Briser le silence sur les origines du COVID 19
Ron Unz – The Unz Review – 19.5.2021
Traduction approximative maison : c.l. pour LGO
Depuis plus d’un an maintenant, j’ai publié une série d’articles et de chroniques sur les origines de l’épidémie mondiale de COVID-19, y faisant fortement valoir que l’épidémie représentait une attaque américaine de guerre biologique contre la Chine (et l’Iran). Voici des liens vers les trois principaux articles, dont le dernier a paru il y a une semaine.
La Pravda américaine : Notre catastrophe au coronavirus, retour de flamme d’une guerre biologique ?
Ron Unz • The Unz Review 21 avril 2020 • 7.400 mots • 1.638 commentaires
La Pravda américaine : COVID-19, son impact et ses origines, après un an.
Ron Unz • The Unz Review 15 mars 2021 • 8.700 Mots • 975 commentaires
La Pravda américaine : « La vérité » et « Toute la vérité » sur les origines du COVID-19
Ron Unz • The Unz Review 10 mai, 2021 • 6,400 mots • 847 commentaires
Quelques jours après qu’ait paru mon article original d’avril 2020, notre site a été soudainement banni de Facebook et toutes nos pages ont été « disparues » par Google. Malgré ces handicaps sévères, mes pièces n’en ont pas moins attiré des centaines de milliers de lectures et près de 900.000 mots de commentaires. Au cours de l’année écoulée, un certain nombre de journalistes et d’intellectuels raisonnablement réputés m’ont envoyé des notes privées de soutien ou de félicitations sur cette série, disant parfois même que mon analyse leur paraissait convaincante. Mais étant donné la nature extrêmement « sensible » de l’accusation selon laquelle la mort de millions de personnes sur la planète, y compris plusieurs centaines de milliers d’Américains, était probablement due aux actions téméraires et criminelles d’éléments de notre propre gouvernement, pratiquement aucune mention de mon analyse n’était jamais apparue nulle part dans les médias dominants ni même dans les alternatifs. Il est évident que mes articles ont été très largement lus, mais que presque personne n’a été disposé à reconnaître leur existence.
La seule exception importante à ce remarquable black-out ne fait qu’en souligner l’existence : Kevin Barrett, animateur du podcast Truth Jihad et promoteur de longue date de nombreuses « théories du complot », a écrit une chronique l’année dernière, sur mes affirmations, qu’en général il approuve. En conséquence de cette défense, Barrett a été attaqué et vilipendé dans un long rapport du Conseil de l’Atlantique et dans un article auxiliaire d’Associated Press, qui l’a dénoncé comme un des principaux « archi-diffuseurs » d’insanités complotistes dangereuses sur le COVID-19. La théorie diffusée par Barrett étant essentiellement la mienne, il avait donc avec raison incité le journaliste qui l’interviewait à me contacter directement, mais cela ne s’est pas produit. On ne trouve aucune trace de mon existence ni de mes écrits dans l’énorme rapport de 17.000 mots sur 54 pages, ni dans sa couverture médiatique, probablement parce que même le simple fait de ridiculiser ou d’attaquer mon analyse aurait pu lui valoir trop d’attention, avec des conséquences potentiellement graves, dans le cas où de nombreux lecteurs l’eussent trouvée convaincante. Au cours des dernières semaines, Barrett m’a interviewé à quelques reprises sur son podcast, en plus de ce que nous affichons nous-mêmes sur notre site Web [Voir sur le site d’origine si l’audio ne fonctionne pas ici. NdGO] :
Ron Unz sur « Impact et Origines du COVID-19 »
Kevin Barrett • Truth Jihad 22 mars 2021
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Ron Unz sur « La vérité » et « Toute la vérité » sur les Origines du Covid-19
Kevin Barrett • Truth Jihad 16 mai 2021
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Il y a pas mal d’ironie dans cet étrange canevas de silence presque universel. Selon ma reconstitution des faits, l’attaque de guerre biologique était très probablement une initiative de canailles incontrôlées, non autorisée par le président Donald Trump, mais orchestrée, probablement, par certains des néocons de l’État Profond qu’il avait chargés de notre politique de sécurité nationale, des individus associés au secrétaire d’État et ancien directeur de la CIA Mike Pompeo et au conseiller à la sécurité nationale John Bolton.
Ces dernières années, les libéraux, les gauchistes et d’innombrables modérés ont vilipendé Trump et ceux qu’il avait nommés, et l’ont fait dans une mesure sans précédent, les dénonçant comme peut-être la pire et la plus dangereuse administration américaine de toute notre histoire moderne. Pourtant, si n’importe quel Tweet grossier ou misogyne de Trump a été capable de provoquer un paroxysme d’indignation vertueuse, tous ses critiques ont farouchement évité de jeter les yeux sur la preuve très réelle que les actions illégales de ses sous-fifres ont bel et bien réussi à tuer beaucoup plus d’Américains qu’il n’en est mort dans toutes nos guerres étrangères combinées, et qu’ils ont endommagé gravement notre société pour faire bonne mesure.
Pourtant, la plupart des gens de droite ou populistes qui soutenaient fortement Trump ont toujours été profondément hostiles à Pompeo, à Bolton et aux nombreux autres néocons élevés par lui à des postes de direction. Ces derniers sont certainement les principaux suspects de l’attaque de guerre biologique, et le retour de flamme qui s’en est suivi sur le plan intérieur, en ce comprise notre propre épidémie et les confinements qui en ont résulté, lesquels ont largement contribué, d’ailleurs, à assurer la défaite électorale de Trump. En conséquence, on aurait pu s’attendre à ce que mes accusations trouvent un certain écho dans ces milieux pro-Trump et anti-néocons, mais, en fait, non, le sujet y a été totalement ignoré.
Cette situation rappelle le silence médiatique absolu qui avait accueilli en leur temps les stupéfiantes révélations du lauréat Pulitzer et ancien rédacteur en chef du New York Times Sydney Schanberg. Ses remarquables révélations sur nos prisonniers de guerre abandonnés de la guerre du Vietnam, ainsi d’ailleurs que l’occultation subséquente orchestrée par feu le sénateur John McCain, ont été soigneusement ignorées pendant des décennies par presque tous nos médias américains.
La Pravda américaine : Rambo avait-il raison?
Ron Unz • The American Conservative 25 mai 2010 • 1 300 mots
Ma bataille de quatre décennies pour rendre compte de la vérité
Sydney Schanberg • The American Conservative 25 mai 2010 • 1 700 mots
John McCain et le camouflage du Héros de Guerre
Le candidat « héros de guerre » a enterré des informations sur les prisonniers de guerre abandonnés au Vietnam
Sydney Schanberg • The American Conservative 25 mai 2010 • 8 200 Mots
Heureusement, ce mur de silence qui enserre les origines du COVID-19 pourrait bien commencer à se fissurer : On peut considérer Nicholas Wade comme un des plus grands journalistes scientifiques américains, après ses plus de quatre décennies au New York Times Science et Nature. Il y a deux semaines d’ici, il a sorti une importante analyse de 11.000 mots sur les origines du COVID-19, analyse qui a rapidement été reprise dans le Bulletin of the Atomic Scientists. Depuis le début de la pandémie, nos médias mainstream ont décrété que le virus était naturel et ont dénoncé comme une vulgaire « théorie du complot » l’hypothèse qu’il pût être le produit d’un laboratoire. Or, Wade fait valoir de manière assez convaincante que cette thèse est de loin la plus probable, même si les médias ont largement ignoré ou supprimé les faits réels, soit pour des raisons politiques soit par manque de compétence :
L’origine du Covid : Des gens ou la nature ont-ils ouvert la boîte de Pandore à Wuhan ?
Nicholas Wade • Bulletin of the Atomic Scientists 5 mai 2021 • 11 000 mots
Compte tenu de la stature journalistique de Wade, mais aussi de la force et de la cohérence de ses arguments, de nombreux médias dominants semblent maintenant en passe de réévaluer leur position sur la question, certains organes grand public allant même jusqu’à conclure que la version des faits encore tout récemment vilipendée comme « théorie du complot » pourrait bien après tout être la bonne. Trump et ses alliés politiques avaient été les plus bruyants partisans de la thèse d’une origine artificielle, pointant du doigt le Wuhan Institute of Virology, et il est possible que son départ forcé de la scène politique ait facilité cette quasi-révolution dans la tête de ses ennemis médiatiques acharnés.
À titre de principal exemple, Douglas G. McNeil, Jr., vétéran de quarante-cinq ans au Times, où il a dirigé la couverture médiatique du COVID-19, vient de publier un long papier où il déclare qu’après avoir lu l’article de Wade et consulté les nombreuses sources citées, il a largement inversé son opinion sur les origines du virus. Lui et d’autres journalistes mainstream avaient cependant passé toute l’année dernière à rejeter la théorie des fuites de laboratoire comme une idiotie « d’extrême droite » à mettre dans le même sac que « les Pizzagate, Plandemic, Kung Flu, Q-Anon, Stop the Steal et l’invasion du Capitole du 6 janvier ».
Comment j’ai appris à arrêter de m’en faire et à aimer la théorie de la fuite du laboratoire
Douglas G. McNeil, Jr. Medium • 17 mai 2021 • 4.700 mots
Quand une « théorie du complot » jusqu’alors tournée en dérision semble se diriger vers une acceptation substantielle, les « gens raisonnables » peuvent se mettre à prendre les autres un peu plus au sérieux. En conséquence directe de l’importante percée de Wade, ma propre hypothèse, qui n’est pas tout à fait sans rapport avec la sienne, a maintenant reçu sa première couverture médiatique significative hors des cercles « conspis », puisqu’elle vient d’être examinée, dans un article de VDare, par John Derbyshire, longtemps chroniqueur à la National Review et auteur de quelques livres bien considérés sur l’histoire des mathématiques.
À juste titre, il se concentre principalement sur l’importante analyse de Wade, mais il y inclut également une mention appréciable et attentive de mes propres théories, ce qui représente un sérieux pas en avant. Cette pièce, republiée sur mon propre site Web, a rapidement généré plus de 40.000 mots de commentaires des lecteurs, qui ont remarqué la position mesurée de Derbyshire. La première brèche, dans un mur de silence, est toujours la plus difficile à creuser, mais peut-être d’autres vont-ils à présent examiner mes idées et conduire ainsi à un débat public ouvert sur cette question d’une si grande importance.
D’où vient le Covid ? Les esprits curieux veulent savoir!
John Derbyshire • VDare 15 mai 2021 • 1.000 mots
Et justement, ce matin, voilà qu’une brèche encore plus grande s’est ouverte, quand Lew Rockwell, éditeur éponyme d’un des plus grands webzines américains focalisés sur les libertariens, a publié un article de tête où il approuve mon hypothèse de guerre biologique et cite d’importants extraits de mon analyse.
La guerre biologique contre la Chine
Llewellyn H. Rockwell, Jr. LewRockwell • 19 mai 2021 • 1.400 mots
Bien que la démonstration que j’ai faite de mon hypothèse compte plusieurs milliers de mots répartis dans plusieurs articles, je pense que son contenu essentiel tient dans les quelques paragraphes que j’en ai extraits et que je reprends ci-après. Ceux qui trouveront ces 500 mots assez intrigants devraient peut-être envisager de lire les articles beaucoup plus longs cités ci-dessus, en particulier les deux plus récents, sur lesquels il leur suffit de cliquer.
Extraits :
Comme les affreuses conséquences de notre récente inaction gouvernementale ne sont désormais que trop évidentes, quelques responsables de nos agences de renseignement ont cherché à démontrer que ce n’étaient pas eux qui s’étaient endormis aux commandes. Au début du mois, un article d’ABC News a mentionné quatre sources gouvernementales distinctes selon lesquelles, dès la fin du mois de novembre, une unité spéciale de renseignement médical au sein du DIA [Agence de Renseignement de la Défense] aurait rapporté qu’une maladie incontrôlable était en train de se répandre dans la région de Wuhan en Chine, que que ce document avait été largement distribué aux échelons supérieurs de notre gouvernement, leur disant qu’il fallait que des mesures urgentes fussent prises pour protéger les forces américaines basées en Asie. Après diffusion de l’article, un porte-parole du Pentagone a officiellement nié l’existence de ce rapport de novembre, tandis que divers autres hauts responsables du gouvernement et du renseignement ont refusé de commenter. Mais quelques jours plus tard, la télévision israélienne a révélé qu’en novembre, les services de renseignement américains avaient effectivement partagé un tel rapport sur l’épidémie de Wuhan avec ses alliés de l’OTAN et d’Israël, confirmant ainsi indirectement l’exactitude des faits rapportés par ABC News et ses sources gouvernementales.
Il semble donc que des éléments de l’Agence de renseignement de la Défense étaient au courant de l’épidémie virale mortelle à Wuhan plus d’un mois avant que ne le soit le moindre responsable au sein du gouvernement chinois lui-même. À moins que nos agences de renseignement ne soient des pionniers en matière de technologie de la divination, je pense que cela s’est peut-être produit pour la même raison qui fait que les incendiaires savent toujours avant tout le monde qu’il va y avoir le feu quelque part.
__________
Selon les informations fournies sur base de multiples sources par ces médias dominants : dès « la deuxième semaine de novembre » notre Agence de renseignement de la Défense (DIA) préparait un rapport secret mettant en garde contre une épidémie « cataclysmique » en cours d’explosion à Wuhan. Pourtant, à ce moment-là, il n’y avait probablement pas plus de deux douzaines de personnes infectées dans cette ville de 11 millions d’habitants, et très peu d’entre elles présentaient des symptômes graves. Les implications me semblent assez évidentes.
En outre :
Tandis que le coronavirus commençait à se propager peu à peu en-dehors des frontières de la Chine, un autre développement qui s’est produit a considérablement augmenté mes soupçons. La plupart de ces premiers cas étaient survenus exactement là où on pouvait s’y attendre, touchant d’abord les pays d’Asie de l’Est frontaliers de la Chine. Mais fin février, l’Iran était devenu le deuxième épicentre de l’épidémie mondiale. Plus surprenant encore, ses élites politiques étaient particulièrement frappées, avec un total de 10% de l’ensemble du parlement iranien infecté et au moins une douzaine de fonctionnaires, hommes politiques et dirigeants religieux mourant de la maladie, y compris certains qui étaient assez âgés. Et, sans surprise, les néocons militants se mettaient à noter avec jubilation sur Twitter que leurs ennemis iraniens exécrés étaient en train de tomber comme des mouches.
Considérons ce que ces faits impliquent.
Dans le monde entier, les seules élites politiques qui aient à ce jour subi d’importantes pertes humaines sont celles de l’Iran, et ces victimes sont mortes très tôt, avant même que des flambées importantes ne se produisent un peu partout dans le monde en dehors de la Chine. Ainsi, nous voilà avec une Amérique qui assassine un commandant militaire en chef iranien le 2 janvier, et nous nous retrouvons, quelques semaines plus tard, avec de nombreuses personnalités de l’élite dirigeante iranienne infectées par un nouveau virus, mystérieux et mortel, dont beaucoup vont en effet mourir. Est-ce que quelqu’un de rationnel peut considérer cela comme une simple coïncidence ?
Articles connexes :
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Mis en ligne le 22 mai 2021
Source : Announcement : Breaking the Silence on the Origins of Covid-19, by Ron Unz – The Unz Review
One Responses
Une analyse très détaillée parue dans le NYTimes, Science, Nature du journalise scientifique Nicholas Wade recoupe sur un certain nombre de points celle de Ron Unz que les Grosses orchades ont eu la générosité de traduire.
https://nicholaswade.medium.com/origin-of-covid-following-the-clues-6f03564c038
Un consensus semble établi : il s’agirait bien d’un virus fabriqué en laboratoire et dont la capacité de contaminer les humains a été testée sur des souris humanisées, c’est-à-dire possédant un ADN humain .
Ce qui l’est moins, en tout cas, directement, c’est de savoir s’il s’agit d’un accident de laboratoire ou d’une volonté délibérée de guerre bactériologique.
L’origine serait donc bien le laboratoire de Wuhan . Beaucoup de monde est concerné par ce laboratoire. D’abord l’institut Pasteur. M. Lévy, mari de l’ancienne ministre de la santé, Agnès Buzyn en a été à l’origine. Mais il n’avait jamais eu d’activité de virologue.
Le laboratoire P4 de Wuhan était bien spécialisé dans la création de coronavirus capables d’infecter les humains et il était dirigé officiellement par une virologue et spécialiste chinoise, mais en collaboration avec de célèbres virologues américains, les spécialistes en virologie du covid formant une toute petite communauté dont les membres se connaissent tous. D’ailleurs leurs recherches communes étaient directement financées par les Etats-Unis. L’article de Nicolas Wade donne les noms et les détails des sources du financement.
Tous les détails des démonstrations figurent dans les 25 pages de l’article du journaliste du NYT. D’après cet article, les normes de sécurité n’étaient pas aussi drastiques que l’aurait nécessité la dangerosité des recherches qui étaient pratiquées dans ce laboratoire. Alors que la norme P4 qui suppose le travail dans une sorte de scaphandre était impérative, il semble qu’on s’y contentait de P2, c’est-à-dire de conditions à peine supérieures à celle d’une pharmacie bien équipée.
Il s’agirait donc bien d’un virus américano-chinois mais que ni la Chine, ni les Etats-Unis n’avaient intérêt à laisser échapper volontairement. Ce qui écarte la guerre bactériologique volontaire. Mais il n’empêche que les deux Etats ont maintenant un intérêt commun à prétendre qu’il s’agit d’un virus naturel qui aurait muté afin de pouvoir contaminer les humains.
Or, il est vital pour la Chine et les Etats-Unis d’échapper aux conséquences de leur responsabilité internationale s’il est démontré que l’ échappée du virus est le fruit d’une négligence . C’est pourquoi ils essaient de maintenir la fiction qu’il s’agirait d’un virus naturel qui aurait muté, alors que les grottes abritant les fameuses chauves-souris ont été minutieusement analysées pendant des mois et que cette hypothèse est maintenant écartée pour impossibilité technique
Cet article exonère donc Chine et Etats-Unis d’une volonté maligne, mais insiste sur leur responsabilité , ce qui est financièrement très dangereux pour ces pays et explique notamment la censure actuelle sur tout ce qui touche à ce laboratoire et l’insistance portée sur l’origine naturelle.