Opérations Gang/Contre-gang :
Le tour de passe-passe de Dearlove et l’« opération pschologique » du laboratoire de Wuhan
Matthew Ehret – The Duran – 4.10.2023
Source d’origine : The U.K. Column
Traduction : c.l. pour L.G.O.
Le rôle longtemps tenu par l’ancien chef du MI6, Sir Richard Dearlove, en ès-qualités de provocateur anti-Chine et manipulateur de Zelenski, nous donne l’occasion de jeter un coup d’œil dans l’esprit de l’empire et de voir comment notre société est manipulée pour acquiescer à un ordre du jour qui conduira finalement à la troisième guerre mondiale.
En joignant sa voix à celle de ces fanatiques Anglo-Américains qui accusent la Chine d’avoir créé le Covid-19 en laboratoire et de l’avoir intentionnellement répandu dans le monde entier, Sir Richard a démontré un cas classique d’« opérations gang/contre-gang » que l’Empire Britannique pratique depuis des siècles.
Origines modernes des opérations gang/contre-gang
L’officier de l’armée britannique Frank Kitson (aujourd’hui nonagénaire, retraité avec le grade de général) a publié en 1960 un petit manuel insidieux intitulé Gangs et contre-gangs, fondé sur son travail de coordination des opérations spéciales contre le soulèvement des Mau Mau du Kenya en 1955, qui menaçait de libérer ce pays africain précieux atoiut du colonialisme britannique. Le manuel de Kitson était l’adaptation moderne d’une pratique séculaire satisfaisant aux besoins de répression des mouvements pour l’indépendance et les droits civiques, lesquels menaçaient de mettre fin à l’ère des empires.
Au cours de son travail au Kenya, Kitson s’est rendu compte qu’en cas d’infériorité numérique face à des mouvements d’indépendance organisés, il n’est pas très efficace pour des colonialistes en nombre inférieur d’essayer de les écraser directement par la force, et qu’il était au contraire bien plus intéressant de changer les règles du jeu par des tours de passe-passe. La formule pour changer les règles du jeu consiste à créer/cultiver un ou plusieurs groupes d’opposition à la force qui représente une menace pour l’empire, puis à cultiver un contre- groupe d’opposition (contre-gang) pour créer une nouvelle série de conflits au sein de la population ciblée (d’où la terminologie « gang/contre-gang »).
Tandis que la société cible est polarisée par les deux mouvements d’opposition en guerre (mais finalement contrôlés), le véritable mouvement d’indépendance se disperse et se perd dans le chaos.
Décrivant son intuition, qui sera utilisée peu après dans le cadre du programme COINTEL du FBI aux États-Unis, Kitson a écrit ce qui suit
Grâce à nos informateurs et à nos pseudo-gangs, nous commencions à en savoir un peu plus sur les mouvements futurs des gangs, ce qui était préférable à se contenter d’analyser les événements passés. Il nous restait un long chemin à parcourir avant de pouvoir dire que nous produisions nous-mêmes les informations qui permettraient aux forces de sécurité de détruire les Mau Mau dans notre région […] J’ai alors commencé à sentir que j’étais enfin sur la route qui menait à l’objectif désiré. [p. 90]
Origines anormales de Covid-19
Fin janvier 2020, la publication d’un rapport de la Kuzuma School of Biological Sciences a mis en doute la théorie de l’évolution naturelle du Covid-19.
De plus en plus de médecins travaillant en première ligne à New York, tels que le Dr Kyle-Sidell, ont commencé à signaler le comportement anormal des symptômes du Covid-19, qui ne ressemblaient à aucune pneumonie qu’ils eussent jamais vue, et ont observé que le Covid-19 agissait plutôt comme une forme de maladie de haute altitude, les ventilateurs étant non seulement inutiles mais entraînant la mort de 9 patients sur 10 (ce qui signifie que les décès étaient artificiellement provoqués par les protocoles médicaux appliqués par les gouvernements nationaux dans le monde entier)..
Face à ces anomalies croissantes, les citoyens réfléchis sont devenus de plus en plus préoccupés par la question troublante des vastes infrastructures d’armes biologiques contrôlées par le Pentagone et disséminées dans le monde entier. La chercheuse bulgare Dilyana Gaytandzhieva a fait état des laboratoires d’armes biologiques du Pentagone implantés dans le monde – tous menant des recherches secrètes pour plusieurs milliards de dollars sur des formes nouvelles et plus létales de virus, avec plus de 50 milliards de dollars officiellement consacrés à cette pratique depuis la promulgation de la loi Bioshield de 2004 de Dick Cheney.
Dès les premiers jours de la pandémie, le ministère chinois des Affaires étrangères a évoqué la possibilité que le virus soit arrivé en Chine via l’équipe américaine qui a participé aux Jeux militaires de Wuhan en octobre 2019 – événement au cours duquel plusieurs athlètes ont été hospitalisés pour des symptômes semblables à ceux du Covid. Et, depuis que Victoria Nuland a admis que les États-Unis exploitaient plus de 40 laboratoires biologiques rien qu’en Ukraine lors de son témoignage devant le Congrès en 2022, les Russes et les Chinois ont tenté à des dizaines de reprises de présenter les preuves de ces installations de guerre biologique au Conseil de sécurité des Nations unies, mais en vain. [C’est nous qui soulignons. LGO]
Le 13 mai 2020, le gouvernement russe a directement mis en cause les laboratoires d’armes biologiques américains en Géorgie, en Ukraine et en Corée du Sud , Sergueï Lavrov disant :
Ces laboratoires [U.S.] sont densément répartis le long du périmètre des frontières de la Fédération de Russie et, par conséquent, à proximité des frontières de la République populaire de Chine.
En évoquant les biolaboratoires « proches des frontières de la République populaire de Chine », M. Lavrov faisait sans aucun doute référence aux biolaboratoires Jupitr et Centaur en Corée du Sud, construits sous l’administration Obama en 2013. Ceux-ci ont suscité au cours de la dernière décennie, de vastes protestations publiques de la part des Coréens, mécontents que des agents pathogènes militarisés et de l’anthrax aient été préparés dans leur pays sans aucun contrôle national.
Un éditorial du 14 mai 2020 dans le Global Times de Chine a déclaré :
Les USA ne peuvent se contenter de qualifier de « théories du complot » toutes les questions raisonnables qui leur sont posées au sujet de leurs laboratoires biologiques et, alors que les responsables politiques U.S. continuent d’accuser le laboratoire chinois de Wuhan d’être à l’origine du Covid-19 sans présenter aucune preuve, on serait en droit d’exiger qu’ils répondent aux questions qu’on leur pose concernant les laboratoires biologiques U.S., en ce compris l’Institut de recherche médicale de l’armée américaine sur les maladies infectieuses, qui se trouve à Fort Detrick.
Il est difficile de qualifier une affaire de ce genre de « théorie du complot » alors que les laboratoires d’armes biologiques de Chapel Hill en Caroline du Nord sont allés jusqu’à créer un nouveau coronavirus appelé SHCO14 conçu pour se transmettre des chauves-souris aux humains à coups de subventions de l’USAID et de la CIA en 2015 et que des événements parrainés par la Fondation Rockefeller, la CIA et Bill Gates utilisent de nouveaux coronavirus dans leurs scénarios de pandémie depuis plus d’une décennie [voir note de bas de page].
La belle histoire du contre-gang en Chine
Lorsqu’il est devenu évident que l’histoire des origines de laboratoire du Covid-19 n’allait pas disparaître d’elle-même, une nouvelle contre-narration a été élaborée, qui consistait à accepter les preuves des origines en laboratoire mais en rejetant la responsabilité des services de renseignement anglo-américains sur… la Chine.
Émergeant des entrailles de la Henry Jackson Society d’Oxford, l’histoire a été concoctée très tôt selon laquelle l’origine de ce virus, donc le coupable, ne serait autre que la Chine, dont, justement, le laboratoire BSL-4 de Wuhan avait mené des recherches sur de nouveaux coronavirus et avait reçu une subvention de 3,7 millions de dollars de l’Institut national américain de la santé pour la période 2014-2019. Est-
Est-ce même une preuve que le Covid-19 était le virus meurtrier que les médias financés par Pfizer ont laissé entendre ? Le Dr Denis Rancourt a prouvé de manière irréfutable que la mortalité, toutes causes confondues, n’a pas augmenté d’un iota jusqu’à l’introduction du vaccin, tous les décès à partir de zéro ayant été obtenus soit par des manipulations statistiques, soit par des politiques gouvernementales imposées par la force ayant ciblé les membres les plus faibles et les plus âgés de la société.
Ici, l’histoire s’est encore subdivisée, un groupe – représenté par des gens comme le professeur Neil Ferguson et Steve Bannon – soutenant que la propagation internationale du virus a été faite délibérément, la Chine allant jusqu’à remplir intentionnellement des avions de personnes malades pour contaminer le monde (mensonge totalement annihilé par Daniel A. Bell le 21 avril 2020), et un autre groupe – dont certaines personnes bien intentionnées comme Francis Boyle ou le regretté Pr Luc Montagnier – qui a soutenu que le Covid-19 s’est échappé dudit laboratoire de Wuhan… par accident.
Quelle que soit la forme prise par ce tour de passe-passe, il ne s’agissait que d’une fausse piste destinée à garantir que la discussion sur les plus de 300 laboratoires internationaux d’armes biologiques du Pentagone se perde dans le chaos. Ce faux débat a également contribué à désamorcer le danger de toute enquête sérieuse sur le programme du Pentagone concernant les agents pathogènes à cible ethnique, comme le souligne le rapport de septembre 2000 du Project for a New American Century, « Rebuilding America’s
Les auteurs néoconservateurs de ce rapport, qui a façonné dans sa totalité la loi Bioshield de 2004 et la stratégie à l’origine de l’attentat intérieur à l’anthrax perpétré de septembre à décembre 2001, ont écrit (c’est moi qui souligne) :
Les combats se dérouleront probablement dans de nouvelles dimensions : Dans l’espace, le cyberespace et peut-être le monde des microbes […] des formes avancées de guerre biologique ayant la capacité de « cibler » des génotypes spécifiques pourront faire passer la guerre biologique du domaine de la terreur à celui d’outil politiquement utile.
Grande Bretagne
Maintenant, il ne faut pas s’étonner que l’ancien directeur du MI6, Sir Richard Dearlove, soit une voix très audible dans cette clameur anti-Chine.
C’est ce même Dearlove qui aurait occulté les circonstnaces réelles de la mort de la princesse Diana alors qu’il était directeur des opérations spéciales du MI6 de 1994 à 1999, et qui a supervisé le dossier douteux Yellowcake alors qu’il était directeur du MI6 en 2002, qui a justifié le lancement de la guerre en Irak et la conversion des USA. en un État de surveillance géré par les Cinq Yeux. C’est également ce même Sir Richard qui, plus tard, a approuvé un autre dossier douteux créé par son ancien employé Christopher Steele en 2016, destiné à renverser le président Trump et à déclencher une guerre avec la Russie.
Le 4 juin 2020, Dearlove a été l’une des premières voix à lancer le bobard sur « la Chine–(qui)-a-créé-le-Covid-comme-une-arme-biologique ». lorsqu’il a déclaré :
Si la Chine admet un jour sa responsabilité, paiera-t-elle les réparations ? Je pense que ceci amènera tous les pays du monde à repenser la manière dont ils établissent leurs relations avec la Chine et la manière dont la communauté internationale se comportera à l’égard des dirigeants chinois […] Bien sûr, les Chinois ont dû se dire : « Si nous devons subir une pandémie, peut-être ne devrions-nous pas trop essayer d’avertir nos concurrents, pour ainsi dire, qu’ils souffriront des mêmes désavantages que nous ».
Les commentaires de Sir Richard ont été calculés pour coïncider avec un nouvel article de l’Université de Londres pour évaluation par des pairs, intitulé A Reconstruction of Historical Etiology of the SARS-CoV-2 Epidemic (« Une reconstruction de l’étiologie historique de l’épidémie de SRAS-CoV-2 »), qui affirmait que le séquençage du virus indique une « manipulation intentionnelle ». Alors qu’il était relativement prévisible que la plupart des esprits se tourneraient vers les plus de 300 laboratoires biologiques internationaux gérés par le Pentagone et les contractants liés au syndicat Biden, les chercheurs britanniques ont déclaré que le virus « a probablement été conçu dans le cadre d’une expérience du laboratoire de Wuhan visant à mettre au point des « virus chimériques très puissants ».
La guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie en menaçant de prendre fin avec le premier appel officiel de Xi Jinping à Vladimir Zelensky, le 25 avril 2023, Dearlove n’a pas hésité à sauter dans un avion pour rencontrer le président ukrainien.et s’assurer que Zelensky continuerait bien à suivre ses règles du jeu. Après cette rencontre, Dearlove a prononcé un discours devant la Convention nationale des conservateurs britanniques :
La réalité est qu’aujourd’hui, nous sommes confrontés à deux régimes autocratiques dont l’objectif est toujours en définitive la destruction de notre système de valeurs. La brutalité même du régime de Poutine m’amène à conclure que l’ADN de la Russie est si corrompu que seul un autre changement révolutionnaire pourra le rééquilibrer.
Dearlove est allé plus avant dans son discours en y introduisant la vilenie chinoise et en ralliant son public au récit impérial britannique selon lequel Zelenski est le plus grand combattant de la liberté de notre époque :
Je suis inquiet lorsque je vois des membres éminents de notre propre élite faire le travail de nos « presque ennemis » à leur place [applaudissements]. Qu’il s’agisse de défendre Huawei [ou] de refuser de publier toute étude scientifique sérieuse remettant en cause la thèse chinoise sur les origines du virus SRAS-COV-2 [applaudissements]… ou de promouvoir un règlement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui ignore les conditions de paix fixées par le président Zelenski.
Au milieu de l’agitation et de la confusion causées par ces opérations de gangs et de contre-gangs qui ,n’en finissent pas d’emplir le paysage politique et scientifique de bruit et de chaos, la réalité de l’effondrement financier se dresse à l’horizon, tandis qu’un système vacille au bord du gouffre et qu’une bataille s’engage pour savoir qui contrôlera l’émergence du nouveau.
Ce nouveau système inévitable sera-t-il fondé sur la coopération gagnant-gagnant, l’exploration de l’espace (par opposition à sa militarisation), de nouvelles découvertes et des infrastructures à long terme bénéficiant à toutes les nations et à toutes les cultures, ou s’agira-t-il d’un ordre défini par une oligarchie anglo-américaine du XXIe siècle assise au sommet d’une tour d’ivoire, tandis qu’un monde divisé, en proie au chaos et à la dépopulation, souffrira en bas ?
Image de l’article : Le lieutenant-général Sir George Erskine, commandant en chef de l’Afrique de l’Est, observant les opérations contre les Mau Mau, au milieu des années 1950. (domaine public)
Note
Philanthrocapitalism, past and present: The Rockefeller Foundation, the Gates Foundation, and the setting(s) of the international/global health agenda (« Philanthrocapitalisme passé et présent : la Foundation Rockefeller, la Fondation Gates, et les mises en place de l’ordre du jour international mondial de la santé ») par Anne-Emanuelle Birn, Université de Toronto, 2014, est une source utile, de même que l’est le Sommet Mondial sur la Vaccination de septembre 2019 et l’Événement 201, d’octobre 2019.
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Sources :
https://theduran.com/139913-2/
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/operations-gang-contre-gang-le-tour-de-passe-passe-de-dearlove-et-l-operation-pschologique-du-laboratoire-de-wuhan/
Octobre 2023
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