Vous croyez qu’il n’y a qu’en Belgique ou en France qu’on vous mène en barque ? Détrompez-vous.

 

 

 

Adieu aux couches faciales ?

 

Le point sur la biosécurité au COVID Russie

 

Edward Slavsquat – Substack – 5.6.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

           

 

 

2020 a été une grande année pour la mode.

 

 

 

Salutations aux amis d’Internet,

De nombreux scoops intéressants liés aux virus nous sont parvenus de la mère patrie. Nous avons donc décidé de compiler les meilleurs moments, sous forme de blog, pour votre plaisir. Bonne lecture.

 

 

Démuseler la Russie

 

Comme de nombreux autres pays, la Russie a commencé à annuler les décrets de « santé publique » liés au virus à la mi-février. En avril, le système de marquage « régional » du bétail (qui couvrait l’ensemble du pays) a disparu. Mais les règles de masquage et autres affronts au bon sens et à la décence sont restés : par exemple, TASS a rapporté le 4 avril que seules 29 des 85 régions russes avaient complètement ou partiellement levé les restrictions imposées aux entreprises. La triste vérité est que, même si Moscou est actuellement engagée dans une guerre avec l’Occident collectif, les autorités russes continuent d’utiliser la « menace du coronavirus » pour imposer des règles arbitraires et ridicules à la population. Pas très utile ni très inspirant, compte tenu des circonstances.

 

Cependant, au cours de la semaine écoulée, de nombreuses régions se sont débarrassées de l’obligation de porter un masque et d’autres politiques du COVID.

 

Voici une brève (et probablement incomplète) chronologie de la suppression des décrets sur le virus, par région :

 

31 mai : Samara, Tyumen, Perm, Novosibirsk.

1er juin : Chelyabinsk, Karelia, Rostov, Yakutia, Crimea

2 juin : Primorye, Kostroma, Bryansk, Orenberg, Sverdlovsk

3 juin : Mordovie, Mari El, Transbaïkalie, Volgograd

le 4 juin : Saratov

 

Pourquoi ces vingt et quelques régions ont-elles décidé de jeter leurs couches lavables ?

 

Les régions doivent satisfaire à trois « indicateurs » épidémiologiques – fondés sur des données le plus souvent fictives ou non pertinentes – pour pouvoir bénéficier d’un sursis de la part de la tyrannie virale. Le gouvernement fédéral (Rospotrebnadzor, l’agence russe pour le « bien-être humain ») a le dernier mot sur toutes les questions liées au COVID, y compris les injections obligatoires de coagulation (dont nous parlerons dans un instant). En fait, avant d’obtenir le feu vert de la dominatrix du Rospotrebnadzor, Anna Popova, le gouvernement régional de Penza a déclaré ouvertement que le régime des masques « ne pouvait pas être annulé au niveau régional ». C’est Anna qui décide.

 

Alors qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que si vous voulez arrêter de prétendre qu’un redoutable virus hante votre région, vous devez faire plaisir à Anna. Mais comment faire ? Que veut Anna ? Personne ne le sait, voilà

           

 

 

Vous devez satisfaire les indicateurs d’Anna.

 

 

 

Mais il est certain qu’une variable importante, dans cette équation, est l’extorsion.

 

Les restrictions COVID de la Russie peuvent être résumées comme « un racket d’extorsion massif géré par le gouvernement ».

 

Il est absurde de parler d’« annuler » les règles relatives aux masques en Russie, car, dans la plupart des régions du pays, elles ont rarement été respectées au départ ; les couches faciales n’étaient généralement portées que lorsqu’il y avait un risque réel et sérieux d’extorsion, et même dans ce cas, la « mentonnière » très à la mode était généralement suffisante pour éviter la colère des flics du COVID avides de roubles.

 

(Les retraités facilement effrayés et les insupportables « jeunes professionnels » obéissaient religieusement à toutes les règles et restrictions, mais ils étaient toujours en minorité – y compris dans les bastions libéraux tels que Moscou).

 

Ainsi, par exemple, dans un article du mois de septembre portant sur les autorités d’Omsk, qui ont volé 40 millions de roubles aux habitants, grâce au « coronavirus », l’observation suivante a été faite :

 

Dans les lieux bondés, les centres commerciaux, les transports, les contrôles du régime des masques et du respect des autres mesures sanitaires et épidémiologiques se poursuivent. Mais de nombreux habitants d’Omsk ne portent des masques que lorsqu’ils voient des policiers et le Rospotrebnadzor [Anna !!!], juste pour éviter une amende.

 

C’est probablement à Penza qu’on trouve la meilleure histoire d’extorsion par le virus. C’est une très jolie histoire :

 

Des policiers y ont un jour verbalisé contre un jeune homme qui se trouvait sans masque dans un magasin.

Le tribunal a examiné le dossier et décrété une amende de 15.000 roubles. Or, il s’est avéré que la sanction n’avait pas été infligée au contrevenant lui-même, mais à un de ses amis : lors de son échange avec la police, l’homme sans masque s’était présenté sous le nom de cet ami, qui, à l’époque, effectuait son service militaire dans une autre région.

Quand elle a reçu la sommation à payer, la mère du conscrit a naturellement fait appel auprès du bureau du procureur. Les employés de l’autorité de surveillance ne pouvaient que protester auprès du juge contre sa décision. L’amende a été annulée.

 

Nouveau truc sympa pour se tirer des pattes ?

 

Cette délicieuse histoire d’extorsion nous amène à notre prochain point, qui est :

 

Le maire de Moscou Sergueï Sobyanine est un faux-cul à deux visages

           

 

Le « Mighty Khan du virus » Sobyanine

 

 

Fin mai, Sobyanine a annoncé qu’il allait accorder une « amnistie COVID » aux entreprises et aux citoyens, tout en insistant sur le fait que « les sanctions administratives ont contribué de manière significative à résoudre le problème de la sauvegarde de la santé et de la vie des Moscovites ». Pour faire court, le maire a proposé des remboursements à ceux qui avaient été victimes de son racket. Pourquoi ? Parce qu’il y a actuellement des problèmes plus urgents que le virus et que de nombreux Moscovites ont des difficultés financières et moins d’argent à se laisser voler.

 

Nous avons expliqué dans un précédent billet pourquoi nous pensions que cette « amnistie » était savonneuse et insaisissable. En fait, nous savions d’instinct qu’il ne pouvait s’agir que d’une vaste escroquerie.

 

Ô surprise ! il s’agit bien d’une escroquerie : vous ne pouvez bénéficier de l’« amnistie » que si votre amende a été émise par la municipalité, et non par des employés de Rospotrebnadzor ou du ministère de l’Intérieur. En raison de la nature prévisible et totalement dépourvue de surprise de ces systèmes, des « raisons juridiques » empêcheront par conséquent de nombreux Moscovites d’être remboursés de quoi que ce soit. Cela est ouvertement admis dans un article publié sur le portail officiel russe du COVID :

 

 

 

 

 

Alors, qu’est-ce qui se passe réellement ici ? Nous parions que plusieurs grandes entreprises, avec les relations qu’il faut, vont être entièrement remboursées dans le cadre d’un stimulus économique indispensable, et que tous les autres seront envoyés se faire f….

 

C’est ça Sobyanine. Votre supposition par défaut, en supposant que vous ne soyez pas trop bête, devrait toujours être : « Ce type est encore en train de nous arnaquer, non ? Eh m….. ! »

 

 

Clot-shots : la prochaine frontière

 

Les injections coercitives de purin sont toujours d’actualité en Russie ; toutefois, les régions présentant une immunité collective de 80 % (la façon dont ce chiffre est calculé reste un mystère) sont autorisées à retirer leurs règles obligatoires en matière de coagulation. Mais seulement si Anna dit oui, évidemment.

 

 

« Il n’y a pas de vaccination obligatoire en Russie » – votre assistant 5D préféré (source)

 

 

Certaines régions ont pris un chemin différent. Au lieu d’abandonner les injections obligatoires de coagulation lorsqu’elles atteignent le seuil de 80 %, elles abandonnent leur immunité collective afin de pouvoir continuer à injecter les gens contre leur gré.

Le 1er juin, les médias russes ont rapporté que « la vaccination obligatoire des travailleurs dans un certain nombre d’industries est toujours en vigueur à Saint-Pétersbourg ». C’est une nouvelle très intéressante car, en février, les autorités de Saint-Pétersbourg se sont vantées d’avoir atteint une « immunité collective de 100 % ». À cause de la science, l’immunité collective de la ville a chuté à 60%.

 

 

Impressionnant. (source/source)

 

 

Mais les Russes ne sont-ils pas fatigués de tout ça ? Si, mais ça n’a pas d’importance. Il faut qu’Anna soit satisfaite. Anna a des indicateurs d’alerte.

 

Même avec le vaxxing obligatoire en place, il y a toujours très peu de demandes pour cette démentielle procédure médicale expérimentale.

 

En conséquence, plusieurs fabricants de vax en Russie ont arrêté de produire des bouillies génétiques non testées ; R-Pharm, le labo commercial lié tant à AstraZeneca qu’au Kremlin, n’a pas annoncé la moindre pause dans la production de Sputnik V – ce qui est bizarre et soulève des questions. Quoi qu’il en soit, la Russie dispose d’un stock massif de vaccins et, apparemment, a l’intention  de l’utiliser. Il nous faut atteindre une « immunité collective de 80% », après tout.

 

 

 

Hourra. (source)

 

 

L’immunité collective de la Russie est actuellement inférieure à 40%, après avoir « chuté » de près de 60% en février/mars. Un peu plus d’aiguilles et de piqûres svp ! On ne peut pas, on ne veut pas s’arrêter,

 

La bonne nouvelle, c’est qu’à partir du 14 juin, les restrictions pour cause de COVID (nous supposons que cela signifie plus du tout de tests PCR, etc.) seront levées pour les ressortissants étrangers entrant en Russie. Cela comprend les personnes arrivant par avion ou par bateau.

 

(La mauvaise nouvelle, c’est que vous pourriez être testés pour la variole du singe à la place).

 

Venez donc nous rendre visite !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

URL de cet article : Adieu aux couches faciales ? – Les Grosses Orchades, les Amples Thalamèges, le blog (lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr)

 

 

Juin 2022

 

 

 

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