« Par rapport aux crimes commis » !

 

 

 

 

 

 

 

Cargaison d’armes destinée à Israël bloquée dans le port du Pirée

 

 

 

« Par rapport aux crimes commis » !

 

 

Georges Ibrahim Abdallah, enfin libéré,

devrait rentrer bientôt dans un Liban qui désarme ses défenseurs pour obéir à ses agresseurs

 

 

 

 

Il y a des gens et des peuples pour lesquels la route est plus longue et beaucoup plus ardue que pour d’autres

 

 

 

 

Georges Ibrahim Abdallah enfin libre !

 

AFPSLe Grand Soir – 18.7.2025

 

 

 

 

Il aura fallu 11 demandes de remise en liberté pour que Georges Ibrahim Abdallah soit libéré après plus de 40 ans de détention, libérable depuis plus de 25 ans ! La cour d’appel a ordonné sa libération avec expulsion immédiate vers le Liban.

Georges retrouve enfin la liberté, peut enfin rentrer auprès de sa famille au Liban, son pays prêt à l’accueillir.

Jusqu’au bout, sa libération aura été soumise à la pression des États Unis pour qu’il reste emprisonné.

Lors de cette 11ème demande, le tribunal d’application des peines, puis la cour d’appel saisie par un appel du parquet antiterroriste, s’étaient prononcés pour sa libération, estimant la durée de sa détention « disproportionnée » par rapport aux crimes commis, et jugeant qu’à 74 ans, ce détenu « âgé » aspirant à finir ses jours dans son village du nord-Liban ne présentait plus de risque de trouble à l’ordre public.

Toutefois la Cour d’appel avait reporté sa décision au 19 juin afin que Georges Ibrahim Abdallah « puisse justifier de l’indemnisation des parties civiles », à savoir les États-Unis. Ce à quoi il s’était toujours refusé arguant de son innocence et se considérant comme un prisonnier politique. Lors de la nouvelle audience, l’avocat de Georges Abdallah avait cependant informé les juges que 16.000 euros se trouvaient désormais à disposition des parties civiles sur son compte à la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) où il est détenu.

Enfin, ce jeudi 17 juillet, la nouvelle que nous espérions tous et toutes est tombée : Georges Ibrahim Abdallah est libre et va pouvoir rentrer au Liban dès le 25 juillet. La Justice française joue enfin son rôle !

Cette victoire est d’abord la sienne, celle du militant qui n’a jamais renié ses convictions politiques ni son engagement auprès du peuple palestinien et qui l’a payé de 40 années d’enfermement. Celle aussi du mouvement de solidarité qui année après année s’est constitué derrière lui pour obtenir cette libération.

Nous en sommes heureux et souhaitons à Georges de profiter pleinement de sa liberté retrouvée, parmi les siens.

Le Bureau National de l’AFPS, le 17 juillet 2025

[

Source :  https://www.france-palestine.org/Georges-Ibrahim-Abdallah-enfin-libre

Notre source : https://www.legrandsoir.info/georges-ibrahim-abdallah-enfin-libre.html

[ Les passages mis en gras le sont par nous. L.G.O.]

 

 

 

 

 

Doucement, cher Monsieur, on n’est pas encore le 25 !

 

 

Les yeux mouillés

 

Charles Hoareau – Le Grand Soir  –  18.7.2025

 

 

 

 

 

Comment écrire ce matin ?
Même mes doigts ne savent plus taper…
Que doit-il se passer dans sa tête ?
Je l’imagine dans sa cellule où José et Daniel, les infatigables depuis tant d’années, vont le rejoindre pour me rappeler plus tard.
« La décision est irrévocable. »
Il a fallu que José me le confirme de vive voix. Pourtant je connais bien la procédure et ses méandres mais il a fallu que je l’entende sans pouvoir répondre, à peine bredouiller un merci…
Il est libéré le 25 juillet.
Il est déjà dans l’Histoire, depuis 41 ans un peu plus chaque jour.
Il est tellement présent dans nos espoirs, nos craintes, nos colères et nos doutes.
Cela se bouscule derrière mes yeux brouillés.
On pense évidemment à Suzanne, elle qui a tant fait et a été à l’origine de la mobilisation grandissante pour sa libération.
Je revois nos bulletins de vote aux dernières européennes qui ont failli être rejetés parce qu’ils portaient son nom : comme je suis heureux que nous n’ayons pas lâché au risque que toute la liste soit invalidée…
Depuis hier soir ça montait dans les messages, jusqu’à celui de 9h moins 5 : « tu crois que cette fois-ci c’est la bonne ?
Je n’ai plus d’avis je n’ai que des insomnies
 »…

Et puis le message de José…
J’avais à peine diffusé la nouvelle que le 1er appel fut celui de Jean Paul Delescaut… Il voulait être sûr lui aussi…
Et lui aussi il lui manquait les mots…
Et depuis les appels, les sms, les messages dans des groupes, tout se bouscule.
« Ce soir pour une fois le rassemblement pour Georges sera festif » ai-je écrit en vitesse. Soraya ou quelqu’un d’autre va faire une affiche que l’on relaiera.
La vie fait que je ne pourrai pas être là ce soir mais toute ma journée mes pensées seront entre Lannemezan et mes camarades de Marseille et d’ailleurs, toujours plus nombreuses et nombreux à prendre en plein cœur le combat pour Georges, étendard de la Palestine. « Ensemble ce n’est qu’ensemble » comme il l’a toujours dit, que nous avons tenu.
Avec Lui, nous avions bien plus qu’un exemple, un repère, une boussole, un appui. Oui du fond de sa prison c’était lui l’appui, le solide qui en était même parfois à remonter le moral de celle ou celui qui se désespérait devant l’éternisation de sa si injuste peine…
Il nous avait fixé le cap : ce sera la victoire ou la victoire.
La multiplication des manœuvres, les menaces, les chantages, les coups tordus de toute sorte n’y auront rien fait : le roc a tenu.
Je n’irai pas à mon prochain parloir, j’irai au Liban.
Au début je ne voulais pas aller le voir en prison, je voulais l’accompagner au Liban pour sa libération. Suzanne m’avait dit : « le jour où il est libéré on fait un charter pour Beyrouth ».
Puis il y a eu le coup tordu de Valls [1] et Suzanne m’a convaincu de faire ma demande…
Chaque visite a été un moment d’émotion réciproque. Un moment d’échange politique fort aussi : les guerres, la Chine, le mouvement communiste en France et dans le monde, les lambeaux du PCF et puis bien sûr à chaque fois, omniprésente, la Palestine, les camps, le Liban, la Syrie et les « chiens de garde sionistes ». Et planant au-dessus de tout ça, une fraternité immense.
On ne sortait pas indemne d’une rencontre avec Georges.
Je ne sors pas indemne non plus de cette annonce de libération, après tant de demandes que même l’avocat en perd le compte.
Parmi les messages qui circulent, beaucoup parlent de la nécessité d’assurer sa sécurité. Ils disent ainsi la tendresse qui entoure celui qui est maintenant rentré dans nos familles, notre vie, notre cœur.
Il nous appartient disent ces mots.
Depuis le Liban il sera avec nous. La lutte pour la Palestine, contre la colonisation, contre toutes les colonisations et tous les impérialismes continuera de plus belle. Celle contre le capitalisme aussi. Bien sûr c’est un long, très long combat. Il arrive qu’on perde des batailles, qu’on titube sous les coups, qu’on chancelle ou se trompe mais nous continuerons jusqu’à « la victoire ou la victoire ».
Il continue à nous y appeler.
Au bout de 41 ans les portes de la prison s’ouvrent pour lui.
Il a toujours été libre.

________________________ 

[1] en 2014, Manuel Valls alors ministre empêcha la libération que le conseil d’État avait ordonnée

 

Source :  https://rougemidi.org/spip.php?article10353

Notre source :  https://www.legrandsoir.info/les-yeux-mouilles.html

 

 

 

 

In memoriam

 

 

Me Jacques Vergès

 

Dont tous les clients étaient condamnés, parce qu’il défendait des gens condamnés d’avance par des criminels

 

 

 

 

Jacques Vergès peu avant sa mort, manifestant devant la prison de Lannemezan, pour réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 18 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Lettre à l’ONU

 

 

 

 

 

 

L’Iran saisit un tanker intrus dans le golfe d’Oman

 

 

 

Lettre à l’ONU

(Ne pas oublier que Francesca Albanese en fait partie)

 

 

Diffusée par Entre la Plume et l’Enclume :

 

 

Conflit israélo-iranien : pétition adressée à l’ONU

 

 

mis à jour le 16 juillet 2025

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Contenus

 

Pétition internationale adressée à l’ONU le 21 juin 2025 sur le conflit israélo-iranien

 

(version anglaise au bas de la page).

Parmi les signataires français ou francophones :

Ahmed Bensaada, Jean Bricmont, Christian Bouchet, Valérie Bugault, Lucien Cerise, Michel Chossudowsky, Jacob Cohen, Alain Corvez, Bruno Drweski, Pepe Escobar, Youssef Hindi, Maria Poumier, Yurie Roșca, Leslie Varenne, Jean-Michel Vernochet.

 

Texte adressé à :

 

Son Excellence M. António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies

Son Excellence Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.

 

Objet  : Appel urgent à l’action concernant l’agression militaire illégale du régime israélien contre l’Iran

 

Vos Excellences,

Le soussigné soumet cette protestation officielle concernant les agressions illégales continues du régime israélien contre l’Iran depuis le 13 juin 2025, qui constituent de graves violations du droit international en vertu de la Charte des Nations Unies. Ces attaques systématiques mettent en danger la stabilité régionale, la vie des civils, l’intégrité écologique et le patrimoine culturel mondial, dépassant le simple conflit géopolitique pour devenir une menace existentielle internationale. Le ciblage délibéré de civils, de zones résidentielles et d’institutions souveraines sape l’ordre juridique international et risque de provoquer une catastrophe irréversible. La situation exige une intervention urgente avant que les capacités diplomatiques et d’atténuation ne soient épuisées. Nous demandons instamment que cet appel soit considéré non pas comme une procédure de routine, mais comme un appel solennel et définitif à l’action, qui nécessite la mobilisation immédiate et coordonnée de toutes les capacités juridiques, diplomatiques et institutionnelles, afin d’empêcher le début d’une désintégration systémique irréversible de la légitimité et de la crédibilité des institutions internationales.

Lire la suite…

Source : https://plumenclume.com/2025/07/16/conflit-israelo-iranien-petition-adressee-a-lonu/

 

 

 

 

 

(Ni que le gouvernement de la Fédération de Russie pense qu’il serait temps que  M. Guterrez soit remplacé par quelqu’un de moins obéissant aux ordres de l’offensive néo-nazie en cours.)

 

 

 

 

 

Simultanément, la Colombie, retroussant ses manches…

 

 

Une coalition mondiale accuse Israël de génocide et défie les menaces américaines pour obtenir justice

 

French Press TV – Mercredi 16 juillet 2025

 

 

 

Conférence de deux jours, consacrée aux actions militaires d’Israël à Gaza. À Bogota, en Colombie, le mardi 15 juillet 2025. ©AP

 

 

Défiant les menaces américaines, des ministres de plus de 30 pays ont rempli le palais San Carlos de Bogotá pour accuser le régime israélien de génocide suite à son offensive militaire brutale contre la bande de Gaza, en cours depuis octobre 2023.

Cette démonstration spectaculaire de solidarité internationale a réuni des dizaines de hauts responsables du monde entier mardi dans le majestueux palais colombien, déterminés à réclamer des comptes au régime israélien pour ce qu’ils ont qualifié sans équivoque de « guerre de génocide ».

Cette réunion d’urgence de deux jours, organisée sous l’égide du Groupe de La Haye – une coalition coprésidée par la Colombie et l’Afrique du Sud – a réuni des représentants des pays tels que l’Algérie et le Brésil, le Pakistan et l’Espagne

[plus le Liban, la Malaisie, le Bengladesh, le Chili, la Chine, Djibouuti, l’Indonésie, l’Irlande, le Nicaragua, Oman, le Portugal, la Turquie (!), le Qatar, l’Uruguay, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, sans oublier, bien sûr la Palestine, et d’autres. L’Oumma parle de 20, L’imMonde de 30, en les baptisant « sud global », l’Irlande va se sentir un peu dépaysée.  Impossible de savoir si la Belgique en est. On parie que non ? NdGO]

 

 

 

Les médecins ont décidé d’amputer le pied d’une enfant de trois ans à Khan Younès, dans la bande de Gaza, en raison de ressources médicales limitées. (UNICEF)

 

 

Réunion d’urgence du Groupe de la Haye contre l’apartheid israélien

 

Le Groupe de La Haye, soutenu par des dizaines d’États, se réunira les 15 et 16 juillet à Bogota pour annoncer des mesures concrètes contre Israël.

 

Les participants ont décrit cette initiative comme un effort coordonné visant à mettre fin aux atrocités israéliennes.

Ministres et envoyés participaient, à huis clos, à des séances intensives visant à élaborer des mesures collectives pour faire pression sur le régime – des mesures qui devraient être dévoilées d’ici la clôture mercredi.

« Il n’y a rien à négocier », a insisté Francesca Albanese, rapporteur spécial des Nations Unies pour les territoires occupés, qui s’est adressée aux responsables lors de discussions privées :

« Israël doit se retirer totalement et sans condition de Gaza. Il devra alors d’énormes réparations aux Palestiniens pour ses actes. »

« L’histoire s’écrit »

Albanese n’a pas mâché ses mots sur scène, déclarant à la presse que le rassemblement de Bogotá pourrait bien « rester dans l’histoire comme le moment où les États se sont enfin levés pour faire ce qui s’imposait ».

Elle a qualifié cet événement de « développement politique le plus important des 20 derniers mois », soulignant l’ampleur sans précédent de la coalition.

L’alliance a été créée l’année dernière avec le soutien de l’Internationale progressiste, une organisation fondée en mai 2020 pour unir, organiser et mobiliser les forces progressistes du monde entier.

Peu après son lancement, les États-Unis ont dénoncé la montée en puissance de l’élan multilatéral contre le régime israélien, leur principal allié régional, à qui ils ont apporté un soutien politique, militaire et de renseignement sans précédent pour poursuivre ses brutalités contre les Palestiniens.

Le Département d’État américain a lancé une diatribe, accusant le Groupe de La Haye de tenter d’« instrumentaliser le droit international pour promouvoir des programmes anti-occidentaux radicaux » et avertissant que les États-Unis « défendraient agressivement nos intérêts, notre armée et nos alliés ».

La semaine dernière, le secrétaire d’État Marco Rubio a imposé des sanctions à Albanese, dénonçant ce qu’il a qualifié d’« efforts illégitimes et honteux » pour inciter la Cour Pénale Internationale à agir contre le régime israélien.

 

 

 

Les USA sanctionnent Francesa Albanese pour avoir révélé les atrocités israéliennes et la complicité de Washington. [Et, comme d’hab., ils ont aussi fait main-basse sur son compte bancaire. NdGO]

 

 

 

Au palais, cependant, l’ambiance restait à la défiance.

Annelle Sheline, ancienne responsable des Affaires étrangères des États-Unis, qui a démissionné plus tôt cette année en raison de la situation à Gaza, était présente à la réunion pour apporter son soutien.

« Ce sont des États souverains qui ont parfaitement le droit de respecter leurs obligations au titre de la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide », a-t-elle déclaré.

« Il ne s’agit pas d’une instrumentalisation du droit international. Il s’agit de son application. »

 

 

 

Les nourrissons palestiniens, qui dépendent des couveuses à Gaza luttent pour leur vie dans un contexte de pénurie critique de carburant. ©UNICEF

 

 

 

Source : https://french.presstv.ir/Detail/2025/07/16/751293/Une-coalition-mondiale-accuse-Isra%C3%ABl-de-g%C3%A9nocide-et-d%C3%A9fie-les-menaces-am%C3%A9ricaines

 

 

 

Fermeture du seul port israélien sur la mer Rouge en raison du blocus maritime imposé par le Yémen

 

French Press TV – Mercredi 16 juillet 2025

 

 

 

Des voitures importées dans un parking à côté du port d’Eilat, en Palestine occupée. ©Reuters

 

 

Israël annonce que son seul port sur la mer Rouge, Eilat, fermera ses portes la semaine prochaine, alors qu’une crise de la dette, déclenchée par un blocus maritime prolongé imposé par le mouvement de résistance yéménite, paralyse cette installation stratégique.

L’Autorité des ports et de la navigation israélienne a indiqué mercredi 16 juillet que le port cessera définitivement ses activités dès le dimanche 20 juillet.

Les autorités ont confirmé que le blocus sévère imposé par les forces yéménites a effectivement paralysé les opérations à Eilat, mettant un terme à son rôle de plaque tournante du commerce maritime.

« En raison de l’arrêt des opérations du port d’Eilat et de sa dégradation financière dans le contexte de la crise en cours, la municipalité d’Eilat a informé la direction du port de la saisie de tous les comptes bancaires pour dettes impayées », a précisé l’Autorité israélienne de gestion d’urgence dans un communiqué.

Les médias locaux qualifient cette décision de « mesure dramatique » susceptible de compromettre sérieusement la logistique maritime israélienne en mer Rouge.

Situé à l’extrémité sud de la Palestine occupée, le port d’Eilat constituait depuis longtemps une alternative essentielle au canal de Suez. Cependant, depuis la fin de l’année dernière, après le lancement du blocus naval par le mouvement de résistance yéménite Ansarallah, en riposte à la guerre israélienne contre Gaza, l’activité commerciale y est quasiment à l’arrêt.

 

 

Le Yémen reprend son blocus maritime contre Israël undefined

 

 

Peu après le début de la guerre à Gaza, en novembre 2023, Ansarallah a instauré un blocus dans les principales routes maritimes, à savoir la mer Rouge, le golfe d’Aden et la mer d’Arabie, visant à perturber les expéditions militaires vers les territoires occupés.

Depuis lors, les forces yéménites ont intensifié les attaques de drones et de missiles contre les navires israéliens ou ceux liés au régime, promettant de maintenir la pression tant que la guerre dévastatrice dans la bande de Gaza se poursuivra.

 

 

L’armée yéménite impose un blocus naval au port de Haïfa

 

 

Source : https://french.presstv.ir/Detail/2025/07/16/751331/Y%C3%A9men–un-blocus-maritime-force-la-fermeture-du-seul-port-isra%C3%A9lien-sur-la-mer-Rouge

 

 

 

 

Mis en ligne le 17 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Le vieux monde se meurt

 

 

 

 

 

 

 

Coulé cette semaine par les Yéménites.

 

 

Le vieux monde

se meurt

 

 

« Il vecchio mondo sta morendo. Quello nuovo tarda a comparire. E in questo chiaroscuro nascono i mostri. »

[Le vieux monde se meurt. Le nouveau tarde à apparaître. Et dans ce clair-obscur naissent les monstres.]

Antonio Gramsci – Fin des années 1920

 

 

 

Le vieux monde se meurt

et le nouveau monde peine à naître

 

 

Transcription : Pangambam SSingjuPost – 12.7.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Ce qui suit est la transcription d’un échange d’idées entre deux hommes remarquables, l’ex-ambassadeur US Chas Freeman et le professeur norvégien Glenn Diesen, tel que l’ont relevé les valeureux transcripteurs du singjupost. (qui sont en Inde).

En vidéo, et bien sûr en anglais, l’échange se trouve ici :

 

 

 

 

 

 

Lisez la transcription intégrale de la conversation entre l’ambassadeur Chas Freeman et l’écrivain et militant politique norvégien Glenn Diesen sur le thème « Le vieux monde est en train de mourir, et le nouveau monde peine à naître », le 11 juillet 2025.

 

 

Remarques préliminaires

PROF. GLENN DIESEN : Bonjour à tous et bienvenue. Nous sommes aujourd’hui en compagnie de l’excellent Chas Freeman, ancien ambassadeur en Arabie saoudite et ancien secrétaire adjoint à la Défense chargé des affaires de sécurité internationale.Re-bienvenue dans notre émission. C’est toujours un plaisir de vous voir.

AMBASSADEUR CHAS FREEMAN : Oui, et je suis ravi d’être ici.

 

 

La fin de la domination occidentale

PROF. GLENN DIESEN : On dit souvent que nous arrivons à la fin d’une ère où le monde était centré sur l’Occident. Je veux dire par là qu’on observe un déclin dans l’ensemble du monde occidental, sur le plan politique, économique, technologique, social, politique, entre autres indicateurs. Je ne veux pas dire que ce sera un monde sans l’Occident, mais un monde où l’Occident ne sera plus nécessairement dominant, du moins pas dans tous les domaines.

Et nous constatons également que d’autres grandes puissances se préparent à un monde moins centré sur l’Occident. De nouveaux liens économiques, politiques et militaires se tissent, notamment avec de nouvelles institutions telles que les BRICS. Je ne sais pas trop quoi penser de la réunion qui vient de se tenir au Brésil. Il semble qu’ils aient endossé le rôle d’opposants plutôt que celui de guides vers un monde nouveau. Mais peut-être s’agit-il d’un pas en arrière avant d’aller trop vite en avant. Je ne sais pas trop.

Mais je pense qu’un bon point de départ serait de déterminer où se situent, selon vous, les excès et le déclin de l’Amérique et de l’Europe, et dans quelle mesure.

 

 

Un monde sans leadership clair

Nous vivons donc dans un monde dépourvu de leadership clair. Et cette direction ne va certainement pas venir de l’Europe, qui continue d’avoir un appareil de politique étrangère divisé et inefficace et qui poursuit essentiellement des rivalités périphériques dans presque tous les domaines, dont le résultat ne représente donc jamais la somme de ses parties.

Cette direction ne viendra pas de la Chine, qui est réticente à prendre les devants. La Russie n’est pas compétente pour diriger, compte tenu de l’état de ses relations avec de nombreux autres pays et blocs. Nous sommes donc pratiquement sans gouvernail et à la dérive.

Et dans ce contexte, pour en venir à la dernière partie de votre question, l’Occident a clairement vu la fin de sa domination de 500 ans sur les affaires mondiales. Le siècle des Lumières européen, qui a donné naissance à divers systèmes politiques il y a deux siècles ou plus – peut-être 250 ans – a clairement fait son temps. [??? NdT]

Je dirais que de nombreuses sociétés occidentales, y compris la mienne, se trouvent dans une situation prérévolutionnaire. Autrement dit, le niveau d’insatisfaction de la population à l’égard de son gouvernement, son incrédulité face à ses déclarations et son sentiment que le gouvernement ne tient pas compte de son opinion, même lors des élections, lui confèrent une certaine illégitimité et nécessitent un changement, si ce n’est par les urnes, alors par la force.

Lire la suite…

 

URL de cet article : https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-vieux-monde-se-meurt-et-le-nouveau-monde-peine-a-naitre/

 

 

 

 

 

Un point de vue très différent sur les BRICS au Brésil

 

 

Trump terrifié par la menace stratégique des BRICS

 

Pepe Escobar  – The Unz Review12.7.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

 

Nous y voilà. Les classes dirigeantes de l’Empire du Chaos, et aussi l’actuel directeur du grand Cirque des clowns, ont enfin compris que les BRICS représentent une menace stratégique sérieuse – et un défi existentiel – pour leur domination unilatérale du système actuel des relations internationales.

Ils ne sont pas arrivés à cette conclusion en suivant avec attention le sommet annuel des BRICS à Rio – ni d’ailleurs le sommet révolutionnaire de l’année dernière à Kazan : cde sont des écoliers qui ne sont tout simplement pas capables de faire leurs devoirs. 

C’est plutôt comme s’ils avaient été tirés de leur torpeur en sentant sur leur peau dans quelle direction s’est mis à souffler le vent – mondial –toutes sortes de modèles étant de plus en plus testés pour contourner le dollar US et le contrôle de fer des institutions de Bretton Woods.

La conclusion était inévitable : les BRICS ont franchi la ligne rouge ultime. Fini les discours conciliants. La déclaration de Rio, formulée en plus de 130 points, publiée le premier jour du sommet, l’énonce clairement, poliment mais fermement : voilà ce que nous sommes, une alternative systémique, et nous allons rédiger les règles du nouveau système comme nous l’entendons.

 

Construire la géopolitique de la souveraineté

Le sommet des BRICS 2025 à Rio a été une surprise totale. Les attentes n’étaient initialement pas terribles, si on comparait la présidence brésilienne plutôt hésitante aux mois d’énorme travail qui avaient précédé le sommet russe de Kazan en 2024.

Mais finalement, Rio a fait fusionner et a confirmé ce que Kazan avait annoncé : le nouveau système émergent est bien axé sur la souveraineté, l’égalité et la probité, et met bien l’accent sur une intégration économique à l’échelle des continents, le commerce se faisant dans les monnaies nationales, avec un rôle accru pour les nouvelles institutions financières mondiales telles que la NDB (la banque des BRICS) et une multitude de plateformes pour le développement durable.

Une géopolitique de la souveraineté doit être construite de manière structurelle : l’acier et le ciment pour le nouveau système proviendront d’une nouvelle interconnexion entre le commerce dans les devises nationales, les systèmes de paiement/règlement indépendants et les nouvelles plateformes d’investissement.

Géoéconomiquement, les BRICS ont déjà le vent en poupe. Il suffit de jeter un coup d’œil à une carte de l’Eurasie et de l’Afro-Eurasie pour se rendre compte des interconnexions existantes et émergentes en matière de connectivité, de logistique et de corridors de la chaîne d’approvisionnement. À travers les territoires des BRICS, celles-ci relient les sources d’énergie, les gisements de terres rares et une multitude de produits agricoles.

Pour citer le parrain de la soul James Brown, « Papa a un tout nouveau sac (BRICS) ».

Il n’est donc pas étonnant qu’une incarnation vulgaire du « fardeau de l’homme blanc », en la personne du chef de piste du Cirque, ait déclenché une guerre totale contre les BRICS et leurs partenaires – allant des menaces aux droits de douane pour compléter un un certificat de décès antérieur (à l’époque, il était encore plus ignorant de ce que sont les BRICS).

La série des Toquades Tarifaires de Trump (TTT) est bien sûr une autre manifestation de la stratégie « je divise pour régner », qui s’efforce de faire éclater les BRICS de l’intérieur. Et voilà que plusieurs paliers viennent encore d’être franchis, avec la menace infantile d’imposer des droits de douane de 50% sur tous les produits fabriqués au Brésil exportés vers les USA, agrémentés de quelques droits de douane « sectoriels » supplémentaires, car à quoi bon lésiner.

Inutile de dire que tout cela n’a rien à voir avec le commerce. Au cours des 15 dernières années, l’excédent commercial des USA vers le Brésil a dépassé les 400 milliards de dollars. Un vague subalterne de Trump bis aurait quand même pu glisser ce chiffre dans l’oreille du grand chef.

Mais même si c’était le cas, cela n’aurait aucune importance. Parce que cette dernière manœuvre n’est rien d’autre en réalité qu’une ingérence flagrante dans la politique intérieure d’un autre pays et dans la course à sa présidence à venir, ce qui est illégal et, comme il fallait s’y attendre, bafoue une fois de plus le droit international.

Le chef de piste du cirque a commencé par clamer haut et fort dans ses réseaux sociaux préférés que le gouvernement Lula – et le système judiciaire indépendant du Brésil – s’étaient livrés à une chasse aux sorcières contre son ami, l’ex-président Jair Bolsonaro, qui fait actuellement l’objet de poursuites judiciaires pour avoir organisé un coup d’État visant à renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2022 pour empêcher Lula d’accéder au pouvoir.

Il n’a pas fallu moins que le peu diplomate Steve Bannon pour dévoiler en quoi consistait réellement ce petit jeu sordide : « Si vous abandonnez les poursuites contre Bolsonaro, nous abandonnons les droits de douane de 50 % ».

La réponse du président Lula a été mesurée, mais ferme : « Le commerce du Brésil avec les USA ne représente que 1,7% de notre PIB. On ne peut pas qualifier ce chiffre de vital (…) Nous chercherons d’autres partenaires ».

Bien sûr, ce sera très difficile. Un droit de douane de 50 % équivaut à un ouragan dévastateur. Par exemple : le Brésil est le plus grand exportateur mondial de jus d’orange. 95% de la production nationale est exportée, dont près de la moitié vers les USA. Il faudra du temps et beaucoup d’efforts pour trouver d’« autres partenaires ». La solution pourrait se trouver dans les pays des BRICS. À terme, il devrait même y avoir de nombreux candidats pour les principales exportations brésiliennes telles que le pétrole, l’acier, le fer, les avions et les pièces détachées, le café, le bois, la viande et le soja.

 

Syndiquer tous les exportateurs du monde contre les importateurs US.

Parallèlement, les deux principaux acteurs des BRICS, la Chine et la Russie – déjà soumis à des sanctions (Russie) et à des droits de douane (Chine) – voient dans le TTT de Trump une occasion spectaculaire d’affaiblir encore plus rapidement l’emprise unilatérale des USA sur les systèmes commerciaux et monétaires.

La guerre contre les BRICS est passée à la vitesse supérieure, maintenant que la Russie, la Chine, l’Iran et le Brésil sont tous des cibles (illégitimes) confirmées. C’est à ce point de vue sri-lankais qu’il revient de délicieusement résumer les enjeux :

« Trump a effectivement réussi à syndiquer tous les exportateurs du monde contre les importateurs US. » Cela se résume en une équation très simple : « Si vous imposez des droits de douane à une seule personne, vous augmentez votre pouvoir. Mais si vous en imposez à tout le monde, c’est notre pouvoir qui augmente. »

Vous voulez la guerre ? O.K., allez-y.

 

(Source : Strategic Culture Foundation avec la permission de l’auteur ou de ses représentants.)

Notre source : https://www.unz.com/pescobar/trump-terrified-by-brics-strategic-threat/

 

 

Ce que disent les Sri Lankais dans leur langue :

 

 

« Les tarifs de Trump sont pires que haïs.

Ils sont ignorés  »

 

 

 

 

 

 

Si vous habitez en France, vous ne pourrez pas l’ouvrir :

 

 

Donald Trump menace les pays « s’alignant » sur les BRICS

 Sputnik Afrique – 14 juillet 2025

 

 

 

 

 

Pour ces nations, les droits de douane seront augmentés de 10% supplémentaires, a fait savoir le 6 juillet le Président américain dans un post sur son réseau Truth Social.

« Aucune exception à cette règle ne sera tolérée », a-t-il écrit, sans plus de précisions.

Le timing n’est pas anodin: cette charge intervient peu après l’ouverture du sommet des #BRICS 2025 à Rio de Janeiro. Le groupe est fort de près de la moitié de la population mondiale et de 40 % du PIB planétaire.

Dans leur déclaration finale, les BRICS ont exprimé leurs « sérieuses préoccupations » face aux « mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce ». Ni les États-Unis, ni Donald Trump n’ont été mentionnés.

De telles mesures « affectent les perspectives de développement économique mondial », selon le communiqué.

Source : https://fr.sputniknews.africa/20250707/1075160134.html?rcmd_alg=collaboration2  Interdit aux Internautes français.

 

On se re-croirait pendant la guerre, quand on écoutait la BBC en cachette des patrouilles de la Wehrmacht et que ses émissions étaient brouillées. Aujourd’hui, la BBC fait partie des patrouilles de la Wehrmacht, et Sputnik Afrique a remplacé la BBC des années 1940. Chic, ça nous rajeunit. On croit réentendre Pierre Dac nous dire de Londres : « les Français parlent aux Français ».

 

 

 

 

 

 Et le nouveau monde peine à naître.

 

 

 

 

Mis en ligne le 15 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

En attendant que les Chinois…

 

 

 

 

 

 

 

 

En attendant que les Chinois

 

viennent balayer les écuries que nous sommes devenus, dont Augias n’aurait pas voulu…

 

 

Oui, c’est encore en anglais…

 

… parce que cette langue est, pour quelques temps encore la lingua franca du monde.

Cela dure près de deux heures, mais il n’y a pas une minute à en laisser perdre.

Si nous laissons malgré tout le pire se produire, ce sera tant pis pour nous. Tant pis surtout pour la descendance de ceux qui en auront une.

 

 

…personne ne pourra dire qu’il (ou elle) ne savait pas.

 

 

Danny Haiphong interroge Brian Berletic

 

sur la « guerre » d’Iran, mais ils élargissent autant que faire se peut le tableau, pour que les lambdas que nous sommes sachent bien de quoi il s’agit.

 

 

Iran FORCES Israel’s Retreat, Trump LOSES IT Over Ceasefire w/ Brian Berletič

 

[L’Iran FORCE Israël à battre en retraite, Trump PERD SON SANG-FROID à propos du cessez-le-feu]

 

Le piège du cessez-le-feu dévoilé

 

 

Danny Haiphong  @GeopoliticsHaiphong – 25.6.2025

1h44 :15’

 

 

 

Source : Danny Haiphong – YouTube

 

 

 

 

Les auteurs :

Danny Haiphong est né et a fait ses études aux USA Il tient, depuis plus de 5 ans une chronique hebdomadaire dans Black Agenda Report.  Ses articles sont également repris dpar les sites MintPressNews, Counterpunch, TheAmerican Herald Tribune, The Center for Global Research (Canada) et The Herald (Zimbabwe). Son travail a été commenté par Cynthia McKinney (ex-membre du Congrès et candidate à la présidence) , dans son livre de 2018 : Comment les USA fabriquent des -pays de merde.

Il joue plus ou moins, sur Internet, le même genre de rôle que le Brésilien Nima Alkhorshid, en interrogeant tous les gens de bonne volonté qui pensent.

The New Atlas a d’abord été un blog intitulé  Land Destroyer, que Berletič gérait sous le pseudonyme Tony Cartalucci. En 2019, il a été censuré par Twitter et Facebook et a fait la une de l’actualité internationale.

Brian Berletič est, lui aussi, un citoyen US, et même un ancien officier des marines, qui a rompu avec son pays aussitôt sa démobilisation de la guerre d’Irak, pour aller s’installer en Thaïlande, où il officie comme analyste, chroniqueur et réinformateur indépendant, en émettant sur plusieurs plateformes, notamment Odysee, Patreon, Rumble et Buy me a coffee. Son vrai nom laisse penser qu’il est d’origine yougoslave.

 

«  M. Berletič est une voix claire, calme et raisonnable, et il est extrêmement crédible. Bien sûr, il est partial – en faveur de la paix – ce qui le rend suspect aux yeux de beaucoup. Pas de grandiloquence, pas de drapeaux brandis, pas d’hyperbole, juste les faits »

 

 

 

 

Soit dit en passant :

 

On réalise mal à quel point la guerre d’Irak a représenté une fracture irréversible entre certains occidentaux – politiques, fonctionnaires ou militaires – et leur pays, comme en Grande Bretagne, George Galloway et Jeremy Corbyn, révulsés par le rôle infâme qu’y a joué le « socialiste » Tony Blair, et comme aux USA, où beaucoup d’Américains, surtout militaires mais pas seulement, tels que le juge Napolitano, les ex-hommes de la CIA Larry Johnson et Ray McGovern, et les officiers de haut rang – principalement ceux qui ont fait cette guerre – comme Scott Ritter, Donald MacGregor, Daniel Davis et beaucoup d’autres, pour qui Colin Powell agitant sa petite bouteille et Madeline Albright estimant que, oui, les 500.000 enfants irakiens morts valaient la peine qu’on s’est donné pour les tuer, sont restés des causes de vomissement qui ne passent toujours pas.. C’est souvent que cette guerre d’Irak revient dans leur discours.

Dans ce très long échange, Brian Berletiič revient sur sa conviction (qui rejoint la nôtre) que tout ce qui est attribué à des causes diverses n’en a qu’une seule : la politique sempiternelle des USA, quels qu’en soient les présidents, et que toutes leurs guerres suivent le même « agenda » sans jamais en dévier, bref que Benjamin Netanyahou et Israël jouent, dans ce programme hégémonique – qui était déjà celui de l’Empire Britannique – exactement le même rôle que Volodymyr Zélinsky et l’Ukraine (ou qu’Adolf Hitler et le IIIe Reich !). Il est persuadé que s’ils jugent opportun de jeter sous le bus toute la mouvance sioniste, AIPAC comprise, comme ils sont en train de se délester des nazis, des chefs et du peuple d’Ukraine, ils le feront sans le moindre scrupule, mais qu’ils se serviront de ces « proxys », de manière ou d’autre, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un seul vivant.

Les deux interlocuteurs sont d’accord pour penser que les Iraniens ont bien fait de ne pas pousser jusqu’à ses plus extrêmes conséquences leur avantage, qui aurait pu entraîner l’usage aussi apocalyptique qu’irresponsable d’un nombre indéfini de bombes H.

Et il ne voit de solution à ce que doit affronter l’Iran qu’une cohésion totale du peuple iranien, accroché à ses valeurs ancestrales et à ses aspirations actuelles, indépendamment de tous les intérêts égoïstes, comme de toutes les convictions idéologiques ou même religieuses.

Dans le passage le plus remarquable de ce vaste tour d’horizon, il rappelle avec force et insistance que l’autoproclamé hégémon n’attaque jamais de l’extérieur les pays qu’il détruit : quand il n’use pas d’un « proxy » comme en Ukraine ou au Moyen-Orient, il attaque les peuples de l’intérieur, en se servant d’eux–mêmes, les révolutions colorées n’en constituant qu’un aspect parmi beaucoup d’autres, dont le but est de parasiter le cerveau et la sensibilité de ses victimes, au point de ne rien leur permettre d’imaginer comme alternative. [On se rappellera que Scott Ritter a tenu, il n’y a pas longtemps, le même genre de raisonnement à propos des sionistes aux USA en les comparant à des guêpes et à des blattes.

Brian  Berletiič attire l’attention de Danny Haiphong (et la nôtre) sur le fait que, seul, le peuple chinois a su échapper au parasitoïde US, parce que son gouvernement n’a permis à personne d’envahir physiquement ni de faire envahir par ses délires, sa mentalité, sa culture, sa toile, ses réseaux sociaux, son espionnage y compris cosmique et ses films hollywoodiens. Dans cette guerre entre bactéries et anti-corps, les anticorps chinois se sont avérés, jusqu’à présent, imbattables et il faut qu’ils le restent.

On fera remarquer qu’il n’y a pas que la Chine qui ait réussi ce tour de force, mais que la Corée du Nord en a fait autant, grâce, comme l’a dit quelqu’un, aux deux générations de Kim.

Ce sont eux qu’il faut regarder. C’est leur exemple qu’il faut imiter, et non se soumettre avec idiotie et délices aux baisers vampiriques de l’oncle Sam et de ses esclaves d’Europe déguisés en « élites ».

Il n’y a pas si longtemps que M. Jeffrey Sachs tenait peu ou prou le même langage à une audience de députés européens.

 

 

 

 

Et une vidéo  « de divertissement » en prime :

 

(machinée par l’US Navy pour sensibiliser les citoyens américains aux perils que leur fait courir la Chine… Autrement dit : enfumage de propagande. Nos bateaux d’en-tête en proviennent)

 

 

US Destroyer COLLIDES with Chinese Navy Ship, Then THIS Happened…

 

[ Un Destroyer US ENTRE EN COLLISION avec un navire de la marine chinoise. Et il arrive CECI…]

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=AU79urTCDJQ >

 

 

Si vous lisez les commentaires, vous comprendrez que ça marche.

 

 

 

Mis en ligne le 8 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

BON ANNIVERSAIRE, AMÉRIQUE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce vendredi, les USA fêtaient leur 249e anniversaire.

 

 

Transcription – America This Week,

4 juillet 2025 :  « La grande arnaque du renseignement américain »

 

 

Diddy acquitté, Russiagate dévoilé et Catch-22 bouclé.

 

Bon Anniversaire, Amérique !

 

 

Matt Taibbi et Walter Kirn  – 5.7.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Écoutez l’épisode 140

 

Matt Taibbi : Bonjour à tous. Bienvenue dans America This Week. Je suis Matt Taibbi.

Walter Kirn : Et moi, je suis Walter Kirn..

Matt Taibbi : Et Walter et moi, comme vous pouvez le voir, ne sommes plus ensemble. Ce fut un moment éphémère dans l’histoire, Walter…

Walter Kirn : Ouais, ce fut vraiment le cas. Ouais. Sun Valley, cet endroit qui rassemble toutes les personnalités importantes du monde dans un étrange entonnoir. J’ai même eu l’impression, l’espace d’un instant, que nous faisions partie de la classe qui dirige les choses. J’ai vu des jets privés survoler des fêtes gigantesques, et j’ai cru un moment que je me trouvais… pas seulement au milieu d’oligarques, mais de gens du passé secrètement influents.

Matt Taibbi : Oui. Nous avons peut-être rencontré le Grand Gatsby.

Walter Kirn : Nous avons peut-être rencontré le Grand Gatsby, oui. Le Gatsby de l’État Profond. Mais c’était intéressant d’être là-haut, et  intéressant de faire l’émission en direct sans être agressés par des commentaires injurieux comme c’est le cas quand nous diffusons sur X en direc

Matt Taibbi : Nous ne recevons pas que des commentaires injurieux. C’est juste que ce sont ceux-là que je remarque.

Walter Kirn : C’est vrai. Mais on n’en a eu aucun à Sun Valley.

Matt Taibbi : Exact.

Walter Kirn : Tu vois, c’est l’avantage de se trouver chez les classes supérieures. Ils se comportent de manière un peu plus polie que les commentateurs qui apparaissent à droite de mon écran quand nous diffusons en direct.

Matt Taibbi : J’ai un souvenir de Sun Valley que tu n’as pas, Walter : j’ai pris un selfie devant la camionnette  « Pures races et bâtards » de chez  Con et Supercon…

Walter Kirn : Ouah !.

Matt Taibbi : … qui était garée à Sun Valley parce que les frères Farrelly y habitent et qu’il y a un parking près de l’aéroport, qui est bourré de tires incroyables, dont quelques-unes des plus belles Porsche au monde. Mais la camionnette des chiens pure-race et bâtards s’y trouvait aussi. Donc, je vais poster mon selfie dans un coin ou l’autre. C’était plutôt cool, je trouve.

Walter Kirn : Mais, est-ce que ça n’a pas fini à Aspen dans les films ? La concurrence de Sun Valley, tu te souviens ?

Matt Taibbi : Oui, mais peut-être qu’Aspen était une espèce de substitut de l’endroit où ils se retrouvent vraiment. Je ne sais pas.

Walter Kirn : Intéressant.

Matt Taibbi : Mais bon, c’est un endroit sympa. J’ai pris le téléphérique, la télécabine. C’est est incroyablement beau, Sun Valley, si on a jamais l’occasion d’y aller.

Walter Kirn : En vérité, je tiens à remercier nos hôtes de nous y avoir fait passer un moment, de nous avoir hébergés dans un endroit si chic et d’avoir été si courtois, si serviables et stmpathiques. Alors, merci au Forum Politique de Sun Valley

Matt Taibbi : Absolument. Ouais. Et je comprends pourquoi Papa Hemingway était allé s’installer là. Ça m’avait toujours intrigué, mais  maintenant, je sais pourquoi. Cela dit, en ce moment, nous nous trouvons dans des endroits différents. Je suis à Denver, et, Walter, on dirait que tu es rentré à Livingston.

Walter Kirn : Ouais. Hier, j’ai roulé six heures de nuit depuis Sun Valley, ce qui te fait passer par un des endroits les plus effrayants de l’Archipel américain de la Défense, qui s’appelle Idaho National Laboratory. C’est une grande partie déserte de l’Idaho. Et c’est là qu’ils construisent des réacteurs nucléaires pour les sous-marins et autres, et où ils font maintenant des recherches pour construire les petits réacteurs nucléaires qui vont alimenter notre avenir en matière d’IA.

Matt Taibbi : Mince.

Walter Kirn : Ouais, C’est au point que je pouvais sentir son rayonnement. Je me suis arrêté à Arco, dans l’Idaho, qui a été la première ville au monde à être alimentée par l’énergie nucléaire.

Matt Taibbi : Mince.

Walter Kirn : Ouais..

Matt Taibbi : Mince.

Walter Kirn : Qui vient de « Advanced Research Corporation ». Et j’ai…

Matt Taibbi : Le nom de la ville est un acronyme nucléaire ?

Walter Kirn : Oui. La ville est un acronyme nucléaire.

Matt Taibbi :  J’adore.

Walter Kirn :  Et j’y ai mangé le pire hamburger que j’aie bouffé depuis 50 ans..

Matt Taibbi : Et moi, j’ai mangé le pire hamburger que j’aie mangé de toute ma vie, je crois. On verra, nous comparerons nos notes plus tard.

Walter Kirn : OK. OK.

Matt Taibbi : Mais quoi qu’il en soit, super voyage. Aujourd’hui, pour ceux qui regardent, c’est le 4 juillet. Alors, joyeux 4 juillet à tous. Joyeux 4 juillet, Amérique !

Walter Kirn : Également connu comme le « Jour sans roi » .

Matt Taibbi : Ouais, le Jour sans roi, Exactement. Est-ce qu’ils vont faire ça demain ?

Walter Kirn: Oui oui.  Ils vont refaire le Jour sans roi.

Matt Taibbi : Oh, mon Dieu. Basta pour aujourd’hui. Je comprends. Mais allez. Bon, d’accord. Il y a eu des nouvelles importantes. C’est drôle, au cours de la semaine, Walter et moi… Walter m’a envoyé un article de Miranda Devine du New York Post, qui sans doute est surtout connue du public pour avoir révélé l’affaire de l’ordinateur portable de Hunter Biden. Mais cette fois-ci, elle a grillé tout le monde avec un nouveau rapport de la CIA sur le Russiagate, qui devrait faire la une partout, mais qui ne la fait pas,  à cause d’une autre histoire qui fait actuellement la une à sa place. Il s’agit de l’acquittement de Sean Puff Daddy Combs. Je n’ai pas suivi cette affaire de très près, mais on va quand même en parler un peu. Les gens ne le remarquent peut-être pas, mais, en fait, il existe un lien entre ces deux affaires, à savoir la famille Comey. Le rapport sur le Russiagate éstt très méchant pour James Comey, mais encore plus méchant pour quelqu’un d’autre. Et le procureur qui a perdu dans l’affaire Puffy est sa fille. Comment s’appelle-t-elle déjà, euh ? Quel est le nom de sa fille ?

Walter Kirn: M’en souviens pas.

Matt Taibbi : Bah…

Walter Kirn : Son nom de famille est tellement remarquable que son prénom en est éclipsé.

Matt Taibbi : Oui. Il fait rutiler l’ensemble. Alors, voyons voir.

Walter Kirn : Pourraient-ils refaire la famille Addams en l’appelant famille Comey ?

Matt Taibbi : Oh, mon Dieu !

Walter Kirn :  Et ils sont effrayants.

Matt Taibbi : Il est assez grand.

Walter Kirn : Oui, exactement : Lurch.

Matt Taibbi : Oui, hein ? C’est Lurch tiout craché. Si tu as déjà vu le type, la plupart des gens qui sont aussi grands que ça sont physiquement intimidants… lui, c’est le seul bonhomme de deux mètres à qui je trouve l’air d’une lavette.

Walter Kirn : Drôle de mec.

Matt Taibbi : Oui. Mais bon, c’est une affaire importante à plusieurs niveaux. J’ai vu plein de gens la comparer au verdict dans l’affaire O. J. Simpson. Ce n’est pas le verdict dans l’affaire O. J. Simpson. Nous verrons pourquoi ce n’est pas le verdict dans l’affaire O. J. Simpson. Donc, P. Diddy a été acquitté des chefs d’accusation les plus graves, pour lesquels il aurait pu être condamné à la prison à vie. Il s’agissait essentiellement d’accusations au titre de la loi RICO pour racket et…

Walter Kirn : Ma femme m’a demandé ce matin  : « Qu’est-ce que le racket, Walter ? » Et comme je ne me sers pas de Grok, je lui ai sans doute donné une réponse insuffisamment détaillée. Mais que signifie « racket » ?

Matt Taibbi : Eh ben, le racket, c’est justement ce qui a donné son nom à notre site, « racket » , comme si nous avions une entreprise criminelle. Classiquement, un racket ; c est une organisation criminelle où toutes les personnes qui en font partie contribuent d’une manière ou d’une autre, à commettre un crime, même si elles ne le commettent pas personnellement : si l’organisation commet ce crime et que tu fasses partie de l’organisation, tu es un racketteur, tu es dans un racket. Le cas le plus classique est celui d’un racket de protection. Ainsi, si tu es un mafieux et que toutes les entreprises d’un périmètre de 10 pâtés de maisons doivent verser de l’argent à ta mafia pour sa « protection », il s’agit d’une entreprise de racket. Si tu n’es que leur comptable et que tu ne te rends pas sur place pour menacer les gens, tu es quand même condamnable. C’est ainsi que fonctionne la loi RICO. La loi RICO permet au gouvernement de poursuivre des gens pour des crimes, même si ces gens n’étaient pas présents lors des faits.

Walter Kirn: Des gens qui n’ont pas appuyé sur la gâchette, pour ainsi dire ?

Matt Taibbi: C’est ça.. Exactement.. Donc Diddy a été massivement sur-inculpé. De toute évidence, il y a eu des infractions individuelles spécifiquement commises contre… est-ce trois femmes ? Trois femmes, qui, je pense, étaient les principales plaignantes dans cette affaire, et certaines d’entre elles sont assez chamboulées. Si tu lis  ces témoignages, regarde, tu peux voir à quel point toute cette histoire est horrible et révoltante. Mais la théorie du gouvernement dans cette affaire était que non seulement ces mauvaises choses se sont produites, mais que l’ensemble de son entreprise était une organisation criminelle dont le but était le trafic sexuel et les infractions sexuelles, ce qui est une théorie bizarroïde sur la façon dont tout ça s’est passé. Et la plupart des avocats qui ont réagi à ce qui s’est passé, et nous reviendrons sur leurs réactions, critiquent vivement les procureurs pour avoir choisi cette voie d’inculpation plutôt qu’une autre un peu moins sexy. En fait, il a été condamné en vertu de la loi Mann. Walter, quand as-tu entendu parler de la loi Mann pour la dernière fois ?

Walter Kirn : Je ne sais pas… dans « Shérif, fais-moi peur » ou quelque chose comme ça ? Il me semble que La loi Mann interdit le transport d’une personne mineure par-dessus la frontière d’un État à des fins de prostitution. C’est un des rares délits que je n’ai jamais commis accidentellement, et je pense que c’est injuste pour les gens qui vivent près des frontières d’un État. J’ai grandi près d’une frontière d’État, ce qui signifie que si j’étais allé de Taylors Falls, dans le Minnesota, à St. Croix Falls, dans le Wisconsin, avec des intentions louches, j’aurais été accusé d’un crime fédéral, mais que si j’avais fait la même chose dans l’autre sens, sur une distance de 8 kilomètre, je ne l’aurais pas été.

Matt Taibbi : Exactement. Oui. C’est bien ça. Il s’agit d’une loi qui a souvent fait la une des journaux aux débuts du FBI et aux débuts de l’application de la loi pénale fédérale. De nombreuses personnalités très célèbres ont été inculpées en vertu de la loi Mann, notamment Charlie Chaplin, Frank Lloyd Wright et Jack Johnson, le boxeur poids lourd.

Walter Kirn : Et il est intéressant de noter que, dans le langage courant…

Matt Taibb i : Chuck Berry.

Walter Kirn : …dans le langage courant, on appelait ça autrefois traite des blanc(he)s, contrairement à l’esclavage des noirs, L’esclavage blanc, c’était la prostitution, le proxénétisme et le transport de personnes d’un endroit à un autre à ces fins.

Matt Taibbi : Oui. Cette loi a été souvent utilisée pour arrêter quelqu’un qui avait simplement eu une relation consentie, mais qui avait fait traverser la frontière à sa petite amie et qui était, d’une manière ou d’une autre, un ennemi politique de l’État. Nous savons comment le FBI fonctionnait à l’époque. Mais je ne sais pas. Walter, quelle est ta première impression sur le verdict rendu dans l’affaire Diddy ? Car il y a quelques aspects intéressants que certaines personnes ne semblent pas avoir compris.

Walter Kirn : Eh bien, l’avantage de la sur-inculpation, c’est que quand tu finis par être condamné pour une chose qui, autrement, aurait paru sérieuse si elle avait été la charge principale, on a l’impression que tu  t’en es tiré à bon compte. Techniquement, Puff Diddy ne s’en est pas tiré à bon compte. Il a été condamné pour un crime fédéral très grave, mais il n’a pas été condamné pour des crimes fédéraux encore plus graves. Par conséquent, relativement parlant, il s’en est bien sorti. En d’autres termes, c’est un peu une question d’optique ou de point de vue. Et ce que je pense, en général, du point de vue de Sirius ou avec un regard d’émouchet, c’est que Puffy a des amis haut placés quelque part, car je connais pas mal de gens chez les avocats, et que l’une d’entre eux en particulier, qui suit ce genre de choses avec beaucoup d’attention, qui suit les scandales gouvernementaux, la corruption, etc., et qui a une vision pessimiste du fonctionnement des choses en Amérique, a été capable de prédire, avant même que toute une série d’autres accusations ne soient abandonnées, sur laquelle il serait condamné.

Et sa théorie pour expliquer cette issue, était qu’il est, d’une certaine manière, une personnalité protégée. Il ne s’agit là que d’une spéculation de sa part, mais elle ne manque pas d’un certain poids, puisqu’elle lui a permis de formuler une prévision aussi précise.

Source : racket news  

 

 

 

 

Un autre 4 juillet

 

 

Afghanistan

 

La Russie devient le premier pays à reconnaître officiellement le gouvernement taliban.

 

 

Le 4 octobre 2024, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en compagnie du ministre des Affaires étrangères par intérim des talibans afghans, Amir Khan Muttaqi, à Moscou.

 

 

Une décision qualifiée de « courageuse » par Kaboul et saluée par la Chine, qui s’est engagée à « poursuivre une politique étrangère d’amitié envers le peuple afghan ».

 

 

 

Et ceci est le drapeau taliban de la République Islamique d’Afghanistan  hissé pour la première fois  à la fenêtre de son ambassade  à Moscou.

 

 

 

 

 

Reconnaissance du pouvoir taliban par la Russie : les Afghans entre espoir et doutes

 

L’Orient–Le Jour – 5.7.2025

 

Les responsables russes et afghans se sont félicités de cette reconnaissance, affirmant qu’elle offrait la possibilité d’approfondir la coopération, notamment dans les domaines de l’économie et de la sécurité

« Avec la situation actuelle en Afghanistan, avec tous les défis, tout le monde s’inquiète. Si le monde reconnaît l’Afghanistan, nous serons heureux, actuellement même la plus petite chose compte », souligne Gul Mohammad, 58 ans, à Kaboul. Bien qu’ayant un souvenir amer de l’invasion soviétique de l’Afghanistan en 1979, lorsqu’il avait « tout perdu » et trouvé refuge au Pakistan, il estime que les « priorités sont différentes à présent ».

Lire la suite…

Source : Reconnaissance du pouvoir taliban par la Russie : les Afghans entre espoir et doutes – L’Orient-Le Jour

 

 

Lequel de ces Messieurs a-t-il été quotidiennement torturé à Guantanamo pendant de longs mois, pour devenir ministre de la Défense d’Afghanistan à sa sortie ?

 

 

 

 

 

Pour protéger les Routes de la Soie qui passent par le Xinjiang limitrophe ?

 

 

Il serait question de pourparlers entre Pékin et Kaboul pour installer une présence militaire chinoise en Afghanistan

 

 

 

Wang Yi, ministre des Affaires étrangères de la RPC

 

 

Lors de la prise de pouvoir par les talibans, la Chine, contrairement à plusieurs puissances occidentales, avait maintenu ouverte son ambassade à Kaboul où son ambassadeur était resté présent, tout en rapatriant néanmoins 210 de ses ressortissants. La Chine, cependant, n’a pas reconnu  officiellement le régime des talibans, attendant de voir sans doute la composition d’un futur gouvernement qu’elle espérait « ouvert, inclusif et largement représentatif ». Elle déclarait aussi attendre des talibans des garanties sécuritaires pour ses entreprises et ses ressortissants, avant d’investir dans le pays.

Les talibans se sont montrés réceptifs à ces mains tendues. Un de leurs porte-parole, Suhail Shaheen a qualifié la Chine de « pays ami de l’Afghanistan ». et un autre, Mohammad Naeem, a assuré que « le sol afghan ne sera pas utilisé contre la sécurité de quelque pays que ce soit ».

En juillet 2024, un accord économique a même été signé pour l’exploitation, par une compagnie chinoise, de la mine de cuivre afghane de Mes Aynak.

On en est là.

Mais… qu’ils soient ou non patronnés (payés et armés) par les USA, par le Sultan ou par d’autres, et qu’ils soient issus d’Afghanistan, du Pakistan ou d’ailleurs, les soi-disant djihadistes quoi-qu’il-en-soit terroristes font florès depuis plus de deux décennies, comme l’expérimente en ce moment même l’infortunée Syrie. Et on ne parle guère en Occident, où il n’y en a que pour les « malheureux Ouïghours », des assassinats répétés d’ingénieurs et de travailleurs chinois – sans parler du sabotage des travaux – dans le Xinjiang. Les routes de la soie doivent passer par là et ne pourraient qu’apporter de la prospérité aux populations traversées, mais il faut que le gouvernement chinois puisse être sûr de pouvoir protéger ses ressortissants tout autant que ses routes et il devrait pouvoir compter sur un gouvernement afghan sérieux, responsable et si possible amical.

Dans le fond, ces fameuses routes sont peut-être l’occasion inespérée d’un déblocage de la situation où se trouve la moitié féminine de la population afghane, qui se promenait vêtue de la sorte dans Kaboul, où il n’était pas encore question de jihad colorée, en 1979 :

 

 

 

 

Quand M. Zbigniew Brzezinski se vantait d’attirer l’URSS dans un bourbier qui lui serait fatal et s’en allait, quelques mois après cette photo, haranguer ses chers moudjahidines au Pakistan, il ouvrait la boîte de Pandore d’où allaient sortir al Zarkaoui, Ben Laden, Mokhtar Belmokhtar et aujourd’hui al Charaa, pour ne rien dire de ceux qui ont, pendant dix ans, mis la Tchétchénie à feu et à sang, laquelle n’a été sauvée que par l’héroïsme d’Akhmad Kadyrov et de ses alliés russes, aux côtés desquels son fils Ramzan a ensuite non moins héroïquement combattu les nazis d’Ukraine. Le combat a l’air d’être sans fin, et il a toujours les mêmes lointaines origines. On ne peut qu’espérer qu’elles s’autodétruiront bientôt.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 6 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

2 Juillet 1925 –  2025 — Patrice Lumumba aurait eu cent ans hier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 juillet 1925 – 2025

Patrice Lumumba

aurait eu cent ans hier

 

 

 

 

 

 

Deux événements ont, à cette date, commémoré sa mémoire :

 

  • une exposition à Bruxelles
  • une visite honorifique à Kinshasa

 

Ces deux témoignages discrets de respect et de mémoire valent beaucoup plus que des cérémonies officielles à tambours et trompettes.

 

À BRUXELLES

 

C’est au Centre Culturel Congolais que Patrice Lumumba est déjà et va être pendant un mois honoré et commémoré par l’exposition des œuvres de jeunes artistes de Kinshasa.

 

 

Centre Culturel Congolais

 

 

 

 

L’exposition met en lumière les œuvres de cinq jeunes artistes congolais de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, qui explorent à travers l’art plastique les défis et réalités de la société congolaise contemporaine, en résonance avec l’héritage de Lumumba. Le public sera ainsi invité à découvrir ou redécouvrir le Premier ministre disparu, non seulement comme une figure historique, mais aussi comme une personnalité contemporaine encore bien vivante par la force de son message et de son exemple.

En marge de l’exposition, le Centre culturel proposait un atelier « Lumumba expliqué aux enfants » ce mercredi 2 juillet à 14h30, ainsi qu’une conférence sur le thème des « héritages » le samedi 5 juillet à 14h30.

 

À notre avis, le Centre s’honorerait en rendant permanente son action d’initiation à l’histoire, pour et avec les enfants, qu’ils soient Congolais ou Belges.

 

 

En RDC

 

Ce 2 juillet donc, Kinshasa a reçu la visite de M. Oleg Alexandrovitch Yastrebov, recteur de l’Université de l’Amitié entre les Peuples Patrice Emery Lumumba, de Moscou.

Et une cérémonie a eu lieu a cette occasion au mausolée Lumumba – qui est ordinairement fermé – rouvert pour la circonstance.

 

 

 

 

La censure sur la toile étant ce qu’elle est, certaines photos de Sputnik Afrique ne se trouvent que sur des réseaux sociaux, endroits où nous n’allons pas.

En outre, sur les photos de Telegram que nous n’avons pu prélever, la personne qui signe le livre d’or de l’Université de Kinshasa ne ressemble pas du tout à M. Yastrebov mais beaucoup à M. Vladimir Filippov, qui est le président de l’Université moscovite et, par conséquent son chef hiérarchique.

Dans le doute, nous nous permettons de vous présenter les deux.  Nous sommes sûrs que Patrice Lumumba ne nous en voudra pas

 

 

Oleg Alexandrovitch Yastrebov…

 

 

… a l’honneur d’être soumis à des sanctions. On ignore si ce sont celles des USA ou sous l’un des 18 paquets de la méduse toxique de Bruxelles. Probablement les deux.

C’est la raison pour laquelle il n’y a RIEN à trouver sur son compte en français, sur Internet, mais les francophones ne sont-ils pas devenus des sous-provinciaux incultes ? Heureusement, les anglophones sont moins censurés que nous. et voici ce qu’ils en disent :

 

« M. Yastrebov est le recteur de l’Université URAP (Université russe de l’amitié des peuples). Docteur en droit, docteur en économie, professeur, chef du département de droit administratif et financier, vice-président du Conseil d’experts de la HAC en droit, vice-président de l’Association pour l’éducation juridique de la Fédération de Russie, membre du Conseil supérieur de qualification des juges de la Fédération de Russie, membre du Conseil de la Fédération de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie chargé des relations avec les institutions de la société civile. »

 

 

IL a l’air bien jeune pour être tout ça.

 

 

Et voici, à toutes fins utiles, ce que nous savons du président de ladite université, qui a peut-être fait le voyage d’Afrique avec son subordonné :

 

 

Vladimir Mikhaïlevitch Filippov…

 

 

… qui semble avoir été le recteur de l’université, avant d’en devenir le président, et qui a d’ailleurs été ministre de l’Éducation et de la Science de la Fédération de Russie (de 1998 à 2004).

Voici ce qu’en dit (en français !) Wikipedia, qui ne semble pas tout à fait à jour :

 

« Vladimir Mikhaïlovitch Filippov (en russe : Владимир Михайлович Филиппов), né le 15 avril 1951 à Ourioupinsk (URSS), est un homme politique russe.

Il est recteur de l’université russe de l’Amitié des Peuples, docteur en sciences physiques et mathématiques, professeur, ancien ministre et académicien de l’Académie de l’éducation de Russie. »

 

Quoi qu’il en soit, 

Que le recteur-président et le recteur tout court

soient ou non allés ensemble à Kinshasa ce 2 juillet,

 

Voici à quoi ressemble leur

 

Université russe de l’Amitié des peuples Patrice Emery Lumumba – URAP

 

 

 

Dont la devise est « Scientia Unescamus »

 

 

 

L’université russe de l’Amitié des peuples Patrice Emery Lumumba (URAP ; en russe : Российский университет дружбы народов, РУДН) est un établissement d’enseignement supérieur d’État de Russie[1], elle a le statut d’université fédérale. L’URAP a été établie par l’arrêté du gouvernement de l’URSS du 5 février 1960. De 1961 à 1992 le nom officiel de l’université était université Patrice-Lumumba, en l’honneur de Patrice Lumumba, héros de la décolonisation du Congo belge.

L’URAP est un grand ensemble d’études et de recherches qui dispose d’une structure polyvalente : on trouve ici dix facultés principales (droit, économie, sciences physiques et mathématiques, lettres, sciences humaines et sociales, génie, médecine, agriculture, écologie), trois facultés de formation continue spécialisée, trois unités communes de formation universitaire, sept instituts, trente-trois centres d’études et de recherches et 150 laboratoires[2].

L’URAP se distingue par son côté multinational. L’équipe des enseignants, étudiants, doctorants compte plus de 450 nationalités et ethnies provenant de 158 pays. Au total l’URAP compte environ 25 000 étudiants et doctorants.

Le recteur est Vladimir Mikhaïlovitch Filippov, ancien ministre de l’Éducation de la fédération de Russie (19982004) et membre de l’Académie de l’Éducation.

 

C’est en tout cas Wikipedia qui le dit.

Et en attendant qu’on y ait entendu parler de M. Yastrebov (mais ils n’ont peut-être pas le droit de parler des sanctionnés…).

 

Le 5 février 1992, le gouvernement de la fédération de Russie attribue à l’université le nom de « université russe de l’Amitié entre les peuples »[6]. Le gouvernement de la fédération de Russie devient ainsi fondateur de l’URAP[7].

 

[Ce qu’ils veulent dire, c’est que l’université Patrice Lumumba, fondée par l’URSS, a été ensuite agrandie par la Fédération de Russie, qui en est, du coup, devenue fondatrice aussi et y a ajouté l’amitié entre les peuples. NdGO]

 

Dans les années 1990, les nouvelles facultés apparaissent à l’université (écologie, économie, droit, lettres, sciences humaines et sociales, formation continue pour enseignants de la langue russe en tant que langue étrangère, formation continue pour spécialistes en médecine), instituts éducatifs (langues étrangères, économie mondiale et business, formation à distance, hôtellerie et tourisme, gravitation et cosmologie), les systèmes de formation pré- et post-universitaire sont mis au point. À cette époque l’URAP introduit également le système de formation : licence-master[8]. Le 50 000e diplôme de l’URAP est attribué en 2006 : il est remis à José Atiensiya Villagomes (Equateur), diplômé de la faculté du génie.

En 2000 la chaire de la politique éducative comparée, qui porte le statut de la chaire de l’UNESCO, est inaugurée à l’URAP.

 

 

 

En 2011, Dmitri Medvedev, alors président de la Fédération de Russie , a rendu visite à l’université en plein essor :

 

 

Quant au campus

 

L’URAP dispose d’une cité universitaire située rue Mikloukho-Maklaya, elle héberge plus de 7.000 étudiants et doctorants.

 

 

 

 

Sur le territoire du campus se trouvent également :

  • un bâtiment principal – « krest » (là se situent le Rectorat, les services et organisations universitaires, les facultés suivantes : Droit, Lettres, Économie, école internationale de commerce) ;
  • une faculté d’agriculture ;
  • une faculté de médecine ;
  • une faculté propédeutique ;
  • une faculté des sciences humaines et sociales ;
  • des archives ;
  • un complexe sportif avec ses quatre terrains de foot, six courts de tennis extérieurs et neuf couverts ;
  • une polyclinique no 25, centre médical de l’URAP ;
  • un centre international de culture « Interclub » ;
  • un cybercafé ;
  • des restaurants cuisine nationale, cantines et cafés ;
  • des magasins dans chaque bâtiment de la résidence universitaire ;
  • un poste de police sur le territoire de l’URAP.

Les facultés du génie et des sciences physiques, mathématiques et naturelles se trouvent rue Ordjonikidzé, la faculté d’écologie se situe chaussée Podolskoé.

Selon les résultats du concours « Notre maison étudiante », organisé par le département de politique familiale et auprès des jeunes de la ville de Moscou, la résidence universitaire de l’URAP est classée la meilleure de Moscou.

 

 

Si vous voulez en savoir plus sur l’URAP, sur ses Projets et programmes d’études, y compris la Formation et la recherche, sur son Activité internationale, sur les Instituts, les Filiales, etc. etc., il vous suffit de consulter sa fiche Wikipedia :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_russe_de_l%27Amiti%C3%A9_des_peuples

 

 

 en n’oubliant pas qu’ils ne sont pas à jour, puisqu’ils n’ont pas entendu parler du recteur Yastrebov.

Mais si vous avez des enfants dont vous ne savez que faire et à qui vous souhaiteriez de grandir et d’apprendre dans un endroit de pointe, oubliez la Sorbonne, Oxford, Cambridge, l’Ivy League  et tutti quanti des deux côtés de l’Atlantique, et envoyez-les à Moscou, en demandant bien poliment à l’Université russe de l’Amitié des peuples Patrice Emery Lumumba de bien vouloir les accueillir. S’il y a un avenir pour eux, c’est là, en attendant que les sangsues de l’Union Européenne aient fini de lui sucer le sang.

Mais qu’ils s’attendent à y trouver une rude concurrence africaine.

 

 

 

Nous ne voudrions pas clore ce très modeste hommage à Patrice Lumumba sans vous recommander d’aller faire un tour chez ceux qui, en Belgique, lui sont fidèles depuis des lustres (exactement treize) :

spherisme.be

 

 

Comme Ici par exemple :

L’aède Lumumba ne meurt pas

 

 

 

 

Mis en liogne le 3 juillet 2025

Pat Les Grosses Orchades

 

 

Une si jolie petite guerre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une si jolie petite guerre…

 

 

L’Empire du Chaos passe à la vitesse supérieure dans sa guerre contre les BRICS

 

Pepe Escobar – The Unz Review – 24.6.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Ils sont venus. Ils ont « défoncé les bunkers ». Ils se sont enfuis.

Ils ont ensuite préparé la scène pour contrôler la pièce grâce à une vaste opération de PR [Relations Publiques ou Propagande, au choix, NdT].).

POTUS [le président US]  a salué la victoire « spectaculaire » des B-2 qui ont volé des USA en Asie occidentale pour larguer des MOP (« Massive Ordnance Penetrators ») sur Fordow au milieu de la nuit du 22 juin (il est significatif que ce soit la même date que le début de l’opération Barbarossa en 1941).

Les fonctionnaires de Trump bis se sont réjouis de ce que le programme nucléaire iranien ait désormais disparu.

C’était la réalité des émissions de téléréalité. Dans la réalité, Mannan Raisi, membre du Majlis (Parlement) iranien originaire de la ville sainte de Qom, a résumé la situation en ces termes : « Contrairement aux déclarations du menteur président US, les installations nucléaires de Fordow n’ont pas subi de dommages importants. Seules les structures en surface, qui peuvent être restaurées, ont été détruites. De plus, tout ce qui pouvait présenter un danger pour la population avait été évacué à l’avance. Il n’y a aucun rapport faisant état d’émissions nucléaires. Les fausses affirmations de Trump concernant la « destruction de Fordow » sont réfutées par le fait que les attaques ont été si superficielles qu’il n’y a même pas eu de victimes dans l’installation. »

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lempire-du-chaos-passe-a-la-vitesse-superieure-dans-sa-guerre-contre-les-brics/

 

 

 

 

 

 

 

« Le cessez-le-feu, c’était pour sauver Israël… »

Steve Bannon

Cadre supérieur et ancien stratège en chef de la Maison Blanche

 

 

Lors d’une récente intervention, l’ancien conseiller de Trump, Steve Bannon, a affirmé que le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran avait été largement orchestré pour « sauver Israël ».

Selon Bannon, les forces israéliennes étaient débordées et à court de stratégies défensives. « Ils  ont eu les yeux plus grand que le ventre », a-t-il déclaré, faisant référence à l’agression israélienne.

L’Iran a tiré plus de 500 missiles balistiques et 1.000 drones en 12 jours, poussant les défenses israéliennes jusqu’à leur point de rupture « Le Dôme de fer a été poussé à ses extrêmes limites. Ils ne pouvaient pas poursuivre le combat », a-t-il ajouté.

 

 

 

Source : MintPress News

 

 

 

 

Qui contrôle actuellement l’escalade ?

Qui gardera ce contrôle après le cessez-le-feu ?

 

John Helmer – Dances with Bears – 25.6.2025

Traduction : cl. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

Par John Helmer, Moscou
                @bears_with 

 

Le président Donald Trump et les Israéliens ne peuvent accepter que, dans cette phase de la guerre contre l’Iran, ils perdent le contrôle de l’escalade.

Trump et les alliés de l’OTAN n’accepteront pas que ce soit ce que la Russie leur enlève sur le champ de bataille ukrainien.

Dans l’histoire du monde, il n’est jamais arrivé auparavant que des gens ayant un complexe de supériorité aussi dévorant que celui de Trump, des Israéliens et des dirigeants de l’OTAN ne puissent pas voir dans l’obscurité suffisamment pour aller jusqu’à leurs toilettes, et qu’une fois arrivées là et leurs besoins faits, ils ne puissent pas tirer la chasse d’eau parce que leur approvisionnement en électricité et en eau a été détruit par une attaque à la roquette.

 

 

 

Écoutez l’analyse éclairée de ce qui va se passer ensuite sur les deux champs de bataille.

 

Et, bien sûr, c’est en anglais.

 

Ray McGovern et John Helmer  :

Le blitz estival de la Russie contre l’Ukraine – Le feu de paille Iran-Israël

Chez Nima Alkhorshid – Dialogue worls

 

 

 

Source : https://johnhelmer.net/who-has-escalation-control-now-who-will-keep-it-after-the-ceasefire/#more-91950

 

 

 

 

« Aucune autre armée au monde n’aurait pu le faire » 

 

Trump a-t-il reconnu les dommages que l’Iran a infligés à Israël ? A-t-il reconnu que les USA n’ont pas réussi à les stopper, pas réussi à rendre Israël « Great Again » ?

 

John Helmer – Dances with Bears – 25.6.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

  Par John Helmer, Moscou
                  @bears_with

 

Pourquoi tant d’officiers de la CIA et du MI6 (à la retraite) savent-ils et disent-ils tant de choses sur les dommages qu’Israël et les USA ont infligés à l’Iran depuis le début de leur guerre le 13 juin, mais si peu sur les dommages que l’Iran a infligés à Israël (image ci-dessus) ?

« Comme vous le savez », a déclaré le président Donald Trump hier soir, à l’issue du sommet de l’OTAN aux Pays-Bas, « le week-end dernier, les États-Unis ont mené avec succès une frappe de précision massive sur les installations d’enrichissement nucléaire de l’Iran. Et ce fut une très, très grande réussite. C’est ce qu’on appelle l’oblitération. Aucune autre armée au monde n’aurait pu le faire. Et maintenant, cet incroyable exercice de force américaine a ouvert la voie à la paix avec un accord de cessez-le-feu historique conclu lundi dernier ».

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/aucune-autre-armee-au-monde-naurait-pu-le-faire/ 

 

 

 

 

Le premier maire musulman de New York

 

 

 

« En tant que maire, je ferais arrêter Netanyahou s’il venait à New York » 

Zohran Mamdani, en passe de devenir maire de New York, déclare qu’il arrêtera le Premier ministre israélien s’il arrive dans la ville..

Bientôt premier maire musulman de New York, le candidat socialiste a déclaré au journaliste Mehdi Hassan qu’il arrêterait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’il se rendait à New York, soulignant qu’il ferait respecter le droit international.

Source : Posted: 2025-06-25- A Skeptic NewsletterForwarded From MintPress News

 

Mais Benjamin Netanyahou se gardera bien d’aller à New York.

 

 

 

 

 

Israel-Iran: Le Dénouement

 

De nombreux faits nouveaux apparaissent dans la phase de dénouement du conflit israélo-iranien

 

Simplicius – 28.6.2025

 

 

 

 

 

 

 

De nombreux faits nouveaux apparaissent dans la phase de dénouement du conflit israélo-iranien. L’un d’entre eux concerne les dommages qu’Israël a réellement subis et qui l’ont poussé à chercher si rapidement à sortir de cette lutte acharnée :

 

 

 

[ Bloomberg :  « L’Iran a causé 3 milliards de dollars de dégâts avec ses frappes de missiles sur Israël »] https://www.bloomberg.com/news/articles/2025-06-26/iran-caused-3-billion-of-damage-with-missile-strikes-on-israel

 

 

Les 3 milliards de dollars cités ci-dessus ne tiennent pas compte des dépenses militaires et des dépenses liées aux [tentatives d’arrêt des] missiles, mais strictement des dommages subis. Dans le même article, le tristement célèbre ministre des finances Bezalel Smotrich a en fait fixé le plafond le plus élevé du coût de la guerre à 12 milliards de dollars :

Le ministre des finances, Bezalel Smotrich, a déclaré lors d’une conférence de presse que le coût total de la guerre pourrait s’élever à 12 milliards de dollars, tandis que le gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, a estimé ce chiffre à environ la moitié lors d’un entretien avec Bloomberg TV mercredi. Quel que soit le chiffre final, cela représente un défi pour une économie déjà mise à rude épreuve par 20 mois de conflit généralisé.

 

 

[La somme ne comprend pas ce que coûtera à Israël le remplacement des armes et des systèmes de défense utilisés dans la campagne, qui ne pourra qu’accroître encore le chiffre total, une fois que toutes les évaluations auront été faites.]

 

 

Ces chiffres ne concernent qu’une période de 12 jours – imaginez si cela avait duré des mois, voire une année. Rappelez-vous qu’on nous a dit que la guerre coûtait 200 à 300 millions de dollars par jour uniquement en dépenses militaires ; si vous ajoutez le chiffre plus élevé de 12 milliards de dollars en dommages non militaires, le total représente 1,3 milliard de dollars par jour, au plus haut niveau. Le budget de la Défense d’Israël est d’environ 45 milliards de dollars, ce qui signifie que la guerre absorberait la totalité du budget en un mois seulement, et la totalité du PIB du pays en un an et quelque.

 « C’est le plus grand défi que nous ayons eu à relever. Il n’y a jamais eu autant de dégâts dans l’histoire d’Israël », a déclaré à la presse Shay Aharonovich, directeur général de l’autorité fiscale israélienne, qui est chargé de verser les indemnisations.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/25725-2/

 

Un dénouement peut être définitif ou provisoire…

 

 

 

 

Bien qu’il ne soit pas de mise de critique les gens qu’on publie, nous nous sentons en quelque sorte  moralement obliges de faire quelque réserve sur la position, au demeurant très défendable, de Simplicius, quant aux liens ou pas liens du président Poutine avec Israël. Qui ne nous inspirent pas une confiance exagérée.

Le problème a plus de trois-quarts de siècle et résulte de la volonté des Britanniques de créer un abcès de fixation utile (pour eux) au Moyen Orient, en volant leur patrie ancestrale aux occupants palestiniens (probablement, du moins en partie ex-Hébreux) pour en offrir une à des populations juives qui n’en avaient pas – ce qui est TOUJOURS le cas des nomades aussi invétérés que le sont les Khazars turco-mongols.

Quid des Juifs du monde en grande majorité sédentarisés, devenus citoyens à part entière de leurs pays d’accueil ? Bof ! Ils n’existent pas. Et les colonisateurs de la Palestine n’ont jamais eu scrupule à se prétendre très abusivement « tous les juifs ».

Il est connu qu’au moment de la perpétration – sous les auspices de l’ONU ! – de ce crime contre l’humanité, l’URSS disposait de 3 voix comptant pour le vote et que Staline les a utilisées pour adhérer à la création ex-nihilo de l’entité d’Israël en Palestine. C’est à nos yeux ce qu’on peut lui reprocher de plus grave, en vertu du principe intemporel et international « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. »

On peut lui chercher des excuses : l’URSS aux trois quarts détruite et 27 millions de citoyens manquants, sans compter une population juive russe qui avait donné à la Révolution, d’indiscutables héros et pas mal de traîtres. Se débarrasser sur d’autres d’un ou deux millions de dangers potentiels a dû peser lourd dans la balance, même si ce n’était pas excusable.

Mais c’est de Vladimir Poutine qu’il s’agit, pas de Joseph Staline. Et des « Israéliens » d’origine juive russe d’aujourd’hui. Or, on a vu bon nombre d’entre eux, au long des décennies, s’exiler volontairement de ce faux pays, par incapacité à continuer de s’associer à un crime, dont Gilad Atzmon et Israël Shamir sont les plus connus mais très loin d’être les seuls. On ne sait pas où les met le président Poutine. On ne sait pas non plus ce qu’il pense et ce qu’il fait des jeunes « Israéliens » des deux sexes qui, leurs 19 ans atteints, se sont soustraits au service militaire obligatoire, pour le principe moral qui leur interdisait de s’associer au crime d’apartheid. Personne n’a été au courant de leur sort sûrement pas drôle. Les merdias n’en ont jamais parlé. Le président Poutine non plus.

Le fait que les transfuges volontaires ex-soviétiques (« Un peuple sans terre pour une terre sans peuple », tu parles !) aient largement secoué la poussière de leurs chaussures sur leur ancienne patrie et soient même allés jusqu’à la combattre, ne change rien, évidemment, au fait qu’ils aient conservé, dans leur nation d’origine, des relations familiales nombreuses… qui votent. Cela peut expliquer certains choix, pas les excuser. Quand Anatoli Tchoubaïs a levé le pied avec quelques milliards volés au peuple russe pour en faire cadeau en même temps que de lui-même au génocidaire gouvernement israélien, en quoi s’est-il différencié de Mikhail Khodorkovski, qui a tiré dix ans de prison avant d’être banni ? Mais le fait est que le président Poutine et le gouvernement russe ont pardonné et effacé l’ardoise.

Restons-en là pour les liens Russie-Israël en Palestine.

Mais ajoutons l’insulte à l’outrage en ce qui concerne les Iraniens.

La théorie de Simplicius est ici (quant aux relations entre les trois membres du triangle de Primakov révisé) à l’opposé de celle de Hua Bin, dont nous nous sommes récemment faits l’écho.

Quoi qu’il en soit et s’agissant de l’Iran proprement dit, nous pensons qu’on ne pourra être sûr de rien, tant qu’on ne saura pas qui a eu le pouvoir d’interdire à Mahmoud Ahmadinejad d’être candidat à la dernière élection présidentielle.

Compte tenu de notre ignorance et de nos limites de lambdas, il nous semble que ce président a été un irréprochable serviteur de son pays. Qui l’a ostracisé et pourquoi ?

 

 

C’est peu dire que, sous Ahmadinejad, l’Iran et le Venezuela ont entretenu des relations étroites et même étroitement amicales en ce qui concernait les deux présidents.

 

 

Où en sont ces deux bêtes noires des USA aujourd’hui ? Et pourquoi le Venezuela a-t-il disparu des radars ?

 

 

 

 

Mis en ligne le 29 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

Vous avez dit « Corruption structurelle » ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous avez dit

« corruption structurelle » ?

 

 

 

 

Pour les centaines de milliers d’enfants disparus depuis,

d’Ukraine par les frontières de l’Europe,

d’Amérique Latine par les frontières des USA.

Et tous les autres d’Irak, de Libye, de Syrie,

… à Gaza

 

 

 

 

Nous avons reçu ceci :

 

Le 25 juin 1995, les petites Julie Lejeune et Mélissa Russo étaient enlevées à Grâce-Hollogne, pour être livrées par Marc Dutroux et ses complices aux réseaux de tortures et d’assassinats d’enfants. La Justice belge a très rapidement renoncé à instruire le fond du crime.

Nous savons depuis 1997 que l’État belge a rédigé des faux procès-verbaux pour ensabler toute la procédure. Ce sont désormais toutes les victimes de ce crime permanent contre l’Humanité dont le sort est entre les mains d’une solidarité inconditionnelle, sans compromis négociable avec les institutions.

 

COLLECTIF FRANCO-BELGE DUTROUX-OUTREAU

 

La mémoire, comment nous parle-t-elle, l’histoire, comment la raconte-t-on, l’oubli, comment nous arrange-t-il ? 

 

Collectif d’action, de recherche et de solidarité, le CFBDO naît ce 25 juin 2025 pour le soutien matériel et psychique aux victimes de la pédocriminalité et pour la réflexion publique sur les pratiques judiciaires envers les victimes d’une criminalité masquée par le mode de fonctionnement des institutions publiques ou privées.

 

Si vous ne désirez pas figurer dans cette lise d’envoi, faites-le moi savoir.

 

Des informations vous seront envoyées, selon les urgences, l’actualité ou l’état de nos recherches.

Provisoirement, ce sera le compte bancaire du Centre Haroun Tazieff pour les Sciences de la Terre qui servira pour la constitution d’un fonds de solidarité.

Je précise qu’Haroun Tazieff et son épouse France ont très largement contribué financièrement à la solidarité avec les parents de Julie Lejeune et Mélissa Russo.

 

Frédéric Lavachery

Président fondateur du Centre Haroun tazieff pour les Sciences de la Terre.

 

 

 

 

 

Vous pouvez vous y associer

 

 

MANIFESTE DU 25 JUIN

 

 

Le 25 juin 1995, les petites Julie Lejeune et Mélissa Russo étaient enlevées à Grâce-Hollogne, pour être livrées par Marc Dutroux et ses complices aux réseaux de tortures et d’assassinats d’enfants. La Justice belge a très rapidement renoncé à instruire le fond du crime.

Nous savons depuis 1997 que l’État belge a rédigé des faux procès-verbaux pour ensabler toute la procédure. Ce sont désormais toutes les victimes de ce crime permanent contre l’Humanité dont le sort est entre les mains d’une solidarité inconditionnelle, sans compromis négociable avec les institutions.

 

 

COLLECTIF FRANCO-BELGE DUTROUX-OUTREAU

 

 

La mémoire, comment nous parle-t-elle, l’histoire, comment la raconte-t-on, l’oubli, comment nous arrange-t-il ? 

 

 

Collectif d’action, de recherche et de solidarité, le CFBDO est né le 25 juin 2025 pour le soutien matériel et psychique aux victimes de la pédocriminalité et pour la réflexion publique sur les pratiques judiciaires envers les victimes d’une criminalité masquée par le mode de fonctionnement des institutions publiques ou privées.

Le respect de l’intégrité et de la dignité de l’enfant serait-il la clé de la résistance à la loi du plus fort ?

La personne la plus vulnérable de la planète, symboliquement, n’est-elle toujours un enfant ?

Les procès d’auteurs de pédocriminalité connus sous les noms d’affaire Dutroux, Nihoul et consorts (Arlon 2004) et d’affaire d’Outreau (Saint-Omer 2004, Paris 2005 et Rennes 2015) ont-ils délibérément occulté la réalité dans ces deux affaires de réseaux de trafic et de tortures d’enfants ?

Par la corruption, l’infiltration, l’intimidation et le chantage, les réseaux pédocriminels utilisent les services sociaux et judiciaires de protection de l’enfance comme source d’approvisionnement, parfois même dès la naissance comme cela arrive notamment lors d’accouchements sous X.

La raison d’État serait-elle une plante toxique invasive et sans remède, qui rôde sans opposition dans les coulisses de l’instruction de procès, par le contrôle de juridictions, de barreaux et de la presse ? Le crime d’État pourra-t-il jamais être instruit au nom de la Constitution ? Par qui donc pourrait-il être instruit, jugé, quelle réalité pourrait être condamnée et à quel genre de peine ?

La condition faite aux personnes les plus vulnérables sous la loi du plus fort est le point focal de l’action et de la réflexion relatives à l’État et aux institutions qui a déterminé la création du Collectif Franco-Belge Dutroux-Outreau (CFBDO).

Les dossiers judiciaires non ouverts sur les réseaux de trafics d’enfants dont la protection a été confiée à l’État par la Justice dans nos pays au cours du XXème et du XXIème siècles tracent dans la conscience collective de nos démocraties et dans l’histoire de nos institutions un épouvantable angle.

Le CFBDO est une initiative prise par des personnes pleinement engagées dans la solidarité inconditionnelle envers les victimes de la pédocriminalité, spécialisées dans l’examen des dossiers d’instruction, notamment de ces deux affaires, dans la prise en charge et l’étude du psycho-traumatisme des victimes, dans l’histoire comparée des institutions et de la criminalité organisée, dans la philosophie et l’histoire du droit ou dans l’étude des sources de la culture de l’Humanité.

 

Extrait de presse, mai 2025 :

« Violences sexuelles : après le jugement au procès de Gérard Depardieu, la notion de victimisation secondaire  fait débat. Le tribunal de Paris a condamné l’acteur à verser 1000 euros à ses deux victimes au motif qu’elles avaient été exposées à une dureté excessive des débats à leur encontre du fait de la défense agressive de son avocat, Jérémie Assous. »

 

La défense très violemment agressive des mis en examen lors des procès de l’affaire d’Outreau a détruit des enfants d’Outreau reconnus victimes de viols et de proxénétisme et qui, adultes aujourd’hui, sont à la rue, contraints parfois de se nourrir dans les poubelles. Il arrive que certains d’entre eux soient emprisonnés parce qu’ils risquent de reproduire sur d’autres les graves sévices dont ils furent eux-mêmes les victimes dans leur toute petite enfance.

Cela peut-il s’expliquer autrement que par le crime de l’État envers l’enfance violée à Outreau, crime continu depuis la commission des faits jusqu’à la conduite des trois procès et au contrôle toujours actuel de la presse pour garantir le discrédit concerté de la parole des enfants martyrisés ?

En va-t-il de même en Belgique pour les « témoins X » des dossiers annexes de l’instruction de l’affaire Dutroux, Nihoul et consorts ? Certaines victimes se sont suicidées, d’autres sont en dépression profonde du fait de leurs témoignages et de leur lynchage judiciaire et médiatique.

Qui peut s’affranchir de tout rapport à l’État ? Comment s’y prendre pour sauver l’enfance et chaque victime du cancer d’une corruption structurelle ? Maladie auto-immune de nos Constitutions, la corruption devient un crime contre l’Humanité. La solution est devant nous, à condition de sonder le passé le plus profond de notre Histoire.

Le Collectif Franco-Belge Dutroux-Outreau y travaille.

 

Adresse de contact :

collectif.franco-belge@cfbdo.be

 

 

 

 

Mis en ligne le 26 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

On ne connaît rien au jeu de go, mais on sait que c’est parce qu’on est nuls

 

 

 

 

 

 

Suspense dans le detroit d’Ormouz

 

 

On ne connaît rien au jeu de go, mais on sait que c’est parce qu’on est nuls

 

 

Petite parenthèse avant d’y venir :

Au moins 30% de la production mondiale de pétrole passe par cet endroit. Si l’Iran, pour se protéger des incursions et des tentatives de remplacer son gouvernement par un autre plus agréable aux USA ou à Israël, décide d’en bloquer le passage (en y semant des mines par exemple), le prix du baril s’envole jusqu’à des plafonds difficiles à imaginer. Résultat assuré : l’économie de beaucoup de pays s’effondre.

 

C’est là :

 

 

 

 

 

 

Où l’on apprend des choses qu’on ne savait pas, sur des gens très éloignés de nous dans l’espace.

 

 

Quel rôle la Chine devrait-elle jouer dans la guerre entre l’Iran et Israël ? Un point de vue réaliste.

 

 

Hua Bin – The Unz Review – 19.6.2025

 

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Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

De nombreux stratèges chinois, bien plus intelligents et mieux informés que moi, travaillent actuellement sur cette question. Je suis persuadé qu’ils trouveront la bonne ligne de conduite pour protéger les intérêts nationaux de la Chine dans la crise actuelle.

Je vais m’attacher à démystifier certaines idées reçues concernant les implications de la guerre pour la Chine et les relations sino-iraniennes. Une fois ces mythes dissipés, je pense que le lecteur pourra mieux comprendre de quoi il retourne et interpréter beaucoup plus facilement les actions de la Chine dans les semaines et les mois qui viennent.

 

Mythe 1 : la Chine n’a pas apporté son aide  

Réalité : La Chine a dénoncé l’agression d’Israël et appelé à la cessation immédiate des hostilités dans divers forums : au Conseil de sécurité des Nations unies, aux BRICS, à l’OCS (Organisation de Coopération de Shanghai) et au Sommet Chine-Asie centrale. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a appelé les ministres des Affaires étrangères iranien et israélien pourréclamer une désescalade. Le président Xi s’est entretenu aujourd’hui avec le président Poutine et tous deux ont condamné Israël et appelé à un cessez-le-feu.

L’Iran n’a pas demandé publiquement l’aide de la Chine et de la Russie. Cependant, je pense que le président Xi et le président Poutine sont prêts à agir en médiateurs si l’Iran le leur demande.

 

Mythe 2 : si l’Iran est vaincu, ce sera la fin du monde multipolaire prôné par la Chine et la Russie.

Réalité : Israël, seul, a peu de chances de vaincre l’Iran. Il peut lui causer de graves dommages (et l’Iran est en train de riposter), mais il ne peut parvenir à détruire les infrastructures nucléaires et militaires iraniennes ni à renverser  le régime du pays.

Si les USA interviennent, ils peuvent certainement larguer des bombes plus puissantes et détruire plus complètement les installations nucléaires iraniennes. Mais ces installations peuvent être reconstruites et l’Iran peut finir par décider de se doter de la bombe.

Les USA ne sont pas non plus en mesure de provoquer un changement de régime en Iran sans envoyer de troupes au sol et occuper physiquement le pays, ce qui serait la plus grande opération de ce type qu’ils auraient jamais tentée (90 millions d’habitants, 1,6 million de kilomètres carrés).

La guerre se déroulera dans les airs, avec des chasseurs, des bombardiers, des missiles et des drones.

À moins que le peuple iranien ne soit tellement bouleversé et intimidé par la guerre qu’il décide de renverser son gouvernement, le régime iranien restera au pouvoir. En fait, la guerre pourrait agir en catalyseur d’une unité nationale dont le pays a tant besoin dans une société divisée. Ce pourrait même être le côté positif de cette terrible guerre.

Si les Iraniens renversent leur gouvernement et embrassent leurs ennemis, l’Iran ne vaudra plus la peine d’être sauvé ni pour la Chine ni ,pout la Russie. Aucun des deux pays n’est capable de remodeler une société déformée qui souhaite se jeter dans les bras de ceux qui viennent de la bombarder pour la soumettre.

Le bon sens nous dit qu’il est difficile de se faire aimer d’un peuple en le bombardant (même s’il me faut faire une exception pour les Japonais, les Allemands et les Vietnamiens, qui semblent avoir apprécié les bombes atomiques, incendiaires et l’agent orange et sont devenus les toutous obéissants de leur bourreau, « vous savez qui »).

Je m’attends plutôt à ce que les Iraniens aient une épine dorsale solide et à ce qu’ils deviennent une société plus cohésive et plus unie contre leurs ennemis communs que cela n’a été le cas pendant la guerre Iran-Irak dans les années 1980.

Il y a parfois besoin d’un réveil brutal pour dissiper les illusions collectives, comme l’a fait la guerre en Ukraine pour de nombreux « libéraux » russes qui rêvaient depuis si longtemps d’appartenir à l’Ouest, mais qui ont maintenant compris que leur avenir était avec l’Est.

 

Mythe 3 : si la Chine et la Russie laissent les USA et Israël attaquer l’Iran, elles perdront leur légitimité morale et seront isolées par les pays du Sud global pour ne pas s’y être opposées. Dans ce cas, elles seraient « grillées », parce que les USA pointeraient aussitôt la mire de leurs armes sur elles. Cette école de pensée est communément appelée « théorie des dominos ».

Réalité : C’est le mythe le plus facile à réfuter. Ce sont les États-Unis qui perdent toute légitimité résiduelle aux yeux du monde pour  avoir rejoint les Juifs dans une guerre d’agression flagrante et non provoquée, tout en continuant à faciliter un génocide à coups de bombardements et par la famine à Gaza.

Si le monde tombait sous le charme d’un personnage tel que le nouveau chancelier nazi allemand privé d’âme Mertz, qui fournit ouvertement des armes pour massacrer les Palestiniens de Gaza et qui loue l’attaque d’Israël contre l’Iran comme « faisant notre sale boulot », ce ne serait pas un monde que la Chine et la Russie voudraient libérer de la tyrannie. Il la mériterait.

En réalité, c’est l’Occident qui est isolé et méprisé, qu’il gagne ou qu’il perde en Iran, et non la Chine ou la Russie. Quiconque pense autrement doit  se faire examiner la tête.

Les USA tomberaient la tête la première dans un autre piège s’ils décidaient de rejoindre Israël directement dans la bataille. Combien de milliards et de GIs morts a-t-il fallu pour vaincre et renverser les gouvernements des talibans et ides Irakiens, pourtant bien plus faibles ? Combien cela coûterait-il avec l’Iran ? J’ai écrit que la stratégie de la Chine pour vaincre les USA consistait à les conduire à la faillite avec l’aide de Trump  (https://huabinoliver.substack.com/p/china-s-strategy-to-defeat-the-us ). « TACO Trump » suit bien mon scénario.

Quelqu’un croit-il sérieusement qu’un gouvernement pro-israélien et pro-US verra le jour en Iran si, – Dieu nous en préserve ! – ceux-xi  réussissent à détruire le régime iranien ? L’Irak, la Libye, l’Afghanistan ou la Syrie sont-ils devenus des copains des USA ? Encore une fois, il existe des exceptions, comme je l’ai dit précédemment. Mais je compte sur le fait que tout le monde n’est pas aussi éhonté.

Dans les années 1960 et 1970, les faucons américains ne cessaient d’évoquer la « théorie des dominos » et ce qui se produirait si le Vietnam du Nord communiste remportait la guerre. Que s’est-il passé lorsqu’il l’a effectivement remportée ? ‘La « théorie des dominos » a-t-elle ravagé les intérêts nationaux US ?

Après 58.000 sacs mortuaires, la prophétie de l’école de l’« effet domino » s’est avérée n’être rien d’autre qu’un prétexte de plus pour battre les tambours de guerre. Et aujourd’hui, on voit les USA courtiser le Vietnam communiste pour qu’il les aide à « contenir » la Chine. Ironique, non ?

Pendant que les USA vont s’enliser en Iran et dépensent leur or et leur sang, la Chine les laisse loin derrière elle, à mordre la poussière dans les domaines des énergies nouvelles, des technologies vertes, de l’espace, de l’intelligence artificielle, de la robotique et du commerce mondial. Si vous pensez que les USA sont en position de force vis-à-vis de la Chine, bon courage.

Personne ne veut voir l’Iran bafoué et humilié, mais qui veut empêcher les USA de plonger la tête la première dans un cloaque ? N’interrompez jamais votre ennemi quand il fait une c……. !

Plus important encore : les USA n’auront pas plus de facilité à combattre la Chine ou la Russie, quelle que soit l’issue de la situation en Iran. La Chine et la Russie sont tout simplement trop fortes pour l’Occident collectif. Les guerres entre géants sont déterminées par la puissance pure, pas par des espèces de manœuvres machiavéliques.

Les « stratèges » occidentaux sont tellement en faillite intellectuelle ces temps-ci qu’ils prennent les ruses et les trahisons « astucieuses » pour de brillantes manœuvres stratégiques. Leurs petites machinations ne font pas le poids face à un véritable pouvoir national.

Les superpuissances comme la Chine et la Russie ont les ressources et le mordant nécessaires pour écraser les manipulations crapuleuses que l’Ouest affectionne.

 

Mythe 4 : l’Iran représente un intérêt fondamental et est un proche allié pour la Chine

Réalité : Ce n’est tout simplement pas le cas. La Chine a toujours été transparente et explicite quant à ses intérêts géopolitiques fondamentaux. Ceux-sont Taïwan, la mer de Chine méridionale et la frontière sino-indienne. Ses principaux partenaires géopolitiques sont la Russie et le Pakistan.

La Chine apprécie l’Iran comme partenaire économique et politique, mais ses intérêts sont principalement commerciaux. La Chine achète du pétrole à l’Iran et lui vend des produits manufacturés.

Alors que les achats de pétrole par la Chine représentent 90% des exportations pétrolières iraniennes et 20% de son PIB, la Chine ne dépend de l’Iran que pour 12 à 14% de ses importations de pétrole. Les sources d’énergie de la Chine sont très diversifiées et ses principaux fournisseurs en matière de pétrole sont la Russie, l’Arabie saoudite et l’Irak. La Chine achète également du pétrole à la Malaisie et aux Émirats Arabes Unis.

À mesure que la Chine s’électrifie et se décarbonise, ses besoins en pétrole ont atteint leur sommet et devraient progressivement diminuer. La Chine est le leader mondial dans le domaine des énergies vertes et la région du Golfe perdra de son importance pour elle au fil du temps.

Des routes terrestres et des voies ferrées sont construites dans le cadre des projets de la BRI à travers l’Asie centrale, le Pakistan et l’Afghanistan afin de relier [entre eux et avec le reste du monde, NdT] les pays du continent eurasien, offrant ainsi une alternative aux voies maritimes de l’océan Indien, de la mer Rouge, du détroit d’Ormuz et du canal de Suez.

L’Iran n’a pas coopéré étroitement avec la Chine dans le domaine des projets énergétiques et d’infrastructure : il a attribué davantage de contrats à l’Europe qu’à la Chine, depuis l’assouplissement des sanctions par la signature du JCPOA. Aujourd’hui, les sanctions sont de retour et les Européens battent en retraite. La Chine n’attend pas au bout du fil.

L’Iran s’est révélé être un partenaire commercial peu fiable. Les USA et le Canada ont utilisé les relations commerciales de Huawei avec l’Iran comme prétexte pour détenir, pendant trois ans, Meng Wanjun, directrice financière de Huawei et fille du fondateur de l’entreprise, Ce sont des traîtres iraniens qui ont mouchardé sur les projets de Huawei aux USA. Des traîtres iraniens ont également trahi un autre fournisseur chinois de télécommunications, ZTE, ce qui a conduit à une amende d’un milliard de dollars infligée par le régime à sanctions US.

L’Iran est membre de la BRI, mais il a attribué à l’Inde son projet portuaire le plus importan : le port de Chabaharn, ainsi que la ligne ferroviaire entre Chabahar et Zaranj. On ne peut guère dire que l’’Inde soit une alliée de la Chine et elle ne fait pas partie de la BRI. [Mais l’Inde formait néanmoins, paraît-il, avec la Russie et la Chine, le fameux triangle de Primakov, où elle aurait été remplacée… par l’Iran, justement, NdT]

Ajoutant l’insulte à l(outrage, l’Iran a pris cette décision après que la Chine ait contribué à apaiser l’hostilité séculaire entre lui-même et l’Arabie saoudite en 2023.

Si l’Iran est libre de faire ses propres choix en tant que pays souverain, il n’a pas rassuré la Chine en flirtant avec l’Inde et en diversifiant ses paris commerciaux et géopolitiques avec cet État chèvre-choutiste, sachant pertinemment qu’une telle initiative serait mal perçue par Pékin.

Pire encore, l’Iran a fourni un refuge au groupe terroriste BLA (Armée de Libération du Balouchistan) à sa frontière avec le Pakistan, groupe qui a attaqué à plusieurs reprises le CPEC (Projet de Corridor Économique Chine-Pakistan), un projet phare de la BRI, d’une valeur de 62 milliards de dollars. https://www.theguardian.com/world/2024/jan/18/where-balochistan-why-iran-pakistan-strikes

https://jamestown.org/program/grievances-provoke-surge-in-baloch-separatist-militancy-on-both-sides-of-pakistan-iran-border/

Le BLA a encore saboté le projet du port de Gwada, un élément clé des routes maritimes chinoises dans l’océan Indien, et il a tué des ingénieurs et des ouvriers chinois au moyen d’attentats-suicides et d’embuscades. Le BLA est également financé par l’Inde.

Le manque de discernement de l’Iran a sérieusement érodé ses relations avec la Chine. La Chine n’a pas exprimé publiquement son déplaisir, mais l’Iran ne doit pas trop s’attendre à ce que la Chine se précipite pour le tirer d’affaire dans une de ses crises.

Ironiquement, bien que l’Iran se soit donné beaucoup de mal pour courtiser l’Inde, y compris en se rendant à New Delhi pour signer un accord de partenariat stratégique global avec l’Inde en plein milieu de la guerre entre l’Inde et le Pakistan le mois dernier, l’Inde a quand même trahi l’Iran de la manière la plus éhontée qui soit.

Il y a deux jours, l’Inde a annoncé qu’elle se désolidarisait de la déclaration commune condamnant l’attaque israélienne émise par l’OCS, dont l’Inde et l’Iran sont tous deux membres. La veille de sa prise de distance vis-à-vis de l’OCS, l’Inde s’était abstenue lors du vote à l’Assemblée générale des Nations unies sur une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza. https://www.aljazeera.com/news/2025/6/16/why-india-refused-to-join-sco-condemnation-of-israels-attacks-on-iran

L’Iran semble totalement ignorer le fait que l’Inde est le pays le plus pro-israélien du Sud global, avec un rapport de 5 contre 1 en faveur d’Israël sur les réseaux sociaux indiens, comparable aux données provenant d’Israël lui-même et supérieur même à celui des USA, territoire occupé par les Juifs. L’empire Bha-rat est une absolue « valeur aberrante »e en matière de décence humaine fondamentale.

De multiples messages publiés sur les réseaux sociaux indiens proclament « Je soutiens Israël » en plein génocide. Les trolls indiens sont les plus actifs dans la promotion du discours israélien sur Gaza. Mieux encore pour Israël : le soutien indien est gratuit, alors que même l’AIPAC doit soudoyer les politiciens US pour qu’ils reprennent à leur compte ces arguments odieux.

L’Iran semble également ignorer que l’Inde est un des pays les plus islamophobes au monde, un pays où les hindous font de la persécution des musulmans un sport national.

Quand les choses en sont venues au pire, c’est le Pakistan qui s’est distingué dès après le lancement de l’attaque israélienne. C’est le Pakistan qui s’est engagé publiquement à soutenir militairement l’Iran, allant même jusqu’à offrir son « parapluie nucléaire » en cas d’attaque nucléaire israélienne.

Comme le montre le conflit actuel, l’Iran n’a pas acheté de systèmes d’armes modernes chinois. Il dépend depuis longtemps de la Russie et de ses propres productions en armes, qui n’ont guère eu d’impact dans les combats aériens (en fait, il n’y a pas eu de’ combats aériens dans l’espace aérien iranien – la supériorité aérienne israélienne semble totale).

Cela contraste fortement avec les performances supérieures des avions de combat, des radars d’alerte précoce et des missiles air-air chinois démontrées par l’armée de l’air pakistanaise, équipée par la Chine, lors de sa guerre aérienne avec l’Inde.

La décision de l’Iran en matière d’approvisionnement militaire est difficile à comprendre, dans la mesure où la Chine a proposé à plusieurs reprises de lui vendre ses systèmes de défense aérienne à des prix extrêmement compétitifs. Une fois de plus, l’Iran a fait preuve d’un manque de discernement sur des questions aussi cruciales pour sa sécurité nationale.

Le manque de perspicacité stratégique, de fiabilité et de bon jugement de l’Iran ne plaide guère en faveur d’un rapprochement avec des puissances sophistiquées comme la Chine. Un vieux proverbe chinois dit qu’« on ne peut pas se servir de boue humide pour construire des murs ».

 

Mythe 5 : si la Chine ne combat pas les USA en Iran, elle devra les combattre chez elle. Il vaut donc mieux les combattre maintenant, en Iran, plutôt qu’attendre qu’ils viennent l’attaquer à ses propres portes.

Réalité : Ces opinions ne sont en fait qu’une resucée des célèbres paroles de George W. Bush : « Si vous ne combattez pas les terroristes là-bas, vous devrez les combattre ici ». Outre le fait que ce genre de remarque n’est qu’une feuille de vigne chargée de dissimuler sa propre agression, W n’est ni un intellectuel de renom ni un génie militaire. Bien au contraire.

La Chine a tout intérêt à combattre les USA à sa propre porte. Là  où elle ne peut que remporter une telle confrontation. En revanche, combattre les USA au Moyen-Orient, à 5.300 ou 7.200 kilomètres de distance (celle entre Pékin et Téhéran/ou Tel Aviv), où les USA disposent de nombreuses bases militaires et de nombreux alliés locaux, alors que la Chine n’en a aucun, serait effectivement une entreprise vouée à l’échec.

Préconiser que la Chine combatte les USA en Iran est une idée folle et suicidaire. Pékin ne va pas mordre à ce genre d’hameçon.

La Chine a pleine conscience qu’un affrontement final avec les USA est inévitable, mais il est stratégiquement impératif pour elle de choisir le lieu et le moment. La logique est la même que celle de l’avantage du premier joueur au jeu de go : c’est le premier joueur qui impose le rythme et force son adversaire à réagir, ce qui lui permet de dicter le cours du jeu.

La pensée stratégique chinoise s’est affinée grâce au jeu traditionnel du Go, pratiqué depuis 2.000 ans, qui est un jeu de patience et de réflexion stratégique. En comparaison, le jeu occidental des échecs est axé sur l’action-réaction à court terme et le rapport risque-récompense, et est donc inférieur.

La confrontation finale avec les USA sera l’événement décisif pour le monde au cours du prochain siècle. Un nouvel ordre mondial dépendra de son issue. Il n’est pas pensable que la Chine prenne des risques inutiles avant d’être tout à fait prête. Les événements actuels au Moyen-Orient ne sont que des bruits de fond dans le grand schéma des choses.

 

Mythe 6 : la Chine partage le même point de vue que l’Occident sur les alliances ; l’objectif de la Chine est de remplacer les USA en tant que gendarme du monde ;  l’occasion se présente aujourd’hui. 

Réalité : Le point de vue de la Chine sur les alliances provient de sa propre histoire et de ses connaissances géopolitiques,qui diffèrent considérablement du point de vue occidental dominant en matière de relations internationales.

Certains ont avancé que l’axe Russie-Iran-Chine était la clé pour contester la domination occidentale. Je doute que Pékin adhère à cette théorie de Brzezinski, exposée dans son ouvrage Le Grand Échiquier.

L’idée paraît plausible à première vue, mais à y regarder de plus près, il s’agit d’une vision dépassée du monde reflétant une perspective qui pouvait être valable il y a 30 ans, mais qui ne correspond plus à la réalité actuelle.

Depuis la publication du livre en 1997, les rapports de force entre les principaux acteurs ont changé au-delà des rêves les plus fous de Brzenzski.

Aujourd’hui, la Chine peut s’opposer aux USA en qualité de concurrent à part entière, comme l’ont clairement démontré la guerre commerciale et la guerre technologique. Des stratèges US tels que Jake Sullivan, Kurt Campbell et Rush Doshi ont reconnu que les USA avaient besoin de leurs « alliés » et « partenaires » pour s’unir en un seul gang, s’ils veulent avoir une chance de « contenir » la Chine.

L’époque où les USA disposaient à eux seuls d’une puissance suffisante pour faire face à la Chine est depuis longtemps révolue, ce qui place la puissance hégémonique autoproclamée dans une position embarrassante et humiliante.

De plus, une alliance multilatérale est aussi forte que son maillon le plus faible. Malheureusement, l’Iran est ce maillon faible. Il n’est pas dans l’intérêt de la Chine de s’engager dans une structure rigide qui lui impose plus d’obligations que d’avantages.

Selon les calculs de Pékin, une structure d’alliance formelle présente de nombreux inconvénients :

 

  • Risque d’être pris au piège par des partenaires juniors plus petits, moins puissants, mais plus imprudents et belliqueux (comme les petits États chihuahua baltes membres de l’OTAN) ;
  • Problèmes liés à l’action collective (comme les désaccords entre la Hongrie et la Turquie et le reste des membres) ;
  • Problèmes de déséquilibre et de réciprocité (les USA consacrent 3,5 % de leur PIB à la défense, contre 1% en moyenne pour l’UE ; Trump est furieux de cette « injustice », et à juste titre) ;
  • Problème de confiance inhérent (les USA mèneraient-ils une guerre nucléaire contre la Russie au nom de la Lituanie en vertu du chapitre 5 et commettraient-ils un suicide national ?)
  • Les alliances fondées sur l’idéologie ont la désagréable odeur des missionnaires universalistes que la Chine déteste (vous vous souvenez des croisades ?)

 

Bref, les alliances formelles peuvent très facilement se transformer en fardeau, et constituer davantage un handicap qu’un atout.

Dans le calcul stratégique de la Chine, l’Iran n’a pas la même importance que la Russie ou même que le Pakistan. Si la Chine ne prendrait jamais le risque d’un éventuel revers de la Russie dans la guerre en Ukraine ou d’une défaite du Pakistan face à l’Inde, elle a une tolérance au risque beaucoup plus élevée en ce qui concerne l’Iran.

La Chine souhaite également équilibrer ses relations avec la Turquie, les États du Golfe et l’Égypte. Aucun de ces pays ne souhaite voir s’établir des relations trop étroites entre la Chine et l’Iran, en particulier si la Chine joue un rôle de médiateur au Moyen-Orient.

Dans le passé, la Chine a été gravement trahie par l’Albanie, un partenaire communiste qu’elle a généreusement financé pendant la guerre froide, mais qui s’est tourné vers l’Occident dès la fin de celle-ci. Elle a également été trahie par le Vietnam après l’avoir soutenu pendant la guerre contre les Américains. La Chine a tiré les leçons de cette expérience.

Finalement, la Chine n’a pas l’intention et n’a aucun intérêt à remplacer les USA en tant que nouveau « shérif en ville ». La Chine n’a pas le zèle missionnaire idéologique des « démocraties libérales » ni la prétention au « sacrifice de soi » nécessaire pour contrôler et façonner le monde à son image. Le « fardeau de l’homme blanc » a une bonne raison de porter ce nom. La Chine ne porte pas ce fardeau.

En résumé, si l’Iran survit à l’agression actuelle d’Israël et des USA et souhaite bénéficier de l’aide de la Chine à l’avenir, il lui faudra faire plus  pour gagner sa confiance et son soutien. Le partenariat géopolitique n’est pas un cadeau qui s’accorde, mais une relation privilégiée fondée sur des intérêts mutuels et la confiance.

En fin de compte, ce n’est pas la guerre de la Chine.

Source : https://www.unz.com/bhua/what-role-china-should-play-in-the-iran-israel-war-a-realist-view/

 

 

 

 

Cessez-le-feu !

Cessez-le-feu !

Cessez-le-feu !

Cessez-le-feu !

 

Alors, tout ça, c’était du cinéma ? Et le blocage du Détroit d’Ormouz, c’était juste du chantage, pas du vrai ?

 

 

 

 

Chiiic, on va pouvoir continuer à massacrer les Palestiniens tranquilles !

 

 

Tiens, justement…

Au lieu des 56 ou 57.000 qu’on vous a dits…

 

 

HARVARD REPORT

révèle qu’Israël a assassiné 377.000 Palestiniens jusqu’à présent dans son génocide, dont la moitié étaient des enfants

 

Arrêt sur info — 23.5.2025

 

 

 

 

 

L’analyse des chiffres montre qu’Israël a assassiné, jusqu’à présent, 377.000 Palestiniens pendant le génocide – dont la moitié étaient des enfants.

Les tentatives d’Israël pour rejeter le bilan des morts comme  « fabriqué par le Hamas » n’est qu’un mensonge de plus visant à cacher l’horrible réalité.

Lire la suite…

Source : https://arretsurinfo.ch/harvard-report-revele-quisrael-a-assassine-377-000-palestiniens-pendant-le-genocide-jusqua-present-dont-la-moitie-etaient-des-enfants/

Source d’origine . HARVARD REPORT

 

« Based on Israeli military data ! » Mais de quoi ils se mêlent, ces crânes d’œufs ? Et comment se fait-il qu’ils ne soient pas encore tous en taule ? Ah, on vous jure, avec ces incapables CIA, FBI et consorts, faut tout faire soi-même !

 

 

 

 

Ah, mais, ce n’est pas tout :

 

L’allégation clé qui a déclenché la guerre Iran-Israël a été construite à partir d’un algorithme de contre-espionnage créé par Palantir

 

Alastair Crooke – Conflicts Forum – 20.6.2025

Publié le  23 juin 2025 par Wayan sur Le Saker francophone

 

 

La Résolution du Conseil d’administration de l’AIEA sur le « non-respect« , le 12 juin 2025, fut l’excuse prévue pour la soudaine frappe israélienne contre l’Iran, le lendemain. Les Israéliens disent que le plan d’entrer en guerre avec l’Iran était fondé sur « l’opportunité » de frapper, et non sur les renseignements selon lesquels l’Iran se dirigeait vers une bombe (c’était la raison annoncée de cette guerre).

Lire la suite…

Source : https://lesakerfrancophone.fr/lallegation-cle-qui-a-declenche-la-guerre-iran-israel-a-ete-construite-a-partir-dun-algorithme-de-contre-espionnage-cree-par-palantir

 

On se disait bien aussi que des cerveaux gros comme des petits pois racornis avaient peu de chances d’accoucher d’intelligences artificielles mirobolantes… Et en attendant, on en connaît un qui pourrait bien découvrir d’ici quelque temps s’il est joli en combinaison orange.

 

 

Mais on ne voudrait pas que nos lecteurs anglophones se sentent négligés :

 

Trump Lures Iran into “Peace” Trap (Again) –

Continues Decades-Spanning Regime-Change Agenda

 

Brian BerletičThe New Atlas – 24.6.2025

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 24 juin 2025

par Les Grosses Orchades