Destruction de la marine syrienne à Lattaquié.

La Syrie était le sixième pays à détruire sur une liste de sept.

 

 

 

« La RPDC ne serait jamais tombée dans un tel piège. »

 

 

Est-ce que vous iriez vous coucher dans un lit avec une demi douzaine de scorpions, en vous disant « Ils ne me piqueroint peut-être pas » ? C’est pourtant ce qu’ils font tous, Chine, Iran  et Russie incluses, sans avoir jamais rien appris de la nature des scorpions humains.

 

 

 

 

Toute la planète est prise en otage par un culte de mort

 

 

Pepe Escobar – The Unz Review – 13.6.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Pas étonnant que Washington soit dedans jusqu’au cou . C’est maintenant la guerre du maître de piste du cirque

 

 

 

 

 

 

 

Allons droit au but. L’attaque dévastatrice contre l’Iran par l’ethno-suprémaciste psychopathologique génocidaire « élu » installé à Tel-Aviv– une déclaration de guerre de facto  – a été coordonnée en détail avec le président des États-Unis, le maître du cirque Donald Trump.

Ce Narcisse infantile noyé dans la piscine de sa propre image, a lui-même dévoilé le jeu dans un billet décousu. Quelques extraits :

 

 « J’ai donné à l’Iran une chance après l’autre de conclure un accord ».

 

Il ne s’agissait pas d’un « accord », mais de ses exigences unilatérales. Après tout, il avait lui-même torpillé l’accord initial – le JCPOA – parce que ce n’était pas « son »  accord.

 

 « Je leur ai dit que ce serait bien pire que tout ce qu’ils connaissaient, à quoi ils s’attendaient ou qu’on leur avait dit. »

 « Certains partisans de la ligne dure iranienne ont parlé avec courage, mais (…) ils sont tous MORTS maintenant, et la situation ne fera qu’empirer ! »    

 

La jubilation vient avec le territoire.

 

« Les prochaines attaques déjà planifiées seront encore plus brutales. »

 

Alignement total sur la stratégie de « décapitation » israélienne !

 

« L’Iran doit conclure un marché avant qu’il ne reste plus rien, et sauver ce qui s’appelait autrefois l’Empire iranien ».

 

Il s’agissait de l’Empire perse (mes italiques) – mais après tout, nous avons affaire à un homme qui ne lit pas et n’étudie pas. Remarquez son art de la diplomatie : « Acceptez ce que je vous impose ou mourez »..

 

Cette décennie – incandescente – a été lancée par un assassinat, celui du général Soleimani, à Bagdad, comme je l’ai souligné dans mon livre Raging Twenties, paru en 2021. Il était en mission diplomatique. Le feu vert est venu personnellement du président des États-Unis de l’époque, Donald Trump.

Le milieu des enragées années 2020 se retrouve aujourd’hui propulsé au bord d’une guerre dévastatrice en Asie occidentale assortie de répercussions mondiales, du fait de l’assassinat en série, à Téhéran, de la direction du CGRI, assassinats perpétrés par l’entité sioniste psycho-génocidaire. Après un kabuki élaboré de tromperies, le feu vert a une fois de plus été donné à Tel-Aviv– allez-y, foncez ! – par le président des États-Unis, Trump bis (qui a affirmé qu’il était « au courant » des attaques).

 

Guerre préemptive contre les BRICS

Le maître-plan génocidaire psycho-pathologique consiste à faire capituler Téhéran sans même tenter d’opposer de résistance. Le kabuki du préambule a été magistralement exécuté : Les négociations nucléaires indirectes à Oman ont été prises au sérieux à Téhéran, bref, ont endormant les dirigeants iraniens, civils et militaires. Ils sont tombés dans le piège littéralement dans leur sommeil

L’ayatollah Khamenei (qui est lui-même physiquement en grand danger de mort,  parce qu’Israël est en train d’applique ici le modèle de décapitation qu’il a déjà appliqué au Hezbollah) doit prendre une décision très difficile : la capitulation ou la guerre totale. Ce sera donc une guerre totale, à laquelle les États-Unis participeront directement.

La direction iranienne – en fait, plutôt la présidence Pezeshkian, remplie de partisans d’un « accommodement » avec l’Occident – s’est laissée bercer dans un faux sentiment de sécurité, oubliant que les tueurs en série ne font pas de diplomatie.

Le prix à payer maintenant, pour l’Iran, sera donc encore plus insupportable. Téhéran devra réagir, à supposer que ses capacités n’aient pas été trop amoindries. Car sinon, son industrie pétrolière risque d’être détruite. Reste à savoir si les deux autres principaux membres des BRICS aux côtés de l’Iran – la Russie et la Chine –, pour des raisons différentes, permettront que cela se produise.

Et si nous nous retrouvons au bord de ces eaux dangereuses, il reste à l’Iran une carte ultime à jouer : fermer le détroit d’Ormuz et faire s’effondrer l’économie mondiale.

L’attaque contre l’Iran, pleinement approuvée par l’Empire du Chaos, est avant tout une attaque préventive contre le noyau énergétique des BRICS. Elle fait partie intégrante de la guerre impériale contre les BRICS, particulièrement contre la Russie et la Chine. Moscou et Pékin doivent tirer, en temps réel, les conclusions qui s’imposent.

L’Iran, la Chine et la Russie sont liés par des partenariats stratégiques interdépendants. Le mois dernier, je me trouvais en Iran pour suivre les progrès du corridor de transport international nord-sud (INSTC), qui relie la Russie, l’Iran et l’Inde. Il ne s’agit là que d’un des nombreux projets d’infrastructures stratégiques censées renforcer encore la connectivité économique de l’Eurasie.

C’est exactement ce qui convient aux projets de l’Empire.

Il n’est donc pas étonnant que Washington soit dans tout ceci jusqu’au cou.. C’est maintenant la guerre du Monsieur Loyal du cirque.

 

Une réplique dévastatrice, une arme nucléaire ou la capitulation

Le message de Téhéran est le suivant : « Nous n’avons pas commencé la guerre, mais l’Iran déterminera la manière dont elle finira ».

La question brûlante est de savoir quelle capacité dissuasive -– et offensive – Téhéran détient encore.

Les génocidaires sont en train de frapper à volonté les systèmes de stockage de missiles balistiques dans le nord-ouest de l’Iran et même l’aéroport civil de Mehrabad à Téhéran. Les défenses aériennes ne sont visibles nulle part. C’est immensément douloureux à regarder.

Ce dont se vantent les FDI – mais rien n’a été vérifié encore – c’est que certains silos de missiles et complexes mobiles ont été détruits avant même d’être mis en état d’alerte au combat. Pourtant, le fait est que l’écrasante majorité du vaste arsenal de missiles balistiques de l’Iran est stockée dans des silos et des tunnels souterrains très profonds, capables de résister à des frappes aériennes massives et à des défenses aériennes surchargées.

Pour l’instant, Téhéran garde un silence inquiétant. Mais logique, parce qu’ils doivent, en un temps record, rétablir une chaîne de commandement unifiée qui a été brisée par les attaques, s’assurer que les lanceurs de missiles peuvent être déployés et ne pas être neutralisés par la suprématie aérienne israélienne, réorganiser l’opération « Vraie Promesse 3 », qui était prête à être déclenchée, comme certains d’entre nous l’ont appris à Téhéran le mois dernier, mais qui doit maintenant être adaptée à la nouvelle situation (pertes incluses) ; il leur faut aussi planifier comment porter les coups les plus douloureux possibles à l’infrastructure économique d’Israël.

Rien ne prouve que les attaques aient détruit l’infrastructure nucléaire iranienne, qui est profondément enfouie sous terre. Dans l’état actuel des choses, les dirigeants de Téhéran apprennent à leurs dépens que la diplomatie – comités, lettres aux Nations Unies, déclarations à l’AIEA, réunions ministérielles – peut être réduite à néant par la loi de la jungle.

Les Iraniens ont été assez naïfs pour laisser l’AIEA visiter leurs sites stratégiques, alors que les espions proverbiaux avaient ainsi tout loisir de recueillir les informations dont ils avaient besoin pour faciliter les frappes israéliennes. La RPDC ne serait jamais tombée dans un tel piège.

L’élimination d’une personnalité de premier plan telle qu’Ali Shamkhani, principal conseiller de Khamenei et principal négociateur nucléaire de l’Iran, influent depuis des décennies au sein du CGRI et de l’appareil de renseignement, est un coup très dur.

Cette élimination systématique des dirigeants militaires et diplomatiques de l’Iran en l’espace de quelques heures correspond à une volonté évidente de destruction du cercle proche de Khamenei. Cela a commencé il y a longtemps avec l’assassinat de Soleimani ordonné par Trump et inclut assurément la mort mystérieuse du président Raisi et du ministre des Affaires étrangères Abdollahian dans un douteux « accident » d’hélicoptère. Le but poursuivi est à l’évidence de créer les conditions d’un changement de régime.

Fait rare et de bon augure, le CGRI a fait savoir, avant les attaques, qu’il avait mis au point une technologie secrète pour intensifier l’impact de ses missiles sur Israël.

À présent, nous chevauchons tous la tempête. Une fois de plus, il n’y a pas le choix : soit les génocidaires psychopathes reçoivent un coup dévastateur, soit l’Iran se dote d’une arme nucléaire en l’espace d’un instant, soit… la troisième possibilité est la capitulation, l’émasculation et le changement de régime.

Pendant ce temps, la planète entière est l’otage d’une menace mortelle. Andrea Zhok est professeur de philosophie morale à l’université de Milan et, outre ses brillantes analyses, il a écrit la préface de l’édition italienne de mon livre Raging Twenties, publié l’année dernière.

Le professeur Zhok a succinctement fait remarquer qu’aucune construction politique, dans toute l’histoire moderne, n’a accumulé une combinaison aussi toxique de suprémacisme ethnique messianique, de mépris suprême pour la vie humaine (tous ceux qui ne sont pas « élus » sont des « amaleks »), de mépris suprême pour toute forme de droit international et de volonté d’accès illimité à la puissance de feu létale.

Que faire alors face à un culte de la mort aussi vorace et incontrôlable ?

 

 

 

 

 

 

Voir aussi :

 

 

(SPECIAL EDITION) Pepe Escobar – Iran STRIKES BACK after Israeli Attack

 

 

 

 

 

Par ailleurs …

 

Hier samedi 14, Mike Hampton avait posté ceci :

 

 

 

 

 

 

Israël gagne, et « suicide » est un joli mot pour qualifier un tueur.

 

 

Nous vous en traduisons un passage qui nous a frappés par sa lucidité :

 

Israël n’est pas encore un empire, mais il peut attaquer en toute impunité la Palestine, le Liban, la Syrie et l’Iran. Et il s’implique de plus en plus en Afrique.

Ce ne sont pas les Juifs qui dirigent le monde, mais plutôt Israël qui représente les USA et les intérêts britanniques* attelés à leurs basques.

C’est une distinction importante, parce que le sectarisme est l’outil préféré de la propagande, et nous ne pouvons pas être des chercheurs de vérité tant que nous sommes dans le brouillard en ce qui nous concerne. Surtout, nous sommes nos propres ennemis, si nous n’avons pas conscience de ce que nous sommes.

Cela n’enlève rien au dégoût que nous éprouvons pour le sionisme, qui est une puissante et haineuse arme de guerre au service du profit, de la volonté de puissance et de l’antisémitisme (car il n’y a pas plus sémite que les Palestiniens).

Les USA sont un empire aux multiples complots, dont l’un visait à renverser sept pays, l’Iran étant le dernier sur la liste.

Les Britanniques se sont accrochés aux vestiges de leur empire en profitant de la situation et en faisant perdurer l’influence mondiale de la City de Londres.

Les Britanniques, après avoir détruit le Moyen Orient, ont pratiqué son autopsie sans aucune intention de le recoudre. Nous nous retrouvons donc avec des cartes erratiques qui divisent le sable entre sunnites et chiites. L’Oman et le Qatar, autrefois marginaux, s’alignent de plus en plus sur Washington et Londres.

Comme le sionisme, l’islam est un prétexte, car la volonté de la majorité des croyants n’a aucune importance. Comme nous, ils soutiennent des dictateurs et des marionnettes qui ne s’intéressent qu’à leurs propres intérêts, lesquels dépendent largement du pétrole [qui devrait être une propriété publique et non privée, NdT] et de ce qu’il permet d’acheter.

Ils [les dictateurs-marionnettes, NdT] peuvent mettre en pièces un journaliste respecté et enfermer les pièces dans un sac pour les jeter, parce que la vérité et la démocratie ont été vendues et achetées depuis longtemps.

Ils bombardent la Palestine, le Liban et la Syrie tout en se servant des médias qu’ils possèdent pour nous apitoyer sur un Israélien blessé ou nous alarmer sun nid-de-poule dans un aéroport.

Lorsque l’argent ne suffit pas à nous acheter, ils recourent au nationalisme qu’ils ont eux-mêmes créé (comme l’a fait de manière spectaculaire le rapace Netanyahou, dans le but de retarder son incarcération et celle de sa femme pour corruption.).

Mais ils ne s’en tirent à bon compte que parce que nous ne sommes rien d’autre que des râleurs qui prônent la vertu tout en utilisant les réseaux sociaux et les services de messagerie électronique des géants de la technologie qui aident l’armée à nous tuer. Il n’y a rien de plus sinistrement ironique que de nous voir partager des photos d’enfants morts sur X, Facebook, Gmail et Whatsapp.

Nous sommes les balles dans les armes qu’ils pointent sur nos têtes. Et « suicide » n’est qu’un joli mot pour qualifier un tueur.

___________________

* Je parle de la Grande-Bretagne et non du Royaume-Uni, parce que la majorité des Irlandais du Nord souhaitent que les Britanniques s’en aillent.

 

Son site  :   

https://www.mikehampton.co.uk/

 

 

 

 

 

Sur le site de SIMPLICIUS,

 

On peut voir, aujourd’hui, une « vidéo prophétique du scientifique iranien Fereydoon Abbasi », où il évoque sa très prévisible élimination par les Israéliens. Il semble qu’en prévision de cette issue, il ait formé d’autres scientifiques plus jeunes pour lui succéder :

 

https://simplicius76.substack.com/p/true-promise-3-iran-responds-with

 

 

 

 

 

Nos lecteurs anglophones peuvent continuer à suivre aussi, au jour le jour, les sites de :

 

Brian Berletič : The New Atlas

Larry Johnson : Sonar 21

Andrew Napolitano : Judging Freedom

John Helmer : Dances with Bears

Nima Alkhorshid : Dialogue works

 

… entre autres.

 

 

 

Et pour finir, ceci :

 

Les Palestiniens lui ont promis qu’il serait leur ministre de la musique, quand ils auraient retrouvé leur pays. Il vit en exil d’Israël depuis longtemps. S’ils ne se dépêchent pas, il sera trop vieux.

 

 

Tel Aviv ce matin…

 

Gilad Atzmon – Arrêt sur Info – 14.6.2025

 

Quand il n’y a plus de mots

 

 

 

 

 

Quelques faits cruciaux :

 

Contrairement à l’État juif qui adore déclencher des guerres, l’Iran, tout au long de son histoire, n’a JAMAIS déclenché de guerre.

Contrairement à l’État juif qui déclenche régulièrement des guerres mais n’en a pas gagné une seule depuis 1967, l’Iran n’a JAMAIS perdu une guerre.

Contrairement aux Juifs qui ont été expulsés des dizaines de fois au cours de leur histoire (certains disent plus de 100 fois), la culture persane est aussi ancienne que celle des Juifs (3000 ans), mais les Perses ont toujours été là, en Perse. Ils sont un roc solide.

Contrairement à l’État juif qui est coupable d’un génocide, les dirigeants iraniens ne font pas l’objet d’un mandat d’arrêt international. La République islamique d’Iran a toujours défendu les Palestiniens.

 

Source : https://arretsurinfo.ch/tel-aviv-ce-matin/

Source:d’origine : Page Facebook de Gilad Atzmon

 

 

 

 

Gilad Atzmon et Orient House Ensemble :

 

Gaza mon amour

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 15 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

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