Une de deux suspensions de pause pour cause de communication importante en provenance du Texas…
Au milieu du XIVe siècle
Théroigne – LGO – 12.3.2021
Survint « la grande peste noire », ainsi nommée, parce que, contrairement à celles qui l’ont précédée et suivie, elle fut à la fois bubonique et pulmonaire, et parce qu’elle tua plus que les autres : en moins de cinq ans, la moitié de la population de l’Europe y passa.
Ainsi, dans l’Ardenne liégeoise où nous sévissons, plusieurs villages moururent-ils, qui ne seraient jamais plus habités, même par immigrants ou envahisseurs.
Partout, de l’Atlantique à l’Oural, des familles entières disparurent, laissant derrière elles des biens, parfois considérables, soudain privés de propriétaires. Mais pas pour longtemps…
Il y avait en Allemagne (à Augsbourg), une famille de marchands de draps relativement pauvres : les Fugger.
Blason des Fugger
Par un curieux trait du sort, les Fugger se retrouvèrent, presque du jour au lendemain immensément riches : mettre la main sur des espèces, des terres, des châteaux, des fermes, des villages, des bois, des mines, des œuvres d’art, des livres, des troupeaux, des réserves de grain, des moulins, des fabriques d’armes et une flopée d’autres bricoles n’est qu’un jeu d’enfant quand on sait s’y prendre : il suffit de quelques faux actes de propriété d’autant plus faciles à fabriquer et à faire accepter qu’il n’y a plus, en face, personne pour s’y opposer.
Peste noire de 1348 : naissance du capitalisme européen.
En ce XXIe – paraît-il – siècle de l’ère dite chrétienne, le capitalisme européen devenu mondial (on dit globaliste quand on sait vivre) est arrivé, à force de tours de passe passe dans un cul de sac, au bout de sa course obligée : droit dans le mur (voyez le camarade Karl pour les détails).
Que faire, quand on est immature au-delà de toute expression et qu’on a au bout de ses doigts crochus des richesses incalculables mal mais si facilement acquises ?
Eh, oui : refaire le coup des Fugger.
Seulement, voilà : il ne faut pas trop compter sur l’aide de la nature pour envoyer, juste à point, les fléaux qu’on désire. D’autant qu’il s’agit de faire disparaître, ce coup-ci, non pas la moitié d’un continent mais la moitié de la planète et que la médecine a quand même fait quelques progrès en sept siècles.
Qu’à cela ne tienne. On va le provoquer. Et pour pouvoir le provoquer, il faut d’abord l’annoncer à grands sons de trompes médiatiques et autres afin de bien paniquer les foules, et surtout mettre au turbin les zélites dirigeantes qu’il ne faudrait quand même pas qu’elles croient qu’on les paie grassement 365 jours par an pour ne rien foutre ! (Vous le savez qu’au temps de Pompée et de Cicéron, elles s’étaient intitulées « Optimates » ? Ça fait un peu plus latin, mais c’est pareil.)
Donc, phase 1 : flanquer la trouille la plus intense possible partout pour faire croire à un fléau (naturel ou fabriqué par les Chinois, au choix).
Phase 2 : faire mettre la plebs (ancien nom des déplorables) en condition de soumission totale, par nos petites mains à tout faire qu’elle croit avoir élues.
Phase 3 : lui apporter – imposer si nécessaire – la salvificque poudre de perlimpinpin qui va faire passer à la trappe le cheptel surnuméraire. En le tuant un peu tout de suite, oui, bien sûr, mais pas seulement : en le stérilisant pour toujours et en lui faisant bénir sa stérilité quand il se verra accoucher de monstres et frapper petit à petit de toutes sortes d’autres fléaux inédits. Quelque chose comme du billard à six bandes, voyez ?
Mais c’est évidemment sans compter avec la Nature. Ai-je dit qu’ils sont immatures et qu’en vertu de l’adage coluchien – « Comment veux-tu qu’un con sache qu’il est con puisque c’est avec son esprit qu’il juge ? » – les autoproclamés maîtres du monde ont jugé, comme nous tous d’ailleurs, à l’intérieur de leurs étroites limites ? Voilà qui est fait.
Et, donc, retour aux surprises qu’ils n’attendaient pas (et vous ?) :
Le Texas mène à la liberté
Israël Adam Shamir – Entre la plume… – 10.3.2021
Traduction : Maria Poumier
L’araignée a découvert une guêpe qui s’échappait de sa toile. Elle est furax. Comment ose-t-elle ? La guêpe avait été capturée, ligotée, empoisonnée. Elle était prête à être tuée et dévorée. Et tout à coup, la voici qui se réveille et qui déchire la toile. Espèce de Neandertalienne ! s’exclame l’araignée enragée, vous finirez comme les Néandertaliens, bande de dodos, Ruphus Cucullatus éteints pour toujours !
C’est ce que Biden a dit aux habitants du Texas qui ont osé se libérer de son régime de masques. Biden, le roi des morts, et son équipe étaient sûrs de tenir le monde sous leur contrôle ; ils avaient prévu de mener l’humanité à la Grande Réinitialisation, à la fin sinistre de l’Homo Sapiens, à la cruelle dystopie des esclaves masqués gouvernés par les algorithmes de Google. Mais les Texans ont changé le cours de l’histoire. Ils ont été immédiatement suivis par le Mississippi, l’Iowa, le Montana et le Dakota du Nord ; les États qui avaient voté pour Trump et pour la liberté.
La population a accueilli avec joie cette décision sage et courageuse, rapporte le Daily Mail :
Oxford, où se trouve Ole Miss, a vu les gens sortir en force, se précipiter au restaurant et envahir les magasins… En Floride, les Spring Breakers ont également abandonné les masques alors que les étudiants, bikini à l’air, s’engouffraient sur les plages et s’entassaient dans les bars de Miami et de Fort Lauderdale pour donner le coup d’envoi à leurs vacances. Et dans l’Idaho, un groupe s’est réuni pour brûler ses masques devant le Capitole pour protester contre les restrictions COVID-19 après que d’autres États aient décidé cette semaine de s’asseoir sur les ordres et de rouvrir à tout bout de champ. Un groupe d’enfants a rejoint les parents, dont plusieurs étaient armés, pour brûler des photos de Joe Biden et de Nancy Pelosi, avant de jeter leurs masques chirurgicaux au feu ».
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Les gouverneurs ont condamné Biden pour son injure à Néandertal. C’est pire qu’une insulte : c’était une menace de meurtre pour les électeurs de l’Union Européenne, rien de moins. Les Néandertaliens, nos ancêtres intelligents mais peu bavards, ne sont pas morts d’ennui : ils ont été exterminés par leurs cousins plus avancés. Le président américain a même menacé de « nettoyage » son propre peuple, comme les Néandertaliens ont été nettoyés. Avait-il l’intention de semer un nouveau virus à Houston pour atteindre cet objectif ? Ou bien prévoit-il de remplacer les Texans – trumpistes et déplorables – par un flot de nouveaux immigrants d’Amérique Latine qui voteront pour Biden ?
Pour ce faire, il a déjà ouvert les portes de la frontière mexicaine et rompu les accords que Trump avait conclus avec les Latino-Américains. Le président Trump a longuement commenté ces changements au Comité d’action politique des conservateurs à Orlando, en Floride, mais il n’est pas facile de trouver et de regarder ce discours, car YouTube en a retiré pratiquement toutes les copies qui ont été publiées. (En voici une que j’ai trouvée.) Je pense que la menace de Biden constitue une bonne raison pour déclencher sa destitution, et à défaut, pour faire sécession.
Les actes de bravoure des Texans ont été très bien accueillis. Un vent de liberté a soufflé sur le monde entier. Des Suédois placides et obéissants, récemment contraints au servage par les masques, ont protesté en faisant brûler leurs masques dans le centre de Stockholm. Les Russes ont vu pratiquement toutes leurs restrictions covidiques levées il y a quelques jours ; les théâtres et les églises fonctionnent comme d’habitude à pleine capacité. Même les Israéliens, les esclaves volontaires des Ténèbres (Exode 21:6), ont obtenu quelques jours de liberté relative (à condition d’avoir un passeport vert pour aller boire un verre) et leur aéroport a été rouvert pour un bref interlude après des mois de siège auto-imposé. Néanmoins, ils ont reçu un avertissement: ils vont devoir retourner à leur quatrième confinement dans quelques jours.
Tout le monde n’est pas content que les gens s’échappent de prison. Il faut une certaine chutzpah pour apprécier la contemplation d’un cimetière, à la place de ce qui était jusqu’à une date récente une ville animée, mais nos seigneurs et supposés maîtres ne manquent pas de chutzpah. Le gang de Davos, la force qui est derrière les pandémies de Covid-19, dans un moment de vérité, a annoncé : « Les confinements sont en train d’améliorer doucement les villes du monde entier ». Vous avez souffert, mais ils ont apprécié !
Ils nous aiment morts. Ou presque morts. Au moins, qu’on reste là où on est au lieu de nous précipiter partout ailleurs. Le virus leur a fourni une excuse ; la prochaine fois, ils utiliseront un autre script au même effet. Le grand quotidien de fausse gauche The Guardian a déjà proposé de verrouiller le monde tous les deux ans.
En fait, les plans de nos supérieurs ne sont pas nouveaux. En septembre 1944, le secrétaire américain au Trésor, Henry Morgenthau, avait proposé de détruire toutes les capacités industrielles de l’Allemagne. Les installations industrielles devaient être détruites, les mines devaient être dévastées et comblées, les experts en production et en fabrication devaient être retirés de force de la région et mis au travail ailleurs. L’Allemagne allait devenir un État féodal agraire, avec un recul de près de mille ans.
Ce serait merveilleux pour les petites Greta tourmentées par le CO2 ! Un seul problème : le plan Morgenthau n’éliminait pas les vaches, les vaches grasses et péteuses. Dans l’Allemagne heureuse et désindustrialisée, il est vrai que peu d’entre elles auraient survécu à la famine de l’après-guerre, mais elles étaient censées continuer à produire de la viande. Ce point avait été amélioré par le coreligionnaire de Morgenthau, Theodore N Kaufmann. Dans son livre L’Allemagne doit périr, il proposait de stériliser tous les Allemands en âge de procréer, ce qui serait sûrement encore mieux que de nous confiner pour l’amour du CO2.
La Grande Réinitialisation, c’est le plan Morgenthau-Kaufmann, étendu au monde entier, et d’abord aux Européens. Les Allemands ont été sauvés de ce sinistre destin par Josef Staline, le dirigeant russe victorieux. Il n’avait aucune animosité envers les Allemands qu’il avait vaincus ; il a explicitement rejeté ces plans de vengeance judéo-américains (vous pouvez le lire dans sa correspondance avec Roosevelt) et il a procédé à la reconstruction de l’Allemagne socialiste avec son excellente industrie et son agriculture. (De nombreux Ossètes regrettent encore le démantèlement de la RDA en 1990.) Les États-Unis n’ont eu d’autre choix que de le suivre avec leur plan Marshall.
Poutine jouera-t-il le rôle de Staline et nous sauvera-t-il du grand Reset ? Après tout, il n’y a aucun avantage, du point de vue des Resetteurs, à détruire l’Ouest si l’Est reste en sécurité. Ils veulent aller jusqu’au bout, et sauver la Russie pourrait faire avorter leur plan. Poutine est un homme rusé, un maître de l’aïkido, art martial japonais qui consiste à utiliser la force de son adversaire contre lui, et il peut parfaitement sécuriser son royaume. Il penche pour les accommodements avec ses adversaires dominants, puis, lorsqu’ils sont sûrs de leur victoire imminente, il introduit un nouvel élément et retourne le jeu à son avantage.
– Il était apparemment d’accord avec le récit covidique tel que présenté par les maîtres du discours, et au dernier moment, il a produit son vaccin Sputnik-V, annulant tous les gains de l’ennemi. Ils pensaient que la Russie allait les supplier de leur fournir le vaccin, mais il s’est avéré que c’était l’inverse. Aujourd’hui, les Européens, les Tchèques et les Hongrois ainsi que les Vénézuéliens et les Biélorusses font la queue pour obtenir le vaccin russe qui est plus sûr et plus efficace que les vaccins occidentaux. Il a déjà rapporté 25 milliards de dollars, soit plus que les exportations d’armements (11 milliards de dollars). Le vaccin russe est un vaccin traditionnel, sans technologie d’ARNm douteuse, et il fonctionne. Je ne suis pas un fan des vaccins, mais le vaccin russe semble être un moindre mal, car les Russes ne sont pas armés face à la vaccination.
– Il était apparemment d’accord avec le programme des Verts, qui était bel et bien destiné à ruiner la Russie, grand producteur de pétrole et de gaz ; et au dernier moment, il a déclaré que la meilleure façon de minimiser le CO2 c’est d’utiliser l’énergie nucléaire du type de celle produite par le Russe RosAtom. À l’heure actuelle, Rosatom possède le plus grand portefeuille de projets de construction de centrales nucléaires à l’étranger, dont 36 unités de production dans 12 pays. L’Inde, la Chine, la Turquie, l’Iran et le Bangladesh sont devenus les principaux clients de Rosatom. Rosatom met en œuvre le projet de construction d’une centrale nucléaire en Finlande, ainsi qu’en Hongrie et en Biélorussie. Poutine a déclaré que revenir au vent et au soleil, ce serait comme retourner vivre à l’âge des cavernes. L’énergie nucléaire est préférable pour l’avenir, alors que le pétrole et le gaz devraient suffire pour le présent.
– Il était apparemment d’accord avec Davos, il s’est entretenu avec eux de manière polie et affable. Le leitmotiv de Davos 2021 était que la pandémie de coronavirus a changé le monde de manière irrévocable, et a prouvé l’incapacité des États-nations à faire face aux problèmes. Les entreprises mondiales devraient prendre le contrôle de la situation et elles le feront, et elles reconstruiront le monde en mieux. Elles préviendront les épidémies et protégeront le climat. Pourquoi devriez-vous conduire des voitures et piloter des avions, polluer l’air avec des émissions et propager des virus ? – restez chez vous, nous vous dirons tout et vous en montrerons autant sur une télévision intelligente en 3D avec une immersion totale dans la réalité, comme dans Matrix, qui pourrait bien s’avérer être un film prophétique.
– Seulement voilà, à Davos, pour la première fois, Poutine a déclaré qu’il n’y avait que peu de bénéficiaires de la mondialisation ; lutter contre le virus c’est bien, mais il faut d’abord empêcher les géants de l’informatique de prendre le contrôle du monde. Ce Poutine qui avait la bouche si suave, si peu conflictuelle, et qui soudain atteint un sommet. Lisez donc l’excellent résumé de son discours à Davos par notre ami Mike Whitney, pour comprendre.
– Une personne plus simplette, comme moi, serait immédiatement en désaccord avec les salauds et plongerait le pays dans une lutte titanesque avec une faible chance de victoire. Mais un Poutine rusé est d’accord pour commencer, et bat ensuite l’adversaire en utilisant sa force. L’ennemi devrait se méfier lorsque Poutine est d’accord avec lui.
– Pourtant, Poutine n’est pas tout-puissant, même au cœur de Moscou. Si nous voulons retrouver une vie normale, nous ne pouvons pas compter sur la Russie ou la Chine pour nous servir la victoire sur un plat.
En Russie, la montée du régime Biden et le grand Reset ont été bien jaugés par deux hommes, et leurs évaluations diffèrent. L’un considère que c’est une agression contre la Russie, l’autre dit que c’est une agression contre nous tous, et en premier lieu contre les Américains. Le premier est important car il se rapporte à la politique réelle ; le second est encore plus important car il nous parle de notre destinée.
Le premier, c’est un conseiller de haut rang du ministre russe de la défense, Andrei Ilnitsky, dont la puissante apparition au Sénat russe (Federacii soviétique) en décembre de l’année dernière a fait sensation, lorsqu’il a dit ceci : « Klaus Schwab, au nom des multinationales, a déclaré qu’elles ne nous permettraient pas de revenir à un monde pré-Covid. Elles considèrent le Covid comme leur propre projet. Aucun État national indépendant ne sera plus autorisé à exister ; elles dirigeront le monde ». Selon lui, le virus n’est pas particulièrement mortel mais hautement contagieux, de par sa conception; l’idée serait de saper les systèmes de santé comme une ouverture vers quelque chose de pire. Il a maintenant publié deux articles politiques (ici, sur le site du ministère de la Défense, et ici, dans le journal du Parlement , tous deux en russe).
Ilnitsky compare les récentes déclarations des dirigeants et des experts américains avec le discours de Churchill à Fulton (sur le « rideau de fer ») prononcé il y a exactement 75 ans, le 5 mars 1946, le discours qui a lancé la guerre froide. La désobéissance russe au plan Marshall en 1946 et au grand Reset en 2021 s’est heurtée à une rhétorique guerrière, puis à une guerre hybride. C’est une comparaison pertinente. Le régime Biden est extrêmement agressif. Au cours du premier mois de son règne, Biden a déjà tué plus de Syriens que Trump en quatre ans. Il menace l’Iran, la Russie et la Chine, malgré ses déclarations pacifiques. Il a décidé d’annuler le retrait des troupes d’Afghanistan. Et chaque action brutale est accompagnée d’expressions traîtreuses.
Avec l’accès à la présidence de Biden, l’hypocrisie est de retour, en Amérique et sur la planète. Trump était tout sauf hypocrite ; Trump est parti et l’hypocrisie revient en force. Alors que Trump bombardait la Syrie pour le pétrole, Biden massacre les Syriens car « les États-Unis ont le droit de se défendre », et ce afin de « réduire la tension en Syrie ». Trump avait provoqué l’indignation de l’opinion publique américaine progressiste [?! NdGO], tandis que Biden la réjouit. Un exemple typique est celui d’Amy Siskind (sur la photo), une lesbienne juive anti-Trumpist SJW, ancienne directrice de Wall Street. Elle a apprécié le bombardement de la Syrie. Elle a tweeté : « C’est tellement différent d’avoir une action militaire sous Biden. Pas de menaces niveau école primaire sur Twitter. Faites confiance à la compétence de Biden et de son équipe ».
La Russie n’avait pas eu afffaire à une équipe aussi agressive que le régime de Biden depuis les années 1950. Si Biden devait bombarder Moscou, il n’oublierait pas de dire qu’il l’a fait au nom de l’égalité des sexes. Mais un bombardement est très peu probable : La Russie est protégée par son système de périmètre « de main morte » dont la réputation égale celle du Dr Folamour. Mais l’ex-ambassadeur américain McFaul, l’amiral Charles Richard et le secrétaire d’État Anthony Blinken ont demandé que l’on fasse pression sur la Russie. Pour Ilnitsky, les plans de Schwab ne sont qu’un prélude à la véritable guerre américaine contre la Russie, à mener tout d’abord dans le cyberespace. Selon Ilnitsky, « la Russie sera confrontée à une dure confrontation avec les États-Unis. Les menaces pour notre pays seront existentielles ».
Pourquoi le régime Biden est-il si agressif ? Pour la même raison que la France révolutionnaire était agressive. (Avec très peu de succès, l’URSS a également essayé d’être agressive juste après la révolution de 1917). Biden est une façade pour le nouveau régime planétaire des grandes entreprises. Ces régimes ont le sentiment que l’avenir leur appartient, que l’histoire leur donnera raison, et ils n’hésitent pas à imposer leur programme.
La deuxième voix, plus importante, est celle du philosophe politique russe de premier plan, Alexandre Douguine, dont le Manifeste du grand réveil contre le grand Reset (en anglais) vient de sortir, il y a quelques jours, le 3 mars, et a déjà été traduit dans de nombreuses langues. Pour Douguine, la bataille finale à venir ce n’est pas l’Occident contre l’Orient, ni les États-Unis et l’OTAN contre tous les autres, mais les libéraux contre l’humanité – y compris ce segment de l’humanité sur le territoire de l’Occident qui rejette ses propres élites mondialistes.
En un mot, Douguine propose de répondre à leur grande Réinitialisation par notre grand Réveil, par notre reconnaissance d’un terrible danger imminent. La Réinitialisation proclamée par Schwab est en marche depuis la prise de pouvoir aux États-Unis par Biden. L’objectif des Resetteurs n’est pas seulement le confinement tous azimuts, ni le pouvoir, ni notre appauvrissement ; ils visent à détruire totalement l’Homme. Il s’agit de l’étape finale du projet libéral, qui dépouille l’Homme de tous ses liens collectifs. D’abord, ils se sont débarrassés de l’Église, puis de la race, de la nation, de la classe, du sexe.
L’Église en tant que « corps mystique du Christ » a été détruite et remplacée par des clubs de loisirs créés par le libre consentement de la base… Les socialistes, les sociaux-démocrates et les communistes ont contré les libéraux avec des identités de classe, appelant les travailleurs du monde entier à s’unir pour renverser le pouvoir de la bourgeoisie mondiale. … Parallèlement aux communistes, des forces nationalistes extrêmes sont arrivées au pouvoir en Europe occidentale. Elles agissaient au nom de la « nation » ou d’une « race », opposant à nouveau l’individualisme libéral à quelque chose de « commun », un « être collectif. En utilisant tactiquement la Russie soviétique, le capitalisme a d’abord réussi à traiter avec les régimes fascistes, et ce fut le résultat idéologique de la Seconde Guerre mondiale. La guerre froide qui s’ensuivit entre l’Est et l’Ouest, à la fin des années 1980 se termina par une victoire libérale sur les communistes. Voilà comment le projet de libération de l’individu de toute forme d’identité collective est passé par une autre étape.
Après avoir vaincu l’ennemi extérieur, les libéraux ont découvert deux autres formes d’identité collective. Tout d’abord, le genre. Après tout, le genre est aussi quelque chose de collectif : soit masculin, soit féminin. Le genre devait être aboli, comme toutes les autres formes d’identité collective. La migration de masse atomise les populations en Occident en utilisant une idéologie des droits de l’homme qui s’adresse à l’individu sans tenir compte des aspects culturels, religieux, sociaux ou nationaux. Les libéraux n’avaient plus qu’un dernier pas à franchir : abolir les humains. Après tout, l’humain est aussi une identité collective, ce qui signifie qu’il doit être surmonté, aboli, détruit et que les humains doivent être remplacés – certes partiellement – par des cyborgs, des réseaux d’intelligence artificielle et des produits du génie génétique.
Une personne sans religion, sans patrie, sans peuple d’appartenance, et maintenant sans sexe accède à la Singularité, quand elle est en passe de devenir un ordinateur ou une calculatrice parmi d’autres, c’est-à-dire qu’elle cesse d’être. Douguine retrace le chemin du libéralisme depuis le nominalisme – le modèle d’Occam du début du Moyen Âge – jusqu’à Schwab. Or juste avant leur victoire complète, les Resetteurs butent sur un caillou : le grand Réveil, qui est proche.
Le grand Réveil ne concerne pas les élites et les intellectuels, mais le peuple, les masses, le peuple en tant que tel. Ce n’est pas une question d’analyse idéologique. C’est une réaction spontanée des masses qui réalisent soudainement, comme le bétail devant l’abattoir, que leur sort a déjà été décidé par leurs dirigeants et qu’il n’y a plus de place pour les gens à l’avenir. Le Grand Réveil est spontané, largement inconscient, intuitif et aveugle.
La thèse du grand Réveil ne doit pas être hâtivement chargée de détails idéologiques, qu’il s’agisse du conservatisme fondamental, du traditionalisme, de la critique marxiste du capital ou de la protestation anarchiste pour l’amour de la contestation. Le Grand Réveil, c’est quelque chose de plus organique, de plus spontané et en même temps tectonique. C’est ainsi que l’humanité se voit soudainement éclairée par la proximité de sa fin imminente. C’est pourquoi le grand Réveil nous vient de l’intérieur des États-Unis, là où l’obscurité est la plus profonde. C’est un cri qui sort de l’enfer lui-même, de cette zone où le futur noir est déjà là, en partie arrivé.
Douguine croit en la victoire de l’Homme. Nous sommes des alliés – les déplorables Américains, les populistes européens (qui doivent absolument laisser tomber le différend daté entre la gauche et la droite), les pays islamiques : La Turquie et l’Iran, la Chine géante, qui tente de s’élever sur la vague mondiale, mais s’y oppose néanmoins, et conserve son identité civilisationnelle, et enfin la Russie, avec son expérience de l’opposition mondiale à l’hégémonie. Les ennemis sont forts, mais nous sommes encore plus forts, dit-il.
Le pouvoir des mondialistes est basé sur des illusions qu’ils essaient de nous inculquer de façon maniaque. La grande réinitialisation a été proclamée par une poignée de vieux dégénérés au bord de la démence (comme Biden, le méchant ratatiné Soros, ou le gros bourgeois Schwab) et une racaille marginale et perverse. Ils tiennent les bourses et les presses à imprimer ; les escrocs de Wall Street et les drogués à l’inventivité de la Silicon Valley travaillent pour eux. Des agents de renseignement disciplinés et des généraux d’armée obéissants leur sont subordonnés. Mais cela est négligeable par rapport à l’humanité tout entière, aux gens du travail et de la pensée, aux profondeurs des institutions religieuses et à la richesse fondamentale des cultures.
La libération a déjà commencé au Texas. Leur rejet du régime des masques est la preuve que le peuple américain a compris où on veut le mener. Car Praemonitus, praemunitus: un homme averti en vaut deux, et averti vaut armé.
Contacter l’auteur: israelshamir@gmail.com
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Source : https://plumenclume.org/blog/682-le-texas-mene-a-la-liberte
Source d’origine : https://www.unz.com/ishamir/texas-leads-to-freedom/
Nous ferons une réserve sur « … la France révolutionnaire… agressive » !
Car c’est la France contre-révolutionnaire qui le fut : la France thermidorienne et le « militaire heureux » corse, que les vrais révolutionnaires étaient trop morts pour pouvoir empêcher de faire, d’une nation-phare, un ramassis de prédateurs pillards qui n’a pas fini de sévir.
Réjouissez-vous bonnes gens, le 2e centenaire de la mort physique de « l’empereur » va bientôt vous enfourner « sa gloire » par tous les trous : les yeux, les oreilles, le nez et le c…l surtout.
Tomi Ungerer, La conception de l’empire
Et nous aimerions bien savoir comment « Avec très peu de succès, l’URSS a également essayé d’être agressive juste après la révolution de 1917 ». La prochaine fois qu’Israël Shamir viendra par ici, il faudra qu’on le lui demande…
Et quelques niouzes qu’on vous livre comme on les a reçues…
Le président syrien Bachar al Assad et son épouse victimes du Covid 19
RT France – 8.3.2021
https://francais.rt.com/international/84520-president-syrien-bachar-el-assad-epouse-atteints-covid
Il y a des gens qui attirent la foudre. La très belle Asma al Assad est de ceux-là. À peine remise de sa lutte contre le cancer, la voilà refrappée par autre chose.
Qu’Allah (et ses compatriotes) soient avec elle ! La lecture de cet article aura tôt fait de montrer la différence qu’il y a entre le gouvernement syrien et les nôtres.
Deux articles presque au pif, sur Strategika 51 :
SYRIE
MYANMAR
La preuve par les merdias :
« La jeunesse birmane ultra-connectée, prend l’armée de vitesse »
(Le Soir de Bruxelles, qui relaie Le Figaro)
De chez Nicolas Bonnal :
Blog confiné ? On s’en fout…On a des provisions ! On peut aller se faire lire ailleurs avec l’écureuil ; petits épargnants de l’Esprit fin lisez-nous ! Et écoutez Victoria (Abril) qui démasque les conspirateurs et tance le cobaye volontaire !
Victoria Abril dit ce qu’on pense
https://www.youtube.com/watch?v=D17r-aYtcl0&t=102s
Ah ha ha !
Vers une règlementation européenne du télétravail.
Charles Sannat – Insolentiae – 11.3.2021
https://insolentiae.com/vers-une-reglementation-europeenne-du-teletravail/
L’hypocrisie se porte bien
Observatus geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 12/3/2021
On espère que, même non abonnés, vous pourrez voir cette première vidéo d’une série « Savoir regarder », consacrée à Pieter Brueghel. C’est Daniel Mermet qui raconte :
Le dénombrement de Bethléem
https://la-bas.org/newsletter/apprendre-a-regarder-le-denombrement-de-bethleem-de-pieter-brueghel
RESET NOUS VOILÀ !
Et comment comptent-ils s’y prendre ?
Comme ça :
Vie privée : un projet sans contrôle de l’État pour « profiler » les Belges
En roue libre, sans aucun mandat ni contrôle politique, l’ASBL informatique de l’État, pilotée par Frank Robben, a finalisé un outil permettant d’avoir une « vision globale sur les citoyens et les entreprises ». Comment ? En croisant toutes les données (santé, sociales, fiscales, justice…). Son nom : « Putting Data at the Center ». « Une horreur », affirment nos sources.
Et c’est dans Le Soir, merdia aux ordres s’il en fut, rompu à toutes les malfaisances de l’enfumage bien tempéré…
Que serait-ce si un medium complotiste nous en faisait le tableau ? Heureusement, les media à vocation complotiste sont faits aux pattes par le tout numérique, qui veille à manier préventivement les ciseaux d’Anastasie.
En guise d’hommage aux Texans :
Quand les pulsions de vie l’emportent sur les pulsions de mort et les forces créatrices sur celles de la destruction
Petites réflexions oiseuses que vous pouvez sauter mais ce serait dommage à cause des films
Quand on a comme nous vécu trop longtemps, on a eu le temps de savoir que c’est souvent lorsqu’on est au fond du trou, quand les choses sont au pire du pire, qu’il se produit quelque chose qui apporte un démenti fracassant à tout ce qu’on croyait inévitable.
Il arrive que le quelque chose en question soit une œuvre d’art.
En 1943, Goebbels, que Hollywood impressionnait, a voulu montrer de quoi le IIIe Reich était capable. Il a ordonné que fût tourné, pour célébrer les 25 ans d’existence de la UFA, un film qui en remontrerait aux nababs d’Outre Atlantique. Un film allemand ! Quoi de plus allemand que les aventures du baron de Münchhausen, déjà célèbre en littérature ? Il fallait trouver quelqu’un pour l’écrire. Fritz Hippler, du ministère de l’Éducation – pourtant S.A. et membre du parti nazi – estima que, seul, l’écrivain Erick Kästner était apte à s’en tirer avec les honneurs. Mais Kästner, très critique du régime, était sous le coup d’un interdit d’exercer. On tourna la difficulté en l’autorisant à écrire le scénario sous un faux nom : il signerait Gottfried Bürger (à noter qu’une fois le film terminé, Erick Kästner ET Gottfried Bürger allaient être derechef interdits et Fritz Hippler envoyé au front).
Rien ne fut assez beau, assez somptueux ni assez cher : 6,5 millions de Reichsmarks était une somme astronomique pour l’époque, surtout pour un pays en guerre. Alors que les Allemands devaient économiser leurs timbres de ravitaillement pour s’acheter la moindre écharpe, on ne lésina pas sur les centaines de mètres de tissus somptueux qu’exigèrent les costumes, et tout fut à l’avenant : les décors en studios délocalisés pour cause de bombardements et les tournages en extérieurs naturels, notamment à Venise. C’est ce que raconte, sur le 2e CD de l’édition collector, Alain Petit et le documentaire « Un mythe en Agfacolor » (112 minutes en tout).
Dans la bataille de Stalingrad qui venait de s’achever, 150.000 soldats du Reich avaient disparu dans la neige (contre les 1.800.000 vies soviétiques qu’allait coûter le siège), le peuple allemand – bien plus que l’industrie du Reich et ses installations militaires – ne cessait d’être bombardé, les civils manquaient de tout. Bref, tout allait mal et n’allait plus jamais cesser d’aller de plus en plus mal jusqu’à la fin. Et pourtant Goebbels faisait prendre et acclamer une résolution de poursuivre la guerre « au finish » (document inclus dans le 2e CD). Et pourtant, dans une scène du film, le grand Hans Albers dévorait un poulet entier en le tenant à deux mains, sous l’œil tétanisé et l’eau à la bouche de l’équipe technique du film, qui n’avait pas vu un poulet – surtout rôti – depuis deux ans. Mieux (ou pire), comme il fallut tourner la scène plusieurs fois, ces gens affamés durent stoïquement voir dévorer sous leurs yeux plusieurs poulets.
À peu près au même instant, dans les studios de la Victorine, à Nice, le grand Pierre Brasseur tournait exactement la même scène pour Les Enfants du paradis, où, tout en dévorant le poulet qu’il tient à deux mains, il cède à la lubie d’offrir la moitié du contenu de ses poches à ses deux assassins potentiels, sauvant ainsi sa vie sans le savoir.
Contrairement aux deux films précédents, l’Alexandre Nevski de S.M. Eisenstein n’a pas été tourné en 1943 mais en 1938. C’est juste après la guerre pourtant qu’on a pu le voir, pas avant.
Alors que vos merdias préférés vous rappellent au moins une fois tous les quinze jours le fameux pacte germano-soviétique, il n’est pas sans intérêt de revoir ce film absolument contemporain dudit pacte, qui oppose manants russes et chevaliers teutoniques.
Quelques années après l’avoir vu, votre servante a eu le privilège de travailler pour un rédac-chef US qui était très fier d’avoir interviewé Staline dans la nuit qui a précédé l’entrée en guerre de l’URSS contre l’Allemagne. Il aimait se rappeler l’absolue candeur avec laquelle le maréchal lui certifiait la main sur le cœur qu’il n’était aucunement question que l’URSS entre en guerre contre le Reich, pendant que ses chars roulaient vers leur premier affrontement.
Que reste-t-il de cette horrible guerre, de tant de volonté de puissance, de bruit et de fureur, de sang, de larmes, de souffrances indicibles, d’actes héroïques ou honteux, de souvenirs souvent insupportables ? De tant de morts ? Ces trois merveilles :
https://store.potemkine.fr/dvd/3760137630613-les-aventures-fantastiques-du-baron-de-munchhausen/
(devenu rare – pour l’instant indisponible)
Musique de Serge Prokofiev
Trois des plus beaux films de l’histoire du cinéma.
À lire :
À voir :
Münchhausen
À cheval sur un boulet de canon
Au carnaval de Venise
À lire :
https://www.dvdclassik.com/critique/les-enfants-du-paradis-carne
À voir :
Les enfants du paradis
Sur le boulevard du crime
À lire :
https://www.cineclubdecaen.com/realisat/eisenstein/alexandrenevski.htm
À voir :
Alexandre Nevski
La bataille du lac gelé
POST SCRIPTUM
Il se pourrait que le printemps texan se double bientôt d’un très printanier automne éditorial français…
En effet, n’en déplaise aux « marchands de pâte à papier imprimée » qui préfèr(ent) Edouard Louis et Virginie Despentes », nous croyons savoir que les Éditions du CERCLE ARISTOTE, Perspectives Libres, se préparent à publier, en septembre prochain, une œuvre posthume de Manuel de Diéguez, bien connu des familiers de ce blog : un « Mémorial de la Philosophie » en 4 volumes présenté en coffret, dont nous comptons vous reparler bientôt.
ADDENDUM
Pour la journée qu’il est de tradition de consacrer tous les ans aux femelles, nous aurions voulu vous parler du tout premier roman européen (750 av. J.-C.) qui fut l’œuvre de l’une d’elles, parce qu’il vient précisément d’être attaqué par les décervelées d’aujourd’hui pour crime patriarcal aggravé.
On y arrivera peut-être, mais en retard. Tant pis pour le calendrier ! Un jour par an, vous en conviendrez… il faut sacrément bien viser.
Mis en ligne le 12 mars 2021
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