L’Invincible Armada US est (bien rapidement) arrivée dans le Golfe persique

 

C’omprenant le porte-avion nucléaire Nimitz, rappelé de la mer de Chine méridionele, le John C. Stennis et le Bonhomme Richard, chacun étant escorté de son « groupe de bataille » composé de plusieurs bâtiments.

 

 

 

« Grossi doit partir »

EN TAULE !

 

 

[« Grossi’s got to go »

Ritter’s rant n°5

RealScottRitter.com]

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici de quoi parlent les trois vidéos qui suivent, parce que tout est en anglais :

 

1°/   

Scott Ritter en est à son 5e coup de gueule, sur son nouveau site « Real Scott Ritter.com ». C’est une vidéo Youtube. Le hic, c’est que Youtube ne veut pas que cela circule et, donc, bloque la vidéo. Nous l’avons reçue par e-mail et vous feriez œuvre utile en la relayant autant que vous pouvez.

Il y explique que, de longue date, Rafael Grossi, inspecteur de l’AIEA chargé de surveiller la stricte observance du Traité de Non Prolifération des armes nucléaires, est secrètement acoquiné avec Israël, qui est le seul pays possesseur d’armes nucléaires à n’avoir jamais voulu le signer.

Pire : En violation flagrante de sa fonction, Grossi a facilité l’agression récente – assortie de multiples meurtres – de l’Iran par Israël.

Alors, Grossi doit-il sortir de l’AIEA ou entrer en taule ?

 

2°/ 

Le Professeur Mohammed Morandi est ici interviewé par Danny Haiphong. Ce qu’il répond aux questions qui lui sont posées se passe de commentaires :

L’Iran a été trompé par les USA, qui l’ont attiré dans un piège en prétendant vouloir qu’il négocie et en lui faisant traîtreusement baisser sa garde avec ces négociations bidon, pour permettre à Israël d’assassiner les hommes les plus capables de le défendre et de simultanément bombarder le pays, installations nucléaires et populations civiles incluses.

Le but d’Israël était double : provoquer un changement de régime en Iran tout en forçant les USA à se joindre de manière plus directe à son agression.

Pour le Pr Morandi, que les choses soient claires :

L’Iran est la victime.

La population iranienne ne s’est pas soulevée contre son gouvernement – comme Benjamin Netanyahou l’y a directement incitée – : elle s’est au contraire étroitement resserrée derrière lui.

L’Iran tire les conclusions qui s’imposent de la trahison américaine, va rendre les coups qu’on lui porte et, seul pays avec le Yemen, soutient plus que jamais la Palestine.

 

3°/

Sur Dialogue works, Nima Alkhorshid interroge conjointement l’ex-ambassadeur des USA Chas Freeman et Lawrence Wilkerson, colonel à la retraite de l’US Army et ancien chef de cabinet du secrétaire d’État US Colin Powell.

Cela dure près d’une heure, pendant laquelle deux messieurs d’un certain âge mettent à plat, d’une voix tranquille et avec des mots extrêmement précis, ce qu’il faut savoir de l’Iran, d’Israël, de Benjamin Netanyahou, de Donald Trump et de la situation de leur propre pays, les USA, en évoquant au passage des moments de son histoire passée, à laquelle ils ont participé. Le réquisitoire est terrible, et l’est plus encore d’être aussi posément et calmement exprimé.

Un détail révélé par l’ambassadeur Freeman : avant de servir d’indic à Israël aux dépens des Iraniens, Rafael Grossi avait rendu ce même service aux USA. Lui et combien d’autres membres de l’AIEA ?

 

À nos yeux, la preuve s’étale ici : les USA ne manquent pas d’hommes d’envergure et de caractère pour les diriger avec honneur et succès, le problème étant qu’il ne leur sera jamais permis de le faire, parce que c’est l’argent qui décide, surtout s’il est mal acquis et s’il a tous les pouvoirs en vertu de la Constitution US.

 

 

 

 

Grossi’s got to go 

[Grossi doit partir]

 

RealScottRitter.com

 

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=uClA8mq-7uo

 

 

 

 

Devastating response

[Réponse dévastatrice]

 

Mohammed Morandi & Danny Haiphong

 

A Sceptic Newsletter 

 

 

 

 

 

 

US-IRAN Talks on the Edge

[Discussions US-IRAN au point mort]

 

 

Nima Alkhorshid, Larry Wilkerson & Chas Freeman

 

Dialogue works

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 17 juin 2025

par les Grosses Orchades

qui vous font leurs excuses

pour des posts aussi approximatifs

 

 

 

 

Dernière minute (mise à jour du 17.6.2025 à ± 23h30)

 

Nouvelle vidéo de Scott Ritter bloquée par Youtube

 

Elle s’intitule :

 

Coup de gueule N°6 :

Qui contrôle le Président ?

 

 

C’est qu’aux dernières nouvelles que nous avons vu passer, Trump aurait demandé (ordonné ?) aux Iraniens « d’évacuer Téhéran », une ville de six millions d’habitants (neuf avec les banlieues) ! Au nom de quoi, on ne sait pas, mais peut-être juste pour faire mieux que son mentor Netanyahou à Gaza.

À moins que la contagion ?

Comme il nous est impossible de prélever le code embed de la vidéo, Youtube ayant déjà pris parti pour la guerre, nous vous donnons en source le lien du site de Scott et nous vous avons traduit à la va-vite une transcription de ce qu’il dit :

 

 

Coup de gueule de Ritter N°6

Qui contrôle le Président ?

 

 

Bonjour et bienvenue dans cette édition de Ritter’s Rant.

J’ai observé Donald Trump et son comportement face au conflit israélo-iranien actuel. Et j’ai été frappé par un certain nombre d’incohérences entre la position qu’il adopte aujourd’hui et celle qu’il défendait lorsqu’il était candidat. Je veux dire… nous nous souvenons tous du candidat Trump nous disant que c’était une erreur pour les États-Unis de s’impliquer dans les guerres au Moyen-Orient, qui nous ont coûté des milliards de dollars et des milliers de vies et qui n’ont rien apporté de bon à l’Amérique, et qu’en tant que président, il nous tiendrait à l’écart de tels conflits.

Pourtant, aujourd’hui, nous nous trouvons à l’aube d’une nouvelle guerre américaine au Moyen-Orient, cette fois contre l’Iran. Et,  dans ce cas encore,, je voudrais juste rafraîchir la mémoire des gens :

Lorsque Barack Obama était président des États-Unis, à l’époque où une crise autour du programme nucléaire iranien faisait rage et où l’on parlait d’une éventuelle intervention militaire américaine contre l’Iran, Donald Trump condamnait haut et fort sur Internet toute idée de guerre contre ce pays. Mais aujourd’hui, voilà que le président des États-Unis s’approprie le conflit israélo-iranien et parle en termes de responsabilités collectives. Nous contrôlons l’espace aérien iranien. Nous savons où se cache le guide suprême. Oh, nous n’allons pas le tuer, mais nous savons où il se trouve. ..

À qui exigeons-nous que se rende inconditionnellement l’Iran ? Aux États-Unis ? Mais sommes-nous seulement en guerre avec l’Iran, au point que le président puisse exiger une reddition inconditionnelle

Comment en sommes-nous arrivés là ? Il y a quelques mois à peine, Tulsi Gabbard, directrice du Renseignement national, présentait au Congrès américain son évaluation des menaces nationales. À propos de l’Iran, elle déclarait qu’il était évident que ce pays ne cherchait pas à se doter de l’arme nucléaire. Et que l’Iran n’avait pas pris la décision politique de se doter d’armes nucléaires. En fait, la décision politique est exactement à l’opposé. Elle n’a pas non plus qualifié l’Iran de menace pour la sécurité nationale des États-Unis, en particulier une menace qui serait fondée sur l’acquisition d’armes nucléaires par l’Iran.

Cette évaluation de la menace potentielle est toujours d’actualité. Elle n’a pas été contredite par une nouvelle estimation des services de renseignement nationaux ni par une quelconque découverte en sens contraire. Et pourtant, lorsque le président Trump s’est trouvé, à bord de l’Air Force One  face à la réalité de l’évaluation de Tulsi Gabbard, il a déclaré : « Je me fiche de ce qu’elle dit, l’Iran a un programme d’armes nucléaires. »

D’où le président tire-t-il ses informations ?

Qui informe le président ?

Tulsi Gabbard, directrice du Renseignement national, est seule responsable de cette tâche. C’est son devoir, en vertu de la loi, d’informer le président. Après tout, c’est elle qui a été acceptée et nommée à cette fonction par le Sénat américain. Le Sénat américain, agissant au nom du peuple américain, a déclaré : « Nous vous désignons comme la personne responsable de cette tâche. » Et pourtant, le président affirme qu’il se moque de ce qu’elle dit. Cela signifie qu’il se moque de ce que dit la communauté du Renseignement américain, ce qui soulève la question suivante : de quelles informations se soucie-t-il ?

Savoir qu’Israël soutient [depuis plus de 40 ans, NdT] que l’Iran poursuit  un programme d’armement nucléaire est une chose. Mais voir un président des États-Unis d’Amérique permettre au gouvernement israélien, permettre aux services de renseignement israéliens d’enjamber le directeur du Renseignement national US et de l’informer directement, lui, président, en est une autre. En tant qu’Américain, je m’offusque à l’idée qu’une puissance étrangère prenne l’initiative d’informer le président des États-Unis sur des questions relatives à la guerre. Et encore une fois, je tiens à rappeler au Congrès américain que la Constitution confère au Congrès et à lui seul, le pouvoir de déclarer la guerre au nom de la nation.

En dépit de quoi nous voici avec un commandant en chef qui semble avoir été pris en otage par des services de renseignement étrangers, qui reçoit ses informations de l’étranger et qui agit en faisant fi du Congrès.

Est-ce qu’il est allé devant le Congrès lui demander de déclarer la guerre ? Non, il réclame tout de go une capitulation sans conditions.

A-t-il reçu du Congrès le pouvoir de déclarer la guerre, afin que nous puissions seulement accepter cette capitulation ?

Nous vivons une période très dangereuse. Or, nous nous retrouvons avec un président qui se conduit de plus en plus comme un dictateur incontrôlable, comme un homme qui agit en violation directe de la Constitution et du principe démocratique de régularité procédurale.

Tulsi Gabbard est la directrice du Renseignement national. C’est elle que le président doit écouter. S’il a des raisons de n’être pas satisfait de ses conseils, il doit la licencier et trouver quelqu’un d’autre pour occuper ce poste. Mais à la fin du compte, la personne qui informe le président des États-Unis sur ce qui peut conduire à l’utilisation potentielle de la puissance militaire américaine dans une situation de guerre doit être le directeur du Renseignement national, un citoyen américain dont la nomination a été approuvée par le Congrès des États-Unis, et non un quelconque agent secret et anonyme d’un quelconque service de renseignements étranger qui vient sussurer des choses dans l’oreille du président.

Je le répète, nous sommes dans une situation très dangereuse. L’Amérique se trouve au bord d’un gouffre, sur le point de s’engager dans un nouveau conflit au Moyen-Orient qui est sûr de nous coûter des milliards de dollars et des milliers de vies, et qui ne nous rapprochera en rien de l’objectif théorique de paix et de prospérité pour le peuple américain. De « L’Amérique d’abord » on est passés à « Israël d’abord », ce qui devrait être inacceptable pour tous les Américains.

Voilà. C’est  mon coup de gueule de ce soir. À la prochaine fois.

Soure : https://open.substack.com/pub/scottritter/p/ritters-rant-006-who-controls-the?utm_campaign=post&utm_medium=web

 

 

 

 

On avait compris qu’il était bête. On découvre qu’il est fou, donc par définition irresponsable.

Vont-ils devoir l’enfermer ?

La question subsidiaire qu’on se pose ici est : où en sont ceux qui lui obéissent ?

 

 

 

 

Mis à jour le 17 juin 2025, à 23h30

Par les rosses Orchades

 

2 Responses

  • semimi

    Trump demande aux Iraniens d’évacuer Téhéran. Une ville de 6 millions d’habitants, 9 millions avec la banlieue… ce type est tombé sur la tête ou a pris un méchant coup de soleil. Les Romains ont eu des empereurs fous, aux Usa à un débile gâteux succède un débile mégalo. plus dangereux encore que le précédent qui pouvait être canalisé. Le nouveau est encore actif et hors de tout contrôle parce que pour le moment peu de personnes voient que c’est un malade mental avec des moments de lucidité

    Voir son comportement avec Poutine, ses foucades financières, ses mensonges sans complexe dont on n’est pas sûr qu’il s’en rende compte, ses recommandations absurdes et contradictoires, incapable de cohérence dans ses prises de décision, tout plaide pour une dégénérescence en phase ascendante. Comme il se croit le maître du monde et que ses décisions influent effectivement sur la marche de la planète, le monde n’a pas fini de tanguer. L’actuelle guerre contre l’Iran est la première manifestation catastrophique et visible à tous de sa pathologie. Se veut un président de la paix, déclare sur internet afin que nul n’en ignore, qu’il est aussi innocent qu’un nourrisson, qu’il ne sait rien de la guerre commencée par son copain sioniste , puis à peine après quelques heures se vante, toujours sur les réseaux sociaux qu’il chérit particulièrement, d’être toujours au courant de tout et d’avoir toujours été tenu au courant des préparatifs de la guerre, du moment de son déclenchement et de son but. La veille , il baladait des négociateurs iraniens de bonne foi et proclamait publiquement que les parties étaient proches d’un accord. C’est pire que de la duplicité, une sidérale imbécillité. Et maintenant la guerre est là et bien là. Et il en est responsable. car le copain sioniste, son exécutant, ne peut agir sans ses armes.

    Répondre
  • semimi

    Trump demande aux Iraniens d’évacuer Téhéran. Une ville de 6 millions d’habitants, 9 millions avec la banlieue… ce type est tombé sur la tête ou a pris un méchant coup de soleil. Les Romains ont eu des empereurs fous, aux Usa à un débile gâteux succède un débile mégalo. plus dangereux encore que le précédent qui pouvait être canalisé. Le nouveau est encore actif et hors de tout contrôle parce que pour le moment peu de personnes voient que c’est un malade mental avec des moments de lucidité

    Voir son comportement avec Poutine, ses foucades financières, ses mensonges sans complexe dont on n’est pas sûr qu’il s’en rende compte, ses recommandations absurdes et contradictoires, incapable de cohérence dans ses prises de décision, tout plaide pour une dégénérescence en phase ascendante. Comme il se croit le maître du monde et que ses décisions influent effectivement sur la marche de la planète, le monde n’a pas fini de tanguer. L’actuelle guerre contre l’Iran est la première manifestation catastrophique et visible à tous de sa pathologie. Se veut un président de la paix, déclare sur internet afin que nul n’en ignore, qu’il est aussi innocent qu’un nourrisson, qu’il ne sait rien de la guerre commencée par son copain sioniste , puis à peine après quelques heures se vante, toujours sur les réseaux sociaux qu’il chérit particulièrement, d’être toujours au courant de tout et d’avoir toujours été tenu au courant des préparatifs de la guerre, du moment de son déclenchement et de son but. La veille , il baladait des négociateurs iraniens de bonne foi et proclamait publiquement que les parties étaient proches d’un accord. C’est pire que de la duplicité, une sidérale imbécillité. Et maintenant la guerre est là et bien là. Et il en est responsable. car le copain sioniste, son exécutant, ne peut agir sans ses armes.

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