Gates, Epstein, la CIA, les vaccins et l’agenda de contrôle global.
Robert F. Kennedy, Jr. et Whitney Webb révèlent comment tout est lié
Children’s Health Defense Team – 9.6.2021
« Les passeports vaccinaux font partie d’un plan mondial visant à relier le statut vaccinal, l’activité économique et l’identité biométrique » déclare la journaliste d’investigation Whitney Webb au président de Children’s Health Defense, Robert F. Kennedy, Jr. Dans ce podcast, elle plonge dans les relations troubles entre le pédophile Jeffrey Epstein, aujourd’hui décédé, le milliardaire Bill Gates et d’autres « élites » de la Silicon Valley. Or, on assiste a une « dissimulation délibérée », selon Mme Webb, des véritables liens entre Gates et Epstein. De nombreuses élites de la Silicon Valley « font partie de quelque chose qui s’appelle la Fondation Edge », ce qui explique « comment Epstein a pu établir des liens si étroits avec un grand nombre de personnes qui allaient devenir plus tard l’élite de la Silicon Valley », a-t-elle déclaré à Kennedy. Beaucoup des grandes entreprises de la Silicon Valley d’aujourd’hui ont des origines liées à la communauté du renseignement U.S., affirme encore Mme Webb. La branche de capital-risque de la Central Intelligence Agency, In-Q-Tel, investissait dans des technologies jugées utiles aux forces de renseignement, et lorsque c’était le cas, elle avait la main sur le développement des produits de l’entreprise. Mme Webb a également fait part à M. Kennedy de son opinion sur les passeports de vaccination, qui, selon elle, ne servent pas uniquement à suivre les vaccinations, mais font partie d’un plan mondial visant à évoluer vers une société sans argent liquide, basée sur la banque numérique, où le statut vaccinal, l’activité économique et l’identité biométrique seront liés.
« Ainsi, les personnes qui pensent que les passeports vaccinaux concerneront uniquement le vaccin contre le COVID-19 se trompent. Ce cadre s’applique littéralement à n’importe quelle vaccination que l’État juge nécessaire. »
(Il s’agit d’un échange verbal en public. Avec des suspensions et des interruptions de phrases qui n’ont pas été relevées dans la transcription en anglais, traduite telle quelle en français. Nous avons tenté au mieux de restituer du sens à ce qui n’en avait pas. Une retranscription-traduction absolument fidèles seraient nécessaires. L.G.O.)
Transcription du podcast
Robert F. Kennedy Jr. : Bonjour à tous, si vous ne savez pas qui est Whitney Webb, ou si vous ne lisez pas ses articles, alors vous passez à côté de ce qui est probablement la meilleure journaliste d’investigation aujourd’hui aux États-Unis.
Whitney, j’aimerais parler avec vous des passeports, mais surtout de Bill Gates et de Jeffrey Epstein, car je sais que vous écrivez un livre à ce sujet en ce moment.
Mais avant, j’aimerais vous dire aussi que je ne sais pas comment vous faites Whitney… comment vous faites vos recherches. Vous êtes plus calée que quiconque que je connaisse et vous comprenez la gravité de ce qui se passe… et qui sont tous ces personnages. Vous comprenez aussi le rôle, non seulement de l’industrie pharmaceutique, mais aussi des banques, de l’industrie financière, des agences de renseignement et d’autres, dans ce que les gens appellent maintenant la Grande Réinitialisation. [inaudible]… est utilisé comme levier que nous voyons [opérer au moyen] de la pandémie pour imposer ces contrôles totalitaires et ces énormes changements culturels et de valeur, et ces changements structurels, dans la démocratie américaine.
Whitney écrit pour son propre site Web qui s’appelle Unlimited Hangout [« lieu de rencontres illimité »], et elle écrit aussi, souvent, pour The Defender – merci de le faire ! – Et aussi pour The Last American Vagabond. Ses histoires sont le genre d’histoires dont j’attends la sortie avec impatience et qui provoquent mon plus vif intérêt, quand vous dévoilez quelque chose que j’ignorais. Parlons de Bill Gates et de son ami, Jeffrey Epstein. S’agissait-il vraiment d’une amitié ? Que se passait-il ?
Whitney Webb : Eh bien, c’est difficile de décrire exactement la nature de la relation dans ce sens-là, parce qu’il est difficile de qualifier d’amis les personnes qui entouraient Epstein, vu que ce réseau fonctionnait en grande partie par le chantage, y compris aux dépens de personnes qui étaient techniquement de leur côté. C’est un monde où règne la loi de la jungle… Le terme « amis » est peut-être un peu vague, dans le sens où les gens ordinaires le comprennent. Lorsqu’on parle de ce type d’élites dirigeantes, il faut savoir qu’ils ont une mentalité très différente et une conception de l’amitié qui diffère beaucoup de celle d’une personne normale.
Mais ce qui est particulièrement remarquable dans la relation Bill Gates/Jeffrey Epstein, c’est que, même maintenant que l’on en parle dans les cercles grand public en rapport avec le divorce des Gates, les médias dominants continuent d’affirmer qu’ils ne se sont pas rencontrés avant 2011. À mon avis, il y a une montagne de preuves qui indiquent que c’est catégoriquement faux et qu’ils se connaissaient en fait, déjà, dans les années 1990.
Je suis tombée là-dessus pour la première fois en 2019, alors que je faisais une série d’enquêtes sur le scandale Epstein. Il y avait un article caviardé, du 22 janvier 2001, qui avait été publié à l’origine dans l’Evening Standard, journal britannique respecté, qui mentionnait le Prince Andrew et sa relation avec Ghislaine Maxwell et Jeffrey Epstein. Pour ce qui est de la partie sur Jeffrey Epstein et la raison pour laquelle elle a été supprimée, il semble qu’elle l’ait été pendant la période de sa première arrestation, entre 2006 et 2007, et parce qu’elle mentionnait le fait que Jeffrey Epstein, à un moment donné, avant la publication de cet article, avait affirmé clairement avoir travaillé en collaboration avec la Central Intelligence Agency, la CIA. Alors, bien sûr, étant données les révélations faites plus tard au sujet d’Epstein, les pouvoirs en place … et surtout l’« État de Sécurité nationale »… ne tenaient pas à voir des liens trop évidents avec lui traîner partout… donc cet article a fini par disparaître.
Mais ce qui était également remarquable à propos de cet article et qui m’a frappée, c’est que, comme il a été publié en 2001, il y a une ligne où il est dit qu’Epstein était un gestionnaire de fonds ou un promoteur immobilier, ce qui était une sorte de thème récurrent à l’époque, dans les articles sur Epstein. Mais il y était dit aussi qu’il avait gagné ses millions grâce à ses liens d’affaires avec trois personnes, Leslie Wexner, Donald Trump, et Bill Gates. Ce qui est assez significatif. Quand on considère la proximité de gens comme Donald Trump et Leslie Wexner avec Jeffrey Epstein, avoir Bill Gates en troisième position sur la liste à côté d’eux fait immanquablement penser que les liens étaient plutôt étroits.
Au moins une des victimes d’Epstein (à qui j’ai parlé personnellement), qui a été mêlée à son réseau de 1995 à 1996, a dit qu’elle a entendu Epstein et Maxwell parler de Bill Gates comme s’ils le connaissaient de près. Et, bien sûr, nous savons que Nathan Myhrvold – qui était directeur de la technologie chez Microsoft tout au long des années 90, l’un des plus proches confidents de Bill Gates, et qui a co-écrit son livre The Road Ahead à la fin des années 90, très impliqué dans les affaires de Microsoft et dans la vie de Gates – était très proche de Jeffrey Epstein pendant ces mêmes années 90. Il a même voyagé avec lui en Russie dans le cadre d’une conférence de Microsoft sur la Russie. Il y a des photos d’Epstein faisant partie de ce voyage, avec une journaliste, une sorte de journaliste des médias numériques nommée Esther Dyson.
Esther Dyson, Bill Gates, Nathan Myhrvold, ainsi qu’une grande partie de l’élite de la Silicon Valley, font partie de quelque chose qui est appelé la « Fondation Edge », fondation grâce à laquelle, en fait, Epstein a été en mesure de se connecter si intimement avec un grand nombre des individus qui allaient devenir plus tard « l’élite de la Silicon Valley ». Ces ndividus comprennent des gens comme Jeff Bezos, Kimbal et Elon Musk, Bill Gates, Nathan Myhrvold, et quelques autres, et explique la façon dont il a fini par avoir à dîner des gens comme le co-fondateur de Google, Sergueï Brin. Toutes ces personnes étaient liées à la Fondation Edge, qui a elle-même été fondée par un agent littéraire – qui a lui aussi des liens avec l’« État de sécurité nationale » – nommé John Brockman.
De 2001 à 2017 environ, Epstein était à peu près le principal donateur de la Fondation Edge, et c’était essentiellement, pour lui, une opération d’influence. Il est intéressant de savoir que beaucoup de ces noms technologiques qui entourent Epstein ont également Edge en dénominateur commun. Mais au-delà de cela, lorsqu’il a créé Intellectual Ventures après avoir quitté Microsoft en 2000, Nathan Myhrvold aurait également reçu des « jeunes femmes » et des « mannequins russes » de Jeffrey Epstein dans les bureaux de cette société, ce qui est assez troublant lorsque vous considérez ce qu’impliquent les mots « mannequins russes » et ce que toutes ces choses signifient aujourd’hui, alors que de plus en plus d’informations sur l’affaire Epstein ne cessent d’être révélées.
Je pense donc qu’il y a une dissimulation parfaitement délibérée des liens Gates/Epstein. Nous savons également que Melanie Walker, qui est non seulement l’actuelle co-présidente du World Economic Forums Futures Council, et qui a en quelque sorte joué un grand rôle dans cette prise de contrôle technocratique, était en fait l’une des conseillères de la Fondation Gates. Depuis 2005, je crois. Et elle a obtenu ce poste parce qu’avant cela, elle était la conseillère scientifique de Jeffrey Epstein.
En fait, Melanie Walker, lorsqu’elle a obtenu son diplôme universitaire, a été recrutée par Jeffrey Epstein, qui lui a offert un emploi de mannequin à Victoria’s Secret ; après quoi, dès qu’elle a obtenu son diplôme de docteur en médecine, je crois en 1998, elle est devenue son conseiller scientifique personnel, guidant ses investissements scientifiques, à l’époque où il a commencé à entrer dans ce réseau de la Fondation Edge. Lorsqu’elle a postulé pour occuper pratiquement le même poste à la Fondation Gates, son CV indiquait qu’elle avait été conseillère scientifique de Jeffrey Epstein. Donc, pour Bill Gates et Melinda, l’engager et ne pas savoir qui était Jeffrey Epstein à l’époque, est impensable. Pourquoi engager une personne dont le CV indique qu’elle a été conseillère scientifique pour cette personne, mais sans savoir qui est cette personne ? Il est évident qu’ils auraient dû enquêter s’ils ne le savaient pas déjà. Mais les faits précédents que j’ai mentionnés sont également significatifs.
Et à propos d’Epstein, avant que j’oublie : dans les années 1990, il est définitivement prouvé que Bill Gates avait une confortable relation d’affaires avec la sœur de Ghislaine Maxwell, Isabel Maxwell, qui était très impliquée elle aussi dans des opérations de renseignement, principalement liées à des entreprises technologiques. Et cela ne concerne pas que Bill Gates, mais aussi Paul Allen. Dans le cas de Bill Gates, les déclarations d’Isabel sur Gates en l’an 2000 dans un article du Guardian, sont assez étranges. Il semble qu’Isabel Maxwell parle avec un accent britannique, mais qu’en parlant de Bill Gates à ce journaliste du Guardian, elle adopte un faux accent de belle du Sud. Voici comment le Guardian décrit la situation : « Et se met à ronronner », alors qu’elle raconte comment Bill Gates cherchait à payer le moins possible d’impôts et lui avait offert de l’argent pour la société qu’elle dirigeait à l’époque, Commtouch, qui était étroitement et profondément liée aux réseaux de renseignements israéliens, dans lesquels son père Robert Maxwell avait été si fort impliqué. Et il semble que le transfert d’argent de Bill Gates à Commtouch, pour esquiver les impôts, ne se soit pas fait par l’intermédiaire de Microsoft, mais très probablement par l’intermédiaire de l’un des véhicules d’investissement associés à la Fondation Gates, créée à la même époque.
Donc, considérant les liens avec les Maxwell, Nathan Myhrvold, etc. beaucoup d’indicateurs démontrent que la relation entre les deux hommes est bien antérieure à 2011. Je n’enquête, moi, qu’avec du matériel open source ; il est évident que les médias dominants ont beaucoup plus de ressources que moi, mais ils n’ont pas fait preuve du moindre intérêt à examiner leurs liens antérieurement à 2011. Je trouve que c’est très révélateur, même compte tenu des tout ce qui sort de nouveau sur la relation Bill Gates/Jeffrey Epstein. Ils [les médias dominants] ne veulent visiblement pas examiner la période antérieure, et je pense qu’ils devraient le faire. J’espère que mon article, qui sortira la semaine prochaine, fera la lumière sur cette question, mais c’est vraiment…
Oh, et avant que j’oublie aussi, Melanie Walker, la conseillère scientifique qui est passée d’Epstein à Gates, est aussi la personne qui a présenté Bill Gates à Boris Nikolic, qui a également été son conseiller scientifique quelques années plus tard, je pense. Et c’est Boris Nikolic qui a été nommé exécuteur testamentaire de secours de Jeffrey Epstein, après l’annonce de sa mort à l’automne 2019. Donc, il y a définitivement des indications que de nombreux liens intimes, évoqués par les médias grand public comme s’étant noués à partir de 2011, existaient en fait, c’est certain, bien avant cela. Et donc la question est de savoir pourquoi tous ces médias mainstream sont si réticents à examiner les origines réelles de cette relation. Je pense qu’il y a là matière à s’inquiéter.
Robert F. Kennedy Jr. : J’ai regardé le documentaire sur Jeffrey Epstein et les jeunes femmes, mais je n’y ai rien vu sur les modèles russes. D’après la manière dont vous en parlez, il semble que ce soit quelque chose qui, à votre avis, est a bien connu. Quel est ce lien ?
Whitney Webb : Jeffrey Epstein était connu pour recruter beaucoup de femmes et aussi pour acheter des jeunes filles mineures à leurs parents, notamment en Europe de l’Est, dans les anciens pays soviétiques. Ainsi, un grand nombre des femmes que l’on voyait autour de lui et dans son entourage dans les années 90 et plus tard, étaient généralement d’origine russe ou d’Europe de l’Est, et elles étaient souvent décrites comme « ses modèles russes ». Bien entendu, il est apparu plus tard que certaines d’entre elles étaient mineures. L’une au moins est devenue une collaboratrice de toute l’opération, et cette femme en particulier, selon le dossier, dit qu’elle a été achetée par Jeffrey Epstein à ses parents, je crois, dans ce qui était autrefois la Yougoslavie, à l’âge de 15 ans.
Robert F. Kennedy Jr. : Vous avez mentionné un grand nombre de dirigeants de la Silicon Valley, vous n’avez pas mentionné Eric Schmidt.
Eric Schmidt est probablement la figure dont les liens avec la communauté du renseignement sont le plus abondamment prouvés. Eric a bien sûr été le PDG, je pense, de Google, pendant ses premières années, et est maintenant le…
Whitney Webb : Il est partout en ce moment !
Robert F. Kennedy Jr. : Il est partout. Pouvez-vous parler de l’implication de la communauté du renseignement… de la communauté du renseignement américain avec la Silicon Valley et…
Whitney Webb : Oh oui, absolument. Donc, beaucoup de grandes entreprises de la Silicon Valley d’aujourd’hui, en réalité leurs origines… ont des liens intimes avec la communauté du renseignement.
Quelques exemples évidents que beaucoup de gens connaissent : ils connaissent au moins le cas de Palantir, qui a été créé par Peter Thiel en 2003 (ils disent 2004, mais leur dossier montre qu’il s’agissait en fait de 2003). Ils ont été largement financés à la fois par Thiel lui-même, tout juste sorti de la vente de PayPal, et par In-Q-Tel, la société de capital-risque de la CIA. Et la CIA a été leur seul client pendant les trois premières années de leur existence.
Une autre grande entreprise de la Silicon Valley, Oracle, la société de Larry Ellison, a commencé comme retombée d’un projet du même nom de la CIA, auquel Ellison participait, avant de devenir l’entreprise qu’elle est aujourd’hui. Google a également pris des fonds d’In-Q-Tel et il y a…
Robert F. Kennedy Jr : Expliquez ce qu’est In-Q-Tel car certaines personnes ne le savent peut-être pas.
Whitney Webb : Bien sûr. Il s’agit de la branche de capital-risque de la CIA, qu’elle utilise pour faire des investissements, dans la technologie qu’elle pense pouvoir être utile un jour ou l’autre à la communauté du renseignement. Lorsque In-Q-Tel investit dans une entreprise, il ne s’agit pas seulement d’argent apporté sans conditions : les gens d’In-Q-Tel et de la CIA s’impliquent dans le développement des produits de l’entreprise et d’autres choses. En gros…
Robert F. Kennedy Jr. : In-Q-Tel avait vraiment presque un double pedigree avec de nombreuses entreprises de la Silicon Valley. Lorsque la Silicon Valley a été lancée, l’un des bailleurs de fonds immédiatement… [?]… c’est au même moment que la CIA a lancé In-Q-Tel, qui était une société de capital-risque. Dans l’ensemble, je pense qu’elle a interviewé quelque 3.400 startups pendant les premiers jours de la Silicon Valley et qu’elle a commencé à mettre de l’argent dans, nous ne savons pas combien, mais dans potentiellement des milliers des startups initiales.
Whitney Webb : Oui, mm-hmm (affirmatif). Et même au-delà de cela, beaucoup de sociétés qui ont été acquises plus tard par de grandes entreprises comme Google, Microsoft etc, ont elles-mêmes été lancées avec des fonds d’In-Q-Tel. Donc, le financement d’In-Q-Tel a continué ensuite de manière plus indirecte. Il y a quelques autres entreprises qui méritent d’être mentionnées, mais je pense que pour gagner du temps, je me contenterai de souligner que l’« État de sécurité nationale » dans la Silicon Valley est une alliance qui, selon moi, a été forgée, à l’origine, à partir de beaucoup de ces entreprises. Ça me paraît assez évident aujourd’hui.
Regardez quelque chose comme la National Security Commission on AI, sur l’intelligence artificielle, qui est essentiellement la commission créée pour tracer la voie de la politique du gouvernement américain en matière d’intelligence artificielle et de technologies émergentes. Elle est présidée par Eric Schmidt, et son co-président est un ancien secrétaire adjoint à la défense sous Obama, qui était un ami personnel d’Eric Schmidt. Et les membres de cette commission de « sécurité nationale » sont presque tous des cadres supérieurs des plus grandes entreprises de la Silicon Valley.
Vous en avez un, l’actuel directeur d’In-Q-Tel, un ancien directeur d’In-Q-Tel, des personnes qui dirigeaient l’équivalent de la DARPA dans la communauté du renseignement, et divers autres agents du renseignement : tous réunis pour décider essentiellement de l’avenir de la politique du gouvernement américain, en ce qui concerne l’automatisation et l’intelligence artificielle, la quatrième révolution des investisseurs, ou quel que soit le nom que vous vouliez donner à ce développement. Ils ne cachent nullement leurs liens. Et il en va de même pour les entreprises de la Silicon Valley aujourd’hui : beaucoup d’entre elles sont ouvertement des contractants du gouvernement américain, de l’« État de sécurité nationale » ou de l’armée. Par exemple, l’évolution vers le cloud computing : nous avons Microsoft qui gère maintenant le cloud du Pentagone, et Amazon, qui est le webmaster de presque toute la communauté du renseignement. Presque toutes les agences de renseignement et d’autres agences comme le département de la sécurité intérieure utilisent Palantir, qui est, à mon avis, toujours une société écran de la CIA à bien des égards.
Et pour en revenir à Palantir, je pense qu’il est vraiment important de souligner que la raison pour laquelle cette société a été créée était qu’un effort de surveillance raté, lié au 11 septembre et appelé Total Information Awareness, [voir aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/Information_Awareness_Office, NdE] avait été arrêté en raison de l’indignation du public parce que la DARPA, qui est en fait…
Robert F. Kennedy Jr : C’était le bébé de [Poindexter], non ?
Whitney Webb : Oui, oui. Donc Poindexter, qui était le membre le plus haut placé de l’administration Reagan à être arrêté ou condamné pour son rôle dans la contrefaçon iranienne, est la personne qui a été mise en charge de ce Total Information Awareness Office, ou « Bureau de sensibilisation à l’information », qui a opéré à partir du DARPA pendant une période de quelques mois seulement. À l’époque, les médias mainstream, l’ACLU et d’autres organisations se sont opposés à ce programme, déclarant, à juste titre, qu’il éliminerait à jamais toute vie privée des Américains et qu’il serait utilisé par le gouvernement pour profiler la dissidence nationale.
Et de fait, après que ce programme ait été fermé, on a vu qu’il avait plusieurs composantes différentes, mais que la composante principale était surtout, pour l’essentiel, un programme qui aurait synthétisé toutes ces informations prises de toutes ces sources différentes, et les auraient analysées pour les rendre intelligibles à ceux qui travaillent dans l’« État de sécurité nationale ». Et tout d’un coup, vous avez…
Robert F. Kennedy Jr. : C’était de la méga-récolte de données ! Ils scrutaient chaque texte, chaque e-mail, écoutaient chaque conversation, y cherchaient des mots-clés, les archivaient, les classaient par catégories et les transformaient de manière à ce qu’ils puissent être monétisés et utilisés, essentiellement, comme des armes.
Whitney Webb : Oui. Et ça allait même plus loin, car ça reprenait en outre la consommation de médias des gens, leurs abonnements aux journaux. C’était avant qu’Internet ne devienne la principale source d’information du public. Donc vos abonnements aux magazines, les livres que vous achetiez, ce genre de…
Robert F. Kennedy Jr. : En fait, c’était le premier véritable effort de pré-crime comme dans ce film, Minority Report. Je pense que certains des participants d’origine ont fini par faire ce film.
Whitney Webb : Cela ne me surprendrait pas. Ce qui est vraiment intéressant dans Total Information Awareness, c’est qu’il ne s’agissait pas seulement d’empêcher les attaques terroristes avant qu’elles ne se produisent, qui était le but initial déclaré. Il y avait un autre aspect appelé bio-surveillance qui visait à arrêter les bio-terroristes avant qu’ils ne puissent frapper, dans le sillage de l’affaire des attaques à l’anthrax. Mais il était également question de pandémies « avant qu’elles ne se produisent ». Et nous avons vu beaucoup de ces politiques être ressuscitées relativement récemment. Je ne veux pas trop m’avancer. Mais en gros, à peine la chose a-t-elle été fermée, soit vers 2003, que Palantir a été créé. Je veux dire juste quelques mois plus tard. Il est apparu ensuite que Richard Perle, l’un des architectes de la guerre en Irak, et l’un des néoconservateurs de l’administration Bush et auparavant de l’administration Reagan, aidait Thiel et Alex Karp, qui est maintenant à la tête de Palantir, à mettre en place cette société pour en faire une conscience globaliste privatisée de l’information. Et ils ont en fait contacté Poindexter et l’ont invité chez Richard Perle, pour discuter de la façon dont ils pourraient la construire de manière qu’elle soit du secteur privé et ne soit pas publiquement associée à l’armée.
Ce qui s’est passé, c’est que beaucoup de ces différents aspects de Total Information Awareness, n’ont jamais été réellement arrêtés. Quelques-unes de ses activités ont été envoyées à différentes agences de renseignement de l’époque. D’autres ont juste été privatisées. Mais en gros, la façon dont ils ont résolu le problème a été de retirer toute mention de l’armée de l’équation.
Robert F. Kennedy Jr : Exact. Et je pense aussi que le début de Facebook a été associé au… Je pense que Facebook a commencé le jour où le programme Total Information Awareness a « pris fin ».
Whitney Webb : Eh bien, c’est presque ça, oui. Donc Total Information Awareness a été « arrêté » un peu avant, mais il y avait un programme connexe, qui fonctionnait dans le même bureau, au sein de la DARPA, appelé LifeLog. Et LifeLog était essentiellement ce qu’est devenu Facebook, et a également été critiqué et a également été arrêté avant même d’avoir commencé, principalement en raison de préoccupations concernant le profilage de la dissidence nationale, entre autres choses, et le suivi potentiel de la vie entière d’une personne. Mais en fait, l’un de ses principaux objectifs était de rassembler toutes les données de la vie d’une personne, de sa naissance à sa mort, et de les utiliser pour créer « une intelligence artificielle plus humaine », une IA humanisée, etc.
Mais oui, le jour où LifeLog a été complètement arrêté est le jour où Facebook a été officiellement incorporé, et puis quelques mois plus tard, vous avez Peter Thiel qui essaie de reconstruire le « Bureau de la connaissance totale de l’information ». Il est devenu le premier investisseur extérieur de Facebook, ce qui était essentiel à la survie de l’entreprise : elle ne serait pas devenue ce qu’elle est aujourd’hui sans cet investissement initial de Peter Thiel. Et la personne qui a impliqué Thiel était un homme nommé Sean Parker, qui était également très impliqué dans la Fondation Edge dont je parlais plus tôt. Si vous lisez des profils de lui, la CIA a essayé de recruter à l’âge de 16 ans. Il ne dit pas s’il a dit oui ou non, il laisse la question sans réponse. Donc c’est vraiment intéressant, ce lien-là.
Et, bien sûr, nous avons maintenant Facebook, qui collabore ouvertement à cette tentative de lancer une « guerre contre le terrorisme intérieur ». Ils ont fondamentalement profilé les gens. Et la façon dont cette guerre contre le terrorisme intérieur va se dérouler, c’est qu’elle sera axée sur les médias sociaux, ce qui est très regrettable. Ils ont présenté et vendu les médias sociaux au public comme « une place publique où vous pouvez interagir avec les gens » etc, mais ces plateformes sont vraiment devenues dangereusement puissantes avec ces objectifs bien distincts, qui servent d’une façon évidente la communauté de Sécurité nationale, et ces objectifs sont en train de prendre le dessus sur tout le reste.
Robert F. Kennedy Jr. : C’est devenu un instrument, l’instrument le plus puissant jamais utilisé par le totalitarisme, qui est la connaissance totale.
Et, à ce propos, je voulais vous parler des identifications de vaccins parce que cela fait partie de cette trajectoire, et que ce sont tous ces mêmes personnages dont vous avez parlé qui ont planifié ce qui se passe en ce moment depuis des années. Alors, permettez-moi de vous poser une petite question particulière, qui m’intrigue très fort : que savons-nous de la relation entre les communautés du renseignement et certains de ces groupes de tests ADN comme 23andMe ?
Whitney Webb : Eh bien, 23andMe appartient, je crois, à Anne Wojcicki, qui est mariée au cofondateur de Google, Sergueï Brin. Je ne sais pas exactement comment ils partagent ces données, elles semblent être entre les mains de particuliers et de sociétés privées. Mais je n’ai personnellement pas enquêté sur leurs liens, les liens de sociétés comme 23andMe spécifiquement, avec la communauté du renseignement. Mais je sais qu’un autre service similaire, Ancestry.com, qui propose également ces tests ADN, a récemment été racheté par Blackstone Capital, et que Steve Schwarzman y est très impliqué, avec Eric Schmidt, dans un grand nombre de ces organisations liées au renseignement. C’est donc définitivement inquiétant.
Mais je pense que la relation intime et le fait que des entreprises comme Google et Microsoft et toutes ces entreprises sont des sous-traitants des services de renseignement et de la communauté militaire… Lorsqu’elles finissent par accumuler une grande quantité de données génomiques et d’ADN… on ne peut guère douter qu’elles finissent par les partager avec la communauté du renseignement, car nous savons – par exemple grâce aux révélations d’Edward Snowden – que dès que l’« État de sécurité nationale » frappe à la porte de ces sociétés, elles sont plus qu’heureuses de donner au gouvernement tout ce qu’elles savent de vous.
Donc, penser qu’ils veulent faire ça seulement maintenant est plutôt naïf. Une grande partie des tests COVID qui ont été effectués aux États-Unis l’ont été par le biais de ce que je crois être une filiale de Google appelée Verily, appelée Project Baseline, et c’est pourquoi beaucoup de personnes qui ont dû faire des tests COVID-19 aux États-Unis ont dû s’inscrire via leur compte Google. En participant à des tests qui lient les résultats du test à votre compte Gmail ou à votre compte Google, par exemple, vous liez essentiellement toute votre activité sur Internet à Google, qui maintenant, a même votre ADN. Car Google récolte, ou plutôt enregistre, chaque recherche que vous avez effectuée, chaque vidéo sur YouTube que vous avez regardée. Ils lisent et analysent vos e-mails si vous utilisez Gmail, et ils combinent tout cela avec vos données ADN.
Et il y a en fait, je dirais, des preuves qu’ils sont très intéressés à mettre la main sur autant de données ADN que possible en ce moment. On pourrait dire que c’est parce qu’ils cherchent à développer des algorithmes d’intelligence artificielle beaucoup plus axés sur les soins de santé. Par exemple, en septembre dernier, Google s’est associé à une partie du Pentagone, une unité relativement nouvelle du Pentagone appelée Defense Intelligence Unit [Intelligence ou In novation ? DIU : Innovation. NdE], pour développer un moyen de diagnostiquer les maladies de manière prédictive grâce à l’intelligence artificielle. Et ils prétendent se concentrer sur le cancer dans un premier temps, mais en gros, cela signifie qu’ils prévoient d’appliquer cela au COVID-19 à un moment quelconque, mais dans un avenir proche.
Dans mon rapport sur ce sujet, il est devenu assez clair, au fur et à mesure de mes recherches, que la raison pour laquelle Google voulait vraiment ce partenariat était de pouvoir accéder à tous les dossiers médicaux dans les bases de données d’images médicales détenues par l’armée, qui sont, apparemment, les plus grandes du monde. Il s’agit donc d’une énorme occasion d’exploration de données pour les soins de santé, puisque beaucoup de ces mêmes entités de la Silicon Valley sont très intéressées par cette nouvelle poussée qui vise à remplacer le système médical existant par ce qu’elles décrivent comme un système médical personnalisé où vous finissez par ne même plus devoir aller voir un médecin, puisque tout est basé sur la technologie portable et adapté à votre ADN, et les thérapies géniques pour le cancer et toutes ces choses… ce qui est, en fait, l’utilisation principale des vaccins ARNm avant COVID-19, et ces sortes de choses. Il n’est pas étonnant qu’ils soient tous très intéressés par ce type d’informations.
Mais malheureusement, il y a eu très peu d’intérêt de la part des médias dominants ou de personnes ayant davantage de ressources que des gens comme moi, pour chercher à savoir ce qui se passe au juste avec vos données ADN. Je suis certaine qu’« ils » ne veulent pas que les gens sachent. Et, c’est triste à dire, mais, aux États-Unis – et dans beaucoup d’autres pays – les gens se disent : « Je me fiche que ces entreprises aient mes données ! ». À mon avis, ils ne comprennent pas bien pourquoi ces entreprises les veulent et à quoi elles entendent les utiliser.
Robert F. Kennedy Jr : Parlons d’ID2020 et de ce que cela a essentiellement apporté ou conféré aux propositions de passeports vaccinaux. Quelque chose qui, incidemment, lorsque je me suis avisé d’en écrire il y a un an, m’a fait dénoncer comme un théoricien du complot.
Whitney Webb : C’est drôle comment cela fonctionne.
Robert F. Kennedy Jr : Voyons ce qu’il en est.
Whitney Webb : Eh bien, en gros, j’ai signalé en janvier qu’il y avait un effort, soutenu, en grande partie parmi les entreprises de la Silicon Valley et certaines entreprises qui gèrent les dossiers médicaux électroniques, en vue de créer le cadre pour une obligation totale des passeports vaccinaux au niveau mondial. Cette initiative s’appelait « Vaccine Credential Initiative ». La façon dont elle était mise en place était la suivante : non seulement il s’agirait d’un système de passeport vaccinal, mais il serait également lié à un moment donné, à votre activité économique et à d’autres éléments. Et même le développeur de ce cadre, qui travaille pour Microsoft, a déclaré dans son panel Zoom décrivant tout cela, qu’un jour vous pourriez avoir besoin de montrer votre passeport vaccinal pour pouvoir louer une voiture, par exemple, et des choses de ce genre.
En même temps, les personnes qui font la promotion de ce programme encouragent également le passage à la banque mobile, à la banque numérique, à la société sans argent liquide, etc. Elles s’efforcent de faire en sorte que les gens utilisent des portefeuilles numériques basés sur leur téléphone mobile, ce qui est fortement encouragé, par exemple, par la Commission de sécurité nationale sur l’IA, dont nous avons parlé précédemment.
Donc, pour les personnes qui pensent qu’il ne s’agira que d’un seul, que les passeports vaccinaux ne seront exigés que pour le vaccin COVID-19, se trompent aussi très fort. Ce cadre est conçu pour utiliser littéralement n’importe quelle vaccination que l’État juge nécessaire. Il s’agit d’un système beaucoup plus large que le système spécifique au COVID-19. Et j’ai oublié de mentionner ceci, désolée. Il ne s’agit donc pas seulement du statut vaccinal et de l’activité économique, ils essaient de lier tout cela à une identité métrique, ce qui est bien sûr le but ultime de l’Alliance ID2020, à laquelle participent bien entendu des entités financées par Bill Gates, des entreprises de la Silicon Valley et la Fondation Rockefeller, qui semble co-investir assez fréquemment dans ces types d’initiatives avec les Gates.
Robert F. Kennedy Jr : Qu’est-ce que le transhumanisme et pourquoi ces gens… qu’est-ce qui fait que tous ces gens s’y intéressent ?
Whitney Webb : Eh bien, ils sont vraiment tous intéressés en…
Robert F. Kennedy Jr. : Je sais que c’est vraiment bizarre, mais, s’il vous plaît, dites d’abord aux gens ce que c’est.
Whitney Webb : Eh bien, c’est…
Robert F. Kennedy Jr : Laissez-moi essayer : c’est une fusion entre des êtres humains en chair et en os, et des êtres humains plus ou moins virtuels, ainsi que des machines IA.
Whitney Webb : L’analogie que beaucoup de gens aiment utiliser, du moins celle de la science-fiction accessible à la plupart des gens, est le Borg de Star Trek. C’est en gros le transhumanisme en un seul mot, du moins pour les personnes qui sont cyniques et critiques à son égard. Ses promoteurs affirment qu’il ouvrira une nouvelle ère d’augmentation humaine et ainsi de suite, mais cela ne semble pas vraiment être le cas pour les personnes qui le défendent ouvertement. Du moins, pas aux yeux du commun des mortels.
En fait, des gens comme Klaus Schwab, du Forum économique mondial, et d’autres personnes de ce genre sont vraiment sans complexe quant à leur vision du transhumanisme, mais ils évitent quand même de trop utiliser ce mot. Ils se servent plutôt de périphrases comme « la convergence bio-digitale », « l’émergence de nos identités physiques biologiques et virtuelles » et des choses comme ça. Et c’est pourquoi une grande partie de cette science – qui a été largement financée par des gens comme Jeffrey Epstein et des personnes apparentées à Bill Gates et autres philanthropes – a créé un type de technologie « plus croustillante » comme celle qui installe un double processeur à l’intérieur de cellules vivantes, et des choses comme ça. Ce sont des développements récents. Pourquoi diable une personne normale voudrait-elle financer, dépenser des millions et des millions de dollars pour financer quelque chose comme ça ? Eh bien, ces gens sont très intéressés par ce type de technologie pour deux raisons :
Un, ils sont l’élite. Si vous regardez leurs investissements, vous voyez qu’ils sont très préoccupés par le vieillissement et, fondamentalement, par leur mortalité. C’est pourquoi vous avez quelqu’un comme Peter Thiel qui investit dans ces startups qui fournissent du sang jeune, le sang de jeunes gens, à des clients qui en achètent, comme un moyen de se garder jeunes, des choses comme ça… qui semblent vraiment folles à la plupart d’entre nous, mais pour ces gens-là, c’est, « Ah, super. Je peux rester jeune pour toujours. » Et il y en a beaucoup qui aiment… Dans le cas de Jeffrey Epstein aussi, d’ailleurs : il voulait revenir en tant que transhumanoïde. D’après le New York Times, il voulait avoir sa tête et ses organes génitaux congelés, et ensuite les remettre ensemble dans une sorte de corps formaté pour pouvoir vivre éternellement.
Il y a des gens dans « l’élite » qui parlent de la façon dont ils veulent avoir leur esprit téléchargé dans le Cloud, et toutes ces choses. Il ne s’agit en fait que de l’utilisation abusive d’une technologie beaucoup plus avancée qu’elle ne l’a été à aucun autre moment de l’histoire de l’humanité, par un groupe d’autoproclamées élites qui, depuis très longtemps, cherchent de façon obsessionnelle à obtenir l’immortalité par divers moyens.
À mon avis, ces gens, et leur mentalité peuvent être rattachés à une conception vieille de milliers d’années, à cette vision de la nature comme une chose qui doit être conquise et dominée et non une chose avec laquelle il faut coopérer et vivre en harmonie. Je pense que la conclusion logique de ce type de mentalité est qu’elle considère la fusion de l’homme et de la machine comme l’apogée de l’évolution humaine, elle veut se servir de la technologie pour tenir la nature à distance, et pour la plier là leur volonté. Je pense que c’est essentiellement là qu’en sont ces gens. C’est en quelque sorte la conclusion logique de la concentration de toutes ces richesses entre les mains d’une minorité qui, justement, se préoccupe de ces choses-là.
Mais s’ils veulent l’immortalité pour eux-mêmes, ils n’ont pas le moindre scrupule quant aux raisons pour lesquelles ils veulent le transhumanisme pour les masses. Une grande partie de tout ça a – sans surprise – quelque chose à voir avec le contrôle. Et vous avez un orateur, en fait, c’est un historien israélien nommé Yuval Noah Harari, qui est l’un des orateurs préférés du Forum économique mondial. Il est très intime avec Mark Zuckerberg, Barak Obama, et d’autres personnes aussi célèbres. Il a prononcé un discours très important lors de la réunion de Davos 2020, la réunion du Forum économique mondial, qui, par xoïncidence, a eu lieu juste deux mois avant que la crise du COVID-19 ne s’installe vraiment. Et ce qu’il y dit surtout, c’est que dès que les gens, les citoyens, sont mandatés ou que ces technologies atteignent une utilisation de masse… commencent à utiliser des wearables… permettent au gouvernement de surveiller ce qui se passe dans leur corps et dans leur cerveau… c’est là que nous entrons dans une ère de dictature numérique. Et – ce sont ses mots – que ceux qui refusent d’en faire partie, feront partie d’une nouvelle classe mondiale inutile. Encore une fois, ce sont ses mots. Et il dit qu’il vaut mieux être exploité qu’inutile.
À la fin de son discours, il appelle le Forum économique mondial à utiliser ces technologies pour créer un monde meilleur. Mais ce sont des gens comme Eric Schmidt qui assistent à ce genre de choses, ils ne cherchent pas exactement à créer un monde meilleur dans le sens où des gens comme vous et moi l’imagineraient. Donc c’est définitivement très dystopique. Dans ce même discours, Harari décrit l’utilisation de cette technologie en faisant l’analogie suivante : un type écoute un discours du chef de l’État, il applaudit extérieurement et semble heureux, mais une sorte de dispositif de surveillance portable ou plantable peut dire qu’intérieurement il est en colère lorsqu’il regarde l’image du chef. Et selon Harari, il finira « au goulag » le lendemain matin. Ce sont ses mots. [Pas à Dachau ni à Buchenwald… « au goulag ! » NdE]
Donc, ça ne pouvait pas être plus flagrant. Voil à un homme qui expose toute sa vision de la société devant l’élite de Davos, et qui lui dit, en gros : « S’il vous plaît, faites que ce monde… » C’est très inquiétant. Et quand vous prenez la peine de lire les mots qu’utilisent des personnes comme Klaus Schwab et d’autres influenceurs, dans cette sphère, c’est définitivement plus qu’inquiétant. Et le fait que tant d’élites qui ont tant de pouvoir, en particulier celles de la Silicon Valley, soient si investies dans ces technologies, et aient tant de liens avec la communauté du renseignement a de quoi faire frémir… Or, la structure du pouvoir aux États-Unis, à ce stade, fait vraiment pression pour cela, et le fait sous diverses formes. Cette poussée vers les wearables va devenir énorme, probablement même dans les deux prochains mois, ou l’année prochaine, mais on y va.
Ainsi, sous l’administration Biden, le principal conseiller scientifique de Biden est en fait sous le feu des critiques pour ses liens avec – surprise, surprise ! –Jeffrey Epstein. Et l’affirmation d’Epstein selon laquelle il aurait financé Eric Lander, le principal conseiller scientifique de Biden à …
Robert F. Kennedy Jr. : Et aussi, il était un… Charles Lieber qui était à Harvard, je pense qu’il était un collègue de Lander. Mais c’était un autre transhumain. Il a été arrêté…
Whitney Webb : Arrêté, oui.
Robert F. Kennedy Jr. : … Juste après que le COVID-19 ait éclaté pour avoir envoyé la technologie sur laquelle il travaillait… Il faisait partie du groupe [inaudible], pour avoir envoyé cette technologie en Chine. Mais nous ne savons pas vraiment pourquoi il a été arrêté.
Whitney Webb : Oui, c’est un peu un mystère, en tout cas pour moi.. Mais en ce qui concerne Eric Lander, ce type est très profondément lié à la Silicon Valley. Il a été à la tête du Broad Institute pendant très longtemps. Maintenant, le président du conseil d’administration du Broad Institute est Eric Schmidt, et vous avez des personnes éminentes de la Silicon Valley au conseil d’administration du Broad Institute. Eric Schmidt, en plus d’être le président du conseil d’administration, est également l’un des plus grands donateurs du Broad Institute. Il leur a récemment fait une dotation de 150 millions de dollars pour examiner comment fusionner la biologie avec les machines afin de découvrir les « programmes de la vie » et des choses comme ça. C’est la personne que Biden a élevée, pour la première fois dans l’histoire politique américaine, au rang de conseiller scientifique principal.
Cette agence récemment lancée, la création de cette DARPA de la santé, ou HARPA, Eric Lander est censé en être le responsable et y être intimement impliqué. Ils prétendent se concentrer sur le cancer et la lutte contre différentes maladies, mais j’ai récemment écrit… si vous lisez entre les lignes de cette politique… c’est définitivement une recette pour beaucoup des choses dont nous avons parlé aujourd’hui, ce système technocratique de pré-crime qui cherche à la fois à criminaliser la maladie mentale, la maladie physique et la pensée erronée, quelle que soit la façon dont vous voulez l’envisager, en permettant au gouvernement et au secteur privé de surveiller ce qui se passe dans vos pensées et dans votre corps à tout moment, et en vous surveillant d’une façon qu’on n’a jamais été capable d’imaginer auparavant. C’est bel et bien la recette d’un désastre à niveaux mpultiples, car le transhumanisme n’est pas seulement une menace pour les libertés civiles et tout cela, c’est vraiment une menace pour l’existence humaine en soi et pour la société humaine, pour ce que cela signifie qu’être humain.
Et donc, c’est définitivement une menace à un niveau énorme, telle que définie par les personnes qui tracent ces politiques, y compris le type Harari que j’ai mentionné plus tôt. Le moment décisif de l’ère où ces dictatures numériques commencent est celui où les masses commencent à utiliser les wearables qui sont récoltés par ces entreprises liées à l’État, ou par ’État lui-même…
Robert F. Kennedy Jr. : Je pense à une montre Apple.
Whitney Webb : Ouais. Ou Fitbit, Amazon en a un maintenant appelé Amazon Halo qui ne vérifie pas seulement vos signes vitaux, mais aussi votre état émotionnel tout au long de la journée en fonction de la façon dont vous parlez, et des choses comme ça. Ils ne cherchent donc pas seulement à surveiller votre santé, comme ils vous le disent, ou à vous aider à être plus en forme, mais ils vont beaucoup plus loin, et il est question maintenant, depuis 2018, de lier l’utilisation des wearables aux polices d’assurance maladie. Et certains fournisseurs d’assurance maladie envisagent de rendre cela obligatoire pour une politique particulière.
Donc, que ce soit le secteur public ou le secteur privé qui essaie de rendre ces choses obligatoires, ils vont définitivement de l’avant, et il y a en fait des startups qui sont financées par l’Institut national de la santé, la Fondation nationale des sciences qui visent à utiliser les wearables pour, disent-ils, résoudre la crise des prisons aux États-Unis en fermant toutes les prisons, mais chacun devient un prisonnier dans sa propre maison, et ils doivent tous porter ces différents capteurs, pour qu’on soit sûrs qu’ils ne peuvent pas quitter l’endroit où ils sont, qu’ils ne pensent pas à commettre un crime, des choses comme ça. Et même aussi pour la crise des opioïdes, il y a une société qui a pris plusieurs, j’oublie exactement combien d’argent… NIH finance… plusieurs centaines de milliers, je crois, pour développer un wearable où, si vous avez une overdose d’opioïdes, on vous donne ce wearable et il peut dire si vous avez un besoin ou si c’est une rechute. Et pour voir, le gouvernement américain appliquerait évidemment cela à tout autre type de substance illicite.
Il faut également garder à l’esprit que la mentalité générale ici, et ils le disent depuis des années maintenant, est que les données sont le nouveau pétrole, et ce parce qu’ils veulent engranger autant de données que possible dans ces algorithmes d’intelligence artificielle, car ils pensent que cela les rendra supérieurs. Ces gens sont obsédés par la réalisation d’une IA super intelligente, qu’ils appellent la singularité. Ils veulent donc récolter autant de données que possible par citoyen, et c’est à peu près la politique admise de la Commission de sécurité nationale sur l’IA qui dit que la seule façon pour les États-Unis d’être le leader du marché et la première puissance militaire du monde et de battre la Chine, est de récolter le plus possible de données par citoyen. Et c’est pourquoi nous voyons toutes ces poussées se produire maintenant.
Robert F. Kennedy Jr. : Vous avez écrit depuis le Chili pendant un certain temps.
Whitney Webb : Oui.
Robert F. Kennedy Jr : Que s’est-il passé là-bas ? La situation y est devenue folle, non ?
Whitney Webb : Oui, absolument. Donc j’avais en fait vécu…
Robert F. Kennedy Jr. : C’est presque comme un [Pinochet] expurgé.
[Pour rappel : cet entretien date de juin 2021, NdE]
Whitney Webb : Oui, c’est très similaire et ce n’est vraiment pas une coïncidence si le gouvernement actuel du Chili, le président, est en fait le frère du ministre des Finances de Pinochet. Et beaucoup de gens, dans ce gouvernement, avaient des liens passés avec la dictature et des choses comme ça. Mais, oui, j’ai en fait vécu au Chili pendant environ sept ans, je ne l’ai quitté que très récemment, et à contrecœur d’ailleurs. Ma fille est née là-bas, toute ma vie s’est déroulée là-bas, mais bien sûr, avec le début de la crise du COVID-19, du jour au lendemain, presque tout s’est arrêté et les choses sont devenues très rapidement, très totalitaires. La situation actuelle au Chili est que si la quarantaine est déclarée dans la ville ou la communauté où vous vivez, vous n’êtes autorisé à sortir de chez vous que deux fois par semaine pendant deux heures. Cela fait donc un total de quatre heures par semaine, et pour tout cela, vous devez avoir des papiers qui sont fournis par la police via un nouveau site Web de la police. Vous ne pouvez donc pas quitter votre domicile sans l’autorisation de la police, et cette autorisation est très limitée dans le temps car elle inclut le temps du déplacement. Donc, si vous n’habitez pas à proximité d’un supermarché ou d’un endroit similaire, vous avez encore moins de temps pour faire vos courses essentielles.
Ces autorisations sont nécessaires pour entrer dans la plupart des grands supermarchés. Bien sûr, il existe des stands de fruits et légumes familiaux qui n’en ont pas nécessairement besoin, mais ce n’est vraiment une réalité que dans les petites villes. Heureusement, je vivais dans une zone rurale qui a évité une partie de tout cela pendant un certain temps, mais les services de garde d’enfants et les choses de ce genre sont devenus très difficiles. Et puis, lorsque la quarantaine a été déclarée là où je vivais, j’ai perdu tout accès aux services de garde d’enfants parce qu’avec ces permissions deux fois par semaine, il n’y a vraiment aucun moyen d’aller déposer votre fille ou votre enfant quelque part et de les récupérer dans la même journée, parce que vous utiliseriez ces deux permissions hebdomadaires en un seul jour, juste pour avoir une garde d’enfants. La seule possibilité aurait donc été de déposer ma fille quelque part le lundi et de la récupérer le vendredi, et comment cela allait-il fonctionner ? Ce n’est pas vraiment faisable pour une mère qui travaille.
C’est donc une triste situation, c’est sûr, et il y a eu des cas de personnes arrêtées parce qu’elles n’avaient pas les bons papiers, et cela était souvent appliqué par la police. Et puis, là où je vivais, en décembre [2020, NdE], c’est devenu l’armée qui a appliqué ces mesures. Et cela se passe ainsi même dans les petites villes. Si j’avais voulu me rendre dans une petite ville située à 20 minutes de l’endroit où je vivais, j’aurais dû passer par ce qui était en fait un poste de contrôle militaire, avoir les bons papiers, autorisations, afin d’être autorisée à aller dans la ville suivante. C’est très extrême.
Et à la base, ce système d’autorisation fonctionne à bien des égards comme ce qu’un passeport vaccinal est susceptible de faire. Mais je pense que dans le cas du Chili, ils ont prouvé que ce type de système totalitaire peut exister sans passeport vaccinal, il suffit qu’il soit mis en œuvre sous le couvert de la pandémie, justement. Oui, c’est une bien triste situation, mais les choses sont… hélas, je ne les vois pas vraiment s’améliorer. Et dans la région où je vivais, il y a une majorité de la communauté indigène du Chili, connue sous le nom de Mapuches, et il y a un problème de longue date entre le gouvernement chilien et ces gens : le gouvernement chilien convoite beaucoup des terres indigènes, en particulier dans les montagnes, pour leurs possibilités d’exploitation minière. Le Chili est bien connu comme une économie centrée sur l’exploitation minière, l’un des plus grands producteurs de cuivre au monde, également producteur de lithium. On a également trouvé un grand nombre de ces minéraux dans le Sud, vers la Patagonie, qui est généralement vierge. Or, une grande partie de ces terres est inaccessible aux sociétés minières en raison des lois existantes sur les terres indigènes.
Ils sont donc en train de mettre en place… depuis l’année dernière, ils ont essayé de déclarer la loi martiale dans cette région, comme un moyen de faire passer les Mapuches pour des terroristes, et de s’emparer des terres qu’ils veulent sous couvert d’une guerre contre « le terrorisme domestique » dans cette région particulière. Le fait que je vivais à cet endroit précis a fait que… c’était écrit, il m’a fallu chercher un point de chute en dernière minute. C’est donc une situation vraiment sinistre… hélas, je pense que le Chili, comme par le passé lorsque Pinochet était dictateur, est utilisé comme laboratoire d’essai par les États-Unis et certaines autres puissances occidentales. Le néo-libéralisme par exemple, le modèle néo-libéral a été développé au Chili par un économiste formé aux Etats-Unis, formé à l’Université de Chicago. Et d’autres choses se sont produites depuis lors, qui ont également été des expériences. Les Chiliens parlent ouvertement de cette réalité, du fait qu’ils sont souvent utilisés comme laboratoire d’essai en Occident. Et je pense que ce qui se passe là-bas en ce moment n’est pas du tout une coïncidence. Que cela puisse réussir ou non dans un pays occidental dépendra vraiment du type de résistance que les gens sont prêts à montrer face à ce type de politique.
Oui, c’est une vilaine situation, mais je pense qu’il est très important que les gens sachent ce qui se passe là-bas, parce que cela peut vraiment se produire n’importe où. Cela se passe dans des endroits comme le Canada, et dans certaines parties de l’Australie. Il est donc certain qu’ils sont en train de foncer avec ce type de politiques dans les endroits où ils pensent pouvoir les faire adopter.
Robert F. Kennedy Jr. : J’étais au Chili en 1973 sous le régime d’Allende. Je suis allé là-bas [inaudible] à l’Atlantic Monthly et j’ai fini par faire un article. Mais j’ai pris part à une révolution pendant que j’étais là-bas et je me suis fait tirer dessus en essayant de sortir du Chili, en essayant de passer en Argentine, j’ai été poursuivi par l’armée et j’ai eu beaucoup d’aventures. Lorsque nous sommes revenus, j’ai assisté à des audiences, des audiences de réfugiés avec mon oncle, qui était à la tête du comité des réfugiés et qui avait fait pression sur le Chili à cette époque. Et les membres du régime au Capitole des États-Unis m’ont dit : « Ne reviens pas au Chili tant qu’Allende est au pouvoir. » Je suis donc resté en dehors du pays jusqu’en 1993, puis j’y suis retourné pour travailler sur un projet pour les Mapuches, et j’essayais de [inaudible] River. C’était probablement la plus grande rivière d’eau vive du monde, à part le fleuve Colorado, ici aux États-Unis.
Après cela, j’ai fait partie d’un groupe qui a aidé à ouvrir une petite rivière à faible débit, en Patagonie, à [inaudible], et j’y suis allé presque chaque année en mars pour faire du kayak et du rafting en eau vive. Mais mes enfants étaient là-bas récemment et se sont retrouvés, par un heureux hasard, avec un groupe de Mapuches près de la ville de [inaudible], et ils les ont emmenés à la cérémonie de [inaudible], et c’était vraiment un facteur incroyable de changement de vie, en particulier pour l’un de mes fils. C’était intéressant pour moi d’entendre ces histoires quand je suis revenu.
Mais j’adore le Chili, j’essaie d’y aller autant que possible, et en fait, la présidente du Chili [inaudible], et mon oncle était [Kaddy] était, à l’époque où il était mourant, elle a pris l’avion pour lui présenter la plus haute médaille civile du Chili, pour le travail qu’il avait fait en faisant pression sur [inaudible] pour finalement faire les élections qu’il a perdues, et a amené le président Aylwin, qui était le premier président après Pinochet.
Bref, je ne veux pas devenir [inaudible], je pourrais vous parler toute la journée du Chili.
Whitney Webb, c’est un tableau effrayant d’un monde effrayant que vous peignez. Merci de continuer à sonder tout ce qui se passe, et de continuer à nous informer. Le site web de Whitney Webb s’appelle…
Whitney Webb : Unlimitedhangout
Robert F. Kennedy Jr. : Vous pouvez lire les reportages d’investigation de Whitney Webb sur son propre site web, et vous pouvez également voir ses écrits sur The Defender, et sur The Last American Vagabond. Allez sur Amazon et achetez dès aujourd’hui son livre sur Bill Gates et Jeffrey Epstein. Faisons en sorte qu’il devienne numéro un sur la liste des meilleures ventes. Et le nom de ce livre est ?
Whitney Webb : One Nation Under Blackmail. Il s’agit en fait de l’union entre le crime organisé et les agences de renseignement, les États-Unis et Israël, qui ont donné naissance à Jeffrey Epstein, car il n’est qu’une pièce d’un réseau beaucoup plus vaste.
Robert F. Kennedy Jr : Très bien. Whitney, merci de vous joindre à moi. Continuez à faire du bon travail.
Whitney Webb : Absolument, tout le plaisir est pour moi. Merci beaucoup.
Whitney Webb est l’auteur de « One Nation Under Blackmail », écrit pour son site Web, Unlimited Hangout, ainsi que pour The Last American Vagabond et The Defender, couvrant des sujets sur le renseignement, la technologie, la surveillance et les libertés civiles.
Pour écouter le podcast en anglais, cliquez ici :
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Janvier 2022
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