À l’intention de ceux qui seraient tentés de se faire des illusions… l’absence d’illusions n’étant pas une raison suffisante pour baisser les bras.

 

Un peu d’histoire

qu’on ne va sûrement pas vous apprendre à l’école

 

 

Sur le blog de jbl1960…

 

VERSION PDF

 

Testament moral et politique de Bartolomeo Vanzetti (1927) dans une version PDF réalisée et complétée par JBL

 

 

 

 

 

C’est pour être arrivée à la même conclusion que je vous propose, cette version PDF toute personnelle autour du Testament moral et politique de Bartolomeo Vanzetti (1927) qu’a publié Résistance 71 le 1er février 2019 :

 

 

Testament Moral & Politique de Bartolomeo Vanzetti (1927) dans une version PDF complétée par Jo Busta Lally

N° 85 de 30 pages

 

 

 

 

 « Si cette chose n’était pas arrivée, j’aurais passé toute ma vie à parler au coin des rues à des hommes méprisants. J’aurais pu mourir inconnu, ignoré : un raté. Ceci est notre carrière et notre triomphe. Jamais, dans toute notre vie, nous n’aurions pu espérer faire pour la tolérance, pour la justice, pour la compréhension mutuelle des hommes, ce que nous faisons actuellement par hasard. Nos paroles, nos vies, nos souffrances ne sont rien. Mais qu’on nous prenne nos vies, vies d’un bon cordonnier et d’un pauvre vendeur de poissons, c’est cela qui est tout ! Ce dernier moment est le nôtre. Cette agonie est notre triomphe. »

Bartolomeo Vanzetti au juge Thayer, le 9 avril 1927.

 

 

C’est, là encore, parce que toute mon enfance, côté maternel originaire d’Italie du Nord (Udine), il s’échappait des conversations familiales des Sacco, Vanzetti, Malatesta, arnachisti rivoluzionari, mais aussi des camicie nere, fascisti, Benito Mussolini

quand, du côté paternel, tous originaires depuis des générations de Valladolid, il s’échappait des Franco, Revolución española, represión policial, camisas negras

… que ce texte lu à la veille de l’Acte XII des Gilets Jaunes a fait remonter, par flash, des lieux, des odeurs, des sons, des mots, des visages aussi, jamais oubliés et le rappel qu’avec l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir en 2007, j’ai compris, d’un coup, que je ne n’étais qu’une française de papier, puis avec la création du débat sur l’identité nationale, devant justifier de mes origines, je réalisai que j’avais été exclue de cette société-là puisque mes 4 grands-parents étaient italiens et espagnols et bien que née en France, tout comme mon père d’ailleurs, ma mère née en Italie étant devenue française par leur mariage, je ne me sentais plus vraiment « française » peut-être encore citoyenne du Monde mais déjà j’étais devenue une Invisible et je le suis toujours.

Jo Busta Lally

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Source : https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/02/03/testament-moral-et-politique-de-bartolomeo-vanzetti-1927-dans-une-version-pdf-realisee-et-completee-par-jbl/

 

 

 

Sur Les 7 du Québec

 

Le papier suivant s’en prend, avec verve et raison, au dénommé Botul et à sa campagne en cours « pour sauver l’Europe », bras-dessus bras-dessous avec une trentaine des petites mains habituellement préposées à ces choses.

Mesloub Khider n’est pas le seul.

De Slobodan Despot (Le Drone) à Scott McConnell (The American Conservative) en passant par Anatole Atlas (Spherisme.be), des plumes de grand talent estiment de leur devoir (ou ne peuvent pas s’empêcher) de dire ce qu’elles pensent du personnage et de son initiative, sans même parler de sa pièce en cours, qu’il balade ici et là à compte d’auteur, version friquée des tournées Chichois.

Par principe, nous ne nous en faisons pas l’écho parce que nous avons décidé, il y a longtemps, que la seule chose qui convienne à un polichinelle qui a du sang sur les mains jusqu’aux cheveux est ce que lui-même a su imposer par la mort à tant d’innocents : le silence. Prononcer ou écrire son  nom, fût-ce pour le fustiger, est encore apporter de l’eau à son moulin. Pas nous !

Mais Mesloub Khider n’en parle qu’en passant, incidemment. Son article couvre un champ plus vaste et il faut bien entendu le lire.

C’est un autre rappel historique…

 

L’intelligentsia : hier comme aujourd’hui, chien de garde de l’ordre établi

 

Mesloub KhiderLes 7 du Quebec 4.2.2019

 

 

« Oui, Messieurs, c’est la guerre entre les riches et les pauvres : les riches l’ont voulu ainsi ; ils sont en effet les agresseurs. Seulement ils considèrent comme une action néfaste le fait que les pauvres opposent une résistance. Ils diraient volontiers, en parlant du peuple : cet animal est si féroce qu’il se défend quand il est attaqué. » – Louis-Auguste Blanqui – 1805-1881.

 

Décidément, l’histoire bégaie.  Et l’intelligentsia rote toujours aussi bruyamment son mépris du peuple.  Vomit toujours avec autant de répulsion sa haine contre les classes laborieuses, particulièrement en cette période de soulèvements populaires. Les intellectuels, ces parasites à la plume élitiste vénale, n’ont d’autre utilité sociale que de tresser des lauriers à leurs maîtres (les classes dirigeantes) et de se dresser avec hargne contre le peuple. Avec la révolte du mouvement des gilets jaunes, les médias et les intellectuels, ces voix de leurs maîtres, dévoilent, avec des aboiements rhétoriques emphatiques et dans un lexique mordant pour le peuple et léché pour les puissants, leur rôle de Chien de Garde de l’ordre établi. Leur aversion invétérée du peuple. Leur propension pavlovienne à se mettre au service des classes dominantes.

Lire la suite…

Source : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/lintelligentsia-hier-comme-aujourdhui-chien-de-garde-de-lordre-etabli/

 

 

 

Ça y est ! La loi anti-casseurs vient d’être votée (aujourd’hui) par l’« Assemblée Nationale ». Les viandards pourront en tirer 4.000 de plus en février.

 

 

 

Et pourtant, elles n’ont pas de gilets jaunes…

 

B.B. piétine de Rugy

 

https://francais.rt.com/france/58799-vous-etes-nullite-incompetence-pitoyable-dangereuse-bardot-tacle-rugy?spotim_referrer=recirculation

 

 

 

À lire :

 

 

 

Encore un anar*…

 

 

Quand Médiapart livre ses sources à Macron

Plenel l’écouté devenu écouteur.

Jacques-Marie BOURGET – L.G.S. 5.2.2019

 

 

 

 

Médiapart a livré mardi 5 février 2019, 7 enregistrements à la Justice.
Que dire de plus…. Alors que des journalistes acceptent la prison plutôt que de balancer aux flics, aux juges -même aux Etats-Unis- le patron de Médiapart, tel un livreur Uber, s’en est allé donner son butin au Palais de justice.

Avec ce bon Edwy, nous vieillissons donc ensemble. Où en même temps si vous préférez. Mais en chambres séparées. Il me fait rire l’agité du local. Celui sacré où trône le buste de Léon. Voilà que le phare du journalisme se fait flic, ce qui est normal pour un trotskiste et un ami d’Alain Bauer. Et il balance. Tout le contraire de la vieille éthique apprise, alors que je suis hors d’âge. Jadis les poulets, c’étaient les poulets, les lardus, les juges des « fromages ». Et les journalistes des hommes indépendants, des mal élevés, des anars, souvent des ivrognes, cirrhotiques et divorcés. Mon frère Jacques Renard qui vient de mourir, l’étourdi, répétait « Je ne vais jamais au cinéma, j’ai trop peur qu’il se passe quelque chose dans la rue pendant ce temps ». Pas du genre à se rendre au commissariat avec un paquet cadeau lié de bolduc, façon Noël, pour tenir le secret à l’ombre. Mais l’insubmersible Edwy, lui, est toujours là et c’est pour notre bonheur, notre contre champ. Accompagnant, créant le nouveau journalisme celui de dénonciation. La dernière fois la victime était la malheureuse Sophia Chikirou trouvée dans l’appartement de Mélenchon à l’heure du matin où Edwy lit « La Révolution Permanente ».

Aux derniers coups de cloche de Notre Dame des Victoires je viens d’apprendre que notre Plenel national a confié des enregistrements – obtenus de façon illégale – à ses camarades policiers. C’est dans l’ordre des choses. Bravo Edwy. Avec mon abonnement à Médiapart je t’autorise à détourner quelques euros pour t’offrir la vision d’un film qui s’intitule « La Vie des Autres ». On croirait que tu joues dedans.

Pour les oublieux et les têtes en l’air, je rappelle que Plenel, en 1985, est celui qui a désigné la section du RPR de Nouvelle Calédonie comme responsable du naufrage du Rainbow Warrior, le bateau des écolos de Greenpeace. Qui a également révélé le financement du PS par Noriega (bidon), compté 700 000 morts au Kosovo (alors sous les bombes de ses amis de l’OTAN), un génocide accompli selon un schéma serbe, « Le Plan Fer à Cheval ». Hélas une farce noire inventée par les services secrets allemands. Tout le monde peut se tromper. Et même déclarer avoir le souhait « de construire une maison commune » avec Tariq Ramadan…

Lire la suite…

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* Bourget

Source : https://www.legrandsoir.info/plenel-l-ecoute-devenu-ecouteur.html

 

 

 

 

 

Histoire (suite)

 

MÉMOIRE DE LÀ-BAS. (8 avril 1994)

Un reportage de Zoé Varier et Daniel Mermet.

 

LENINGRAD, L’ORCHESTRE SOUS LES BOMBES

 

Là-Bas si j’y suis  – 5 février 2019

 

 

« On a mangé les chiens, les chats, les rats, et même la chair des cadavres »

Il y a juste 75 ans, le 27 janvier 1944, prenait fin le siège de Leningrad, un des cauchemars le plus monstrueux du 20e siècle. 800 000 morts de faim et de froid au cours des 872 jours du siège de la ville par la Wehrmacht. Hitler voulait l’anéantissement de la ville et l’extermination des habitants jusqu’au dernier. Mais Leningrad résistait. Pour survivre bien sur, par fierté sans doute et aussi parce que Staline l’ordonnait par la force. La résistance la plus inouïe fut la création d’une œuvre monumentale de Chostakovitch, la 7e symphonie, le 9 septembre 1942 alors que les gens mouraient dans les rues et que bien peu de musiciens étaient encore en vie.

En 1994, dans cette ville devenue Saint Petersbourg, nous avons rencontré l’une des dernières musiciennes de cet orchestre, Ksenia Makianovna Matus. C’était il y a 25 ans mais nous n’avons jamais oublié Ksenia, sa voix et son témoignage unique. Elle avait dû faire réparer son hautbois chez un menuisier qui lui demanda en paiement de lui apporter un chat à faire cuire. Malgré tout, le concert eut lieu et eut un retentissement mondial qui allait contribuer à renverser le cours de l’histoire jusqu’à la défaite allemande et à la libération de la ville, le 27 janvier 1944.

 

Voici une nouvelle diffusion de cette émission du 8 avril 1994, avec Ksenia Makianovna Matus.

Télécharger le MP3Écouter dans une nouvelle fenêtre

 

 

IL NE RESTE QUE TANYA

On comptait 3 500 à 4 000 morts de faim chaque jour en janvier 1942 dans Leningrad encerclée. De faim, de froid ou sous les bombes, la « mort sifflante ». Plus de 800 000 morts durant les 872 jours du blocus, du septembre 1941 au 27 janvier 1944. Hitler voulait l’anéantissement de la ville et l’extermination des habitants jusqu’au dernier. C’était son « plan famine » qui visait à exterminer les soviétiques par la faim.

Sur ces cadavres, la propagande soviétique a construit une mémoire héroïque et pompeuse. Il ne suffit pas d’exterminer les hommes, il faut savoir exploiter politiquement leurs cadavres. Mais les témoignages des survivants et les archives peu a peu ouvertes ont permis de retracer une toute autre histoire. Dans des documents classés confidentiels adressés à la police secrète, par exemple, on peut lire : « Un dénommé M. qui, le 20 décembre 1941 a abattu à la hache, une certaine W.. Il l’a découpée en morceaux pour s’en nourrir jusqu’à son arrestation ».

Ou bien c’est un homme qui est arrêté sortant d’un cimetière :
« Le 18 decembre 1941, N. un homme de 33 ans, a été interpelé dans la rue, sa mallette renfermait deux jambes humaines. Lors de l’interrogatoire, N. a déclaré que la faim l’avait poussé à se rendre au cimetière et à découper deux jambes pour sa consommation personnelle ».

Vérifiable ou non, les témoignages ont été nombreux. En mangeant des boulettes de viande achetées au marché noir, un homme découvre un ongle et comprend la nature de cette viande. L’historien Daniil Granin évoque une femme dont les deux enfants sont en train de mourir de faim et comment elle se coupe les veines et tente de les nourrir avec son propre sang.

Dans la terre profondément gelée il était impossible de creuser des tombes. Les cadavres gelés s’entassaient comme des tas de bois et des morceaux de corps étaient prélevés. Vrai ou faux, on parle de boucherie de chair humaine.

Mais Leningrad résistait. Pour survivre bien sûr, par fierté sans doute et aussi parce que Staline l’ordonnait par la force. Les autorités soviétiques exerçaient un contrôle sans pitié. La résistance la plus inouïe fut l’exécution de l’ œuvre monumentale de Chostakovitch, la 7ème symphonie, le 9 septembre 1942, dirigé par Carl Eliasberg, que notre amie Ksenia appelle Carolitch, selon son prénom « Carl Illitch ».

Le concert fut retransmis partout dans la ville par haut-parleur par la radio de Leningrad. Cette radio qui, tout au long du blocus, entre les émissions, signalait sa présence par le son d’un métronome, son qui fut le cœur battant de la ville et dont on dit qu’il battait plus ou moins vite selon les évènements. Le concert fut accompagné d’une offensive de l’artillerie soviétique baptisée « bourrasque ». Trois mille obus furent tirés contre « l’étau » allemand. Peut on imaginer la symphonie grandiose résonnant dans tous les haut-parleurs de la ville à moitié en ruine en même temps que les tirs d’obus déchirent la nuit ?

À la fin du concert, une jeune fille vint offrir à l’orchestre un bouquet de fleurs fraîches introuvables sous les bombes et la mort. L’ovation dura dit-on pas moins d’une heure, des applaudissements étouffés car le public portait des moufles. On raconte que les allemands saisis par le lyrisme de la musique suspendirent leurs bombardements.

Le témoignage le plus bouleversant du siège de Leningrad est celui d’une fillette, devenue une icône, Tanya Savicheva qui tenait son journal dans un carnet. Mais tout était bon pour lutter contre le froid et le carnet fut brulé. Il n’en reste que neuf pages avec très peu de mots, devenus symboles de cette tragédie.Tanya indique simplement la mort de ses proche de jour en jour, jusqu’à « Tout le monde est mort. Il ne reste que Tanya ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les 9 pages restantes du carnet de Tanya Savicheva

 

« Grand-mère est décédée le 25 janvier à 3 heures. 1942. » 

« Leka est décédée le 17 mars à 5 heures du matin. 1942. »

« Oncle Vasya est décédé le 13 avril à 14 heures. 1942. »

« L’oncle Lyusha est décédé le 10 mai à 16 heures. 1942. »

« Maman est morte le 13 mars à 7h30 du matin. 1942 »

« Tout le monde est mort. Il ne reste que Tanya. »

 

Six mois après la libération de la ville, Tanya mourut le 1er juillet 1944.
Elle avait quatorze ans.

Daniel Mermet  

journaliste : Daniel Mermet
reportage : Zoé Varier et Daniel Mermet

 

 

 

 

Voir aussi, mais c’est la BBC donc en anglais :

 

« Leningrad and the Orchestra that Defied Hitler » (« Leningrad et l’orchestre qui défia Hitler »), un documentaire d’Amanda Vickery and Tom Service pour la BBC (2016).

 

Leningrad and the Orchestra that Defied Hitler

 

Leningrad and the Orchestra that Defied Hitler from Tim Kirby on Vimeo.

https://vimeo.com/188663567

 

 

Pour les mélomanes :

 

Symphonie n°7 en ut majeur « Leningrad »

de Dmitri Chostakovitch

Orchestre du Théâtre Mariinsky dirigé par Valeri Guerguiev

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, c’est de l’actualité, mais demain ce sera de l’histoire.

 

Mensaje de Ilich Ramírez Sánchez

por Ilich Ramirez Sanchez (« Carlos »)

Red Voltaire | Paris (Francia) | 1ro de febrero de 2019

 

 

 

Mensaje a mi pueblo de Venezuela este 23 de enero de 2019

 

Mis queridos compatriotas CHAVISTAS :

Con mi histórica experiencia de combatiente internacionalista, les expreso desde Francia mi solidaridad revolucionaria y mi respaldo bolivariano al Presidente Nicolás MADURO MOROS.

Golpes de Estado y pronunciamientos plagan la historia de nuestro país, algunos fueron justos. Pero nos queda la mala costumbre de lanzar levantamientos cuando las cosas van mal o no tan bién como quisiéramos. Y el enemigo hace lo posible para que las cosas empeoren. Por eso quisiera advertirles, para que no caigan en la trampa.

El sector imperialista norteamericano trata de provocar una guerra civil para que los venezolanos se desangren entre hermanos. No sería un combate entre derecha e izquierda, entre buenos y malos, entre militares y civiles, entre oligarcas y hambrientos, entre la iglesia y los chavistas, entre idealistas y pragmáticos, entre corruptos y « angelitos ».

Lo digo yo, veterano fedayin con el récord inigualado de operaciones exteriores de la Resistencia palestina, arriesgando mi vida cada día, los últimos 25 años encarcelado (10 en aislamiento total), siempre fiel a nuestra CAUSA PALESTINA.

El enemigo especula con la división de nuestro campo para debilitarnos, porque necesita un país hambriento, desorganizado y corrupto.

Luego de seis años de horrores provocados por Israel, Arabia Saudita y sus patrones de la OTAN, Siria (muy destruida) empieza a recuperar la paz, el pueblo a reconstruir su país y las familias a reunirse. Esto se debe a su patriótico Presidente, firme en la tormenta, generoso con los vencidos que no sean agentes imperialistas; a la intervención del Papa Francisco cuando en 2013 impidió la invasión norteamericana; a la valiente presencia de los rusos (desde hace más de 60 años). Los mercenarios y los fanáticos manipulados no han podido ganar.

No quiero que mi patria caiga en la guerra civil a favor de otro país, el cual desde el primer momento ha expresado su objetivo: derrocar a Nicolás Maduro Moros, heredero legítimo de nuestro Presidente mártir Hugo Chávez Frías.

Pueblo y ejército de Venezuela: como en la época del Libertador, no hay más que un tirano, el extranjero que quiere mantenernos en la miseria y la barbarie, para apoderarse de nuestra tierra y del alma de sus habitantes.

Como en los tiempos de Simón Bolívar, debemos ser la luz de toda América, la antorcha de la reconciliación nacional, sobre la base de la legalidad. Ya los tiempos no están para caudillos sin horizonte, bravuconadas y pistoleros. Diálogo, concesiones, generosidad; todas las fuerzas antiimpérialistas del mundo están con nosotros, podemos darnos el lujo de tender la mano incluso a quien nos la quisiera morder rabiosamente; la relación de fuerzas internacionales no es igual a la que imperaba en la época del Plan Cóndor y del derrocamiento de Salvador Allende.

Si nuestra Venezuela cae en un despiadado cainismo, toda América se hundirá en la anarquía, y sólo saldrán ganando los zamuros que codician nuestras riquezas y las de todo el continente: los gringos imperialistas y sus agentes sionistas y de la OTAN. ‎¡Unidos triunfaremos!‎

Viva VENEZUELA, sabia valiente y astuta.

 

 

 

 

Traduction :

Message à mon peuple du Venezuela le 23 janvier 2019

Ilich Ramirez Sanchez

 

Mes chers compatriotes « chavistes »

Avec mon expérience historique de combattant internationaliste, je tiens à vous exprimer depuis la France ma solidarité révolutionnaire et mon soutien bolivarien au président Nicolás Maduro Moros.

Des putschs et des coups d’État, notre pays en a connu beaucoup, certains tout à fait justifiés. Mais nous avons gardé la mauvaise habitude d’appeler à des soulèvements quand les choses ne vont pas bien ou pas très bien. Et l’ennemi fait tout ce qu’il peut pour que les choses empirent.

Voilà pourquoi je voudrais vous alerter, pour que vous ne tombiez pas dans le piège.

Le secteur impérialiste nord-américain tente de provoquer une guerre civile pour que les Vénézuéliens versent le sang de leurs frères. Il ne s’agirait pas d’un combat entre droite et gauche, entre méchants et gentils, entre militaires et civils, entre oligarques et affamés, entre l’Église et les chavistes, entre idéalistes et pragmatiques, ou entre corrompus et prétendument angéliques.

Moi qui vous parle, je suis un vétéran fedayi, et j’ai battu tous les records d’opérations extérieures  pour la Palestine, en risquant ma vie tous les jours. Ces 25 dernières années, je les ai passées en prison (jusqu’à ce jour), dont dix ans à l’isolement complet, toujours fidèle à la cause palestinienne qui est la nôtre. L’ennemi spécule sur la division de notre camp pour nous affaiblir, parce qu’il lui faut un pays famélique, désorganisé et corrompu.

Après six ans d’horreurs provoquées par Israël, l’Arabie saoudite et ses patrons de l’OTAN, la Syrie (terriblement détruite) commence à retrouver la paix, le peuple entreprend de reconstruire le pays et les familles se retrouvent. Cela, la Syrie le doit à son Président patriote, qui est resté solide dans la tourmente, généreux avec les vaincus, avec ceux qui n’étaient pas des agents impérialistes; elle le doit aussi à l’intervention du pape François lorsqu’en 2013 il a su empêcher une invasion nord-américaine; et à la courageuse présence des Russes (depuis plus de 60 ans). Les mercenaires et les fanatiques manipulés n’ont pas réussi à gagner.

Je ne veux pas que ma patrie sombre dans la guerre civile et fasse le jeu d’un pays tiers qui a depuis le premier jour proclamé son objectif : le renversement du président Nicolás Maduro Moros, héritier légitime de notre président martyr Hugo Chávez Frías.

Comprenez-le, vous le peuple et l’armée du Venezuela: comme à l’époque du Libertador, il n’y a qu’un tyran, l’étranger qui veut nous maintenir dans la misère et la barbarie, pour s’emparer de notre pays et de l’âme de ses habitants.

Comme au temps de Simón Bolívar, nous devons être la lumière de toute l’Amérique, le flambeau de la réconciliation nationale, sur la base de la légalité. Notre époque ne requiert plus de chefs de guerre locaux dépourvus d’horizon, ni d’as de la gâchette, ni de surenchère dans les bravades. Dialogue, concessions, générosité, voilà le mot d’ordre : toutes les forces anti-impérialistes du monde sont avec nous, nous pouvons nous offrir le luxe de tendre la main y compris à celui qui voudrait nous mordre rageusement : le rapport de forces internationales n’est plus celui qui régnait à l’époque du Plan Condor et du renversement du président Allende.

Si notre Venezuela tombe dans l’impitoyable logique caïnite, c’est toute l’Amérique qui plongera dans l’anarchie, et ceux qui en tireront profit, ce sont les vautours qui convoitent nos richesses et celles de tout le continent : les gringos impérialistes et leurs agents sionistes ainsi que l’OTAN. Unis nous triompherons !

Vive le Venezuela, sage, valeureux et rusé.

Ilich Ramirez Sanchez (« Carlos »)

 

Sources :   https://www.voltairenet.org/article204994.html

http://www.palestine-solidarite.org/message.ilich-ramirez-sanchez.020219.htm  (C’est à eux qu’on doit la traduction – MERCI !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur mai68.org…

http://mai68.org/spip2

 

…nos glanes du jour :

 

 

Campagne de diffamation contre Annie Lacroix-Riz au sein de la CGT

anonymemai68.org – 6.2.2019

 

 

Annie Lacroix-Riz :

« Je vous remercie de communiquer aussi largement que possible le document que j’adresse ce soir (4 février 2019) à Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, pour protester solennellement contre les diffamations aggravées auxquelles s’est livré Pascal Debay, responsable de la « formation » des cadres de la CGT, artisan d’une manifeste déclaration de guerre à tous ceux qui ne partagent pas ses préceptes.

Après les Gilets jaunes qualifiés de racistes, xénophobes, fascistes, etc., tous les « déviants » idéologiques seraient donc des « négationnistes ». De telles méthodes provoquent la nausée. Il convient que tous les syndiqués soient informés, comme tous les démocrates, de méthodes dignes de la clique de René Belin.

Elles ne visent pas une personne, cela va de soi, mais tous ceux qui luttent contre le capitalisme, ses auxiliaires et ses représentants. »

Note de do : Annie Lacroix-Riz est une révolutionnaire digne de ce nom. Et elle fait un travail d’historienne formidable. Je vous livre une vidéo en exemple.

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

 

 

 

 

Gilets Jaunes

 

Éric Drouet et Jérome Rodriguez sont déjà récupérés par le pouvoir (vidéo 13’11)

RT – Russia Today en français, le 30 janvier 2019

 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Sur les « casseurs », le pouvoir tient un double langage, qui tient de la double-pensée décrite par Orwell dans son 1984. Et d’une, le pouvoir, quand il est représenté par Macron, prétend que les « Casseurs » sont ses ennemis, et qu’il veut protéger les manifs de Gilets Jaunes contre eux. Et de deux, le pouvoir, quand il est représenté par Mélenchon, prétend que les casseurs sont les amis de Macron. Mais, dans les deux cas, l’ennemi, c’est « les casseurs ».

Éric Drouet et Jérome Rodriguez tiennent maintenant le même genre de discours. L’ennemi, ce n’est plus le pouvoir, c’est « les casseurs », c’est le Black Bloc. Mais QUI peut nier que les émeutes généralisées des plus belles manifestations des Gilets Jaunes, les 1er et 8 décembre 2018, furent le fait d’une énorme partie des Gilets Jaunes de Paris ?

Peu après le 1er décembre 2018, je rencontrais une personne vaguement PS, pas plus « radicalisée » que ça, bref une personne tout à fait normale qui, en parlant des émeutes de Paris, me disait : « Bah, s’il faut en venir là, allons-y ! ». À comparer, Éric Drouet et Jérome Rodriguez devraient avoir honte de tenir aujourd’hui le langage qu’ils tiennent !

Mais, il n’est pas si étonnant de voir aujourd’hui Éric Drouet tenir le même discours que Mélenchon sur « les casseurs » et « le Black Bloc » ; puisque Mélenchon avait fait l’apologie d’Éric Drouet il y a peu dans le but justement de le récupérer.

En appelant à la non-violence, Éric Drouet et Jérome Rodriguez sont deux imbéciles qui participent ainsi à la pacification de la révolte des Gilets Jaunes, c’est-à-dire à sa domestication, et donc à sa défaite.

Bien à vous,
do

http://mai68.org/spip2

L’échec de la non-violence (livre et vidéo) :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article1408

Source : http://mai68.org/spip2/spip.php?article2978

 

Cher do :

Ceci n’a rien de surprenant. Éric Drouet et Jérôme Rodriguez sont, comme la plupart d’entre nous, le produit de la destruction planifiée des transmissions familiales et de l’Éducation Nationale, si manipulée qu’elle ait été de tout temps. Ce n’est pas leur faute. La plupart des autres dérives ne le seront pas non plus. Ceux qui, comme vous et Jo Busta Lally ont eu la chance – dans la misère, il arrive qu’on en aie – d’hériter des choses de leurs vieux, doivent continuer à faire ce qu’ils font. D’arrache-pied. Fais ce que dois, advienne que pourra.

Mésalors… « Du passé faisons table rase » et repassons par les temps préhistoriques ? Ben, peut-être…

Théroigne

 

 

 

 

 

Grève générale… d’un jour

Ah, la CGT !

 

 

 

Gilets Jaunes – Qu’y a-t-il de commun entre le samedi 12 janvier 2019 ET le 5 février, jour de grève générale ?

Gilets Jaunes – CGT – La journée du 5 février 2019 d’après France 2 (vidéo)

Gilets Jaunes – Les directions syndicales sont contre la révolution (vidéo 8’41)

 

 

 

 

 

Voix alternatives

 

On a lu avec intérêt l’interview d’Hervé, du Saker Francophone, par Slobodan Despot, dans Le Drone.

C’est vrai qu’ils font du très bon travail.

Mais, nous, on regrette qu’ils ne se soient pas donné pour règle absolue de laisser tomber momentanément leurs préférences personnelles pour traduire leur saint patron en priorité, à chaque fois que le Saker lui-même se fend d’un article d’importance capitale, comme le fait généralement – et si bien ! – le Saker Italia – et comme c’est le cas, justement, à propos des événements du Venezuela.

Faute de pouvoir vous le traduire (on n’a pas vingt-quatre bras), le voici en V.O. :

 

The US aggression against Venezuela as a diagnostic tool

The Saker – Vineyard of the Saker 30.1.2019

 

 

The Neocons never cease to amaze me and their latest stunt with Venezuela falls into this bizarre category of events which are both absolutely unthinkable and simultaneously absolutely predictable.  This apparent logical contradiction is the direct result of a worldview and mindset which is, I believe, unique to the Neocons: a mix of imperial hubris and infinite arrogance, a complete lack of decency, a total contempt for the rest of mankind, crass ignorance, a narcissist/sociopath’s inability to have any kind of empathy or imagine another guy’s reaction and, finally, last but most certainly not least, crass stupidity.  There is so much which can be said about the latest US aggression on Venezuela that entire books could be (and will be) written about this, but I want to begin by look at a few specific but nonetheless very symptomatic aspects :

“In your face” stupidity or bootcamp-like deliberate public humiliation ?

Remember the almost universal reaction of horror when Bolton was appointed as National Security Advisor?  Well, apparently, either the Neocons completely missed that, which I doubt, or they did what they always do and decided to double-down by retrieving Elliott Abrams from storage and appointing him US Special Envoy to Venezuela.  I mean, yes, of course, the Neocons are stupid and sociopathic enough not to ever care about others, but in this case I think that we are dealing with a “Skripal tactic”: do something so ridiculously stupid and offensive that it places all your vassals before a stark choice: either submit and pretend like you did not notice or, alternatively, dare to say something and face with wrath of Uncle Shmuel (the Neocon’s version of Uncle Sam).  And it worked, in the name of “solidarity” or whatever else, the most faithful lackeys of the Empire immediate fell in line behind the latest US aggression against a sovereign nation in spite of the self-evident fact that this aggression violates every letter of the most sacred principles of international law.  This is exactly the same tactic as when they make you clean toilets with a toothbrush or do push-ups in the mud during basic training : not only to condition you to total obedience, but to make you publicly give up any semblance of dignity.

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Source : https://thesaker.is/the-us-aggression-against-venezuela-as-a-diagnostic-tool/

Source d’origine : http://www.unz.com/tsaker/the-us-aggression-against-venezuela-as-a-diagnostic-tool/

 

 

President Macrobama ?

 

Quel beau raccourci ! On voudrait l’avoir fait.

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 6 février 2019.

 

 

 

 

One Responses

  • Merci infiniment C. pour ces lectures croisées et en miroir…

    Puis-je me permettre de vous rappeler ce texte de la grande Louise Michel (qui a énormément défendue la cause animale, on le sait moins) immense figure féminine anarchiste dont je me sens, depuis toujours, la plus proche, bien que j’ai par la suite éprouvée la même proximité avec Voltairine de Cleyre (que je ne connaissais pas je l’avoue) et Emma Goldman que l’on peut retrouver, toutes 3 en format PDF ► https://jbl1960blog.wordpress.com/3-femmes-anarchistes/

    Dans ce texte de Louise Michel = L’Ère Nouvelle ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/06/29/lere-nouvelle-louise-michel/ LM y a trempé sa plume directement dans la source de toute sa connaissance et loin de s’y noyer on est transporté, comme les frêles esquifs qu’enfants nous jetions dans les caniveaux des rues de Paris ou sa banlieue et qui finissaient on ne sait où…

    Et dont il m’est restée cette expression = Vogue la galère, en italien = E la navé va !

    Je remercie tout particulièrement Résistance71 pour avoir déniché ce « testament moral et politique de Bartolomeo Vanzetti » car je ne savais même pas qu’il existait, et pour en avoir discuté justement avec Zénon, lui comme moi nous rappelions ce qu’on nous en avait dit à l’école. Je me souvenais, pour ma part, de la « promotion » de ce film qui laissait entrevoir une autre version dans le traitement judiciaire de l’affaire, mais ce testament moral m’a bouleversée car Bartolomeo nous a offert sa mort en héritage pour qu’elle nourrisse nos petites flammes intérieures, inconsciemment d’abord, puis les yeux grands ouverts, totalement éveillés, nous donne la force d’éteindre la lumière du N.O.M. toutes ses lectures éclairantes nous protégeant de jamais retomber dans l’obscurité voire l’obscurantisme…

    Au plaisir de se lire…
    Jo Busta Lally

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