La politique étrangère des néocons US et la guerre livrée à la Serbie
Richard Galustian – TheDuran – 26.3.2019
L’attaque contre la Serbie a commencé par une « guerre financière », a continué par des « sanctions » et a fini par une agressive campagne non provoquée d’incessants bombardements de l’OTAN.
La chasse aux sorcières lancée contre le président Trump à propos d’une prétendue collusion avec les Russes est officiellement terminée après la soumission du rapport Mueller, permettant ainsi qu’on en vienne aux vrais problèmes de l’Amériuque, qui affectent le monde entier.
Dans l’espoir d’un déclin de la russophobie aux USA, jetons un œil à la récente histoire de leurs guerres, en commençant par le 20e anniversaire, ce mois-ci, de la guerre la guerre livrée par l’OTAN à la Serbie en 1999, qui s’est élevée à près de 100 jours de bombardements incessants de villes historiques et d’infrastructures
Premièrement, ces problèmes sont majoritairement causes par les neocons ou État Profond, appelez-les comme vous voudrez, et la promotion continuelle, par le complexe militaro-sécuritaire industriel US, de guerres et de changements de régime, et, deuxièmement, par le soutien sans réserve de Trump à Israël, quels que soient les crimes de guerre qu’ils n’en finissent pas de commettre contre les Palestiniens.
Incroyablement, après cette guerre insane, unilatérale, injuste et illégale exécutée par l’OTAN, l’OTAN a eu l’audace d’inviter la Serbie à s’y incorporer. Quelque chose qui n’arrivera jamais. Qu’est-ce qu’ils fument à DC, au Pentagone et à l’OTAN de Bruxelles ?
Pour compliquer encore ces problèmes en les aggravant, l’Armée US et l’Israeli Defence Force (IDF) collaborent dans toute cette politique de changements de régimes sur tous les continents, dont la preuve la plus récente est l’arrivée, le mois, dernier, de troupes d’élites israéliennes au Brésil, pour soutenir une attaque potentielle du Venezuela par le Brésil et la Colombie.
Comme il fallait s’y attendre, l’Amérique poursuit son changement de régime au Venezuela avec la totale et enthousiaste coopération des Main Stream Media (MSM), usant des techniques de propagande les plus éprouvées et sophistiquées et d’un jeu varié de prétextes.
De la Serbie à l’Irak et de l’Irak à la Libye, où tout ç ava-t-il finir ? Vous remarquerez que Trump recherche à présent une « alliance avec l’OTAN », en offrant le statut de membre de l’OTAN au président Bolsonaro, du Brésil pour qu’il participe à l’invasion du Venezuela..
Il est donc important de se rappeler, à titre d’exemple qu’une longue guerre de déstabilisation économique et financière a été suivie des bombardements de la Serbie..
La Serbie avait fait jusque-là partie de la Yougoslavie, pays qui avait réussi avec succès, après 1945, à résoudre les vieilles rivalités des Balkans au XIXe siècle et au début du XXe, son histoire séculaire avant l’arrivée au pouvoir du président Tito
Les Nations Unies, au lieu de soutenir de facto les prétendues « guerres humanitaires » et les « changements de régime » des États-Unis servis par l’OTAN et sempiternellement matraqués dans la tête des gens par les médias mainstream du genre CNN et FOX News, feraient bien de finir par prendre une vraie position.
Ainsi donc, la Yougoslavie elle aussi, dont le statut de non-aligné sous le président Tito faisait jadis l’envie et l’admiration du monde, fut détruite et mise en pièces, « balkanisée » au début des années 1990.
L’attaque contre la Serbie a commence par une “guerre financière », a continué par des « sanctions » et a fini par une agressive campagne non provoquée d’incessants bombardements de l’OTAN. C’est ce à quoi nous pouvons nous attendre maintenant au Venezuela.
Cette stratégie de « balkanisation » est appliquée de façon identique à l’Afghanistan, à l’Irak, à la Libye, à la Syrie, et à d’autres. Car cela sert les intérêts des néocons US de démembrer des États partout dans le monde et de les remplacer par des régions plus petites, plus faciles à « contrôler ».
Les mots « changement de régime » vont à l’encontre de l’inten tion des mots contenus dans la Constitution des États-Unis. Personne, dans ces fameux médias mainstream, ne nous le rappelle jamais. Toutefois, l’ambition des États-Unis de renverser les autres États se poursuit, ce dont ils ne font d’ailleurs plus, dans leur arrogance, le moindre mystère. Les États suivants sur la liste seront probablement le Nicaragua et ensuite l’Iran, pour n’en citer que deux.
Une déclaration des plus remarquables, scandaleuses et unilatérales imaginables vient d’être faite par le président Trump – quoique sans l’approbation formelle, à ce jour, des institutions US – aux termes de laquelle il « donne » quelque chose qu’il n’a aucune autorité pour donner : une partie du territoire syrien – les hauteurs du Golan pour être précis – à Israël. Démarche qui pourrait, un de ces jours, déclencher une guerre israelo-arabe à grande échelle.
Ceci est d’une importance extrême, et pourtant, aucune protestation officielle n’est encore venue des dirigeants du monde.
La raison principale ayant entraîné cette décision, selon un haut fonctionnaire de l’administration US, est que « Dieu a choisi Trump pour sauver les juifs ».
Sans oublier tle besoin qu’a Trump (ce que « nous le peuple » ne comprenons pas exactement pourquoi) de soutenir le Premier ministre Netanyahou dans une campagne de réélection qui s’annonce difficile en Israël – en partie parce que les deux pays ont raté leur « changement de régime » en Syrie, mais de façon plus décisive encore parce que les financiers terroristes qui se sont acoquinés pour former une compagnie quyi a déjà commencé à forer pour extraire du pétrole sur les hauteurs du Golan. Vous pourriez être curieux de savoir qui sont les propriétaires-fondateurs de cette compagnie foreuse, laquelle devrait répondre à une pléthore de questions que vous devez vous poser aussi.
Les noms des actionnaires disent tout : Dick Cheney, le baron Rothschild et Rupert Murdoch. Les trois chefs les plus représentatifs des néocons, des banquiers et des médias de la planète.
En fin de compte, il ne faut pas davantage de preuves pour que nous, les peuples du monde, nous soulevions contre les forces obscures de la mondialisation partout où elles existent, que ce soit à Bruxelles, à Londres, en France ou à Washington. Nous devons exiger des élections démocratiques ou déclencher des révolutions. ce qui a déjà commencé en France avec les GILETS JAUNES. Et le BREXIT est, par définition, un rejet, par le peuple britannique, de la mondialisation et de l’hégémonie américaine.
Le modèle de déstabilisation et de destruction des États par les USA, pour les piller de leurs ressources souveraines, est l’histoire invisible des cent dernières années, qui n’est enseignée dans aucune université, nulle part en Occident.
En ce qui concerne l’Ukraine, son gouvernement a été renversé par la CIA et remplacé par un régime ultra-fasciste, qui a le soutien complet de l’Amérique. Ce n’est pas un secret, mais les mainstream se contentent de n’en pas parler.
L’OTAN cornaqué par les USA est la « machine de guerre transnationale » du monde, qui dévore les richesses de presque tous les pays libres. L’OTAN peut extorquer pour nous pousser par la terreur à nous conformer à la stratégie mondialiste « cancérigène » des impérialistes néocons US.
Un total estimé de 20 millions personnes sont mortes de par le monde, depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, aux mains des militaires US. Pensez-y un instant.
Une des phrases les plus célèbres attribuées au grand président américain Abraham Lincoln parle de tromperie : « Vous pouvez tromper tout le monde une partie du temps, et quelques personnes tout le temps, mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps. »
Richard Galustian est un consultant MENA, diplômé de la Bengladesh Agricultural University, qui écrit pour TheDuran, pour le Times of Malta et pour le Moscow Times, entre autres. On peut consulter ses vidéos en ligne sur Youtube
Source : http://theduran.com/us-neocon-foreign-policy-and-the-war-waged-against-serbia/
Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades
28 mars 2019
0 Comments