Ce que vos merdias ne vous diront pas en français.

 

 

 

 

 

 

 

 

The Atlantis

 

 

 

 

CE QUE VOS MERDIAS NE VOUS DIRONT PAS EN FRANÇAIS.

 

Pourquoi ?

 

[ Mais aussi pourquoi vous en contentez-vous ?

Pourquoi continuez-vous de leur prêter attention ? ]

 

 

 

 

 

EN VOICI UN PEU EN ANGLAIS

 

 

 

Très peu mais de l’essentiel :

 

 

 

Daniel Davis et Douglas McGregor

 

Effective Russian Ultimatum : “Peace on our Terms or We’ll Push to Battlefield Victory”

[Ultimatum russe effectif : la paix à nos conditions ou nous poursuivons jusqu’à la victoire sur le champ de bataille.]

 

 

 

 

 

 

 

 

Larry Johnson et Nima Alkhorshid

 

Trump Drops Bombshell : Russia’s Downfall – Israel Losing, Iran CRUSHES Any Attack

 Trump lâche une bombe : chute de la Russie –  Israël perd, l »Iran ÉCRASE toute attaque]

 

 

 

 

 

 

 

Pour ceux qui ne les connaissent pas encore,

Daniel Davis et Douglas McGregor sont deux officiers du Pentagone à la retrait avec le grade de lieutenant-colonel,  et des analystes de la politique extériure des USA. Daniel Davis est le premier officier supérieur à avoir critiqué la guerre d’Afganistan. Douglas McGregor a failli être nommé ambassadeur en Allemagne par Donald Trump I, mais le Sénat s’y est opposé, comme il s’est oçpposé à ce qu’il reste (au bout de trois moisà) Conseiller du Secrétaire à la Défense.

Larry Johnson est un ex-analyste de la CIA, vétéran de la lutte contre le terrorisme, et Nima Alkhorshid est un docteur en philosophie brésilien. Il enseigne la philosophie et le génie civil à l’université fédérale d’Itajubá. Sur Internet, il anime le site Dialogue Works.

 

 

 

 

Plus personne en Europe ?

Mais si. De temps en temps, en cherchant bien…

 

 

ANTI-NATO PROTEST GROUP IN THE EU ISSUES LIST OF DEMANDS !  W/ORGANIZER « SJOERD DE GROOT »

 

[ UN GROUPE DE PROTESTATION ANTI-OTAN DANS L’UE PUBLIE UNE LISTE DE REVENDICATIONS !

AVEC L’ORGANISATEUR « SJOERD DE GROOT » ]

 

 

 

 

 

Ajoutons :

 

Et organise une manifestation monstre en Hollande à l’occasion du prochain sommet de l’OTAN

qui se tiendra à La Haye les 24 et 25 juin 2025

 

 

Et insistons :

 

Tout ce qui a un embryon de conscience en Europe est invité à y participer.

  

Si vous n’arrivez pas à les joindre,

 

appelez au secours GARLAND NIXON :

https://www.youtube.com/@garlandn

 

 

 

 

ATTENTION !

La présence de Donald Trump est confirmée, mais…

Le bruit court que les organisateurs du sommet, en prévision de la manifestation annoncée, auraient décidé de ne se réunir que pendant deux ou trois heures, et seulement le 25. Les abords du siège étant interdits à la manifestation, les organisateurs auraient, pour leur part, prévu de manifester en tenailles, de part et d’autre du lieu hébergeant le sommet.

 

Peoples for Peace.com [= les peuples pour la paix].

Tapez ceci dans Google et qu’obtenez-vous ?  RIEN

 

Sjoerd de Groot doit pouvoir être contacté, au moins sur Linkedln, au nmoins en anglais et en néerlandais.

 

 

 

 

 

Au cours de cet entretien d’une importance capitale, le même Sjoerd De Groot fait référence à un livre (qu’il montre  brièvement).  

Ce livre, qui n’existe pas en français – merci l’édition hexagonale  ! – le voici dans sa 2e édition en anglais :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Kees van der Pijl

The making of an Atlantic Ruling Class

(La formation  d’une classe dirigeante atlantique)

Verso Books – Septembre 2012 (2e éd.)

384 pages

 

Avec The Making of an Atlantic Ruling Class, Kees van der Pijl – qui publie aen nglais, en néerlandais et en allemand – place la formation de classe au cœur de notre compréhension de la politique mondiale et, bien entendu aussi, de l’économie mondiale.

Cette étude historique dissèque l’un des phénomènes les plus décisifs du XXe siècle : l’émergence d’une classe dirigeante atlantique composée de banques et d’entrepriases multinationales.

Une nouvelle préface de l’auteur évalue l’importance de l’ouvrage à la lumière des plus récents développements politiques et économiques.

 

 

 

 

 

Un commentaire de lecteur sur Amazon :

 

Amazon Customer Ian

 

Comment les USA s’y sont pris our s’emparer du contrôle des économies européennes

Avis inséré au Royaume-Uni le 2 octobre 2017

2e édition (2012) J’ai trouvé cet ouvrage dans la bibliographie de Livingstone’s Labour, qui traite de l’entrée des USA dans la Première Guerre mondiale, de leur ntroduction du capitalisme libéral et de l’intégration atlantique. […]. Il couvre la période 1914-1981. Écrit à l’époque de Reagan et Thatcher, il examine le processus de formation des classes capitalistes dans les pays de l’Atlantique Nord, couvrant la période qui va du lancement de la « Croisade pour la démocratie » de Wilson (1917) à la crise économique mondiale (1974/75).

La politique commerciale « Porte Ouverte » menée par les USA dans le cadre de l’intégration atlantique s’est déroulée en trois phases : l’offensive de Roosevelt, celle du plan Marshall et celle de Kennedy visant toutes trois à affaiblir les colonies européennes et à encercler l’URSS, afin d’empêcher le socialisme de faire obstacle au néocolonialisme. Il y a eu trois stratégies US successives d’unification atlantique : 1) l’Universalisme atlantique de Roosevelt, 2) l’Union atlantique du plan Marshall et 3) le Partenariat atlantique de Kennedy, alors même que la CEE s’affranchissait de l’emprise des États-Unis. Il y est fait référence à un grand nombre de personnes influentes, d’entreprises, de syndicats et de partis politiques, notamment Bilderberg, la Commission trilatérale, Howard L Hunt, Ngo Dinh Diem, Lumumba et Allen Dulles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 29 mai 2025

ar Les Grosses Orchades

 

 

L’Odyssée chinoise de Mao Tse Toung à Xi Jinping

 

 

 

 

 

 

 

Le premier de six porte-avions chinois en cours de construction

 

 

 

 

 

 

L’Odyssée chinoise

De Mao Tse Toung à Xi Jinping

 

 

 

Il s’en passe des choses à La Réunion !

Salim Lamrani interroge Bruno Guigue.

 

 

De la chute de l’Empire en 1911 à l’émergence de la Chine comme puissance mondiale au XXIᵉ siècle, quelles ont été les grandes étapes de cette transformation spectaculaire ?

Bruno Guigue, Professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud, est l’invité, ici, de Salim Lamrani, Professeur en Histoire de l’Amérique Latine à l’Université de La Réunion.

Ensemble, ils retracent l’effondrement de la dynastie Qing, la fondation du Parti communiste chinois, la révolution socialiste de 1949, la construction d’un État socialiste, les grandes réformes économiques et l’essor contemporain de la Chine. Ils abordent également la lutte contre la pauvreté, les inégalités sociales et les choix stratégiques qui ont permis à la Chine de devenir un acteur majeur sur la scène internationale. Un échange captivant pour découvrir les grandes dynamiques qui ont façonné la Chine moderne.

 

 

 

 

 

 

Source : https ://www.canal-u.tv/chaines/universite-numerique-de-la-reunion/les-causeries-histoire-la-chine-1-l-odyssee-chinoise-de

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur les deux intervenants :

 

Salim Lamrani  :  est un enseignant-chercheur, historien et essayiste français, auteur de livres traduits dans plusieurs langues. Il est maître de conférences en civilisation hispano-américaine à l’université de La Réunion, chercheur au CRIMIC de Sorbonne Université et au GRIHAL de l’université de Versailles Saint-Quentin. Il a aussi été chargé de cours à l’université Paris Sorbonne. On trouve couramment ses articles sur Mondialisation.ca et sur Investig’action

 

Bruno Guigue, né en 1962 à Toulouse, est un ancien haut fonctionnaire, chercheur en philosophie politique et analyste politique français.  Normalien, énarque et chroniqueur en géopolitique, Bruno Guigue est un intellectuel de la vraie gauche et un combattant de la lutte internationale contre l’impérialisme. Auteur de cinq ouvrages et de nombreux articles traduits en huit langues, il enseigne la philosophie et les relations internationales dans divers pays, dont, justement, La Réunion et la Chine. En 2008, il a été exclu de la haute fonction publique (il était sous-préfet de Charentes Maritime) par Michèle Alliot-Marie alors P.M. pour avoir  « manqué à son «devoir de réserve ». En quoi faisant ? En dénonçant à titre privé, dans la revue Ouma.com, les exactions de l’armée israélienne, c’est-à-dire en exerçant son droit fondamental de Français théoriquement souverain. Devoir de réserve ? Notre cul ! Un des nombreux tours de passe-passe plutôt bas mais d’usage courant chez les diverses factions de la bourgeoisie d’argent (pléonasme !) vendue à l’étranger depuis bien avant Thermidor. Bref, M. le sous-préfet a été viré de ses hautes fonctions par un coup de téléphone du CRIF à Mme la Première ministre.

Notons que qualifié de « spécialiste du Proche-Orient » par Le Figaro, Bruno Guigue s’est fait taper sur les doigts pat L’Humanité pour n’avoir pas respecté son devoir machin. Ben, oui, ainsi vont les hauts et les bas de l’Histoire nationale française

 

N.B. : cette première partie des conférences sur la Chine a également été mise en ligne par Commun-Commune, sous le titre L’odyssée chinoise : de Mao Zedong à Xi Jinping – Partie 1  

 

 

 

 

 

 

À lire :

 

Bruno Guigue

L’Odyssée Chinoise

de Mao Zedong à Xi Jinping

Éd. DELGA – Janvier 2025

400 pages

 

 

 

 

 

 

À lire aussi :

 

 

 

 

 

 

En attendant la suite, nous ne pouvons manquer d’y ajouter une vidéo de la plus brûlante actualité, qui consiste en un entretien accordé à Danny Haïphong par Brian Berletič de The New Atlas

 

 

Danny Haiphong et Brian Berletic sur la guerre US à la Chine, d’où elle vient, en quoi elle consiste :

 

 

Brian Berletic : What China Just Did to Taiwan & Philippines SHOCKS U.S. Military, Trump Pushes War

 

 

 

 

 

 

Bien sûr, c’est en anglais

 

 

 

 

Nous vous traduisons le commentaire d’un internaute, paru sur le site Newsletter of a sceptic [Glenn Diesen’s Substack]  le 26.2.2025  (2 replies Klonda56Klonda56 1d)

 

 

  Si on veut mettre fin aux guerres, le danger le plus réel est le système d’enfumage mis en place par les (mauvais) dirigeants européens cooptés, en collaboration avec les médias et les entreprises technologiques.

En ce moment même, ils conspirent pour tenter d’intensifier leur guerre ratée en Ukraine en envoyant des troupes européennes dans la zone d’affrontements.

L’outil d’enfumage, ici, c’est « troupes de maintien de la paix ».

Comment les pays qui ont saboté les négociations de Minsk et ensuite bloqué un accord négocié, puis envoyé des armes et entraîné des troupes de combat ukrainiennes, en les aidant en outre à cibler leurs adversaires … –  pourraient-ils devenir des « garants de la paix »  en Ukraine ?

Ce n’est pas possible.

C’est une arnaque pour faire croire à un cessez-le-feu, juste le temps de rassembler des troupes, puis prétendre que la Russie a « violé » l’accord pour pouvoir reprendre les combats. Mais aujourd’hui, avec les Européens pour aller mourir et les USA exigeant qu’ils le fassent pour protéger les « minerais rares des USA », en exigeant probablement aussi que l’Europe leur sacrifie ses premiers-nés en échange d’un prêt pour acheter des armes qu’elle n’a pas… elle va où ?

C’est de l’enfumage et un BIEN PLUS GRAND danger pour la paix en Europe que les pires sacs de noeuds mondiaux. »

 

 

 

 

 

Pendant qu’on y est….

 

On ne va pas se priver d’un des derniers Pepe Escobar sur les – justement – facéties européennes.

 

 

La kakistocratie européenne enfermée dans une guerre sans fin contre la Russie

 

 

Pepe Esvobar – The Unz Review – 23.5.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

 

 

N’interrompez jamais votre ennemi lorsqu’il est en train de se suicider en série. À l’inverse du style gore américain, où le tueur en série ressuscite toujours, dans le cas de la kakistocratie européenne, l’autodestruction en série est toujours sûre et n’en finit jamais de monter en flèche

Donc, les EUrocrates de Bruxelles viennent d’adopter leur 17e série de « sanctions » contre la Russie – leur limite, c’est le ciel – visant près de 200 pétroliers de la prétendue flotte fantôme russe. Le paquet, approuvé par les États membres de l’UE, comprend bien entendu les proverbiales dizaines de mesures de gel d’avoirs et d’interdiction de visas.

Le tandem UE-UK est, de même, en train de réfléchir à la manière d’abaisser le plafond des prix du pétrole russe jusqu’à 50 dollars le baril, dans le but, évidemment, de « nuire » aux revenus énergétiques de la Russie.

Juste cequ’il fallait pour déclencher un pipeline de rigolade dans le Sud mondial, surtout en Inde et en Chine. Comme si ces Pieds Nickelés allaient pouvoir mettre à l’arrêt les navires de la flotte fantôme ou comme si l’OPEP+ allait tenir compte d’un malheureux petit plafond unilatéral de prix du pétrole imposé par l’UE.

Lire la suite…

 

URL de cet article : https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-kakistocratie-europeenne-enfermee-dans-une-guerre-sans-fin-contre-la-russie/

 

 

 

 

Mis en ligne le 27 mai 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

Gaza est un abattoir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gaza est un abattoir

 

 

 

« Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir ».

 

 

 

Gaza est un abattoir.

 

Un peuple entier et des siècles, voire des millénaires, d’histoire sont en train de disparaître, assassinés plus encore par la crapuleuse indifférence générale que par le nazisme israélo-étatsunien sur stéroïdes.

 

 

 

 

 

Une doctoresse palestinienne en train de soigner des enfants blessés s’est vu amener les restes calcinés de ses neuf enfants à elle !

 

Neuf des trente petites victimes d’une école pour enfants déplacés, anéanties au napalm.

 

 

 

 

 

 

 

Honte sur nous tous ! Honte sur les manifestants qui se contentent de manifester parce que c’est plus facile de manifester que d’agir.

Depuis 77 ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 27 mai 2025

par Les Grosses Orchades

 

La racine de tous les maux ou la mère-patrie de tous les vices ? Les deux ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aux Yéménites

 

 

« L’argent est la mère-patrie de tous les vices. »

Diogène de Sinope  (IVe siècle av.n.è.)

 

 

La racine de tous les maux

ou la mère-patrie de tous les vices ?

 

Les deux ?

 

 

 

 

Commençons par l’actualité la plus brûlante :

  

 

IT’S HAPPENING

(C’est en train d’arriver)

 

Danny Haïphong interviewe Brian Berletič

de THE NEW ATLAS11.5.2025

 

« Pete Hegseth Accidentally EXPOSES Plan for US War with China : Brian Berletic’s BRUTAL Takedown »

[ Pete Hegseth dévoile accidentellement le plan de guerre des USA contre la Chine : Démolition  BRUTALE de Brian Berletič) ]

 

 

 

Source : https://www.youtube.com/channel/UCOxLhz6B_elvLflntSEfnzA

via A Skeptic Newsletter askeptic@substack.com

 

 

Brian Berletic est le plus pessimiste et le plus cynique (au sens diogénique) des analystes que nous consultons. Il ne croit à AUCUNE des protestations de volonté pacifique de la part des USA. Et, bien sûr, c’est lui qui a raison.

 

 

 

 

Pour résumer l’état des choses : ni Donald Trump ni aucun de ses prédécesseurs, y compris Abraham Lincoln et J.F.Kennedy, n’ont eu – JAMAIS – la moindre possibilité de se conduire autrement que comme des gangsters rapaces et sans principes, parce que le pouvoir réel, aux USA, ne leur a jamais appartenu.

En un mot comme en cent, ils sont tous, par définition, les instruments obéissants du pouvoir réel, qui appartient, depuis le premier jour de l’existence de cette confédération, à ceux qui détiennent le maximum de fortune, parce que la Constitution du pays leur a, PAR PRINCIPE, reconnu tous les droits.

Le socle fondateur des USA, leur Constitution, déclare que la richesse de n’importe quel individu est sacrée, de quelque façon qu’il l’ait acquise, et qu’on ne peut lui imposer de limites, aussi loin qu’il lui plaise de les dépasser s’il y arrive.

Pour l’information de nos lecteurs, c’est ce qui a fait sauter au plafond et bouillir Maximilien Robespierre – qui était juriste et qui savait lire – et qui l’a poussé, en une  seule nuit de 1793, à griffonner à la hâte une Constitution Française dont il a toujours su qu’elle ne serait jamais adoptée telle quelle, ni surtout appliquée. Et c’est ce qui a déterminé la guerre à mort entre lui et – pour ne citer qu’eux – les Girondins d’abord, Danton ensuite, qui étaient hommes d’argent et ont voulu imposer à la France une copie de la Constitution US.

Ceci dépasse, de loin, la seule histoire de France, même révolutionnaire, et la seule histoire des États-Unis. Car c’est ce qui fait aujourd’hui vaciller sur son axe la planète où les humains se retrouvent partagés en deux parties inégales, en train de se livrer, sur ces deux bases opposées, une guerre au finish pour le contrôle (éventuellement la possession) de toute la terre ou ce qu’il en reste.

Ce sont DEUX PRINCIPES ABSOLUMENT INCONCILIABLES.  Qui en sont arrivés au point où il faut que l’un des deux détruise l’autre.

Ce n’est pas exactement ce qu’a dit, mais c’est ce qu’impliquait le fameux Discours de Munich de Vladimir Poutine, de 2007.

Pourquoi « au point où »  et pourquoi y arrive-t-on maintenant ?

Parce que l’histoire des trois derniers siècles n’a rien été d’autre qu‘une bataille ininterrompue entre ces deux principes antagoniques, quels que soient les noms dont ils ont été affublés en cours de route, et parce que la fin du combat, par « la force des choses »,  se rapproche.

C’est ainsi que le brouillon de Constitution Française (appelée en réalité « Droits et devoirs de l’homme et du citoyen ») – gant jeté dans l’arène par Robespierre – a commencé par affirmer en substance que

 

  • Seule la propriété publique est sacrée ;
  • Aucune propriété privée ne peut l’être, ni surtout être sans limites ;
  • Parce qu’aucun être humain ne doit avoir le droit ni le pouvoir d’en réduire d’autres en esclavage;
  • L’’abolition de l’esclavage s’en est tout naturellement et immédiatement suivie (1793).
  • C’est en conséquence de ce qui précède que Toussaint Louverture a été le premier chef d’État noir, ex-esclave, d’Amérique (latine).

 

Et l’Histoire a marché.

Robespierre a été vaincu. Toussaint a été vaincu. Par les mêmes. Par les tenants du principe adverse. Et beaucoup d’autres l’ont été après eux.

 

Mais l’Histoire a continué de marcher.

Et leur principe a été défendu par quelques surhommes des générations suivantes :

 

  • par Lénine en Russie en 1917
  • par Staline en Russie en 1945
  • par Mao Tse Toung en Chine en 1949
  • par Fidel Castro en Amérique Latine en 1959
  • par Ho Chi Minh au Vietnam en 1975, même s’il était mort depuis six ans quand c’est arrivé.
  • Jusqu’aux admirables Yéménites d’aujourd’hui, qui ne se battent pas pour eux-mêmes d’abord et ensuite pour d’autres, mais pour d’autres d’abord, à grand risque pour eux-mêmes.

 

[ Nous les appelons « surhommes », parce qu’ils ne se sont pas contentés d’aider à l’émancipation de l’espèce, mais lui ont fait faire, à chaque étape, un pas en avant vers sa maturité, individuelle autant que collective. Parce qu’ils ont tous compris que jamais les humains ne seront des êtres libres et souverains tant qu’ils ne seront pas adultes. Et c’est une affaire qui traîne depuis la préhistoire. Depuis que les fils ont succédé aux mères sans devenir des pères, autrement dit des protecteurs naturels de tout ce qui vit.]

 

Le principe a été défendu par tous ceux qui ont combattu, de plus en plus victorieusement, pour se débarrasser du joug colonial, comme il l’est par tous ceux qui se battent dans les innombrables guerres fomentées par les USA pour l’accaparement privé des richesses publiques du monde.

Et il est normal que la première et la plus grande puissance privée des USA soit leur Complexe Militaro Industriel, (MIC), parce que ses ressources sont les plus inépuisables de la planète. Contrairement à une vraie mine d’or, ou à un vrai puits de pétrole, ou même à d’indispensables drogues, la « mine d’or » des armes à vendre se renouvelle à chaque fois qu’on a réussi à déclencher une guerre, où on vendra ses instruments de mort à toutes les parties en présence. C’est pourquoi arrêter les guerres, ce n’est pas jouer à la bonne âme bien-pensante, c’est mettre fin à leur inépuisable matière précieuse et source de pouvoir. On dit aussi capital.

 

 

 

 

Particularité mal connue ou bien cachée

 

La « Révolution américaine » a été, en fait, une guerre d’indépendance anti-coloniale. Livrée, principalement, par des Anglais (colonisés) à d’autres Anglais (colonisateurs). Les futurs États-uniens se sont battus contre leur pays d’origine, pour s’en affranchir.

Pour faire autre chose que lui ?

Non. Pour faire pareil. Contre quiconque leur tomberait désormais sous la main. En fait, ils avaient d’abord aidé leur pays d’origine à décimer la population autochtone. et ils ont continué sur ses traces, avec les mêmes moyens, contre ceux qui sont arrivés ensuite ou ceux d’entre eux qui s’y sont opposés au départ.

C’est pourquoi la nostalgie des États-uniens d’aujourd’hui pour « l’Âge d’or » de leur pays et pour la sacrosainte Constitution de leurs « Pères fondateurs » est si totalement infondée et illusoire.

Les pères fondateurs – George Washington en tête – n’ont été que des bandits, qui ont servi d’exemple et de modèle à tous ceux qui les ont suivis.

D’où cela vient-il ? Du fait que la caste dominante (donc dirigeante) anglaise est la pire qui soit au monde, et l’est depuis des siècles. En même temps que le peuple anglais est un des plus doués pour vivre en démocratie, dans un respect civilisé des autres.

Où est la « Merry England » des temps mythiques ? Bien enterrée.

 

 

 

 

 

 

Ceci aussi dépasse la cadre de notre présent post et mériterait des études approfondies. Les guerres US d’aujourd’hui découlent du Rule, Britannia d’hier.

La création d’un « abcès de fixation » en Palestine et d’un autre entre l’Inde et le Pakistan lorsque le Royaume Uni a dû lâcher l’Inde, ont une seule et même origine et découlent de méthodes aussi éprouvées que sinistres.

Contentons-nous de rappeler néanmoins, en passant, que l’espèce humaine doit beaucoup à quelques écrivains de ce pays, au nombre desquels :

 

  • Lord Byron, qui a remis à sa vraie place l’abusif mythe fondateur d’Abel et Caïn ;
  • Oscar Wilde, qui a, dans une pièce de théâtre appelée Salomé, décrit l’essence du nazisme israélien d’aujourd’hui et montré de quelle manière il est neutralisable ;
  • John Cowper Powys, qui a dit à ses compatriotes : « Tout ce que vous savez faire, c’est prendre et garder. Et rire en prenant et prêcher en gardant. », mais qui a aussi préconisé l’annihilation totale de la mortifère espèce humaine au profit du reste de la création, par l’action conjuguée du roi des fantômes gallois et du roi des fantômes russes.
  • Et encore, avant eux, des hommes singuliers comme Jonathan Swift, Laurence Sterne, Samuel Butler, James Joyce et bien d’autres, sont la contribution des îles au patrimoine commun non pas de l’Europe mais de l’humanité.

 

Nous sommes une espèce empirique. C’est pourquoi nous nous retrouvons, après tant de millénaires d’évolution, de tentatives de toutes sortes, avec l’affrontement de ces deux fondements de comportement humain que sont la Constitution US et la pré-Constitution française de l’An 1, jamais entièrement votée, jamais appliquée, mais qui se dresse comme un rocher pointu au milieu de l’Océan Pacifique – le plus grand – résistant à toutes les tempêtes, à tous les tsunamis, à tous les séismes souterrains ou sous-marins, pour qu’un éventuel naufragé s’y accroche.

Et il paraît inévitable qu’à plus ou moins brève échéance une des deux conceptions doive l’emporter.

 

Il n’empêche que c’est de bonne foi que les Américains les plus honnêtes et les plus éclairés d’aujourd’hui déplorent si fort la mort de cette imposture, qu’ils révèrent depuis le berceau.

 

https://sonar21.com/the-constitution-is-dead-long-live-the-constitution/

 

 

 

 

Les Constitutions en présence

 

 

Le site LES CRISES a eu l’excellente idée de mettre en ligne un texte très mportant de Taylor Clark, publié par la revue étatsunienne JACOBIN et traduit de l’anglais par ses propres lecteurs.

 

 

 

 

La Constitution américaine devait protéger le « droit » des riches à exploiter les pauvres. La Déclaration des droits fut une concession accordée aux mouvements populaires

 

Taylor ClarkJacobin – 6.1.2025

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

 

 

Les élites américaines de la première heure ont rédigé la Constitution pour mettre un frein aux soulèvements démocratiques qui menaçaient le pouvoir de la classe dirigeante. La Déclaration des droits, ajoutée tardivement à la Constitution pour protéger des libertés majeures, était une concession à ces luttes populaires.

 

 

 

La signature de la Constitution américaine en 1787.

 

 

Lorsque les Américains évoquent aujourd’hui la Constitution, beaucoup pensent à certaines libertés qui leur sont chères : liberté d’expression, de religion et de la presse. La protection contre les perquisitions et les saisies abusives, ainsi que contre les châtiments cruels et inhabituels. Le droit à un procès devant un jury composé de pairs.

Tous ces droits ont deux choses en commun. Il s’agit des droits politiques fondamentaux d’un peuple libre, et aucun d’entre eux ne figurait dans la Constitution rédigée par les « Pères fondateurs » au cours de l’été 1787 – ils ont été ajoutés par la Déclaration des droits, ratifiée en 1791.

Lire la suite…

 

Source : https://www.les-crises.fr/la-constitution-americaine-devait-proteger-le-droit-des-riches-a-exploiter-les-pauvres-la-declaration-des-droits-fut-une-concession-accordee-aux-mouvements-populaires/ 

 

 

 

 

 

 

Texte de la Constitution américaine, en français

https://mjp.univ-perp.fr/constit/us1787.htm

 

 

 

 

The Legacy of the Black Jacobins and the Haitian Revolution

 

[L’héritage des Jacobins noirs et de la Révolution haïtienne]

 

https://youtu.be/_vjF7AU9mk8?si=tK5T4U60UDHiuJ3s

 

 

est une video qui explique aux lecteurs de Jacobin pourquoi le magazine s’appelle ainsi et ce qu’ils savent devoir aux jacobins haïtiens en général et à Toussaint Louverture en particulier.

Il est bien dommage que ce mouvement ait abandonné l’image qui le caractérisait à ses débuts, car on ne peut pas rêver d’un plus haut patronage.

 

 

Un livre essentiel à lire en français :

 

 

C.L.R. James

Les Jacobins noirs – Toussaint Louverture et la Révolution de Saint-Domingue

Éd. Amsterdaùm -2008

416 pages

20 €

En 1789, les deux tiers du commerce extérieur de la France se faisaient avec sa colonie antillaise de Saint-Domingue, laquelle représentait le plus grand marché de la traite européenne des esclaves. La plus grosse colonie du monde, fierté de la France et objet de convoitise de toutes les autres nations impérialistes, faisait partie intégrante de la vie économique d’alors. Tout cet ensemble reposait sur le labeur d’un demi-million d’esclaves. Au mois d’août 1791, après deux ans de Révolution française avec ses répercussions à Saint-Domingue, les esclaves entrèrent en révolte. Leur lutte dura douze ans. Ils mirent tour à tour en déroute les Blancs locaux et les soldats de la monarchie française, une invasion espagnole, une expédition britannique de près de 60.000 hommes, et un contingent français identique, commandé par le propre beau-frère de Bonaparte. La défaite des troupes napoléoniennes, en 1803, permit l’installation de l’État nègre d’Haïti, qui s’est maintenu jusqu’à nos jours. C’est la seule révolte d’esclaves dont l’histoire ait enregistré le succès. Les obstacles qu’elle dut franchir témoignent de l’importance des intérêts qui étaient en jeu. La transformation des esclaves, qui auparavant tremblaient par centaines face à un seul Blanc, en un peuple capable de s’organiser et de défaire les nations européennes les plus puissantes de l’époque, constitue une des grandes épopées de la bataille et de la réussite révolutionnaires. Le pourquoi et le comment de ce phénomène, tels sont les thèmes de ce livre.

 

À propos de Toussaint Louverture (mort dans un fauteuil, comme Yahya Sinwar), on peut voir ici ce que nous en écrivions en février 2023 :

Et c’est reparti… comme en l’An XI – Les Grosses Orchades, les Amples Thalamèges, le blog

 

Ou ici :

https://lavoixdelalibye.com/2023/02/19/les-grosses-orchades-les-amples-thalameges-le-blog-l/

 

 

 

Intermède sculptural

 

 

Buste de George Washington par Jean-Antoine Houdon – 1785 

 

 

La statue en pied, du même George Washington et de la même année, œuvre du même Houdon, se trouve au Capitole de l’Etat de Virginie, à Richmond.

Jean-Antoine Houdon avait été recommandé aux Pères fondateurs par Thomas Jefferson, alors ambassadeur à Paris, et par Benjamin Franklin, qui s’y trouvait aussi.

 

 

 

 

Buste de Maximilien Robespierre, par Jean-Antoine Houdon – 1793

 

On sait que le sculpteur a travaillé à partir d’un masque de Robespierre vivant, comme il l’avait fait pour George Washington et comme il le faisait toujours avec ses modèles qui ne pouvaient poser, soit qu’ils fussent trop éloignés ou trop occupés.

On sait aussi qu’il avait une technique assez mystérieuse, grâce à laquelle, au moyen de petites lamelles de marbre, il donnait à ses statues le regard de la vie. C’est ainsi qu’il a restitué à l’Incorruptible les yeux bleus blessés par de trop nombreuses lectures à la faible chandelle qui le forçaient à porter, en séances publiques, des lunettes vertes.

 

 

N B  La photo ci-dessus provient du livre de l’espionne anglaise Helen Maria Williams : Le règne de Robespierre, traduit et présenté par Funck Brentano, pour l’édition  Fayard de 1910.

Le buste lui-même avait fait partie, en 1906, à Paris, d’une exposition d’œuvres provenant du Musée de l’Histoire de France (de Henri IV à la 1ère Guerre mondiale),qui se trouve au château de Versailles.

Au début de 1989, une personne déléguée par La Thalamège s’y est rendue pour demander à le voir et – peut-être –  le photographier. Il lui a été répondu que tout cela se trouvait dans les caves et que le gouvernement de François Mitterrand n’avait pas les moyens d’exposer ces œuvres ni de les mettre à la disposition du public.

À noter qu’à la même époque, au Musée Carnavalet, la place laissée vide depuis plusieurs années par un portrait de Marat, se voyait encore en clair sur un mur, agrémentée d’un petit billet manuscrit annonçant « absent pour entretien ». Après le portrait, la trace a fini par disparaître sous autre chose.

Ajoutons qu’heureusement, le gouvernement de François Mitterrand a fini par trouver de quoi financer l’inoubliable et si peu coûteux défilé « La Marseillaise » de Jean-Paul Goude, sur les Champs Élysées, le 14 juillet suivant, et même de quoi servir à Mrs Margaret Thatcher, avec une indépassable délicatesse, lors d’un déjeuner de fête à ’l’Élysée, du « Homard Thermidor ».

 

 

 

 

 

 

 

 

La Constitution française de l’an 1

 

 

 

 

Eh bien, non, voici plutôt d’abord le texte griffonné en une nuit par Robespierre [C’est Philippe Buonarroti qui l’a raconté dans son livre dédié au martyr Babeuf, Conspiration pour l’Égalité, dite de Babeuf, éd. La ville brûle, 2014].

Il s’agit donc des 38 articles « proposés par Robespierre »  le 21 avril 1793 à l’Assemblée nationale, dont certains ont été acceptés tels quels et les autres amendés ou supprimés.

 

 

DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN

 

PROPOSÉE PAR

MAXIMILIEN ROBESPIERRE

 

Imprimée par ordre de la Convention nationale

 

 

Les Représentans du Peuple Français réunis en Convention nationale, reconnoissant que les lois humaines qui ne découlent point des lois éternelles de la justice et de la raison ne sont que des attentats de l’ignorance ou du despotisme contre l’humanité ; convaincus que l’oubli ou le mépris des droits naturels de l’homme sont les seules causes des crimes et des malheurs du monde, ont résolu d’exposer, afin que tous les citoyens, pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer et avilir par la tyrannie ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur ; le magistrat, la règle de ses devoirs ; le législateur, l’objet de sa mission. En conséquence, la Convention nationale proclame, à la face de l’univers, et sous les yeux du législateur immortel, la déclaration suivante des droits de l’homme et du citoyen.

 

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.URL de cet article : https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/declaration-des-droits-de-lhomme-et-du-citoyen-proposee-par-maximilien-robespierre/

 

 

 

 

Et ceci est la véritable Constitution telle que votée le 24 juin 1793.

 

 

 

 

 

Constitution de la Première République

 

dite aussi

 

DEUXIÈME DÉCLARATION
DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN


(Préambule de la Constitution du 24 juin 1793)

 

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 URL de cet article : https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/constitution-de-la-premiere-republique/

 

 

On est très loin, là, d’une constitution idéale, mais à des années-lumière quand même de celle qui est quotidiennement violée aujourd’hui par la bourgeoisie compradore qui s’est vendue et qui a vendu son pays aux USA, c’est-à-dire à un syndicat de mafias étrangères.

 

 

 

 

Un orateur africain, dont nous ne savons pas la nationalité ni le nom a récemment déclaré (nous l’avons entendu) :

 

Quand les Européens colonisateurs se font des guerres tribales, ils les appellent Guerre mondiale »

 

Exact.

Aussi, l’empoignade actuellement en train n’est pas la « IIIe guerre mondiale ». C’est la première.

 

 

  

 

 

Post Scriptum

Au moment de nous associer, rien qu’en payant nos impôts en obéissants chihuahuahs que nous sommes, aux actes de piraterie de la méduse toxique Reichsführerin de Bruxelles à l’encontre des gens qui nous ont déjà sauvés une première fois du nazisme, rappelons au petit micron et à ses ignares semblables un autre point d’histoire de France et d’Europe :

 

En  1765, la tsarine Catherine II ayant appris que le grand philosophe français Denis Diderot avait décidé de vendre sa bibliothèque pour pouvoir marier sa fille [les mariages d’ancien régime impliquaient qu’en vendant une fille comme reproductrice pour assurer sa subsistance, il fallait aussi la doter pour qu’elle ne coûte pas trop cher à ses acquéreurs] lui acheta cette précieuse bibliothèque (pour 30.000 livres) mais lui en laissa la jouissance jusqu’à sa mort (en 1784) et, en outre, l’en nomma bibliothécaire, c’est-à-dire lui versa un salaire pour la garder. La bibliothèque de Diderot se trouve à l’Ermitage depuis 1785.

 

C’est le même Diderot qui avait recommandé à cette impératrice son ami Falconet – qu’il appelait « le nouveau Phidias » – pour exécuter la statue équestre de Pierre-le-Grand qui se trouve à Leningrad, autrement dite Saint Petersbourg.

Pour la petite histoire, pendant les années que Falconet passa en Russie, il entretint avec Diderot une correspondance qui s’arrêta net quand les deux amis se brouillèrent à propos d’une peinture grecque d’avant J.-C. représentant le ré-embarquement des Grecs après la guerre de Troie. Ils n’y voyaient pas la même chose,  même si aucun des deux ne l’avait jamais vue.

Heureux temps où des amis de longue date pouvaient se brouiller à mort à propos d’une œuvre d’art disparue depuis des siècles !

Ce n’est certes pas aujourd’hui qu’on verrait une telle chose se produire en France ni dans aucun pays d’Europe.

 

 

 

Statue de Pierre le Grand par Falconet

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 20 Mai 2025

par les Grosses Orchades

Démocratie… droits des femmes… et autres culottées fariboles

 

 

 

 

 

 

 

Israël va expulser les passagères du « bateau des femmes », dérouté de Gaza

 

 

Démocratie… droits des femmes… respect de la personne humaine et autres culottées fariboles

 

 

Merci Donald Trump !

 Merci le « fair play » britannique !

 

 

On ne pourrait pas leur envoyer von der Leyen, Baerbock et Kallas ? Elle sont peut-être encore consommables aux yeux de ces Messieurs les mangeurs de foies modérés.

On se ferait une raison de les perdre.

D’ailleurs, ils se connaissent déjà. Au point de s’être même serré la main, ou presque.

 

 

 

 

Sous le régime syrien, l’esclavage sexuel des femmes alaouites

 

 

Alain Marshal – Le club de Mediapart – 14.5.2025

Source d’origine :  The Cradle  – 23.4.2025

Traductions et notes entre crochets Alain Marshal

 

 

Alain Marshal

Gueux de naissance et de vocation

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

[Elle est ciurageuse mais pas téméraire, la rédaction. N.d.G.O.]

 

 

 

Dans la Syrie post-Assad, l’enlèvement massif & l’asservissement de femmes alaouites sous le régime de Charaa répètent les pires atrocités de Daech mais suscitent un silence assourdissant de l’Occident « civilisé & féministe ». De Macron à Trump, nos dirigeants n’adoubent l’ex-« égorgeur modéré » du Front al-Nosra que parce qu’il a renversé un régime hostile à Israël & à l’impérialisme occidental

 

 

 

 

 

 

Depuis décembre, date à laquelle l’ex-branche d’Al-Qaïda, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a renversé le gouvernement de Bachar al-Assad, la Syrie est le théâtre d’une inquiétante vague d’enlèvements mystérieux de jeunes femmes, principalement issues de la communauté alaouite.

Des preuves de plus en plus nombreuses indiquent que ces femmes, appartenant majoritairement à la secte religieuse alaouite [comme les chiites, ils sont considérés comme des apostats par les takfiris], ont été enlevées et réduites à l’esclavage sexuel dans la province d’Idlib — bastion traditionnel de HTS — par des factions armées affiliées au nouveau gouvernement syrien.

Fait glaçant : ces enlèvements massifs et cet asservissement de femmes alaouites rappellent les crimes commis par Daech contre des milliers de femmes yézidies lors du génocide de 2014 à Sinjar, en Irak.

 

L’action d’une lanceuse d’alerte

Dans une publication Facebook aujourd’hui supprimée, Hiba Ezzedeen, militante syrienne originaire d’Idlib, a relaté sa rencontre avec une femme qu’elle pense avoir été capturée et emmenée à Idlib comme esclave sexuelle, lors des massacres perpétrés le 7 mars par des factions affiliées au gouvernement et par les forces de sécurité contre des Alaouites dans les zones côtières.

« Lors de ma dernière visite à Idlib, j’étais avec mon frère dans un endroit où j’ai aperçu un homme que je connaissais accompagné d’une femme que je n’avais jamais vue auparavant », raconte Hiba.

« Cet homme avait déjà été marié plusieurs fois et aurait actuellement trois épouses. Ce qui a attiré mon attention, c’est l’apparence de la femme : elle ne semblait pas savoir comment porter un hijab correctement, et son foulard était posé de manière désordonnée. »

En menant sa propre enquête, Ezzedeen a découvert que la femme venait des régions côtières où les massacres du 7 mars, ayant fait plus de 1 600 victimes civiles alaouites, avaient eu lieu.

« L’homme l’avait amenée au village et l’avait épousée. Personne n’en savait plus sur son parcours, et naturellement, la jeune femme était trop terrifiée pour parler », a-t-elle ajouté.

Très troublée par cette situation, Hiba a interrogé tous ses contacts – « rebelles, factions armées, défenseurs des droits de l’homme » – sur des enlèvements de femmes alaouites sur la côte syrienne.

« Malheureusement, beaucoup ont confirmé que cela s’était bien produit, et ce n’est pas seulement le fait d’une seule faction. D’après mes contacts, les responsabilités seraient partagées entre des factions de l’Armée nationale syrienne et certains combattants étrangers, aux motivations diverses », a-t-elle rapporté.

Depuis leur prise de pouvoir à Damas, les nouvelles forces de sécurité syriennes dominées par HTS ont intégré dans leurs rangs des groupes extrémistes armés, notamment des Ouïghours du Parti islamique du Turkestan (TIP) et des Turkmènes syriens issus de factions de l’Armée nationale syrienne (SNA), soutenue par les services de renseignement turcs.

Plusieurs commandants de la SNA ainsi que des extrémistes étrangers ont été nommés à des postes de haut rang au sein du ministère syrien de la Défense.

Si les unités de la Sûreté générale contrôlées par HTS ont participé aux massacres du 7 mars dans plusieurs régions, ce sont principalement d’anciennes factions de la SNA et des combattants étrangers qui auraient dirigé les opérations : les militants passaient de maison en maison dans les villages et quartiers alaouites, exécutant tous les hommes en âge de combattre, pillant les habitations, et parfois tuant femmes, enfants et personnes âgées [selon les sources, ces exactions sectaires ont causé entre un et plusieurs milliers de morts parmi les minorités alaouites, chiites et chrétiennes ; voir Massacres en Syrie : le silence complice de l’Occident].

Ezzedeen a conclu sa publication en ces termes : « Il s’agit d’un problème extrêmement grave qu’on ne peut ignorer. Le gouvernement doit révéler immédiatement le sort de ces femmes et les libérer. »

Au lieu d’enquêter sur l’affaire et de chercher à sauver les captives, le gouverneur d’Idlib, nommé par HTS, a émis un mandat d’arrêt contre Hiba Ezzedeen, l’accusant d’avoir « insulté le hijab ».

Le témoignage courageux de Hiba a levé le voile sur le sort tragique de nombreuses jeunes femmes issues de minorités, mystérieusement disparues ces derniers mois, après la prise du pouvoir par le président autoproclamé Ahmed Al-Charaa et HTS [le fait qu’aucune élection ne soit prévue avant 4 ans n’inquiète plus du tout l’Occident, pourtant si attaché la « démocratie »… qui n’est considérée sauve que quand ses intérêts sont préservés].

 

 

Syrie : Roland Dumas lâche une bombe !

 

Roland Dumas, ex-ministre des Affaires étrangères : l’invasion des « rebelles » en Syrie a été préparée en Angleterre pour destituer le régime syrien à cause de ses positions anti-israéliennes (Youtube)

 

 

Une série d’enlèvements

L’un des premiers cas recensés concerne Karolis Nahla, une jeune femme druze originaire de Jaramana, une banlieue de Damas, portée disparue le matin du 2 février 2024 alors qu’elle se rendait à l’université, dans le quartier de Mezzeh. L’affaire a rapidement suscité l’inquiétude, d’autant qu’aucune demande de rançon n’a été formulée et qu’aucune trace de la jeune femme n’a depuis été retrouvée.

Au fil des semaines, des informations fragmentaires ont commencé à émerger : des jeunes femmes comme Karolis auraient été enlevées puis conduites à Idlib pour y être réduites en esclavage, ce qu’a fini par confirmer Hiba Ezzedeen.

Capture d’écran d’une publication Facebook recherchant des informations sur la disparition de Karolis Nahla. La légende indique : « Karolis Nahla est portée disparue depuis hier. Elle est étudiante de littérature française en deuxième année. Elle avait cours à 9 h. À midi, nous avons perdu tout contact avec elle. Si quelqu’un a des informations ou l’a aperçue, merci de nous en informer. »

 

 

Le 21 mars 2025, Bushra Yassin Mufarraj, mère alaouite de deux enfants, a disparu à la gare routière de Jableh. Son mari a ensuite publié une vidéo dans laquelle il affirmait qu’elle avait été enlevée et transférée à Idlib.

« Ma femme a été faite captive à Idlib. Y a-t-il quelque chose de plus cruel pour un homme que de voir la mère de ses enfants dans une telle situation ? », déclare-t-il dans un appel à l’aide vidéo diffusé sur les réseaux sociaux dix jours plus tard.)

 

Bushra Yassin Mufarraj

 

 

La disparition de Bushra a marqué le début d’une vague d’enlèvements qui s’est poursuivie dans les jours et semaines suivants. Le 25 mars, l’agence kurde Jinha Agency rapportait, sur la base de sources locales, que plus de cent personnes avaient été enlevées par des groupes armés dans les régions côtières de Syrie au cours des 48 heures précédentes — dont de nombreuses femmes.

Lire la suite…

 

Soyrce : https://blogs.mediapart.fr/alain-marshal/blog/140525/sous-le-nouveau-regime-syrien-lesclavage-sexuel-des-femmes-alaouites

 

 

Elles aujourd’hui. Vous demain.

 

 

 

 

Post Scriptum

Donald Trump jette Benjamin Netanyahou – devenu contre-productif – sous le bus, mais qu’on se rassure, le service reste assuré, en « Israël » et ailleurs.

L.G.O.

 

 

Mis en ligne le 16 mai 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Ah, les migrants !

 

 

 

 

 

 

 

 

Ah, les migrants !

 

Et si la bande des Zoccidentaux s’arrêtait de semer la merde, la mort et le chaos dans leurs pays pour pouvoir les piller sans risques,

cela ne résoudrait-il pas le problème en leur permettant de rester chez eux ?

 

 

La leçon de Khadafi

 

Librairie Tropiques – 13.5.2025

 

 

 

 

 

Où on se remet à parler de la Lybie

 

BHL se serait-il donné tout ce mal pour rien ?

 

Des affrontements armés ont éclaté lundi soir à Tripoli, la capitale libyenne, à la suite d’informations faisant état de l’assassinat d’un haut commandant militaire. Selon Al Jazeera, Abdul Ghani al-Kikli, chef du Dispositif de soutien à la stabilité (SSA) du gouvernement soutenu par l’ONU, a été tué lors d’un échange de tirs dans le sud de Tripoli. L’incident se serait produit au quartier général de la 444e brigade de combat, après l’échec des négociations. Les médias locaux ont fait état de combats et de mouvements de troupes dans les quartiers d’Abou Salim et de Mashrou. Al Jazeera a cité des témoins affirmant que des soldats des 111e et 444e brigades avaient pris d’assaut le quartier général de la SSA, des coups de feu et des explosions ayant été entendus dans divers quartiers de la ville. L’ampleur des combats et le nombre de victimes restent incertains. Des images choquantes circulant sur les réseaux sociaux semblent montrer plusieurs corps. Al Jazeera a rapporté qu’au moins six personnes avaient été blessées. Selon Al Arabiya, des milices de Misrata et d’autres villes ont commencé à se déplacer vers Tripoli la semaine dernière. La SSA a été créée en 2021 par le gouvernement d’unité nationale pour maintenir la sécurité dans la capitale et lutter contre le crime organisé.

 Lire et voir la suite…

 

Source : https://www.librairie-tropiques.fr/2025/05/la-lecon-de-kadhafi.html

 

 

 

 

Le sort affreux dz Muammar Khadafi et de son peuple réussit-il à en dissuader d’autres ? Jamais de la vie !

 

La présence du capitaine Ibrahim Traoré, devenu à 37 ans le président du Burkina Faso, a été très remarquée ce 9 mai, à Moscou, où il était invité aux cérémonies du 80e anniversaire de la Victoire.

 

 

 

 

Ce jour-là et ceux qui ont suivi, les vidéos de ses activités et des interviews qu’il a données se sont transformées en une véritable avalanche sur Internet.

Nous en avons retenu deux : une accordée à Igor Kourachenko, sur RT en français.

Et une autre qu’il a donnée à une journaliste russe s’exprimant dans un français parfait et dont nous ne savons pas le nom, parce qu’il y attire, à la fin de l’entretien, l’attention sur la dernière trouvaille hypocrite des Zuniens, qui consiste à charger de leurs basses œuvres des citoyens US… d’origine africaine. La ficelle est en effet très grosse et il faut savoir gré au capitaine Traoré de la dénoncer en la déplorant.

 

 

Le Capitaine Ibrahim Traoré dénonce les mensonges du général américain – INTÉGRAL

 

 

 

 

 

 

Et voici l’entretien accordé à Igor Kourachenko :

 

 

La Grande Interview d’Ibrahim Traoré : un échange sans filtre

 

Igor Kourachenko – RT en français – mai 2025

 

 

 

 

 

 

Mais voici ce que rapporte, d’Afrique du Sud, une de nos sources préférées :

 

 

 

 

INEQUALITY THY NAME IS ALEXANDRA

 

Mike Hampton  – 13.5.2025

https://www.mikehampton.co.uk/p/inequality-thy-name-is-alexandra?utm_campaign=email-half-post&r=1da959&utm_source=substack&utm_medium=email

 

 

… où Mike Hampton offre à ses lecteurs l’interview de Kourachenko ci-dessus, mais en anglais :

 

 

TRAORÉ UNCENSORED

 

 

 

 

 

 

Vous avez dit  « hypocrisie » ? Et comment !

 

 

Festival of Hypocrisy

 

George Galloway & Jackson Hinkle  –  31.1.2025

The Mother of All Talk Shows (MOATS)

 

 

 

 

Oui, bien sûr, c’est en anglais.

Dommage ! Parce qu’ils ont fichtrement raison.

 

Rappelons que Jackson Hinkle fut récemment invité au Yemen, avec Pepe Escobar et une dizaine d’autres non-musulmans fréquentables, plus un Chinois qui l’était (musulman).

 

 

 

 

 Modeste proposition :

 

Est-ce que la Libye ou un ou plusieurs autres pays d’Afrique, ne pourraient envisager de rendre service au reste du monde en y accueillant, dans un ou plusieurs bagnes restant à créer, ceux qui sont à l’origine de tous leurs maux et des nôtres, tels que Boris Johnson, Keir Starmer, Ursula von der Leyen, BHL, Volodymur Zelensky et Madame, Emmanuel Macron et sa Cour, Friedrich Merz et la sienne, Annalena Baerbock, Kaja Kallas, et les autres smalas non recensées ici de globalistes cocaïnomanes ?

En veillant, bien sûr, à ce que leurs enfants ne s’en approchent pas, même accompagnés !

Ne pourraient-ils se charger encore plus courageusement de parquer, dans des endroits triplement électrifiés, les irrécupérables genre Likoud, colons faussement hébreux importés de Brooklyn, frai de Jabotinski & C°, qui vont finir par attirer sur les Juifs normaux du monde, un holocauste d’exécration dont on n’aura encore jamais vu d’exemple ailleurs ?

Inutile de préciser que cela ne pourrait se faire qu’’aux frais de ceux qui en bénéficieraient, soit le reste de la sinistre espèce humaine, qui ne se serait jamais acquittée d’un l’impôt avec davantage d’enthousiasme.

Qu’en pensent-ils ?

Serait-ce, pour eux, une corvée insurmontable ?

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 14 mai 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Croquignol, Filochard et Ribouldingue s’en vont-à-Kiev

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croquignol, Filochard et Ribouldingue s’en vont-à-Kiev

 

 

On touche le fond ?

12 Mai 2025

 

 

En Europe on n’a pas de pétrole,
on a d’autres bonnes substances

 

 

ON EST RASSURÉS !

 

Le gouvernement français rejette les accusations de cocaïnomanie contre Macron.

 

 

Le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron papotent autour d’un petit réconfortant, dans le wagon-salon d’un train à destination de Kiev, en Ukraine, avant de se remettre au sauvetage du Monde Libre – le 10 mai 2025.

 

 

Le bureau du président français Emmanuel Macron a démenti les allégations selon lesquelles il aurait eu un sac de cocaïne avec lui lors de sa visite du week-end en Ukraine après que les utilisateurs des réseaux sociaux ont repéré ce qui ressemblait à la substance dans une vidéo virale. Sur des images circulant sur les réseaux sociaux, on voit Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer poser pour une photo dans un train à destination de Kiev. Les premières secondes montrent Macron retirer subtilement un objet blanc froissé de la table où ils sont assis, tandis que Merz semble cacher avec ses mains ce que les utilisateurs des réseaux sociaux ont présenté comme une cuillère à cocaïne. On voit ensuite Macron mettre l’objet dans sa poche, et plusieurs utilisateurs remarquent qu’il sourit d’un air coupable.

Lire la suite…

 

Source :  https ://www.librairie-tropiques.fr/2025/05/on-touche-le-fond.html

 

 

 

 

Mis en ligne le 13 mai 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Balade dans Téhéran le 9 mai 2025

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Balade dans Téhéran

le 9 mai 2025

 

 

Où Dimitri Lascaris donne, en 1 h 07’40 une leçon de géopolitique et d’histoire

que personne ne vous donnera jamais, N’OSERA JAMAIS VOUS DONNER

à Sciences Po.

 

 

 

 

 

 

Il est honteux – pour tous les francophones – que ceci ne circule pas intensivement sous-titré en français.

Tout ce que nous pouvons faire ici, aujourd’hui, c’est mettre la vidéo d’une heure sous vos yeux, que vous puissiez au moins voir à quoi ressemble, en ce moment même, la capitale de l’Iran, et tenter, avec nos pauvres moyens, de vous en transmettre de très petites bribes.

 

Pour commencer :

Dimitri Lascaris est un juriste et un journaliste primé, qui réside et travaille à Montréal (Canada) et à Kalamata (Grèce).  Il nous paraît évident qu’il s’agit d’un expat grec. Il anime, sur Internet, le site d’analyse et d’information Reason2Resist, auquel on peut s’abonner. Dans la balade qu’il vous propose de partager, en ce jour plusieurs fois historique, il adopte le procédé, ou si on veut la manière, chère à Alex Christoforou, de se filmer lui-même avec son portable en marchant et en parlant, tout en montrant le plus possible des endroits où il passe.

Bonne promenade !

 

 

 

Mais d’abord, ceci, parce que c’était le 8 :

 

Cette semaine, alors que je participais au Festival des médias Sobh à Téhéran, j’ai été invité, avec un groupe restreint de journalistes étrangers, à rencontrer le porte-parole de l’Organisation de l’énergie atomique de la République islamique.

Il s’appelle Behrouz Kamalvandi et c’est un diplomate iranien chevronné.

Notre rencontre avec M. Kavalvandi a eu lieu dans le vaste centre de recherche nucléaire de Téhéran, qui abrite, entre autres installations importantes, le réacteur de recherche de Téhéran (TRR).

 Le TRR est l’un des deux réacteurs nucléaires iraniens opérationnels.

Avant la réunion, nous avons été informés que, pour des raisons de sécurité, nous ne pouvions pas emporter d’appareils électroniques dans le centre de recherche nucléaire. Nous avons toutefois été autorisés à prendre des notes sur ce que nous avons vu et entendu.

Nous avons également été invités à poser des questions à M. Kamalvandi lors de notre rencontre avec lui. Aucune restriction n’a été imposée aux questions que nous voulions poser.

Dans mon dernier rapport de Téhéran, j’explique ce qui s’est passé lors de notre visite au Centre de recherche nucléaire de Téhéran et de notre rencontre avec M. Kamalvandi.

Lorsqu’il s’est entretenu avec nous, M. Kamalvandi a catégoriquement affirmé que l’Iran ne renoncerait pas à son programme d’énergie nucléaire ni à son droit d’enrichir de l’uranium à des fins pacifiques.

La position de l’Iran est tout à fait conforme au droit international, mais comme Trump et Netanyahu exigent le « démantèlement total » du programme nucléaire iranien, il semble de plus en plus probable que ces négociations échoueront et que les États-Unis et Israël lanceront une guerre contre la République islamique.

https://reason2resist.substack.com/p/exclusive-irans-nuclear-energy-spokesman

 

S’abonner à Reason2Resist

Par Dimitri Lascaris. Lancé il y a 10 mois.

Lire l’histoire. Partager la vérité. Exiger la justice. Par tous les moyens nécessaires.

Passez à « payé »

 

 

 

 

Et ensuite ceci, parce que c’était l’événement principal :

 

Festival des médias de Sobh

(dont Glenn Diesen était un des invités d’honneur)

https://sobhfestival.com/fr/

 

 

 

Citation de l’invité George Galloway, en persan.

 

 

 

 

Après quelques panoramiques sur ce que le festival offrait à voir, Dimitri Lascaris explique, au début de sa balade,  qu’il ne parle pas le persan et qu’on lui a donc présenté un jeune traducteur qui lui a rendu service de toutes les manières possibles, mais qu’il n’a en aucun cas été forcé de recourir à ses services ni d’être chaperonné par lui, et qu’à l’issue du Festival, son guide l’a quitté en se mettant à sa disposition si et quand il aurait besoin de lui. C’est après cela qu’il a décidé de se payer une balade de découverte dans un Téhéran parfaitement inconnu, avec la seule aide d’un plan du métro que quelqu’un lui avait donné.

Il avait en tête aussi de visiter, s’il le pouvait, quelques endroits précis, notamment l’ex-ambassade des USA, où a eu lieu, en 1979, la célèbre prise d’otages qui a marqué la présidence de Jimmy Carter, le cimetière de la ville, qui est très vaste et où sont inhumés des dizaines de milliers de soldats iraniens tombés dans la fameuse guerre de huit ans avec l’Irak de Saadam Hussein, dans laquelle a combattu l’ex-président Mahmoud Ahmadinejad, et de terminer par une visite au Grand Bazar de Téhéran, qui est un immense marché couvert.

C’est ainsi qu’il s’est aperçu, d’abord, que les Iraniennes  sont souvent accompagnées d’un, voire de deux, hommes jeunes ou d’un homme plus âgé, que certaines sont voilées et d’autres non. Et que celles qui ne sont pas voilées ne sont molestées par .personne. Il n’a vu qu’un seul policier en activité – non armé – qui assurait la fluidité du trafic, à un nœud de circulation particulier.

Il a découvert ensuite que le métro de Téhéran est très vaste et que tous les – longs – trains  comportent, en tête, deux wagons réservés aux femmes, mais que les femmes, voilées ou non, voyagent aussi dans les autres.

Sa rame l’a déposé à proximité de l’ambassade US où, le 4 novembre 1979, des étudiants non armés ont pris en otages 52 membres du personnel de cette ambassade, qui y sont restés jusqu’au 20 janvier 1981. [Motif ? « Soupçon d’espionnage » dit Wikipedia. Quelle idée ! NdGO]. Lascaris ’appelle cet endroit « ground zero of US regime change generations ».

 

 

 

Photo d’archives, rtbf

 

 

Passons sur la cuisine interne aux USA qui a fait en sorte que les otages ne puissent être relâchés qu’après l’élection de Ronald Reagan, lui attribuant ainsi le bénéfice de la libération que Jimmy Carter avait obtenue.

La propagande occidentale ayant fait ses choux gras du mot « terrorisme », Dimitri Lascaris rappelle en quelques mots la réalité des faits, les causes de l’opération, extraits de témoignages vidéotés d’époque à l’appui, dont celui d’une otage, selon qui, non, les étudiants n’étaient pas armés.

Arrivé au but de sa déambulation, l’ambassade étant devenue un  musée qui peut se visiter, il y pénètre et le visite entièrement – y croisant l’iune ou l’autre personne qui font de même – et partage avec ses auditeurs/spectateurs tout ce qu’il y découvre.

Plongée dans les méthodes d’espionnage US des années 1970… On est loin de la reconnaissance faciale par satellites.

Après une balade dans les rues peuplées et le trafic intense de Téhéran, où il fait 30° C, alors que le sommet des montagnes proches est couvert de neige, il arrive au très grand cimetière de Téhéran.

Il y a, dans ce cimetière, un champ réservé aux militaires où sont enterrés les quelque 50.000 jeunes hommes originaires de la ville, tombés au combat dans une guerre où l’adversaire a utilisé, rappelons-le, des gaz interdits fournis par les USA, le Royaume Uni, la France, la Hollande et l’Allemagne de l’Ouest. Sur presque toutes ces tombes, on voit le casque du défunt fiché sur un  pieu. Allant deci delà, une jeune femme vêtue d’un long voile noir sème qulques graines sur les dalles pour y attirer les oiseaux, en signe de respect. C’est, curieusement, un endroit plutôt vivant, plein d’arbres et de buissons, d’où on entend les enfants qui jouent.

Incidemment, ce cimetière possède aussi un espace où sont enterrés les membres de la communauté juive d’Iran, belle occasion de rappeler qu’elle est là depuis Nabuchodonozor (± 2700 ans) et qu’elle y vit prospère et en paix avec ses compatriotes. Il ne nous le dit pas mais il se trouve que nous savions qu’elle est représentée au Parlement et qu’elle a encore une trentaine de synagogues. Cette communauté, qui était assez considérable, a diminué de façon notable, dit-il, depuis quelques décennies, devinez pourquoi.

Après son rappel illustré de la guerre Irak-Iran et des méfaits du sionisme, Dimitri Lascaris s’en est allé découvrir le Grand Bazar de Téhéran, où il s’attendait à trouver des épices, des céramiques et de riches tapis (persans !). Eh bien, non. Il commence par tomber sur un étal de soutien-gorges, car ce qu’on y vend, en quantités qui paraissent industrielles, c’est ce qu’on trouve sur tous les marchés en plein air du monde, principalement des sous-vêtements –  masculins et féminins –, des instruments ménagers et quelquefois des livres, qui s’ouvrent en sens inverse des nôtres.

 

 

 

Dans une vidéo mise en ligne hier par Larry Johnson, on voit Tulsi Gabbard expliquer à une journaliste que nous avons très peu de chance, hélas, d’échapper à une guerre, notamment avec l’Iran, à cause du complexe militaro-industriel qui a trop faim et soif d’argent.

Aujourd’hui, Dimitri Lascaris a fait vaillamment son possible, à coup de vérités, pour que cela n’arrive pas, et tant pis pour l’insatiable rapacité des marchands de mort.

Pendant ce temps, les Israéliens, à leur habitude, font ce qu’ils peuvent pour allumer des feux partout et les arroser d’essence. Avec beaucoup de complices.

 

 

« J’ai vraiment hâte de mettre cette force au travail, pour ainsi dire ».

 

On nen doute pas.

Sur le site de Max Blumenthal, The Gray Zone, nous trouvons aujourd’hui ceci :

 

 

Le PDG d’Über envisage une « ouverture » de l’Iran avec un groupe d’opposition monarchiste lié à Israël

 

Wyatt Reed – The Grayzone  – 8.5.2025

dont nous vous traduisons de larges extraits

 

 

 

 

Le PDG d’Über, Dara Khosrowshahi, s’est attiré des critiques après avoir participé à une discussion en ligne sur les moyens d’exploiter l’Iran en cas de changement de régime. Lévénement était organisé par NUFDI, le principal groupe de « défense » du mouvement monarchiste basé à Washington, qui entoure Reza Pahlavi, dont le père a été le dernier shah d’Iran.

Interrogé par Shervin Pishevar, un autre richissime capital-risqueur iranien basé aux USA, sur ce qu’il ferait dans les « 100 premiers jours » d’un « Iran libre », Khosrowshahi a expliqué :

 

« Si l’on considère le PIB potentiel du pays… En tant que marché, je pense qu’Über et pratiquement toutes les autres grandes sociétés de technologie, de services et de marques considéreraient l’Iran comme un nouveau marché très, très important sur lequel s’implanter. Je pense donc que nous nous implanterions absolument en Iran et que nous investirions agressivement sur le marché local. »

« Il y a des milliers et des milliers d’entrepreneurs irano-américains comme vous et moi, et c’est une force avec laquelle il faut compter », a poursuivi M. Khosrowshahi. « Et lorsque l’Iran s’ouvrira, j’ai vraiment hâte de mettre cette force au travail, pour ainsi dire ».

 

Pishevar, qui a été accusé d’agression sexuelle ou de harcèlement par au moins six femmes qui ont travaillé pour lui, a trébuché à plusieurs reprises en lisant un argumentaire de vente conçu pour la télévision, lors de sa longue présentation de Khosrowshahi :

 

 « La République islamique a essayé de nous enterrer… Mais nous étions des graines. Des graines impénétrables. Ce qui vient ensuite, c’est l’épanouissement de l’esprit iranien – audacieux, magnifique et inarrêtable. Que le monde voie ceci : l’Iran, autrefois réduit au silence par la peur, le meurtre et le viol, s’est levé dans l’espoir et est devenu un phare pour toutes les nations qui rêvent de liberté. Nous ne financerons plus le terrorisme, nous financerons l’espoir. Telle est notre mission, tel est le dynamisme iranien. Cela commence maintenant. »

 

Le NUFDI entretient des liens de longue date avec le gouvernement israélien et travaille en étroite collaboration avec des organisations de lobbying israéliennes intransigeantes telles que la Foundation for Defense of Democracies (Fondation pour la défense des démocraties). En tant que noyau du mouvement monarchiste iranien, son programme est centré sur l’ascension royale de Reza Pahlavi, dont les partisans pensent qu’il est l’héritier naturel du trône perse et qu’il devrait régner sur l’Iran en tant que roi. Ils affirment que Pahlavi est le successeur légitime du dernier shah d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi, qui a été contraint à l’exil après l’abolition de la monarchie lors de la révolution iranienne de 1979.

L’un des membres les plus bruyants – et les plus fanatiques – de l’équipe du NUFDI est Saeed Ghasseminejad, qui est décrit sur le site du groupe comme un membre de leur « conseil consultatif » et qui travaille au noir pour le groupe de réflexion le plus connu du gouvernement israélien à Washington, la Fondation pour la défense des démocraties. En plus d’afficher « Mort à la Palestine » sur X, Ghasseminejad a accompagné Pahlavi lors d’une visite en Israël en avril 2023, au cours de laquelle le prince iranien autoproclamé a rencontré personnellement le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le ministre du Renseignement Gila Gamliel. La délégation serait allée jusqu’à prier au Mur occidental, tout en évitant soigneusement la mosquée Al-Aqsa, que les musulmans considèrent comme le troisième site le plus sacré de l’islam.

Bien que ce ne soit pas un problème majeur pour leurs bailleurs de fonds occidentaux, l’alliance naissante des Pahlavistes avec Israël est une source de répulsion pour de nombreux Iraniens qu’ils prétendent représenter, qui soutiennent fermement les Palestiniens dans le cadre du siège génocidaire actuel d’Israël à Gaza.

Le lien entre l’immense fortune familiale de Khosrowshahi et la monarchie iranienne a été spécifiquement mentionné par Pishevar, qui, en plus d’avoir lui-même injecté des fonds dans Über, a également noté que son grand-père avait été directeur financier de l’entreprise du grand-père de Khosrowshahi, qui était un géant pharmaceutique en Iran à l’époque du Shah. Depuis leur exil, les richesses que ces élites iraniennes ont pu mettre de côté lors de la révolution se sont considérablement accrues.

Parmi les échelons supérieurs de la communauté iranienne expatriée en Occident, peu de noms de famille attirent autant l’attention que celui de Khosrowshahi. Comme l’a noté Business Insider en 2019,

 

« pour Khosrowshahi, l’un des PDG les plus puissants de la tech aujourd’hui, le succès coule dans son sang… Les frères, cousins et oncles du directeur général ont des CV impressionnants qui incluent la fondation de leurs propres startups multimillionnaires, la direction d’entreprises Fortune 500, et des diplômes de Harvard, Brown et Stanford. »

 

Son oncle, Hassan Khosrowshahi, est l’un des hommes les plus riches du Canada et sa valeur nette était estimée à 1,16 milliard de dollars en 2016.

En présentant Khosrowshahi lors de son entretien avec le NUFDI, Pishevar a exprimé son désir de « permettre à notre ancien sol de devenir le centre éducatif le plus avancé du Moyen-Orient » et de « permettre à chaque enfant iranien d’avoir accès à la meilleure éducation au monde, qu’il mérite depuis 46 ans ».

Source : https://thegrayzone.com/2025/05/08/uber-ceo-plots-opening-up-of-iran-with-israeli-tied-monarchist-opposition-group/

 

 

 

Mis en ligne le 11 mai 2025

par Les Grosses Orchades

 

LA CHUTE DU DOME DE FER

 

 

 

 

 

 

 

 

À la mémoire de Maximilien Robespierre,

qui aurait eu 267 ans avant-hier.

 

 

 

THE IRON DOME FALLS !

 

 

Israel & Trump in SHOCK : Yemen’s Hypersonic CRUSHED IDF Air Defenses

 

 

Danny HAIPHONG interview with Ben NORTON & K.J. NOH

 Israel & Trump in SHOCK: Yemen’s Hypersonic CRUSHES IDF Air Defenses w/ Ben Norton & KJ Noh 

 

 

 

Qui peut se traduire par :

 

 

 

LA CHUTE DU DÔME DE FER

 

 

Israël et Trump sont en état de choc : le missile hypersonique du Yémen a écrasé les défenses aériennes des FDI

 

 

Danny Haiphong – Ben Norton – K.J. Noh

Geopoliticshaiphong – 7.5.2025

 

 

 

 

 

 

C”est évidemment, une fois de plus, en anglais, on le regrette, mais le handicap n’est pas contournable.

Ici, Danny Haïphong et ses invités ne font pas que constater et expliquer ce qui vient de se passer (haut-fait du pays le plus pauvre de la région, qui en compte beaucoup de riches, et un des plus pauvres du monde !)  : ils remontent aux sources, aux causes et à tout ce qui a dû s’y mesurer depuis la Deuxième Guerre mondiale : à la Corée, au Vietnam, à l’Afghanistan, à l’Irak, à la Libye, au Liban, à la Syrie, etc… en passant par les luttes de libération du colonialisme dans ces deux énormes masses de terres que sont l’Asie et l’Afrique (sans parler de l’Amérique latine !), en rappelant le rôle joué dans ces luttes par les AK 47 soviétiques (autrement appelées Kalachnikovs) ces armes légendaires fournies par l’URSS, qui n’en a pas profité pour s’enrichir à l’américaine sur leur vente à ceux qui en avaient besoin pour se libérer. C’est même au point que certains pays ont fait figurer cette arme sur leur drapeau (le Guatemala et le Mozambique) ou dans leurs armoiries (le Timor Oriental).

On ne peut pas résumer ces analyses impeccables et approfondies, qu’il faudrait pouvoir traduire in extenso, tant elles valent infiniment plus qu’une, comme on dit, « master class » à Sciences Po.

Heureux ceux qui peuvent les écouter, les comprendre et surtout s’en servir.

Source : https://www.youtube.com/channel/UCOxLhz6B_elvLflntSEfnzA 

 

__________________  

Danny Haiphong est un militant qui ne craint pas de se dire socialiste, un écrivain et un analyste politique. Au cours des cinq dernières années, Haiphong a contribué chaque semaine au Black Agenda Report. Ses articles sont également parus dans des publications telles que MintPressNews, Counterpunch, The American Herald Tribune, The Center for Global Research (Canada) et The Herald (Zimbabwe). Haiphong apparaît fréquemment sur Black Agenda Radio, CPRNews with Don Debar, The Taylor Report, RT et Sputnik International. Son travail a récemment été présenté dans le dernier livre de l’ancienne membre du Congrès et candidate à la présidence du Parti vert, Cynthia McKinney, How the U.S. Creates « Sh*thole Countries » (2018).

 

Ben Norton est un journaliste et un analyste dont les travaux portent principalement sur la géopolitique, l’économie politique internationale et la politique étrangère des États-Unis. Il a vécu et fait des reportages en Amérique latine pendant plusieurs années. Il est actuellement basé à Pékin, en Chine. Il est le fondateur et le rédacteur en chef de Geopolitical Economy Report, un site d’information indépendant qui se consacre à la publication d’analyses et de reportages originaux. Il a aussi réalisé des reportages dans de nombreux pays, dont la Chine, le Venezuela, le Nicaragua, la Bolivie, l’Équateur, le Honduras, la Colombie et bien d’autres encore.

Son travail journalistique a été publié dans des dizaines de médias et il a donné des interviews à la BBC, Sky News, Al Jazeera, Democracy Now, El Financiero Bloomberg, CGTN, TRT World, teleSUR, etc.

Auparavant, il a été rédacteur et journaliste politique pour Salon et AlterNet, collaborateur de l’organisme de surveillance des médias Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR), et producteur et journaliste pour The Real News. Ben a également travaillé en tant que pigiste pour diverses autres publications, telles que The Intercept.

 

K.J. Noh est journaliste, analyste politique, écrivain et éducateur spécialisé dans la géopolitique et l’économie politique de la région Asie-Pacifique. Il est membre de Veterans for Peace et de Pivot to Peace.

On  trouve K. J. Noh sur Geopolitical Economy Report et sur Asia Times. Principalement.

 

 

 

 

Dernières nouvelles (Breaking News)

 

 

Élection de Leon XIV

Troisième pape de la CIA

 

 

 

 

 

 

« En regardant la dérive de l’Occident vers le fascisme gris, on est amené à relire l’histoire des décennies récentes, en particulier les relations entre monde occidental, monde (post-) soviétique et la papauté, qui a toujours lutté depuis les années 1930, contre les totalitarismes. » 

écrit Le courrier des stratèges.

 

 

Vaut-il vraiment mieux lire cela qu’être aveugles ?

Après celles de Jean-Paul II, petit meurtre de Jean-Paul 1er à l’appui, et celle de Francisco – non, pas Franco ! – Uno, en remplacement un peu forcé de Benoît XVI, il avait été question d’un pape africain, voire même d’une femme, mais là, ils n’ont pas osé ; et on dirait qu’ils se méfient quand même de l’Afrique (trop d’Africains difficiles à maîtriser aux USA ?). Sait-on jamais…

Enfin, voilà. Une bonne chose de faite, et Mgr Marcinkus doit frétiller d’aise dans sa tombe (ils sont du même bled).

 

 

 

 

La reconquête bat son plein.

À l’américaine.

 

 

 

 

 

 

 

Nous, mécréants, on en était restés au Grand Cardinal, et à ses quatorze petits protégés, vertueusement jetés à la rue par de pieux apôtres le lendemain de sa mort. Snif, snif.

 

 

 

Dont le plus jeune lui avait été donné, nouveau-né,  par Marie de Gournay, fille d’alliance de Montaigne, en témoignage de gratitude pour sa création de l’Académie française

 

 

 

 

Mis en ,ligne les 8 et 9 mai 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Aller au Cachemire… pour trouver Alice au Pays des Merveilles

 

 

 

 

 

 

Le désormais légendaire USS Harry Truman, qui perd ses avions en route

 

 

Aller au Cachemire… pour trouver Alice au Pays des Merveilles

 

[ Going to Kashmir…just to find Alice in Wonderland ]

  

Pepe Escobar – The Unz Review – 30.4.2025

 (Repris de Strategic Culture Foundation avec autorisation de l’auteur ou de son représentant)

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Bienvenue dans Le « Maître du monde » s’en va-t-au Pays des merveilles, au son du riff hypnotique de Cachemire

Deux tabous primordiaux règnent sur l’Occident collectif, aujourd’hui en pièces :

  1. Interdiction d’appeler nazi le régime ukrainien..
  1. Interdiction de condamner le génocide psychopathologique israélien à Gaza.

Ces tabous sont inextricablement liés aux guerres perpétuelles déployées sans relâche par l’axe « Empire du chaos / Sionistes ».

En revanche, des guerres hybrides de moindre importance – même si elles présentent l’horrible perspective de devenir nucléaires – sont autorisées à aller et venir. Surtout si elles font partie de la guerre en cours contre les BRICS, sous-section de la guerre des factions de l’Occident contre la majorité mondiale.

Allons-nous en donc au Cachemire, au son du riff hypnotique de Jimmy Page [Led Zeppelin : Cachemire, 2012. NdT]. L’Inde et le Pakistan sont en train de pousser à l’escalade dans la guerre des décibels. La Turquie offre des armes : au  Pakistan. L’Iran se propose dans le rôle de médiateur : pas d’amateurs.

Le motif de la guerre est aussi suspect que possible. Un bus touristique exclusivement masculin, transportant une bande de joyeux lurons, caracole au Cachemire, qui est sous contrôle indien. Au nombre des passagers, un lieutenant de 26 ans de la marine indienne qui vient juste de se marier, mais sans sa femme (quel genre de voyage de noces est-ce là ?). Un autre passager est népalais. Le bus est attaqué par des hommes de main louches, plus ou moins affiliés à l’organisation salafiste jihadiste Lashkar-e-Taiba.

L’Empire est omniprésent sur le front indien. L’actuelle directrice du Renseignement National des USA (DNI), Tulsi Gabbard, était auparavant entièrement soutenue financièrement par les cercles du Premier ministre Modi. Le vice-président J.D. Vance, aux yeux maquillés, [dans la presse de caniveau anglaise  qui prend ses longs cils pour du maquillage; NdT] a récemment visité l’Inde : avec une séance de photos de famille au Taj Mahal. Modi s’est ensuite rendu en Arabie Saoudite, invité par MbS. Après l’attentat terroriste contre le bus au Cachemire, les fanatiques de l’Hindutva se sont lancés dans une frénésie de cyberattaques.

Ces tactiques grossières s’inscrivent dans la logique immuable du « diviser pour régner ». Double coup tordu : une nouvelle militarisation de l’Inde et la déstabilisation d’un front-clé de l’Initiative Belt and Road (BRI) de la Chine, le corridor économique Chine-Pakistan (CPEC). Un coup de toute beauté : diviser les BRICS de l’intérieur.

Rien de tout cela, bien sûr, ne rend légitimes les affreux militaires pakistanais, qui ont jeté en prison, sous de fausses accusations, l’homme qui tentait de ramener le Pakistan à la respectabilité : Imran Khan.

 

 

Il revient une fois de plus aux adultes présents dans la pièce, (n’importe quelle pièce) – la Russie – de désamorcer la situation. L’idéal serait de le faire au sein de l’OCS, dont l’Inde et le Pakistan sont membres, aux côtés de l’Iran. Moscou a choisi de prendre en solo l’initiative.

Le vice-ministre des Affaires étrangères Andreï Rudenko a rencontré l’ambassadeur de l’Inde en Russie, Vinay Kumar, et l’ambassadeur du Pakistan en Russie, Muhammad Khalid Jamali.

La terminologie russe est essentielle ici : non seulement les deux parties ont été appelées à « s’engager dans un dialogue constructif », mais Moscou a souligné que « nous sommes prêts à lutter ensemble contre la menace terroriste mondiale ». Le mot-clé est « mondiale ». Delhi et Islamabad ne semblent pas… – pour l’instant – avoir compris le message.

 

Le Cachemire comme laboratoire de guerre volatile.

Comme on pouvait s’y attendre, une machine infernale est en marche. Tout se passe comme si l’axe anglo-sioniste utilisait le Cachemire en guise de laboratoire explosif, pour une série de tests en direct, y compris en poussant deux puissances nucléaires au bord de la confrontation. Le tout étant traité avec une insouciance désinvolte, pratiquement comme un spectacle secondaire.

Rien de ce qui vient du sultan Erdogan et de son appareil de renseignement ne peut être considéré comme digne de confiance. En Syrie, les actifs du MIT – la Coupeurs de Têtes Inc. rassemblée dans le Grand Idlibistan – ont fini par être installés au pouvoir à Damas, leur chef de bande ami des sionistes se faisant désormais passer pour le président.

La junte compradore yankee d’Islamabad, pour sa part, pourrait bien se retrouver face à l’abîme – ce qui, en soi, constitue une nouvelle de bon augure. Parallèlement, le suspense augmente quant à savoir si Modi se rendra à la parade du Jour de la Victoire, le 9 mai à Moscou, et ce qu’il racontera à ses hôtes russes.

La Russie et l’Iran, membres des BRICS, souhaitent que le Corridor International de Transport Nord-Sud (INSTC) roule sans encombre vers l’Inde le plus tôt possible. Le jeu devient encore plus complexe quand on constate que l’enquête iranienne commence enfin à envisager que l’horrible explosion du port de Shahid Rajaee ait pu être un acte de sabotage ou une frappe par drone FPV.

La volonté d’exercer une pression supplémentaire sur la Chine peut être considérée comme la motivation véritable pour la mise en place de ce laboratoire de guerre. Pékin ne doit donc pas, désormais, s’inquiéter seulement d’une reprise explosive du front indo-pakistanais, mais aussi d’une nouvelle manœuvre de la CIA et du MI6 visant à établir un lien entre le Pakistan et les salafistes-djihadistes ouïgours.

Il n’y a pas la moindre chance au monde pour que Delhi comprenne vraiment les problèmes géopolitiques de Pékin. Scénario parfait pour le gang de la guerre hybride.

Pendant ce temps, sur le front des BRICS, il y a au moins quelques signes de rationalité : en provenance, une fois de plus, du grand-maître Lavrov.

Avant même la réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS en début de semaine à Rio, Lavrov est allé droit au but sur le front financier et géoéconomique. Il a souligné que les BRICS travaillent d’arrache-pied sur l’« initiative de paiement transfrontalier » – approuvée lors du sommet de Kazan en 2024 – sur une « infrastructure de paiement et de compensation », sur une « société de réassurance » et sur une nouvelle plateforme d’investissement.

Il lui a fallu une fois de plus expliquer aux médias occidentaux – des USA au Brésil – qu’« il serait prématuré de discuter d’une transition vers une monnaie unique pour les BRICS. Nous travaillons ensemble à la création d’une infrastructure de paiement et de règlement pour effectuer des règlements transfrontaliers entre les pays des BRICS. En particulier, comme je l’ai déjà dit, cela inclut l’augmentation de la part des monnaies nationales dans nos transactions ».

Une monnaie commune des BRICS –  LE spectre qui plane sur Trump bis – ne reviendra sur la table que « lorsque les conditions financières et économiques nécessaires seront en place ». D’ici là, la guerre contre les BRICS, de formes hybrides et autres, sera implacable.

 

Trumpty Dumpty

En passant de la réalité à l’imaginaire, j’ai eu un sacré plaisir à trouver le lien entre le Cachemire et Alice au pays des merveillesdans un essai chinois.

Il fallait la suprême finesse chinoise – subversion de la sagesse taoïste avec une touche de post-modernisme – pour reconnaître le « maître du monde » (sa propre terminologie), dans celui qui jette tout le monde, pratiquement toute la planète, dans le trou du lapin.

Ainsi, dans cette étendue sauvage de miroirs narratifs, Trump devrait-il être perçu comme tous les personnages réunis : le Lapin blanc, Humpty Dumpty (« Quand j’utilise un mot, il signifie ce que j’ai choisi de signifier, ni plus ni moins »), le Chapelier fou, la Reine de Cœur (« Qu’on leur coupe la tête ! »).

Cela illustre bien l’intersection entre la guerre commerciale (lancée par le « maître du monde ») et la guerre génocidaire (entièrement légitimée par le « maître du monde »). Avec un petit quelque chose en plus : car la réalité a le chic pour dépasser Lewis Carroll lui-même.

Et voici qu’arrive le cas curieux de l’USS Truman, un porte-avions géant, qui, se retrouvant possédé par l’esprit d’Ayrton Senna, décide de se payer un virage en épingle à cheveux, comme s’il était une Maserati Gran Turismo Stradale, au milieu de la mer Rouge : juste pour qu’un F-18E Super Hornet proteste contre la manœuvre en plongeant tête baissée au fond de l’océan.

C’est du moins la fable que le CENTCOM a vendue à l’opinion publique mondiale. Et au diable ces maudits tirs de missiles des Houthis !

À vrai dire, le CENTCOM n’en finit pas de se faire humilier par les Forces Armées Yéménites – 21 MQ9-Reapers descendus, et ce n’est pas fini – alors qu’il n’a atteint aucun objectif militaire. Le Pentagone n’a pas non plus « défait les Houthis » et n’a pas « assuré la liberté de navigation en mer Rouge » pour les navires à destination d’Israël. Leur revanche : bombarder sans relâche des cibles civiles yéménites.

Tout cela parce que le « maître du monde » a lancé une guerre illégale – contre des gens guidés par la seule clarté morale et spirituelle – pour protéger le génocide perpétré par le régime psychopathologique de ses petits copains. Bienvenue dans Le « maître du monde » s’en va-t-au Pays des merveilles au son du riff hypnotique de Cachemire.

Source : https://www.unz.com/pescobar/going-to-kashmirjust-to-find-alice-in-wonderland/

 

 

 

Interview écrite du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov par le journal brésilien O Globo

sur les BRICS

 

[ Foreign Minister Sergey Lavrov’s written interview with Brazilian newspaper O Globo with Focus on BRICS ]

  

Karl Sanchez   –  karlof1.substack.com –  29.4.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

J’aime bien cette photo de dossier fournie par l’AMF.

 

 

En contraste avec l’interview très conflictuelle de CBS, le journal brésilien O Globo a soumis une série de questions écrites pour que Lavrov y réponde et qui sont principalement axées sur les BRICS, bien que la dernière porte sur l’O.M.S.  J’ai trouvé rafraîchissant de lire, pour une fois, des informations sur les BRICS, au lieu du cirque incessant qui entoure les négociations avec l’équipe Trump. Bonne lecture :

 

Question : L’expansion du commerce entre les pays des BRICS est l’un des objectifs de la présidence brésilienne de ce groupe en 2025. Quelles opportunités la Russie voit-elle en termes d’augmentation de la part des transactions commerciales dans les monnaies nationales ?

Sergueï Lavrov : Nous assistons à une accélération de la tendance à la fragmentation de l’économie mondiale. Dans ce contexte, il est tout à fait naturel que les pays du Sud et de l’Est réduisent la part des monnaies occidentales dans leurs règlements mutuels. Personne n’aime souffrir des sanctions que l’Occident a imposées aux pays qu’il juge indésirables en exploitant son monopole sur les marchés financiers. L’utilisation des monnaies de réserve comme outil de concurrence est inacceptable. Les transactions de paiement peuvent être bloquées pour des raisons politiques, même quand il s’agit de fournir des biens socialement importants.

Lire la suite…

 

URL de cet article : : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/interview-ecrite-du-ministre-des-affaires-etrangeres-serguei-lavrov-par-le-journal-bresilien-o-globo-sur-les-brics/

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 2 mai 2025

par Les Grosses Orchades