En attendant que les Chinois
viennent balayer les écuries que nous sommes devenus, dont Augias n’aurait pas voulu…
Oui, c’est encore en anglais…
… parce que cette langue est, pour quelques temps encore la lingua franca du monde.
Cela dure près de deux heures, mais il n’y a pas une minute à en laisser perdre.
Si nous laissons malgré tout le pire se produire, ce sera tant pis pour nous. Tant pis surtout pour la descendance de ceux qui en auront une.
…personne ne pourra dire qu’il (ou elle) ne savait pas.
Danny Haiphong interroge Brian Berletic
sur la « guerre » d’Iran, mais ils élargissent autant que faire se peut le tableau, pour que les lambdas que nous sommes sachent bien de quoi il s’agit.
Iran FORCES Israel’s Retreat, Trump LOSES IT Over Ceasefire w/ Brian Berletič
[L’Iran FORCE Israël à battre en retraite, Trump PERD SON SANG-FROID à propos du cessez-le-feu]
Le piège du cessez-le-feu dévoilé
Danny Haiphong @GeopoliticsHaiphong – 25.6.2025
1h44 :15’
Source : Danny Haiphong – YouTube
Les auteurs :
Danny Haiphong est né et a fait ses études aux USA Il tient, depuis plus de 5 ans une chronique hebdomadaire dans Black Agenda Report. Ses articles sont également repris dpar les sites MintPressNews, Counterpunch, TheAmerican Herald Tribune, The Center for Global Research (Canada) et The Herald (Zimbabwe). Son travail a été commenté par Cynthia McKinney (ex-membre du Congrès et candidate à la présidence) , dans son livre de 2018 : Comment les USA fabriquent des -pays de merde.
Il joue plus ou moins, sur Internet, le même genre de rôle que le Brésilien Nima Alkhorshid, en interrogeant tous les gens de bonne volonté qui pensent.
The New Atlas a d’abord été un blog intitulé Land Destroyer, que Berletič gérait sous le pseudonyme Tony Cartalucci. En 2019, il a été censuré par Twitter et Facebook et a fait la une de l’actualité internationale.
Brian Berletič est, lui aussi, un citoyen US, et même un ancien officier des marines, qui a rompu avec son pays aussitôt sa démobilisation de la guerre d’Irak, pour aller s’installer en Thaïlande, où il officie comme analyste, chroniqueur et réinformateur indépendant, en émettant sur plusieurs plateformes, notamment Odysee, Patreon, Rumble et Buy me a coffee. Son vrai nom laisse penser qu’il est d’origine yougoslave.
« M. Berletič est une voix claire, calme et raisonnable, et il est extrêmement crédible. Bien sûr, il est partial – en faveur de la paix – ce qui le rend suspect aux yeux de beaucoup. Pas de grandiloquence, pas de drapeaux brandis, pas d’hyperbole, juste les faits »
Soit dit en passant :
On réalise mal à quel point la guerre d’Irak a représenté une fracture irréversible entre certains occidentaux – politiques, fonctionnaires ou militaires – et leur pays, comme en Grande Bretagne, George Galloway et Jeremy Corbyn, révulsés par le rôle infâme qu’y a joué le « socialiste » Tony Blair, et comme aux USA, où beaucoup d’Américains, surtout militaires mais pas seulement, tels que le juge Napolitano, les ex-hommes de la CIA Larry Johnson et Ray McGovern, et les officiers de haut rang – principalement ceux qui ont fait cette guerre – comme Scott Ritter, Donald MacGregor, Daniel Davis et beaucoup d’autres, pour qui Colin Powell agitant sa petite bouteille et Madeline Albright estimant que, oui, les 500.000 enfants irakiens morts valaient la peine qu’on s’est donné pour les tuer, sont restés des causes de vomissement qui ne passent toujours pas.. C’est souvent que cette guerre d’Irak revient dans leur discours.
Dans ce très long échange, Brian Berletiič revient sur sa conviction (qui rejoint la nôtre) que tout ce qui est attribué à des causes diverses n’en a qu’une seule : la politique sempiternelle des USA, quels qu’en soient les présidents, et que toutes leurs guerres suivent le même « agenda » sans jamais en dévier, bref que Benjamin Netanyahou et Israël jouent, dans ce programme hégémonique – qui était déjà celui de l’Empire Britannique – exactement le même rôle que Volodymyr Zélinsky et l’Ukraine (ou qu’Adolf Hitler et le IIIe Reich !). Il est persuadé que s’ils jugent opportun de jeter sous le bus toute la mouvance sioniste, AIPAC comprise, comme ils sont en train de se délester des nazis, des chefs et du peuple d’Ukraine, ils le feront sans le moindre scrupule, mais qu’ils se serviront de ces « proxys », de manière ou d’autre, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un seul vivant.
Les deux interlocuteurs sont d’accord pour penser que les Iraniens ont bien fait de ne pas pousser jusqu’à ses plus extrêmes conséquences leur avantage, qui aurait pu entraîner l’usage aussi apocalyptique qu’irresponsable d’un nombre indéfini de bombes H.
Et il ne voit de solution à ce que doit affronter l’Iran qu’une cohésion totale du peuple iranien, accroché à ses valeurs ancestrales et à ses aspirations actuelles, indépendamment de tous les intérêts égoïstes, comme de toutes les convictions idéologiques ou même religieuses.
Dans le passage le plus remarquable de ce vaste tour d’horizon, il rappelle avec force et insistance que l’autoproclamé hégémon n’attaque jamais de l’extérieur les pays qu’il détruit : quand il n’use pas d’un « proxy » comme en Ukraine ou au Moyen-Orient, il attaque les peuples de l’intérieur, en se servant d’eux–mêmes, les révolutions colorées n’en constituant qu’un aspect parmi beaucoup d’autres, dont le but est de parasiter le cerveau et la sensibilité de ses victimes, au point de ne rien leur permettre d’imaginer comme alternative. [On se rappellera que Scott Ritter a tenu, il n’y a pas longtemps, le même genre de raisonnement à propos des sionistes aux USA en les comparant à des guêpes et à des blattes.
Brian Berletiič attire l’attention de Danny Haiphong (et la nôtre) sur le fait que, seul, le peuple chinois a su échapper au parasitoïde US, parce que son gouvernement n’a permis à personne d’envahir physiquement ni de faire envahir par ses délires, sa mentalité, sa culture, sa toile, ses réseaux sociaux, son espionnage y compris cosmique et ses films hollywoodiens. Dans cette guerre entre bactéries et anti-corps, les anticorps chinois se sont avérés, jusqu’à présent, imbattables et il faut qu’ils le restent.
On fera remarquer qu’il n’y a pas que la Chine qui ait réussi ce tour de force, mais que la Corée du Nord en a fait autant, grâce, comme l’a dit quelqu’un, aux deux générations de Kim.
Ce sont eux qu’il faut regarder. C’est leur exemple qu’il faut imiter, et non se soumettre avec idiotie et délices aux baisers vampiriques de l’oncle Sam et de ses esclaves d’Europe déguisés en « élites ».
Il n’y a pas si longtemps que M. Jeffrey Sachs tenait peu ou prou le même langage à une audience de députés européens.
Et une vidéo « de divertissement » en prime :
(machinée par l’US Navy pour sensibiliser les citoyens américains aux perils que leur fait courir la Chine… Autrement dit : enfumage de propagande. Nos bateaux d’en-tête en proviennent)
US Destroyer COLLIDES with Chinese Navy Ship, Then THIS Happened…
[ Un Destroyer US ENTRE EN COLLISION avec un navire de la marine chinoise. Et il arrive CECI…]
https://www.youtube.com/watch?v=AU79urTCDJQ >
Si vous lisez les commentaires, vous comprendrez que ça marche.
Mis en ligne le 8 juillet 2025
par Les Grosses Orchades
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