BON ANNIVERSAIRE, AMÉRIQUE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce vendredi, les USA fêtaient leur 249e anniversaire.

 

 

Transcription – America This Week,

4 juillet 2025 :  « La grande arnaque du renseignement américain »

 

 

Diddy acquitté, Russiagate dévoilé et Catch-22 bouclé.

 

Bon Anniversaire, Amérique !

 

 

Matt Taibbi et Walter Kirn  – 5.7.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Écoutez l’épisode 140

 

Matt Taibbi : Bonjour à tous. Bienvenue dans America This Week. Je suis Matt Taibbi.

Walter Kirn : Et moi, je suis Walter Kirn..

Matt Taibbi : Et Walter et moi, comme vous pouvez le voir, ne sommes plus ensemble. Ce fut un moment éphémère dans l’histoire, Walter…

Walter Kirn : Ouais, ce fut vraiment le cas. Ouais. Sun Valley, cet endroit qui rassemble toutes les personnalités importantes du monde dans un étrange entonnoir. J’ai même eu l’impression, l’espace d’un instant, que nous faisions partie de la classe qui dirige les choses. J’ai vu des jets privés survoler des fêtes gigantesques, et j’ai cru un moment que je me trouvais… pas seulement au milieu d’oligarques, mais de gens du passé secrètement influents.

Matt Taibbi : Oui. Nous avons peut-être rencontré le Grand Gatsby.

Walter Kirn : Nous avons peut-être rencontré le Grand Gatsby, oui. Le Gatsby de l’État Profond. Mais c’était intéressant d’être là-haut, et  intéressant de faire l’émission en direct sans être agressés par des commentaires injurieux comme c’est le cas quand nous diffusons sur X en direc

Matt Taibbi : Nous ne recevons pas que des commentaires injurieux. C’est juste que ce sont ceux-là que je remarque.

Walter Kirn : C’est vrai. Mais on n’en a eu aucun à Sun Valley.

Matt Taibbi : Exact.

Walter Kirn : Tu vois, c’est l’avantage de se trouver chez les classes supérieures. Ils se comportent de manière un peu plus polie que les commentateurs qui apparaissent à droite de mon écran quand nous diffusons en direct.

Matt Taibbi : J’ai un souvenir de Sun Valley que tu n’as pas, Walter : j’ai pris un selfie devant la camionnette  « Pures races et bâtards » de chez  Con et Supercon…

Walter Kirn : Ouah !.

Matt Taibbi : … qui était garée à Sun Valley parce que les frères Farrelly y habitent et qu’il y a un parking près de l’aéroport, qui est bourré de tires incroyables, dont quelques-unes des plus belles Porsche au monde. Mais la camionnette des chiens pure-race et bâtards s’y trouvait aussi. Donc, je vais poster mon selfie dans un coin ou l’autre. C’était plutôt cool, je trouve.

Walter Kirn : Mais, est-ce que ça n’a pas fini à Aspen dans les films ? La concurrence de Sun Valley, tu te souviens ?

Matt Taibbi : Oui, mais peut-être qu’Aspen était une espèce de substitut de l’endroit où ils se retrouvent vraiment. Je ne sais pas.

Walter Kirn : Intéressant.

Matt Taibbi : Mais bon, c’est un endroit sympa. J’ai pris le téléphérique, la télécabine. C’est est incroyablement beau, Sun Valley, si on a jamais l’occasion d’y aller.

Walter Kirn : En vérité, je tiens à remercier nos hôtes de nous y avoir fait passer un moment, de nous avoir hébergés dans un endroit si chic et d’avoir été si courtois, si serviables et stmpathiques. Alors, merci au Forum Politique de Sun Valley

Matt Taibbi : Absolument. Ouais. Et je comprends pourquoi Papa Hemingway était allé s’installer là. Ça m’avait toujours intrigué, mais  maintenant, je sais pourquoi. Cela dit, en ce moment, nous nous trouvons dans des endroits différents. Je suis à Denver, et, Walter, on dirait que tu es rentré à Livingston.

Walter Kirn : Ouais. Hier, j’ai roulé six heures de nuit depuis Sun Valley, ce qui te fait passer par un des endroits les plus effrayants de l’Archipel américain de la Défense, qui s’appelle Idaho National Laboratory. C’est une grande partie déserte de l’Idaho. Et c’est là qu’ils construisent des réacteurs nucléaires pour les sous-marins et autres, et où ils font maintenant des recherches pour construire les petits réacteurs nucléaires qui vont alimenter notre avenir en matière d’IA.

Matt Taibbi : Mince.

Walter Kirn : Ouais, C’est au point que je pouvais sentir son rayonnement. Je me suis arrêté à Arco, dans l’Idaho, qui a été la première ville au monde à être alimentée par l’énergie nucléaire.

Matt Taibbi : Mince.

Walter Kirn : Ouais..

Matt Taibbi : Mince.

Walter Kirn : Qui vient de « Advanced Research Corporation ». Et j’ai…

Matt Taibbi : Le nom de la ville est un acronyme nucléaire ?

Walter Kirn : Oui. La ville est un acronyme nucléaire.

Matt Taibbi :  J’adore.

Walter Kirn :  Et j’y ai mangé le pire hamburger que j’aie bouffé depuis 50 ans..

Matt Taibbi : Et moi, j’ai mangé le pire hamburger que j’aie mangé de toute ma vie, je crois. On verra, nous comparerons nos notes plus tard.

Walter Kirn : OK. OK.

Matt Taibbi : Mais quoi qu’il en soit, super voyage. Aujourd’hui, pour ceux qui regardent, c’est le 4 juillet. Alors, joyeux 4 juillet à tous. Joyeux 4 juillet, Amérique !

Walter Kirn : Également connu comme le « Jour sans roi » .

Matt Taibbi : Ouais, le Jour sans roi, Exactement. Est-ce qu’ils vont faire ça demain ?

Walter Kirn: Oui oui.  Ils vont refaire le Jour sans roi.

Matt Taibbi : Oh, mon Dieu. Basta pour aujourd’hui. Je comprends. Mais allez. Bon, d’accord. Il y a eu des nouvelles importantes. C’est drôle, au cours de la semaine, Walter et moi… Walter m’a envoyé un article de Miranda Devine du New York Post, qui sans doute est surtout connue du public pour avoir révélé l’affaire de l’ordinateur portable de Hunter Biden. Mais cette fois-ci, elle a grillé tout le monde avec un nouveau rapport de la CIA sur le Russiagate, qui devrait faire la une partout, mais qui ne la fait pas,  à cause d’une autre histoire qui fait actuellement la une à sa place. Il s’agit de l’acquittement de Sean Puff Daddy Combs. Je n’ai pas suivi cette affaire de très près, mais on va quand même en parler un peu. Les gens ne le remarquent peut-être pas, mais, en fait, il existe un lien entre ces deux affaires, à savoir la famille Comey. Le rapport sur le Russiagate éstt très méchant pour James Comey, mais encore plus méchant pour quelqu’un d’autre. Et le procureur qui a perdu dans l’affaire Puffy est sa fille. Comment s’appelle-t-elle déjà, euh ? Quel est le nom de sa fille ?

Walter Kirn: M’en souviens pas.

Matt Taibbi : Bah…

Walter Kirn : Son nom de famille est tellement remarquable que son prénom en est éclipsé.

Matt Taibbi : Oui. Il fait rutiler l’ensemble. Alors, voyons voir.

Walter Kirn : Pourraient-ils refaire la famille Addams en l’appelant famille Comey ?

Matt Taibbi : Oh, mon Dieu !

Walter Kirn :  Et ils sont effrayants.

Matt Taibbi : Il est assez grand.

Walter Kirn : Oui, exactement : Lurch.

Matt Taibbi : Oui, hein ? C’est Lurch tiout craché. Si tu as déjà vu le type, la plupart des gens qui sont aussi grands que ça sont physiquement intimidants… lui, c’est le seul bonhomme de deux mètres à qui je trouve l’air d’une lavette.

Walter Kirn : Drôle de mec.

Matt Taibbi : Oui. Mais bon, c’est une affaire importante à plusieurs niveaux. J’ai vu plein de gens la comparer au verdict dans l’affaire O. J. Simpson. Ce n’est pas le verdict dans l’affaire O. J. Simpson. Nous verrons pourquoi ce n’est pas le verdict dans l’affaire O. J. Simpson. Donc, P. Diddy a été acquitté des chefs d’accusation les plus graves, pour lesquels il aurait pu être condamné à la prison à vie. Il s’agissait essentiellement d’accusations au titre de la loi RICO pour racket et…

Walter Kirn : Ma femme m’a demandé ce matin  : « Qu’est-ce que le racket, Walter ? » Et comme je ne me sers pas de Grok, je lui ai sans doute donné une réponse insuffisamment détaillée. Mais que signifie « racket » ?

Matt Taibbi : Eh ben, le racket, c’est justement ce qui a donné son nom à notre site, « racket » , comme si nous avions une entreprise criminelle. Classiquement, un racket ; c est une organisation criminelle où toutes les personnes qui en font partie contribuent d’une manière ou d’une autre, à commettre un crime, même si elles ne le commettent pas personnellement : si l’organisation commet ce crime et que tu fasses partie de l’organisation, tu es un racketteur, tu es dans un racket. Le cas le plus classique est celui d’un racket de protection. Ainsi, si tu es un mafieux et que toutes les entreprises d’un périmètre de 10 pâtés de maisons doivent verser de l’argent à ta mafia pour sa « protection », il s’agit d’une entreprise de racket. Si tu n’es que leur comptable et que tu ne te rends pas sur place pour menacer les gens, tu es quand même condamnable. C’est ainsi que fonctionne la loi RICO. La loi RICO permet au gouvernement de poursuivre des gens pour des crimes, même si ces gens n’étaient pas présents lors des faits.

Walter Kirn: Des gens qui n’ont pas appuyé sur la gâchette, pour ainsi dire ?

Matt Taibbi: C’est ça.. Exactement.. Donc Diddy a été massivement sur-inculpé. De toute évidence, il y a eu des infractions individuelles spécifiquement commises contre… est-ce trois femmes ? Trois femmes, qui, je pense, étaient les principales plaignantes dans cette affaire, et certaines d’entre elles sont assez chamboulées. Si tu lis  ces témoignages, regarde, tu peux voir à quel point toute cette histoire est horrible et révoltante. Mais la théorie du gouvernement dans cette affaire était que non seulement ces mauvaises choses se sont produites, mais que l’ensemble de son entreprise était une organisation criminelle dont le but était le trafic sexuel et les infractions sexuelles, ce qui est une théorie bizarroïde sur la façon dont tout ça s’est passé. Et la plupart des avocats qui ont réagi à ce qui s’est passé, et nous reviendrons sur leurs réactions, critiquent vivement les procureurs pour avoir choisi cette voie d’inculpation plutôt qu’une autre un peu moins sexy. En fait, il a été condamné en vertu de la loi Mann. Walter, quand as-tu entendu parler de la loi Mann pour la dernière fois ?

Walter Kirn : Je ne sais pas… dans « Shérif, fais-moi peur » ou quelque chose comme ça ? Il me semble que La loi Mann interdit le transport d’une personne mineure par-dessus la frontière d’un État à des fins de prostitution. C’est un des rares délits que je n’ai jamais commis accidentellement, et je pense que c’est injuste pour les gens qui vivent près des frontières d’un État. J’ai grandi près d’une frontière d’État, ce qui signifie que si j’étais allé de Taylors Falls, dans le Minnesota, à St. Croix Falls, dans le Wisconsin, avec des intentions louches, j’aurais été accusé d’un crime fédéral, mais que si j’avais fait la même chose dans l’autre sens, sur une distance de 8 kilomètre, je ne l’aurais pas été.

Matt Taibbi : Exactement. Oui. C’est bien ça. Il s’agit d’une loi qui a souvent fait la une des journaux aux débuts du FBI et aux débuts de l’application de la loi pénale fédérale. De nombreuses personnalités très célèbres ont été inculpées en vertu de la loi Mann, notamment Charlie Chaplin, Frank Lloyd Wright et Jack Johnson, le boxeur poids lourd.

Walter Kirn : Et il est intéressant de noter que, dans le langage courant…

Matt Taibb i : Chuck Berry.

Walter Kirn : …dans le langage courant, on appelait ça autrefois traite des blanc(he)s, contrairement à l’esclavage des noirs, L’esclavage blanc, c’était la prostitution, le proxénétisme et le transport de personnes d’un endroit à un autre à ces fins.

Matt Taibbi : Oui. Cette loi a été souvent utilisée pour arrêter quelqu’un qui avait simplement eu une relation consentie, mais qui avait fait traverser la frontière à sa petite amie et qui était, d’une manière ou d’une autre, un ennemi politique de l’État. Nous savons comment le FBI fonctionnait à l’époque. Mais je ne sais pas. Walter, quelle est ta première impression sur le verdict rendu dans l’affaire Diddy ? Car il y a quelques aspects intéressants que certaines personnes ne semblent pas avoir compris.

Walter Kirn : Eh bien, l’avantage de la sur-inculpation, c’est que quand tu finis par être condamné pour une chose qui, autrement, aurait paru sérieuse si elle avait été la charge principale, on a l’impression que tu  t’en es tiré à bon compte. Techniquement, Puff Diddy ne s’en est pas tiré à bon compte. Il a été condamné pour un crime fédéral très grave, mais il n’a pas été condamné pour des crimes fédéraux encore plus graves. Par conséquent, relativement parlant, il s’en est bien sorti. En d’autres termes, c’est un peu une question d’optique ou de point de vue. Et ce que je pense, en général, du point de vue de Sirius ou avec un regard d’émouchet, c’est que Puffy a des amis haut placés quelque part, car je connais pas mal de gens chez les avocats, et que l’une d’entre eux en particulier, qui suit ce genre de choses avec beaucoup d’attention, qui suit les scandales gouvernementaux, la corruption, etc., et qui a une vision pessimiste du fonctionnement des choses en Amérique, a été capable de prédire, avant même que toute une série d’autres accusations ne soient abandonnées, sur laquelle il serait condamné.

Et sa théorie pour expliquer cette issue, était qu’il est, d’une certaine manière, une personnalité protégée. Il ne s’agit là que d’une spéculation de sa part, mais elle ne manque pas d’un certain poids, puisqu’elle lui a permis de formuler une prévision aussi précise.

Source : racket news  

 

 

 

 

Un autre 4 juillet

 

 

Afghanistan

 

La Russie devient le premier pays à reconnaître officiellement le gouvernement taliban.

 

 

Le 4 octobre 2024, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en compagnie du ministre des Affaires étrangères par intérim des talibans afghans, Amir Khan Muttaqi, à Moscou.

 

 

Une décision qualifiée de « courageuse » par Kaboul et saluée par la Chine, qui s’est engagée à « poursuivre une politique étrangère d’amitié envers le peuple afghan ».

 

 

 

Et ceci est le drapeau taliban de la République Islamique d’Afghanistan  hissé pour la première fois  à la fenêtre de son ambassade  à Moscou.

 

 

 

 

 

Reconnaissance du pouvoir taliban par la Russie : les Afghans entre espoir et doutes

 

L’Orient–Le Jour – 5.7.2025

 

Les responsables russes et afghans se sont félicités de cette reconnaissance, affirmant qu’elle offrait la possibilité d’approfondir la coopération, notamment dans les domaines de l’économie et de la sécurité

« Avec la situation actuelle en Afghanistan, avec tous les défis, tout le monde s’inquiète. Si le monde reconnaît l’Afghanistan, nous serons heureux, actuellement même la plus petite chose compte », souligne Gul Mohammad, 58 ans, à Kaboul. Bien qu’ayant un souvenir amer de l’invasion soviétique de l’Afghanistan en 1979, lorsqu’il avait « tout perdu » et trouvé refuge au Pakistan, il estime que les « priorités sont différentes à présent ».

Lire la suite…

Source : Reconnaissance du pouvoir taliban par la Russie : les Afghans entre espoir et doutes – L’Orient-Le Jour

 

 

Lequel de ces Messieurs a-t-il été quotidiennement torturé à Guantanamo pendant de longs mois, pour devenir ministre de la Défense d’Afghanistan à sa sortie ?

 

 

 

 

 

Pour protéger les Routes de la Soie qui passent par le Xinjiang limitrophe ?

 

 

Il serait question de pourparlers entre Pékin et Kaboul pour installer une présence militaire chinoise en Afghanistan

 

 

 

Wang Yi, ministre des Affaires étrangères de la RPC

 

 

Lors de la prise de pouvoir par les talibans, la Chine, contrairement à plusieurs puissances occidentales, avait maintenu ouverte son ambassade à Kaboul où son ambassadeur était resté présent, tout en rapatriant néanmoins 210 de ses ressortissants. La Chine, cependant, n’a pas reconnu  officiellement le régime des talibans, attendant de voir sans doute la composition d’un futur gouvernement qu’elle espérait « ouvert, inclusif et largement représentatif ». Elle déclarait aussi attendre des talibans des garanties sécuritaires pour ses entreprises et ses ressortissants, avant d’investir dans le pays.

Les talibans se sont montrés réceptifs à ces mains tendues. Un de leurs porte-parole, Suhail Shaheen a qualifié la Chine de « pays ami de l’Afghanistan ». et un autre, Mohammad Naeem, a assuré que « le sol afghan ne sera pas utilisé contre la sécurité de quelque pays que ce soit ».

En juillet 2024, un accord économique a même été signé pour l’exploitation, par une compagnie chinoise, de la mine de cuivre afghane de Mes Aynak.

On en est là.

Mais… qu’ils soient ou non patronnés (payés et armés) par les USA, par le Sultan ou par d’autres, et qu’ils soient issus d’Afghanistan, du Pakistan ou d’ailleurs, les soi-disant djihadistes quoi-qu’il-en-soit terroristes font florès depuis plus de deux décennies, comme l’expérimente en ce moment même l’infortunée Syrie. Et on ne parle guère en Occident, où il n’y en a que pour les « malheureux Ouïghours », des assassinats répétés d’ingénieurs et de travailleurs chinois – sans parler du sabotage des travaux – dans le Xinjiang. Les routes de la soie doivent passer par là et ne pourraient qu’apporter de la prospérité aux populations traversées, mais il faut que le gouvernement chinois puisse être sûr de pouvoir protéger ses ressortissants tout autant que ses routes et il devrait pouvoir compter sur un gouvernement afghan sérieux, responsable et si possible amical.

Dans le fond, ces fameuses routes sont peut-être l’occasion inespérée d’un déblocage de la situation où se trouve la moitié féminine de la population afghane, qui se promenait vêtue de la sorte dans Kaboul, où il n’était pas encore question de jihad colorée, en 1979 :

 

 

 

 

Quand M. Zbigniew Brzezinski se vantait d’attirer l’URSS dans un bourbier qui lui serait fatal et s’en allait, quelques mois après cette photo, haranguer ses chers moudjahidines au Pakistan, il ouvrait la boîte de Pandore d’où allaient sortir al Zarkaoui, Ben Laden, Mokhtar Belmokhtar et aujourd’hui al Charaa, pour ne rien dire de ceux qui ont, pendant dix ans, mis la Tchétchénie à feu et à sang, laquelle n’a été sauvée que par l’héroïsme d’Akhmad Kadyrov et de ses alliés russes, aux côtés desquels son fils Ramzan a ensuite non moins héroïquement combattu les nazis d’Ukraine. Le combat a l’air d’être sans fin, et il a toujours les mêmes lointaines origines. On ne peut qu’espérer qu’elles s’autodétruiront bientôt.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 6 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

2 Juillet 1925 –  2025 — Patrice Lumumba aurait eu cent ans hier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 juillet 1925 – 2025

Patrice Lumumba

aurait eu cent ans hier

 

 

 

 

 

 

Deux événements ont, à cette date, commémoré sa mémoire :

 

  • une exposition à Bruxelles
  • une visite honorifique à Kinshasa

 

Ces deux témoignages discrets de respect et de mémoire valent beaucoup plus que des cérémonies officielles à tambours et trompettes.

 

À BRUXELLES

 

C’est au Centre Culturel Congolais que Patrice Lumumba est déjà et va être pendant un mois honoré et commémoré par l’exposition des œuvres de jeunes artistes de Kinshasa.

 

 

Centre Culturel Congolais

 

 

 

 

L’exposition met en lumière les œuvres de cinq jeunes artistes congolais de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, qui explorent à travers l’art plastique les défis et réalités de la société congolaise contemporaine, en résonance avec l’héritage de Lumumba. Le public sera ainsi invité à découvrir ou redécouvrir le Premier ministre disparu, non seulement comme une figure historique, mais aussi comme une personnalité contemporaine encore bien vivante par la force de son message et de son exemple.

En marge de l’exposition, le Centre culturel proposait un atelier « Lumumba expliqué aux enfants » ce mercredi 2 juillet à 14h30, ainsi qu’une conférence sur le thème des « héritages » le samedi 5 juillet à 14h30.

 

À notre avis, le Centre s’honorerait en rendant permanente son action d’initiation à l’histoire, pour et avec les enfants, qu’ils soient Congolais ou Belges.

 

 

En RDC

 

Ce 2 juillet donc, Kinshasa a reçu la visite de M. Oleg Alexandrovitch Yastrebov, recteur de l’Université de l’Amitié entre les Peuples Patrice Emery Lumumba, de Moscou.

Et une cérémonie a eu lieu a cette occasion au mausolée Lumumba – qui est ordinairement fermé – rouvert pour la circonstance.

 

 

 

 

La censure sur la toile étant ce qu’elle est, certaines photos de Sputnik Afrique ne se trouvent que sur des réseaux sociaux, endroits où nous n’allons pas.

En outre, sur les photos de Telegram que nous n’avons pu prélever, la personne qui signe le livre d’or de l’Université de Kinshasa ne ressemble pas du tout à M. Yastrebov mais beaucoup à M. Vladimir Filippov, qui est le président de l’Université moscovite et, par conséquent son chef hiérarchique.

Dans le doute, nous nous permettons de vous présenter les deux.  Nous sommes sûrs que Patrice Lumumba ne nous en voudra pas

 

 

Oleg Alexandrovitch Yastrebov…

 

 

… a l’honneur d’être soumis à des sanctions. On ignore si ce sont celles des USA ou sous l’un des 18 paquets de la méduse toxique de Bruxelles. Probablement les deux.

C’est la raison pour laquelle il n’y a RIEN à trouver sur son compte en français, sur Internet, mais les francophones ne sont-ils pas devenus des sous-provinciaux incultes ? Heureusement, les anglophones sont moins censurés que nous. et voici ce qu’ils en disent :

 

« M. Yastrebov est le recteur de l’Université URAP (Université russe de l’amitié des peuples). Docteur en droit, docteur en économie, professeur, chef du département de droit administratif et financier, vice-président du Conseil d’experts de la HAC en droit, vice-président de l’Association pour l’éducation juridique de la Fédération de Russie, membre du Conseil supérieur de qualification des juges de la Fédération de Russie, membre du Conseil de la Fédération de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie chargé des relations avec les institutions de la société civile. »

 

 

IL a l’air bien jeune pour être tout ça.

 

 

Et voici, à toutes fins utiles, ce que nous savons du président de ladite université, qui a peut-être fait le voyage d’Afrique avec son subordonné :

 

 

Vladimir Mikhaïlevitch Filippov…

 

 

… qui semble avoir été le recteur de l’université, avant d’en devenir le président, et qui a d’ailleurs été ministre de l’Éducation et de la Science de la Fédération de Russie (de 1998 à 2004).

Voici ce qu’en dit (en français !) Wikipedia, qui ne semble pas tout à fait à jour :

 

« Vladimir Mikhaïlovitch Filippov (en russe : Владимир Михайлович Филиппов), né le 15 avril 1951 à Ourioupinsk (URSS), est un homme politique russe.

Il est recteur de l’université russe de l’Amitié des Peuples, docteur en sciences physiques et mathématiques, professeur, ancien ministre et académicien de l’Académie de l’éducation de Russie. »

 

Quoi qu’il en soit, 

Que le recteur-président et le recteur tout court

soient ou non allés ensemble à Kinshasa ce 2 juillet,

 

Voici à quoi ressemble leur

 

Université russe de l’Amitié des peuples Patrice Emery Lumumba – URAP

 

 

 

Dont la devise est « Scientia Unescamus »

 

 

 

L’université russe de l’Amitié des peuples Patrice Emery Lumumba (URAP ; en russe : Российский университет дружбы народов, РУДН) est un établissement d’enseignement supérieur d’État de Russie[1], elle a le statut d’université fédérale. L’URAP a été établie par l’arrêté du gouvernement de l’URSS du 5 février 1960. De 1961 à 1992 le nom officiel de l’université était université Patrice-Lumumba, en l’honneur de Patrice Lumumba, héros de la décolonisation du Congo belge.

L’URAP est un grand ensemble d’études et de recherches qui dispose d’une structure polyvalente : on trouve ici dix facultés principales (droit, économie, sciences physiques et mathématiques, lettres, sciences humaines et sociales, génie, médecine, agriculture, écologie), trois facultés de formation continue spécialisée, trois unités communes de formation universitaire, sept instituts, trente-trois centres d’études et de recherches et 150 laboratoires[2].

L’URAP se distingue par son côté multinational. L’équipe des enseignants, étudiants, doctorants compte plus de 450 nationalités et ethnies provenant de 158 pays. Au total l’URAP compte environ 25 000 étudiants et doctorants.

Le recteur est Vladimir Mikhaïlovitch Filippov, ancien ministre de l’Éducation de la fédération de Russie (19982004) et membre de l’Académie de l’Éducation.

 

C’est en tout cas Wikipedia qui le dit.

Et en attendant qu’on y ait entendu parler de M. Yastrebov (mais ils n’ont peut-être pas le droit de parler des sanctionnés…).

 

Le 5 février 1992, le gouvernement de la fédération de Russie attribue à l’université le nom de « université russe de l’Amitié entre les peuples »[6]. Le gouvernement de la fédération de Russie devient ainsi fondateur de l’URAP[7].

 

[Ce qu’ils veulent dire, c’est que l’université Patrice Lumumba, fondée par l’URSS, a été ensuite agrandie par la Fédération de Russie, qui en est, du coup, devenue fondatrice aussi et y a ajouté l’amitié entre les peuples. NdGO]

 

Dans les années 1990, les nouvelles facultés apparaissent à l’université (écologie, économie, droit, lettres, sciences humaines et sociales, formation continue pour enseignants de la langue russe en tant que langue étrangère, formation continue pour spécialistes en médecine), instituts éducatifs (langues étrangères, économie mondiale et business, formation à distance, hôtellerie et tourisme, gravitation et cosmologie), les systèmes de formation pré- et post-universitaire sont mis au point. À cette époque l’URAP introduit également le système de formation : licence-master[8]. Le 50 000e diplôme de l’URAP est attribué en 2006 : il est remis à José Atiensiya Villagomes (Equateur), diplômé de la faculté du génie.

En 2000 la chaire de la politique éducative comparée, qui porte le statut de la chaire de l’UNESCO, est inaugurée à l’URAP.

 

 

 

En 2011, Dmitri Medvedev, alors président de la Fédération de Russie , a rendu visite à l’université en plein essor :

 

 

Quant au campus

 

L’URAP dispose d’une cité universitaire située rue Mikloukho-Maklaya, elle héberge plus de 7.000 étudiants et doctorants.

 

 

 

 

Sur le territoire du campus se trouvent également :

  • un bâtiment principal – « krest » (là se situent le Rectorat, les services et organisations universitaires, les facultés suivantes : Droit, Lettres, Économie, école internationale de commerce) ;
  • une faculté d’agriculture ;
  • une faculté de médecine ;
  • une faculté propédeutique ;
  • une faculté des sciences humaines et sociales ;
  • des archives ;
  • un complexe sportif avec ses quatre terrains de foot, six courts de tennis extérieurs et neuf couverts ;
  • une polyclinique no 25, centre médical de l’URAP ;
  • un centre international de culture « Interclub » ;
  • un cybercafé ;
  • des restaurants cuisine nationale, cantines et cafés ;
  • des magasins dans chaque bâtiment de la résidence universitaire ;
  • un poste de police sur le territoire de l’URAP.

Les facultés du génie et des sciences physiques, mathématiques et naturelles se trouvent rue Ordjonikidzé, la faculté d’écologie se situe chaussée Podolskoé.

Selon les résultats du concours « Notre maison étudiante », organisé par le département de politique familiale et auprès des jeunes de la ville de Moscou, la résidence universitaire de l’URAP est classée la meilleure de Moscou.

 

 

Si vous voulez en savoir plus sur l’URAP, sur ses Projets et programmes d’études, y compris la Formation et la recherche, sur son Activité internationale, sur les Instituts, les Filiales, etc. etc., il vous suffit de consulter sa fiche Wikipedia :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_russe_de_l%27Amiti%C3%A9_des_peuples

 

 

 en n’oubliant pas qu’ils ne sont pas à jour, puisqu’ils n’ont pas entendu parler du recteur Yastrebov.

Mais si vous avez des enfants dont vous ne savez que faire et à qui vous souhaiteriez de grandir et d’apprendre dans un endroit de pointe, oubliez la Sorbonne, Oxford, Cambridge, l’Ivy League  et tutti quanti des deux côtés de l’Atlantique, et envoyez-les à Moscou, en demandant bien poliment à l’Université russe de l’Amitié des peuples Patrice Emery Lumumba de bien vouloir les accueillir. S’il y a un avenir pour eux, c’est là, en attendant que les sangsues de l’Union Européenne aient fini de lui sucer le sang.

Mais qu’ils s’attendent à y trouver une rude concurrence africaine.

 

 

 

Nous ne voudrions pas clore ce très modeste hommage à Patrice Lumumba sans vous recommander d’aller faire un tour chez ceux qui, en Belgique, lui sont fidèles depuis des lustres (exactement treize) :

spherisme.be

 

 

Comme Ici par exemple :

L’aède Lumumba ne meurt pas

 

 

 

 

Mis en liogne le 3 juillet 2025

Pat Les Grosses Orchades

 

 

Une si jolie petite guerre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une si jolie petite guerre…

 

 

L’Empire du Chaos passe à la vitesse supérieure dans sa guerre contre les BRICS

 

Pepe Escobar – The Unz Review – 24.6.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Ils sont venus. Ils ont « défoncé les bunkers ». Ils se sont enfuis.

Ils ont ensuite préparé la scène pour contrôler la pièce grâce à une vaste opération de PR [Relations Publiques ou Propagande, au choix, NdT].).

POTUS [le président US]  a salué la victoire « spectaculaire » des B-2 qui ont volé des USA en Asie occidentale pour larguer des MOP (« Massive Ordnance Penetrators ») sur Fordow au milieu de la nuit du 22 juin (il est significatif que ce soit la même date que le début de l’opération Barbarossa en 1941).

Les fonctionnaires de Trump bis se sont réjouis de ce que le programme nucléaire iranien ait désormais disparu.

C’était la réalité des émissions de téléréalité. Dans la réalité, Mannan Raisi, membre du Majlis (Parlement) iranien originaire de la ville sainte de Qom, a résumé la situation en ces termes : « Contrairement aux déclarations du menteur président US, les installations nucléaires de Fordow n’ont pas subi de dommages importants. Seules les structures en surface, qui peuvent être restaurées, ont été détruites. De plus, tout ce qui pouvait présenter un danger pour la population avait été évacué à l’avance. Il n’y a aucun rapport faisant état d’émissions nucléaires. Les fausses affirmations de Trump concernant la « destruction de Fordow » sont réfutées par le fait que les attaques ont été si superficielles qu’il n’y a même pas eu de victimes dans l’installation. »

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lempire-du-chaos-passe-a-la-vitesse-superieure-dans-sa-guerre-contre-les-brics/

 

 

 

 

 

 

 

« Le cessez-le-feu, c’était pour sauver Israël… »

Steve Bannon

Cadre supérieur et ancien stratège en chef de la Maison Blanche

 

 

Lors d’une récente intervention, l’ancien conseiller de Trump, Steve Bannon, a affirmé que le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran avait été largement orchestré pour « sauver Israël ».

Selon Bannon, les forces israéliennes étaient débordées et à court de stratégies défensives. « Ils  ont eu les yeux plus grand que le ventre », a-t-il déclaré, faisant référence à l’agression israélienne.

L’Iran a tiré plus de 500 missiles balistiques et 1.000 drones en 12 jours, poussant les défenses israéliennes jusqu’à leur point de rupture « Le Dôme de fer a été poussé à ses extrêmes limites. Ils ne pouvaient pas poursuivre le combat », a-t-il ajouté.

 

 

 

Source : MintPress News

 

 

 

 

Qui contrôle actuellement l’escalade ?

Qui gardera ce contrôle après le cessez-le-feu ?

 

John Helmer – Dances with Bears – 25.6.2025

Traduction : cl. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

Par John Helmer, Moscou
                @bears_with 

 

Le président Donald Trump et les Israéliens ne peuvent accepter que, dans cette phase de la guerre contre l’Iran, ils perdent le contrôle de l’escalade.

Trump et les alliés de l’OTAN n’accepteront pas que ce soit ce que la Russie leur enlève sur le champ de bataille ukrainien.

Dans l’histoire du monde, il n’est jamais arrivé auparavant que des gens ayant un complexe de supériorité aussi dévorant que celui de Trump, des Israéliens et des dirigeants de l’OTAN ne puissent pas voir dans l’obscurité suffisamment pour aller jusqu’à leurs toilettes, et qu’une fois arrivées là et leurs besoins faits, ils ne puissent pas tirer la chasse d’eau parce que leur approvisionnement en électricité et en eau a été détruit par une attaque à la roquette.

 

 

 

Écoutez l’analyse éclairée de ce qui va se passer ensuite sur les deux champs de bataille.

 

Et, bien sûr, c’est en anglais.

 

Ray McGovern et John Helmer  :

Le blitz estival de la Russie contre l’Ukraine – Le feu de paille Iran-Israël

Chez Nima Alkhorshid – Dialogue worls

 

 

 

Source : https://johnhelmer.net/who-has-escalation-control-now-who-will-keep-it-after-the-ceasefire/#more-91950

 

 

 

 

« Aucune autre armée au monde n’aurait pu le faire » 

 

Trump a-t-il reconnu les dommages que l’Iran a infligés à Israël ? A-t-il reconnu que les USA n’ont pas réussi à les stopper, pas réussi à rendre Israël « Great Again » ?

 

John Helmer – Dances with Bears – 25.6.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

  Par John Helmer, Moscou
                  @bears_with

 

Pourquoi tant d’officiers de la CIA et du MI6 (à la retraite) savent-ils et disent-ils tant de choses sur les dommages qu’Israël et les USA ont infligés à l’Iran depuis le début de leur guerre le 13 juin, mais si peu sur les dommages que l’Iran a infligés à Israël (image ci-dessus) ?

« Comme vous le savez », a déclaré le président Donald Trump hier soir, à l’issue du sommet de l’OTAN aux Pays-Bas, « le week-end dernier, les États-Unis ont mené avec succès une frappe de précision massive sur les installations d’enrichissement nucléaire de l’Iran. Et ce fut une très, très grande réussite. C’est ce qu’on appelle l’oblitération. Aucune autre armée au monde n’aurait pu le faire. Et maintenant, cet incroyable exercice de force américaine a ouvert la voie à la paix avec un accord de cessez-le-feu historique conclu lundi dernier ».

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/aucune-autre-armee-au-monde-naurait-pu-le-faire/ 

 

 

 

 

Le premier maire musulman de New York

 

 

 

« En tant que maire, je ferais arrêter Netanyahou s’il venait à New York » 

Zohran Mamdani, en passe de devenir maire de New York, déclare qu’il arrêtera le Premier ministre israélien s’il arrive dans la ville..

Bientôt premier maire musulman de New York, le candidat socialiste a déclaré au journaliste Mehdi Hassan qu’il arrêterait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’il se rendait à New York, soulignant qu’il ferait respecter le droit international.

Source : Posted: 2025-06-25- A Skeptic NewsletterForwarded From MintPress News

 

Mais Benjamin Netanyahou se gardera bien d’aller à New York.

 

 

 

 

 

Israel-Iran: Le Dénouement

 

De nombreux faits nouveaux apparaissent dans la phase de dénouement du conflit israélo-iranien

 

Simplicius – 28.6.2025

 

 

 

 

 

 

 

De nombreux faits nouveaux apparaissent dans la phase de dénouement du conflit israélo-iranien. L’un d’entre eux concerne les dommages qu’Israël a réellement subis et qui l’ont poussé à chercher si rapidement à sortir de cette lutte acharnée :

 

 

 

[ Bloomberg :  « L’Iran a causé 3 milliards de dollars de dégâts avec ses frappes de missiles sur Israël »] https://www.bloomberg.com/news/articles/2025-06-26/iran-caused-3-billion-of-damage-with-missile-strikes-on-israel

 

 

Les 3 milliards de dollars cités ci-dessus ne tiennent pas compte des dépenses militaires et des dépenses liées aux [tentatives d’arrêt des] missiles, mais strictement des dommages subis. Dans le même article, le tristement célèbre ministre des finances Bezalel Smotrich a en fait fixé le plafond le plus élevé du coût de la guerre à 12 milliards de dollars :

Le ministre des finances, Bezalel Smotrich, a déclaré lors d’une conférence de presse que le coût total de la guerre pourrait s’élever à 12 milliards de dollars, tandis que le gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, a estimé ce chiffre à environ la moitié lors d’un entretien avec Bloomberg TV mercredi. Quel que soit le chiffre final, cela représente un défi pour une économie déjà mise à rude épreuve par 20 mois de conflit généralisé.

 

 

[La somme ne comprend pas ce que coûtera à Israël le remplacement des armes et des systèmes de défense utilisés dans la campagne, qui ne pourra qu’accroître encore le chiffre total, une fois que toutes les évaluations auront été faites.]

 

 

Ces chiffres ne concernent qu’une période de 12 jours – imaginez si cela avait duré des mois, voire une année. Rappelez-vous qu’on nous a dit que la guerre coûtait 200 à 300 millions de dollars par jour uniquement en dépenses militaires ; si vous ajoutez le chiffre plus élevé de 12 milliards de dollars en dommages non militaires, le total représente 1,3 milliard de dollars par jour, au plus haut niveau. Le budget de la Défense d’Israël est d’environ 45 milliards de dollars, ce qui signifie que la guerre absorberait la totalité du budget en un mois seulement, et la totalité du PIB du pays en un an et quelque.

 « C’est le plus grand défi que nous ayons eu à relever. Il n’y a jamais eu autant de dégâts dans l’histoire d’Israël », a déclaré à la presse Shay Aharonovich, directeur général de l’autorité fiscale israélienne, qui est chargé de verser les indemnisations.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/25725-2/

 

Un dénouement peut être définitif ou provisoire…

 

 

 

 

Bien qu’il ne soit pas de mise de critique les gens qu’on publie, nous nous sentons en quelque sorte  moralement obliges de faire quelque réserve sur la position, au demeurant très défendable, de Simplicius, quant aux liens ou pas liens du président Poutine avec Israël. Qui ne nous inspirent pas une confiance exagérée.

Le problème a plus de trois-quarts de siècle et résulte de la volonté des Britanniques de créer un abcès de fixation utile (pour eux) au Moyen Orient, en volant leur patrie ancestrale aux occupants palestiniens (probablement, du moins en partie ex-Hébreux) pour en offrir une à des populations juives qui n’en avaient pas – ce qui est TOUJOURS le cas des nomades aussi invétérés que le sont les Khazars turco-mongols.

Quid des Juifs du monde en grande majorité sédentarisés, devenus citoyens à part entière de leurs pays d’accueil ? Bof ! Ils n’existent pas. Et les colonisateurs de la Palestine n’ont jamais eu scrupule à se prétendre très abusivement « tous les juifs ».

Il est connu qu’au moment de la perpétration – sous les auspices de l’ONU ! – de ce crime contre l’humanité, l’URSS disposait de 3 voix comptant pour le vote et que Staline les a utilisées pour adhérer à la création ex-nihilo de l’entité d’Israël en Palestine. C’est à nos yeux ce qu’on peut lui reprocher de plus grave, en vertu du principe intemporel et international « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. »

On peut lui chercher des excuses : l’URSS aux trois quarts détruite et 27 millions de citoyens manquants, sans compter une population juive russe qui avait donné à la Révolution, d’indiscutables héros et pas mal de traîtres. Se débarrasser sur d’autres d’un ou deux millions de dangers potentiels a dû peser lourd dans la balance, même si ce n’était pas excusable.

Mais c’est de Vladimir Poutine qu’il s’agit, pas de Joseph Staline. Et des « Israéliens » d’origine juive russe d’aujourd’hui. Or, on a vu bon nombre d’entre eux, au long des décennies, s’exiler volontairement de ce faux pays, par incapacité à continuer de s’associer à un crime, dont Gilad Atzmon et Israël Shamir sont les plus connus mais très loin d’être les seuls. On ne sait pas où les met le président Poutine. On ne sait pas non plus ce qu’il pense et ce qu’il fait des jeunes « Israéliens » des deux sexes qui, leurs 19 ans atteints, se sont soustraits au service militaire obligatoire, pour le principe moral qui leur interdisait de s’associer au crime d’apartheid. Personne n’a été au courant de leur sort sûrement pas drôle. Les merdias n’en ont jamais parlé. Le président Poutine non plus.

Le fait que les transfuges volontaires ex-soviétiques (« Un peuple sans terre pour une terre sans peuple », tu parles !) aient largement secoué la poussière de leurs chaussures sur leur ancienne patrie et soient même allés jusqu’à la combattre, ne change rien, évidemment, au fait qu’ils aient conservé, dans leur nation d’origine, des relations familiales nombreuses… qui votent. Cela peut expliquer certains choix, pas les excuser. Quand Anatoli Tchoubaïs a levé le pied avec quelques milliards volés au peuple russe pour en faire cadeau en même temps que de lui-même au génocidaire gouvernement israélien, en quoi s’est-il différencié de Mikhail Khodorkovski, qui a tiré dix ans de prison avant d’être banni ? Mais le fait est que le président Poutine et le gouvernement russe ont pardonné et effacé l’ardoise.

Restons-en là pour les liens Russie-Israël en Palestine.

Mais ajoutons l’insulte à l’outrage en ce qui concerne les Iraniens.

La théorie de Simplicius est ici (quant aux relations entre les trois membres du triangle de Primakov révisé) à l’opposé de celle de Hua Bin, dont nous nous sommes récemment faits l’écho.

Quoi qu’il en soit et s’agissant de l’Iran proprement dit, nous pensons qu’on ne pourra être sûr de rien, tant qu’on ne saura pas qui a eu le pouvoir d’interdire à Mahmoud Ahmadinejad d’être candidat à la dernière élection présidentielle.

Compte tenu de notre ignorance et de nos limites de lambdas, il nous semble que ce président a été un irréprochable serviteur de son pays. Qui l’a ostracisé et pourquoi ?

 

 

C’est peu dire que, sous Ahmadinejad, l’Iran et le Venezuela ont entretenu des relations étroites et même étroitement amicales en ce qui concernait les deux présidents.

 

 

Où en sont ces deux bêtes noires des USA aujourd’hui ? Et pourquoi le Venezuela a-t-il disparu des radars ?

 

 

 

 

Mis en ligne le 29 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

Vous avez dit « Corruption structurelle » ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous avez dit

« corruption structurelle » ?

 

 

 

 

Pour les centaines de milliers d’enfants disparus depuis,

d’Ukraine par les frontières de l’Europe,

d’Amérique Latine par les frontières des USA.

Et tous les autres d’Irak, de Libye, de Syrie,

… à Gaza

 

 

 

 

Nous avons reçu ceci :

 

Le 25 juin 1995, les petites Julie Lejeune et Mélissa Russo étaient enlevées à Grâce-Hollogne, pour être livrées par Marc Dutroux et ses complices aux réseaux de tortures et d’assassinats d’enfants. La Justice belge a très rapidement renoncé à instruire le fond du crime.

Nous savons depuis 1997 que l’État belge a rédigé des faux procès-verbaux pour ensabler toute la procédure. Ce sont désormais toutes les victimes de ce crime permanent contre l’Humanité dont le sort est entre les mains d’une solidarité inconditionnelle, sans compromis négociable avec les institutions.

 

COLLECTIF FRANCO-BELGE DUTROUX-OUTREAU

 

La mémoire, comment nous parle-t-elle, l’histoire, comment la raconte-t-on, l’oubli, comment nous arrange-t-il ? 

 

Collectif d’action, de recherche et de solidarité, le CFBDO naît ce 25 juin 2025 pour le soutien matériel et psychique aux victimes de la pédocriminalité et pour la réflexion publique sur les pratiques judiciaires envers les victimes d’une criminalité masquée par le mode de fonctionnement des institutions publiques ou privées.

 

Si vous ne désirez pas figurer dans cette lise d’envoi, faites-le moi savoir.

 

Des informations vous seront envoyées, selon les urgences, l’actualité ou l’état de nos recherches.

Provisoirement, ce sera le compte bancaire du Centre Haroun Tazieff pour les Sciences de la Terre qui servira pour la constitution d’un fonds de solidarité.

Je précise qu’Haroun Tazieff et son épouse France ont très largement contribué financièrement à la solidarité avec les parents de Julie Lejeune et Mélissa Russo.

 

Frédéric Lavachery

Président fondateur du Centre Haroun tazieff pour les Sciences de la Terre.

 

 

 

 

 

Vous pouvez vous y associer

 

 

MANIFESTE DU 25 JUIN

 

 

Le 25 juin 1995, les petites Julie Lejeune et Mélissa Russo étaient enlevées à Grâce-Hollogne, pour être livrées par Marc Dutroux et ses complices aux réseaux de tortures et d’assassinats d’enfants. La Justice belge a très rapidement renoncé à instruire le fond du crime.

Nous savons depuis 1997 que l’État belge a rédigé des faux procès-verbaux pour ensabler toute la procédure. Ce sont désormais toutes les victimes de ce crime permanent contre l’Humanité dont le sort est entre les mains d’une solidarité inconditionnelle, sans compromis négociable avec les institutions.

 

 

COLLECTIF FRANCO-BELGE DUTROUX-OUTREAU

 

 

La mémoire, comment nous parle-t-elle, l’histoire, comment la raconte-t-on, l’oubli, comment nous arrange-t-il ? 

 

 

Collectif d’action, de recherche et de solidarité, le CFBDO est né le 25 juin 2025 pour le soutien matériel et psychique aux victimes de la pédocriminalité et pour la réflexion publique sur les pratiques judiciaires envers les victimes d’une criminalité masquée par le mode de fonctionnement des institutions publiques ou privées.

Le respect de l’intégrité et de la dignité de l’enfant serait-il la clé de la résistance à la loi du plus fort ?

La personne la plus vulnérable de la planète, symboliquement, n’est-elle toujours un enfant ?

Les procès d’auteurs de pédocriminalité connus sous les noms d’affaire Dutroux, Nihoul et consorts (Arlon 2004) et d’affaire d’Outreau (Saint-Omer 2004, Paris 2005 et Rennes 2015) ont-ils délibérément occulté la réalité dans ces deux affaires de réseaux de trafic et de tortures d’enfants ?

Par la corruption, l’infiltration, l’intimidation et le chantage, les réseaux pédocriminels utilisent les services sociaux et judiciaires de protection de l’enfance comme source d’approvisionnement, parfois même dès la naissance comme cela arrive notamment lors d’accouchements sous X.

La raison d’État serait-elle une plante toxique invasive et sans remède, qui rôde sans opposition dans les coulisses de l’instruction de procès, par le contrôle de juridictions, de barreaux et de la presse ? Le crime d’État pourra-t-il jamais être instruit au nom de la Constitution ? Par qui donc pourrait-il être instruit, jugé, quelle réalité pourrait être condamnée et à quel genre de peine ?

La condition faite aux personnes les plus vulnérables sous la loi du plus fort est le point focal de l’action et de la réflexion relatives à l’État et aux institutions qui a déterminé la création du Collectif Franco-Belge Dutroux-Outreau (CFBDO).

Les dossiers judiciaires non ouverts sur les réseaux de trafics d’enfants dont la protection a été confiée à l’État par la Justice dans nos pays au cours du XXème et du XXIème siècles tracent dans la conscience collective de nos démocraties et dans l’histoire de nos institutions un épouvantable angle.

Le CFBDO est une initiative prise par des personnes pleinement engagées dans la solidarité inconditionnelle envers les victimes de la pédocriminalité, spécialisées dans l’examen des dossiers d’instruction, notamment de ces deux affaires, dans la prise en charge et l’étude du psycho-traumatisme des victimes, dans l’histoire comparée des institutions et de la criminalité organisée, dans la philosophie et l’histoire du droit ou dans l’étude des sources de la culture de l’Humanité.

 

Extrait de presse, mai 2025 :

« Violences sexuelles : après le jugement au procès de Gérard Depardieu, la notion de victimisation secondaire  fait débat. Le tribunal de Paris a condamné l’acteur à verser 1000 euros à ses deux victimes au motif qu’elles avaient été exposées à une dureté excessive des débats à leur encontre du fait de la défense agressive de son avocat, Jérémie Assous. »

 

La défense très violemment agressive des mis en examen lors des procès de l’affaire d’Outreau a détruit des enfants d’Outreau reconnus victimes de viols et de proxénétisme et qui, adultes aujourd’hui, sont à la rue, contraints parfois de se nourrir dans les poubelles. Il arrive que certains d’entre eux soient emprisonnés parce qu’ils risquent de reproduire sur d’autres les graves sévices dont ils furent eux-mêmes les victimes dans leur toute petite enfance.

Cela peut-il s’expliquer autrement que par le crime de l’État envers l’enfance violée à Outreau, crime continu depuis la commission des faits jusqu’à la conduite des trois procès et au contrôle toujours actuel de la presse pour garantir le discrédit concerté de la parole des enfants martyrisés ?

En va-t-il de même en Belgique pour les « témoins X » des dossiers annexes de l’instruction de l’affaire Dutroux, Nihoul et consorts ? Certaines victimes se sont suicidées, d’autres sont en dépression profonde du fait de leurs témoignages et de leur lynchage judiciaire et médiatique.

Qui peut s’affranchir de tout rapport à l’État ? Comment s’y prendre pour sauver l’enfance et chaque victime du cancer d’une corruption structurelle ? Maladie auto-immune de nos Constitutions, la corruption devient un crime contre l’Humanité. La solution est devant nous, à condition de sonder le passé le plus profond de notre Histoire.

Le Collectif Franco-Belge Dutroux-Outreau y travaille.

 

Adresse de contact :

collectif.franco-belge@cfbdo.be

 

 

 

 

Mis en ligne le 26 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

On ne connaît rien au jeu de go, mais on sait que c’est parce qu’on est nuls

 

 

 

 

 

 

Suspense dans le detroit d’Ormouz

 

 

On ne connaît rien au jeu de go, mais on sait que c’est parce qu’on est nuls

 

 

Petite parenthèse avant d’y venir :

Au moins 30% de la production mondiale de pétrole passe par cet endroit. Si l’Iran, pour se protéger des incursions et des tentatives de remplacer son gouvernement par un autre plus agréable aux USA ou à Israël, décide d’en bloquer le passage (en y semant des mines par exemple), le prix du baril s’envole jusqu’à des plafonds difficiles à imaginer. Résultat assuré : l’économie de beaucoup de pays s’effondre.

 

C’est là :

 

 

 

 

 

 

Où l’on apprend des choses qu’on ne savait pas, sur des gens très éloignés de nous dans l’espace.

 

 

Quel rôle la Chine devrait-elle jouer dans la guerre entre l’Iran et Israël ? Un point de vue réaliste.

 

 

Hua Bin – The Unz Review – 19.6.2025

 

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Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

De nombreux stratèges chinois, bien plus intelligents et mieux informés que moi, travaillent actuellement sur cette question. Je suis persuadé qu’ils trouveront la bonne ligne de conduite pour protéger les intérêts nationaux de la Chine dans la crise actuelle.

Je vais m’attacher à démystifier certaines idées reçues concernant les implications de la guerre pour la Chine et les relations sino-iraniennes. Une fois ces mythes dissipés, je pense que le lecteur pourra mieux comprendre de quoi il retourne et interpréter beaucoup plus facilement les actions de la Chine dans les semaines et les mois qui viennent.

 

Mythe 1 : la Chine n’a pas apporté son aide  

Réalité : La Chine a dénoncé l’agression d’Israël et appelé à la cessation immédiate des hostilités dans divers forums : au Conseil de sécurité des Nations unies, aux BRICS, à l’OCS (Organisation de Coopération de Shanghai) et au Sommet Chine-Asie centrale. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a appelé les ministres des Affaires étrangères iranien et israélien pourréclamer une désescalade. Le président Xi s’est entretenu aujourd’hui avec le président Poutine et tous deux ont condamné Israël et appelé à un cessez-le-feu.

L’Iran n’a pas demandé publiquement l’aide de la Chine et de la Russie. Cependant, je pense que le président Xi et le président Poutine sont prêts à agir en médiateurs si l’Iran le leur demande.

 

Mythe 2 : si l’Iran est vaincu, ce sera la fin du monde multipolaire prôné par la Chine et la Russie.

Réalité : Israël, seul, a peu de chances de vaincre l’Iran. Il peut lui causer de graves dommages (et l’Iran est en train de riposter), mais il ne peut parvenir à détruire les infrastructures nucléaires et militaires iraniennes ni à renverser  le régime du pays.

Si les USA interviennent, ils peuvent certainement larguer des bombes plus puissantes et détruire plus complètement les installations nucléaires iraniennes. Mais ces installations peuvent être reconstruites et l’Iran peut finir par décider de se doter de la bombe.

Les USA ne sont pas non plus en mesure de provoquer un changement de régime en Iran sans envoyer de troupes au sol et occuper physiquement le pays, ce qui serait la plus grande opération de ce type qu’ils auraient jamais tentée (90 millions d’habitants, 1,6 million de kilomètres carrés).

La guerre se déroulera dans les airs, avec des chasseurs, des bombardiers, des missiles et des drones.

À moins que le peuple iranien ne soit tellement bouleversé et intimidé par la guerre qu’il décide de renverser son gouvernement, le régime iranien restera au pouvoir. En fait, la guerre pourrait agir en catalyseur d’une unité nationale dont le pays a tant besoin dans une société divisée. Ce pourrait même être le côté positif de cette terrible guerre.

Si les Iraniens renversent leur gouvernement et embrassent leurs ennemis, l’Iran ne vaudra plus la peine d’être sauvé ni pour la Chine ni ,pout la Russie. Aucun des deux pays n’est capable de remodeler une société déformée qui souhaite se jeter dans les bras de ceux qui viennent de la bombarder pour la soumettre.

Le bon sens nous dit qu’il est difficile de se faire aimer d’un peuple en le bombardant (même s’il me faut faire une exception pour les Japonais, les Allemands et les Vietnamiens, qui semblent avoir apprécié les bombes atomiques, incendiaires et l’agent orange et sont devenus les toutous obéissants de leur bourreau, « vous savez qui »).

Je m’attends plutôt à ce que les Iraniens aient une épine dorsale solide et à ce qu’ils deviennent une société plus cohésive et plus unie contre leurs ennemis communs que cela n’a été le cas pendant la guerre Iran-Irak dans les années 1980.

Il y a parfois besoin d’un réveil brutal pour dissiper les illusions collectives, comme l’a fait la guerre en Ukraine pour de nombreux « libéraux » russes qui rêvaient depuis si longtemps d’appartenir à l’Ouest, mais qui ont maintenant compris que leur avenir était avec l’Est.

 

Mythe 3 : si la Chine et la Russie laissent les USA et Israël attaquer l’Iran, elles perdront leur légitimité morale et seront isolées par les pays du Sud global pour ne pas s’y être opposées. Dans ce cas, elles seraient « grillées », parce que les USA pointeraient aussitôt la mire de leurs armes sur elles. Cette école de pensée est communément appelée « théorie des dominos ».

Réalité : C’est le mythe le plus facile à réfuter. Ce sont les États-Unis qui perdent toute légitimité résiduelle aux yeux du monde pour  avoir rejoint les Juifs dans une guerre d’agression flagrante et non provoquée, tout en continuant à faciliter un génocide à coups de bombardements et par la famine à Gaza.

Si le monde tombait sous le charme d’un personnage tel que le nouveau chancelier nazi allemand privé d’âme Mertz, qui fournit ouvertement des armes pour massacrer les Palestiniens de Gaza et qui loue l’attaque d’Israël contre l’Iran comme « faisant notre sale boulot », ce ne serait pas un monde que la Chine et la Russie voudraient libérer de la tyrannie. Il la mériterait.

En réalité, c’est l’Occident qui est isolé et méprisé, qu’il gagne ou qu’il perde en Iran, et non la Chine ou la Russie. Quiconque pense autrement doit  se faire examiner la tête.

Les USA tomberaient la tête la première dans un autre piège s’ils décidaient de rejoindre Israël directement dans la bataille. Combien de milliards et de GIs morts a-t-il fallu pour vaincre et renverser les gouvernements des talibans et ides Irakiens, pourtant bien plus faibles ? Combien cela coûterait-il avec l’Iran ? J’ai écrit que la stratégie de la Chine pour vaincre les USA consistait à les conduire à la faillite avec l’aide de Trump  (https://huabinoliver.substack.com/p/china-s-strategy-to-defeat-the-us ). « TACO Trump » suit bien mon scénario.

Quelqu’un croit-il sérieusement qu’un gouvernement pro-israélien et pro-US verra le jour en Iran si, – Dieu nous en préserve ! – ceux-xi  réussissent à détruire le régime iranien ? L’Irak, la Libye, l’Afghanistan ou la Syrie sont-ils devenus des copains des USA ? Encore une fois, il existe des exceptions, comme je l’ai dit précédemment. Mais je compte sur le fait que tout le monde n’est pas aussi éhonté.

Dans les années 1960 et 1970, les faucons américains ne cessaient d’évoquer la « théorie des dominos » et ce qui se produirait si le Vietnam du Nord communiste remportait la guerre. Que s’est-il passé lorsqu’il l’a effectivement remportée ? ‘La « théorie des dominos » a-t-elle ravagé les intérêts nationaux US ?

Après 58.000 sacs mortuaires, la prophétie de l’école de l’« effet domino » s’est avérée n’être rien d’autre qu’un prétexte de plus pour battre les tambours de guerre. Et aujourd’hui, on voit les USA courtiser le Vietnam communiste pour qu’il les aide à « contenir » la Chine. Ironique, non ?

Pendant que les USA vont s’enliser en Iran et dépensent leur or et leur sang, la Chine les laisse loin derrière elle, à mordre la poussière dans les domaines des énergies nouvelles, des technologies vertes, de l’espace, de l’intelligence artificielle, de la robotique et du commerce mondial. Si vous pensez que les USA sont en position de force vis-à-vis de la Chine, bon courage.

Personne ne veut voir l’Iran bafoué et humilié, mais qui veut empêcher les USA de plonger la tête la première dans un cloaque ? N’interrompez jamais votre ennemi quand il fait une c……. !

Plus important encore : les USA n’auront pas plus de facilité à combattre la Chine ou la Russie, quelle que soit l’issue de la situation en Iran. La Chine et la Russie sont tout simplement trop fortes pour l’Occident collectif. Les guerres entre géants sont déterminées par la puissance pure, pas par des espèces de manœuvres machiavéliques.

Les « stratèges » occidentaux sont tellement en faillite intellectuelle ces temps-ci qu’ils prennent les ruses et les trahisons « astucieuses » pour de brillantes manœuvres stratégiques. Leurs petites machinations ne font pas le poids face à un véritable pouvoir national.

Les superpuissances comme la Chine et la Russie ont les ressources et le mordant nécessaires pour écraser les manipulations crapuleuses que l’Ouest affectionne.

 

Mythe 4 : l’Iran représente un intérêt fondamental et est un proche allié pour la Chine

Réalité : Ce n’est tout simplement pas le cas. La Chine a toujours été transparente et explicite quant à ses intérêts géopolitiques fondamentaux. Ceux-sont Taïwan, la mer de Chine méridionale et la frontière sino-indienne. Ses principaux partenaires géopolitiques sont la Russie et le Pakistan.

La Chine apprécie l’Iran comme partenaire économique et politique, mais ses intérêts sont principalement commerciaux. La Chine achète du pétrole à l’Iran et lui vend des produits manufacturés.

Alors que les achats de pétrole par la Chine représentent 90% des exportations pétrolières iraniennes et 20% de son PIB, la Chine ne dépend de l’Iran que pour 12 à 14% de ses importations de pétrole. Les sources d’énergie de la Chine sont très diversifiées et ses principaux fournisseurs en matière de pétrole sont la Russie, l’Arabie saoudite et l’Irak. La Chine achète également du pétrole à la Malaisie et aux Émirats Arabes Unis.

À mesure que la Chine s’électrifie et se décarbonise, ses besoins en pétrole ont atteint leur sommet et devraient progressivement diminuer. La Chine est le leader mondial dans le domaine des énergies vertes et la région du Golfe perdra de son importance pour elle au fil du temps.

Des routes terrestres et des voies ferrées sont construites dans le cadre des projets de la BRI à travers l’Asie centrale, le Pakistan et l’Afghanistan afin de relier [entre eux et avec le reste du monde, NdT] les pays du continent eurasien, offrant ainsi une alternative aux voies maritimes de l’océan Indien, de la mer Rouge, du détroit d’Ormuz et du canal de Suez.

L’Iran n’a pas coopéré étroitement avec la Chine dans le domaine des projets énergétiques et d’infrastructure : il a attribué davantage de contrats à l’Europe qu’à la Chine, depuis l’assouplissement des sanctions par la signature du JCPOA. Aujourd’hui, les sanctions sont de retour et les Européens battent en retraite. La Chine n’attend pas au bout du fil.

L’Iran s’est révélé être un partenaire commercial peu fiable. Les USA et le Canada ont utilisé les relations commerciales de Huawei avec l’Iran comme prétexte pour détenir, pendant trois ans, Meng Wanjun, directrice financière de Huawei et fille du fondateur de l’entreprise, Ce sont des traîtres iraniens qui ont mouchardé sur les projets de Huawei aux USA. Des traîtres iraniens ont également trahi un autre fournisseur chinois de télécommunications, ZTE, ce qui a conduit à une amende d’un milliard de dollars infligée par le régime à sanctions US.

L’Iran est membre de la BRI, mais il a attribué à l’Inde son projet portuaire le plus importan : le port de Chabaharn, ainsi que la ligne ferroviaire entre Chabahar et Zaranj. On ne peut guère dire que l’’Inde soit une alliée de la Chine et elle ne fait pas partie de la BRI. [Mais l’Inde formait néanmoins, paraît-il, avec la Russie et la Chine, le fameux triangle de Primakov, où elle aurait été remplacée… par l’Iran, justement, NdT]

Ajoutant l’insulte à l(outrage, l’Iran a pris cette décision après que la Chine ait contribué à apaiser l’hostilité séculaire entre lui-même et l’Arabie saoudite en 2023.

Si l’Iran est libre de faire ses propres choix en tant que pays souverain, il n’a pas rassuré la Chine en flirtant avec l’Inde et en diversifiant ses paris commerciaux et géopolitiques avec cet État chèvre-choutiste, sachant pertinemment qu’une telle initiative serait mal perçue par Pékin.

Pire encore, l’Iran a fourni un refuge au groupe terroriste BLA (Armée de Libération du Balouchistan) à sa frontière avec le Pakistan, groupe qui a attaqué à plusieurs reprises le CPEC (Projet de Corridor Économique Chine-Pakistan), un projet phare de la BRI, d’une valeur de 62 milliards de dollars. https://www.theguardian.com/world/2024/jan/18/where-balochistan-why-iran-pakistan-strikes

https://jamestown.org/program/grievances-provoke-surge-in-baloch-separatist-militancy-on-both-sides-of-pakistan-iran-border/

Le BLA a encore saboté le projet du port de Gwada, un élément clé des routes maritimes chinoises dans l’océan Indien, et il a tué des ingénieurs et des ouvriers chinois au moyen d’attentats-suicides et d’embuscades. Le BLA est également financé par l’Inde.

Le manque de discernement de l’Iran a sérieusement érodé ses relations avec la Chine. La Chine n’a pas exprimé publiquement son déplaisir, mais l’Iran ne doit pas trop s’attendre à ce que la Chine se précipite pour le tirer d’affaire dans une de ses crises.

Ironiquement, bien que l’Iran se soit donné beaucoup de mal pour courtiser l’Inde, y compris en se rendant à New Delhi pour signer un accord de partenariat stratégique global avec l’Inde en plein milieu de la guerre entre l’Inde et le Pakistan le mois dernier, l’Inde a quand même trahi l’Iran de la manière la plus éhontée qui soit.

Il y a deux jours, l’Inde a annoncé qu’elle se désolidarisait de la déclaration commune condamnant l’attaque israélienne émise par l’OCS, dont l’Inde et l’Iran sont tous deux membres. La veille de sa prise de distance vis-à-vis de l’OCS, l’Inde s’était abstenue lors du vote à l’Assemblée générale des Nations unies sur une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza. https://www.aljazeera.com/news/2025/6/16/why-india-refused-to-join-sco-condemnation-of-israels-attacks-on-iran

L’Iran semble totalement ignorer le fait que l’Inde est le pays le plus pro-israélien du Sud global, avec un rapport de 5 contre 1 en faveur d’Israël sur les réseaux sociaux indiens, comparable aux données provenant d’Israël lui-même et supérieur même à celui des USA, territoire occupé par les Juifs. L’empire Bha-rat est une absolue « valeur aberrante »e en matière de décence humaine fondamentale.

De multiples messages publiés sur les réseaux sociaux indiens proclament « Je soutiens Israël » en plein génocide. Les trolls indiens sont les plus actifs dans la promotion du discours israélien sur Gaza. Mieux encore pour Israël : le soutien indien est gratuit, alors que même l’AIPAC doit soudoyer les politiciens US pour qu’ils reprennent à leur compte ces arguments odieux.

L’Iran semble également ignorer que l’Inde est un des pays les plus islamophobes au monde, un pays où les hindous font de la persécution des musulmans un sport national.

Quand les choses en sont venues au pire, c’est le Pakistan qui s’est distingué dès après le lancement de l’attaque israélienne. C’est le Pakistan qui s’est engagé publiquement à soutenir militairement l’Iran, allant même jusqu’à offrir son « parapluie nucléaire » en cas d’attaque nucléaire israélienne.

Comme le montre le conflit actuel, l’Iran n’a pas acheté de systèmes d’armes modernes chinois. Il dépend depuis longtemps de la Russie et de ses propres productions en armes, qui n’ont guère eu d’impact dans les combats aériens (en fait, il n’y a pas eu de’ combats aériens dans l’espace aérien iranien – la supériorité aérienne israélienne semble totale).

Cela contraste fortement avec les performances supérieures des avions de combat, des radars d’alerte précoce et des missiles air-air chinois démontrées par l’armée de l’air pakistanaise, équipée par la Chine, lors de sa guerre aérienne avec l’Inde.

La décision de l’Iran en matière d’approvisionnement militaire est difficile à comprendre, dans la mesure où la Chine a proposé à plusieurs reprises de lui vendre ses systèmes de défense aérienne à des prix extrêmement compétitifs. Une fois de plus, l’Iran a fait preuve d’un manque de discernement sur des questions aussi cruciales pour sa sécurité nationale.

Le manque de perspicacité stratégique, de fiabilité et de bon jugement de l’Iran ne plaide guère en faveur d’un rapprochement avec des puissances sophistiquées comme la Chine. Un vieux proverbe chinois dit qu’« on ne peut pas se servir de boue humide pour construire des murs ».

 

Mythe 5 : si la Chine ne combat pas les USA en Iran, elle devra les combattre chez elle. Il vaut donc mieux les combattre maintenant, en Iran, plutôt qu’attendre qu’ils viennent l’attaquer à ses propres portes.

Réalité : Ces opinions ne sont en fait qu’une resucée des célèbres paroles de George W. Bush : « Si vous ne combattez pas les terroristes là-bas, vous devrez les combattre ici ». Outre le fait que ce genre de remarque n’est qu’une feuille de vigne chargée de dissimuler sa propre agression, W n’est ni un intellectuel de renom ni un génie militaire. Bien au contraire.

La Chine a tout intérêt à combattre les USA à sa propre porte. Là  où elle ne peut que remporter une telle confrontation. En revanche, combattre les USA au Moyen-Orient, à 5.300 ou 7.200 kilomètres de distance (celle entre Pékin et Téhéran/ou Tel Aviv), où les USA disposent de nombreuses bases militaires et de nombreux alliés locaux, alors que la Chine n’en a aucun, serait effectivement une entreprise vouée à l’échec.

Préconiser que la Chine combatte les USA en Iran est une idée folle et suicidaire. Pékin ne va pas mordre à ce genre d’hameçon.

La Chine a pleine conscience qu’un affrontement final avec les USA est inévitable, mais il est stratégiquement impératif pour elle de choisir le lieu et le moment. La logique est la même que celle de l’avantage du premier joueur au jeu de go : c’est le premier joueur qui impose le rythme et force son adversaire à réagir, ce qui lui permet de dicter le cours du jeu.

La pensée stratégique chinoise s’est affinée grâce au jeu traditionnel du Go, pratiqué depuis 2.000 ans, qui est un jeu de patience et de réflexion stratégique. En comparaison, le jeu occidental des échecs est axé sur l’action-réaction à court terme et le rapport risque-récompense, et est donc inférieur.

La confrontation finale avec les USA sera l’événement décisif pour le monde au cours du prochain siècle. Un nouvel ordre mondial dépendra de son issue. Il n’est pas pensable que la Chine prenne des risques inutiles avant d’être tout à fait prête. Les événements actuels au Moyen-Orient ne sont que des bruits de fond dans le grand schéma des choses.

 

Mythe 6 : la Chine partage le même point de vue que l’Occident sur les alliances ; l’objectif de la Chine est de remplacer les USA en tant que gendarme du monde ;  l’occasion se présente aujourd’hui. 

Réalité : Le point de vue de la Chine sur les alliances provient de sa propre histoire et de ses connaissances géopolitiques,qui diffèrent considérablement du point de vue occidental dominant en matière de relations internationales.

Certains ont avancé que l’axe Russie-Iran-Chine était la clé pour contester la domination occidentale. Je doute que Pékin adhère à cette théorie de Brzezinski, exposée dans son ouvrage Le Grand Échiquier.

L’idée paraît plausible à première vue, mais à y regarder de plus près, il s’agit d’une vision dépassée du monde reflétant une perspective qui pouvait être valable il y a 30 ans, mais qui ne correspond plus à la réalité actuelle.

Depuis la publication du livre en 1997, les rapports de force entre les principaux acteurs ont changé au-delà des rêves les plus fous de Brzenzski.

Aujourd’hui, la Chine peut s’opposer aux USA en qualité de concurrent à part entière, comme l’ont clairement démontré la guerre commerciale et la guerre technologique. Des stratèges US tels que Jake Sullivan, Kurt Campbell et Rush Doshi ont reconnu que les USA avaient besoin de leurs « alliés » et « partenaires » pour s’unir en un seul gang, s’ils veulent avoir une chance de « contenir » la Chine.

L’époque où les USA disposaient à eux seuls d’une puissance suffisante pour faire face à la Chine est depuis longtemps révolue, ce qui place la puissance hégémonique autoproclamée dans une position embarrassante et humiliante.

De plus, une alliance multilatérale est aussi forte que son maillon le plus faible. Malheureusement, l’Iran est ce maillon faible. Il n’est pas dans l’intérêt de la Chine de s’engager dans une structure rigide qui lui impose plus d’obligations que d’avantages.

Selon les calculs de Pékin, une structure d’alliance formelle présente de nombreux inconvénients :

 

  • Risque d’être pris au piège par des partenaires juniors plus petits, moins puissants, mais plus imprudents et belliqueux (comme les petits États chihuahua baltes membres de l’OTAN) ;
  • Problèmes liés à l’action collective (comme les désaccords entre la Hongrie et la Turquie et le reste des membres) ;
  • Problèmes de déséquilibre et de réciprocité (les USA consacrent 3,5 % de leur PIB à la défense, contre 1% en moyenne pour l’UE ; Trump est furieux de cette « injustice », et à juste titre) ;
  • Problème de confiance inhérent (les USA mèneraient-ils une guerre nucléaire contre la Russie au nom de la Lituanie en vertu du chapitre 5 et commettraient-ils un suicide national ?)
  • Les alliances fondées sur l’idéologie ont la désagréable odeur des missionnaires universalistes que la Chine déteste (vous vous souvenez des croisades ?)

 

Bref, les alliances formelles peuvent très facilement se transformer en fardeau, et constituer davantage un handicap qu’un atout.

Dans le calcul stratégique de la Chine, l’Iran n’a pas la même importance que la Russie ou même que le Pakistan. Si la Chine ne prendrait jamais le risque d’un éventuel revers de la Russie dans la guerre en Ukraine ou d’une défaite du Pakistan face à l’Inde, elle a une tolérance au risque beaucoup plus élevée en ce qui concerne l’Iran.

La Chine souhaite également équilibrer ses relations avec la Turquie, les États du Golfe et l’Égypte. Aucun de ces pays ne souhaite voir s’établir des relations trop étroites entre la Chine et l’Iran, en particulier si la Chine joue un rôle de médiateur au Moyen-Orient.

Dans le passé, la Chine a été gravement trahie par l’Albanie, un partenaire communiste qu’elle a généreusement financé pendant la guerre froide, mais qui s’est tourné vers l’Occident dès la fin de celle-ci. Elle a également été trahie par le Vietnam après l’avoir soutenu pendant la guerre contre les Américains. La Chine a tiré les leçons de cette expérience.

Finalement, la Chine n’a pas l’intention et n’a aucun intérêt à remplacer les USA en tant que nouveau « shérif en ville ». La Chine n’a pas le zèle missionnaire idéologique des « démocraties libérales » ni la prétention au « sacrifice de soi » nécessaire pour contrôler et façonner le monde à son image. Le « fardeau de l’homme blanc » a une bonne raison de porter ce nom. La Chine ne porte pas ce fardeau.

En résumé, si l’Iran survit à l’agression actuelle d’Israël et des USA et souhaite bénéficier de l’aide de la Chine à l’avenir, il lui faudra faire plus  pour gagner sa confiance et son soutien. Le partenariat géopolitique n’est pas un cadeau qui s’accorde, mais une relation privilégiée fondée sur des intérêts mutuels et la confiance.

En fin de compte, ce n’est pas la guerre de la Chine.

Source : https://www.unz.com/bhua/what-role-china-should-play-in-the-iran-israel-war-a-realist-view/

 

 

 

 

Cessez-le-feu !

Cessez-le-feu !

Cessez-le-feu !

Cessez-le-feu !

 

Alors, tout ça, c’était du cinéma ? Et le blocage du Détroit d’Ormouz, c’était juste du chantage, pas du vrai ?

 

 

 

 

Chiiic, on va pouvoir continuer à massacrer les Palestiniens tranquilles !

 

 

Tiens, justement…

Au lieu des 56 ou 57.000 qu’on vous a dits…

 

 

HARVARD REPORT

révèle qu’Israël a assassiné 377.000 Palestiniens jusqu’à présent dans son génocide, dont la moitié étaient des enfants

 

Arrêt sur info — 23.5.2025

 

 

 

 

 

L’analyse des chiffres montre qu’Israël a assassiné, jusqu’à présent, 377.000 Palestiniens pendant le génocide – dont la moitié étaient des enfants.

Les tentatives d’Israël pour rejeter le bilan des morts comme  « fabriqué par le Hamas » n’est qu’un mensonge de plus visant à cacher l’horrible réalité.

Lire la suite…

Source : https://arretsurinfo.ch/harvard-report-revele-quisrael-a-assassine-377-000-palestiniens-pendant-le-genocide-jusqua-present-dont-la-moitie-etaient-des-enfants/

Source d’origine . HARVARD REPORT

 

« Based on Israeli military data ! » Mais de quoi ils se mêlent, ces crânes d’œufs ? Et comment se fait-il qu’ils ne soient pas encore tous en taule ? Ah, on vous jure, avec ces incapables CIA, FBI et consorts, faut tout faire soi-même !

 

 

 

 

Ah, mais, ce n’est pas tout :

 

L’allégation clé qui a déclenché la guerre Iran-Israël a été construite à partir d’un algorithme de contre-espionnage créé par Palantir

 

Alastair Crooke – Conflicts Forum – 20.6.2025

Publié le  23 juin 2025 par Wayan sur Le Saker francophone

 

 

La Résolution du Conseil d’administration de l’AIEA sur le « non-respect« , le 12 juin 2025, fut l’excuse prévue pour la soudaine frappe israélienne contre l’Iran, le lendemain. Les Israéliens disent que le plan d’entrer en guerre avec l’Iran était fondé sur « l’opportunité » de frapper, et non sur les renseignements selon lesquels l’Iran se dirigeait vers une bombe (c’était la raison annoncée de cette guerre).

Lire la suite…

Source : https://lesakerfrancophone.fr/lallegation-cle-qui-a-declenche-la-guerre-iran-israel-a-ete-construite-a-partir-dun-algorithme-de-contre-espionnage-cree-par-palantir

 

On se disait bien aussi que des cerveaux gros comme des petits pois racornis avaient peu de chances d’accoucher d’intelligences artificielles mirobolantes… Et en attendant, on en connaît un qui pourrait bien découvrir d’ici quelque temps s’il est joli en combinaison orange.

 

 

Mais on ne voudrait pas que nos lecteurs anglophones se sentent négligés :

 

Trump Lures Iran into “Peace” Trap (Again) –

Continues Decades-Spanning Regime-Change Agenda

 

Brian BerletičThe New Atlas – 24.6.2025

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 24 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

L’Iran ? De quel Iran s’agit-il ?

 

 

 

 

 

 

Navire électronique de surveillance chinois dans le golfe Persique

 

 

 

L’IRAN ?

De quel Iran s’agit-il ?

Et de quel prétexte pour l’ ou les attaquer ?

 

Théroigne – L.G.O. – 22.6.2025

 

 

Car il y a maintenant, à l’évidence, deux Iran : un Iran officiel et légitime, dont l’ayatollah Ali Khamenei est le Guide Suprême, et un Iran que nous dirons factieux, qui se fait courtiser (et plus si affinités) par les États-Unis (and C°), auquel un changement de régime ne déplairait pas du tout, parce qu’il voit plus d’intérêts en sa faveur dans lun régime moins révolutionnaire, disons-le : moins populaire..

Et voilà que l’ineffable Trump met – beaucoup trop tôt – les pieds dans le plat, en faisant savoir au garant de l’unité et de l’intégrité de l’’Iran qu’on ne va pas le tuer tout de suite, mais bon, qu’il se prépare…

 

 

Parenthèse russe pour comprendre :

Le 17 janvier dernier, la Fédération de Russie et « l’Iran » ont signé un accord mahousse, mais qui, curieusement, ne comprend pas de clause d’entr’aide militaire en cas de guerre, au contraire de l’accord « de partenariat stratégique global » signé en juin 2024 (et entré en vigueur en décembre) avec la Corée du Nord, et qu’on a vu, aussitôt après, se mettre symboliquement mais officiellement en place, à la faveur, si on ose dire, de l’opération d’Ukraine.

Et, bien que je sois belge et que, par conséquent, je ne pense pas vite, j’ai quand même fini par comprendre une chose, notamment que le fameux accord irano-russe a été mis en chantier avec le président Raissi et signé par celui qui a bénéficié de sa mort, même s’il n’en est pas l’auteur, et qui n’a pas du tout – c’est le moins qu’on puisse dire – les mêmes positions que lui. De là à penser qu’il fallait qu’un successeur, quel qu’il fût, puisse empêcher cet accord d’exister ou lui mette au moins du plomb dans l’aile, il n’y a qu’un pas, qui me fera traiter de complotiste si je le franchis, mais là-dessus je suis blindée : je m’’en fous.

Du coup, la bienheureuse Communauté Internationale se retrouve avec deux pays : celui de Raissi, que nous appellerons Iran I, et celui « des autres », mettons Iran 2.

Mais que devient là-dedans le Guide Suprême, qui est l’incarnation même de ce qui a présidé à la naissance et à la conservation jusqu’ici de la République iranienne, aussi révolutionnaire et populaire qu’islamique ? Il cesse d’être le Guide de tous pour devenir malgré lui celui d’une faction. D’où la nécessité de le supprimer pour sauvegarder les apparences, prétendre qu’il n’y a pas eu subversion, pas de trahison de la part d’un groupe de gens plus ou moins vendu (désolée, ça s’appelle comme ça) à l’étranger pour mettre leurs compatriotes dans ces chaînes venues d’ailleurs. Et si, par chance, on arrive à le faire descendre par des envahisseurs, ce sera encore mieux

Et voilà justement que se pointe, avec ses gros sabots, le Trump que ceux qui l’ont fait président ont tant de peine à faire marcher droit (et qui est, lui aussi, peu ou prou, vis-à-vis du peuple US, dans la situation des traîtres à la République Islamique vis-à-vis de leurs compatriotes) : « on ne va pas vous tuer tout de suite, mais… »….

Mais voilà l’ayatollah Khamenei devenu – beaucoup plus qu’un simple guide, même suprême – l’incarnation vivante de l’intégrité de son pays, le garant de son existence, l’équivalent du palladium (Παλλάδιον) des anciens, Grecs et Troyens ! Tant qu’il reste en vie, l’Iran existe, même fractionné en Iran I et Iran II. C’est pourquoi nous avons vu les tenants de l’Iran I se réveiller et le mettre (espérons-le !) à l’abri, dans un endroit bien  protégé.

 

 

Mais le prétexte ?

 

On nous bassine, depuis une bonne quarantaine d’années, avec le danger (pour qui ?) d’un Iran possesseur – ô horreur ! – d’une bombe atomique.

Permettez-moi d’abord de rappeler qu’un assez grand nombre de pays, à ce jour, possèdent cette bombinette, et que tous ne sont pas incapables de s’en servir comme des apprentis sorciers irresponsables, à commencer par l’irresponsable que la France a laissé frauduleusement mettre à sa tête et qui est tout à fait capable – on parie ? – de refiler cet engin qui ne lui appartient pas à un encore plus irresponsable que lui, en l’occurrence le très nazi fantaisiste raté Zélenski, qu’aucune force au monde, à moins d’un Oreshnik et encore, n’empêchera de larguer sur la Russie, c’est-à-dire à ses propres frontières, mais bof pour les Ukrainiens s’il en reste, n’est-ce pas ?

Permettez-moi ensuite de demander DE QUEL DROIT  les USA peuvent interdire aux uns et autoriser aux autres la possession de n’importe quel machin atomique. Dès lors qu’ils en possèdent eux-mêmes par paquets – dont un certain nombre planqué sous nos pieds, ne l’oublions pas –, le seul droit qu’ils ont, c’est d’y renoncer à titre d’exemple. Ce n’est pas le chemin qu’ils ont pris en s’en servant bien avant tout le monde et on sait comment, sous un prétexte fallacieux.

 

 

Mais revenons à cette prétendue arme atomique iranienne

 

Il y a plus de quarante ans que les Israéliens crient « au loup ! » ou plutôt « à la bombe iranienne ! » : première apparition, dans les journaux, à propos de de l’Iran sur le point de se doter de la bombe « demain ou au plus tard la semaine prochaine » :  en 1984 ! Et des centaines de fois depuis, sans vergogne, toujours avec la même affolante proximité dans le temps.

Et personne, nulle part, ne leur a mis le nez dans leur caca ? Dans quel merdium ? Ils les possèdent tous, mais il faut reconnaître que personne n’a fait preuve d’une curiosité inconsidérée.

 

 

Et pendant ces quarante ans, quel événement nouveau s’est produit en fait de bombe atomique ?

Euh… Israël s’est débrouillé pour en acquérir une (qui a fait des petits). De quelle manière ? En volant les plans de la bombe US.

En janvier 2016, Les Grosses Orchades ont mis en ligne une vidéo de Youtube, qui a disparu depuis, où l’on voyait un dénommé Pollard, filmé par des caméras de surveillance, voler les plans de la bombe US, alors qu’il travaillait comme analyste pour la CIA.  [Imaginez Larry Johnson faisant quelque chose de ce genre !]

Arrêté en 1985, Pollard  a plaidé coupable en 1986 et été condamné à la prison à vie par les tribunaux US. Pour un délit du même ordre mais commis en 1953, au bénéfice de l’URSS où on avait justement l’intention de la larguer, les époux Rosenberg, qui venaient de sauver le monde, ont été condamnés à la chaise électrique. Et au temps pour les Israéliens porte-parole  de « tous les juifs ».

 

 

Baiser d’adieu d’Ethel et Julius Rosenberg, juste avant la chaise

 

 

Avec le temps et l’emprise de plus en plus grande de l’AIPAC sur une classe dirigeante US archi-corrompue, Pollard a fini par être libéré, en 2015, sur décision de Bill Clinton, et est parti s’installer en Israël, où il a été reçu avec les honneurs rendus aux héros qui n’ont trahi que des gens sans importance, honneurs en forme de places et de statues à son nom, tandis qu’en France, George Ibrahim Abdallah, abusivement condamné en 1987 et en tout état de cause libérable depuis 2013, reste incarcéré le plus illégalement du monde douze ans plus tard pour un crime qu’il n’a pas commis, sur intervention directe, avant cette date, de Hillary Clinton (es fameux e-mails personnels publiés par Wikileaks en font foi) auprès de Laurent Fabius, qui n’a pas manqué de transmettre la consigne, puisqu’elle se perpétue.

Auijourd’hui, pour l’affaire Pollard, tout a été nettoyé et revisité sur Internet dans le sens des fables d’Israël. On peut toujours lire ce qu’il en reste sur Consortium News.

 

 

Et essayer de (faire) libérer Georges 

qui a aujourd’hui la barbe et les cheveux blancs

 

 

          

 

 

Il n’y a plus de lanternes à Paris ?

 

 

 

 

 

À voir jusqu’où la France est tombée, et dans quel état, on a du mal à imaginer qu’elle ait pu, un jour, être un des phares du monde. Et pourtant…

Aujourd’hui – petite lueur lointaine qui s’obstine à vaciller au fond des ténèbres – elle est même le seul qui reste, si difficile à distinguer dans les lueurs d’incendie que ne cesse d’allumer la rapacité du contre-phare israelo-US, jusqu’au champignon final qui n’éclairera qu’un seul instant avant les ténèbres définitives.

On n’en est plus bien loin, puisqu’ « ils » sont occupés, après que le sinistre clown Zélenski l’ait fait en Russie, à bombarder des centrales nucléaires en Iran.

Nous voilà bien loin du prétexte.

 

 

Et  la véritable raison, alors ?…

 

Eh bien, détruire l’Iran, justement ! Ou plutôt le démolir assez pour pouvoir s’en emparer, comme on a fait de l’Afghanistan, de l’Irak, du Liban, de la Libye et de la Syrie… en vue du Grand Israël mis sur les rails il y a si longtemps par les Frankenstein britanniques et repris à leur compte par les dégénérés sionistes sortis de leur rôle d’utilité comme a voulu le faire, avant eux, le monstre du bon docteur (relisez votre Mary Shelley).

Dans quel but ? Pour ressusciter l’empire Khazar perdu en se faisant passer pour de vrais Hébreux ?

Mais c’est une fois encore ce pachyderme de Trump, s’ébattant dans une cristallerie du Val Saint Lambert ou de Murano, qui a vendu la mèche : « ‘Ils sont assis sur une des plus grosses réserves de pétrole du monde ! ». Il convient donc de s’emparer de  ce foutu pays, bombe ou pas bombe !!!

Et le camarade Maduro a intérêt à faire attention à ses miches.

Cependant…

Israël, malgré ses dents longues, n’est pas capable de mener cette conquête à bien. Il compte et a toujours compté sur les USA pour le faire et lui passer les assiettes. Mais il semblerait que les Iraniens ne soient pas une proie aussi facile à capturer qu’on croyait, et les USA, c’est bien beau, mais ils n’ont jamais gagné une guerre. Même celle de 1940-1945 dont ils se vantent, où ils ne sont intervenus que pour empêcher les troupes du maréchal Staline d’arriver au mur de l’Atlantique après avoir écrabouillé leur champion devenu repoussoir universel (malheur aux vaincus). L’Armée Rouge aurait pu être la seule à entrer en France comme en pays conquis, puisque, après tout, le gouvernement de Vichy l’avait combattue avec ses alliés germaniques. Elle ne l’aurait sans doute pas fait, car d’autres Français s’étaient battus à ses côtés, mais les USA, eux, n’ont pas ce genre de scrupules : ils ont traité la France (c’est-à-dire les populations civiles françaises) en pays ennemi, par leur habituelle méthode du tapis de bombes sur populations non armées : jetez un œil aux archives de Caen si vous en doutez, alors que la France, en la personne du général De Gaulle, était officiellement – et très réellement – leur alliée depuis le 18 juin 1940.

Ces horreurs n’ont empêché en rien quantité de jeunes hommes de venir mourir sur le sol européen en croyant de bonne foi aider des populations à se libérer d’un joug oppresseur. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels »… On croit mourir pour la liberté des peuples, on meurt pour le capital qui les écrase.

 

 

 

 

Mais PRÉSENTEMENT, kèskispass en Iran ?

 

Et pourquoi les deux autres membres de la troïka, mais au moins les Russes signataires d’un accord ceci-cela n’interviennent-ils pas ?

 

Eh, c’est que la situation n’est plus la même. Il n’est même pas question, ici d’approuver ou de désapprouver l’ultra-légalisme de Vladimir Poutine refusant de se mêler des affaires d’un État qui n’est pas la Russie.

Il est question de savoir – ceci valant d’ailleurs pour la Chine – à qui on s’en va porter assistance : à l’Iran Un et Indivisible dont on était l’ami ou à l’une des deux factions d’un pays en pleine guerre civile ? (et quid si on aide la faction illégitime qui a tué l’autre et est devenue votre ennemie ?).

 

L’Iran en état de guerre civile ?

Oui, bien sûr ! Même si les 91 millions d’Iraniens ne sont pas en train de s’étriper, car il s’agit pour l’instant d’une guerre des chefs : une partie mal connue de la classe politique plus une partie du CGRI contre tout le reste. Mais justement : quelle partie du CGRI ? Comment savoir à qui on passe ses armes et son aide ? Au peuple iranien ou à ses assassins ?

C’est à ce dilemme que sont à présent confrontés Vladimir Poutine et Xi Jinping, et on ne voudrait pas être à leur place.

Une récente vidéo (en anglais bien sûr), postée hier sur le site de Sonar 21 débat exemplairement du problème :

Le juge Napolitano, recevant Larry Johnson et Ray MacGovern discute avec eux de ce qui peut arriver si les Israelo-US parviennent à liquider l’ayarollah Khamenei. Larry pense que, Khamenei étant un Azeri et la partie la plus conséquente et combative de l’Iran étant d’après lui la population de cette ethnie, si le pire se produit « ils en éliront un autre et le mettront à sa place ». À quoi MacGovern se récrie « vous avez tout faux : si le pire se produit, vous verrez, comme une traînée de poudre, une foule énorme de musulmans – et pas seulement chi’ites ! – devenir incontrôlable et se jeter pour commencer sur les bases US d’un peu partout, et personne, vraiment personne, ne peut dire où cela s’arrêtera ni comment ».

Et moi, je me dis que c’est peut-être précisément ce que Vladimir Poutine a tenté de faire comprendre à un Trump, limité certes, mais quand même pas suicidaire à ce point-là de sang-froid, Mais il n’est plus permis à Donald Trump d’e réfléchir de sang-froid : les missi dominici de Benjamin Netanyahou ne lui laissent désormais pas une seconde de répit : il est sommé de s’acquitter de sa dette envers ceux qui l’ont fait roi. Et quand il veut s’endormir pour oublier, on le réveille.

Quoi qu’il en soit, voici, en anglais bien sûr, la vidéo du juge et de ses acolytes :

 

 

 

 

Elle comporte aussi un passage où M. MacGovern parle, pour le contredire, de John Helmer selon qui, d’après lui, Vladimir Poutine se préparerait à « se laver les mains de l’Iran comme il l’a fait de la Syrie ». En fait, ce n’est pas l’opinion de John Helmer, c’est celle de Moscovites, y compris du Kremlin, qu’il rapporte dans son dernier article, ses sources moscovites faisant même allusion à des « frictions » entre les deux présidents russe et chinois, certains allant – à quoi bon lésiner – jusqu’à évoquer un « réalignement de la Russie et de la Chine avec les USA en lieu et place de l’Iran » (!!!).

Au diable la prudence, je vais me permettre de donner un avis personnel que vous pouvez sauter.

Autant je n’ai pas compris l’attitude peut-être légitime – car on ne nous dit pas tout – du président Poutine lors d’un coup d’État éclair contre la Syrie, qui peu l’avoir surpris autant que nous… autant je comprends ici son dilemme.

Mais l’Iran ne manque pas du tout d’alliés, car outre la Russie et la Chine, qui ont si grand intérêt à sa sauvegarde, il y en a d’autres, dont le Pakistan et… mais oui, un  pays qui sait ce qu’être attaqué par les USA veut dire :

 

 

 

 

Ce que je voudrais rappeler en passant, pour ce que vaut mon opinion, c’est que ce cas de figure n’est pas nouveau, qu’il est même loin d’être rare et qu’il ne faudrait pas longtemps pour lui trouver toute une série d’équivalents dans l’Histoire.

Je n’en évoquerai ici que deux : un qui a affecté mon pays, un qui l’avait précédé en France de plus d’un siècle.

 

Au moment où la Première République se battait contre toutes les monarchies d’Europe coalisées, l’Armée du Nord, qui venait de les vaincre à Fleurus, est arrivée jusqu’ici, avec les Liégeois exilés en première ligne. Ils sont entrés dans Liège, libérant la ville de l’occupation autrichienne, le jour et au moment exact où leurs chefs étaient décapités en masse à Paris et en province.

Liège a donné quatre généraux à la Première République, et un des quatre, le général sans-culotte émigré Servais Boulanger, qui servait à Paris, est monté sur l’échafaud avec Robespierre.

En quelques heures, leurs pires ennemis étaient devenus leurs chefs.

Ce n’est pas ici le lieu de s’étendre sur la manière dont les trois survivants (et tant d’autres) ont vécu la suite de ce moment où l’Histoire a fait un virage en épingle à cheveux. Mais Thermidor est devenu un mot emblématique. En Russie, la mort de Staline (naturelle ou provoquée) a été le Thermidor russe. Et la mort du président Raissi a donné le coup d’envoi au Thermidor iranien. La suite de ce genre de coup est assez souvent sinistre, mais pas toujours…

 

Car mon second exemple s’est passé en France : le jour où la reine Anne et Louis, son fils de huit ans, futur XIV, ont dû s’enfuir de Paris pour échapper à la mort aux mains d’une faction de gens riches aux dents très longues, assez semblable à celle qui dévaste aujourd’hui l’Iran. C’étaient des barons, des ducs, des princes, des parents du roi-enfant qu’ils voulaient occire, pas des marchands de tapis milliardaires du Bazar de Téhéran comme l’a suggéré Thierry Meyssan, mais c’était strictement la même chose. Et cela ne s’est pas appelé Thermidor car le mot n’existait pas encore, mais « la Fronde ». Il se fait que des religieux – catholiques, pas musulmans – ont, cette fois-là, comme de nos jours en Iran, pris les choses en mains et même l’un des deux était étranger. Ce qui compte, c’est que, s’opposant à une faction de rapaces, ils ont défendu la Nation, qui n’était pas encore républicaine. Le second a été l’homme le plus haï de la France qu’il a sauvée. Le premier (qui l’avait choisi pour lui succéder) a dit un jour « la politique est l’art du possible ». Armand Duplessis, cardinal de Richelieu, est un ancêtre de l’ayatollah Ali Khamenei et sans doute aussi de Vladimir Poutine, parce qu’ils pratiquent, eux aussi, l’art du possible.

 

IL est assez difficile, quand on ne croit en aucun dieu, d’imaginer ce que peut ressentir en ce moment ce vieil homme si près de la mort quoi qu’il arrive. Sans doute prie-t-il son dieu de l’aider ou au moins de l’inspirer. Mais si – on ne sait jamais… – le Tout Miséricordieux ne lui répond pas ? Que lui reste-t-il à faire, sinon à trouver en lui-même la réponse et les ressources : dans son caractère, dans ses convictions, dans ses principes et dans ce qu’il lui reste de forces, pour faire au mieux. Une chose paraît claire, même aux mécréants : son prédécesseur et lui-même ont tenté de se conduire envers leurs millions de compatriotes, comme de véritables pères, en défenseurs naturels de tout ce qui vit, indifférents aux intérêts d’une poignée d’égoïstes comme on en trouve partout. Comment savoir dans quelle mesure ils y ont réussi ? C’est le peuple iranien qui le dira. Peut-être à la longue. On ne sait pas combien de temps cela leur prendra. Et votre servante n’est pas  la fée Clochette… il faut attendre.

 

 

 

 

Mais revenons à nos moutons : je ferais aussi bien de partager avec vous ce que j’ai pu trouver d’intéressant, pas en anglais, sur le sujet :

 

 

 

COMPLETE CHAOS ! 

 

Avec des videos qui, chez eux, sont sous-titrées ou doublées en français

https://www.librairie-tropiques.fr/2025/06/complete-chaos.html

 

 

 

 

« Vous condamnez les mollahs » ?

 

Régis de Castelnau – Vu du Droit – 19.6.2025

 

 

 

 

 

Après l’agression israélienne contre l’Iran, les médias mainstream français ont repris la technique éprouvée, utilisée après le 7 octobre et qui consistait à empêcher tout débat réel sur la situation en Palestine. Et à imposer l’expression d’une seule opinion : « la défense inconditionnelle d’Israël ». Quiconque essayait d’apporter de la nuance, de demander la prise en compte du sort de la population palestinienne, de protester contre le massacre de Gaza se voyait immédiatement imposer un préalable. « Est-ce que vous condamnez le Hamas ? » Tout le monde se rappelle (10 millions de vues !) la caricature hilarante concoctée par l’humoriste Malik Benthala des émissions de Cnews. Sa verve pourrait peut-être trouver à s’exprimer à nouveau face au déferlement actuel dans notre système médiatique. Aucune discussion n’est véritablement possible, aucune critique de la violation grossière du droit international (une de plus) par l’État d’Israël, aucun appel à la paix n’est recevable sans qu’au préalable la question du jour ne soit posée : « est-ce que vous condamnez les mollahs » ?

Lire la suite…

Source : https://regisdecastelnau.substack.com/p/vous-condamnez-les-mollahs

 

Je regrette, pour ma part, que Régis de Castelnau n’ait pas évoqué plus largement et plus en détail l’époque de l’Iran sous la botte du shah mis en place par la même clique que celle d’aujourd’hui, dont les jeunes générations ne savent rien du tout de véridique.

 

 

 

 

Quoi qu’il en soit, je me permets de recommander chaudement à tout le monde de ne pas rater ce qui suit, en l’occurrence, une vidéo largement balancée au peuple iranien, par les soins de Benjamin  Netanyahou qui avait gardé l’oiseau dans sa manche.

Il s’agit d’un appel direct au soulèvement contre les mollahs honnis, par un homme qu’on a connu bébé dans les revues glacées pour midinettes du genre Marie-France, qu’il illustrait avec sa mère Farah Diba, la si sympathique impératrice qui avait fait ses études en France, vous vous rendez compte ! – aux Beaux-Arts – et n’était-ce pas là un vrai conte de fées ?

Il a bien changé depuis. Pas en mieux. Si j’étais les Iraniens… mais ils n’ont pas besoin de moi. Le machin est en farsi, sous-titré en anglais et doublé, y compris les commentaires du jeune homme, en français :

 

 

 

 

 

Et maintenant, ça y est : ils l’ont fait.

 

 

 

 

Le sort en est jeté. Personne ne peut plus revenir en arrière. Et la suite n’appartient plus, quoi qu’ils fassent, à Israël ni aux États-Unis, ni même à aucune des factions en présence, et même pas vraiment, sinon accessoirement, aux deux puissants alliés qui feront sans doute ce qu’ils pourront dans une situation difficile. Elle appartient au peuple iranien, aux 91 millions de gens qui se reconnaîtront ou non dans leur « père » si fragilisé et qui serreront ou non les rangs autour de lui, c’est-à-dire qui justifieront ou non ce que lui-même et son prédécesseur ont tenté de faire pour eux.

 

 

 

Courage de lion anti-physique fabriqué contre consciences humaines.

 

 

Le faible « président » des USA a fait ce qu’il pouvait faire et que tout le monde attendait ou redoutait de lui : il a cédé. Sauf s’il n’ose pas lancer ses propres soldats dans la mêlée pour se mesurer à  ce peuple, il doit s’attendre à ceci :

 

 

 

 

Et aux conséquences, qui ne seront pas que pour lui et ses complices, mais pour toutes les composantes individuelles d’un syndicat de mafias diverses se faisant passer pour une fédération d’États libres.

Ce ne sera pas tant sa faute que celle de la Constitution des USA, mais ceci est une autre histoire, dont on a déjà parlé ici. Basta cosi.

 

 

 

 

 

Toute dernière minute

 

Nous recevons et relayons bien volontiers l’article suivant, que vient de publier Entre la plume et l’enclume.

Le piège à ours tendu par deux ours. Par Kevin Barrett

 [Kevin Barrett est un Américain converti à l’islam depuis longtemps, et grand connaisseur de l’Iran, qui vit au Maroc. Son article est à saluer, comme prophétie et preuve que l’Occident ne survivra pas à la déroute, à moins d’entendre enfin la sagesse et la profondeur toute orientale qu’il nous enseigne. Oui, il faut un regard extérieur, pour faire découvrir à l’intérieur la stupidité du suprémacisme occidental. Inch Allah]

Ajoutons que Kevin Barrett est aussi un des piliers du site The Unz Review, où on peut le suivre au jour le jour. L.G.O.

 

 

Les États-Unis se dirigent-ils vers le plus grand piège à ours du monde ? Un piège tendu par deux ours

 

Kevin Barrett – Entre la plume et l’enclume – 20.6.2025

 

 

 

 

https://plumenclume.com/2025/06/20/le-piege-a-ours-tendu-par-deux-ours-par-kevin-barrett/

 

 

 

 

Tout le monde touche du bois pour que les temps qui viennent lui donnent raison.

 

 

 

 

Deuxième navire de surveillance chinois au large de l’Iran

 

 

 

 

Mis en ligne le 22 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Un analyste chinois qu’il vaut mieux s’habituer à lire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un analyste chinois qu’il vaut mieux s’habituer à lire

 

 

Hua Bin officie, semble-t-il, sur la plateforme Substack, mais nous le lisons couramment sur le site The Unz Review, de Ron Unz, et nous allons continuer, c’est pour nous plus simple. Vous faites ce que vous voulez.

Outre une jolie station balnéaire en Thaïlande, Hua Bin est un cadre supérieur à la retraite et un observateur géopolitique – chinois ? on le suppose – qui s’exprime aussi sur le site China Academy, dont nous vous donnons ici le lien d’accès, auquel vous pouvez même vous abonner si vous vous intéressez à ce que pensent et font les Chinois ou du moins quelques dizaines de millions d’entre eux : https://thechinaacademy.org/

 

 

Il a l’air bien jeune pour un homme à la retraite.

 

 

Nous vous avons traduit son dernier papier, non seulement parce qu’il nous semble exprimer un point de vue plein de bon sens et qu’il est remarquablement informé, mais aussi parce qu’il recoupe certaines des choses que nous avons auparavant trouvées sous la plume (ou dans les vidéos) de personnes comme Thierry Meyssan en France ou John Helmer, l’Australien de Russie. À vous de voir ce que vous en pensez.

 

 

La révolution n’est pas un dîner en ville

  

Hua Bin – The Unz Review – 15.6.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

L’attaque dévastatrice d’Israël contre l’Iran a pris le monde par surprise.

Bien sûr, personne n’est vraiment surpris qu’Israël commette un acte d’agression aussi flagrant contre un autre pays, car l’État juif a prouvé, à maintes reprises qu’il est un régime terroriste voyou capable de génocide éhonté, de nettoyage ethnique et qui affiche un mépris total des principes moraux les plus élémentaires, avec le soutien et l’appui public du régime US, son partenaire hybride maître-esclave dans le crime (démêler la relation bâtarde et incestueuse qui unit ces deux États fascistes demanderait plus d’énergie que quiconque ne souhaite en dépenser, je m’en tiendrai donc là).

Ce qui est surprenant, c’est à quel point l’Iran était mal préparé, et se soit trouvé presque littéralement pris au dépourvu. Il a été décapité de ses hauts responsables militaires et nucléaires, ses installations nucléaires et balistiques ont été gravement endommagées, sans parler de sa défense aérienne à peine opérationnelle et de sa sécurité intérieure violemment infiltrée par le Mossad et ses agents.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-revolution-nest-pas-un-diner-en-ville/

 

 

 

 

 

 

Livres recommandés par l’auteur…

 

 

 

 

 

INTERRUPTION

 

 

Dernières nouvelles de ce jeudi matin :

 

 

IRAN

 

Abîme iranien : Les USA vont-ils franchir le pas ?

 

Simplicius – 19 juin 2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

L’article payant suivant est une analyse complète de toutes les possibilités concernant le conflit imminent entre l’Iran et les États-Unis, y compris mes prévisions personnelles sur ce qui va se passer. Il compte plus de 5 000 mots et couvre divers aspects du conflit, depuis la capacité des États-Unis (ou leur incapacité) à frapper les sites nucléaires iraniens ou même à détruire le réseau de défense aérienne iranien, jusqu’aux raisons pour lesquelles la Russie et la Chine pourraient ou non aider l’Iran à la dernière minute.

_______________________________________

 

 

Nous en prélevons pour vous ce qui suit :

 

La situation évolue si rapidement sur le front iranien, que toute analyse risque d’être immédiatement dépassée par les nouveaux développements. C’est particulièrement le cas, du fait que certains des acteurs impliqués, notamment Trump, agissent de manière extrêmement imprévisible et avec une incohérence déconcertante.

La manière dont Trump traite actuellement la question iranienne est absolument erratique, voire psychotique. Entre ses demandes de négociations et les éclats soudains où il s’exclame « CAPITULEZ » et « Évacuez Téhéran immédiatement ! », il est impossible de prédire ce que ce fou furieux va dire ou faire ensuite ; la seule chose qui semble presque certaine, c’est que Trump est prisonnier d’une forme de menaces [chantage ? NdT] extrêmement compromettantes de la part de ses conseillers liés à Israël : il n’y a guère d’autre explication à son comportement déroutant et dérangé.

Mais il y a quand même une explication à cela, qui nous amène au point principal de cet article : Israël s’attendait clairement à une capitulation très rapide de l’Iran, grâce à une série de frappes décapitantes débilitantes qui n’ont que partiellement réussi. Lorsque le réflexe escompté ne s’est pas produit et que l’Iran a commencé à riposter, le bloc dirigé par Israël a paniqué et a commencé à exercer une pression énorme sur Trump pour sauver le royaume « élu ».

Une partie de cela est liée au fait qu’Israël n’est pas équipé pour mener une guerre d’usure longue et fastidieuse :

 

 

 

 

https://www.jpost.com/israel-news/defense-news/article-858121

 

 

L’article du Jerusalem Post ci-dessus le confirme :

« Ni les USA ni les Israéliens ne peuvent continuer à rester assis toute la journée à intercepter des missiles », a déclaré Tom Karako, directeur du projet de défense antimissile au Center for Strategic and International Studies. ‘‘Les Israéliens et leurs amis doivent agir avec toute la rapidité nécessaire pour faire ce qui doit être fait, parce que nous ne pouvons pas nous permettre de rester assis à jouer à chat perché.’’ »

Israël avait besoin d’une opération rapide pour neutraliser l’Iran et comptait probablement sur les USA pour entrer en guerre aussitôt. Mais cela doit également être associé au fait qu’Israël affirme s’être préparé à un conflit potentiellement long, mais sans doute à condition que ce soit sous l’égide totale des USA et de l’Occident pour le soutenir à 100% dans tous les domaines, en particulier en matière d’armes, de carburant, etc.

Alors, qu’a fait l’Iran ? Il semble que l’Iran ait choisi une stratégie similaire à celle de la Russie, qui consiste à ralentir délibérément le conflit et à épuiser les ressources d’Israël. Israël s’attendait à ce que l’Iran « y aille à corps perdu » et lance d’un coup l’ensemble de ses missiles dans la bataille, avec pour résultat de s’épuiser immédiatement, tout en provoquant si possible  une énorme « tragédie », susceptible d’être utilisée pour inciter les USA à entrer en guerre. Au lieu de cela, l’Iran a choisi d’épuiser lentement Israël, en utilisant la « mort par mille coupures » développée par la Russie contre l’empire atlantiste en Ukraine.

Et c’est ainsi qu’on voit l’Iran envoyer désormais quotidiennement de petites salves de missiles, dans le but d’épuiser, lui, les ressources sociales, économiques et politiques d’Israël.

 

 

 

 

 

 

Pourquoi l’Iran a-t-il choisi cette stratégie ? Parce que c’est la seule qui ait une chance de réussir, car mener une campagne massive du style  « choc et effroi » contre Israël ne ferait que jouer en sa faveur et offrirait aux Israéliens exactement ce qu’ils recherchent. Un rapport indique qu’Israël s’était préparé à plus de 5.000 victimes israéliennes suite aux frappes iraniennes et ne s’attendait clairement pas à ce que l’Iran choisisse plutôt une méthode progressive.

Etc… etc…

Source : https://substack.com/home/post/p-166124276

 

 

 

 

L’article entier comporte 5.000 mots pour le texte seul. Nous espérons que Simplicius nous pardonnera cet emprunt partiel qui donnera peut-être à certains de nos lecteurs l’envie d’en savoir davantage et de le suivre comme nous le faisons.

 

 

 

 

Et revenons à HUA BIN

 

 

Livres recommandés par l’auteur :

 

 

 

Michael Collins Piper

Jugement Final – Le chaînon manquant de l’assassinat de JFK : Volume I

Traduction française

Omnia Veritas Ltd – 2018

516 pages

 

Michael Collins Piper

Jugement Final – Le chaînon manquant de l’assassinat de JFK : Volume 2

Omnia Veritas Ltd – 2018

Traduction française

402 pages

 

Laurent Guénot

The Unspoken Kennedy truth 

Éditeur inconnu – 1er Juin 2021

235 pages

“Who cares who killed Kennedy? Plenty of people die all the time!” once scoffed Noam Chomsky

.Americans and people around the world should care about who killed JFK, but also his brother, and possibly his son. The Kennedys are important not for who they were as individuals, or even as a clan, but for what America lost when she was deprived of their leadership, again and again. The Kennedys are important because a rational, comparative study of their murders reveals the ugly truth behind the smoke screen of the “Kennedy curse,” and exposes the deep power that has enslaved America ever since.

Content:
1. RFK’S False-Flag Assassination
2. JFK and the Samson Option
3. LBJ, Israel’s Best Friend
4. Jack Ruby, Gangster for Zion
5. Jim Angleton, Mossad’s CIA Asset
6. Joe, the Cursed Peacemaker
7. JFK Jr., the Slain Prince
8. Forrestal, Kennedy’s Foreshadow
9. The Coup that Enslaved America

 

Ce livre avait été précédé en français par :

 

 

Laurent Guyénot

Est-ce Israël qui a tué les Kennedy ?

Une enquête

publiée sur le site Les Grosses Orchades, le 11 juin 2018 :

https://www.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/notes/estceisraelquiatueleskennedys.htm

 

 

et conjointement publié en français sous le titre 

 

 

Laurent Guyénot

Qui a maudit les Kennedy ?

KontreKulture – Juin 2021

4e de couverture :

« Tout le monde a entendu parler de la « malédiction des Kennedy », mais peu se demandent, au-delà de l’irrationnel d’une telle lecture de l’histoire, ce qui se cache derrière cette injonction de fatalité. Ou plutôt qui. Car JFK et son frère Bob ne sont pas morts fortuitement ou à cause d’une quelconque damnation : ils ont été assassinés. Ceci est peut-être également vrai pour le fils de JFK, John, décédé dans un accident d’avion dont les causes pourraient bien ne pas être celles retenues par l’enquête officielle. Savoir qui est derrière leur mort est une question essentielle que tous devraient se poser, car le destin de l’Amérique – et sans doute du monde – en a été changé. De père en fils, ceux qui avaient fait leur la parole du patriarche, Joe, en 1938 : « Je suis pour la paix, je prie, j’espère et je travaille pour la paix », étaient déterminés à se battre contre les faucons du Pentagone. Il faut donc se demander qui avait intérêt, de manière si impérieuse et nécessaire à leurs yeux, à ce que le destin des Kennedy, avec leur vision de l’Amérique et de son rôle dans le monde, s’achève dans le sang.

L’auteur, par une analyse étayée mettant en lumière les différents scénarios de ces assassinats, les événements qui les ont entourés et les incohérences des conclusions officielles, dévoile la terrifiante vérité cachée derrière cette « malédiction », révélant ainsi les forces profondes qui asservissent l’Amérique. »

 

 

Seymour M. Hersh

Opération Samson

Comment Israel a acquis la bombe atomique

Olivier Orban 1992 pour cette édition française.

Nombre de pages inconnu

 

 

Christopher Bollyn

Solving 9-11 – The Deception that Changed the World

Lightning Source Inc – 12 avril 2012

Langue : anglais

324 pages

 

Ouvrages antérieurs non cités par l’auteur, donc ajoutés par nous :

 

En premier lieu :

L’Effroyable Imposture

(164.100 exemplaires vendus en 2002, ce qui en fait un best-seller sur le sujet  – traduit en vingt-huit langues – Wikipedia

 

Thierry Meyssan

L’Effroyable imposture 1

(ici dans sa version en anglais)

Carnot – 8 mars 2002

Après des études de Sciences politiques. Thierry Meyssan a animé une association internationale de défense des libertés individuelles, puis il s’est orienté vers le journalisme d’investigation. Son parcours l’a conduit aussi bien à devenir expert pour les Droits de l’Homme auprès de la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe (CSCE) que rédacteur en chef du mensuel Maintenant. Il préside le Réseau Voltaire et édite une lettre d’intelligence politique (www. reseauvoltaire. net). Observateur attentif de l’actualité internationale. T. Meyssan a été intrigué par les anomalies des premières photographies de l’attentat contre le Pentagone, puis par la confusion et les contradictions des déclarations officielles, y compris pour le World Trade Center. Il a alors mené une enquête qui l’a conduit de surprise en surprise, plus étonnantes et terrifiantes les unes que les autres.

 

Thierry Meyssan

L’Effroyable imposture 2

Manipulations et désinformations

Alphée – 25 mai 2007

396 pages

 


Thierry Meyssan

Le Pentagate

(ici dans sa version en anglais)

Carnot – 15 septembre 2003

192 pages

4e de couverture

« Il y a plusieurs semaines, j’ai demandé une enquête parlementaire visant à établir quels avertissements l’administration Bush avait reçus avant les attaques terroristes du 11 septembre 2001. La Maison-Blanche et des porte-parole du complexe militaro-industriel se sont moqués de moi en me qualifiant de partisan de la théorie du complot. » Cynthia McKinney, députée des Etats-Unis, 16 mai 2002

« Dans les conseils du gouvernement, nous devons prendre garde à l’acquisition d’une influence illégitime, qu’elle soit recherchée ou non par le complexe militaro-industriel. Le risque d’un développement désastreux d’un pouvoir usurpé existe et persistera. Nous ne devrons jamais laisser le poids de cette conjonction menacer nos libertés ou les processus démocratiques. Nous ne devons rien considérer comme acquis. Seules une vigilance et une conscience citoyennes peuvent garantir l’équilibre entre l’influence de la gigantesque machinerie industrielle et militaire de défense et nos méthodes et nos buts pacifiques, de sorte que la sécurité et la liberté puissent croître de pair. » Discours de fin de mandat du président Eisenhower, 17 janvier 1961

 

Thierry Meyssan

L’effroyable imposture  1

suivi de

Le pentagate

Rééditions en français

par les Éditions Demi-Lune

Préface de Leonid Ivashov

Nombre de pages inconnu.

 

Préface de Léonid Ivashov, chef d’état-major des armées russes

« Le terrorisme international n’existe pas » affirme, dans sa préface, le général Leonid Ivashov qui était le chef d’état-major des armées russes au moment des attentats du 11 Septembre 2001. Ayant vécu les événements de l’intérieur, il nous en donne une analyse très différente de celle de ses homologues états-uniens. Ce que nous voyons – dit-il – n’est qu’un terrorisme instrumentalisé par les grandes puissances et qui n’existerait pas sans elles.

Une confirmation US –  et l’Iran, déjà…

« Un scénario possible pour un affrontement militaire avec l’Iran implique que l’échec irakien atteigne les limites américaines ; suivi par des accusations américaines rendant l’Iran responsable de cet échec ; puis, par quelque provocation en Irak ou un acte terroriste sur le sol américain qui serait imputé à l’Iran. Ceci pourrait culminer avec une action militaire américaine  » défensive  » contre l’Iran qui plongerait une Amérique isolée dans un profond bourbier englobant l’Iran, l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan ». Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale pendant toute la présidence de M. Jimmy Carter, le 1er février 2007 devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat.

Vous avez bien lu ! M. Brzezinski, un des plus hauts responsables de l’administration Carter, spécialiste de la géopolitique et homme toujours influent, a évoqué la possible organisation par l’administration Bush d’un attentat sur le sol des États-Unis qui serait faussement attribué à l’Iran pour provoquer une guerre. L’hypothèse de Thierry Meyssan – selon laquelle les attentats du 11 Septembre auraient été perpétrés par une faction du complexe militaro-industriel pour provoquer les guerres d’Afghanistan et d’Irak – quitte soudainement le domaine du tabou pour être discutée publiquement par les élites de Washington. Pendant ce temps, en France…

 

Thierry Meyssan

Sous nos yeux

du 11 septembre à Donald Trump

Demi-Lune, 26 mars 2017

300 pages

Note de l’éditeur :

Parler d’Amour avec un grand « A » à l’ère des plaisirs immédiats, c’est risquer de se retrouver dans un espace en dehors du temps. Un pied dans un passé chevaleresque révolu et un autre dans le vide sidéral de l’immédiateté. Pourtant, l’idée de publier une lettre d’amour écrite à 100 mains nous est apparue comme une nécessité ; une urgence à sauver un Amour en danger, malmené par les technologies de pointe mais aussi, et surtout, menacé par la haine, ce fléau qui sépare chaque jour un peu plus de mondes et qui dresse des murs-montagnes d’incommunication entre les Hommes.

 

Les travaux de Thierry Meyssan ont été très controversés dans la presse française en général, mais principalement par les quotidiens Libération et Le Monde.

 

 

 

 

 

En toute dernière minute…

 

Le site Égalité et Réconciliation vient de mettre en ligne un article sur l’actualité israélo-iranienne, qui contient justement une interview de Thierry Meyssan, où il s’exprime sur les développements récents. Nous la découvrirons en même temps que vous.

 

 

Iran-Israël : coup pour coup

 

 

 

 

Israël, comme à Gaza face au Hamas, cache ses pertes : officiellement, elles n’ont jamais dépassé 1.000 hommes à Gaza, contre 26.000 combattants (terroristes) en face. Alors qu’au plus fort des opérations de nettoyage, les hôpitaux étaient saturés de blessés, ce dont des médecins honnêtes témoignaient.

Lire la suite…

Source : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Iran-Israel-coup-pour-coup-78609.html

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 19 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

Grossi doit partir

 

 

 

 

 

 

L’Invincible Armada US est (bien rapidement) arrivée dans le Golfe persique

 

C’omprenant le porte-avion nucléaire Nimitz, rappelé de la mer de Chine méridionele, le John C. Stennis et le Bonhomme Richard, chacun étant escorté de son « groupe de bataille » composé de plusieurs bâtiments.

 

 

 

« Grossi doit partir »

EN TAULE !

 

 

[« Grossi’s got to go »

Ritter’s rant n°5

RealScottRitter.com]

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici de quoi parlent les trois vidéos qui suivent, parce que tout est en anglais :

 

1°/   

Scott Ritter en est à son 5e coup de gueule, sur son nouveau site « Real Scott Ritter.com ». C’est une vidéo Youtube. Le hic, c’est que Youtube ne veut pas que cela circule et, donc, bloque la vidéo. Nous l’avons reçue par e-mail et vous feriez œuvre utile en la relayant autant que vous pouvez.

Il y explique que, de longue date, Rafael Grossi, inspecteur de l’AIEA chargé de surveiller la stricte observance du Traité de Non Prolifération des armes nucléaires, est secrètement acoquiné avec Israël, qui est le seul pays possesseur d’armes nucléaires à n’avoir jamais voulu le signer.

Pire : En violation flagrante de sa fonction, Grossi a facilité l’agression récente – assortie de multiples meurtres – de l’Iran par Israël.

Alors, Grossi doit-il sortir de l’AIEA ou entrer en taule ?

 

2°/ 

Le Professeur Mohammed Morandi est ici interviewé par Danny Haiphong. Ce qu’il répond aux questions qui lui sont posées se passe de commentaires :

L’Iran a été trompé par les USA, qui l’ont attiré dans un piège en prétendant vouloir qu’il négocie et en lui faisant traîtreusement baisser sa garde avec ces négociations bidon, pour permettre à Israël d’assassiner les hommes les plus capables de le défendre et de simultanément bombarder le pays, installations nucléaires et populations civiles incluses.

Le but d’Israël était double : provoquer un changement de régime en Iran tout en forçant les USA à se joindre de manière plus directe à son agression.

Pour le Pr Morandi, que les choses soient claires :

L’Iran est la victime.

La population iranienne ne s’est pas soulevée contre son gouvernement – comme Benjamin Netanyahou l’y a directement incitée – : elle s’est au contraire étroitement resserrée derrière lui.

L’Iran tire les conclusions qui s’imposent de la trahison américaine, va rendre les coups qu’on lui porte et, seul pays avec le Yemen, soutient plus que jamais la Palestine.

 

3°/

Sur Dialogue works, Nima Alkhorshid interroge conjointement l’ex-ambassadeur des USA Chas Freeman et Lawrence Wilkerson, colonel à la retraite de l’US Army et ancien chef de cabinet du secrétaire d’État US Colin Powell.

Cela dure près d’une heure, pendant laquelle deux messieurs d’un certain âge mettent à plat, d’une voix tranquille et avec des mots extrêmement précis, ce qu’il faut savoir de l’Iran, d’Israël, de Benjamin Netanyahou, de Donald Trump et de la situation de leur propre pays, les USA, en évoquant au passage des moments de son histoire passée, à laquelle ils ont participé. Le réquisitoire est terrible, et l’est plus encore d’être aussi posément et calmement exprimé.

Un détail révélé par l’ambassadeur Freeman : avant de servir d’indic à Israël aux dépens des Iraniens, Rafael Grossi avait rendu ce même service aux USA. Lui et combien d’autres membres de l’AIEA ?

 

À nos yeux, la preuve s’étale ici : les USA ne manquent pas d’hommes d’envergure et de caractère pour les diriger avec honneur et succès, le problème étant qu’il ne leur sera jamais permis de le faire, parce que c’est l’argent qui décide, surtout s’il est mal acquis et s’il a tous les pouvoirs en vertu de la Constitution US.

 

 

 

 

Grossi’s got to go 

[Grossi doit partir]

 

RealScottRitter.com

 

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=uClA8mq-7uo

 

 

 

 

Devastating response

[Réponse dévastatrice]

 

Mohammed Morandi & Danny Haiphong

 

A Sceptic Newsletter 

 

 

 

 

 

 

US-IRAN Talks on the Edge

[Discussions US-IRAN au point mort]

 

 

Nima Alkhorshid, Larry Wilkerson & Chas Freeman

 

Dialogue works

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 17 juin 2025

par les Grosses Orchades

qui vous font leurs excuses

pour des posts aussi approximatifs

 

 

 

 

Dernière minute (mise à jour du 17.6.2025 à ± 23h30)

 

Nouvelle vidéo de Scott Ritter bloquée par Youtube

 

Elle s’intitule :

 

Coup de gueule N°6 :

Qui contrôle le Président ?

 

 

C’est qu’aux dernières nouvelles que nous avons vu passer, Trump aurait demandé (ordonné ?) aux Iraniens « d’évacuer Téhéran », une ville de six millions d’habitants (neuf avec les banlieues) ! Au nom de quoi, on ne sait pas, mais peut-être juste pour faire mieux que son mentor Netanyahou à Gaza.

À moins que la contagion ?

Comme il nous est impossible de prélever le code embed de la vidéo, Youtube ayant déjà pris parti pour la guerre, nous vous donnons en source le lien du site de Scott et nous vous avons traduit à la va-vite une transcription de ce qu’il dit :

 

 

Coup de gueule de Ritter N°6

Qui contrôle le Président ?

 

 

Bonjour et bienvenue dans cette édition de Ritter’s Rant.

J’ai observé Donald Trump et son comportement face au conflit israélo-iranien actuel. Et j’ai été frappé par un certain nombre d’incohérences entre la position qu’il adopte aujourd’hui et celle qu’il défendait lorsqu’il était candidat. Je veux dire… nous nous souvenons tous du candidat Trump nous disant que c’était une erreur pour les États-Unis de s’impliquer dans les guerres au Moyen-Orient, qui nous ont coûté des milliards de dollars et des milliers de vies et qui n’ont rien apporté de bon à l’Amérique, et qu’en tant que président, il nous tiendrait à l’écart de tels conflits.

Pourtant, aujourd’hui, nous nous trouvons à l’aube d’une nouvelle guerre américaine au Moyen-Orient, cette fois contre l’Iran. Et,  dans ce cas encore,, je voudrais juste rafraîchir la mémoire des gens :

Lorsque Barack Obama était président des États-Unis, à l’époque où une crise autour du programme nucléaire iranien faisait rage et où l’on parlait d’une éventuelle intervention militaire américaine contre l’Iran, Donald Trump condamnait haut et fort sur Internet toute idée de guerre contre ce pays. Mais aujourd’hui, voilà que le président des États-Unis s’approprie le conflit israélo-iranien et parle en termes de responsabilités collectives. Nous contrôlons l’espace aérien iranien. Nous savons où se cache le guide suprême. Oh, nous n’allons pas le tuer, mais nous savons où il se trouve. ..

À qui exigeons-nous que se rende inconditionnellement l’Iran ? Aux États-Unis ? Mais sommes-nous seulement en guerre avec l’Iran, au point que le président puisse exiger une reddition inconditionnelle

Comment en sommes-nous arrivés là ? Il y a quelques mois à peine, Tulsi Gabbard, directrice du Renseignement national, présentait au Congrès américain son évaluation des menaces nationales. À propos de l’Iran, elle déclarait qu’il était évident que ce pays ne cherchait pas à se doter de l’arme nucléaire. Et que l’Iran n’avait pas pris la décision politique de se doter d’armes nucléaires. En fait, la décision politique est exactement à l’opposé. Elle n’a pas non plus qualifié l’Iran de menace pour la sécurité nationale des États-Unis, en particulier une menace qui serait fondée sur l’acquisition d’armes nucléaires par l’Iran.

Cette évaluation de la menace potentielle est toujours d’actualité. Elle n’a pas été contredite par une nouvelle estimation des services de renseignement nationaux ni par une quelconque découverte en sens contraire. Et pourtant, lorsque le président Trump s’est trouvé, à bord de l’Air Force One  face à la réalité de l’évaluation de Tulsi Gabbard, il a déclaré : « Je me fiche de ce qu’elle dit, l’Iran a un programme d’armes nucléaires. »

D’où le président tire-t-il ses informations ?

Qui informe le président ?

Tulsi Gabbard, directrice du Renseignement national, est seule responsable de cette tâche. C’est son devoir, en vertu de la loi, d’informer le président. Après tout, c’est elle qui a été acceptée et nommée à cette fonction par le Sénat américain. Le Sénat américain, agissant au nom du peuple américain, a déclaré : « Nous vous désignons comme la personne responsable de cette tâche. » Et pourtant, le président affirme qu’il se moque de ce qu’elle dit. Cela signifie qu’il se moque de ce que dit la communauté du Renseignement américain, ce qui soulève la question suivante : de quelles informations se soucie-t-il ?

Savoir qu’Israël soutient [depuis plus de 40 ans, NdT] que l’Iran poursuit  un programme d’armement nucléaire est une chose. Mais voir un président des États-Unis d’Amérique permettre au gouvernement israélien, permettre aux services de renseignement israéliens d’enjamber le directeur du Renseignement national US et de l’informer directement, lui, président, en est une autre. En tant qu’Américain, je m’offusque à l’idée qu’une puissance étrangère prenne l’initiative d’informer le président des États-Unis sur des questions relatives à la guerre. Et encore une fois, je tiens à rappeler au Congrès américain que la Constitution confère au Congrès et à lui seul, le pouvoir de déclarer la guerre au nom de la nation.

En dépit de quoi nous voici avec un commandant en chef qui semble avoir été pris en otage par des services de renseignement étrangers, qui reçoit ses informations de l’étranger et qui agit en faisant fi du Congrès.

Est-ce qu’il est allé devant le Congrès lui demander de déclarer la guerre ? Non, il réclame tout de go une capitulation sans conditions.

A-t-il reçu du Congrès le pouvoir de déclarer la guerre, afin que nous puissions seulement accepter cette capitulation ?

Nous vivons une période très dangereuse. Or, nous nous retrouvons avec un président qui se conduit de plus en plus comme un dictateur incontrôlable, comme un homme qui agit en violation directe de la Constitution et du principe démocratique de régularité procédurale.

Tulsi Gabbard est la directrice du Renseignement national. C’est elle que le président doit écouter. S’il a des raisons de n’être pas satisfait de ses conseils, il doit la licencier et trouver quelqu’un d’autre pour occuper ce poste. Mais à la fin du compte, la personne qui informe le président des États-Unis sur ce qui peut conduire à l’utilisation potentielle de la puissance militaire américaine dans une situation de guerre doit être le directeur du Renseignement national, un citoyen américain dont la nomination a été approuvée par le Congrès des États-Unis, et non un quelconque agent secret et anonyme d’un quelconque service de renseignements étranger qui vient sussurer des choses dans l’oreille du président.

Je le répète, nous sommes dans une situation très dangereuse. L’Amérique se trouve au bord d’un gouffre, sur le point de s’engager dans un nouveau conflit au Moyen-Orient qui est sûr de nous coûter des milliards de dollars et des milliers de vies, et qui ne nous rapprochera en rien de l’objectif théorique de paix et de prospérité pour le peuple américain. De « L’Amérique d’abord » on est passés à « Israël d’abord », ce qui devrait être inacceptable pour tous les Américains.

Voilà. C’est  mon coup de gueule de ce soir. À la prochaine fois.

Soure : https://open.substack.com/pub/scottritter/p/ritters-rant-006-who-controls-the?utm_campaign=post&utm_medium=web

 

 

 

 

On avait compris qu’il était bête. On découvre qu’il est fou, donc par définition irresponsable.

Vont-ils devoir l’enfermer ?

La question subsidiaire qu’on se pose ici est : où en sont ceux qui lui obéissent ?

 

 

 

 

Mis à jour le 17 juin 2025, à 23h30

Par les rosses Orchades

 

Toute la planète est prise en otage par un culte de mort

 

 

 

 

 

 

 

Destruction de la marine syrienne à Lattaquié.

La Syrie était le sixième pays à détruire sur une liste de sept.

 

 

 

« La RPDC ne serait jamais tombée dans un tel piège. »

 

 

Est-ce que vous iriez vous coucher dans un lit avec une demi douzaine de scorpions, en vous disant « Ils ne me piqueroint peut-être pas » ? C’est pourtant ce qu’ils font tous, Chine, Iran  et Russie incluses, sans avoir jamais rien appris de la nature des scorpions humains.

 

 

 

 

Toute la planète est prise en otage par un culte de mort

 

 

Pepe Escobar – The Unz Review – 13.6.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Pas étonnant que Washington soit dedans jusqu’au cou . C’est maintenant la guerre du maître de piste du cirque

 

 

 

 

 

 

 

Allons droit au but. L’attaque dévastatrice contre l’Iran par l’ethno-suprémaciste psychopathologique génocidaire « élu » installé à Tel-Aviv– une déclaration de guerre de facto  – a été coordonnée en détail avec le président des États-Unis, le maître du cirque Donald Trump.

Ce Narcisse infantile noyé dans la piscine de sa propre image, a lui-même dévoilé le jeu dans un billet décousu. Quelques extraits :

 

 « J’ai donné à l’Iran une chance après l’autre de conclure un accord ».

 

Il ne s’agissait pas d’un « accord », mais de ses exigences unilatérales. Après tout, il avait lui-même torpillé l’accord initial – le JCPOA – parce que ce n’était pas « son »  accord.

 

 « Je leur ai dit que ce serait bien pire que tout ce qu’ils connaissaient, à quoi ils s’attendaient ou qu’on leur avait dit. »

 « Certains partisans de la ligne dure iranienne ont parlé avec courage, mais (…) ils sont tous MORTS maintenant, et la situation ne fera qu’empirer ! »    

 

La jubilation vient avec le territoire.

 

« Les prochaines attaques déjà planifiées seront encore plus brutales. »

 

Alignement total sur la stratégie de « décapitation » israélienne !

 

« L’Iran doit conclure un marché avant qu’il ne reste plus rien, et sauver ce qui s’appelait autrefois l’Empire iranien ».

 

Il s’agissait de l’Empire perse (mes italiques) – mais après tout, nous avons affaire à un homme qui ne lit pas et n’étudie pas. Remarquez son art de la diplomatie : « Acceptez ce que je vous impose ou mourez »..

 

Cette décennie – incandescente – a été lancée par un assassinat, celui du général Soleimani, à Bagdad, comme je l’ai souligné dans mon livre Raging Twenties, paru en 2021. Il était en mission diplomatique. Le feu vert est venu personnellement du président des États-Unis de l’époque, Donald Trump.

Le milieu des enragées années 2020 se retrouve aujourd’hui propulsé au bord d’une guerre dévastatrice en Asie occidentale assortie de répercussions mondiales, du fait de l’assassinat en série, à Téhéran, de la direction du CGRI, assassinats perpétrés par l’entité sioniste psycho-génocidaire. Après un kabuki élaboré de tromperies, le feu vert a une fois de plus été donné à Tel-Aviv– allez-y, foncez ! – par le président des États-Unis, Trump bis (qui a affirmé qu’il était « au courant » des attaques).

 

Guerre préemptive contre les BRICS

Le maître-plan génocidaire psycho-pathologique consiste à faire capituler Téhéran sans même tenter d’opposer de résistance. Le kabuki du préambule a été magistralement exécuté : Les négociations nucléaires indirectes à Oman ont été prises au sérieux à Téhéran, bref, ont endormant les dirigeants iraniens, civils et militaires. Ils sont tombés dans le piège littéralement dans leur sommeil

L’ayatollah Khamenei (qui est lui-même physiquement en grand danger de mort,  parce qu’Israël est en train d’applique ici le modèle de décapitation qu’il a déjà appliqué au Hezbollah) doit prendre une décision très difficile : la capitulation ou la guerre totale. Ce sera donc une guerre totale, à laquelle les États-Unis participeront directement.

La direction iranienne – en fait, plutôt la présidence Pezeshkian, remplie de partisans d’un « accommodement » avec l’Occident – s’est laissée bercer dans un faux sentiment de sécurité, oubliant que les tueurs en série ne font pas de diplomatie.

Le prix à payer maintenant, pour l’Iran, sera donc encore plus insupportable. Téhéran devra réagir, à supposer que ses capacités n’aient pas été trop amoindries. Car sinon, son industrie pétrolière risque d’être détruite. Reste à savoir si les deux autres principaux membres des BRICS aux côtés de l’Iran – la Russie et la Chine –, pour des raisons différentes, permettront que cela se produise.

Et si nous nous retrouvons au bord de ces eaux dangereuses, il reste à l’Iran une carte ultime à jouer : fermer le détroit d’Ormuz et faire s’effondrer l’économie mondiale.

L’attaque contre l’Iran, pleinement approuvée par l’Empire du Chaos, est avant tout une attaque préventive contre le noyau énergétique des BRICS. Elle fait partie intégrante de la guerre impériale contre les BRICS, particulièrement contre la Russie et la Chine. Moscou et Pékin doivent tirer, en temps réel, les conclusions qui s’imposent.

L’Iran, la Chine et la Russie sont liés par des partenariats stratégiques interdépendants. Le mois dernier, je me trouvais en Iran pour suivre les progrès du corridor de transport international nord-sud (INSTC), qui relie la Russie, l’Iran et l’Inde. Il ne s’agit là que d’un des nombreux projets d’infrastructures stratégiques censées renforcer encore la connectivité économique de l’Eurasie.

C’est exactement ce qui convient aux projets de l’Empire.

Il n’est donc pas étonnant que Washington soit dans tout ceci jusqu’au cou.. C’est maintenant la guerre du Monsieur Loyal du cirque.

 

Une réplique dévastatrice, une arme nucléaire ou la capitulation

Le message de Téhéran est le suivant : « Nous n’avons pas commencé la guerre, mais l’Iran déterminera la manière dont elle finira ».

La question brûlante est de savoir quelle capacité dissuasive -– et offensive – Téhéran détient encore.

Les génocidaires sont en train de frapper à volonté les systèmes de stockage de missiles balistiques dans le nord-ouest de l’Iran et même l’aéroport civil de Mehrabad à Téhéran. Les défenses aériennes ne sont visibles nulle part. C’est immensément douloureux à regarder.

Ce dont se vantent les FDI – mais rien n’a été vérifié encore – c’est que certains silos de missiles et complexes mobiles ont été détruits avant même d’être mis en état d’alerte au combat. Pourtant, le fait est que l’écrasante majorité du vaste arsenal de missiles balistiques de l’Iran est stockée dans des silos et des tunnels souterrains très profonds, capables de résister à des frappes aériennes massives et à des défenses aériennes surchargées.

Pour l’instant, Téhéran garde un silence inquiétant. Mais logique, parce qu’ils doivent, en un temps record, rétablir une chaîne de commandement unifiée qui a été brisée par les attaques, s’assurer que les lanceurs de missiles peuvent être déployés et ne pas être neutralisés par la suprématie aérienne israélienne, réorganiser l’opération « Vraie Promesse 3 », qui était prête à être déclenchée, comme certains d’entre nous l’ont appris à Téhéran le mois dernier, mais qui doit maintenant être adaptée à la nouvelle situation (pertes incluses) ; il leur faut aussi planifier comment porter les coups les plus douloureux possibles à l’infrastructure économique d’Israël.

Rien ne prouve que les attaques aient détruit l’infrastructure nucléaire iranienne, qui est profondément enfouie sous terre. Dans l’état actuel des choses, les dirigeants de Téhéran apprennent à leurs dépens que la diplomatie – comités, lettres aux Nations Unies, déclarations à l’AIEA, réunions ministérielles – peut être réduite à néant par la loi de la jungle.

Les Iraniens ont été assez naïfs pour laisser l’AIEA visiter leurs sites stratégiques, alors que les espions proverbiaux avaient ainsi tout loisir de recueillir les informations dont ils avaient besoin pour faciliter les frappes israéliennes. La RPDC ne serait jamais tombée dans un tel piège.

L’élimination d’une personnalité de premier plan telle qu’Ali Shamkhani, principal conseiller de Khamenei et principal négociateur nucléaire de l’Iran, influent depuis des décennies au sein du CGRI et de l’appareil de renseignement, est un coup très dur.

Cette élimination systématique des dirigeants militaires et diplomatiques de l’Iran en l’espace de quelques heures correspond à une volonté évidente de destruction du cercle proche de Khamenei. Cela a commencé il y a longtemps avec l’assassinat de Soleimani ordonné par Trump et inclut assurément la mort mystérieuse du président Raisi et du ministre des Affaires étrangères Abdollahian dans un douteux « accident » d’hélicoptère. Le but poursuivi est à l’évidence de créer les conditions d’un changement de régime.

Fait rare et de bon augure, le CGRI a fait savoir, avant les attaques, qu’il avait mis au point une technologie secrète pour intensifier l’impact de ses missiles sur Israël.

À présent, nous chevauchons tous la tempête. Une fois de plus, il n’y a pas le choix : soit les génocidaires psychopathes reçoivent un coup dévastateur, soit l’Iran se dote d’une arme nucléaire en l’espace d’un instant, soit… la troisième possibilité est la capitulation, l’émasculation et le changement de régime.

Pendant ce temps, la planète entière est l’otage d’une menace mortelle. Andrea Zhok est professeur de philosophie morale à l’université de Milan et, outre ses brillantes analyses, il a écrit la préface de l’édition italienne de mon livre Raging Twenties, publié l’année dernière.

Le professeur Zhok a succinctement fait remarquer qu’aucune construction politique, dans toute l’histoire moderne, n’a accumulé une combinaison aussi toxique de suprémacisme ethnique messianique, de mépris suprême pour la vie humaine (tous ceux qui ne sont pas « élus » sont des « amaleks »), de mépris suprême pour toute forme de droit international et de volonté d’accès illimité à la puissance de feu létale.

Que faire alors face à un culte de la mort aussi vorace et incontrôlable ?

 

 

 

 

 

 

Voir aussi :

 

 

(SPECIAL EDITION) Pepe Escobar – Iran STRIKES BACK after Israeli Attack

 

 

 

 

 

Par ailleurs …

 

Hier samedi 14, Mike Hampton avait posté ceci :

 

 

 

 

 

 

Israël gagne, et « suicide » est un joli mot pour qualifier un tueur.

 

 

Nous vous en traduisons un passage qui nous a frappés par sa lucidité :

 

Israël n’est pas encore un empire, mais il peut attaquer en toute impunité la Palestine, le Liban, la Syrie et l’Iran. Et il s’implique de plus en plus en Afrique.

Ce ne sont pas les Juifs qui dirigent le monde, mais plutôt Israël qui représente les USA et les intérêts britanniques* attelés à leurs basques.

C’est une distinction importante, parce que le sectarisme est l’outil préféré de la propagande, et nous ne pouvons pas être des chercheurs de vérité tant que nous sommes dans le brouillard en ce qui nous concerne. Surtout, nous sommes nos propres ennemis, si nous n’avons pas conscience de ce que nous sommes.

Cela n’enlève rien au dégoût que nous éprouvons pour le sionisme, qui est une puissante et haineuse arme de guerre au service du profit, de la volonté de puissance et de l’antisémitisme (car il n’y a pas plus sémite que les Palestiniens).

Les USA sont un empire aux multiples complots, dont l’un visait à renverser sept pays, l’Iran étant le dernier sur la liste.

Les Britanniques se sont accrochés aux vestiges de leur empire en profitant de la situation et en faisant perdurer l’influence mondiale de la City de Londres.

Les Britanniques, après avoir détruit le Moyen Orient, ont pratiqué son autopsie sans aucune intention de le recoudre. Nous nous retrouvons donc avec des cartes erratiques qui divisent le sable entre sunnites et chiites. L’Oman et le Qatar, autrefois marginaux, s’alignent de plus en plus sur Washington et Londres.

Comme le sionisme, l’islam est un prétexte, car la volonté de la majorité des croyants n’a aucune importance. Comme nous, ils soutiennent des dictateurs et des marionnettes qui ne s’intéressent qu’à leurs propres intérêts, lesquels dépendent largement du pétrole [qui devrait être une propriété publique et non privée, NdT] et de ce qu’il permet d’acheter.

Ils [les dictateurs-marionnettes, NdT] peuvent mettre en pièces un journaliste respecté et enfermer les pièces dans un sac pour les jeter, parce que la vérité et la démocratie ont été vendues et achetées depuis longtemps.

Ils bombardent la Palestine, le Liban et la Syrie tout en se servant des médias qu’ils possèdent pour nous apitoyer sur un Israélien blessé ou nous alarmer sun nid-de-poule dans un aéroport.

Lorsque l’argent ne suffit pas à nous acheter, ils recourent au nationalisme qu’ils ont eux-mêmes créé (comme l’a fait de manière spectaculaire le rapace Netanyahou, dans le but de retarder son incarcération et celle de sa femme pour corruption.).

Mais ils ne s’en tirent à bon compte que parce que nous ne sommes rien d’autre que des râleurs qui prônent la vertu tout en utilisant les réseaux sociaux et les services de messagerie électronique des géants de la technologie qui aident l’armée à nous tuer. Il n’y a rien de plus sinistrement ironique que de nous voir partager des photos d’enfants morts sur X, Facebook, Gmail et Whatsapp.

Nous sommes les balles dans les armes qu’ils pointent sur nos têtes. Et « suicide » n’est qu’un joli mot pour qualifier un tueur.

___________________

* Je parle de la Grande-Bretagne et non du Royaume-Uni, parce que la majorité des Irlandais du Nord souhaitent que les Britanniques s’en aillent.

 

Son site  :   

https://www.mikehampton.co.uk/

 

 

 

 

 

Sur le site de SIMPLICIUS,

 

On peut voir, aujourd’hui, une « vidéo prophétique du scientifique iranien Fereydoon Abbasi », où il évoque sa très prévisible élimination par les Israéliens. Il semble qu’en prévision de cette issue, il ait formé d’autres scientifiques plus jeunes pour lui succéder :

 

https://simplicius76.substack.com/p/true-promise-3-iran-responds-with

 

 

 

 

 

Nos lecteurs anglophones peuvent continuer à suivre aussi, au jour le jour, les sites de :

 

Brian Berletič : The New Atlas

Larry Johnson : Sonar 21

Andrew Napolitano : Judging Freedom

John Helmer : Dances with Bears

Nima Alkhorshid : Dialogue works

 

… entre autres.

 

 

 

Et pour finir, ceci :

 

Les Palestiniens lui ont promis qu’il serait leur ministre de la musique, quand ils auraient retrouvé leur pays. Il vit en exil d’Israël depuis longtemps. S’ils ne se dépêchent pas, il sera trop vieux.

 

 

Tel Aviv ce matin…

 

Gilad Atzmon – Arrêt sur Info – 14.6.2025

 

Quand il n’y a plus de mots

 

 

 

 

 

Quelques faits cruciaux :

 

Contrairement à l’État juif qui adore déclencher des guerres, l’Iran, tout au long de son histoire, n’a JAMAIS déclenché de guerre.

Contrairement à l’État juif qui déclenche régulièrement des guerres mais n’en a pas gagné une seule depuis 1967, l’Iran n’a JAMAIS perdu une guerre.

Contrairement aux Juifs qui ont été expulsés des dizaines de fois au cours de leur histoire (certains disent plus de 100 fois), la culture persane est aussi ancienne que celle des Juifs (3000 ans), mais les Perses ont toujours été là, en Perse. Ils sont un roc solide.

Contrairement à l’État juif qui est coupable d’un génocide, les dirigeants iraniens ne font pas l’objet d’un mandat d’arrêt international. La République islamique d’Iran a toujours défendu les Palestiniens.

 

Source : https://arretsurinfo.ch/tel-aviv-ce-matin/

Source:d’origine : Page Facebook de Gilad Atzmon

 

 

 

 

Gilad Atzmon et Orient House Ensemble :

 

Gaza mon amour

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 15 juin 2025

par Les Grosses Orchades