Deuxième suspension de pause – 1ère partie

 

 

 

Calamités contemporaines

 

On en a moissonné quelques-unes pour vous.

(Elles sont loin d’y être toutes)

 

 

Tous les empires en décomposition offrent des tableaux plus ou moins répugnants qui emplissent les êtres normaux d’effroi et de dégoût.

C’est ainsi qu’il n’est pas de jour où ce que d’aucuns appellent « l’empire anglo-sioniste » et d’autres « capitalisme occidental » ne laisse éclater à sa surface quelque pustule nouvelle : MeToo, Balance-ton-porc, Black lives matter (oh, oui ! Surtout à ceux qui les maintiennent en esclavage à coups de drogues et de travail forcé dans leurs prisons privées), Wokes (où le réveil est toujours pire que le cauchemar), destruction méthodique des systèmes d’éducation, assassinat minutieux des langues maternelles, à coups par ici d’écriture inclusive et autres fanfreluches sans antidote, métamorphose des sociétés humaines en troupeaux de fessebouqués qui sautillent vers les abattoirs en bêlant d’enthousiasme, avant de céder tout à fait la place aux robots en débutant par les PMA et les LGBTQeuteries pour une progression indolore…

Plus qu’expulsée, la femelle ! É-ra-di-qué-e ! Elle, ses œuvres et leur souvenir. Vive donc l’homo festivus, l’homo turisticus, l’homo cocaïnus, l’homo nullus !

Pour ces raisons, vous allez donc avoir droit, chers lecteurs des Grosses Orchades, à une « Deuxième suspension de pause » elle-même en deux parties.

La première est consacrée aux Calamités en cours – actualité oblige – la seconde à l’histoire d’un très, très, très vieux livre. Et celle-là est pour demain.

 

 

 

 

PLONGÉE AU CŒUR DE L’APARTHEID ISRAÉLIEN :

 L’ÉCONOMIE COLONIALE

 

Vidéoconférence :

mercredi 24 mars 2021 à 18h30

 

 

 

Comme tous les aspects de la vie des Palestiniens, leur économie est marquée du poids de la politique d’apartheid imposée par Israël. Au processus de dépossession initial s’est superposée une intégration dépendante de l’économie palestinienne à l’économie israélienne. 

Aujourd’hui, alors qu’Israël investit des sommes colossales pour assurer la prospérité des colonies et l’exploitation du territoire occupé à son propre bénéfice, les Palestiniens se voient privés de tous moyens de développement économique autonome, tant au niveau micro que macro-économique. La vision des bailleurs de fonds internationaux consistant à penser l’économie du territoire palestinien indépendamment du cadre politique de l’occupation participe, quant à elle, à maintenir la Palestine dans un état de domination coloniale.

 

Pour comprendre les ressorts coloniaux de la subordination économique de la Palestine, l’ABP s’entretiendra avec Taher Labadi, chercheur associé à l’Institut Français du Proche-Orient et auteur en 2019 d’une thèse intitulée « De la dépossession à l’intégration économique : économie politique du colonialisme en Palestine ».

 

La rencontre sera animée par Nathalie Janne d’Othée, chargée de recherche et de plaidoyer Moyen-Orient et Afrique du Nord CNCD-11.11.11

Cet événement s’inscrit dans le cadre d’une série de webinaires visant à mieux cerner les différentes dimensions de l’apartheid israélien.

Elle sera diffusée en Facebook live sur la page de l’ABP et sur Zoom via le lien suivant:  https://us02web.zoom.us/j/84655744801… 

 

Source : https://www.cncd.be/+-Association-Belgo-Palestinienne-+

 

 

 

 

Israël Shamir n’en finit pas de se surpasser !

 

Entrée ou plat principal ?

 

Israël Adam ShamirEntre la plume….  – 22 mars 2021

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

 

La pandémie nous a été envoyée, par la grâce des Maîtres du Covid, dans leur grande miséricorde, au lieu d’une « vraie » guerre nucléaire. Elle a été envoyée dans le but de se débarrasser des anciennes dettes gouvernementales et d’émettre de nouvelles dettes, de relancer le dollar, d’augmenter la demande de crédit et, par conséquent, les taux d’intérêt. En même temps, elle a été envoyée pour préserver certaines vies et certains biens d’une destruction autrement inévitable. C’est ce que je pensais et écrivais il y a un an. Cependant, j’ai maintenant des doutes. Peut-être que la pandémie n’est pas une solution de rechange, mais que ce n’est qu’un « hors-d’œuvre », et que le plat de résistance nucléaire est encore à venir.

 

 

Cette pensée désagréable m’est venue en écoutant Joe Biden parler du « tueur sans âme » Vladimir Poutine. Des insultes plus légères ont déclenché des guerres. L’insulte « ver de terre jaune sans pied » a poussé Kaa le python des roches à dévorer Bandar Log. Heureusement, Poutine, qui est facile à vivre, a répondu par un sourire. Il a déclaré que, dans son enfance, les enfants répondaient « Je suis en caoutchouc, tu es de la colle ; ça rebondit sur moi et ça colle sur toi » ; il a seulement souhaité une bonne santé au président américain et proposé de débattre avec lui en ligne, afin que les Américains et les Russes, ainsi que le monde entier, puissent se faire leur propre opinion. Biden a éludé le défi. Il n’est pas certain qu’il se souvienne de qui est Poutine. Un costume vide avec un téléprompteur, l’a appelé Donald Trump Jr. Biden a déclaré que Poutine s’était immiscé dans les élections américaines et qu’il en paierait le prix. Hélas, Poutine n’a pas pu influencer les morts américains, et ce sont eux qui ont fait basculer les élections en votant pour Biden par cimetières entiers. Oui, Biden est un imbécile sénile qui ne pourrait même pas monter à bord d’Air Force One sans trébucher une troisième fois, mais il y a quelqu’un qui fait fonctionner le téléprompteur, et c’est là le problème.

  

Les Russes étaient visiblement furieux. Lorsque les dirigeants américains lancent de telles invectives, c’est comme quand les pirates montrent une « marque noire » dans L’île au trésor. C’est le signal que le dirigeant étranger doit être déposé ou tué purement et simplement. C’est ainsi qu’ils ont parlé de Saddam Hussein et de Mouammar Kadhafi ; tous deux ont été tués et leurs « États voyous » dévastés. Il s’agissait clairement d’une démonstration d’intentions hostiles, non seulement de la part de Biden mais aussi de l’establishment américain qui parle comme un ventriloque par l’intermédiaire du locataire actuel de la Maison Blanche.

  

C’est déjà assez grave de se quereller avec la Russie, mais le régime de Biden ne s’est pas arrêté à cela. Le lendemain, il y a eu une méchante querelle avec la Chine, lors des négociations en l’Alaska. Le secrétaire d’État Blinken a entamé les négociations en accusant la Chine de génocide au Sinkiang, de priver les habitants de Hong Kong de leurs droits, d’acheter moins de produits australiens, et il a déclaré qu’ils négocieraient « en position de force ».

 

 

 

 

« La relation des États-Unis avec la Chine sera compétitive là où elle doit l’être, collaborative là où elle peut l’être, contradictoire là où elle doit l’être. » Cette attaque non provoquée a agacé le représentant chinois, qui a répliqué :

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/entree-ou-plat-principal/

 

 

 

 

Un volapük désintégré

 

Marie-Hélène VerdierCauseur – 13.3.2021

 

 

 

Tag en écriture inclusive, Paris 18° arrondissement.

 

 

L’écriture inclusive est illégale. C’est un nouveau combat à livrer pour la francophonie, en plus de la résistance à l’anglais.

 

Nous sommes en guerre politique, culturelle et linguistique. L’ennemi, on le connaît: un courant de déconstruction, né en France dans les années 70, renforcé aux Etats-Unis depuis une vingtaine d’années, auquel se joint un Canada multiculturel fluid gender, sans oublier la contribution des institutions européennes. En témoigne, à elle seule, l’écriture inclusive, qui fait rage actuellement, championne d’exclusion, au nom d’un égalitarisme révolutionnaire.

 

La langue doit rester la même pour tous

Née du latin, la langue française s’est développée avec l’écrit. Son acte de naissance est « le Serment de Strasbourg » (842). Quant à « l’Ordonnance de Villers-Côtterets » (1539), elle est toujours en vigueur, et fait de la langue française « claire et intelligible » la langue de l’administration, émancipée du latin et des langues régionales, ce qui ne signifie pas qu’on supprime l’étymologie latine ni n’empêche de parler basque et breton. Une langue n’est donc pas un lieu de combat idéologique où s’affrontent des bandes rivales. De ces dates, en revanche, gravées dans l’histoire de France, découlent des vérités non discutables: l’orthographe française n’est pas phonétique mais étymologique, et la Nouvelle Orthographe, venue du Canada, n’est aucunement régalienne, mais une tolérance. Être « auteur » quel que soit votre sexe, voilà l’égalité. Deuxièmement, le genre grammatical n’est pas le sexe ; le masculin n’exclut pas le féminin mais il a une valeur extensive.

Troisièmement, la suppression du circonflexe signe une ignorance linguistique fâcheuse. Il « parait », c’est le verbe « parer » à l’imparfait. En revanche, dans « il paraît », du verbe paraître, le s, rendu muet (on dit « amuï ») sous forme de circonflexe, se retrouve au pluriel: nous paraissons. Même chose pour le verbe naître. Ces circonflexes ont le mérite d’apprendre les familles de mots(1). Enfin, la lettre e n’est aucunement un suffixe féminin comme en témoignent les mots ministre et journaliste. Et votre médecin, si elle est une femme, n’est pas votre « médecine. » Et que dire du féminin « écrivaine » à la finale… parlante ! C’est l’article qui fixe le genre grammatical. Ajouter un e au masculin « à condition qu’il soit muet », dit l’Académie, est une plaisanterie pour ne pas dire une discrimination.

Inégalitaire, car illisible à ceux qui lisent en braille, inabordable pour les étrangers, impossible à prononcer, l’écriture inclusive est illégale. L’article 2 de la Constitution dit que « La langue française est la langue de la République ». La même pour tous, du haut de l’échelle sociale en bas, la langue française est donc garante de l’unité de la France. Puisqu’Edouard Philippe, rappelant l’Ordonnance de Villers- Côtterets n’a pas été entendu, en 2018, il est temps que le pouvoir politique, à la demande du député de l’Indre à l’Assemblée(2), rappelle l’illégalité de la pratique de l’inclusive. À moins de faire la révolution, une loi doit être appliquée.

 

L’écriture inclusive et l’Anglais ne passeront pas !

Le combat pour la langue française va de pair avec celui de la francophonie. Le Haut Conseil international de la Langue française et de la francophonie, (HCILF), sous la houlette vigoureuse d’Albert Salon, ancien ambassadeur de la France, vient de lancer une campagne médiatique et politique afin que le président de la République s’oppose à l’imposition illégale et illégitime — post Brexit !— de l’anglais comme langue commune, à la Commission et au Parlement européens.

Certes, business is business mais faudrait-il oublier que, si la langue française a eu pour vocation d’être la langue diplomatique, c’était pour des raisons pérennes: clarté dans l’expression des idées, précision du vocabulaire et concision de la pensée, langue de culture qui a forgé l’Europe ? Comme Aragon le dit dans « La leçon de Ribeirac » à la fin de Les Yeux d’Elsa, l’heure est venue d’entrer en résistance. Si notre langue est, par vocation, ouverte à l’autre, elle n’est pas la langue archipélique du Tout Monde. Le français se meurt au Québec. Le chinois s’installe en Afrique. La langue française n’est pas un volapük désintégré.

Source : https://www.causeur.fr/ecriture-inclusive-un-volapuk-desintegre-193210

 

 

 

Marie-Hélène Verdier est agrégée de Lettres classiques et a enseigné au lycée Louis-le-Grand, à Paris. Poète, écrivain et chroniqueuse, elle est l’auteur du récent essai La guerre au français publié au Cerf.

Marie-Hélène Verdier

La guerre au français

Éd. du Cerf ­ – 2018

130 pages

± 15,40 €

 

 

 

 

La fabrique d’orphelins

 

 

Est un autre livre de Marie-Hélène Verdier, qui s’impose à la suite du précédent

 

 

Marie-Hélène Verdier

La fabrique d’orphelins

Éd. Téqui – 2019

92 pages

± 12.90 €

Après avoir ferraillé dans les médias contre l’abâtardissement du français au nom d’une égalité comprise comme nivellement vers le bas, Marie-Hélène Verdier met ici sa plume vitriolée au service des enfants qu’une nouvelle égalité mal comprise entre adultes conduirait à une inégalité entre eux au regard de leur droit à « connaitre leurs parents et à être élevés par eux », droit reconnu en son article 7 par la Convention internationale des droits de l’enfant, de l UNICEF, ratifiée par la France en 1990. Loin de stigmatiser des personnes ou des groupes, l’auteur souligne par exemple que la « PMA sans père » recouvre autant les PMA où il n y a pas de père officiel que les PMA dans des familles dites classiques, où le père officiel n est pas le géniteur. Sans vouloir biologiser la filiation à outrance, elle montre que cette ignorance de l’enfant reste le problème. Ainsi, elle démontre comment l’idéologie des « nouvelles familles » est, sous couvert de « progrès », un retour en arrière vers une « barbarie » inédite. Et organisée. Car elle démonte aussi la tactique de quelques lobbys bien organisés (idéologues ou financiers) qui appliquent la théorie dite de la fenêtre d’Overton (ou de l’effet cliquet) pour aller lentement mais toujours plus loin dans les innovations bioéthiques (pour ne pas dire les transgressions), toujours en jurant leurs grands dieux que c est la dernière fois, et que non bien sûr on ne fera pas la GPA. Enfin, si, peut-être, mais la GPA éthique ! Elle conclut par un appel à ouvrir les yeux devant cette idéologie totalitaire et mortifère, analogue au « Monde d’hier » de Zweig, et à revenir au bon sens et à l’humanité.

 

 

Sur ce problème qui se pose à l’espèce humaine et pas seulement aux intellos cooptés du VIe, ce qu’on peut appeler le centre du champ de bataille se trouve sur le site Entre la plume et l’enclume, où c’est Maria Poumier qui manie l’épée à deux tranchants :

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mar%C3%ADa_Poumier

Pour la joindre :

Entrelaplume@gmail.com

 

 

https://www.dailymotion.com/video/x53693a

https://iatranshumanisme.com/2015/05/01/le-marche-de-la-sterilite-et-lindustrie-de-la-procreation-artificielle/

https://plumenclume.org/films-documentaires-entre-la-plume-et-lenclume/36-le-fruit-de-nos-entrailles.html

 

NB : Par respect pour la langue française, nous n’appellerions pas Dieudonné « antisémite ». Ceux qui le font ne connaissent pas la signification de ce mot.

 

 

 

 

Culture du narcissisme : nous y sommes !

 

Les nouvelles générations ont la frousse de tout et nous donnent la frousse

 

Didier Desrimais Causeur – 14.3.2021

 

 

Selfies à la plage – le narcissisme de masse

 

 

Les événements se multiplient et confirment les analyses et les sinistres prévisions de Christopher Lasch

 

Dans le quotidien en ligne québécois La Presse, Isabelle Hachey rapporte un événement symptomatique de notre époque et proche de ceux déjà évoqués dans ces colonnes (article du 30 novembre 2020 sur les “progressistes débordés”).

 

Le retour du n word

En septembre 2020, une étudiante suivant à distance les cours d’une enseignante en littérature de l’université McGill (Montréal) se plaint d’avoir eu sous les yeux une « expression choquante » en lisant le roman étudié, Forestiers et voyageurs (Joseph-Charles Taché, 1863). À propos de trappeurs canadiens-français, il est écrit qu’ils avaient « travaillé comme des nègres ». « Madame, Madame, le mot ! » se serait écrié cette étudiante. Plusieurs étudiants s’indignent, la larme à l’œil, « ils n’étaient pas prêts à ce choc émotionnel », et éteignent leur ordinateur. Deux d’entre eux portent plainte pour racisme contre la chargée de cours. Le très prudent vice-doyen à l’enseignement incite alors cette dernière à relire attentivement les huit romans prévus au programme et à prévoir des trigger warnings destinés à prévenir les étudiants que des mots contenus dans ces œuvres risquent de les offenser, afin de leur laisser la possibilité de ne pas lire les pages incriminées, voire l’œuvre entière.

Malgré les excuses réitérées et apeurées de l’enseignante, les deux étudiantes considèrent qu’elles n’ont pas reçu d’excuses sincères et ont abandonné le cours. Meurtries et déprimées, elles ont quand même eu la présence d’esprit de demander que soit retenue comme note pour le restant de la session la seule qu’elles avaient obtenue lors d’un premier projet. L’université a plié. Sans se fouler, ces deux étudiantes choquées mais opportunistes ont obtenu les points nécessaires à un excellent bulletin.

 

Des étudiants très fragiles

Un professeur au département de psychiatrie de l’université McGill dénonce cette « culture liée à une génération d’enfants-rois » et constate aujourd’hui que la culture de la censure, des safe spaces et de la surprotection ont conduit au fait que « les étudiants sont plus fragiles » et qu’ils souffrent beaucoup plus de troubles mentaux

 

Un peuple abruti, disposé à ne chercher satisfaction que dans les heures consacrées au loisir, c’est ce qu’exige la société industrielle. La société post-industrielle progressiste voit plus loin encore.

 

Dans son essai La Culture du Narcissisme, Christopher Lasch analyse, dans les années 70 aux États-Unis, certains phénomènes qui aboutiront in fine au désastre ci-dessus décrit. L’érosion de toutes les formes d’autorité dans une société de plus en plus permissive, l’auto-observation agressive qu’aucun surmoi social ne freine plus et la vulgate des thérapeutes pour qui « santé mentale signifie suppression des inhibitions et gratification immédiate des pulsions » ont contribué à l’avènement du « moi recroquevillé ». De plus, à l’inverse des espoirs progressistes placés en elle, l’éducation de masse a conduit à l’abaissement des niveaux intellectuels et « a fini par abrutir les privilégiés eux-mêmes ». Ce déclin « atteint aussi les universités prestigieuses. » De plus en plus, écrit-il, l’excellence intellectuelle, identifiée à l’élitisme, est remplacée par un égalitarisme qui avilit la qualité de l’éducation et finalement « menace d’aboutir au règne de l’ignorance universelle. »

 

Les « sciences sociales » ont de sombres jours devant elles

L’étudiant narcissique contemporain se lance dans des études réclamant un minimum d’exigences intellectuelles. Il privilégie les cursus essentiellement centrés sur son “moi” ou son “identité” (sexuelle, “genrée”, raciale, communautaire), qu’il trouve maintenant en abondance dans les sciences dites humaines, sociales ou politiques. Il considère que le travail assidu, l’admiration d’œuvres ou d’hommes qui lui sont supérieurs, la recherche de la vérité, la reconnaissance, la compétition sont des formes d’oppression qui contrarient sa “réalisation de soi”. Tout ce qui est supposé empêcher cette dernière, le père, le prêtre, le professeur, le doyen d’université, la famille, etc. doit être éliminé. Les seuls livres qu’il lit avec appétence sont ceux dits de développement personnel ou de psychologie. Ses mentors sont les célébrités, les “artistes” engagés, les influenceurs youtubeurs, les adolescentes suédoises. Il partage son “ressenti” sur Facebook et échange les résultats de sa “réalisation de soi” sur Instagram ou TikTok. Il alterne pleurnicheries et colères enragées jusqu’à reddition des adultes désarmés et peureux. Sans avoir les qualités intellectuelles nécessaires pour analyser ce qui se passe réellement, il subodore avec gourmandise qu’il a pris le pouvoir. Et, de fait, il détient maintenant les clés du Royaume d’Absurdie, comme le montrent ces désolantes mésaventures universitaires.

Derrière la “fragilité” de l’étudiant narcissique on décèle toutefois une redoutable capacité d’adaptation opportuniste à ce nouveau monde où la visibilité d’un « engagement » vaut cent fois plus qu’un véritable travail d’acquisition de connaissances. Il est d’ores et déjà prévu un peu partout que les engagements citoyens, écologiques, antiracistes, etc., pèseront de plus en plus dans la balance éducative. « L’Université ne laisse rien au hasard – sauf l’enseignement supérieur », écrivait Lasch en 1979. « Un peuple abruti, résigné à effectuer un travail sans intérêt et de mauvaise qualité, et disposé à ne chercher satisfaction que dans les heures consacrées au loisir », c’est ce qu’exige, d’après C. Lasch, la société industrielle avancée. La société post-industrielle progressiste voit plus loin encore. Les multiples prises en charge étatiques éducatives, financières et psychiatriques présentes ou à venir – de la culture et l’éducation de masse au “revenu universel” et à la “cellule psychologique” pour tous – modèlent un monde atomisé et sans attaches dans lequel l’école, l’art, la culture, et, finalement, la vie entière, ne doivent plus être vécus autrement que comme des divertissements et laisser libre cours à l’exploration du seul « moi »Nos étudiantes québécoises le comprennent intuitivement: pour vivre dans ce monde-là, nul besoin de lire des livres, avec ou sans mots “blessants”. Purs produits du « règne de l’ignorance universelle », leur destin de consommatrices hébétées, de militantes opportunistes des causes débiles, d’“influenceuses” égotistes ou de “maîtresses” de conférence en études sur le genre, semble tout tracé. Bienvenue à NéantLand.

Source : Culture du narcissisme: nous y sommes! – Causeur

 

 

 

 

Le livre dont il est question :

 

Christopher Lasch

La culture du narcissisme

Flammarion – 2018

416 pages

10 €

Quatrième de couverture

La culture occidentale est en crise. Le Narcisse moderne, terrifié par l’avenir, méprise la nostalgie et vit dans le culte de l’instant ; dans son refus proclamé de toutes les formes d’autorité, il se soumet à l’aliénation consumériste et aux conseils infantilisants des experts en tout genre. Aujourd’hui plus que jamais, l’essai majeur de Christopher Lasch frappe par son actualité. Décortiquant la personnalité typique de l’individu moderne, Lasch met en lumière ce paradoxe essentiel qui veut que le culte narcissique du moi en vienne, in fine, à détruire l’authentique individualité. Christopher Lasch déroule le fil d’une analyse souvent subtile, nourrie de psychanalyse et de sociologie ; sa critique du mode de vie contemporain et d’une pensée de gauche complice du capitalisme est radicale, mais non sans espoir, car elle est pénétrée de la conviction que la conscience de l’histoire peut redonner du sens à un monde qui n’en a plus.

 

L’auteur :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christopher_Lasch

 

 

 

 

 

 

C’est le moment où jamais de relire Philippe Muray :

 

 

Philippe Muray

Festivus Festivus

Fayard 2005

454 pages

14 €

 

… et tout le reste, dont Les Mutins de Panurge (quel beau titre !)

 

 

 

 

 

Mieux vaut en rire…

 

Les musées français viennent de supprimer l’usage des chiffres romains

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merdias

 

Le Soir.be

 

Jo Bidon récite tant bien que mal les couillonnades que lui souffle Stephanopoulos…

Aussitôt (piqués presque au hasard) :

 

https://plus.lesoir.be/361326/article/2021-03-17/russie-serguei-lavrov-lhomme-aux-deux-visages-de-la-diplomatie-du-kremlin

https://plus.lesoir.be/362026/article/2021-03-22/vie-privee-letrange-parcours-de-vos-donnees-de-sante

 

Et on vous passe l’enfumage forcené, jour après jour depuis un an, au coronamachin !

On a honte d’être de la même espèce qu’eux. Si au moins on était des otaries ou des hyènes, on saurait (ou pas) qu’on a été programmés par la nature pour nager dans la mer ou rire dans les déserts !

Médor ? Ah.

 

 

 

 

 

Cérémonie (?!) des Césars

 

 

Fanny Ardant à la cérémonie des 46èmes Césars

(Mais qu’allait-elle faire dans cette galère ?)

« Acteurs, je vous aime »

 

 

 

 

« C’est une joie de fêter les acteurs, de célébrer les hommes, leur dire qu’ils sont beaux, qu’ils sont braves, qu’on rêve de les connaître (…) et que vivre sans eux ne serait pas tout à fait vivre »

 

 

[ À propos des Césars (qui ça intéresse-t-il encore ?), L’Incorrect n’est pas notre tasse de lait, mais pour une fois, allez, on les cite : 

 

https://lincorrect.org/cesars-2021-adieu-les-cons/

 

La méchanceté, dans certains cas extrêmes, et même quand ça tape ici ou là à côté de la plaque, aide à traverser les cloaques sans asphyxier tout à fait. ]

 

 

Donc, à quelques jours à peine de la Journée de la Femme ou des Femmes, elle a osé dire à des hommes qu’elle les aime ! À des acteurs, certes, et à des acteurs qui vont se mêler à ces trucs-là, mais, bon…

 

Nous aussi, il y en a qu’on aime (des acteurs), mais pas que. Et pourquoi ne pas le leur dire ici, hein ?

 

Les hommes qu’on aime aux Grosses Orchades

 

vous ajouterez les vôtres si vous voulez. Car il est vrai que vivre sans eux n’aurait pas été et ne serait pas tout à fait vivre.

 

 

 

 

 

 

Notre chouchou du moment. On l’a mis sur le bureau de notre PC pour tomber dessus le plus souvent possible

 

 

 

 

 

Celui-là est feu, certes, mais…

 

 

 « Beau à tomber », écrit notre correspondante Sémimi.

Nikolaï Tcherkassov, grandissime acteur et député de la Baltique. Combien sont encore en vie de ceux qui l’ont vu au TNP, invité par Jean Vilar,  faire, d’une des plus belles voix du monde, un discours-fleuve en russe, traduit au fur et à mesure par un Gérard Philippe au sommet de sa gloire ?

 

 

 

 

 

Ceux qui étaient alors gamins :

 

 

 

Passer ses vacances d’hiver en Sibérie avec son successeur probable ? Évidemment ! C’est le moment où il y a le moins de moustiques.

 

 

 

 

 

Feu aussi, grandissime acteur aussi, et beau à tomber aussi :

 

Rex Harrison en fantôme, dans un des plus beaux films de Manckiewicz (encore un qu’on aime !)

 

 

Qu’ils ont eu le culot d’« élever » à la pairie à plus de 80 ans. Trop gentleman jusqu’au bout des ongles pour les envoyer se faire f…. !

 

 

 

 

 

Le clan des Brésiliens :

 

 

L’ex et peut-être futur président du Brésil : Luiz Inácio Lula da Silva, qui sort de taule et entre en campagne sans désemparer, ici en compagnie d’un de nos présidents de cœur.

 

 

 

 

 

Un des plus grands journalistes du monde, si pas le premier : Pepe Escobar

 

 

 

 

 

Mais n’oublions pas le clan des Gaulois jaunes :

 

 

Le sourire de Jonathan Duong est ce qu’il y a de plus proche de l’idée qu’on se fait de Rabelais (le vrai, pas celui des cuistres). Et pourtant, il est d’origine au moins partiellement asiatique.

(Il en aurait dit quoi, Céline ?)

 

 

 

 

 

 

 

Karim Duval, le fils d’une mère chinoise et d’un  père franco-marocain qui est en train, tout doucement, de s’installer sur le trône de Coluche (rital, mais passons).

 

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En 3e position… Ciel, une femme ! Que diable, ne soyons pas sexistes.

Than-Van Tran-Nhut

(née au Vietnam et qui écrit en français)

 

 

 

Than-Van et sa sœur Kim, également auteur de romans policiers… pour enfants

 

 

Tous ses livres :

 

https://www.amazon.fr/Tran-Nhut/e/B004MT4DNU%3Fref=dbs_a_mng_rwt_scns_share

 

dont celui-ci est notre préféré :

 

 

Où l’on voit le mandarin Tân (émule vietnamien du Juge Ti) échanger avec un jésuite français, ex-missionnaire en Chine et naufragé sur ses côtes, des considérations sur Confucius, Dieu, les fins dernières et les recherches des savants alchimistes. Mais c’est un choix purement subjectif, car tous sont une façon merveilleuse de découvrir l’histoire, les paysages, les goûts, les odeurs, les fruits, les couleurs, les épices, les sons, les coutumes et les mythes du Vietnam ancien, évoqués dans une langue française en train de se perdre en France, et avec ce qui nous reste du sourire gaulois qui n’ait pas encore été monopolisé par Jonathan Duong et Karim Duval.

 

« Pour ce que rire est le propre de l’homme », pas du Français.

 

 

 

 

 

Mais nous ne sommes pas près d’oublier…

 

Ceux qui viennent de faire l’actualité en mourant aux mains des habituels philantropes :

 

 

John Magufuli, président de Tanzanie (voir l’article d’Israël Shamir)

 

 

 

 

 

 

Le président burundais Pierre Nkurunziza (idem)

 

 

 

 

Et celui-là est hors concours : on pense à lui tous les jours.

 

 

Heureusement que les Grand-Bretons ont Meghan Sussex pour détourner de lui et de leurs crimes l’attention des veaux.

 

 

 

 

 

Ce qui se passe ailleurs mais qui, bien sûr, nous concerne 

 

 

Retour de la « vague rose » au Brésil. Viva os BRICS !

 

 

M.K. Bhadrakumar – Entelekheia – 17.3.2021

 

Publié sur Asia Times et Indian Punchline sous le titre Return of ‘Pink Tide’ in Brazil. Viva BRICS !

 

 

 

 

 

Dilemme pour Biden : avec le retour en politique de Lula et sa victoire quasi-assurée aux prochaines élections brésiliennes, comment contrer le nouvel élan à prévoir des BRICS sans soutenir le plus grand allié de Trump en Amérique du Sud, Jair Bolsonaro ?

 

L‘ancien président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, est revenu au centre de la scène politique. Lundi 8 mars, il a été propulsé sur la première ligne de front politique brésilienne via une décision-surprise de la Cour suprême du pays, selon laquelle l’opération anti-corruption qui a empêché Lula de reconquérir la présidence lors de l’élection présidentielle de 2018 a été « le plus grand scandale judiciaire » de l’histoire du pays.

Dès le mercredi, Lula a prononcé un discours émouvant et potentiellement historique, largement considéré comme le début d’une tentative de reconquête de la présidence. Lula a critiqué la réponse « stupide » et maladroite du président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro à la pandémie de coronavirus. La politique brésilienne est déjà dans la tourmente à la suite de l’ineptie de Bolsonaro et à son déni de l’ampleur de la pandémie, qui a tué près de 270 000 personnes dans son pays.

Un récent sondage a montré que 50 % des Brésiliens pourraient voter ou voteraient certainement pour Lula lors des prochaines élections, contre seulement 38 % pour Bolsonaro. De fait, la réhabilitation de Lula électrise les élections de 2022 et un choc de titans entre la « marée rose » et la démagogie de la droite toxique s’annonce. (Les manifestations du glissement de l’Amérique latine vers la gauche ont été qualifiées de « marée rose » pour distinguer les politiques modérées des gouvernements de gauche actuels des anciens mouvements de gauche historiquement durs ou « rouges » de l’hémisphère).

De toute évidence, Lula reste une figure très appréciée, vénérée pour sa croisade contre la pauvreté. L’époque du boom économique qu’a connue le Brésil pendant ses huit années de présidence est vue avec nostalgie. Lula s’est détourné des extrêmes pour adopter des approches pragmatiques face aux défis persistants de la pauvreté, des inégalités et du développement économique dans son pays.

L’émergence du Brésil en tant que pivot régional dans l’hémisphère occidental serait restée incomplète sans la magnifique contribution de Lula à la conduite de l’économie du pays vers une croissance record. Cette croissance avait permis de financer les investissements sociaux qui ont réduit de moitié l’extrême inégalité des richesses dans le pays. Entre 2003 et 2013, le produit intérieur brut du Brésil avait augmenté de 64 % et le pourcentage de la population vivant dans la pauvreté avait été réduit de moitié. En outre, les dépenses sociales avaient augmenté de manière significative, le salaire minimum avait été augmenté de 75 % en termes réels, et des millions de nouveaux emplois étaient créés chaque année.

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Source : Retour de la « vague rose » au Brésil. Viva os BRICS ! – Entelekheia.fr

 

 

 

Brésil : Lula de l’autre côté du miroir

 

Pepe Escobar – Entelekheia – 18.3.2021

 

Paru sur Asia Times sous le titre Brazil’s Lula in a wilderness of mirrors

 

 

 

 

 

 

Plus tôt aujourd’hui, pour ceux qui lisent entre les lignes, nous avons eu la voix apparemment neutre d’un ancien ambassadeur, M.K. Bhadrakumar, sur les conséquences prévisibles du retour de Lula au Brésil pour les BRICS. Ici, nous avons un angle nettement nettement moins diplomatique, moins axé sur l’international, mais avec une lumière plus crue, voire violente, projetée sur le théâtre d’ombres qui se joue en Amérique du Sud, par le journaliste brésilien Pepe Escobar.

 

Une décision surprenante de la Cour suprême qui, sans être définitive, rétablit les droits politiques de Lula a frappé le Brésil comme une bombe et plongé la nation dans un reality show qui se joue dans une jungle jonchée de miroirs brisés.

Au début, il semblait que trois variables clés resteraient immuables :

 

  • Les militaires brésiliens dirigent le spectacle – et cela ne changera pas. Ils conservent un droit de veto total sur la possibilité, pour Lula, de se présenter à la présidence pour un troisième mandat en 2022 – ou d’être neutralisé, une nouvelle fois, par toute manœuvre juridique jugée nécessaire, au moment de leur choix.
  • Le président Bolsonaro – dont la popularité oscille autour de 44% – aurait désormais les coudées franches pour mobiliser tous les courants de la droite contre Lula, pleinement soutenu par la classe dirigeante brésilienne.
  • Le ministre de l’économie pinochétiste Paulo Guedes continuerait à avoir les pleins pouvoirs pour détruire complètement l’État, l’industrie et la société brésilienne au nom des 0,001%.

 

Puis, 48 heures plus tard, est venu le tour de force de Lula : un discours et une conférence de presse combinés d’une durée diluvienne de trois heures – commençant par une longue liste de remerciements dont, fait significatif, les deux premiers noms cités étaient le président argentin Alberto Fernandez et le pape François, ce qui implique un futur axe stratégique Brésil-Argentine.

Pendant ces trois heures, Lula a mené une attaque préventive magistrale. Réalisant pleinement qu’il n’est pas encore sorti des ronces juridiques, loin de là, il ne pouvait pas se projeter comme leader révolutionnaire. Dans la complexe matrice brésilienne, seule l’évolution des mouvements sociaux créera, dans un avenir lointain, les conditions politiques d’une éventuelle révolution radicale.

Lula a donc opté pour la deuxième solution la plus efficace : il a bousculé le récit officiel en établissant un contraste frappant avec l’épouvantable terrain vague présidé par Bolsonaro. Il a mis l’accent sur le bien-être de la société brésilienne, sur le rôle nécessaire de l’État en tant que fournisseur social et organisateur de développement, et sur l’impératif de créer des emplois et d’augmenter les revenus de la population.

« Je veux que les forces armées veillent à la souveraineté de la nation », a-t-il souligné. Le message politique adressé aux militaires brésiliens – qui tiennent toutes les cartes dans la mascarade politique actuelle – était sans équivoque.

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Source : Brésil : Lula de l’autre côté du miroir – Entelekheia.fr

 

 

 

 

Le Cri des Peuples

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La rencontre entre le Pape et l’Ayatollah Sistani, entre énigme et omerta

 

Pepe Escobar – Le cri des peuples – 13.3.2021

 

 

 

Le Pape François et l’Ayatollah Sistani ont délivré des messages anti-guerre, anti-génocide et anti-sectaires dépassant l’entendement de la plupart des médias occidentaux.

 

 

Voir ci-dessous le Communiqué intégral de Sayed Sistani suite à cette rencontre.

Source : https://asiatimes.com

Traduit par Réseau International

 

 

D’un point de vue historique, c’était un évènement crucial : la première rencontre depuis le VIIe siècle entre un pape catholique romain et un chef spirituel chiite considéré comme une « source d’émulation » [alors que les sunnites sont censés se conformer à l’une des 4 écoles sur les questions de jurisprudence –malékite, hanafite, hanbalite ou chafi’ite–, les chiites doivent se référer à un marja-e-taqlid ou « source d’émulation » vivant en ce qui concerne les règles de la pratique religieuse, Sayed Khamenei et Sayed Sistani étant les principaux de notre temps].

Il faudra beaucoup de temps pour évaluer toutes les implications de la conversation en tête-à-tête de 50 minutes, immensément intrigante, avec des interprètes uniquement, entre le Pape François et le Grand Ayatollah Sistani dans son humble maison d’une ruelle de Najaf, près de l’éblouissant sanctuaire de l’Imam Ali.

Un parallèle avoué et imparfait est que pour la communauté chiite des fidèles, Najaf est presque aussi chargée de sens que Jérusalem l’est pour le christianisme [les villes saintes de l’Islam chiite sont La Mecque, Médine et Al-Quds (Jérusalem), ainsi que les villes qui hébergent les sanctuaires des Imams : Najaf, Karbala, Kadhimiyya, Samarra, Machhad, Qom].

La version officielle du Vatican est que le Pape François a effectué un « pèlerinage » soigneusement chorégraphié en Irak sous le signe de la « fraternité » – non seulement en termes de géopolitique, mais aussi comme un bouclier contre le sectarisme religieux, qu’il s’agisse des Sunnites contre les Chiites ou des Musulmans contre les Chrétiens.

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Source : https://lecridespeuples.fr/2021/03/13/la-rencontre-entre-le-pape-et-layatollah-sistani-entre-enigme-et-omerta/

 

 

 

 

L’enseignement du français en Palestine

 

Jean-Pierre – Palestine-Solidarité – 18.3.2021

 

 

 

 

Intervention de Ziad Medoukh à une chaîne francophone au Luxembourg

 

Pour évoquer l’enseignement de la langue française  dans les territoires palestiniens, en général, et dans la bande de Gaza en particulier , la chaîne francophone Kemikem2 au Luxembourg a invité Ziad Medoukh, professeur de français universitaire, chercheur et écrivain d’expression française, et simple citoyen palestinien de Gaza en direct de sa prison à ciel ouvert le jeudi 11 mars 2021.  

Interviewé par le responsable de la chaine Kemikem2, l’universitaire palestinien a répondu aux questions posées par l’animateur, ainsi que par le public, qui a suivi cette émission en direct via internet d’une heure. 

L’universitaire palestinien s’est exprimé en début d’intervention sur l’importance de l’éducation pour le peuple palestinien, qui est un enjeu majeur, s’inscrivant dans la résistance contre l’occupation illégale des territoires palestiniens, livrant un signe d’espoir pour un peuple en quête de sa liberté. 

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Source : https://www.palestine-solidarite.fr/lenseignement-du-francais-en-palestine/

 

 

 

 

Où nous revenons, pour finir, sur les calamités, parce qu’elles ne concernent pas que les Américains…

 

Pourquoi font-ils toujours la même chose ?

 

Patrick Armstrong – Entelekheia – 20/21.3.2021

 

Paru sur Strategic Culture Foundation sous le titre Why Do They Keep Doing It ?

 

 

 

 

 

 

Dans ce texte axé sur l’exemple américain, Patrick Armstrong met le doigt sur l’un des problèmes N°1 de l’Occident, à la fois cause et symptôme de sa dégradation effarante actuelle : sa pensée circulaire, son incapacité à sortir de schémas mentaux établis où des prémisses fausses, ou dépassées, fondent des conclusions erronées qui, à leur tour, servent de prémisses pour des conclusions encore plus divorcées de la réalité, etc – en boucle.

Le monde a changé, mais l’Occident reste fossilisé dans ses certitudes et ne semble plus avoir la capacité d’évoluer – car personne ne peut apprendre, donc progresser, sans abandonner d’abord des schémas mentaux inadaptés ou obsolètes. De fait, tout ce qui se passe en ce moment semble bien prouver que le modernisme libéral dont se glorifie l’Occident, loin de libérer la société de ses anciennes chaînes, n’est qu’un miroir aux alouettes qui l’envoie dans une spirale auto-destructrice. Faut-il revenir à des fondamentaux pour repartir sur des bases saines ? C’est probablement une question vitale aujourd’hui.

 

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En Occident, et en particulier aux États-Unis, nous observons aujourd’hui une incapacité à imaginer, comprendre, accepter ou tolérer toute différence.

 

Dans une célèbre citation apocryphe, Einstein aurait dit que la folie consiste à faire la même chose, encore et encore, et à s’attendre à un résultat différent. Cela décrit la politique étrangère des États-Unis depuis la fin de la Guerre froide à la perfection. Deux décennies en Irak et en Afghanistan ne sont pas suffisantes : il faut continuer. Les sanctions à l’encontre de la Russie n’ont rien changé, continuez à les appliquer. Pékin n’est pas le moins du monde dissuadé par les navires américains voguant sur la Mer de Chine méridionale au nom de la « liberté de navigation », continuez. L’Iran ne se pliera pas à la volonté de Washington, continuez.

Un des ur-néocons a compris quel était le problème, même s’il ne l’a pas réalisé : « Robert Kagan a diagnostiqué le plus gros problème de l’Amérique : les Américains qui ne veulent pas diriger le monde ». Ce qui est intéressant dans l’article de Kagan cité par Antiwar, en fait, c’est la nuance de dépression qui le traverse – il est en fait à l’une des étapes du deuil. Lorsque le think tank Project For A New American Century (Projet pour un nouveau siècle américain, acronyme PNAC) a été annoncé en 1997, il était au contraire très confiant : son document fondateur – également rédigé par Kagan – Toward a Neo-Reaganite Foreign Policy (Vers une politique étrangère néo-reaganite) – exposait :

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Source : http://www.entelekheia.fr/2021/03/20/pourquoi-font-ils-toujours-la-meme-chose/

 

 

 

 

 

Dernière minute :

 

Sanctions américaines : Lavrov propose à la Chine de sortir du dollar et des plateformes occidentales de paiement

 

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 23 .3.2021

 

 

 

 

 

 

Suite à l’intensification des sanctions américaines et à la constance d’une politique atlantiste de confrontation, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a proposé à la Chine de s’autonomiser et du dollar et des plateformes globales de paiement. Si ces déclarations pouvaient aboutir, ce serait un pas important vers la remise en cause de la puissance globale américaine, notamment en restreignant l’extraterritorialité de la justice américaine, qui fait la pluie et le beau temps dans le monde en protégeant les intérêts américains.

 

Avec le retour des Démocrates à la présidence, les États-Unis renforcent leur politique de confrontation avec les pays, qui ne sont pas suffisamment alignés. La dernière réaction de la Russie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, est particulièrement intéressante. Lors d’une interview, Lavrov a insisté sur la nécessité de diminuer le risque des sanctions en protégeant l’autonomie technologique du pays, en diminuant le rôle du dollar dans les paiements internationaux au profit des monnaies nationales ou de monnaies alternatives au dollar et en mettant un terme à l’utilisation des plateformes globales de paiement qui sont entre les mains des Occidentaux.

Il a joint à cette démarche une adresse à la Chine, qui est également visée par les sanctions américaines. Comme le déclare Lavrov, cette réalité oblige la Russie et la Chine « à construire leur propre ligne de développement économique et social, de telle manière qu’elle ne soit pas dépendante de ces « caprices », de nos partenaires occidentaux ».

L’intérêt de cette démarche, proposée par la Russie, est double. Tout d’abord, elle permet objectivement de développer des instruments nationaux et donc de garantir l’autonomie du pays, qui est une garantie de souveraineté réelle. Ensuite, parce que la puissance des États-Unis passe notamment par le recours à l’extraterritorialité de la justice, principe qui permet à la justice américaine de se saisir de n’importe quelle affaire n’importe où dans le monde, dès qu’un lien est établi avec les États-Unis, notamment par l’utilisation du dollar dans les transactions, des plateformes de paiement américaines, des mails dont les serveurs sont aux États-Unis … Réduire l’utilisation de ces éléments de rattachement aux États-Unis, c’est aussi désarmer la justice américaine contre les entreprises et pays étrangers.

Toute action entraîne réaction. La politique de sanctions américaine conduit non pas à l’alignement de la Russie, mais à son éloignement, à son autonomisation. C’est en ce sens une erreur stratégique des globalistes, mais qui n’ont finalement pas le choix. 

Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2021/03/sanctions-americaines-lavrov-propose-la.html

Mise à jour du 23.3 à 20h48′

 

 

 

 

Mis en ligne le 23.3.2021

 

 

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