Le 20 octobre 2011 tombait Mouammar Kadhafi
HOMMAGE AU MARTYR MOUAMMAR KADHAFI, GUIDE DE LA JAMAHIRIYA LIBYENNE
À l’occasion du huitième anniversaire du martyr du dirigeant libyen et africain, Mouammar Kadhafi, nous rendons hommage à sa personnalité, sa figure historique et à ses compagnons, tombés dans les champs de bataille, notamment le Martyr Boubaker Younes Jabir, nous attirons l’attention des peuples du monde sur le fait que la conspiration internationale menée par l’impérialisme international, visant à éliminer tous les progressistes et combattants pour la liberté, la justice et la véritable égalité dans le monde, est devenue de jour en jour, plus claire et fait de Kadhafi et de tous les combattants internationaux des héros historiques inscrits en or dans le registre de l’histoire de l’humanité et dans la mémoire des peuples.
Tout ce qui s’est passé après la mort de Kadhafi, le renversement de la Jamahiriya et la situation impitoyable dans laquelle se trouve la Libye et les régions voisines, soulignent et affirment les constats suivants :
*Kadhafi avait un projet de civilisation que les ennemis de l’humanité ont fait échouer.
*Kadhafi avait un projet humanitaire qui a été confisqué afin de faire tomber la Libye et les régions voisines dans un conflit permanent.
*Kadhafi avait un projet de liberté qui a été liquidé en faveur de la domination des forces de l’injustice, de l’oppression et de l’asservissement religieux, social et économique.
*Kadhafi avait un projet de justice sociale et économique ciblant le capitalisme mondial qui met la main sur tous les moyens de l’existence de tous les peuples.
Par cette occasion, nous appelons les peuples du monde entier, qui luttent pour la liberté, à s’inspirer dans la lutte du guide et de ses partisans, qu’ils ont menée pendant quarante ans, pour défendre les opprimés, les personnes défavorisées et marginalisées dans le monde et mettre en place un véritable système de démocratie populaire et un nouvel ordre social.
A l’occasion de cet anniversaire, nous nous demandons pourquoi le monde reste silencieux face à une question cruciale : « Où est le corps du leader Kadhafi ? Pourquoi a-t-il été caché ?
Pourquoi ne l’ont-ils pas remis à sa famille ou à sa tribu, comme le veut la tradition ?
De plus, pourquoi les instances judiciaires internationales n’ont-elles pas enquêté sur ce crime de guerre international : l’assassinat de Mouammar Kadhafi ? Vivons-nous dans la jungle et confisquons-nous les droits humains fondamentaux ?
Nous exigeons également la libération d’Hannibal Kadhafi qui subit l’injustice au Liban ; la libération de Saadi Kadhafi, après avoir été acquitté de toutes les accusations portées injustement contre lui ainsi que la libération de tous les prisonniers libyens incarcérés illégalement dans les lieux de détention gérés par les milices à cause de leur opposition à l’OTAN et le complot de février 2011.
Nous demandons également la poursuite des auteurs des crimes commis par des personnalités étrangères ou par quelques libyens qui ont trahi leur patrie. Ce sont des criminels locaux, régionaux et internationaux qui avaient livré la Libye à une situation tragique, tout comme Sarkozy, Cameron, Bernard Henry Levy, Clinton ainsi que d’autres criminels de guerre.
Nous apportons tout notre soutien à Saïf Al Islam dans son combat pour le rassemblement de tous les Libyens épris de justice, de liberté et de solidarité, nous demandons à la Cour pénale internationale et au conseil de sécurité des Nations Unies d’arrêter la poursuite du docteur Seif Islam Kadhafi, et après qu’il a été jugé eta purgé sa peine et a de plus bénéficié d’une amnistie générale selon une loi adoptée en 2015 par le parlement libyen légitime.
Enfin, nous signalons que cet hommage ne signifie pas que nous adorons la personne de Kadhafi pour un intérêt personnel dans notre attachement. Nous sommes attachés à la justice, au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, à la liberté et à l’égalité entre les gens, à la démocratie directe pour laquelle Kadhafi a combattu et pour faire face à toutes les pratiques criminelles des ennemis de l’humanité, de la liberté et de la justice.
La lutte révolutionnaire pour la légitimité populaire de la Jamahiriya, la liberté, la justice et l’humanité continuera …….
إحياء الذكرى االثامنة لاستشهاد الزعيم الليبي معمر القذافى قائد الجماهيرية الليبية
في الذكرى الثامنة لاستشهاد الزعيم الليبي معمر القذافي نستمطر شآبيب الرحمة عليه وعلى رفاقه الاحرار الذى سقطوا في ساحة الوغى شهداء معه، وعلى راسهم الشهيد أبو بو بكر يونس جابر ونلفت نظر شعوب العالم الى ان خيوط المؤامرة الدولية التي تقودها الامبريالية الدولية والصهيونية العالمية والتي تهدف الى القضاء على كل تقدمي ومناضل من اجل الحرية والعدالة والمساواة الحقيقية في العالم، صارت تتأكد كل يوم وتجعل من القذافى وكل المناضلين العالميين ابطالا تاريخيين يسجلون بالذهب في صفحة التاريخ الإنساني.
كل ما حدث بعد استشهاد القذافي واسقاط النظام الجماهيري وما صارت اليه الأوضاع في ليبيا والمنطقة يؤكد على الاتي :
*ان القذافي مشروع حضارة تم وأده.
*ان القذافي مشروع انساني تمت مصادرته من اجل ادخال ليبيا والمنطقة في صراع دائم.
*القذافى مشروع حرية تم تصفيته لصالح سيطرة قوى الظلم والبغي والطغيان الديني والاجتماعي والاقتصادي.
*القذافي مشروع عدالة اجتماعية واقتصادية تم انهاؤه من اجل سيطرة الرأسمالية على كل مقدرات الشعوب.
في هذه الذكرى نتوجه الى الشعوب والتي تعرف طريق النضال الحقيقي ان تستلهم في نضالها المسيرة النضالية للقائد وانصاره على مدى أربعين عاما دافع فيها عن المضطهدين والمحرومين والمهمشين في العالم وارساء قواعد الديمقراطية الشعبية الحقيقة والنظام الاجتماعي الرصين.
في هذه الذكرى نستغرب كيف يقف العالم صامتا للإجابة على سؤال كبير ألا وهو : « اين هو جثمان العقيد القذافي، لماذا تم اخفاؤه، لماذا لم يتم تسليمه الى عائلته أو قبيلته؟ هل تجيز الاخلاق والقيم الإنسانية والقوانين الدولية هذه الممارسات اللامسئولة « ؟
لماذا لم يتم التحقيق من قبل المؤسسات القضائية الدولية في جريمة الحرب الدولية المتمثلة في اغتيال القذافي؟ هل نعيش زمن الغاب ومصادرة الحقوق الأساسية للإنسان؟
في هذه الذكرى نطالب أيضا بإطلاق سراح ها نيبال القذافي المعتقل في لبنان ورفع الظلم عنه وإطلاق سراح الساعدي القذافي بعد ان تم تبرئته من كل التهم وإطلاق سراح كل الليبيين في سجون المليشيات الذين قالوا لا للناتو ولنكبة فبراير.
كما نطالب بمحاكمة كل من أجرم في حق الشعب الليبي من المجرمين المحليين والاقليميين والدوليين الذين اوصلوا ليبيا الى هذه الحالة المأساوية أمثال ساركوزي وكميرون وبرنارد ليفى وهنرى كلينتون وغيرهم من مجرمي الحرب.
نؤكد أيضا دعمنا لسيف الإسلام فى معركته لتوحيد شمل الليبيين العاشقين للعدالة والحرية والتضامن، ونطالب المحكمة الجنائية الدولية ومجلس الامن التابع للامم للأمم المتحدة بالتوقف عن تتبع الدكتور سيف الإسلام القذافى بعد أن تمت محاكمته من قبل القضاء اللييبي وقضى العقوبة وتمتع بالعفو العام وفق القانون الذى أصدره البرلمان اليبي سنة 2015.
إننا نؤكد على أننا وإذ نحيي هذه الذكرى فانه لا يعنى أننا نقدس الأشخاص أو أن لنا مصلحة شخصية في التشبث بهم ولكن انصافا للحق ووقوفا مع العدالة وحق الشعوب في تقرير مصيرها التي ناضل من أجلها القذافى وللتصدي لكل الممارسات الاجرامية لأعداء الإنسانية والحرية والعدالة الاجتماعية….
الى الامام والنضال الثوري، من اجل الشرعية الجماهيرية والحرية والعدالة والإنسانية، مستمـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــر
La Communauté libyenne en France, avec le soutien de :
Comité international de la défense des droits du peuple libyen
L’association la Pierre et l’Olivier (réseau de solidarité avec le peuple de Palestine)
Les Pacifistes de Tunis
L’Association « Entre la plume et l’enclume »
Comité de soutien à Saïf Al Islam Kadhafi
Institut Tunisien des Relations Internationales
Le CRI, comité révolutionnaire international
appelle à un :
Rassemblement devant la Fontaine des Innocents, quartier des Halles, Place Joachim du Bellay, Paris, RER Les Halles ou métro Rambuteau
Paris, le dimanche 20 octobre à 15 heures
الجالية الليبية في فرنسا مع عدد من المنظمات الإنسانية والقانونية المتواجدة على الساحة
الفرنسية
Revenons sur un site qui nous manque cruellement :
Qui était Mouammar Kadhafi et pourquoi l’ont-ils tué ?
Boniface Musavuli – Arrêt sur Info – – 29.1.2017
(voir le site de l’auteur : MUSAVULI )
La Libye est le premier pays que visite le leader de la lutte contre l’Apartheid, Nelson Mandela, dès sa sortie de prison en 1994
Retour sur « Objectif Kadhafi », l’ouvrage de Patrick Mbeko, analyste des questions géopolitiques, paru aux Editions Libre-Pensée, 2016.
Le 20 octobre 2011, les téléspectateurs du monde entier découvrent sur leurs écrans les images d’un homme ensanglanté qui se fait lyncher par une foule hystérique. Quelques instants plus tard, on aperçoit deux corps tuméfiés allongés l’un à côté de l’autre, sur des matelas sales posés à même le sol. Il s’agit du Guide libyen Mouammar Kadhafi et son fils Muatassim. L’évènement marque la fin d’une campagne de bombardement de la Libye par les forces de l’OTAN et les combats au sol de leurs alliés de circonstance : les « révolutionnaires libyens », dont il s’avèrera plus tard qu’il s’agissait d’intégristes et des djihadistes. Mais Paris, Londres, Bruxelles, et même le Secrétaire général de l’ONU saluent « une nouvelle ère » pour la Libye. Kadhafi est alors décrit comme un dictateur mégalomane et sanguinaire, dont les proches s’étaient enrichis en détournant les richesses pétrolières du pays au détriment du peuple libyen. Il est décrit comme un parrain du terrorisme international qui a fait poser des bombes dans des avions, et qui, en cette année 2011, avait tiré sur sa population qui ne réclamait que la démocratie. Les grandes puissances devaient prendre leurs responsabilités : lui livrer la guerre et l’éliminer, s’il le faut, au nom de la démocratie et de la « responsabilité de protéger » la population libyenne. C’est à peu près ce que les gens ont retenu de Kadhafi et des raisons de la guerre fatale que les puissances de l’OTAN ont menée contre son pays. Et si la vérité était ailleurs ?…
C’est en tout cas ce qu’on découvre au fil des pages d’Objectif Kadhafi de Patrick Mbeko[1], ouvrage préfacé par Michel Rimbaud, ancien ambassadeur français, qui décrit les « 42 ans de guerres secrètes » : une vingtaine de tentatives d’assassinat et de coup d’État, des opérations subversives de toutes sortes, mais aussi des moments de retrouvailles et des visites officielles entre Tripoli et les capitales occidentales. Qui était vraiment Mouammar Kadhafi ? Pourquoi a-t-il été tué ? Qu’en est-il des accusations portées contre lui ? C’est à ces questions et à bien d’autres que répond cet ouvrage, solidement documenté, nourri d’anecdotes, d’une remarquable mise en perspective historique et d’une grille de lecture géopolitique particulièrement originale.
L’histoire d’un jeune Bédouin devenu révolutionnaire
Mouammar Kadhafi voit le jour en 1942. C’est un jeune Bédouin – aux origines anecdotiques[2] – issu d’une famille si pauvre qu’il avait à peine de quoi se nourrir. Il est toutefois décrit comme brillant à l’école. Il réussit à étudier en quatre années seulement le programme de six années du cycle primaire. Il apprend avec une facilité qui étonne ses camarades et ses enseignants. Très vite, il dégage autour de lui une sorte d’autorité naturelle et une fierté qui contraste avec son cadre de vie très modeste[3]. Féru de lecture, il fait la connaissance des grands personnages qui ont fait l’histoire du monde et de l’Afrique : Abraham Lincoln[4], le général de Gaulle, Mao Zedong, Patrice Lumumba et surtout Gamal Abdel Nasser[5] le leader égyptien dont il s’inspire particulièrement. L’environnement politique de l’époque est marqué par une série d’évènements dans le monde arabe : la guerre d’Algérie, l’agression de l’Égypte, la bataille du Liban, la question palestinienne, la révolution au Yémen, la présence sur le sol libyen des bases militaires américaines et britanniques, l’état misérable du peuple libyen, victime d’un règne monarchique gangrené par la corruption et le népotisme. Autant de facteurs qui amènent Kadhafi à se sentir « investi d’une mission » celle de libérer son pays de la domination étrangère, de la pauvreté et des inégalités[6].
Source : https://arretsurinfo.ch/qui-etait-mouammar-kadhafi-et-pourquoi-lont-ils-tue/
Patrick MBEKO
Objectif Kadhafi
Préface de Michel Raimbaud
Éditions Libre-Pensée, 2016
618 pages
Présentation de l’éditeur :
Février 2011. Une insurrection armée éclate à l’Est de la Libye à la faveur de ce que la presse occidentale a baptisé le « printemps arabe ». Plusieurs villes tombent aux mains de la rébellion, qui avec le soutien de l’OTAN, finit par renverser le colonel Mouammar Kadhafi, dirigeant de la Jamahiriya arabe libyenne. Le 20 octobre, les images épouvantables du corps ensanglanté, dénudé et sans vie du leader déchu seront fièrement exhibées dans les médias occidentaux comme un trophée. Comment en est-on arrivé là? Dans cette captivante enquête qui prend la forme d’un thriller, Patrick Mbeko expose les logiques stratégiques qui ont guidé l’intervention militaire occidentale en Libye et démontre, à contrario de la rhétorique officielle et de nombreux « experts », que celle-ci est plutôt l’aboutissement d’un continuum historique qui prend son origine dès l’arrivée au pouvoir du colonel Kadhafi, le 1er septembre 1969. L’auteur explore avec rigueur les méandres de quarante-deux années de relations tumultueuses entre un raïs libyen, dont l’activisme et les politiques révolutionnaires exaspéraient, et l’Occident. Des relations jalonnées de coups tordus, d’affrontements, mais aussi de « lunes de miel » tant spectaculaires qu’épisodiques. Ainsi tout en entretenant des relations pour le moins ambiguës avec l’Occident, le Guide, comme l’appellent les Libyens, va échapper durant son règne à une vingtaine de tentatives d’assassinat, des coups d’état et d’opérations subversives de toutes sortes fomentées, cruelle ironie de l’Histoire par les puissances occidentales. Quatre décennies de guerres secrètes et de chasse à l’homme qui s’achèveront par l’exécution du leader libyen, au terme de sept mois de révolte savamment orchestrée par les pays de l’OTAN. Nourri d’anecdotes inédites, d’une impressionnante mise en perspective historique, ainsi que d’une grille de lecture géopolitique particulièrement originale et perspicace, cet ouvrage passionnant et méticuleusement documenté nous entraîne dans les coulisses de la realpolitik occidentalo-Kadhafienne.
Pendant qu’on y est, un rappel s’impose :
Mouammar KADHAFI
LE LIVRE VERT
Hadès éditions, 2015
92 pages
Présentation de l’éditeur :
Le problème politique de « l’appareil de gouvernement » est le plus important de ceux qui se posent aux sociétés humaines. Souvent, le conflit qui surgit au sein d’une famille se ramène à ce problème. Ce problème est devenu très grave depuis l’apparition des sociétés modernes. Actuellement, les peuples affrontent ce problème persistant, et les sociétés supportent nombre de risques et de conséquences extrêmes qui en résultent. Elle n’ont pas encore réussi à lui trouver une solution définitive et démocratique. Ce Livre Vert présente la solution théorique définitive au problème de « l’appareil de gouvernement ». De nos jours, l’ensemble des régimes politiques est le résultat de la lutte que se livrent les appareils pour parvenir au pouvoir, que cette lutte soit pacifique ou armée, comme la lutte des classes, des sectes, des tribus, des partis ou des individus, elle se solde toujours par le succès d’un appareil, d’un individu, d’un groupe, d’un parti ou d’une classe, ainsi que par la défaite du peuple, donc de la démocratie véritable. La lutte politique qui aboutit à la victoire d’un candidat, avec, par exemple 51% de l’ensemble des voix des électeurs, conduit à un système dictatorial, mais sous un déguisement démocratique. En effet, 49% des électeurs sont gouvernés par un système qu’ils n’ont pas choisi, et qui, au contraire, leur a été imposé. Et cela c’est la dictature.
Michel Raimbaud, ancien Ambassadeur de France, sur le cas de la Libye
Cette année-ci : on avance !
Immigration : la France « offre » six bateaux aux garde-côtes libyens
valeursactuelles.com – 22.2.2019
Pour lutter contre l’immigration clandestine, la France a cédé six hors-bords à la marine libyenne.
C’est historique. Par le biais de sa ministre des armées, Florence Parly, la France a annoncé « la cession » de six bateaux à la Libye, jeudi 21 février, pour équiper leur marine, rapporte Le Monde.
Seule l’Italie équipait la Libye auparavant
Le cabinet de la ministre a, par ailleurs, indiqué au Monde avoir transmis cette décision à Faïez Sarraj, président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale de l’Etat de Libye, soutenu par la communauté internationale, lors d’une entrevue en marge de la conférence de Munich sur la sécurité, le 16 février dernier. Ces bateaux rapides sont voués à renforcer la flotte des garde-côtes libyens, notamment en ce qui concerne l’immigration clandestine et le terrorisme, précise Le Monde. Jusqu’alors, seule l’Italie équipait les garde-côtes de Tripoli.
« Conditions de détention abjectes pour les migrants »
Une décision politique qui ne fait pas que des heureux, à commencer par Michaël Neuman, directeur d’études chez MSF-Crash (centre de réflexion sur l’action et les savoirs humanitaires). Selon lui, « il s’agit d’un pas supplémentaire dans la coopération européenne avec la Libye pour renforcer le contrôle de sa frontière au prix de conditions de détention abjectes pour les migrants ». En effet, dans un rapport diffusé en décembre 2018, la mission des Nations unies pour la Libye faisait état de « tortures et autres mauvais traitements, travail forcé, viols et violences sexuelles commis en toute impunité » par les gardes des centres de détention libyens. Ces établissements contiennent actuellement 8 672 réfugiés.
Des bateaux équipés de supports pour armes lourdes
Les six embarcations pneumatiques semi-rigides, longues de douze mètres, devraient en tout cas être livrées à la marine française à Toulon, avant de rejoindre la Libye. Ces bateaux sont fabriqués par l’entreprise Sillinger, spécialiste des semi-rigides militaires, qui équipe notamment les forces spéciales. Ils seront, dans le cas présent, équipés de supports permettant aux Libyens d’y placer des armes lourdes comme des mortiers ou des canons.
Mis en ligne le 12 octobre 2019
One Responses
Je pense que la personnalité de Khadafi était assez ambiguë pour avoir permis que l’Occident en fasse un épouvantail. S’il avait suivi l’exemple de la discrétion de son ami Mandela, rien de ce qui est arrivé n’aurait été possible. Certes, par rapport à ce qui existe en ce moment , son gouvernement semble avoir été un âge d’or. Assurément, il n’était pas le monstre qu’on en présentait et que les médias occidentaux continent de présenter, mais sa façon de gouverner et ses « folies » mégalomanes, ses fantaisies vestimentaires et son tribalisme ont donné un certain crédit à la calomnie et, hélas, gommé ses réalisations et ses grands projets qui auraient changé le destin de l’Afrique, donc le nôtre.
Maintenant qu’il est mort, et dans des conditions atroces, le syndrome manifesté avec Chirac joue à plein . On l’aime plus que cela n’aurait jamais été possible de son vivant. Les médias occidentaux ne s’attachent qu’aux petites choses et aux anecdotes bien clinquantes qui accrochent le chaland. Or dans ce domaine, c’était, comme ils disent, un « excellent sujet » , son folklore leur donnait du grain à moudre par paniers entiers. Ajoutons-y quelques calomnies bien ciblées et son compte était bon, les vautours se sont rués sur les richesses du pays et l’on renvoyé à l’âge de pierre.