La vérité derrière les explosions de Beyrouth – La filière sioniste

 

 

Ziad Fadel – Syrian Perspective – 5.8.2020

Traduction : Les Grosses Orchades

 

 

 

 

Le nuage avait bien la forme d’un  champignon, mais il n’était pas atomique. Le phénomène se produit, selon l’axiome d’instabilité Raleigh-Taylor, quand du gaz très chaud s’élève rapidement et rencontre un air plus lourd qui l’aplatit en forme de champignon. Cela n’en diminue en aucune façon la dévastation. Cela explique juste pourquoi beaucoup de gens ont cru à une explosion nucléaire. Et cela ne veut pas dire, en outre, que des produits chimiques hautement toxiques n’ont pas été disséminés par l’explosion.

 

Remontons le temps jusqu’à la fin de 2013, moment où le navire enregistré en Moldavie d’un propriétaire russe – le Rhosus d’Igor Grechuskin [actuellement domicilié à Chypre, ndt – a quitté la Géorgie avec un chargement de « matériel agricole », à destination du Mozambique via le Bosphore. Au tout début de 2014, il avait réussi à traverser la Méditerranée Orientale et avait trouvé, au sud de la Turquie, une mer très agitée.  Brutalisée par des eaux turbulentes au large de l’île d’Ikaria, la baignoire flottante avait réussi à atteindre le port de Beyrouth, où elle avait demandé à pouvoir s’abriter. Les autorités libanaises avaient saisi le navire et son chargement, alléguant qu’il n’avait pas envoyé de message informant de sa route et qu’il transportait du matériel agricole pouvant tout aussi bien servir d’explosifs. C’est exactement ce genre de matière qui avait été utilisée en Oklahoma, le 19 avril 1995, dans l’attentat contre le Murrah Federal Building qui avait fait des quantités de tués et conduit à l’exécution de Timothy McVeigh. Le navire avait donc été confisqué, mais l’équipage n’avait pas été autorisé à débarquer, de crainte que ses membres n’en profitent pour se fondre sans laisser de traces dans la société libanaise. Le capitaine et ses officiers furent ensuite relâchés sur ordre du ministre de la Justice et tout l’équipage finit par être rapatrié. 

 

 

 

Résultats de  l’attentat des espions et des saboteurs sionistes

 

  

Ceci aurait dû être la fin de l’histoire. Les espions sionistes avaient pris bonne note du fait que le chargement – toutes les 2.750 tonnes de  nitrate d’ammonium – avait été enlevé du navire et empilé dans le Hangar 12 du Port de Beyrouth, et l’information avait été enregistrée par le MOSSAD, qui la considérait comme une « possibilité » exploitable. Cependant, avec le passage des années et l’accroissement de l’influence iranienne, l’État d’Apartheid Sioniste conclut que  le moment était venu de mettre fin une fois pour toutes à la présence des Perses au Liban. Frapper des cibles iraniennes comme des arsenaux en Syrie était bien beau, mais il était bien plus intéressant de débarrasser définitivement le Liban de ses hôtes, en provoquant un ras-le-bol de la population libanaise contre leur existence même, et a fortiori contre leur intermédiaire, le Hezbollah.

 

https://www.yahoo.com/news/hezbollah-not-escape-blame-beirut-115000724.html

 

 

Ma source me dit qu’empiler une telle quantité de nitrate d’ammonium dans le Hangar 12, c’était ni plus ni moins qu’inviter les Sionistes à y mettre le feu. Il est intéressant de savoir qu’un directeur libanais de l’Autorité Portuaire de Beyrouth, Shafeeq Mir’iy, a écrit pas moins de cinq lettres au gouvernement, le suppliant d’intervenir, parce que la situation dans le port était devenue… eh, bien… explosive. Il a écrit ces lettres le 5 décembre 2014, le 6 mai 2015, le 20 mai 2016, le 13 octobre 2016 et le 27 octobre 2017. Après quoi il a été remplacé par Badri Dhaaher, qui devrait être la prochaine chèvre expiatoire, si l’Histoire nous a appris quelque chose.

L’explosion s’est produite vers 9h15’ du matin, heure de Beyrouth. Ma source m’apprend qu’un véhicule empli de C-2 était garée à proximité du Hangar 12, mais pas dans le but de mettre à feu directement le nitrate d’ammonium. Il avait en revanche pour but de déclencher l’explosion en provoquant un incendie dans un local proche empli de feux d’artifice de fabrication chinoise. C’est juste tout ce qu’il a fallu. Pas besoin de soudeur mettant innocemment le feu par accident ni de souris grignotant un fil électrique. Cela a bel et bien été un meurtre de masse intentionnel, perpétré par les fanatiques homicides de l’État colon d’Israël, par les psycho-sociopathes d’Asie Centrale qui prétendent avoir une histoire au Moyen Orient.

Si le gouvernement du Liban devait procéder à une enquête sérieuse, il lui faudrait probablement conclure que l’opération fut un acte de guerre. Ce qui le forcerait à s’aligner sur le Hezbollah. Le gouvernement libanais ne peut pas faire cela sans se laisser entraîner davantage encore dans le bourbier du conflit sionisto-arabe. S’agissant d’un pays à pathologie de corruption métastatique de niveau 5, il restera muet et mordra sur sa chique, secondantainsi les efforts des voyous sionistes pour éradiquer toute trace d’influence iranienne au Liban.

 

 

Le malchanceux Premier ministre du Liban, Hassaan Diyaab, a promis que les coupables seront poursuivis. Qui sera, selon, vous, l’agneau du sacrifice ? Nous prenons les paris. Il faut que quelqu’un soit déclaré responsable. Faites votre choix parmi les suspects habituels.

 

 

Source : https://syrianperspective.com/2020/08/the-truth-behind-the-bombing-in-beirut-the-zionist-connection.html

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/11822-2/ 

 

 

 

Août 2020

 

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