Ce qu’on ne dit pas sur le vaccin de Pfizer contre le COVID-19.
Des « Cobayes humains » ?
F. William Engdahl – New Eastern Outlook – 11.12.2020
Traduction : Les Grosses Orchades
Bill Gates finance et fait sans relâche la promotion de nouveaux vaccins non testés, censés nous protéger d’une mort « horrible » due au nouveau coronavirus et nous permettre également de reprendre une vie « normale ». Le géant pharmaceutique Pfizer vient d’annoncer ce qu’il prétend être des résultats spectaculaires obtenus lors des premiers tests sur l’homme. Ils utilisent une technologie expérimentale connue sous le nom de modification des gènes, plus précisément ceux de l’ARNm [acide ribonucléique messager, NdT], technique jamais utilisée auparavant dans les vaccins. Avant de nous précipiter pour nous faire vacciner dans l’espoir d’acquérir une quelconque immunité, il vaudrait mieux en savoir plus sur cette nouvelle technologie expérimentale et sur son manque de précision.
Le monde de la finance a commencé à s’exciter le 9 novembre, lorsque le géant pharmaceutique Pfizer et son partenaire allemand BioNTech ont annoncé dans un communiqué de presse qu’ils avaient mis au point un vaccin pour Covid19, « efficace à 90% » .
Le très controversé chef américain du NIAID, Tony Fauci, s’est immédiatement réjoui de la nouvelle. En effet, l’UE n’a-t-emme pas annoncé qu’elle avait acheté 300 millions de doses de ce nouveau vaccin particulièrement coûteux ? À en croire les marchés financiers, la pandémie serait de l’histoire ancienne.
Événements suspects
Cependant, il semble qu’Albert Bourla, le PDG de Pfizer, n’ait pas lui-même confiance dans ses affirmations. Le jour où la société a publié son communiqué de presse sur les tests des vaccins proposés, il a vendu 62 % de ses actions Pfizer, réalisant ainsi des millions de bénéfice. Il avait passé l’ordre de vendre ses actions au mois d’août, dans le cadre d’une option spéciale, afin que cela n’apparaisse pas comme une « vente d’initié ». Cependant, il l’a également programmé pour exécution juste après les élections aux États-Unis, au moment où tous les médias mainstream déclaraient illégitimement Joe Biden président élu. Selon toute apparence, il y a eu, chez Bourla, évident conflit d’intérêt, lorsqu’il a choisi le jour même du communiqué de presse pour finaliser la vente de ses actions.
Bourla choisit de mentir à la presse en lui déclarant que sa société n’avait pas reçu de fonds de l’administration Trump pour développer le vaccin, lorsqu’il fut connu qu’elle avait signé, en été, un contrat pour la livraison de 100 millions de doses au gouvernement US. Aux actions suspectes de Pfizer est venu s’ajouter le fait que la société a informé en priorité l’équipe de Joe Biden, plutôt que les agences gouvernementales US concernées.
Mais ceci est loin d’être la seule chose alarmante, dans l’annonce très médiatisée de Pfizer.
Le partenaire allemand
Pfizer, connu pour son Viagra et d’autres médicaments, s’est associé à une petite entreprise de Mayence, en Allemagne, BioNTech, qui a mis au point la technique de l’ARNm radical utilisée pour produire le nouveau vaccin contre le coronavirus. BioNTech n’a été fondée qu’en 2008. BioNTech a signé un accord avec la Fondation Bill & Melinda Gates en septembre 2019, juste avant l’annonce à Wuhan, en Chine, de l’apparition du nouveau coronavirus et juste avant que BioNTech fasse son entrée en bourse. L’accord impliquait une coopération pour le développement de nouvelles techniques d’ARNm dans le traitement du cancer et du VIH. Curieusement, ce communiqué de presse du 5 septembre 2019 : « La Fondation Gates voit en BioNTech de grandes potentialités pour réduire considérablement le VIH et la tuberculose dans le monde » a été supprimé.
BioNTech a également conclu un accord avec l’un des plus grands producteurs de médicaments en Chine, Shanghai Fosun Pharmaceutical Co, Ltd (« Fosun Pharma »), pour développer une version de son vaccin à ARNm contre les nouveaux coronavirus, à destination du marché chinois. Ai-Min Hui, président de la R&D [Recherche & Développement, NdT] mondiale de Fosun Pharma, a déclaré dans un communiqué du mois d’août :
« Le dosage du premier sujet chinois avec le BNT162b1 marque une étape importante du programme de co-développement mondial en Chine. Nous travaillons en étroite collaboration avec BioNTech et les autorités réglementaires pour évaluer la sécurité et l’efficacité du BNT162b1 et d’autres candidats vaccins ARNm… ».
Cela signifie que la même entreprise allemande de biotechnologie est à l’origine du fait que des vaccins contre la fièvre catarrhale du mouton soient distribués en toute hâte en Chine, aux États-Unis et dans l’Union européenne. Le vaccin est soumis à une procédure d’approbation forcée, dans un laps de temps d’une brièveté alarmante.
Les autorités américaines et européennes, et sans doute aussi les chinoises, ont renoncé aux tests standard sur les animaux – qui utilisent des furets ou des souris – et sont passées directement aux « cobayes humains ». Les tests sur l’homme ont commencé fin juillet-début août. Trois mois : c’est du jamais vu pour tester un nouveau vaccin. Plusieurs années sont la norme. À cause de la très forte panique mondiale provoquée par l’OMS au sujet du coronavirus, toute prudence a été jetée aux orties. Il faut savoir que les fabricants de vaccins sont tous protégés par une garantie légale, ce qui signifie qu’ils ne peuvent être poursuivis, au cas où des personnes mourraient ou seraient handicapées à vie du fait d’un nouveau vaccin. Mais ce qu’il y a de plus alarmant encore dans ce nouveau vaccin Pfizer-BioNTech, c’est que l’ARNm à gènes modifiés appliqué aux vaccins humains n’a jamais été approuvé auparavant. On notera que des tests effectués pendant deux ans et revus par des pairs, effectués sur des souris nourries au maïs génétiquement modifié pulvérisé avec du Roundup riche en glyphosate de Monsanto, ont, au bout de neuf mois développé des tumeurs cancéreuses ainsi que des lésions au foie et à d’autres organes. De précédents tests de la société Monsanto, arrêtés au bout de trois mois, n’avaient révélé aucun dommage. Un risque similaire existe avec les vaccins ARNm à gènes modifiés, qui sont distribués à la hâte après moins de 90 jours de tests sur l’homme.
Explicitement expérimental
Le Dr Michael Yeadon a répondu à un collègue du Royaume-Uni, dans un commentaire récent posté sur un réseau social :
« Tous les vaccins contre le virus du SRAS-COV-2 sont par définition nouveaux. Aucun candidat vaccin n’a été en cours de développement depuis plus de quelques mois ».
M. Yeadon a ensuite poursuivi :
« Si un tel vaccin est approuvé pour utilisation dans des circonstances qui ne soient pas EXPLICITEMENT expérimentales, je crois que ceux qui le recevront seront criminellement induits en erreur. Ceci, parce qu’il n’y a aucun volontaire humain à qui on puisse garantir plus de quelques mois d’informations sur la sécurité de la dose administrée ».
Yeadon est tout à fait qualifié pour faire cette critique. Comme il le note dans son commentaire :
« J’ai un diplôme en biochimie et toxicologie et un doctorat en pharmacologie basé sur la recherche. J’ai passé 32 ans à travailler en R&D pharmaceutique, principalement dans le domaine des nouveaux médicaments pour les maladies des poumons et de la peau. J’ai été vice-président chez Pfizer & PDG d’une entreprise de biotechnologie que j’ai fondée (Ziarco – rachetée par Novartis). J’ai des connaissances en matière de R&D de nouveaux médicaments ».
Il était auparavant un des collaborateurs de Pfizer, d’un rang très élevé.
Des cobayes humains ?
Le vaccin Pfizer-BioNTech est expérimental et très loin d’être garanti sans danger, Même si Pfizer, l’UE et le célèbre Dr Tony Fauci semblent prêts à le lancer avant la fin de l’année pour qu’il soit appliqué à des centaines de millions d’humains.
La technologie expérimentale est basée sur une manipulation génétique plutôt nouvelle, connue sous le nom de modification des gènes. Dans un article important du magazine Foreign Affairs du New York Council on Foreign Relations, de 2018, Bill Gates a fait avec enthousiasme la promotion de la nouvelle technologie de modification des gènes CRISPR, la prétendant capable de « transformer le développement mondial ». Il a indiqué que la Fondation Gates finançait les développements de la modification génétique dans les vaccins et d’autres applications depuis une décennie.
Mais la technologie permettant de briser et d’épisser des gènes humains est-elle réellement sûre ? Doit-on à toute force prendre ce genre de risques en administrant un vaccin expérimental qui n’a jamais été utilisé auparavant sur des humains ? Contrairement à ce que prétend Bill Gates, la réponse scientifique est non, il n’est pas prouvé qu’elle soit sûre.
Dans un article révisé par des experts de la revue Trends in Genetics d’octobre 2020, les auteurs concluent que « la gamme des événements moléculaires possibles pouvant résulter de la modification du génome a été sous-estimée et la technologie reste imprévisible sur le locus cible et loin de celui-ci ».
Le Dr Romeo Quijano, professeur retraité de pharmacologie et de toxicologie à la faculté de médecine de l’université des Philippines à Manille, a noté certains des dangers de la modification expérimentale des gènes lorsqu’elle est appliquée aux vaccins humains. Quijano met en garde contre :
« le danger très réel que le vaccin puisse en fait “renforcer” la pathogénicité du virus, ou le rendre plus agressif, par exemple par un renforcement dépendant des anticorps (ADE), comme cela s’est produit lors d’études antérieures sur les vaccins testés sur les animaux. Si cela devait se produire dans un essai majeur sur l’homme, le résultat pourrait être catastrophique. Cet effet indésirable grave pourrait même ne pas être détecté lors d’un essai clinique, en particulier dans le cas d’essais cliniques faussés parce que chargés de conflits d’intérêts impliquant des fabricants de vaccins. Dans ces cas-là, même lorsqu’un effet indésirable grave est détecté, il est généralement balayé sous le tapis ».
Il cite le cas d’un autre candidat vaccin ARNm de Gates, Moderna, où « trois des 15 sujets humains expérimentaux du groupe à forte dose ont souffert de symptômes graves et médicalement significatifs. Moderna a cependant conclu que le vaccin était « généralement sûr et bien toléré », ce dont les médias dominants, dominés par les entreprises, ont consciencieusement rendu compte, dissimulant ainsi le réel danger… ».
Il note,
« L’ARNm exogène est intrinsèquement immunostimulateur, et cette paticularité de l’ARNm pourrait s’avérer bénéfique ou nuisible. Il peut fournir une activité mais peut aussi inhiber l’expression d’antigènes et affecter négativement la réponse immunitaire. Les effets paradoxaux de la détection immunitaire innée sur les différents formats de vaccins à ARNm ne sont pas encore bien compris » Quijano ajoute : « Un vaccin à base d’ARNm pourrait également induire de puissantes réponses à l’interféron de type I, qui ont été associées non seulement à l’inflammation mais aussi, potentiellement, à l’auto-immunité… et pourrait favoriser la coagulation sanguine et la formation de thromboses pathologiques ».
Quijano écrit encore dans cet article très documenté :
« Parmi les autres dangers, les vaccins à virus pourraient subir une recombinaison avec des virus naturels et produire des virus hybrides susceptibles d’avoir des propriétés indésirables affectant la transmission ou la virulence. Les résultats possibles de la recombinaison sont pratiquement impossibles à quantifier avec précision, compte tenu des outils et des connaissances existants. Les risques sont cependant réels, comme le montrent l’émergence de types de virus mutants, la pathogénicité accrue et les effets indésirables graves et inattendus (y compris des issues fatales) à la suite de campagnes de vaccination de masse aléatoires et de tentatives antérieures infructueuses de mise au point de vaccins chimériques à l’aide de la technologie du génie génétique ».
Bill Gates, les fabricants de vaccins à ARNm, dont Pfizer/BioNTech et Moderna, ainsi que leurs proches alliés tels que le Dr Tony Fauci du NIAID, jouent indéniablement avec les vies humaines dans leur course à l’introduction de ces vaccins expérimentaux dans nos corps. Il est à noter que ce même Dr Fauci du NIAID détient le brevet d’un vaccin contre la dengue appelé Dengvaxia, commercialisé par Sanofi-Pasteur et promu comme un vaccin « essentiel » par l’OMS de Tedros depuis 2016. Or, Robert F. Kennedy Jr a noté que Fauci et le NIAID
« savaient, grâce aux essais cliniques, qu’il y avait un problème de réponse immunitaire paradoxale »,
mais qu’ils l’ont quand même administré à plusieurs centaines de milliers d’enfants philippins. On estime que jusqu’à 600 enfants ainsi vaccinés sont morts avant que le gouvernement décide d’arrêter les vaccinations.
Il est évident que le Principe de Précaution bien établi – en cas de doute sérieux, ne pas le faire – est délibérément ignoré par Fauci, Pfizer/BioNTech et d’autres, qui n’ont de cesse de faire approuver le nouveau vaccin à ARNm contre le coronavirus. La technologie de l’ARN messager n’a pas encore produit de médicament approuvé, moins encore de vaccin.
F. William Engdahl
Source : https://journal-neo.org/2020/11/13/what-s-not-being-said-about-pfizer-coronavirus-vaccine/
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
Qui est Frederic William Engdahl ? Voir ici : https://www.babelio.com/auteur/William-Engdahl/221452
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/ce-quon-ne-dit-pas-sur-le-vaccin-de-pfizer-contre-le-covid-19-des-cobayes-humains/
Décembre 2020
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