CUBA ACCUSE LES USA
Déclaration du Ministre des Affaires étrangères cubain sur la Palestine
Cuba accuse les États-Unis d’être responsables de l’impunité d’Israël en Palestine
Le ministre cubain des Affaires étrangères a souligné que « la situation actuelle est la conséquence de 75 ans d’occupation illégale, de la violation des droits inaliénables du peuple palestinien sur son propre territoire ».
Publié le 19 octobre 2023
Le ministre cubain des Affaires étrangères souligne que la solution au conflit entre la Palestine et Israël implique l’existence de deux États, avec les frontières d’avant 1967 et Jérusalem-Est comme capitale palestinienne.
Cuba a accusé jeudi le gouvernement des États-Unis d’être responsable de l’impunité avec laquelle le gouvernement israélien agit dans l’escalade contre la bande de Gaza, après près de deux semaines de bombardements intenses sur l’enclave.
Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez Parrilla, a critiqué le veto imposé par le gouvernement des États-Unis au Conseil de sécurité des Nations unies à une résolution présentée par le Brésil, qui, a-t-il dit, n’appelle même pas à un cessez-le-feu, mais seulement à une pause humanitaire à cet égard.
Il a insisté sur le fait que Washington a utilisé 46 fois son droit de veto au Conseil de sécurité sur des questions liées au Moyen-Orient et, en particulier, à Israël.
Il a comparé le fait qu’en d’autres occasions, le Conseil de sécurité de l’ONU est « prolifique » dans l’adoption de résolutions qui s’opposent à l’usage et à la menace de l’usage de la force et, cependant, dans le cas d’Israël, cela ne se produit pas. Il a attribué l’impunité d’Israël à « ceux qui savent qu’il n’y aura pas de conséquences » pour leurs actes.
Il a souligné que « la situation actuelle est le résultat de 75 ans d’occupation illégale, de violation des droits inaliénables du peuple palestinien sur son propre territoire ; de la politique agressive et expansionniste d’Israël ».
Il a appelé à une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU pour le rendre plus démocratique et représentatif de la diversité des nations.
Il a de nouveau insisté sur la proposition faite par Cuba, qui comprend des demandes d’organisations et de mouvements internationaux tels que le Mouvement des non-alignés (MNA), selon laquelle la solution implique l’existence de deux États, avec les frontières d’avant 1967 et Jérusalem-Est comme capitale palestinienne.
Il a proposé, au nom de Cuba, la reprise de la 10e session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, qui, a-t-il dit, dispose de « larges prérogatives » pour faire face à la crise provoquée par l’escalade sioniste à Gaza.
Il a appelé à un cessez-le-feu immédiat, en particulier après que plusieurs organisations internationales ont appelé à la fin des bombardements d’Israël sur la bande de Gaza, ainsi qu’à ce qu’il ne procède pas à l’invasion annoncée de cette enclave palestinienne.
(traduction comaguer)
Et voilà que la librairie Tropiques reprend cette déclaration et l’assortit d’une autre, faite, celle-là, devant le Parlement irlandais par le représentant Matt Carthy TD (vidéo sous-titrée en français).
Sauvons la planète idéologique française.
https://www.librairie-tropiques.fr/2023/10/sauvons-la-planeete-ideologique-francaise.html
Matt Carthy’s address
for English-speaking readers :
https://www.youtube.com/watch?v=f7fMYRJpglM
Vladimir Poutine : « Israël a le droit de se défendre ».
Cela se discute.
En revanche : « Le reste du monde a le devoir de mettre Israël hors d’état de nuire » est indiscutable.
Le reste du monde inclut-il ou non Vladimir Poutine ?
Et des habitants de la Russie (mais pas que) s’interrogent sur ce que veut et sur ce que fait le Président.
Alors que le candidat à la présidence US offre au monde le spectacle affligeant d’un homme arrivé au dernier stade de la démence sénile, balbutiant des incohérences devant d’obéissants représentants des merdias, soutenu d’une main dans le dos par le ventriloque de service Anthony Blinken, ravivant ainsi les souvenirs du pape Jean-Paul II soutenu de même au balcon du Vatican, toute personne à peu près normale ne peut que constater la démence encore pire si possible des ventriloques.
À l’autre bout du monde, d’autres gens normaux se posent des questions sur un autre candidat, dont le moins qu’on puisse dire est qu’il jouit de toutes ses facultés, qui sont grandes, qui dépassent même celles de la plupart de ses contemporains, mais dont on a quand même le droit d’essayer de comprendre le pourquoi et le comment de ce qu’il fait. Quand on est un pays démocratique et civilisé.
Cela se passe dans un monde qui ressemble à une autre planète… une planète où les habitants n’ont pas été lobotomisés au berceau ni cerveau-lavés le reste de leur existence. Des habitants qui essaient de raison garder et de se servir de leur libre-arbitre (qui n’existe peut-être pas mais « il faut faire comme si » disait Saint-Just). Or libre-arbitre implique libre-examen.
Comme nul ne l’ignore, les merdias omniprésents et omnipotents, au garde-à-vous devant leurs « young leaders » cocaïnomanes de formation, ne permettent pas que vous sachiez ce qui se passe ailleurs que sous leur couvercle.
Mais quelques petites souris se faufilent de temps en temps pour en apporter des nouvelles aux mal-pensants.
Un drapeau blanc dans un trou noir – La neutralité russe est-elle une force ou un commerce ?
John Helmer, Moscou – Dances with bears –
14.10.2023
Traduction : c.l. pour L.G.O.
Le premier journal moscovite a publié une analyse de la position actuelle de la Russie à l’égard d’Israël et de la Palestine. Cette analyse soutient la position publique du président Vladimir Poutine sur la solution des deux États entre les Israéliens et les Palestiniens.
Intitulée « Pourquoi la Russie reste neutre dans le conflit au Moyen-Orient », Vzglyad, la publication moscovite spécialisée dans la stratégie de sécurité, a publié l’article tard dans la soirée du vendredi 13 octobre. Elle y a ajouté un sondage de l’opinion de ses lecteurs sur une seule question : « La Russie devrait-elle reconnaître le Hamas comme une organisation terroriste ? ».
Cette nouvelle analyse et cette nouvelle conclusion contrastent avec l’appel lancé par Vzglyad il y a six mois pour que la Russie réoriente sa position vers la partie arabe. Il s’agit également d’un changement marqué de ligne éditoriale dans le silence qui prévaut à Moscou : il n’y a pas eu de réunion du Conseil de sécurité depuis le 3 octobre, pas de débat à la Douma d’État, pas de sondage d’opinion national sur les sentiments de l’opinion publique.
Le conflit israélo-arabe est celui dans lequel Israël détruit les vestiges des territoires de l’État palestinien de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, et remplace cette solution à deux États par un État unique ; c’est le conflit israélien dans lequel environ 7 millions de Juifs restreignent environ 2 millions d’Arabes dans des bantoustans administrés selon un régime d’apartheid.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/2023/10/22/un-drapeau-blanc-dans-un-trou-noir/
Le ballet de la neutralité russe sur Israël-Palestine
Alors que certains poids lourds russes font pression pour qu’Israël soit à nouveau considéré comme un État hostile, il est peu probable que le Kremlin change d’avis. Au contraire, Moscou restera « neutre » pour maximiser son influence en Asie occidentale, tout en se rapprochant des mondes arabe et musulman.
Pepe Escobar – The Cradle – 18.10.2023
Traduction : c.l. pour L.G.O.
Est-il possible que le philo-sémite président russe Vladimir Poutine soit en train de réévaluer, lentement mais sûrement, son évaluation géopolitique d’Israël ? C’est un euphémisme de dire qu’il s’agit de l’énigme principale dans les couloirs du pouvoir à Moscou.
Il n’y a pas de signes extérieurs d’un tel changement sismique – du moins en ce qui concerne la position officiellement « neutre » de la Russie sur l’inextricable drame israélo-palestinien.
À l’exception d’une déclaration étonnante faite vendredi dernier lors du sommet de la Communauté des États indépendants (CEI) à Bichkek, lorsque M. Poutine a fustigé les « méthodes cruelles » employées par Israël pour bloquer la bande de Gaza et les a comparées au « siège de Leningrad pendant la Deuxième Guerre mondiale ».
« C’est inacceptable », a déclaré le président russe, et il a averti que lorsque les 2,2 millions de civils de Gaza « doivent souffrir, y compris les femmes et les enfants, il est difficile pour quiconque d’être d’accord avec cela ».
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-ballet-de-la-neutralite-russe/
Il nous paraît évident que les crânes de John Helmer et de Pepe Escobar se sont entrechoqués…
Pepe Escobar le 18 octobre 2023
Photo The Cradle
Nous sommes trop vieux pour croire qu’un seul homme puisse contrôler des décisions aussi cruciales dans un pays, mais…
Que ce soit « par lui » ou « par lui et d’autres », les décisions sont prises et mises en œuvre.
Poutine est-il cul-et-chemise avec les globalistes ?
Riley Waggaman alias Edward Slavsquat
sur Substack – 12.10.2023
Traduction : c.l. pourL.G.O.
Publié par The Unz Review sous le titre :
Is Putin in cahoots with the globalists?
Interview with Riley Waggaman
MIKE WHITNEY • OCTOBER 12, 2023
[N.B. Autant savoir :
Elvira Nabiullina (banquière centrale de Russie très discutée, qui vient d’être reconduite dans ses fonctions par le président Poutine) est la bête noire de Riley Waggaman. On ne sait pas s’il a raison, mais rien ne prouve qu’il ait tort. Rappelons que Nabiullina n’est pas seulement diplômée de l’Université de Moscou, mais qu’elle a également été sélectionnée par l’Université (US) de Yale, comme un des « 18 leaders émergents » dans le cadre de son programme « World Fellows ». Elvira Nabiullina n’est pas la seule, en Russie, à promouvoir des décisions technocratiques prises au G7 et autres lieux globalistes. On aimerait être, nous auissi, petites souris et assister, incognito, à des échanges de vues entre Vladimir Poutine et Sergueï Glazyev. Par exemple.]
La Russie adoptera le passeport digital de Moscou en cas de confinement contre le coronavirus
Bonjour amis et ennemis de l’internet,
Alors que j’exécutais des corvées villageoises du côté de Novgorod, j’ai eu l’immense privilège d’être interviewé par Mike Whitney.
En fait, j’étais occupé à nourrir des chèvres et à déplacer du fumier, mais je promets que les Questions-&-Réponses (mes très élégants et si séduisants abonnés payants en ont posé des tas d’étonnantes) seront publiées au plus tard lundi [16, NdT].
Des reportages exclusifs sur le village russe où je suis seront aussi publiés prochainement.
Merci encore à Mike et à la Unz Review. Je vous souhaite un excellent vendredi 13.
– Riley
Question 1 – Dans de nombreuses régions du monde, Vladimir Poutine est admiré pour son franc-parler et sa défense de la souveraineté nationale. Mais sur le plan intérieur, de nombreuses politiques de Poutine semblent s’aligner sur celles des mondialistes occidentaux. Comme on l’a noté dans un de vos récents billets sur Substack, Poutine vient de « signer un décret sur la création d’un passeport intérieur « numérique » », dont beaucoup pensent qu’il ouvrira la voie à une tyrannie technocratique. Est-ce que j’exagère les risques de la carte d’identité numérique ou est-ce que cette évolution constitue une sérieuse menace pour la liberté individuelle ?
Riley Waggaman – Imaginez que les États-Unis commencent à délivrer des permis de conduire numériques susceptibles d’être utilisés comme pièce d’identité officielle. Quelle serait la réaction ? Je parie que beaucoup d’Américains se sentiraient « inquiets », faute d’un meilleur terme. Et non sans raison.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/poutine-est-il-cul-et-chemise-avec-les-globalistes/
Bref, en Russie, les gens usent (et n’abusent pas) du droit (qui est d’ailleurs un devoir) de surveillance vigilante des actes de leurs élus.
Il pleuvra sans doute des petits chiens quand nous en serons revenus là.
Mis en ligne le 22 octobre 2023
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