Pétrolier attaqué par des bateaux sans équipage dans la Mer Noire
Holodomor,
Immigrés,
Salafistes
et
Pressetitués
Un mémorial à la mythologie anti-russe
Scott Ritter – Real Scott Ritter – 16.12.2025
« Jay Nordlinger – À Washingtojn, la semaine dernière, je suis passé devant un mémorial aux victimes de l’Holodomor, la famine terroriste infligée par le Kremlin aux Ukrainiens (1932-1933). L ‘idée m’est venue de les aider maintenant, plutôt que de leur dédier un mémorial plus tard »
La guerre de l’information joue sur les émotions des ignorants. Parfois, il vaut la peine de creuser un peu avant d’accepter quelque chose qui fait appel à votre sympathie.
Jay a plus ou moins le même âge que moi.
Il se revendique « Américain patriote ».
Il a choisi non de servir dans l’armée mais de plutôt travailler comme journaliste d’opinion conservateur, dont la carrière s’est bâtie en critiquant les idées et les actions des autres sans jamais faire aucun effort pour bâtir quelque chose à partir de ses propres idées et de son propre travail.
Il est passé, à Washington DC devant un « mémorial » à l’ « Holodomor ,et il a été pris d’un désir irrépressible de « les aider maintenant » plutôt que de « leur élever un mémorial plus tard ».
Jay, fais une honnête petite vérification préalable.
L’« Holodomor » est la création d’un propagandiste anti-soviétique britannique appelé Robert Conquest. Conquest a travaillé pour le Département des Recherches en Information (TDR) du Foreign Office. C’est son travail à l’IDR qui a produit les matériaux qu’il a plus tard utilisés pour écrire Sanglantes moissons (« Harvest of Sorrow ») qui est devenu la source d’information fondatrice qui a conduit à la fabrication du mythe de l’Holodomor (le terme « Holodomor » est une invention d’Oleksiy Musiyenko, un nationaliste ukrainien qui a publié un discours sur le sujet de la famine des années 1930 dans un journal en février 1988).
La mythologie de Conquest créée autour d’un « génocide ukrainien » prétendument d’origine soviétique (donc russe) a servi de cri de ralliement à l’Ortganisation des Nationalistes Ukrainiens (OUN-B), la faction de Bandera, depuis les années 1980.
À cette époque, l’OUN-B a pris le contrôle du Comité du Congrès ukrainien d’Amérique (UCCA). Ce coup d’État a permis à la diaspora banderiste en Amérique de contrôler les relations entre les USA et l’Ukraine (je me contente de rappeler que Stepan Bandera était un collaborateur nazi responsable du meurtre de dizaines de milliers de Juifs et de centaines de milliers de Polonais, d’Ukrainiens et de Russes pendant la Deuxième Guerre mondiale).
L’UCCA a pris la tête des efforts visant à ériger un mémorial dédié à l’«dHolodomor » et a chargé Larysa Kurylas, fille de banderistes émigrés l’Ukraine aux USA dans les années 1950, de concevoir ce mémorial. Kurylas avait été profondément imprégnée de l’idéologie banderiste en tant que membre de l’organisation scoute ukrainienne Plast de la région de Baltimore, dans le Maryland, et avait été endoctrinée sur l’« Holodomor » lors d’un cours d’été sur les études ukrainiennes à l’université Harvard, sous la tutelle de James Mace, assistant de recherche de Robert Conquest.
Jay, le « mémorial de l’Holodomor » à Washington, DC n’est rien d’autre qu’une ode à la mythologie banderiste, conçue pour promouvoir la cause sanglante du nationalisme ukrainien occidental, synonyme de certains des pires crimes de l’histoire moderne, l’Holocauste y compris.
Ce mémorial n’aurait jamais dû être construit, parce qu’il ne fait que perpétuer les mythes historiques utilisés pour légitimer l’idéologie odieuse de Stepan Bandera.
Kurylas reconnaît elle-même son désir de voir le mémorial servir d’outil de motivation idéologique pour les futures générations de banderistes formées ici en Amérique par le mouvement scout Plast et d’autres organisations affiliées aux banderistes, telles que l’Association de la Jeunesse Ukrainienne, qui organise un camp d’été destiné à endoctriner les jeunes Ukraino-Américains sur les enseignements de Stepan Bandera.
Et maintenant, tu veux que l’Amérique soutienne le nationalisme banéeriste qui a replanté ses crocs dans l’Ukraine d’aujourd’hui, un nationalisme qui a déclenché une guerre avec la Russie et qui a tué des centaines de milliers d’Ukrainiens.
Supporting the progeny of literal Ukrainian Nazis is not how American “patriotism” should be manifest
Soutenir la descendance des nazis ukrainiens – littéralement parlant – n’est pas la manière dont devrait s’exprimer le « patriotisme américain.
Source : https://scottritter.substack.com/p/a-memorial-to-anti-russian-mythology
Je suis un Mutt-American*.
Et vous ?
Marre de « Heritage America » !
Bill Astore – Bracing Views – 11.12.2025
Je suis un Mutt-Américain : je suis à moitié italien, pour 3/8e anglais et pour 1/8e suédois. Mais je ne me suis jamais considéré comme autre chose qu’un Américain 100%.
Mes ancêtres maternels remontent aux années 1630, époque où ils ont traversé l’Atlantique et se sont établis dans la Colonie de Massachusett Bay. Avec des noms de famille comme Wilder, Bird et Hayward. J’ai pu remonter leurs traces jusqu’en Angleterre et jusqu’à des régions spécifiques, même jusqu’aux noms des navires qu’ils ont pris pour émigrer au Nouveau Monde. Au moins un des ancêtres de ma mère a combattu dans la guerre d’indépendance américaine. Prends ça, J.D. Vance**.
Un autre ancêtre du côté de ma mère, du nom de famille de Johnson, est venu de Suède au XIXe siècle. C’était un concierge. D’autres ancêtres ont été des révérends, des horlogers et des tanneurs, entre autres occupations, encore une fois, typiquement américaines.
Les parents de mon père sont venus d’Italie en 1902 et 1913, donc, de ce côté-là, mon pedigree américain est plus récent. Cela dit, mon père et ses deux frères ont tous servi pendant la Deuxième Guerre mondiale, mon père restant aux USA alors que ses deux frères ont servi à l’étranger, l’un en Europe, l’autre dans le Pacifique.
Je pense que mon parcours familial est à peu près aussi typique et aussi exceptionnel qu’il est « normal ». À moins que vous ne soyez d’origine amérindienne, vos racines, ici , en Amérique, sont assez peu profondes, relativement parlant. Quelques siècles au mieux, pas grand-chose sur l’échelle du temps cosmique.
Je mentionne tout cela en raison de la diffamation de l’administration Trump à l’égard des immigrants, notamment ceux qu’elle appelle illégaux. Oui, bien sûr, je pense que tout le monde devrait immigrer légalement dans ce pays, mais je pense aussi qu’on n’a le droit de diaboliser personne.
Ilhan Omar, Américaine (portrait officiel, 2019)
Trump aime en particulier s’en prendre à la députée Ilhan Omar, qui est une Somali-Américaine. La rhétorique brutale dont il use à son égard est dangereusement irresponsable et haineuse. Personnellement, je vois Omar comme semblable à ma grand-mère italienne, qui est fièrement devenue une citoyenne américaine naturalisée en 1945.
Trump est un homme remarquablement insignifiant – un homme qui croit qu’il peut se donner de l’importance en rabaissant les autres. C’est un comportement honteux. Il devrait être destitué par le Congrès et banni pour ses attaques anti-américaines, qui mettent en danger d’autres législateurs, pour sa propension à rabaisser les autres et à semer la discorde.
Tant d’immigrants sont venus (et viennent encore) dans ce pays à la recherche d’une vie meilleure, d’un nouveau départ, d’une terre où l’on vous juge sur ce que vous êtes vraiment, sur votre caractère. Par ses attaques contre les immigrants, l’administration Trump s’est révélée sans caractère et dépourvue de tout véritable esprit américain.
À moins que vous ne soyez Cheyenne ou Pawnee ou Iroquois ou un autre groupe de parenté provenant des peuples autochtones, vous êtes un Américain récent, et probablement un Mutt-Américain comme moi. En tant qu’Américains, nous sommes là-dedans tous ensemble, tous égaux devant la loi, tous nous efforçant de former une union plus parfaite.
Sauf Trump et sa tribu de diviseurs. Il est grand temps qu’ils quittent l’Amérique. Peut-être Elon Musk dispose-t-il de quelques fusées capables de les envoyer dans la lune, et si possible au-delà.
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* Un « mutt » aux USA est une personne aux ancêtres ethniquement et racialement mélangés, comme on dit d’un animal sans pedigree « chien bâtard » ou « chat de gouttière ».
** Tandis que l’administration Trump, dans la foulée de son MAGA, ne cesse d’en rajouter sur la guerre aux immigrés décrétés clandestins et entend bloquer le chemin établi de longue date vers la citoyenneté US, à savoir l’adhésion à des valeurs communes, l’idée incluse dans le slogan « Heritage America » veut que les seuls Américains admissibles soient ceux qui ont eu des ancêtres dans la colonisation originelle (plus ou moins le Mayflower ou rien), autrement dit les anglo-protestants, les irlandos-écossais, quelques rares descendants de natifs non-occis et d’ADOS (descendants de l’esclavage). Et tous les autres : dehors.
Toute une esthétique est en voie de développement aux États-Unis, notamment à base de nostalgie pour les peintures du XIXe siècle.
Il est impossible de ne pas faire le lien avec la volonté d’expulser les non-Aryens en général et les Juifs en particulier de l’Allemagne nazie. Non plus qu’avec la meurtrière colonisation en cours de la Cisjordanie, par des gens venus de Brooklyn, se prétendant héritiers légitimes de la Palestine. Comme si la colonisation meurtrière de l’Amérique revenait sur ses pas pour poursuivre l’accaparement sur le Vieux continent.
Il semble que J.D.Vance ait fait, dans deux discours importans, l’apologie des choix de cet « Heritage America ». D’où l’exclamation de l’auteur. Il semble aussi que les recommandations du Vice-Président lui reviennent brutalement au visage, ses propres partisans le mettant en demeure de « se débarrasser » de son épouse Indienne (donc de religion hindoue).
Source : https://bracingviews.substack.com/p/im-a-mutt-american
Bill Astore est lieutenant-colonel de l’USAF à la retraite, professeur d’histoire et l’auteur de plusieurs livres. Il anime le site Bracing Views
L’exploiter ou le provoquer ?
Exploiter un massacre pour couvrir un génocide
Joe Lauria – Consortium News – 16.12.2025
Ceux qui ont manifesté au mois d’août, dans le port de Sydney, contre le génocide en cours font partie de ceux qui sont accusés d’être responsables de l’horrible attaque terroriste de dimanche.
Au premier rang, de gauche à droite : Mary Kostakidi, Gabriel Shipton et Julian Assange. (Consortium News)
Accusés par qui ?
Par les génocideurs et leurs soutiens tabasseurs de vieux Anglais en fauteuils roulants, soucieux également de renouveler l’exploit de Margaret Thatcher contre Bobby Sands.
Vous pouvez lire l’article en français en vous le faisant traduire par Google.
Source : https://consortiumnews.com/2025/12/15/exploiting-a-massacre-to-cover-up-a-genocide/
Cui bono ?
George Galloway est le seul à notre connaissance qui ait aussitôt dit clairement ce que nous avions instantanément pensé : «S’il s’agissait d’un faux drapeau, il n’aurait rien dit ni fait d’autre ».
« il » c’est Netanyahou.
Et le possible faux drapeau, c’est la tuerie sur la plage de Bondi, à Sydney, en Australie, qui a coûté la vie à seize personnes et causé un nombre indéterminé de blessés.
Presque une nécessité pour lui, si on veut bien un peu oser être cynique : les Palestiniens sont en train de voler aux Juifs la vedette, au palmarès des peuples les plus martyrisés de l’histoire connue. Certes, il y en a eu bien d’autres, mais on ne les avait jamais vu massacrer en direct et ae toute la planète à la fois. Ce n’est pas dans l’absolu qu’une compétition entre les deux peuples existe sur ce point, c’est dans la tête des Israéliens et dans le lavage de cerveau qu’il leur importe de faire subir aux foules.
Les Israéliens étant ce qu’ils sont, la nécessité de reprendre la main dans leur narrative et la place au premier rang devant leurs victimes, devenait assurément urgente.
Sans trop de surprise, comme dans l’affaire des « Je suis Charlie », un des deux tireurs est mort et l’autre dans le coma ou peu s’en faut. Et les hauts cris à « la barbarie antisémite » de déferler comme traînées de poudre.
Dans la vidéo qui suit, M. Galloway a parfaitement raison de dire que si les seize victimes et les nombreux blessés avaient été des Palestiniens en train de faire la queue pour un peu de nourriture à Gaza, ils n’auraient pas eu droit à une seule ligne dans aucun des merdias mainstream.
On sait qu’un civil aux réflexes prompts a réussi à désarmer à mains nues l’un des deux tireurs, ce qui lui vaut de se retrouver sur un lit d’hôpital.
Grâce aux bons soins des journaputes, le courageux civil est un juif qui fêtait Hanouka sur la plage ou un chrétien libanais, au choix, et les deux tireurs, présumés salafistes, des émissaires de l’Iran.
Outre que les Iraniens sont des chi’ites, à couteaux tirés depuis des siècles avec les salafistes, lesquels ont en revanche fourni de nombreuses escouades terroristes aux USA qui les recrutent, les entraînent, les arment et les paient depuis des décennies pour faire du Moyen Orient l’enfer terrestre qu’il est devenu, le brave qui n’a pas attendu de savoir de quel côté de la couillonnade officielle se trouvaient d’autres humains en danger pour leur porter secours est un vendeur de fruits musulman du nom d’Ahmad al-Ahmad.
Se souvient-on de l’attentat de l’AMIA uu 10 juillet 1994 ? Nous, oui. C’était à Buenos Ayres. L’Argentine est, depuis la Deuxième Guerre mondiale, le pays d’Amérique Latine qui compte le plus de citoyens juifs. Ils se disent argentins. Ils le sont. Et ils refusaient alors de cracher au bassinet pour financer les guerres d’Israël.
Un sinistre jour, une bombe a explosé, endommageant un bâtiment qui abritait plusieurs associations juives, dont l’AMIA : 85 morts, 230 blessés. « On » en a aussitôt et sans preuves accusé l’Iran. Arrêté même un conducteur de camion iranien, qui allait passer des années en prison avant d’être reconnu innocent. Tout cela, suivi d’un procès interminable sans conclusion, d’un certain nombre de morts mystérieuses, et de Mme Cristina Fernandez de Kirchner, accusée de « favoriser l’impunité de suspects iraniens » attrapant opportunément le cancer qui allait mettre fin à sa carrière.
Il y a 31 ans que ce procès dure sans avoir jamais rien prouvé mais rebondissant dans un sens puis dans l’autre au gré des changements d’orientation politique du pays. Mileï vient de relancer la chasse aux Iraniens fantômes.
,En Angleterre, aujourd’hui, George Galloway exige du roi Charles qu’il décore Ahmad al-Ahmad de la George Cross, qui est la plus haute distinction civile britannique pour faits de bravoure :
Award the George Cross, KIng Charles, to the Muslim hero of Bondi
George Galloway – MOATS – 16.12.2025
Source : https://www.youtube.com/watch?v=t3ouGLuGFGg&t=169s
La George Cross (GC) est la plus haute décoration civile du Royaume-Uni et du Commonwealth pour des actes de bravoure exceptionnelle. Elle est l’équivalent de la Croix de Victoria(VC) réservée aux militaires en situation de combat. Wikipedia.
Aux dernières nouvelles
Il semblerait que l’ayatollah Ali Khamenei ait accusé (?) le Mossad d’avoir organisé la tuerie. Certes, on ne prête qu’aux riches et nous n’allons pas remonter jusqu’aux résultats peu examinés par les pressetitués des tractations entre nazis allemands et nazis sionistes (même s’il a bien dû y en avoir qui ne l’étaient pas), à l’issue desquelles un grand nombre de « juifs qui ne comptent pas » ont fini dans des camps d’extermination qui n’ont jamais vu débarquer un seul banquier.
Un jour, des historiens dignes de ce nom – juifs et autres – feront la lumière sur ces choses. La vérité, comme l’eau, trouve toujours son chemin.
IsraeliI Mossad Behind Sydney Attack ? Huge Iran Bombshell After Israel Probe Into Bondi Massacre
https://www.youtube.com/watch?v=scniqxl8QzY
Oui, c’est en anglais.
Joyeux Noël !
Mis en ligne le 20 décembre 2025
par Les Grosses Orchades







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