Rapprocher le passé de la Chine et l’avenir de l’humanité – Partie 3.

 

 

Straight-Bat – The Saker Blog – 27.6.2020

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

À PARTIR DE 2008 – PRÉPARATION DE L’ACTE FINAL

La crise financière qui a débuté aux États-Unis en 2007 est devenue mondiale en 2008 et a eu un impact sur les pays et les sociétés du monde entier. L’année 2008 a déjà été identifiée comme un moment décisif pour l’économie mondiale. Cependant, j’aimerais avancer une hypothèse qui élargit les arguments et explique pourquoi 2008 restera dans les mémoires comme un moment historique qui a marqué le début de nouvelles préparations :

a/ Depuis les années 1990, la dernière version du capitalisme – le capitalisme financier – s’est fortement développé dans les pays anglo-saxons – USA, Royaume-Uni, Canada, Australie et Europe de l’Ouest – grâce aux secteurs des services financiers, de l’assurance et de l’immobilier (appelés FIRE par les économistes). Cela était conforme à l’économie politique du « capitalisme ». Le capital, par définition, a besoin d’une expansion continue, les capitalistes étaient/sont toujours à la recherche de nouveaux horizons qui leur fourniraient plus de profits et permettraient de poursuivre « l’accumulation sans fin du capital ».

Avant que le chapitre sur le capitalisme financier ne soit lancé, les hommes d’affaires des USA et d’autres pays anglo-saxons ont mené deux séries d’externalisation planifiée – par définition, l’externalisation réduit le coût du produit d’une part et, soulage, d’autre part, la direction de l’entreprise des tâches banales de manière qu’elle puisse consacrer plus de temps à ses compétences de base – des activités manufacturières non-MIC non énergétiques : (i) à l’étape 1, soit durant les années 1950 et 1960, ils ont externalisé ces activités économiques au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan, afin de créer une vassalité économique par laquelle les niveaux de vie des économies dites « tigrées » d’Asie de l’Est seraient tirés vers le haut pour montrer les « miracles » (survenus grâce à la démocratie capitaliste libérale occidentale) ; (ii) au cours de la deuxième étape, dans les années 1980 et 1990, ils ont externalisé une part encore plus importante de ces activités économiques vers la Chine, ce qui a permis de créer des emplois massifs en Chine (grâce au capitalisme libéral occidental et à la supériorité technologique), ce qui a incité le gouvernement chinois à rejoindre le camp capitaliste sioniste.

En 2007 et 2008, toute l’ingénierie financière qui avait conçu et mis en œuvre les secteurs FIRE s’est effondrée. Apparemment, le « capitalisme financier » n’était pas à l’abri de la cupidité infinie des capitalistes. La situation a été sauvée par la « socialisation des pertes » subies par les banques et les sociétés de services financiers « trop grandes pour faire faillite » aux États-Unis et dans d’autres pays anglo-saxons – le gouvernement a débloqué des milliers de milliards de dollars pour soutenir les créateurs de la crise. Mais un incident bien plus significatif a été que la clique de l’État profond sioniste capitaliste a commencé à s’interroger sur la durée pendant laquelle elle peut dépendre du « capitalisme financier » pour poursuivre l’accumulation de capital, et comme corollaire naturel, il leur est apparu que le « capitalisme industriel » était une version plus sûre du capitalisme qui a été envoyé à l’étranger en grande pompe. Les deux bénéficiaires de l’externalisation, à savoir la Chine et le bloc Japon-Corée du Sud-Taïwan, étaient très bien établis dans les nuances du cycle économique complet du « capitalisme industriel ». Le quartier général de l’État profond (aux États-Unis) s’est également souvenu que la plupart des élites capitalistes sionistes des pays d’Europe occidentale non anglophones n’ont jamais pris au sérieux la question de l’externalisation. Par conséquent, même à la fin des années 2000, l’Allemagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas et la Suède ont pu maintenir une base de « capitalisme industriel » (bien qu’elle ne soit pas dynamique en raison de la pression concurrentielle générée par les industriels d’Asie de l’Est) !

Avant que le chapitre sur le capitalisme financier ne soit lancé, les hommes d’affaires des États-Unis et d’autres pays anglo-saxons ont mené deux séries d’externalisation bien planifiée (par définition, l’externalisation réduit le coût du produit d’une part, et d’autre part l’externalisation soulage la direction de l’entreprise des tâches banales pour qu’elle puisse consacrer plus de temps à ses compétences de base) des activités manufacturières non-MIC non énergétiques : (i) à l’étape 1, durant les années 1950 et 1960, ils ont externalisé ces activités économiques au Japon, en Corée du Sud et à Taiwan afin de créer une vassalité économique par laquelle les niveaux de vie des économies dites « tigrées » d’Asie de l’Est seront tirés vers le haut pour montrer les « miracles » (survenus grâce à la démocratie capitaliste libérale occidentale), (ii) au cours de la deuxième étape, dans les années 1980 et 190, ils ont externalisé une part encore plus importante de ces activités économiques vers la Chine, ce qui a permis de créer des emplois massifs en Chine (grâce au capitalisme libéral occidental et à la supériorité technologique), ce qui a incité le gouvernement chinois à rejoindre le camp capitaliste sioniste.

En 2007 et 2008, toute l’ingénierie financière qui avait conçu et mis en œuvre les secteurs FIRE s’est effondrée. Apparemment, le « capitalisme financier » n’était pas à l’abri de la cupidité infinie des capitalistes. La situation a été sauvée par la « socialisation des pertes » subies par les banques et les sociétés de services financiers « trop grandes pour faire faillite » aux USA et dans d’autres pays anglo-saxons – le gouvernement a débloqué des milliers de milliards de dollars pour soutenir les créateurs de la crise. Mais un incident bien plus significatif a été que la clique de l’État Profond sioniste capitaliste a commencé à s’interroger sur la durée pendant laquelle elle pourrait dépendre du « « capitalisme financier » pour poursuivre l’accumulation de capital, et comme corollaire naturel, il leur est apparu que le « capitalisme industriel » était une version plus sûre du capitalisme qui a été envoyé à l’étranger en grande pompe. Les deux bénéficiaires de l’externalisation, à savoir la Chine et le bloc Japon-Corée du Sud-Taïwan, étaient très bien établis dans les nuances du cycle économique complet du « capitalisme industriel ». Le quartier général de l’État Profond (aux États-Unis) s’est également souvenu que la plupart des élites capitalistes sionistes des pays d’Europe occidentale non anglophones n’ont jamais pris au sérieux la question de l’externalisation. C’est la raison pour laquelle, même à la fin des années 2000, l’Allemagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas et la Suède ont pu maintenir une base de « capitalisme industriel » (bien qu’elle ne soit pas dynamique en raison de la pression concurrentielle générée par les industriels d’Asie de l’Est) !

Le fait que le gouvernement chinois ait obstinément refusé de mener des réformes politiques et de privatiser les entreprises d’État est venu ajouter du sel sur la blessure de l’État Profond capitaliste sioniste. Le consensus était unanime : le « mastotonde » manufacturier chinois allait devoir être réduit et, parallèlement, la tâche inachevée de la Deuxième Guerre mondiale consistant à détruire le PCC allait devoir être achevée.

b/ Si les élites de l’État Profond tentaient en vain de créer un environnement permettant aux dirigeants chinois de passer au capitalisme libéral, les mêmes élites de l’État Profond rêvaient de voir la Russie colonisée par les hommes d’affaires et les banquiers capitalistes sionistes basés à Londres. Lorsqu’elles se sont réveillées en 2008, la Russie s’était développée sur tous les fronts, y compris celui des exportations (468 milliards d’USD provenant principalement du pétrole et du gaz naturel), et le gouvernement russe s’efforçait d’améliorer les conditions de vie de la société. Après 1991, les virevoltants capitalistes russes se félicitaient de s’être emparés du secteur de l’extraction des ressources comme le pétrole, le gaz naturel, l’aluminium, etc. – Avec d’énormes réserves de minéraux et d’hydrocarbures, en utilisant les technologies anglo-américaines, les capitalistes russes étaient sûrs de générer d’énormes revenus et profits année après année. Cependant, l’« environnement politique réformé » de l’après-1991 a amené les dirigeants à confier lentement mais sûrement la garde de la plupart des ressources naturelles aux entreprises d’État. Un événement encore plus intéressant est que les scientifiques et les technologues russes se sont à nouveau engagés dans la recherche et le développement d’équipements militaires. Le complexe militaro-industriel de l’Union Soviétique a été décimé après 1991, principalement parce qu’aucun pays successeur de l’Union Soviétique ne disposait de la totalité de la chaîne de production (celle-ci était répartie entre différentes provinces comme la Russie, l’Ukraine, le Belarus, etc.) Les dirigeants russes ont intuitivement développé l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et de production sur leur territoire, ce qui a permis à la Russie de devenir très rapidement une force puissante en matière d’exportation d’armes. Ce n’est pas le montant total des exportations qui importe : les progrès technologiques étaient très supérieurs en termes de complexité et de qualité des armements par rapport aux armements détenus par les forces militaires des USA-5 Eyes-OTAN, notamment en matière de guerre électronique, de missiles et d’avions militaires de cinquième génération.

La messe était dite pour l’État Profond capitaliste sioniste : il était sûr que la Russie renaissante utiliserait les revenus des exportations d’énergie pour restructurer ses propres forces militaires avec ce magnifique nouvel équipement, et qu’elle s’arrogerait une part du marché mondial des exportations d’armes de guerre. Ce cycle parfait créerait une concurrence indésirable de la Russie, techniquement forte, dans le secteur de l’énergie et celui du MIC, les seuls secteurs du « capitalisme industriel » pour lesquels l’oligarchie capitaliste sioniste conserve encore son portefeuille d’affaires. Une fois de plus, il y eut consentement unanime : les exportations d’énergie de la Russie allaient devoir être réduites et, parallèlement, la Fédération de Russie allait devoir être décapitée, c’est-à-dire ses actuels dirigeants éliminés.

c/ Alors que tous les partenaires de la cabale de l’État profond étaient d’accord sur les points (a) et (b) mentionnés ci-dessus, il y avait un manque total de convergence sur la stratégie à long terme et le plan d’action susceptibles d’atteindre ces objectifs.

Ce manque de planification stratégique et de coordination fut évident après 2008. Pour la première fois en cinq siècles, la cabale sioniste capitaliste de l’État Profond a pensé qu’elle devait inclure davantage de groupes ethniques :  Barack Husain Obama (représentant les Afro-Américains) a été choisi comme président des USA pour deux mandats de 2009 à 2016. Il est douteux que cette action ait réellement augmenté la force de la cabale. La cabale sioniste capitaliste a aussi pris une initiative timide pour créer des blocs supranationaux politico-économiques (en signant le TPP, le TTIP et le TISA) qui devraient, selon ses vœux, porter atteinte à la sécurité globale de la Chine, de la Russie et de quelques autres pays dont les gouvernements sont dirigés par des partis politiques anti-impérialistes. Ces blocs commerciaux exclusifs, s’ils se concrétisent, devraient (i) empiéter sur la souveraineté « étatique » de tous les États membres où les entités commerciales multinationales ont pris le pas sur l’État, (ii) créer un « marché captif » pour les biens et services produits par les entités commerciales multinationales appartenant à l’oligarchie juive, anglo-saxonne, néerlandaise, française, allemande et aux oligarchies japonaise et sud-coréenne, et (iii) maintenir le dollar fiduciaire américain comme monnaie d’échange mondiale.

[ Lien : http://www.globalresearch.ca/the-transatlantic-trade-and-investment-partnership-ttip-would-abolish-europes-sovereignty-the-eu-would-become-a-us-colony/5417382 ]

Si ces blocs commerciaux avaient pu être superposés à l’UE et à l’OTAN, le monde aurait assisté à la naissance du plus grand empire directement contrôlé de l’histoire, qui se serait étendu sur l’Asie de l’Est et du Sud-Est, l’Europe, l’Amérique du Nord et la majeure partie de l’Amérique du Sud. Il est douteux que les élites de l’État Profond aient jamais sérieusement réfléchi à l’absurdité d’un tel projet.

Donald Trump a fait irruption sur le devant de la scène en 2016 sans avoir été sélectionné par la cabale sioniste capitaliste de l’État Profond. Mais il s’est rapidement adapté à ses objectifs et à sa stratégie : après tout, le rôle du Président des États-Unis est de servir de façade à l’État Profond depuis 1945 (il remplace en fait le Premier ministre du Royaume-Uni qui a assumé cette « responsabilité » au cours des deux siècles précédents). En premier lieu, l’élection de Trump à la présidence des États-Unis a montré le manque de coordination entre les factions de la cabale sioniste capitaliste. Après l’installation de Trump, la politique US a ouvertement consisté à « ramener l’industrie manufacturière de Chine par n’importe quel moyen » sans aucunement tenir compte, par exemple, de la chaîne d’approvisionnement en amont et en aval. Toute planification de ce type – qui relève d’un classique trouble infantile – est vouée à l’échec. D’autre part, Trump pensait que les Russes allaient être assez immatures pour se laisser bercer par ses belles paroles sur l’importance de la Russie dans l’économie mondiale actuelle, tout en maintenant à son égard les « sanctions » économiques (qui frappent si durement l’économie russe depuis 6 ans). Et, une fois de plus, Trump s’est aliéné la plupart des partenaires ouest-européens des USA en insistant de façon répétée sur sa volonté de les voir augmenter leurs contributions aux budgets militaires de l’OTAN. Inutile de dire qu’aucun des plans d’action de Donald Trump n’est étayé par une étude approfondie. Tout comme pour ses plans stratégiques immatures vis-à-vis de la Chine, l’État Profond a donc fait preuve d’un total manque de savoir-faire vis-à-vis de la Russie.

Dans le monde entier, les chercheurs et les journalistes sérieux (qui s’appuient sur des faits) sont d’une opinion divisée : le groupe le plus important est d’avis que la cabale de l’État Profond traverse une crise énorme qui couve depuis des décennies (en raison de facteurs tels que la « crise intrinsèque » du capitalisme, les « limites » de l’impression fiduciaire du dollar américain ou de l’assouplissement quantitatif, les « limites » de l’action impériale, etc. J’ai, pour ma part tendance à me ranger du côté du plus petit groupe : malgré les faiblesses évidentes de la cabale de l’État Profond, il faut admettre qu’il a accumulé d’énormes richesses au cours des cinq derniers siècles et a réussi à corrompre les classes éduquées dans tous les pays depuis la fin de la Première Guerre mondiale. L’opinion minoritaire pense qu’il va donc chercher à perpétuer son ordre hégémonique mondial dans un avenir prévisible.

d/ Quoi qu’il en soit, la cabale sioniste capitaliste a mis en place un ensemble impressionnant d’arrangements, même s’ils ne sont pas assez cohérents pour vaincre la Chine ou la Russie :

i. Les forces militaires US, par le biais de leurs commandements régionaux à travers le monde, avec l’aide des forces militaires des 5-Yeux, maintiennent un haut degré d’alerte et de préparation militaire afin de pouvoir mener au moins deux guerres simultanées sur deux « théâtres » différents. Elles ont développé et déployé un système C4ISTAR complet et omniprésent, ainsi qu’une procédure d’exploitation standard en support d’une « première frappe » destinée à décapiter l’adversaire (avec les véhicules de frappe hypersoniques, la Russie et la Chine sont les seuls pays qui y échappent). Parmi les moyens militaires importants, une force navale très puissante avec ses 11 groupes de porte-avions d’attaque (CSG), la plus grande flotte de sous-marins nucléaires, la plus grande flotte d’avions militaires « furtifs » multirôles, un système de défense contre les missiles balistiques (BMD) obsolète permettant d’abattre les projectiles entrants (jusqu’aux supersoniques) lors de leur lancement, à mi-course ou en phase terminale, le deuxième plus grand stock d’ogives nucléaires pouvant être lancées depuis la terre, les airs et la mer.

ii. Outre les armes mentionnées ci-dessus (communes dans le monde entier), les USA possèdent des armes spatiales hautement sophistiquées, comme un véhicule de destruction cinétique et une arme à énergie dirigée susceptible, selon les apparences, d’être lancée par un véhicule orbital robotisé (X 37B) ; le contrôle et la surveillance des satellites envoyés par d’autres pays en orbite terrestre haute (HEO) et en orbite terrestre basse (LEO) à l’aide de quatre satellites du programme GSSAP (Geosynchronous Space Situational Awareness Program) ; des armements spéciaux étudiés par la DARPA, tels que la force de combat robotisée, le microsatellite-cum-drone, les armes microbiologiques, les techniques de contrôle du temps (HAARP, etc.) )

iii. L’État Profond des USA (avec les forces des autres 5-Yeux, de l’OTAN, d’Israël et du Japon) a méticuleusement réalisé, au cours des deux dernières décennies, l’encerclement militaire de la Russie et de la Chine, jusqu’au bord de leurs frontières géographiques. Des têtes nucléaires dans les bases de l’OTAN en Turquie, en Italie et dans d’autres pays européens, l’installation de systèmes de défense antimissile balistique en Pologne, en Roumanie, au Japon et en Corée du Sud, des CSG dans tous les océans, plus de 700 bases militaires en Europe, en Asie, en Afrique, dans l’océan Pacifique, dans l’océan Indien et dans l’océan Atlantique, et des accords avec des dizaines de pays non membres de l’OTAN mais favorables à l’État Profond pour le partage d’installations militaires et logistiques.

e/ L’oligarchie capitaliste sioniste a regardé au-delà du « capitalisme industriel » et du « capitalisme financier ». Un ensemble de nouvelles possibilités sont apparues à l’horizon : elles ne sont pas complètement « nouvelles » car, au cours des deux derniers siècles, elles ont constitué un petit segment du « capitalisme industriel » qui englobe tout. Au cours de ce nouveau siècle, cependant, chacune de ces possibilités ou une combinaison de plusieurs d’entre elles pourrait fournir l’« occasion » d’une nouvelle « version » du capitalisme :

i. Matériaux exotiques comme le cobalt, le lithium, l’uranium, etc.

ii. Génie génétique et vie artificielle

iii. Génie climatique

iv. Intelligence artificielle

v. Surveillance et contrôle mental

vi. Soins de santé et médecine

vii. Voyage dans et colonisation de l’espace

 

Points de contrôle géopolitiques actuels de l’État profond :

1) En Asie de l’Est, en Asie du Sud-Est, en Asie du Sud, dans la zone de l’océan Pacifique et dans la zone de l’océan Indien, le contrôle stratégique clé tourne autour d’objectifs tels que l’« endiguement total de la Chine », le « partenariat militaire avec l’Inde » et la « création de l’OTAN indo-pacifique » à l’aide de programmes tels que :

i. Installer des clients de l’État Profond comme élites dirigeantes de l’île de Taïwan, susceptibles de déclarer l’indépendance officielle de l’île vis-à-vis de la Chine continentale.

ii. Fomenter des mouvements sécessionnistes à Hong Kong, au Xinjiang (Turkestan oriental) et au Xizang (Tibet). L’État Profond utilisant les lignes de faille de la société multiethnique et multireligieuse de la Chine pour déchirer le pays en de multiples États vassaux.

iii. Provoquer des troubles en mer de Chine méridionale et orientale en mobilisant les gouvernements des États riverains comme le Vietnam, la Malaisie, l’Indonésie, les Philippines et le Japon et en les incitant à adopter un comportement de confrontation avec la Chine.

iv. Maintenir en vie le « problème coréen » en manipulant les gouvernements successifs de la Corée du Sud pour qu’ils adoptent une attitude agressive à l’égard du gouvernement de la Corée du Nord, afin que l’accord de paix en cours (règlement logique de l’armistice de la guerre de Corée) ne soit jamais conclu.

v. Maintenir en vie le « problème des îles Kouriles » en cooptant les gouvernements japonais successifs pour qu’ils adoptent une position illogique à l’égard des propositions du gouvernement russe afin que l’accord de paix en cours (en tant que fin logique de la Deuxième Guerre mondiale) n’ait jamais lieu.

vi. Maintenir le différend sur la frontière terrestre entre l’Inde et la Chine en cooptant les dirigeants du parti au pouvoir en Inde et en les poussant à la confrontation.

vii. Provoquer le terrorisme islamique salafiste en Inde, puis s’allier au gouvernement indien en lui offrant un « soutien généreux »… si l’Inde rejoint le bloc militaire multinational dirigé par les États-Unis et visant principalement la Chine.

viii. Manipuler les dirigeants et les bureaucrates indiens pour qu’ils jouent un rôle hégémonique dans le voisinage de l’Asie du Sud, en cherchant à faire élire des clients de l’État Profond à la tête de pays comme le Sri Lanka, le Népal, le Bangladesh et les Maldives.

ix. Former une alliance navale « informelle » entre l’Inde, le Japon, l’Australie et la Corée du Sud, censée tenir en échec les marines de la Chine et de la Russie et, en cas de nécessité, cette marine « quadrilatérale » bloquant le détroit de Malacca pour paralyser le commerce chinois.

x. Corrompre les partis politiques de la région sud-est et sud de l’Asie (des pays comme le Vietnam, la Corée du Sud, le Cambodge, le Laos, la Malaisie, l’Indonésie, les Philippines, l’Inde, le Pakistan, le Népal, le Sri Lanka, etc. [C’est bien parti au Pakistan, NdT]

xi. Diffuser des histoires inventées de toutes pièces dans les médias du monde entier, prétendant que les projets d’infrastructure de la « BR Initiative » du gouvernement chinois sont des « pièges à dettes » et dénigrant l’industrie manufacturière chinoise en général comme un « ramassis d’ateliers clandestins minables » pour donner de ce pays une image négative.

2) En Asie occidentale, en Afrique du Nord-Est et en Afrique du Nord, la prise de contrôle stratégique clé s’articule autour d’objectifs tels que « Réorganiser les frontières des États », « Transformer la région en un Domaine d’Israël », « Contenir la Russie et la Chine» par le biais de programmes tels que :

i. Déstabiliser les États existants par le biais de partis politiques d’opposition (contrôlés par l’État Profond) qui manipuleraient le désespoir et la colère populaires contre les dirigeants autocratiques en Afrique du Nord, en Asie occidentale et en Afrique du Nord-Est ;

ii. Créer de multiples groupes de terroristes salafistes en recrutant parmi les jeunes Arabes, pour la plupart sans emploi et sans éducation, issus des communautés de l’islam sunnite vivant dans le vaste corridor désertique qui s’étend du Maroc à l’Afghanistan.

iii. Présenter l’armée des terroristes salafistes arabes comme l’armée du « calife panislamique » en recrutant des forces mercenaires non arabes du Caucase, d’Asie centrale et d’Asie du Sud afin de créer une « légitimité » au sein de la population musulmane asiatique et africaine, pour la plupart sans emploi et sans instruction, à qui les prédicateurs religieux ont lavé le cerveau pendant des générations à propos du glorieux « califat islamique ».

iv. Mobiliser de multiples groupes terroristes salafistes pour faire tomber les dirigeants en place et créer simultanément autant de fiefs en divisant les frontières de l’État existant – l’« État » existant étant ainsi transformé en un « petit État » géré par les groupes terroristes.

v. Faire d’Israël le leader politico-militaire de facto de tous les gouvernements des régions de l’Asie occidentale, de l’Afrique du Nord-Est et de l’Afrique du Nord ; Israël agissant en tant qu’entité coordinatrice pour fournir une assistance économique et militaire à la série des étaticules satellites..

vi. Manipuler les forces de libération kurdes réparties en Turquie, en Syrie et en Irak pour qu’elles se séparent de leurs pays d’origine et créent un nouvel État, le « Kurdistan », qui serait un atout pour l’OTAN en Asie occidentale.

vii. Créer de multiples centres de pouvoir au sein des « cheikhdoms » arabes sunnites, issue cruciale pour contrôler l’ambitieux clan saoudien.

Pour maintenir l’Iran dans la situation d’un « État paria » dans les affaires mondiales, par le biais de sanctions et de frappes militaires limitées, jusqu’à ce que la situation politique interne soit suffisamment mûre pour pouvoir être manipulée au point de renverser le gouvernement des révolutionnaires chiites iraniens :

i. Maintenir un haut niveau de préparation navale des USA dans le golfe Persique, permettant de contrôler les marines de l’Iran et de la Russie.

ii. Diffuser un maximum d’histoires inventées de toutes pièces dans les médias mondiaux, identifiant les politiques internes du parti au pouvoir en Russie comme relevant de la corruption propre à la « faction de Poutine », et ainsi réussir à créer une image négative des industries (énergétique et de défense) russes.

3) En Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale et en Afrique australe, les principaux thèmes de contrôle stratégique retenus ont été l’« endiguement total de la Chine », le « partenariat militaire avec le Nigeria » et la « transformation de la présence militaire en grandes bases » par le biais de programmes tels que les suivants :

i. Déstabiliser l’appareil d’État existant en armant divers seigneurs de guerre tribaux divisés entre eux selon des lignes religieuses (chrétiens, sunnites) dans les régions centrales et occidentales de l’Afrique ; des États comme le Rwanda et le Burundi doivent rester à jamais des foyers d’infection.

ii. Déployer des détachements militaires US, français et israéliens, toujours en invoquant la vieille rhétorique sioniste capitaliste du « maintien des droits de l’homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance ».

iii. Corrompre les partis politiques d’Afrique australe (dans des pays comme l’Afrique du Sud, l’Angola, le Mozambique, la Namibie, le Zimbabwe, la Zambie, la Tanzanie, etc.), où la lutte anti-impérialiste a fait la une des journaux pendant trois décennies (1950 à 1970), dans le but d’empêcher une association économique d’un ou plusieurs de ces États avec la Chine et/ou la Russie ou les deux.

iv. Construire des « États clients » dans toutes les régions d’Afrique où l’ensemble des dirigeants politiques serait susceptible d’adopter l’idéologie et les politiques de l’État Profond – des pays comme le Malawi, le Liberia, le Sud-Soudan, etc

v. Maintenir en vie à tout prix le « problème du Katanga » en manipulant les partis politiques à l’intérieur, les groupes armés partout et les pays voisins, de sorte que : soit la RD Congo devient un satellite de l’État Profond, soit le Katanga en est détaché et est transformé en pays « indépendant ».

vi. Diffuser des histoires inventées de toutes pièces dans tous les médias du monde, qualifiant les débats internes du parti au pouvoir en Chine de « lutte de factions », afin de créer des factions au sein du parti, et qualifier l’industrie manufacturière chinoise de « ramassis de sweatshops», afin de donner de la Chine une image négative.

4) En Europe de l’Ouest et en Europe de l’Est, le contrôle stratégique clé s’articule autour d’objectifs tels que « Endiguement total de la Russie », « Soumission de tous les États à l’UE supranationale » et « Destruction de la civilisation slave », par le biais de programmes tels que les suivants :

i. Faire passer tous les pays sous la bannière de l’UE, en qualité de membre direct ou de membre associé, pour réduire au maximum la souveraineté des États européens en transférant toutes leurs questions de gouvernement et de politique à l’UE – ce qui a l’avantage de garantir un point de contact unique à l’empire hégémonique dirigé par l’État Profond.

ii. Étendre l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie actuelle en créant des gouvernements clients de l’État Profond dans les pays de l’ex-bloc soviétique tels que la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, et y établir des bases militaires américaines dotées d’installations de missiles nucléaires.

iii. Manipuler les dirigeants politiques et bureaucratiques de la Turquie, de l’Arabie Saoudite et de la Libye, pour pouvoir mobiliser des millions de personnes arabes sunnites peu qualifiées et les envoyer dans les différents pays d’Europe.

iv. Manipuler les États membres de l’UE pour qu’ils accueillent ces « réfugiés imposés » et les installent partout, afin de créer une société hybride multi-ethnique et multi-religieuse dans une Europe dont ils deviendront la « classe ouvrière », mais aussi l’épine dorsale de la future armée « européenne ».

v. Infiltrer la direction des partis politiques européens qui professent des idéologies « socialistes » (donc « anti-impérialistes » mais pas marxistes) afin que tous ces partis deviennent une docile « opposition contrôlée » : de manière que, s’il arrive que le parti élitiste soutenu par le Deep State perde des élections, le nouveau gouvernement élu maintienne les politiques capitalistes et impérialistes du parti évincé.

vi. Organiser des attaques terroristes sous faux drapeau dans des pays comme la France, l’Allemagne et l’Italie, chaque fois que les dirigeants de ces pays semblent s’écarter des politiques de l’État Profond, en particulier si ces dirigeants font mine de vouloir développer des relations économiques avec la Chine et la Russie.

vii. Diffuser une propagande mensongère à travers tous les médias et toutes les institutions universitaires européennes, en assimilant l’expansion territoriale et les génocides de l’Allemagne nazie aux manœuvres défensives et à la forme administrative de l’Union Soviétique communiste. Diffamer le gouvernement russe actuel en l’accusant d’autoritarisme.

viii. Provoquer des mouvements sécessionnistes (en utilisant n’importe quelle ligne de faille – religion, langue, ethnicité) dans toutes les régions géographiques qui relèvent de l’ancienne Yougoslavie et de l’ex-Union Soviétique, de manière à ce que ces deux régions soient détruites au-delà de toute réparation – par exemple, si l’ex-Yougoslavie comprend aujourd’hui (disons) 5 Étaticules, l’État Profond s’efforcera d’en créer 10, de mêmeque si l’ex-Union Soviétique comprend aujourd’hui (disons) 15 sous-États, l’État Profond s’efforcera d’en créer 30.

ix. Manipuler les dirigeants politiques et la bureaucratie de tous les États de l’ex-URSS pour qu’ils prennent des décisions et entreprennent des actions de politique gouvernementale susceptibles de nuire activement aux intérêts de la Fédération.

x. Créer des obstacles à l’accès des Russes aux ports en eau profonde de la mer Baltique et de la mer Noire, non seulement pour restreindre leurs activités économiques, mais aussi pour y contrôler toutes les forces navales.

5) Dans les zones d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale, le contrôle stratégique clé s’articule autour d’objectifs tels que « Endiguement total de la Russie et de la Chine », « Création d’une OTAN latino-américaine », « Tout faire pour que l’Amérique latine reste le terrain de jeu des USA », par le biais de programmes tels que :

i. Regrouper tous les pays sous la bannière de l’OEA, par le biais de laquelle l’État Profond puisse intervenir directement dans les questions de gouvernement et de politique : de facto, cette organisation coordonne les nominations aux pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire dans tous les pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, afin que seules les élites capitalistes sionistes accèdent aux postes les plus élevés des partis politiques et de la bureaucratie.

ii. Assurer l’expansion de l’OTAN en Amérique du Sud afin que le principal gouvernement anti-sioniste et anticapitaliste – celui du Venezuela – puisse être directement envahi. À cet effet, l’État Profond a enrôlé les gouvernements de la Colombie, du Pérou et du Brésil pour obtenir qu’ils acceptent d’héberger des bases militaires US.

iii. Infiltrer la direction des partis politiques qui professent des idéologies « socialistes » (donc « anti-impérialistes » mais pas marxistes) afin que tous ces partis deviennent, comme en Europe, une « opposition contrôlée », de sorte que, s’il arriver que le parti élitiste soutenu par l’État Profond perde des élections, le nouveau gouvernement maintienne toujours les politiques capitalistes et impérialistes.

iv. Si des partis politiques à l’idéologie marxiste accèdent au pouvoir par le biais d’élections démocratiques, l’État Profond organisera des troubles au sein de la population et de l’armée et incitera celle-ci à prendre le pouvoir en renversant le gouvernement élu (Guatemala, Nicaragua, Salvador, Chili, Brésil, Argentine, Venezuela, Équateur, Bolivie, etc.).

v. Maintenir Cuba sous les sanctions économiques et le blocus les plus sévères : ce plan est appliqué depuis plus de six décennies avec pour principaux objectifs de détruire l’économie cubaine et de briser le parti marxiste au pouvoir.

vi. Créer une deuxième « patrie-sanctuaire » pour les élites et les aristocrates juifs, en acquérant de très grandes étendues de terre et en construisant des cités/colonies dans la région de la Patagonie en Argentine : Israël, la première « patrie », ayant beaucoup de mal à atteindre son objectif de contrôle direct de la portion de terre « du Nil à l’Euphrate », cette nouvelle initiative devrait lui garantir, à long terme, le contrôle de l’Amérique latine.

vii. Diffuser des histoires inventées de toutes pièces dans tous les médias du monde, qualifiant les projets d’infrastructure du gouvernement chinois dans le cadre de l’Initiative BRI de « pièges à dettes » et rinlassablement répéter que l’industrie manufacturière chinoise n’est qu’un « ramassis de sweatshops », pour en donner une image négative.

 

Habillé de pied en cap, mais nulle part où aller !

Comme indiqué plus haut, l’État Profond a fait des préparatifs assez assidus pour enseigner à la Chine et à la Russie le dernier mot en matière de leçons sur les conséquences du viol des règles sur la fin de l’histoire, les principes de l’économie de marché capitaliste et la démocratie électorale. Mais personne au sein de l’oligarchie capitaliste sioniste ne sait vraiment comment arriver à donner ces leçons : la Chine et la Russie ensemble contrôlent le plus grand territoire du monde ; ensemble, elles abritent la population la plus nombreuse ; ensemble, elles possèdent la plus grande réserve de ressources naturelles ; ensemble, elles disposent de la main-d’œuvre la plus éduquée et la plus disciplinée du monde ; ensemble, elles traitent/fabriquent la plus grande part de l’énergie et des produits manufacturés du monde, et enfin, ensemble, elles déploient les forces militaires les plus importantes et les plus sophistiquées du monde. Si l’on ne considère que la seule Chine, elle occupe, sur la planète, la troisième place en termes de superficie, de population, de main-d’œuvre la plus éduquée et la plus disciplinée, de part de marché des produits manufacturés et de force militaire.

L’État Profond, au cours du siècle écoulé, a oublié que non seulement tout le monde est devenu plus sophistiqué, mais que ses plus grands adversaires au « cœur de l’Eurasie », la Russie et la Chine, sont également devenus plus astucieux. Il n’est pas question de dire que l’État Profond va renoncer à son assaut final. Il n’y renoncera pas, car l’idéologie et l’économie politique de l’oligarchie sioniste capitaliste le contraindront à s’obstiner. C’est pourquoi il est impératif que la Chine (et la Russie) planifient et mettent en œuvre leur stratégie la plus juste au moment le plus opportun.

 

8. LE CHEMIN À PARCOURIR

Permettez-moi de rappeler le premier paragraphe de la première section (INTRODUCTION) de ce document. Une question a été posée : « Quel pourrait être le plan d’action de l’oligarchie mondiale qui possède collectivement les secteurs bancaire et industriel et qui maintient l’ordre mondial unipolaire actuel par l’intermédiaire de membres choisis de ce qu’on appelle l’État Profond ? » La réponse la plus probable était : « La politique de l’État et sa mise en œuvre seraient orientées vers l’accumulation de capital dans tous les pays, sauf les six pays » [Pour rappel : Cuba, Corée du Nord, Russie, Chine, Iran, Venezuela, NdT]. Si l’oligarchie mondiale reste occupée à accumuler des richesses, quels seraient la stratégie et le plan d’action de l’oligarchie locale (composée d’industriels, de banquiers, de grands propriétaires terriens, de dirigeants des principaux partis politiques, de la bureaucratie) ? La réponse à cette question est complexe – l’oligarchie locale étant directement intégrée à la société locale, elle ne peut pas agir de manière totalement égoïste comme son homologue mondiale. L’oligarchie locale est tenue de prendre des dispositions pour assurer la subsistance minimale des citoyens, puis de procéder à l’accumulation de richesses. Par conséquent, il est nécessaire d’avoir une économie et une gouvernance minimales dans chaque État du monde. Avec le FMI, le GBM, les institutions bancaires de l’ADB se repliant sur des procédures conservatrices, ainsi que les Etats-Unis, les 5- Yeux, l’UE et le Japon appliquant une pause partielle sur les aides, 150 au moins des 194 pays membres de l’ONU auront besoin de prêts, d’aides et d’autres soutiens techno-économiques. La Chine, avec le plus grand PIB PPA, la plus grande réserve de devises, un marché intérieur gigantesque et le plus grand nombre d’étudiants en STEM, serait en mesure de remplir ce rôle historique, même si ses dirigeants ne le trouvent pas enviable.

En outre, comme indiqué dans les sections précédentes (LA CHINE À L’ÉPOQUE DE DENG, LA CHINE APRÈS DENG), la Chine a suivi un parcours continu entamé par les réformes de Deng et géré par les dirigeants successifs en ajustant certaines questions politiques et en assurant une coordination efficace. Les principaux indicateurs statistiques pour l’ensemble de cette période sont indiqués ci-dessous :

[Lien : https://www.theguardian.com/news/datablog/2012/mar/23/china-gdp-since-1980 ]

Le gouvernement chinois devrait atteindre une « destination logique » dans un avenir proche – les dirigeants du PCC ont fixé leurs objectifs en fonction des chiffres des indicateurs socio-économiques communs qui seraient considérés comme des « succès ». Par conséquent, la Chine devrait maintenir le cap actuel jusqu’en 2028/30 de notre ère, ce qui ne peut qu’avoir un impact fondamental sur l’économie capitaliste mondiale :

    1/ Les entreprises chinoises concevront et développeront une large gamme de produits de consommation utilisant des technologies chinoises brevetées et seront largement acceptées dans le monde entier ;

    2/ La Chine cessera d’être « l’usine du monde » et développera des relations avec les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud pour y étendre ses activités de production. Une économie mixte alimentée par la consommation intérieure et les exportations en Chine sera saine pour le monde entier.

    3/ Le gouvernement chinois (ainsi que le gouvernement russe) développera un écosystème à travers l’Europe et l’Asie, dans lequel la banque et la finance, ainsi que l’industrie et l’économie, seront entrelacées.

    4/ Le système d’« économie de marché capitaliste par le biais d’entreprises publiques et privées » développé en Chine deviendra un « modèle » pour de nombreux pays africains et asiatiques.

    5/ Le gouvernement chinois poursuivra le programme BRI, qui servira de cadre aux investissements dans les chemins de fer, les routes, les ports, la production d’électricité, les réseaux de communication, l’exploitation minière, les projets d’usines de fabrication en Asie, en Europe, en Afrique et en Amérique du Sud

    6/ Lors des investissements en Chine ou dans tout autre pays, le gouvernement chinois accordera toute l’importance voulue à l’environnement et prendra les mesures nécessaires pour que l’écosystème soit bien préservé.

    7/ Le gouvernement chinois (en collaboration avec le gouvernement russe) établira un système monétaire international afin de garantir le maintien des intérêts des pays non européens et des pays autres que ceux des 5-Yeux Cela devrait également inclure le remplacement du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale par un panier de monnaies des dix premières économies mondiales (PIB en termes de PPA) adossé à de l’or/des objets ou matières de valeur.

La quête d’un empire démocratique capitaliste sioniste mondial (comme indiqué dans la section GÉOPOLITIQUE 1930) ne prendra jamais fin, à moins que l’oligarchie et l’aristocratie ne prennent une telle décision contre leur psyché collective vieille de cinq siècles. On peut donc présumer sans risque d’erreur que l’État Profond continuera à s’efforcer de détruire toutes les formes de résistance à son hégémonie : il lui est tout simplement indifférent que le pays antagoniste professe la philosophie capitaliste libérale (Russie) ou socialiste (Cuba, Chine) ou islamique chiite (Iran) ou nationaliste (Venezuela). Pour l’État Profond, la subjugation complète du différent (donc de l’adversaire) est la seule voie possible. Revenons à la première section (INTRODUCTION) où j’ai mentionné que la Chine (en raison de sa grande masse terrestre et de son énorme population) serait dans une position idéale pour résister à l’ordre mondial unipolaire et stopper la marche en avant du capitalisme mondial afin de construire une société plus équitable (avec le soutien crucial de la Russie). L’ordre mondial actuel (même alors que la Russie, la Chine et l’Iran opposent une résistance courageuse à l’État Profond hégémonique) est tout sauf équitable. C’est une chose que de lutter contre l’ordre mondial capitaliste sioniste pour établir un ordre comportant des changements cosmétiques, et c’est une chose entièrement différente que de lutter pour établir un ordre idéal qui apporte une transformation fondamentale. Quelle que soit la voie suivie par les dirigeants chinois, elle doit faire l’objet d’une planification détaillée. Permettez-moi de jouer le rôle d’un analyste candide .

 

L’avenir – Option 1 :

L’option 1 de la simulation considère que le PCC souhaite lutter contre l’ordre mondial sioniste capitaliste existant, afin d’établir un ordre mondial parallèle avec des changements cosmétiques aux alentours de 2030 de notre ère, et qu’il n’y aura aucun changement de parti au pouvoir en Chine au cours de ce voyage si les hauts dirigeants du PCC maintiennent leur voie actuelle. Cette voie mènerait le monde à la situation suivante :

i. La Chine continuera à se développer sur la voie de « l’économie de marché capitaliste », ce qui entraînera une évolution de la classe des hommes d’affaires capitalistes privés : la part du capital détenu par les entreprises privées augmentera et la part de la production des entreprises privées augmentera plus rapidement dans le PIB. Le gouvernement contrôlera strictement la corruption, l’inflation et le chômage, mettra en œuvre de nouvelles politiques pour contrôler la classe capitaliste et fournira des programmes de protection sociale aux gens du peuple afin de maintenir la légitimité du PCC au sein de la société.

ii. Les affrontements en mer de Chine méridionale, à Taïwan et à la frontière nord-coréenne continueront de s’intensifier à un point tel que l’État profond se retrouvera complètement embringué das une situation sans issue facile. Une guerre limitée « chaude » opposera deux camps : les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud, d’une part, la Chine et la Corée du Nord, d’autre part.

iii. La cabale de l’État Profond sioniste capitaliste redéfinira son « territoire » en identifiant la zone centrale comme étant le continent européen, le continent nord-américain, l’Australie-Nouvelle-Zélande-Japon (îles), et l’Inde-Israël (pays vivant avec une mentalité insulaire). Dans ces régions, le gouvernement, l’économie, l’armée et les affaires socio-culturelles seront sous l’emprise des multinationales appartenant à la clique oligarchique.

iv. Sur les continents d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud, la Chine sera acceptée comme leader dans la sphère économique et socio-culturelle, tandis que la Russie évoluera comme leader dans la sphère militaire et énergétique. Dans ces régions, le gouvernement, l’économie, l’armée et les affaires socio-culturelles seront plus ou moins dirigées par les partis politiques locaux et l’oligarchie locale, qui auront la majorité de leurs relations commerciales avec la Chine et la Russie ; cependant, l’oligarchie locale maintiendra également des relations commerciales et financières mineures avec les régions dominées par l’État Profond.

v. Les principes fondamentaux de l’économie capitaliste resteront intacts dans les régions dominées par la Chine et la Russie, les entreprises d’État et les entreprises privées régnant en maîtres. Le cycle du profit et de l’accumulation sans fin du capital se poursuivront, mais sous la supervision de l’État ; en outre, le bien-être général et la sécurité sociale de toutes les classes de citoyens seront assurés par l’État.

vi. À partir de 2050, la lutte entre les deux « mondes » se reflétera de manière très négative dans le domaine de l’exploration spatiale et planétaire, ainsi que dans l’environnement de notre planète. Le « monde » contrôlé par l’État Profond cherchera à dominer l’espace grâce à des technologies de pointe dans le domaine de l’aérospatiale et de la défense, ce qui pourrait ne pas devenir une priorité pour la combinaison civilisationnelle Chine-Russie.

vii. Le « monde » contrôlé par l’État Profond cherchera à prendre sa revanche finale sur l’autre « monde » par le biais de l’ingénierie climatique, revanche au cours de laquelle la manipulation du climat prendra la forme d’une hausse substantielle de la température, de tempêtes cycloniques extrêmes, de sécheresses de longue durée, de pluies hors saison, etc. Quoique l’État Profond tentera de devenir l’hégémon incontesté, l’autre monde continuera à lutter indépendamment en tant que bloc.

         

L’avenir – Option 2 :

L’option 2 de la simulation considère que le PCC souhaite lutter contre l’ordre mondial capitaliste sioniste existant, pour établir un ordre mondial parallèle avec des changements cosmétiques vers 2030 de notre ère, et qu’il y aura un changement imprévu du parti au pouvoir en Chine, au cours duquel le PCC sera remplacé par un parti politique capitaliste libéral soutenu par un « mouvement démocratique » dirigé par l’État Profond – cette voie conduirait le monde à la situation suivante :

i. La Chine continuera à se développer sur la voie de « l’économie de marché capitaliste », ce qui entraînera une nouvelle évolution de la classe des hommes d’affaires capitalistes privés. La part des actifs détenus par des entreprises privées augmentera considérablement et la part de la production des entreprises privées augmentera de façon exponentielle dans le PIB. Le gouvernement ne sera pas efficace pour contrôler la corruption, l’inflation et le chômage. La classe capitaliste créera un parti politique avec une idéologie dite nationaliste soutenue par les universités et les médias locaux. Le PCC ira dans le sens de la légitimation de ce parti politique, qui prendra le pouvoir après les élections (il importera peu que le PCC gagne ou perde réellement les élections : dans tous les cas, l’opposition prendra le pouvoir).

ii. La confrontation en mer de Chine méridionale, à Taïwan et à la frontière nord-coréenne diminuera après la formation du gouvernement par un nouveau parti politique qui sera complètement sous le contrôle de l’État Profond. Sans aucune guerre « chaude », la Chine continentale et Taïwan seront unifiées. Pour l’État Profond US, ce sera une revanche au bout d’un siècle de lutte. Après tout, Kuo Mintang était le favori de l’oligarchie capitaliste sioniste à partir de 1927, moment où Chiang Kai-shek a prouvé qu’il pouvait combattre le CPC sans pitié. C’est grâce au soutien économique et militaire des USA que Taïwan est restée une « entité » viable jusqu’à aujourd’hui.

iii. La cabale de l’État Profond sioniste capitaliste considérera le monde entier (à l’exception de la Russie) comme « son territoire ». Le gouvernement, l’économie, l’armée et les affaires socioculturelles, essentiellement tout ce qui se trouve sous le soleil, seront sous l’emprise des multinationales appartenant à la clique de l’oligarchie sioniste capitaliste.

iv. Le monde entier (à l’exception de la Russie) acceptera les USA (avec Israël et les 5-Yeux) comme le leader dans les sphères militaire, économique et socio-culturelle. Partout, le gouvernement, l’économie, l’armée et les affaires socio-culturelles seront plus ou moins dirigées par les partis politiques locaux et l’oligarchie locale, qui seront directement nommés par l’État Profond ; toutefois, l’oligarchie locale maintiendra également des relations commerciales mineures avec la Russie pour les importations d’énergie.

v. Dans le monde entier, l’économie capitaliste restera intacte grâce au cycle du profit et de l’accumulation sans fin du capital. Cependant, en raison de la mauvaise gestion des ressources et de l’exploitation brutale des gens ordinaires, la faim sera largement répandue. La population en Afrique et en Asie diminuera. Cela sera conforme à l’idéologie sioniste qui dépeint la terre comme une colonie de peuplement pour le « milliard d’or » (un milliard de juifs et d’anglophones et leurs larbins). Des robots automatisés seront utilisés pour la production industrielle et agricole : ils n’ont pas besoin de nourriture, de logement et de soins de santé, et ne demandent pas non plus la justice et l’égalité !

vi. À partir de 2050, la lutte entre le « monde unique » appartenant à l’État Profond et la Russie se transformera en une grave guerre « chaude ». L’État Profond cherchera à se venger définitivement de la Russie en l’anéantissant complètement à l’aide d’une technologie militaire qui, apparemment, réussira à confinera les cendres et la poussière radioactives dans les terres détruites au lieu de les voir s’élever vers le haut pour recouvrir toute l’atmosphère de la Terre. Ainsi, l’État profond tentera de devenir l’hégémon incontesté et y parviendra, quoi qu’avec des pertes importantes.

 

L’avenir – Option 3 :

L’option 3 de la simulation considère que le PCC souhaite lutter contre l’ordre mondial sioniste capitaliste existant afin d’établir un ordre mondial parallèle mais nouveau, fondé sur la philosophie marxiste de base, vers 2035 de notre ère, et qu’il n’y aura pas de changement de parti au pouvoir en Chine au cours de ce voyage quand les hauts dirigeants du PCC changeront de voie. Cette voie conduirait le monde à la situation suivante :

a/  La Chine poursuivra sa croissance sur la voie de « l’économie de marché capitaliste », avec des restrictions à l’évolution de la classe capitaliste privée – la part des actifs détenus par les entreprises d’État augmentera considérablement et la part du PIB produite par les entreprises d’État sera multipliée par deux par rapport à celle des entreprises privées. Le gouvernement contrôlera strictement la corruption, l’inflation et le chômage, élaborera des politiques de transformation de l’économie en une économie marxiste dans laquelle les entreprises privées et publiques seront transférées à la communauté d’ici 2035. Toutefois, les capitalistes privés (locaux, étrangers) et les capitalistes d’État (centraux, provinciaux, locaux) auront une part marginale dans les entreprises qu’ils possédaient auparavant. Ces avantages constitueront une compensation à long terme pour le transfert d’actifs, en plus d’une compensation immédiate versée aux anciens propriétaires.

i. D’ici 2030, la modernisation technologique des forces de production en Chine sera terminée, ce qui peut être interprété comme « la création de la base matérielle est terminée ». Le CPC peut planifier avec sérieux la réalisation de son objectif initial, à savoir l’instauration d’une société marxiste par le biais d’une TRANSFORMATION EN UNE SEULE ÉTAPE. Selon la manière dont Staline et Mao ont fait face à la réalité socio-économique, la transformation en deux étapes présente des difficultés immanentes. Avec l’achèvement de l’étape 1 (au cours de laquelle la société capitaliste démocratique bourgeoise se transforme en société socialiste avec dictature du prolétariat), les facteurs géopolitiques et économiques de plus en plus préjudiciables imposés par les forces opposées du capitalisme monopoliste ne fourniront pas l’occasion ou le temps de progresser davantage vers l’étape 2 (la société socialiste avec dictature du prolétariat se transformant en société communiste sans classe). Le CPC peut élaborer un plan d’action complet pour une transformation en une seule étape avec le moins de choc possible. Un point à retenir : les gens ne planifient jamais d’échouer, ils échouent à planifier.

ii. Alors que la planification d’une transformation en une seule étape est entreprise par le CPC, il doit effectuer l’action fondamentale : le remplacement de la « propriété privée » par la PROPRIÉTÉ COMMUNAUTAIRE. Ni les citoyens ni l’État ne posséderont de moyens de production (terres, ressources naturelles, machines, biens immobiliers et autres infrastructures, capital financier, etc.) en dehors de leurs maisons/appartements/bungalows/véhicules. L’industrie militaire sera nécessaire pour la production de machines militaires qui devraient être détenues et gérées par l’État. Le reste sera la propriété de la communauté. Ce n’est que lorsque le monde entier se sera transformé de manière décisive en un océan d’humanité sans aucune présence de « propriété privée » nulle part, que l’« État » renoncera à sa propriété de MIC [made in China, NdT], et idéalement, il ne devrait pas y en avoir besoin. Le cycle du profit et l’accumulation sans fin du capital doivent s’arrêter pour le bien de l’humanité.

b/ Les affrontements en mer de Chine méridionale, à Taïwan et à la frontière nord-coréenne continueront de s’intensifier à un point tel que l’État Profond s’y retrouvera complètement embringué, sans échappatoire facile. Une guerre limitée « chaude » sera menée entre deux camps : USA-Japon-Corée du Sud contre Chine-Corée du Nord. Avec des pertes importantes des deux côtés, la Chine récoltera le bénéfice de sa qualité d’« autochtone » alors que les USA mordront la poussière en tant qu’envahisseur de l’Asie de l’Est et du Sud-Est. À la fin de ce conflit, deux des « problèmes » de la Deuxième Guerre mondiale seront résolus en faveur des partis socialistes et ouvriers de Chine et de Corée. Cela amorcera également le retrait complet de l’armée US du continent asiatique, de l’océan Pacifique Nord et de l’océan Indien, laissant le Japon et l’Inde se réconcilier avec une nouvelle Chine.

c/ La cabale sioniste capitaliste de l’État Profond redéfinirait son « territoire » en identifiant sa zone centrale comme étant le continent nord-américain, la région ouest-européenne, l’Australie-Nouvelle-Zélande-Groenland (îles) et le Brésil-Argentine-Chili-Paraguay. D’ici là, la Patagonie, en Argentine, sera devenue la « deuxième patrie » de l’oligarchie et de l’aristocratie juives – elle se séparera de l’Argentine pour devenir une société indépendante (c’est-à-dire un pays capitaliste démocratique). Le changement le plus intéressant se produira en Europe, où l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie, la Serbie et d’autres pays seront laissés en plan par l’État Profond. Cette action de l’État Profond sera en effet intelligente – de tels groupes ethniques, qui peuvent être aisément attirés dans des activités géopolitiques n’aboutissant finalement qu’à leur perte, ne sauraient être de véritables alliés ! Depuis trois siècles, les dirigeants de ces pays ont prouvé à maintes reprises qu’ils étaient prêts à détruire leur propre économie et leur propre société (en se battant inutilement contre les terres slaves russes) en échange de centaines de millions de dollars crédités sur leurs comptes bancaires offshore. Dans le « monde éclairé anglo-juif », la gouvernance, l’économie, l’armée et les affaires socio-culturelles seraient sous l’emprise des multinationales détenues par la clique oligarchique. Un nombre significatif d’Asiatiques du Sud, de Coréens, d’Européens de l’Est recevront la citoyenneté permanente, en raison de leur extraordinaire cupidité et de leur servilité socio-culturelle envers l’idéologie capitaliste sioniste et l’ethnie anglo-juive. [On dirait quand même bien qu’ici l’auteur cafouille à propos de la Serbie, NdT]

d/ Dans le monde entier (à l’exception des zones du « monde de l’élite anglo-juive »), la Chine sera acceptée comme le leader dans la sphère économique et socio-culturelle, tandis que la Russie évoluera comme le leader dans la sphère militaire et énergétique. Dans ces régions, le gouvernement, l’économie, l’armée et les affaires socio-culturelles seront plus ou moins dirigées par les partis politiques locaux et l’oligarchie locale, qui auront la majorité de leurs relations commerciales avec la Chine et la Russie ; cependant, les oligarchies locales maintiendront également des relations commerciales et financières mineures avec les régions dominées par l’État Profond. À long terme, la plupart des pays suivront le système chinois de propriété communautaire des moyens de production dans leur pays.

e/ À partir de 2040, le monde sera le plus sûr et le plus pacifique des mondes, par rapport à ce qu’il a été au cours des cinq derniers millénaires (où les conflits ont été plutôt la règle que l’exception). La Chine et la Russie seront à la pointe de la recherche et du développement en matière d’économie et d’environnement durables. La technologie sera largement utilisée pour améliorer la vie individuelle et sociale et la rendre plus confortable qu’auparavant. De nouvelles frontières s’ouvriront pour la recherche spatiale et l’exploration planétaire. La civilisation humaine progressera dans la compréhension de la « réalité » de l’« univers » – nous saurons comment la « vie » a été créée et quel est le « mystère » de la création !

f/ L’élite mondiale anglo-juive, contrôlée par l’État Profond, cherchera à se venger définitivement de l’« autre monde » en le détruisant complètement à l’aide d’une technologie militaire qui, apparemment, confinera les cendres et les poussières radioactives à l’intérieur des terres détruites au lieu de les laisser s’élever et se déployer pour remplir en fin de compte toute l’atmosphère terrestre. Toutefois, comme l’histoire se répète, les dirigeants de « l’autre monde » seront au courant de ces travaux de recherche et de développement de l’État Profond longtemps avant qu’ils ne soient menés à bien. S’ils ont le choix entre une reddition totale et une destruction totale, l’État Profond choisira la première, soit « vivre et laisser vivre ».

 

Conclusion :

La Chine et le PCC ont la chance d’avoir Xi Jinping comme leader principal. Je ne dis pas cela en raison de ses réalisations et de ses succès en matière de gouvernement, d’économie, de défense ou dans tout autre domaine. Ce que je veux dire, c’est qu’un dirigeant de premier plan qui se souvient de l’origine et de la mission de son parti et de son idéologie, peut faire des merveilles. En 2017, alors qu’il visitait Shanghaï et le site de Jiaxing, où s’est tenu le premier congrès national du PCC en 1921, Xi a déclaré : « Ce n’est qu’en restant fidèle à nos aspirations initiales, en gardant fermement à l’esprit notre mission et en poursuivant nos efforts que le Parti pourra rester jeune et vivre ». Un tel franc-parler idéologique est un signe d’honnêteté et de sincérité très rare. J’espère que les dirigeants du PCC et le noyau dur de ses membres apporteront la force et le soutien nécessaires à Xi.

Je me demande si les hauts dirigeants du PCUS de l’ère post-Staline se sont jamais souvenus de l’aspiration et des objectifs initiaux du PCUS. La décomposition idéologique entamée par Khrouchtchev a été si efficace qu’elle a effacé tous les nobles idéaux dirigés par rien moins que Lénine. Les vrais patriotes, au pays de Lénine, ne devraient-ils pas reprendre leur voyage et joindre leurs forces à celles de leurs camarades chinois dans la dernière étape de la longue marche ?

 

Source : Bridging China’s past with humanity’s future – Part 3 | The Vineyard of the Saker

 

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Juin 2022

 

 

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