Transformation accélérée de l’UE en bloc militaire, sous la direction irresponsable d’Ursula von der Leyen
Simplicius – 30.9.2025
Extraits
Traduction : c.l. pout L.G.O.
Les élections moldaves ont eu lieu et ont donné les résultats « démocratiques » attendus : Maia Sandu consolide son pouvoir d’ancienne responsable bancaire (« Sandu a été conseillère du directeur exécutif de la Banque mondiale ») à la tête d’un pays occidental.
Maintenant que les tentacules dont le rôle est de contrôler l’Europe se mettent en place pour le bénéfice de la cabale, celle-ci pousse à fond la machine de guerre afin de faire passer le conflit qu’elle veut mordicus à sa prochaine étape naturelle, qui inclura nécessairement des renforcements militaires massifs et des provocations de toutes sortes contre la Russie, afin de forcer tous les vassaux qui constituent l’UE à franchir le « point de non-retour » militaire.
La nouvelle directive qu’on veut enraciner est que l’Europe est « déjà en guerre », et son but est de transformer progressivement l’ensemble de l’UE en un bloc militaire à part entière. Nous avons vu dans notre dernier article comment la rhétorique de von der Leyen montrait bien que ses seules priorités en tant que dirigeante restent la guerre et l’alarmisme à coups de « crise sanitaire mondiale ». Aujourd’hui, lentement mais sûrement, les « élites » qu’elle représente veulent transformer l’UE en une sorte de super-OTAN, où l’autoproclamée « autorité centrale » a réellement le pouvoir de forcer ces nations à se militariser et à entrer en guerre, contrairement à la structure plus souple et plus « suggestive » qui est celle de l’OTAN.
Comme d’habitude, le message est coordonné et précis :
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, une ancienne ministre allemande de la Défense, a fait le forcing pour que le sommet aborde la question sans précédent des capacités militaires de l’UE, allant bien au-delà des thèmes qui sont traditionnellement le domaine de l’Union, à savoir le commerce, la concurrence et l’économie. Parmi les options qu’elle veut y ajouter figure la création d’un « mur anti-drones », soit un système capable de détecter, de suivre et d’abattre les drones, ainsi que des projets visant à garantir une riposte rapide contre les avions qui envahiraient l’espace aérien européen. [Bref, Ursula veut passer de potiche à chef de guerre. NdT]
Comme on peut le voir ci-dessus, l’article souligne que von der Leyen pousse sournoisement le bloc dans une direction pour laquelle il n’a jamais été conçu. Et il reconnaît que les dirigeants européens manifestent en privé une grande inquiétude quant à l’orientation prise par les événements :
Et en effet, cette phase plus dangereuse de la politique européenne est parsemée de potentielles catastrophes. En privé, des représentants des gouvernements ont exprimé leurs inquiétudes quant à la perspective d’un « moment Franz Ferdinand », où une escalade soudaine menacerait d’entraîner le continent tout entier dans un conflit, à l’instar de l’assassinat de l’archiduc qui, en 1914, a déclenché la Première Guerre mondiale.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a appuyé cette campagne d’information concertée, déclarant : que cela plaise ou non, cette guerre est « notre guerre » :
L’Europe est en guerre, et il s’agit d’un nouveau type de guerre, a déclaré le Premier ministre polonais Tusk. La tâche la plus importante et la plus urgente pour nos leaders d’opinion aujourd’hui est de faire comprendre aux autres, à l’ensemble de la communauté transatlantique occidentale, qu’il s’agit d’une guerre. Nous n’avons pas voulu cela, c’est quelquefois étrange, un nouveau type de guerre, mais c’est quand même une guerre », a dit Tusk.
Il utilise même une citation attribuée à Thucydide pour tenter d’excuser et de normaliser l’odieux et incessant bellicisme de son propre bloc : « La paix n’est qu’un bref incident dans un état naturel de conflit et de guerres. »
Tusk lit son script haut et fort :
Selon lui, la chose la plus importante que doivent faire tous les dirigeants européens – plutôt que gouverner correcteme,t leur pays, résoudre les problèmes sociaux de leur population, etc. – est d’enfoncer bien profond dans le gosier dà leurs citoyens la « réalité » selon laquelle l’Europe est en guerre avec la Russie. C’est pourquoi, l’une après l’autre, après l’autre, après l’autre, les opérations psychologiques (PsyOps) se succèdent, dans le bit de créer toutes les conditions d’un « état de guerre », comme vient encore de l’illustrer l’information selon laquelle le Danemark a mobilisé ses réservistes après « les menaces de drones ».
Cette « campagne coordonnée d’informations » est amplifiée par tous les acteurs de l‘establishment :
Il est remarquable de constater à quel point ces morceaux d’agit-ptop pré-rédigés se ressemblent. Dans l’article ci-dessus, remarquez comment le « chef du MI5 » reprend presque mot pour mot ce que Tusk a dit un peu plus tôt à propos du « nouveau type de guerre » :
« C’est un type de guerre différent, mais l’hostilité, les cyberattaques, les attaques physiques, le travail de renseignement, tout cela ne fait qu’augùenter. »
Ces « slogans » bizarroïdes sont inventés quelque part dans les coulisses de Bruxelles, puis transmis à tous les apparatchiks de service pour qu’ils les répètent en perroquets, comme on le voit faire à l’infini, chaque fois que ces crottes mimétiques sont ressassées sur ordre. Les USA en ont eux aussi leur part. Rappelez-vous la « campagne de la joie » de Kamala…
Mais il semble que tout le monde n’y croie pas.
Le Berliner Zeitung allemand en a même pris le contre-pied, en remettant en question le sens de ces douteux nouveaux slogans de propagande :
Ils a même identifié un autre slogan étrangement coordonné, inventé parallèlement au précédent « nouveau type de guerre » : la guerre hybride. Il s’agit d’un autre terme que plusieurs responsables de l’UE,, purement par coïncidence, viennent d’entonner en chœur :
Qu’ont en commun la Pologne, l’Estonie et le Danemark ? À première vue, pas grand-chose. Ces trois pays appartiennent à l’UE et à l’OTAN, mais ils sont géographiquement et politiquement très éloignés les uns des autres. Néanmoins, ils sont souvent cités ensemble ces derniers temps, comme exemples de la « guerre hybride » que la Russie mène contre l’Europe.
The Economist se fait un devoir d’énoncer toutes les attaques de guerre hybride que la Russie aurait menées :
Le Berliner ne mâche pas ses mots :
L’Occident succombe à l’alarmisme : danger de guerre !
Si Poutine est derrière tout cela, ce qui n’a pas encore été prouvé, son « test » aurait montré une chose par-dessus tout : à quel point l’Occident réagit de manière impuissante et hystérique. Au lieu de vérifier calmement les faits et d’examiner le contexte, les médias et les politiciens envisagent immédiatement le pire scénario : le danger de guerre ! C’est ça qui est inquiétant.
Incidemment, il convient de faire observer que le Berliner Zeitung a encore frappé fort, avec un article révélant comment la cabale de l’UE vole les élections à ses propres membres supposés « souverains » :
Victor Orban a, lui aussi, compris le « message à Balthazar ». Dans son dernier dicours, il a clairement appelé l’Union Européenne un pojet de guerre, et dit que l’UE avait ouvertement annoncé que son objectif principal pour la décennie à venir était de voir la défaite de la Russie.
En bref, conformément à ce que nous avons dit en introduction, l’UE est en train de se transformer en un bloc purement militaire, dont la seule orientation opérationnelle, le seul principe et le seul but tournent autour d’un objectif unique : la défaite de la Russie. Et pas seulement sa défaite, mais aussi sa destruction totale, puisque l’héritière présomptive [de von der Leyen, NdT], Kaja Kallas, a déclaré ouvertement il y a peu qu’il fallait que la Russie soit balkanisée en beaucoup d’États, plus petits et plus faibles.
Il est fait actuellement beaucoup de bruit autour de Trump qui aurait autorisé des frappes à longue portée à l’intérieur de la Russie et prévu de livrer des missiles Tomahawk à l’Ukraine. Pour l’instant, je pense que tout cela n’est que carabistouilless, étant donné que l’information sur les frappes à longue portée provient du célèbre fabuliste Keith Kellogg, qui aime « interpréter » les directives de Trump à sa manière « néocon » et qui s’est trompé jusqu’à présent dans pratiquement toutes ses prédictions similaires.
Quant aux Tomahawks, cela semble relever du même genre d’absurdité, étnt donné que l’Ukraine n’a pas la capacité de les lancer depuis les airs ou depuis la mer, et que les unités de lancement terrestres ne peuvent pas encore être fabriquées en séries. On dit que les systèmes Typhon pourraient être livrés à l’Allemagne « vers 2026 », moment auquel l’Allemagne serait « théoriquement » capable d’en céder un ou deux à l’Ukraine.
Étant donné que les missiles Tomahawk peuvent être équipés de têtes nucléaires, une telle escalade seraitt bien sûr extrêmement dangereuse pour la Russie, car celle-ci devrait toujours supposer que tout système occidental tiré en sa direction est équipé d’ogives nucléaires … et agir en conséquence. C’est pourquoi la probabilité qu’une telle chose se produise est faible.
Poutine partage ce quetout cela lui inspire :
Vidéo censurée de Putine parlant russe
sous-titrée en anglais.
Visible sur le site de Simplicius
Dmitri Medvedev invoque de même « l’air du temps » et ajoute son grain de sel :
En Europe, on ne cesse de parler d’une guerre avec la Russie dans les cinq prochaines années.
Cela n’arrivera pas.
Pourquoi ?
Parce que cela va à l’encontre de nos intérêts nationaux.
La Russie n’a besoin d’une guerre avec personne, encore moins avec cette vieille birbesse frigide.
Voici pourquoi :
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- Les pays européens sont vulnérables et divisés entre eux. Ils ne peuvent que poursuivre leurs intérêts propres, luttant pour rester à flot dans la tourmente économique actuelle. Ils ne peuvent pas se permettre une guerre avec la Russie.
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- Les dirigeants européens sont des dégénérés pathétiques, incapables d’assumer la responsabilité de n’importe quelle entreprise sérieuse. Ils sont incapables de penser satratégiquemet, sans parler de l’énergie (qu’en Russiee, on appelle « passionarité ») indispensable pour prendre des décisions militaires utiles.
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- La plupart des Européens sont mous et apathiques ; ils ne sont pas prêts à se battre pour des idéaux communs, ni même pour leur propre territoire.
Pourquoi la guerre est-elle encore possible ?
Le risque d’un accident tragique existe toujours. Et les fous hyperactifs à la gâchette facile restent également un facteur à prendre en compte. Et ce type de conflit comporte un risque réel de dégénérer en une guerre avec des armes de destruction massive.
C’est pourquoi il ne faut pas baisser sa garde.
Et iI résume avec précision l’essentiel de la situation.
Pendant ce temps, Zelensky s’efforce de semer la m….. en prétendant que les pétroliers de la « flotte fantôme » russe sont responsables du lancement des drones qui « terrorisent » la pâle Europe.:
Le plan consistant à tuer deux oiseaux d’un seul coup de fronde est clair : faire beaucoup d’agitation pour obtenir une militarisation à outrance, tout en multipliant les efforts dans le but d’estropier si possible l’économie russe, en accusant ses pétroliers légaux de choses avec lesquelles ils n’ont rien à voir.
L’une des principales raisons de l’hystérie actuelle est qu’après quelques semaines de répit, les lignes ukrainiennes ont recommencé à s’effondrer sur plusieurs fronts.
[…]
Source : https://simplicius76.substack.com/p/eu-fast-tracks-transformation-into
URL de cet article :
Octobre 2025
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