Premières suites de la guerre-éclair
(ce sont celles qui durent le plus longtemps, mais toutes les femmes savent que, quand on se lance dans un grand nettoyage, il faut aller jusqu’au bout)
Russie : La revanche de l’Allemagne nazie et des collabos français
Boris Karpov – RusReinfo – 27.2.2022
C’est donc clair et net, l’Allemagne a déclaré officiellement envoyer – directement – des « armes létales » au gouvernement ukrainien et autoriser l’envoi – indirect – d’armes allemandes à certains pays européens qui puiseront dans leurs stocks. Des armes allemandes seront donc utilisées contre des force russes, ça nous rappelle quelque chose. Le gouvernement français, tout comme celui de 1940, suit le mouvement puisque Macron a annoncé lui aussi envoyer « du matériel militaire » en Ukraine. Les vieilles habitudes collaboratrices ne changent décidément pas !
Que les choses soient claires : « les Ukrainiens », « les Allemands », « les Français », ne sont pas les PEUPLES d’Ukraine d’Allemagne et de France ! Ce ne sont que leurs gouvernements dont aucun n’a été élu avec un véritable soutien populaire majoritaire, ce ne sont que les franges les plus ignobles de ces peuples !
En Ukraine, les forces russes ont subi des pertes et l’avancée n’est pas aussi rapide qu’elle pourrait l’être, simplement parce qu’elles tentent au maximum d’éviter les pertes civiles dans le peuple ukrainien qui, et quoique les media occidentaux prétendent, est majoritairement du côté de la Russie ! On n’efface pas plusieurs siècles de fraternité si facilement, chaque famille russe a de la famille en Ukraine et réciproquement ! Car si nous voulions en terminer, il serait facile d’appliquer le même traitement à Kiev que celui appliqué à Grozny il y a quelques années ! L’issue du combat ne fait *aucun* doute et de toute manière le but n’est pas tant de « prendre Kiev » que d’éliminer le gouvernement ukrainien.
Source : https://rusreinfo.ru/fr/2022/02/russie-la-revanche-de-lallemagne-nazie-et-des-collabos-francais/
Monsieur Karpov,
Vous êtes bien gentil, et votre souci de séparer les « peuples » occidentaux de leurs gouvernements vous honore, mais il n’est pas vrai que les peuples (allemand, français, belge et autres) ne soient pas responsables de collaboration. On n’est pas responsable que de ce que l’on fait mais aussi – et autant – de ce qu’on laisse faire.
« C’est pas moi, c’est l’autre » ? Non.
Il y a, dans ces peuples, des gens qui résistent – ce dont vous n’entendrez jamais parler par voie de merdias – et qui se font « sanctionner », sachez-le, ni plus ni moins que les membres de votre gouvernement, quoique sans doute de manière très différente. Ils sont peu nombreux et isolés, donc faibles. Et quand on les « sanctionne », c’est dans l’indifférence générale. Ils sont seuls.
Nous avons entendu dire qu’en guise de sanctions, la diffusion de RT est interdite en Belgique (c’est là que nous sommes), mais gageons que Radio Free Europe ne l’est pas. Des « sanctions » par ces amibes ! On croit rêver…
Les prétendues sanctions sont des actes de guerre. Et de guerre illégitime selon toutes les règles internationales. Il y a plus d’un siècle que ce pays n’a pas même fait mine d’essayer de résister à une guerre d’invasion, et ça se mêle d’imiter les gros bras incivilisés qui les paient pour faire semblant d’exister !
Si le peuple russe se comportait, en général, comme le font les peuples d’Europe occidentale, nous ne serions pas aujourd’hui en danger de nous retrouver sous occupation nazie, nous y serions restés sans interruption depuis 1940.
Cher Monsieur Karpov,
Il ne sert à rien de vouloir ménager en dépit du bon sens qui ne vous ménage pas. Il faut laisser les veules et les kollabos affronter le plus tôt possible les conséquences de leurs actes. Tendez des mains secourables à qui le mérite. Il y en a plein partout : en Palestine, en Syrie, en Irak, en Libye, en Afghanistan, au Yémen, au Venezuela, au Chili, au Salvador, à Cuba et à peu près partout en Afrique (Et même, depuis peu, au Canada). Ça fait du monde, et du monde beaucoup plus intéressant.
L.G.O.
Sur :
Ça n’empêche pas Nicolas
Blog de Jean Lévy sur l’actualité politique au jour le jour
Et :
Quand les États-Unis votent non à la résolution pour lutter contre le néonazisme en Ukraine, les pays de l’Union européenne se déballonnent et s’abstiennent.
Joël Périchaud – Pardem – 26.2.2022
Les Ukrainiens qui luttent contre les Russes
Quand les États-Unis votent non à la résolution pour lutter contre le néonazisme en Ukraine, les pays de l’Union européenne se déballonnent et s’abstiennent. « Quoiqu’il en coûte » c’est d’abord l’allégeance au pays de tutelle de l’UE qui prime ! Les faits et les explications.
Moscou propose chaque année, depuis 2005, l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies d’une résolution sur l’irrecevabilité de la glorification du nazisme et la lutte contre la montée du néonazisme. Rappelons que la Russie est le pays qui a subi le plus de victimes pendant la Seconde Guerre mondiale (au moins 20 millions de morts) et qui a mis fin à l’Allemagne nazie. La Russie considère, avec raison, qu’il faut lutter contre la montée et l’impunité des groupes néo-nazis chez son voisin, l’Ukraine.
Présentée par la Russie à l’ONU, la résolution A/76/460 intitulée « Lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à exacerber les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance qui y est associée » a fait l’objet d’un vote le 17 décembre 2021 : 130 voix pour et 49 abstentions. Parmi celles-ci : le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni, le Japon et les membres de l’Union européenne, y compris la France…
Les États-Unis et l’Ukraine, ont voté contre…
Source d’origine : https://www.pardem.org/index.php/lue-ne-combattra-pas-le-neonazisme-en-ukraine
Qu’il s’agisse de guerre sanitaire, du nazisme à la mode ou d’autre chose…
Sites à visiter et à suivre :
http://canempechepasnicolas.over-blog.com/
La Russie convoque l’ambassadeur israélien à propos de déclarations de soutien à l’Ukraine
Cette décision intervient après que Bennett a offert une aide humanitaire à l’Ukraine et que Lapid a condamné l’attaque russe contre le pays.
Jonathan Lis – Haaretz – 25.2.2022
Londres, G-B : Des manifestants protestent contre l’opération militaire massive de la Russie en Ukraine, le 25 février 2022. [Photo : Henry Nichols / Reuters]
L’ambassadeur d’Israël en Russie, Alexander Ben Zvi, a été convoqué vendredi pour des clarifications par le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhail Bogdanov, suite à l’expression du soutien d’Israël à l’Ukraine après l’invasion du pays par la Russie.
Plus tôt dans la journée de vendredi, le Premier ministre Naftali Bennett avait proposé une aide humanitaire à l’Ukraine, au cours d’un entretien téléphonique avec le président Volodymir Zelensky.
Visitez Israël ? vous êtes annulé. La nouvelle menace contre les Démocrates à D.C.
Les deux dirigeants ont discuté de la situation en Ukraine, et notamment des combats autour de la capitale Kiev. Selon le communiqué israélien, Bennett a « réitéré son espoir d’une fin rapide des combats » et a déclaré qu’il « se tient aux côtés du peuple ukrainien en ces temps difficiles ».
Jeudi, le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid a condamné l’attaque russe contre l’Ukraine, la qualifiant de violation flagrante de l’ordre international, et a déclaré qu’Israël était prêt à fournir une aide humanitaire aux citoyens ukrainiens.
Vendredi, Lapid a tweeté qu’il avait parlé avec son homologue allemande, Annalena Baerbock, de l’offre d’aide humanitaire d’Israël au peuple ukrainien.
Le ministre israélien des Affaires de la Diaspora, Nachman Shai, a également annoncé vendredi une aide de 10 millions de shekels (3,1 millions de dollars) à la communauté juive d’Ukraine.
Après la déclaration officielle de soutien d’Israël, et juste avant de lancer son attaque à grande échelle contre l’Ukraine, la Russie a condamné l’occupation israélienne du plateau du Golan et a déclaré qu’elle ne reconnaissait pas la souveraineté d’Israël dans la région.
Commentaire de la source qui nous a communiqué cet article :
« Le président ukrainien Zelensky a demandé à Israël de servir de médiateur entre la Russie et l’Ukraine, Israël étant le seul pays à entretenir des relations normales avec les deux parties. »
Eh bien, on dirait que M. Zelensky s’est trompé : Israël ne semble plus entretenir de « relations normales » avec les deux parties.
Ceci appelle quelques mots d’explication
Depuis de très nombreuses années, Israël joue avec passablement de succès sur les deux tableaux, en entretenant des relations d’apparence normales tant avec la Russie qu’avec les États-Unis. (Zelinski confond les États-Unis et l’Ukraine).
Soit dit en passant, on peut se demander ce qui a poussé Staline à jeter dans la balance les trois voix de l’URSS quand il s’est agi d’appuyer l’implantation d’un pays artificiel (Israël) sur le territoire des Palestiniens, ce qui équivalait quand même à une invasion sous caution internationale. Ou à une colonisation si on veut être précis, en violation de tous les principes du marxisme-léninisme. Quel impératif de real-politik qu’on ne connaît pas ? Tant qu’on n’en saura rien, il vaudra mieux s’abstenir de tirer des conclusions pour ou contre.
S’il faut en croire le Saker, le pillage des secrets US par Jonathan Pollard avait pour but d’obtenir des Soviétiques l’autorisation d’émigration en une seule fois de plus d’un million de juifs russes.
Ce qui s’appelle aujourd’hui, encore pour un temps, « Israël » (selon Hassan Nasrallah ce temps est compté), est en tout cas peuplé d’une immense majorité de juifs russes : de notoriété publique, on parle russe en Israël et non Yiddish. Il nous semble même nous souvenir qu’un bruit avait couru sur l’interdiction du Yiddish dans l’entité (vrai ? pas vrai ? quelqu’un nous éclairera peut-être). Mais il y aurait aussi, au nombre des colons, des Russes pas si juifs que ça. Pas des banderistes quand même ? Ce serait vraiment très gros. Pourtant, à lire l’article de Haaretz…
Les merdias peuvent bien raconter ce qu’ils veulent, les dirigeants israéliens – Bennett & C° – savent très exactement qui sont les gens à qui, bras-dessus bras-dessous avec l’Allemagne, ils ont fait des offres d’« aide humanitaire ».
Imaginez ce que peuvent éprouver les quelques rescapés des camps encore en vie ou leurs descendants directs non impliqués dans la colonisation…
On espère avoir des éclaircissements sur ce qui se passe, par exemple de Norman Finkelstein, de Ron Unz et/ou de Gilad Atzmon. Bref, de gens en qui on a confiance.
Restent les Russes.
Beaucoup de gens se posent, depuis longtemps, des questions sur l’étrange mansuétude dont a semblé faire preuve, jusqu’ici, le gouvernement de la Fédération de Russie en général et Vladimir Poutine en particulier à l’égard d’Israël.
Pourquoi diable avoir ménagé si fort et si longtemps des gens qui massacrent impunément depuis trois-quarts de siècle au mépris de toutes les règles internationales, pour ne pas parler de celles de la morale, qui pratiquent l’apartheid avec une effronterie rare, qui s’immiscent dans les affaires intérieures de tous les États, qui assassinent à tout va sur n’importe quel territoire et on en passe ?
Quelqu’un (M. Bruno Drweski ?) a même fait allusion à une précieuse « fenêtre sur la Méditerranée » qu’aurait pu représenter pour la Russie un état allié presque par le sang, en dépit de toutes ses tares. Cela aurait-il pu être aussi, déjà, une préoccupation de Staline ? Mystère et grenouille bleue.
Quoi qu’il en soit, les bouleversements en cours mettent de plus en plus implacablement les Israéliens dans l’obligation de choisir leur camp : surfer sur les deux est devenu impossible. Et il semble bien que, en fin de compte, ils aient choisi celui des États-Unis. C’est ce dont semble avoir pris acte le président Poutine en condamnant l’occupation israélienne du plateau du Golan et en déclarant que la Fédération de Russie ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël dans la région. Parce que cela n’a jamais paru évident à personne jusqu’ici.
L.G.O.
Mis en ligne le 27 février 2022
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