La Madleen, qui était à 00h17’ au large des côtes égyptiennes
AU MOMENT OÙ
Les nazis de tout poil, sortis de sous les pierres où ils étaient tapis, remettent en cause et réécrivent à leur façon l’histoire de l’Europe et font enseigner leurs puants mensonges dans les écoles…
AU MOMENT OÙ
tout ce que les pères et grand-pères des gens qui travaillent avaient réussi, en plusieurs siècles, en se faisant écraser contre des murs par le cul des chevaux des polices, à arracher à leurs exploiteurs, est délibérémént, systématiquement détruit par ceux qui ont entamé leur parcours de liquidateurs en liquidant la Yougoslavie…
AU MOMENT OÙ
La CGT (Confédération Générale du Travail), d’origine communiste, n’a pas honte d’exclure et de persécuter ceux de ses membres qui soutiennent leurs frères martyrs de Palestine…
Il ne nous a pas semblé inutile de nous faire ici l’écho de l’indignation de Léon Landini – un homme qui a fait la dernière guerre tribale dite mondiale en combattant et en se faisant torturer pour que nous soyons libres, qui que nous soyons et d’où que nous venions – devant le comportement frauduleux d’un politicien de l’espèce Diafoirus qui croit que c’est arrivé et qu’en mettant le cœur des gens à droite et leur foie à gauche, il va non seulement se rendre célèbre et populaire mais probablement riche aussi…
Bref, Leon Landini (99 ans aux derniers muguets) est encore capable de s’indigner et règle aujourd’hui son compte à François Ruffin, qui croit peut-être – qui sait ? – que l’euthanasie forcée va bientôt le débarrasser de ceux qui ne marchent pas dans ses balivernes d’opportuniste.
On est ici en Belgique. Donc, on ne devrait pas s’occuper de ce qui n’est, en principe, pas nos oignons, mais on tient quand même à dire aux petits jeunes qui par le plus grand des hasards nous liraient, que quiconque se colle sur le front l’étiquette « DE GAUCHE » n’est pas forcément de ceux à qui on aurait interdit de s’asseoir à la droite du roi. Ceux-là sont morts. Nous sommes leurs indignes descendants pour le meilleur et pour le pire. Et l’immense majorité de ceux qui font aujourd’hui carrière en vendant aux innocents la bourde qu’ils le sont aussi, SONT DES IMPOSTEURS, qu’il faut apprendre à détecter et à renvoyer d’où ils viennent : au fond des poches de nos exploiteurs.
Alors, voilà :
Le silence de François Ruffin – par Léon Landini
Leon Landini, le dernier FTP-MOI vivant. Interdit de Panthéon… par Macron
(Bof ! Il y fait froid. Jeanne d’Arc n’y est pas, ses cendres sont parties au vent, Robespierre et Saint-Just sont allés à la fosse commune, dans de la chaux vive qui brûle.)
Où il est question d’une lettre envoyée en 2020 à l’un par l’autre, après que l’autre eût été attiré dans un piège plus ou moins médiatique et utilisé comme faire-valoir involontaire. Il a raison d’insister, Landini. Si tout le monde faisait comme lui (et comme Salah L. avec la CGT de Sophie Binet), nous n’en serions pas là.
Source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/le-silence-de-francois-ruffin-par-leon-landini/
Nous en extrayons la lettre, restée sans réponse depuis cinq ans :
Léon Landini
Officier FTP-MOI – Président de l’Amicale des Anciens FTP-MOI des bataillons Carmagnole-Liberté de la Région Rhône-Alpes – Interné de la Résistance – Grand Mutilé de Guerre, suite aux tortures endurées par la Gestapo pendant son internement.
Officier de la Légion d’Honneur – Médaille de la Résistance.
Décoré au titre de Résistant émérite par le Gouvernement Soviétique.
Décoré par le gouvernement de Cuba.
Réponse de « Landi à Ruffian »
(Il s’agit de la vidéo que tu as présentée sur YouTube le 29 avril 2020).
Mon état de santé me joue des tours, c’est ce qui m’a amené à répondre avec quelque retard aux sarcasmes que tu m’as adressés au cours de l’émission, à laquelle Gilles Perret m’avait invité et qui avec beaucoup d’égards m’a présenté en (indiquant que j’avais assassiné des soldats allemands). On m’a toujours dit que celui qui assassine est un assassin. Merci Gilles.
Au cours de cette émission, tu m’as appelé « Landi » à plusieurs reprises. Je n’ai pas apprécié, car je sais pertinemment que tu connais parfaitement mon nom, en conséquence je n’aime pas q’on l’ampute volontairement, alors à mon tour je modifie légèrement le tiens, au lieu de Ruffin je vais t’appeler Ruffian.
J’ajouterai que de la façon dont tu m’as traité au cours de cette émission, si je me laissais aller, c’est de bien d’autres noms que je te traiterais.
Dès le début de mon intervention, convaincu de bien faire, j’ai indiqué que : « Le programme du Conseil national de la Résistance n’a pas seulement été écrit avec de l’encre, mais également avec le sang de toutes celles et tous ceux qui sont morts pour que nous puissions vivre libres dans un monde où il ferait bon vivre » et j’ai ajout que « 52 de mes proches camarades sont morts sous la torture et malgré les effroyables supplices que Barbie et ses sbires leur ont fait endurer, pas un seul n’a avoué quoi que ce soit ».
À ce moment-là, tu m’as interrompu, je ne sais pas pourquoi, en cherchant à me mettre dans l’embarras et si possible à me ridiculiser en me posant la question suivante :
« Cela ne veut quand même pas dire que pour avoir de nouveaux jours heureux, il faut se faire torturer, emprisonné et mourir. »
Question idiote et offensante, posée avec la conviction et que tu allais, tenant compte de mon âge, 98 ans, me désarçonner et que surpris par une pareille stupidité j’allais me mettre à bafouiller.
Tu vas te rendre compte que ce vieil homme que tu voulais ridiculiser, malgré son âge, il lui reste encore assez de verve pour répondre comme il se doit à un petit prétentieux, qui se prend pour quelqu’un avant même d’être quelque chose.
Toutefois à cause du respect que tu devrais avoir à l’égard de celles et ceux qui ont survécus à une telle épopée, tes offenses tu aurais te les garder pour toi.
Lorsque Gilles Perret m’a invité à participer à cette émission vidéo il m’a indiqué qu’il s’agissait d’évoquer le programme du CNR et les Jours Heureux; en conséquence j’ai voulu, en préambule, et surtout en tant qu’ancien résistant, mettre en évidence ce qu’était le CNR et dire combien ceux qui se sont battus les armes à la main y sont attachés.
Comme tu le dis « on s’est fait torturer, emprisonner et malheureusement trop souvent massacrer ».
Mais pour ton éducation, il me semble utile que tu saches que si nous avons pu supporter l’insupportable et nous sublimer à notre insu, c’est qu’en nous engageant au sein des FTP-MOI et en pratiquant la guérilla urbaine, nous savions tous que nous pouvions à tout moment passer de vie à trépas.
Nous nous battions de toutes nos forces contre l’occupant et contre les sbires qui s’étaient mis à leur service. Notre courage émanait du fait que nous avions la conviction que s’il nous fallait mourir, nous n’allions pas mourir pour rien, et nous risquions notre vie avec la certitude qu’après la Libération, les survivants pourraient vivre heureux dans Une France Forte, Libre, Démocratique, Indépendante, et Souveraine. (Ce qui ne peut pas être le cas en étant prisonnier d’une Union européenne (dirigée par Berlin) alors que nous savons tous que l’UE est antinomique du programme du CNR).
C’est à partir de tous ces combats et de tous ces sacrifices que le programme du CNR a pu être écrit et appliqué entre 1945 et 1947 par des ministres communistes, et seulement par des ministres communistes.
Ce sont pour toutes ces raisons que nous, anciens FTP-MOI et militants communistes, nous en revendiquons la paternité et, dès que de sombres individus cherchent à utiliser le CNR à d’autres fins que pour ce qu’il a été créé, nous montons au créneau et nous rappelons à l’ordre celles et ceux qui cherchent à l’utiliser pour se mettre en évidence, désireux d’apparaitre pour ce qu’ils ne sont pas.
Sarkozy n’utilisait-il pas pour se mettre en valeur le nom de Guy Môquet, et voici que Macron cherche à cacher toutes ses malhonnêtetés en promettant à notre peuple « Des Jours Heureux » au moment même où il est en train de détruire les derniers conquis qu’il nous reste.
En conclusion, je n’accepte pas au final d’avoir été utilisé comme le résistant de service qu’on écoute d’une oreille distraite pour tenter de lui faire cautionner un projet politique dont je n’avais pas été informé avant l’émission et que je ne partage pas : en utilisant le nom du CNR, tout en contournant tout ce qui fit la force du véritable, auquel nous devons les plus grandes avancées de notre histoire. Il ne peut pas y avoir de véritable nouveau CNR en contournant et en écartant les communistes et la classe ouvrière, pas de véritable nouveau CNR sans la nationalisation des banques et des entreprises stratégiques. Et surtout, pas de nouveau CNR sans rupture franche avec l’euro et l’UE. Après cette brève mise au point, qui j’espère te servira.
LANDINI.
PS : Ma fille vient de m’apprendre que tu lui as écrit, en lui disant : « Je connais un peu ton père, son parcours, ses convictions pour l’avoir interrogé durant près de quatre heures chez lui ». FAUX ! Tu n’es jamais venu chez moi.
J’ai l’impression que ta mémoire te joue des tours, peut-être mon cher François, serait-il bon que tu consultes un psychiatre.
Hasta la Victoria siempre !
Mis en ligne le 9 juin 2025
par Les Grosses Orchades
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