À LIRE… II
Modi recherche les bonnes grâces de Trump mais ça ne marchera pas
K. BHADRAKUMAR – Indian Punchline – 8.1.2019
Il a fallu près d’un an avant que le Premier ministre Narendra Modi et le Président US aient une autre conversation téléphonique. La dernière fois qu’ils se sont parlé remonte à février 2018. Lundi, Modi a pris l’initiative d’appeler.
Deux comptes rendus divergents de la conversation se sont fait jour. La version indienne s’est donné beaucoup de mal pour injecter quelque brio dans la conversation, disant que « les deux dirigeants ont exprimé leur satisfaction quant aux progrès accomplis par le partenariat stratégique Inde-US », se sont « félicités de développements » tels que le nouveau mécanisme de dialogue 2+2, ont « pris bonne note » de la coopération latérale, et « se sont déclarés d’accord pour travailler ensemble à renforcer » leurs liens.
La lecture de la Maison Blanche, au contraire, a été taciturne : « Le président Trump a reçu, ce-jour, un appel du Premier ministre Narendra Modi de l’Inde, à l’occasion du Nouvel An. Les dirigeants se sont mis d’accord pour renforcer le partenariat stratégique US-Inde en 2019 et ont échangé leurs points de vue sur la manière de réduire le déficit des activités commerciales avec l’Inde, de développer la sécurité et la prospérité dans l’Indo-Pacifique et d’augmenter leur coopération en Afghanistan. » La Maison Blanche s’est dispensée de toute émotion. La priorité de Trump est « comment réduire le déficit commercial des USA avec l’Inde ».
Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/modi-recherche-les-bonnes-graces-de-trump-mais-ca-ne-marchera-pas/
La pauvre Afrique n’est pas sortie de l’auberge…
Les États-Unis et la Chine ont collaboré dans une opération secrète au Nigéria
Strategika51 – 14.1.2019
Les États-Unis et la Chine ont mis sur pied en octobre 2018 une équipe internationale spéciale basée au Ghana pour extraire du Nigéria de l’uranium hautement enrichi qui allait tomber entre les mains de l’organisation Boko Haram.
Un commando conjoint avait un délai de 24 heures pour réussir sa mission.
La mission consistait à extraire l’uranium hautement enrichi d’un réacteur nucléaire de recherche situé dans la région de Kaduna.
L’objectif de mettre la main sur l’uranium enrichi du Nigeria et son extraction hors de ce pays le plus peuplé d’Afrique, était un objectif longuement recherché par Washington.
L’équipe internationale basée au Ghana comportait des experts US, chinois, norvégiens, britanniques ainsi que des « contractors » russes et tchèques. Des israéliens auraient pu être infiltrés avec les tchèques.
Des membres du groupe de sécurité russe privé connu sous le nom de « Wagner » ont participé à la phase active de l’opération.
Certains analystes estiment que la menace de Boko Haram ne fut qu’un prétexte même si la région a connu à l’époque de graves troubles armés et un couvre-feu. En réalité Washington voulait s’assurer que l’uranium hautement enrichi du Nigéria soit hors de ce pays.
D’autres lectures affirment que l’opération était intervenue pour empêcher le Hezbollah libanais d’acquérir les moyens de fabriquer une bombe atomique.
Le Nigéria avait collaboré à cette opération non sans y dresser des obstacles souvent très difficiles à surmonter puisque le gouverneur de la région où est situé le réacteur de recherche à décrété l’état d’urgence et la loi martiale pour faciliter l’opération secrète mais également la faire échouer.
Cette opération est l’une des premières à cibler un programme nucléaire d’un pays africain.
23 mini-centrales nucléaires au Nigéria ?
Voir ici :
L’art de la guerre
Le « grand jeu » des bases en Afrique
Manlio Dinucci – il manifesto – 15.1.2019
Traduction : Marie-Ange Patrizio
Créé en 2007, à la suite d’une étude israélienne, l’AfriCom (Commandement des États-Unis pour l’Afrique) n’est jamais parvenu à installer son quartier général sur le continent. Depuis l’Allemagne, cette structure mène – avec le concours de la France dans la région du Sahel – des opérations anti-terroristes. En retour, les sociétés transnationales US et françaises conservent un accès privilégié aux matières premières africaines.
En juin 2018, Nancy Lindborg, directrice de l’US Institute of Peace (USIP), visitait le siège de l’AfriCom à Stttugart. L’USIP est l’équivalent de la NED pour le département de la Défense. Elle développe des actions « humanitaires » comme la NED promeut la « démocratie ». Il ne s’agit évidemment pas d’une fondation philanthropique du Pentagone, mais d’un outil des services de Renseignement.
Les militaires italiens en mission à Djibouti ont offert des machines à coudre à l’organisation humanitaire qui assiste les réfugiés dans ce petit pays de la Corne de l’Afrique, situé en position stratégique sur la voie commerciale fondamentale Asie-Europe à l’embouchure de la mer Rouge face au Yemen. L’Italie a là une base militaire qui, depuis 2012, « fournit un support logistique aux opérations militaires italiennes qui se déroulent dans l’aire de la Corne de l’Afrique, du golfe d’Aden, du bassin somalien et de l’océan Indien ».
À Djibouti les militaires italiens ne s’occupent donc pas seulement de machines à coudre.
Dans l’exercice Barracuda 2018, qui s’est déroulé ici en novembre dernier, les tireurs choisis des Forces spéciales (dont le commandement est à Pise) se sont entraînés, en toutes sortes de conditions environnementales y compris de nuit, avec les fusils de précision les plus sophistiqués pouvant centrer l’objectif à 1 ou 2 km de distance. On ne sait pas à quelles opérations participent les Forces spéciales, puisque leurs missions sont secrètes ; il est en tous cas certain qu’elles se déroulent essentiellement dans un cadre multinational sous commandement US.
À Djibouti se trouve Camp Lemonnier, la grande base états-unienne d’où opère depuis 2001 la Task Force conjointe-Corne de l’Afrique, composée de 4 000 spécialistes en missions hautement secrètes, dont les assassinats ciblés par des commandos ou des drones tueurs notamment au Yemen et en Somalie. Tandis que les avions et les hélicoptères pour les opérations spéciales décollent de Camp Lemonnier, les drones ont été concentrés à l’aéroport Chabelley, à une dizaine de kilomètres de la capitale. On est en train de réaliser là d’autres hangars, dont la construction a été confiée par le Pentagone à une entreprise de Catane déjà employée dans des travaux à Sigonella, principale base des drones des USA et de l’Otan pour les opérations en Afrique et au Moyen-Orient élargi.
À Djibouti se trouvent aussi une base japonaise et une française, qui accueille des troupes allemandes et espagnoles. S’y est ajoutée en 2017 une base militaire chinoise, la seule hors de son territoire national. Bien qu’ayant un objectif logistique fondamental, comme l’hébergement des équipages des navires militaires qui escortent les navires marchands et comme des entrepôts pour les approvisionnements, elle représente un signal significatif de la présence chinoise croissante en Afrique.
Présence essentiellement économique, à laquelle les États-Unis et les autres puissances occidentales opposent une présence militaire croissante. D’où l’intensification des opérations menées par l’AfriCom (commandement des États-Unis pour l’Afrique), qui a en Italie deux importants commandements subordonnés : le U.S. Army Africa (Armée US pour l’Afrique), à la caserne Ederle de Vicence ; les U.S. Naval Forces Europe-Africa (Forces navales US pour l’Europe et l’Afrique), dont le quartier général est dans la base de Capodichino à Naples, formées des navires de guerre de la Sixième Flotte basée à Gaeta.
Dans le même cadre stratégique se trouve une autre base US de drones armés, qui est en construction à Agadez au Niger, où le Pentagone utilise déjà pour les drones la base aérienne 101 à Niamey. Celle-ci sert aux opérations militaires que les USA mènent depuis des années, avec la France, au Sahel, surtout au Mali, au Niger et au Tchad. Dans ces deux derniers pays arrive demain le président du Conseil Giuseppe Conte.
Ces pays sont parmi les plus pauvres du monde, mais très riches en matières premières —coltan, uranium, or, pétrole et de nombreuses autres— exploitées par des sociétés transnationales basées aux États-unis et en France, qui redoutent de plus en plus la concurrence des sociétés chinoises, lesquelles offrent aux pays africains des conditions beaucoup plus favorables.
La tentative d’arrêter avec des moyens militaires, en Afrique et ailleurs, l’avancée économique chinoise est en train d’échouer. Probablement même les machines à coudre, données à Djibouti par les militaires italiens pour les réfugiés, sont-elles « made in China ».
Source : Édition de mardi 15 janvier 2019 de il manifesto – https://ilmanifesto.it/il-grande-gioco-delle-basi-in-africa/
Via : https://www.voltairenet.org/article204743.html
GILETS JAUNES
En route vers le 10e round
Méthodes gouvernementales d’intimidation et…
Communiqué de Stéphane Trouille, condamné à Valence après une manifestation des Gilets Jaunes
CAPJPO – EuroPalestine – 7.1.2019
Le verdict de notre procès du mercredi 26 Décembre 2018 où j’ai été condamné à dix huit mois de prison dont six mois avec sursis plus une interdiction de manifester pendant trois ans a été un nouveau choc, après le choc carcéral que j’ai vécu pendant les douze jours de détention provisoire.
De même pour les trois autres Gilets Jaunes, Tom, Dylan et Maria, qui ont également été condamnés à de la prison ferme et à une interdiction de manifester.
Je reprends du poil de la bête, de nouveau porté par l’élan massif de soutien qui me parvient, lors du rassemblement pendant le procès, par le courrier, par les mails, par les réseaux, par les coups de téléphone et par les SMS, cela n’arrête pas.
J’aimerais resituer le contexte qui nous a amenés à être condamnés si lourdement.
Source : http://www.europalestine.com/spip.php?article14993
Du Québec
Loi du talion: arme légitime du pouvoir, moyen de lutte criminalisé pour le peuple
Mesloub Khider – Les 7 du Québec – 14.1.2019
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793.
« Je prends des coups. Je peux en donner »
Tel a professé crânement Édouard Philippe dans une interview au « JDD », le 23 décembre dernier.
Ainsi, le premier magistrat du gouvernement, premier ministre de son état, est un fervent adepte de la loi du talion.
Par sa déclaration tonitruante, torturante, tuante, il légitime la violence, justifie la légitime défense. Aussi, selon Édouard Philippe, quand on reçoit des coups, il faut savoir rendre des coups. C’est même un devoir, pour la personne attaquée, de répliquer. Voilà une maxime que le mouvement des Gilets jaunes n’aura pas manquée, à son corps défendant, d’adopter dans son combat contre le pouvoir. Notamment, le frère d’arme d’Édouard Philippe, l’ancien boxeur professionnel Christophe Dettinger. Ces deux boxeurs partagent les mêmes idéaux en matière de combat. Le pugilat politique est indispensable à la fortification du corps doctrinal engagé dans la lutte.
Des USA. – Tiens, quelqu’un que ça a frappé aussi…
Tucker Carlson et le sort des Gilets jaunes
tomluongo – Le Saker Francophone – 5.1.2019
Je dois transmettre mes sincères félicitations à Tucker Carlson. Sa salve d’ouverture pour 2019 restera dans les mémoires. C’était un tour de force rhétorique d’une durée de quinze minutes.
Amalgamant le capitalisme vautour de Mitt Romney, l’immigration incontrôlée, la corruption politique et la destruction de la famille dans la classe moyenne, Carlson a raconté une histoire qui, si tout le monde retirait ses œillères idéologiques pendant quelques minutes – moi y compris –, serait tout simplement une description du musée des horreurs.
Source : http://lesakerfrancophone.fr/tucker-carlson-et-le-sort-des-gilets-jaunes
D’ici-même (enfin, de France)…
Où va l’Argent ?
Georges Stanechy – À contre-courant – 15.1.2019
« Le déni de réalité, je l’ai longtemps pratiqué.
La vérité fait peur.
La vérité peut tuer. »
Elsa Morante (1)
« Grand Débat National »…
Nouveau slogan sorti des cuisines des officines de la propagande de la ploutocratie au pouvoir, à l’exemple de ce qui s’est passé – en Grèce notamment – et qui se déroule dans les autres pays européens. (2)
Après des semaines de mépris et de violences infligées par nos gouvernants…
Même si cela est occulté méthodiquement, ne l’oublions pas : de nombreux blessés, traumatisés, gazés, parmi les manifestants.
Par centaines, depuis le début des manifestations.
Certains gravement : œil crevé suite à des tirs de « balles en caoutchouc », fractures du crâne entraînant comas – à Nantes (3) ou à Bordeaux (4) – provoqués par une de ces mêmes balles réputées « inoffensives » reçues en pleine tête, main arrachée par le jet de grenades explosives, coups de matraques en plein visage, etc.
Des dérives gravissimes des forces répressives, lors des dernières manifestations. Par exemple : à Toulouse le 15 décembre 2018, ou à Lille le 12 janvier 2019. Des bénévoles, médecins ou infirmiers – surnommés les « street medics » – se font systématiquement arrêter et placer en garde à vue, avec leur matériel de première urgence confisqué, dès qu’ils sont repérés par les commandos spécialisés de la police. (5)
Apparemment, la chasse aux casseurs, infiltrés dans les manifs pour les déconsidérer aux yeux de l’opinion, n’intéresse pas la police, pas plus que les médias…
Lorsqu’un tel niveau d’organisation de la répression est cyniquement affiché, nous sommes face à une véritable déclaration d’intention : l’oligarchie est déterminée à la « guerre civile ».
Source : http://stanechy.over-blog.com/2019/01/ou-va-l-argent.html
Reçu de do kalachnikov :
Côte d’Ivoire
Laurent Gbagbo n’avait commis aucun crime contre l’humanité !
Bonjour à toutes et à tous,
La France du Sarkonazi avait fait la guerre en Côte d’Ivoire pendant des mois pour démettre Laurent Gbagbo de ses fonctions de Président, car il était anticolonialiste.
Elle l’a remplacé par Alassane Dramane Ouattara (ADS, dit Alassane Démon Ouattara) qui avait été marié à Dominique Nouvian par le Sarkonazi lui-même en sa mairie de Neuilly. Il faut dire aussi que Dominique Nouvian était sioniste. C’est dire si Ouattara devait plaire à Sarkozy.
Pour démettre de ses fonctions Laurent Gbagbo, régulièrement élu, Ouattara et la France avaient dû commettre de nombreux crimes contre l’humanité dont elle accusa Gbagbo.
La propagande contre Gbaggo et la guerre menée contre lui dura des mois, mais la télévision ne s’est attardée que quelques secondes pour dire qu’il avait été innocenté de tous les crimes dont la France et ouattara l’accusaient.
Article complet ici : http://mai68.org/spip2/spip.php?article2893
Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip2
Attentat antisémite de Bruxelles – Mehdi Nemmouche piégé par le Mossad ?
C’est ce que veut prouver son avocat, qui proclame que c’est le MOSSAD qui a tué tout le monde lors de cet attentat !
L’article apporte la preuve irréfutable que le MOSSAD (service secret israélien) commet des attentats antisémites un peu partout dans le monde pour pousser les Juifs à émigrer en Israël. Ces attentats sont bien sûr ensuite attribués à diverses organisations ou diverses personnes qui n’ont rien à voir avec le Mossad, par exemple à des « Arabes ». Ce qui ne signifie pas que tout l’antisémitisme vient du Mossad.
Ariel Sharon en 1982 : « je ferai tout ce que je pourrai pour accroître l’antisémitisme ! » :
http://mai68.org/spip2/spip.php?article2894
De Là-Bas si j’y suis…
CESARE BATTISTI, L’EXTRÊME-DROITE IMPUNIE
Après 37 ans de cavale, Cesare Battisti vient d’être arrêté et extradé vers l’Italie. C’est le « petit cadeau » offert par le nouveau président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro à son ami le ministre de l’Intérieur d’extrême droite italien, Matteo Salvini.
Retour sur une archive exceptionnelle de Là-bas si j’y suis, une émission pour comprendre les années de plomb italiennes, avec dedans, un entretien de Daniel Mermet avec Cesare Battisti lui-même.
[RADIO] « La parole trahie », une émission à (ré)écouter EN LIBRE ACCÈS ici :
la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/cesare-battisti-l-extreme-droite-impunie
Justicenfrance… Éducationnationaletiensfume…
François Roby, un professeur de physique poursuivi pour avoir dénoncé la supercherie du 11 septembre
Alterinfonet – 11.10.2018
Maître de conférences en physique à l’université de Pau, François Roby a été sanctionné par son université. Il est accusé de racisme, d’antisémitisme, de négationnisme et même de folie par le CRIF. Son crime ? Avoir soutenu que l’effondrement des tours du World Trade Center à cause de la chaleur des incendies était scientifiquement impossible.
Rappels :
Le 11 septembre était une opération israélienne (L. Guyénot):
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2018/09/27/11-septembre-etait-une-operation-israelienne-laurent-guyenot/
11 septembre 2001 : N’oubliez pas :
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2018/09/11/11-septembre-2001-n-oubliez-pas/ (source : LeMediaPourTous, 4 octobre 2018)
https://lemediapourtous.fr/
Sources :
Qui sera surpris que Youtube ait supprimé la vidéo justificatrice ? Nous ne saurions trop conseiller à MM. Roby et Demeulenaere de suivre le conseil de Sayed Hasan et de s’en tenir à VIMÉO s’ils veulent éviter la censure tous azimuts.- NdGO
On ne l’a pas encore lu, mais Jo Busta Lally l’a fait :
De Zénon : « Fin de Règne » – Roman
Zénon
Fin de règne
TheBookEdition.com
172 pages – 14 €
N° ISBN : 9782956669906
Résumé :
À la veille d’un krach financier majeur, enjeu d’un possible troisième conflit mondial et de la disparition de l’argent liquide, Arthur Schrödinger, chroniqueur pour un journal en ligne de renom, se voit sommé de choisir entre résistance ou compromission…
Présentation de Jo Busta Lally
S’il n’est aucune lecture capable de changer le monde, en lisant le roman de Zénon, « Fin de Règne », c’est notre regard lui-même qui en sera bouleversé, pour nous permettre à notre tour de transformer le cours des choses.
Tout ce qui était encore confus et obscur une heure seulement avant cette plongée dans l’imaginaire et l’irréel, devient clair, lumineux tant le propos y sonne juste, vrai et actuel.
Cette rencontre de papier prend forme et vie à mesure que l’histoire et les personnages nous entrainent dans une expérience si tangible que nous ne pouvons même plus douter qu’ils existent, et ce uniquement par la magie du verbe, des mots et la puissance de nos imaginaires.
Je vous laisse en découvrir l’extrait ci-dessous :
Source : https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/01/14/de-zenon-fin-de-regne-roman/
Et ce n’est pas fini :
RUSSIE – CHINE
Le Comité Valmy s’est fait l’écho de ceci dans sa rubrique « Point de vue ». Nous lui empruntons son article.
Les Chinois pillent massivement le bois sibérien. La Russie laisse faire.
Poutine mis en accusation par un ex député : Vladimir Mourachov
Comité Valmy – 11 janvier 2019
Lettre ouverte de Vladimir Mourachov,
retraité, ancien député à la Douma de Vladivostok,
à :
V.V. POUTINE, Président de la Fédération de Russie,
Ministère des ressources naturelles de la région de Transbaïkalie
Au nom de ses habitants, dont le revenu (de 58 à 223 euros par mois) est inférieur au minimum vital (soit 79 % la population selon les données officielles du 26.09.2017), j’accuse V. V. Poutine – président de la Fédération de Russie – de mener une politique contraire aux intérêts de l’État.
Au Président de la Fédération de Russie,
V. V. POUTINE
Vladimir Vladimirovitch, la Chine est en train de mener une politique d’expansion économique très agressive à l’intérieur des territoires russes de Sibérie et d’extrême orient. Il est particulièrement funeste de mener une politique accommodante avec un pays aussi perfide que la Chine.
A-t-on oublié la remise à la Chine de l’île Damansky, où des soldats et officiers russes, farouchement attaqués en 1969 par des militaires chinois, ont versé leur sang pour la Patrie ; la remise de l’île Tarabarov, une partie de l’île Grand Oussouryisky, une série d’îles près de Kabarovsk, qui appartenaient, selon l’opinion des savants, à la Russie en conformité de l’Accord de Pékin de 1860, ainsi que la remise de l’île Bolchoy sur la fleuve Argougne en région de Tchita.
Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article10788
Réflexion des Grosses Orchades sur ce qui précède, ou :
De la difficulté de se comporter en démocrates, au pouvoir et dans la « démos ».
À la lecture de ce qui précède, on se dit qu’il est bien difficile de gouverner, de vivre, voire de survivre en démocratie.
Que les griefs des habitants de la Sibérie confrontés à cette situation soient sérieux, on n’en doute pas une seconde.
Que cette situation soit le résultat de l’incurie ou de la mauvaise volonté du gouvernement de la Russie est possible mais n’est pas sûr.
Le cardinal de Richelieu nous a rappelé, tout récemment, que la politique était l’art de rendre possible ce qui était nécessaire, et que, souvent, ceux qui étaient les premiers bénéficiaires des difficiles décisions prises ne les comprenaient pas, ni ne les admettaient. Quelquefois. Pas toujours.
Mais comment juger, quand on est le nez sur une réalité ? Comment savoir quelles cartes les « responsables » ont eu en mains et comment ils les ont jouées ?
Le président de la Fédération de Russie est-il au courant de la situation ci-dessus décrite ? S’il ne l’est pas, il va l’être.
Dans le cas où il le soit, a-t-il pris lui-même les décisions qui ont plongé les Sibériens dans un tel bordel ?
Si oui, pouvait-il faire autrement ?
Que savons-nous et que savent les Sibériens du jeu global, international, dans lequel est plongée la Russie ? Que savons-nous des compromis que doivent faire de part et d’autre deux pays, alliés contre des dangers encore plus grands que la déforestation sauvage d’une région étendue d’un côté ou que la famine d’un grand nombre de ressortissants de l’autre ?
Bref, Vladimir Poutine et certains membres de son gouvernement ont-ils agi en se fichant du tiers et du quart ou ont-ils dû sacrifier la survie d’une région à celle de l’ensemble du territoire et ont-ils pris certaines décisions la mort dans l’âme parce qu’il n’y avait rien d’autre à faire ?
Ou l’ont-ils fait avec désinvolture, parce qu’on ne peut pas satisfaire tout le monde et son père ?
La décision dont les conséquences sont si catastrophiques a-t-elle été prise par un sous-fifre, voire un corrompu sans conscience de ses devoirs, qui a ainsi abusé de la confiance de ses supérieurs ?
La réponse du ministère des Ressources naturelles est-elle de bonne foi ? Il semble qu’elle soit au moins incomplète.
Le public est, partout dans le monde, beaucoup plus au courant de la situation dans la forêt amazonienne : victime moribonde de la prédation sauvage tous azimuts. C’est – c’était – une région très vaste. Elle n’est plus et ses habitants ont été passés à la trappe par tous les moyens possibles. La Sibérie aussi est une région très vaste. En danger de mort aussi. Reste à savoir si c’est par la volonté délibérée de Vladimir Poutine et du gouvernement russe de l’abandonner aux prédateurs ou par impossibilité de faire autrement sans mettre en danger toute la Fédération de Russie.
« Vous lui reprochez d’avoir gouverné par la persuasion » a dit Saint-Just de Robespierre, le 9 Thermidor. Il est en effet le seul à l’avoir jamais fait à ce point-là : tout expliquer, à tout le monde, au jour le jour, rendre compte de TOUT au dernier des citoyens, les traiter en adultes pour faire en sorte que tous, petit à petit, accèdent à la maturité y compris politique. C’est la manière de gouverner la plus difficile qui soit au monde. Nous ne sortirons pourtant de l’ornière où nous sommes qu’à ce prix-là.
Une chose est sûre : Vladimir Mourachov a fait doublement et de façon exemplaire son devoir d’ex-député, en alertant 1) la tête de son pays, 2) le reste du monde.
Si tous nos représentants pouvaient se conduire ainsi…
Mis en ligne le 17 janvier 2019
0 Comments