Du Lycée d’Aristote

 

L.G.O. – 4.9.2022

 

 

 

 

 

Pour qu’il ne soit pas dit qu’on vous a dérangés pour rien :

 

 

Aristote , qui n’était pas grec (c’était un métèque d’origine macédonienne), n’avait pas le droit de posséder du terrain dans Athènes. C’est pourquoi il avait acquis, pour installer son école, un bout de terrain situé hors les murs appelé Lykaeion, qui, comme son nom l’indiquait encore au 4e siècle avant J.-C., avait abrité, aux temps matriarcaux, le sanctuaire d’une divinité animale, celui d’une louve probablement.

 

 

 

Le Lycée d’Aristote excavé

 

 

Le même, vu sous un autre angle.

 

 

Détail du « Plan d’Athènes, pour les voyages d’Anacharsis, mai 1784 » par Jean-Denis Barbié du Bocage (1760-1825), montrant l’Acropole (« Citadelle ») d’Athènes et l’emplacement supposé du Lycée, hors des murs de la ville antique, juste à l’est de la porte Diocharis. (Carte nettoyée et colorisée par David John).

D’après Jean Jacques Barthélemy, Voyage du jeune Anacharsis en Grèce, 1788.

 

 

 

Carte du guide français d’Athènes par L. Thuillier, 1896, montrant le site du Lycée (à droite).

Le « Palais Royal » est maintenant connu sous le nom de Vouli, siège du Parlement grec sur la place Syntagma. Les « Jardins royaux » sont aujourd’hui les Jardins nationaux.

Guides Joanne, Hachette & Cie, Paris, 1896.

 

 

 

Le site du Lycée en mai 2011, avant qu’il ne soit nettoyé et aménagé.

Cette photo a été prise depuis l’extérieur de la clôture le long de la rue Rigillis, à l’ouest du site.

Le long bâtiment bas le long du bord sud-est du site est le Conservatoire d’Athènes (Ωδείο Αθηνών), à ce moment-là utilisé comme local temporaire du nouveau Musée national d’art contemporain.

À l’arrière-plan, le mont Ymittos (Hymette), haut de 1026 mètres, réputé dans l’Antiquité pour ses abeilles et le miel qu’elles produisaient, descend jusqu’au bord de la mer Égée à Vouliagmeni.

 

 

 

Le site du Lycée en août 2013, avec de l’herbe, des fleurs et une rangée de jeunes grenadiers en pleine croissance, le long du chemin piétonnier sur le côté ouest des ruines du gymnase.

 

 

 

Agios Nikolaos dans la rue Rigillis, un petit bijou d’église caché parmi les arbres, derrière le Musée Byzantin et Chrétien, à l’extrémité orientale du site du Lycée. Un de ces si nombreux endroits que les guides touristiques ne mentionnent jamais.

 

 

 

Grenades, dans le jardin replanté du Lycée.

 

 

Presque toutes les images ci-dessus ont été piquées à David John, sur son site The Cheshire Cat’s Blog

 

 

 

 

 

 

Le site, tel qu’il est aujourd’hui :

 

Lycée d’ Aristote (Athènes) : 2022 Ce qu’il faut savoir pour votre visite – Tripadvisor

 

 

 

 

 

 

LE PIED, c’est d’écouter quotidiennement Alex Christoforou en relisant les Aristote détective de la très savante Margaret Doody.

 

 

 

 

 

Le SUPER PIED, c’est de les lire en italien, assortis des non moins savants commentaires d’Emanuele Ronchetti, de Beppe Benvenuto et du grand philologue qu’est Luciano Canfora, tous admirateurs de la dame, dans la belle collection des petits livres bleus de l’éditeur sicilien Sellerio.

 

 

Les trois premiers romans policiers d’Aristote réunis en un seul volume. La philosophie comme instrument d’enquête criminelle et une reconstitution de la vie dans l’Athènes antique, assez complexe pour accueillir ce genre de littérature.

 

 

On en trouve même quelques-uns en français.

 

 

 

 

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/du-lycee-daristote/

 

 

Septembre 2022

 

 

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