Ceux qui ne laissent pas transir la vérité au fond de son puits
La vérité sortant de son puits armée d’un martinet pour châtier les menteurs
Jean-Léon Gérome, 1896
Il nous paraît plus simple de rappeler ici qu’il y a, en France, un endroit où on peut, avec certitude, la trouver sans son martinet. C’est le site :
L’esprit des Lumières et de la Révolution
Vous pouvez y traîner des jours, des semaines et même des mois, sans épuiser tout ce qui s’y trouve et chaque minute passée en leur compagnie vous empêchera de mourir idiots.
Ils tiennent même des séminaires à distance, c’est dire s’ils sont dans le coup !
Si vous voulez y participer – les séances se tiennent le jeudi de 18h à 20h – contactez-les : redaction@revolution-francaise.net .
Comme ce sont des esprits non seulement rigoureux mais clairs et ordonnés, le site s’ouvre sur les derniers articles et/ou vidéos mis en ligne, avec, aligné à gauche, tout ce qu’il vous est utile de savoir : Qui ils sont – Les rubriques où aller pêcher – Les archives depuis 2005 !
Si, après eux, vous ignorez quelque chose sur la Révolution et tout ce qui tourne autour, vous êtes des nuls.
Ah, mais attendez :
Certains d’entre eux – et peut-être même tous, mais ça, on ne sait pas – animent aussi, en même temps, un site d’information qui ne s’occupe pas que d’histoire mais aussi et surtout d’actualité (vous le savez que l’actualité, c’est de l’histoire aussi, pour plus tard ?). Le voilà :
C’est ici :
https://www.lecanardrépublicain.net/
Laissez tomber vos merdias et allez-y plutôt voir ce qu’il importe vraiment d’apprendre ces jours-ci, vous gagnerez du temps.
Bon. C’est sans rapport direct avec Robespierre et avec la Révolution. Son terrain de chasse à elle, c’est plutôt l’histoire contemporaine, mais on ne pouvait pas la laisser passer, car tout se tient n’est-ce pas, et on ne sera jamais trop nombreux à résister aux fossoyeurs de l’esprit, de la conscience et de l’intelligence.
Le site qu’elle anime est ici :
https ://www.historiographie.info/
Si, malgré tout ce qui précède, vous vous plantez sur quoi que ce soit d’historique depuis deux siècles, c’est que vous l’aurez fait exprès et que votre cas est sans espoir.
Dans le vaste monde…
Épinglons, car ils ne sont pas si nombreux, un étudiant en histoire (apparemment anglais) chez qui d’autres étudiants anglophones semblent contents de trouver des informations très utiles sur ce qui se fait de sérieux sur le sujet, en France et ailleurs.
Son site a changé de nom en 2018. Il s’appelle à présent :
civique
On le trouve ici :
Jusqu’en 2018, il s’appelait :
RBZPR
Le voilà pour les archives :
Et une histoire de livre pour finir :
Ceux qui sont familiers de l’histoire de Robespierre n’ignorent pas que certains de ses contemporains (et ceux qui leur ont emboîté idéologiquement le pas) l’ont souvent comparé à Catilina, comparaison extrêmement péjorative, faut-il le dire.
M.I. Maximilien ROBESPIERRE
Surnommé le Catilina moderne
Car Catilina (108 – 62 avant J.-C.) est resté célèbre dans l’histoire pour avoir, dit-on, tenté de renverser le Sénat romain, pour avoir causé une guerre civile de type terroriste et pour en avoir heureusement été puni par une manifestation de la loi supérieure aux armes, en la personne de Cicéron.
Depuis 2080 ans, Catilina est synonyme de tout ce qu’il y a de pire au monde.
C’est du moins la version officielle de l’histoire, toujours, comme on le sait, écrite par les vainqueurs et répétée à l’infini par les autres.
Jusqu’à ce que quelqu’un la remette en question .
Ce quelqu’un, en l’occurrence, est un auteur américain d’aujourd’hui, un auteur de polars qui plus est.
M. Steven Saylor connaît sur le bout des doigts son Antiquité romaine et il a créé, pour la raconter à sa manière, un détective nommé Gordien, dit Le Limier (dont il faut faire la connaissance dans un récit de voyage mouvementé intitulé Les sept merveilles). Après avoir acheté, alors qu’il n’a pas vingt ans, à Alexandrie, et pour pas cher du tout, une esclave très belle dont personne ne voulait parce qu’elle avait un caractère impossible, il finit, bien des années plus tard, par l’affranchir et l’épouser à Rome, après avoir, en cours de route, adopté un petit garçon abandonné par sa mère à l’issue d’un viol collectif, puis, quelques autres années plus tard encore, adopté un petit esclave vendu par Crassus et racheté à son intention par un militaire au grand coeur, pour finir par avoir de son ex-esclave et récente matrone une fille bien à lui. Parcours atypique à l’époque, même pour un limier.
Dans L’énigme de Catilina :
M. Saylor raconte la fameuse conjuration. Qui fut, d’après lui « la conjuration de Cicéron », pas celle de Catilina. Mais n’avons-nous pas vu, il y a peu de mois, une non moins fameuse « Conjuration de Trump » contre le si vertueux Biden, que d’aucuns disent inversée ? Oui, l’histoire se répète. M. Saylor est un historien révisionniste et, contrairement à ceux qui ne le sont pas, c’est un historien passionnant. Si les enfants apprenaient l’histoire dans ses livres, ils en redemanderaient.
Tout ce qu’on peut dire sur la ressemblance entre Maximilien et Lucius Sergius, c’est qu’ils ont éprouvé l’un et l’autre une admiration des plus vives pour les Gracques. Ce qui nous fait penser que M. Saylor pourrait avoir raison.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/ceux-qui-ne-laissent-pas-transir-la-verite-au-fond-de-son-puits/
6 mai 2021
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