Les boomerangs commencent à voler bas

 

Théroigne – L.G.O. – 6.9.2021

 

Autre interruption sporadique de pause, non seulement copieuse mais longue (il y a des gens qui ne savent pas faire court), mais vous le savez, n’est-ce pas, que vous n’êtes pas obligés de tout lire en une fois ?

 

 

 

 

Le Hezbollah chasse l’Amérique

 

Pars Today – 3.9.2021

 

 

 

 

 

Disons les choses comme elles sont : les deux pétroliers iraniens ayant traversé sans accroc le canal de Suez sans que les pressions US/Israël puissent faire fléchir l’Égypte de Sissi et le pousser à leur barrer la route ont mis sens dessus dessous la Méditerranée :

 

Qu’ils n’aient pas été attaqués signifie que l’axe US/Israël s’est de lui-même rendu à Canossa, quitte à ne pas faire respecter ses sanctions pour cause de crainte d’avoir à faire face au Hezbollah, qui a lancé l’un des plus grand défis de toute histoire de l’empire à son adresse, à savoir, la « territorialisation » d’un pétrolier qui apporte au Liban un « pétrole supra confessionnel ».

Ce qui fait que si ces pétroliers sont pris pour cible, cette mer méditerranéenne souvent agitée, connaîtra sa première guerre. Car, soit dit en passant, personne n’a cru ces derniers mois aux querelles de clocher à caractère gazier Turquie/Grèce/Chypre, ni non plus au sérieux de ces « griffes et dents » que sa Majesté et son porte-avions Queen Elizabeth ont montré à la Russie, bien installée à Tartous et prête à en découdre avec n’importe qui oserait mettre en cause ses intérêts.

Ce mercredi 1er septembre, alors que le « QG Hezbollah-Iran » planifie l’accueil des trois premiers pétroliers iraniens de l’Histoire à atteindre Beyrouth, à relier le golfe Persique à la Méditerranée et à ouvrir, comme dans le cas du Venezuela, non seulement un corridor maritime anti-sanctions US à caractère commercial, mais aussi un corridor potentiellement militaire, voilà qu’un « incident », un de plus, s’est produit à Haïfa. La presse israélienne évoque un « problème technique » dans l’une des raffineries de Haïfa « susceptible d’augmenter le niveau de la pollution », problème lié à des « réservoirs où surnage un liquide bizarre » et à des « pompes trouées ». Évidemment on n’en saura pas plus mais les rumeurs se propagent rapidement, tout autant que la panique. Est-ce un sabotage signé Hezbollah qui cherche à dissuader ? Et que ferait Israël si, en réponse au ciblage des pétroliers iraniens, Haïfa et ses raffineries venaient à être pris pour cibles?

Pour l’heure, la marine israélienne s’est réfugiée sous les jupes de la Ve flotte US et simule son premier exercice naval conjoint en mer Rouge.

Une attaque contre les pétroliers iraniens entraînerait le Hezbollah et l’Iran dans la guerre actuelle des navires qui fait rage dans les mers et les océans de la région. C’est une bataille que l’alliance américano-israélienne a définitivement perdue, surtout depuis l’attaque subie par un navire israélien dans la mer d’Oman, il y a un mois. La Grande-Bretagne a envoyé soixante de ses forces spéciales dans le gouvernorat d’al-Mahra pour poursuivre les auteurs de cette attaque, en accusant directement les Yéménites. M. Najib Mikati, Premier ministre libanais désigné, a été éloquent dans sa réponse aux critiques faites aux expéditions de pétrole iranien, lorsqu’il a déclaré :

« Donnez-nous une bougie. Nous ne refuserons pas ces expéditions sans alternative… L’Iran veut aider le Liban, alors, pourquoi vos alliés en Amérique et dans le golfe Persique n’ont-ils pas fait de même au cours des six derniers mois de la crise écrasante ? ».

Une chose est sûre : Le Hezbollah sera le grand gagnant de l’initiative iranienne, et Israël le grand perdant, qu’il ose attaquer ou pas.

Arnaud Develay, juriste international, et Luc Michel, géopoliticien, s’expriment sur le sujet ici :

 

 

https://parstoday.com/fr/news/middle_east-i101056-le_hezbollah_chasse_l%27am%C3%A9rique!

(parce qu’on est infoutus de transférer un mp3)

 

 

 

 

Le coup de pied au cul reçu en Afghanistan va-t-il fournir l’occasion de réorienter la politique étrangère US – ou bien n’en sortira-t-il qu’un autre Jour sans fin ?

 

Ed Rampell – Covert Action Magazine – 4.9.2021 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

Des hélicoptères Chinook ont transporté le personnel de l’ambassade américaine à Kaboul vers l’aéroport Hamid Karzai, dans des scènes qui rappelaient l’évacuation de l’ambassade de Saigon en 1975. [Source : thetimes.co.uk]

 

 

Réveil en sursaut

Alors que l’Armageddon de l’Afghanistan se déroule, cette défaite humiliante et dévastatrice pour l’impérialisme des États-Unis et de leurs alliés, plus le 20e anniversaire du 11 septembre et la mort, le 29 juin, de l’extraordinaire fauteur de guerre qu’était le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, sont autant de signaux d’alarme. Ils offrent à ceux qui vivent aux États-Unis la possibilité de réfléchir, de reconsidérer et de repenser la politique étrangère interventionniste désastreuse de Washington.

 

 

Donald Rumsfeld à son heure de gloire. [Source : wired.com]

 

 

Après 20 ans de guerre, la retraite des forces américaines du théâtre afghan – coup de pied au cul de proportions bibliques – rappelle les limites du pouvoir des États-Unis et l’usage abusif qu’ils en font.

L’establishment responsable de la politique étrangère américaine a de nouveau été voué au mépris général pour son extraordinaire imbécilité, son incompétence, son arrogance et sa brutalité aux dimensions d’une tragédie grecque. Alors que Kaboul, comme Saïgon en 1975, échappe au contrôle impérial américain, et que l’on commémore l’attaque bidon du 11 septembre, en même temps que notre contentieux racial suit son cours, les États-Unis ont une occasion en or de procéder à une réévaluation des comptes impériaux, à une perestroïka en bonne et due forme de la manière dont les États-Unis – police capitaliste mondiale – en usent avec le reste du monde.

Mais à l’heure qu’il est, il semble bien que l’administration Biden reste bloquée dans une espèce de distorsion temporelle, incapable de penser en dehors de la boîte façonnée à son usage par le complexe militaro-industriel, au lieu de s’engager dans une épiphanie impériale et de saisir aux cheveux les possibilités offertes par ce moment historique.

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Source : https://covertactionmagazine.com/2021/09/04/ass-kicking-in-afghanistan-offers-opportunity-to-reorient-u-s-foreign-policy-or-will-it-just-be-another-groundhog-day/

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-coup-de-pied-au-cul-recu-en-afghanistan-va-t-il-fournir-loccasion-de-reorienter-la-politique-etrangere-us/

 

 

 

 

Mais l’auteur se fait des illusions. La guerre US en Afghanistan n’est pas finie. On ne change pas les recettes éprouvées, voyons ! 

 

 

Dernière minute. En anglais avec nos excuses :

 

“America’s Longest War” Is Not Over !

 

Brian Terrell – Covert Action Magazine – 8.9.2021

 

 

 

 

Biden’s Big Lie About the Afghan War May Turn Out to Be Dirtier and Deadlier Than All of Trump’s 30,573 Lies Combined

 

On August 31, President Joseph Robinette Biden Jr. stepped up to the White House podium, squared his shoulders, looked the American public straight in the eye—and told them the biggest lie of his Presidency (so far).

What he said was:

 

“Last night in Kabul, the United States ended 20 years of war in Afghanistan—the longest war in American history.” 

 

But the U.S. war on Afghanistan did not end on August 31. It has only adapted to technological advances and morphed into a war that may be less visible—and therefore more politically sustainable.

It will also continue to destabilize the Middle East, immiserate and enrage its 246 million inhabitants, and fuel a massive new influx of violent jihadists recruits—formidably armed with our own abandoned weaponry and bent on revenge against America for the deaths of their families and friends. This will, of course, require the U.S. to launch even more drone bombing missions, which will kill even more Afghan people. […]

Read on…

Source : https://covertactionmagazine.com/2021/09/08/americas-longest-war-is-not-over/

 

 

 

 

Stratégies et tactiques…

 

Analyse de la tactique des États faillis

 

Steve Brown – Strategika51 – 5.9.2021

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Historiquement, l’empire a été incapable de reconnaître la détermination des peuples indigènes qui luttent pour faire respecter leur droit à l’autodétermination. En conséquence, il a imaginé un moyen de subvertir ce droit en fabriquant des États faillis, plus faciles à diviser et à exploiter.

 

Le prototype du plan américain d’« État failli » a été créé lors de la destruction du camp de Nahr al Bared, au Liban, en 2007. Cette politique a été élaborée par Elliott Abrams et le « Bureau des plans spéciaux », après le plantage américain en Irak de 2003, et fortement encouragée par Israël, après sa défaite de facto contre le Hezbollah au Liban de 2006. 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/analyse-de-la-tactique-des-etats-faillis/

 

 

 

 

À propos de « failed states », pour le cas où vous les auriez ratés :

 

Ashraf Ghani, le « making of » d’un président afghan fantoche, 1ère partie

 

Ben Norton – Entelekheia – 3.9.2021

Paru sur The Grayzone sous le titre How elite US institutions created Afghanistan’s neoliberal President Ashraf Ghani, who stole $169 million from his country

 

 

 

 

Un texte passionnant, qui permet de comprendre comment les présidents choisis et installés à la tête des pays par les « élites » économiques des zones néolibérales « soutenues par Washington » sont fabriqués.

En France, le processus a-t-il été plus discret, mais similaire ?

Lire la suite…

Source : Ashraf Ghani, le « making of » d’un président afghan fantoche, 1ère partie (entelekheia.fr)

 

 

Ashraf Ghani, le « making of » d’un président afghan fantoche, 2ème partie

 

Ben Norton – Entelekheia – 5.0.2021

Paru sur The Grayzone sous le titre How elite US institutions created Afghanistan’s neoliberal President Ashraf Ghani, who stole $169 million from his country

 

 

 

 

Suite et fin de l’article du site de journalisme d’investigation américain Grayzone sur la fabrication d’un pseudo-président, ses relations étroites avec ses puissants parrains néolibéraux et la somme ahurissante de contre-vérités qui ont soutenu sa carrière,  avant que sa fuite ne révèle la triste réalité du personnage.

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Source : Ashraf Ghani, le « making of » d’un président afghan fantoche, 2ème partie (entelekheia.fr)

 

 

Le « Grand Jeu » de la destruction de nations

 

John Pilger – Entelekheia – 6.9.2021

Paru sur Information Clearing HouseConsortium NewsTeleSUR et ailleurs sous le titre John Pilger: The Great Game of Smashing Nations

 

 

 

 

 

Alors qu’un tsunami de larmes de crocodile submerge les politiciens occidentaux, l’histoire est occultée. Il y a plus d’une génération, l’Afghanistan avait gagné sa liberté. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et leurs « alliés » l’ont détruite.

 

En 1978, un mouvement de libération dirigé par le Parti démocratique populaire d’Afghanistan (PDPA) a renversé la dictature de Mohammad Dawd, le cousin du roi Zahir Shah. Il s’agissait d’une révolution immensément populaire, qui avait pris les Britanniques et les Américains par surprise.

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Source : Le « Grand Jeu » de la destruction de nations – Entelekheia.fr

 

 

 

 

Velléités…

 

 

 

 

Ne vous est-il jamais arrivé, lecteurs, d’avoir en face de votre lit, sur une cheminée, un livre que vous n’avez pas ouvert pendant des années, sans vous décider jamais à l’empoigner pour regarder de quoi il parlait ?

Et ne vous est-il pas arrivé, un jour, de mettre la main dessus sans penser à rien, et de l’ouvrir ? Pour vous écrier au bout de quelques pages « mais bon sang, pourquoi n’ai-je pas lu ça plus tôt ? Quel(le) imbécile ! » 

Me voilà pour une deuxième fois, que j’espère seconde, dans ce rôle de femme « imbécile et caduc » (Sade, sur sa belle-mère), à cause d’une merveille qui est en train de mettre ce post en retard tant j’ai du mal à m’en séparer. (La première fois, ce fut avec le Morwyn de John Cowper Powys, lu et relu, depuis, avec délices.)

Celui que je viens d’enfin ouvrir allez savoir pourquoi… la faim, l’occasion, l’herbe tendre et, je pense, quelque diable aussi me poussant… après tant d’années d’indifférence, le voilà :

 

 

 

 

C’est un livre qui raconte les relations entre les hommes et les femmes – du point de vue d’un homme, personne n’est parfait – sur les bords de la Vistule, depuis la nuit des temps (l’auteur nous voit 4000 ans de matriarcat et M. Jacob Dell’Aqua 100.000, mais on ne va pas chipoter pour quelques millénaires). Il n’a pas eu de succès quand il est sorti parce que les féministes ou qui se croient telles en ont dit pis que pendre, alors que, tout simplement, elles ne savent pas lire.

La velléité, c’est que je comptais vous en parler et tenter de vous en contaminer, mais quand l’actualité galope et que les gens tombent morts comme des mouches, force est quelquefois de différer les plaisirs. Ce sera donc, espérons-le, pour une prochaine occasion, pourvu que les petits cochons nous prêtent vie.

Vous pouvez toujours le lire, en attendant :

 

Günter Grass

Le turbot

Seuil (1979)

544 pages

 

Un livre à ranger dans sa bibliothèque avec Bons baisers de Lénine, entre Pantagruel et Don Quichotte.

 

 

 

 

 

In Memoriam

 

Vous devez en avoir entendu parler : Jean-Paul Belmondo est mort. Le 6 septembre. Comme on a le même âge, on serre les fesses.

Les merdias se déchaînent : le cinéma français à lui tout seul ! Et encore… ils ne l’ont pas vu dans Scapin, accroché au lustre du Conservatoire.

On s’en souviendra (plus pendant très longtemps mais avec sympathie et une certaine nostalgie).

« Entre ici, Jean-Paul ! ». Mais laisse d’abord passer Joséphine. Ça fait trop longtemps qu’elle attend.

 

 

 

 

 

Quatre jours plus tôt, le 2 septembre, était mort

 

Mikis Theodorakis.

 

Vous les avez entendus pleurer ?

C’était pourtant un des compositeurs les plus rares de notre époque et un homme d’une stature singulière, qui a fait un peu plus pendant son passage sur la terre que se consacrer à son art.

Il aura au moins été salué comme il convenait par le PRCF, là où militent Mme Annie Lacroix-Riz et quelques autres personnes dignes de respect (oui, il en reste, il faut juste savoir où les chercher).

 

 

En guise de modeste contribution à l’hommage (et aux regrets !!!)

 

La musique de Mikis Theodorakis continuera d’inspirer nos luttes

 

Par Daniel Antonini, responsable de la commission Internationale du PRCF

 

 

L’hommage de Rizospastis le quotidien du parti communiste grec (KKE) à Mikis Theodorakis

 

 

Grand compositeur contemporain, maître d’un art engagé au service tout à la fois de l’art et des peuples, et notamment du peuple grec, internationaliste, ancien député communiste du Pirée, antifasciste et patriote, Mikis ThEodorakis est mort. Connu notamment pour la musique mondialement dansée de Zorba le Grec, éminent résistant antifasciste sous la dictature sanglante des colonels grecs parrainés par l’OTAN, Mikis reste pour nous avant tout le compositieur du « Canto general » qui mit en musique cet autre chef d’oeuvre que reste le grand poème épique de Pablo Neruda, le poète communiste chilien.

Mikis Théodorakis, ce furent aussi les contradictions, et parfois les confusions d’une époque, en particulier celles du Mouvement communiste international à l’époque du développement du révisionnisme international, puis de la contre-révolution en URSS. On vit ainsi Mikis choisir malencontreusement, contre son parti d’origine, le KKE, les prétendus « communistes de l’intérieur », en réalité les eurocommunistes. Puis soutenir la gauche pseudo-radicale de Syriza avant de la dénoncer quand, prévisiblement pourtant, Tsipras eût trahi le peuple grec en se soumettant aux exigences mortifères de la Troïka euro-germanique. 

On vit aussi Mikis, à la demande sans doute de Melina Merkouri, amie de Mitterrand, composer l’hymne du PS français « changer la vie » (comme on sait, en fait de changer la vie, les hiérarques socialistes ont surtout changé la leur !); mais il est vrai qu’à la même époque, « notre » chanteur communiste national, Jean Ferrat, écrivait une chanson – très belle d’ailleurs, mais politiquement regrettable – intitulée « la rose au poing », contribuant ainsi aux illusions sur le mitterrandisme, ce pire ennemi qui fût du Parti communiste français… 

 

 

 

 

En somme, chez Mikis, les impulsions du coeur l’emportaient parfois sur la rationalité et la rigueur d’une analyse de classe.

Il n’en reste pas moins que, à côté des Chostakovitch et autre Katchatourian, Théodorakis reste le témoin musical privilégié de la geste communiste, prolétarienne, antifasciste et populaire du XXème siècle. 

Sa ligne politique, incontestablement courageuse et désintéressée, ne fut pas toujours droite, pas plus que ne fut chez nous celle du grand Louis Aragon, mais sa musique continuera longtemps de parler aux combattants rouges de la liberté.

« Longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues »… (Charles Trenet) 

Daniel Antonini (*)

* J’ai eu la chance de le rencontrer chez lui à Neuilly, alors secrétaire international du Mouvement de la JC, lors de son expulsion de Grèce par le régime des colonels, et j’avais pris contact avec lui pour lui demander de soutenir le grand rassemblement de soutien  à la révolution cubaine à St Denis en 2005; la réponse fut immédiate, par fax avec sa signature autographe.

Lire la suite…

Source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/la-musique-de-mikis-theodorakis-continuera-dinspirer-nos-luttes-par-daniel-antonini-responsable-de-la-commission-internationale-du-prcf/

 

 

 

Souvenirs, souvenirs…

 

1974 – To Yelasto pedi

 

Un des tout premiers concerts de Theodorakis, après la dictature – octobre 1974 – a été filmé par la télévision allemande (c’est pourquoi les sous-titres sont en allemand).

 

 

 

 

Maria Farantoúri y chante To Yelasto Pedi (Le garçon rieur), traduction en grec d’un poème de Brendan Behan, tiré de son recueil The Hostage. Le poème a été mis en musique par Mikis Theodorakis pour le film Z de Costa-Gavras, qui évoque l’assassinat, en 1963, du député Grigóris Lambrákis.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/14610-2/

 

 

 

En 1995, à Athènes, Het Metropole Orkest, de Hilversum (Hollande) a donné un  concert en l’honneur de Mikis Theodorakis.

 

C’est au cours de ce concert que le compositeur et Georges Dallaras ont chanté ensemble O Kaimos (Le Chagrin)

 

 

 

 

Vous pouvez, si vous voulez, regarder/écouter tout le concert :

 

 

 

 

 

 

 

Au diable l’avarice !

 

La même année 1995 (le 29 juillet), sur la Koenigsplatz, à Münich, Mikis Theodorakis était venu diriger une version pour concert du ballet Zorba

 

Le public a fait monter sur scène Anthony Quinn (80 ans), qui était présent, et qui a re-dansé le sirtaki sous la direction du maître.

(À la fin, on voit Theodorakis, inquiet pour Quinn, lui toucher discrètement le cœur. Anthony Quinn est mort à 86 ans, en 2001.)

 

 

 

 

 

 

 

Quelques adieux d’internautes :

 

Denis Madzari

il y a 4 jours 

Maestro Theodorakis you were not a legend you were more than a legend (I don’t know if there’s any word) my Mother’s favourite and my favourite composer and musician . Greece must be so proud to have had you , your music will live forever. Lots of love & warm greetings to his family and our neighbours Greece , from Skopje . There will be no more human beings as Mikis, such a patriot, MAN I will miss you so much.

 

Diapontios

il y a 5 jours 

Now they will be dancing together again in heaven. RIP Mikis of Greece

 

blibla23

il y a 5 jours

He became immortal through his music. Not many musicians can achieve that. One of the columns of Acropolis fell today. Rest in peace Mikis…

 

billur durmuş

il y a 4 jours

Mr Theodorakis made great efforts to contribute to Turkish and Greek peace and friendship. Rest in peace maestro !

 

Svetlana Subotić

il y a 4 jours

Καλό Παράδεισο μεγάλε. Ο κόσμος έχασε έναν εξαιρετικό άνθρωπο. Εμείς οι Σέρβοι δεν θα σε ξεχάσουμε ποτέ. Αιώνια σου η μνήμη Μίκη 💔

 

Havva Yıldırım

il y a 3 jours

I remember that Theodrakis who supported Greek-Turkish friendship .Thank you for his and Zulfu Livaneli efforts to build friendship between Greece and Turkey. May you rest in peace !

 

Stefan Jovic

il y a 5 jours

Rest in peace great friend of Serbian people, you supported us during our most difficult times, during bombing in 1999. You led protests against American force and evil that struck us… Serbia is sad today… May God have mercy on your soul 🇷🇸🇬

 

 

 

 

Le sirtaki funèbre :

 

 

 

 

 

Si vous avez du temps de reste…

 

Vous pouvez vous promener dans nos archives de 2015, où vous retrouverez à la fois Günter Grass et Mikis Theodorakis,

mais aussi Manuel de Diéguez, dont nous comptons vous reparler très prochainement,

et d’autres, et d’autres…

http://www.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/notreblogskynet/index.html.44

 

 

 

 

 

Addendum de toute dernière minute :

 

Tucker Carlson chez la librairie Tropiques

Le chaos dans le chaos

 

https://www.youtube.com/watch?v=t3eFnpo1djc

 

 Source : http://www.librairie-tropiques.fr/demandez-le-programme.html

Vers la librairie : http://www.librairie-tropiques.fr/ 

 

 

 

 

In cauda…

 

 

 

 

Mis en ligne en retard le 9 septembre 2021

 

 

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