L’interview de Robert F. Kennedy Jr par France-Soir

 

(Vidéo)

https://www.youtube.com/watch?v=T3x_hxDe6x8&feature=youtu.be

 

(le son est mauvais ou l’interviewé a la voix fatiguée, voire éraillée)

 

 

 

En voici la transcription intégrale.

 

 

FS : Robert, que se passe-t-il dans le monde, selon vous ?

RK : Je pense qu’il y a des gens qui croient que la pandémie a été planifiée, que le virus a été fabriqué génétiquement, qu’il a été relâché accidentellement ou de manière planifiée, qu’il serait comme une arme.

En réalité, je pense que personne ne connaît la réponse à ces questions. 

Mais c’est une crise. Et chaque crise devient opportune et même propice pour des éléments autoritaires. Et la crise actuelle est très opportune, de la même manière que l’a été celle du 9/11 (attaque sur les tours à New-York). Chaque crise majeure est utilisée par les élites, militaires ou du renseignement, par les apparatchiks, les télécoms, etc. Dans le cas présent (vous avez posé la question) : qui retire un bénéfice de la situation ?

Les sociétés qui en bénéficient le plus sont celles des milliardaires de la Silicon Valley qui contrôlent les communications ou les interfaces, que ce soit Amazon ou Jeff Bezos ou Zuckerberg ou Bill Gates. Ils sont ceux qui continuent à gagner des milliards et des milliards pendant que la classe moyenne de manière globale est laissée pour compte.  Tous les programmes sociaux sont en faillite.

Cela se traduit par une situation sociétale oligarchique qui réclame un énorme contrôle social. Avec la simultanéité de l’installation de la 5G, cela leur donnera une capacité sans précédent de surveillance et de contrôle du comportement humain, ainsi que la capacité d’exploiter toutes nos données et de nous faire devenir de plus en plus dociles machines à consommer.  Ce n’est pas important de savoir si ce qui arrive était planifié ou pas.

Mais c’est utilisé de manière à obtenir un effet maximum, d’imposer l’obéissance à et d’exercer un contrôle social sur toute l’humanité.

 

FS : Parlons du rôle des médias. Vous avez eu une énorme audience à Berlin, hier, et vous lui avez tenu un discours incroyable, qui a touché une infinité de personnes… Sur les droits de l’homme, la santé, etc. Peu de médias ont couvert l’événement. Pourquoi ?

RK : Je ne suis pas sûr qu’ils ne le couvrent pas. J’avais dit au départ que ce qui allait se passer, c’était qu’ils allaient prétendre que tous ces gens n’étaient pas là, qu’ils allaient parler de 3 à 5.000 personnes, nazies de surcroît. Eh bien aujourd’hui, un parent m’a envoyé, un beau-frère qui se trouve être juif, m’a envoyé un article du Daily Kos, un journal important, qui écrit que Robert Kennedy était à Berlin pour parler à une manifestation antisémite. Il se demandait ce qui m’était arrivé. 

C’est réellement extraordinaire, la censure qui existe dans les médias traditionnels et les réseaux sociaux qui tirent un avantage de ce confinement, chez Bill Gates, Marc Zuckerberg, Facebook et Google… Google est propriétaire d’une société qui fabrique des vaccins. Ils ont un deal de 750 millions de dollars avec Glaxo qui réalise un vaccin contre la grippe, contre le Covid-19. C’est une filiale d’Alphabet, la société holding de Google, c’est une société parente. Et Google censure toute information critique à l’égard des vaccins. Même si cela critique la politique gouvernementale.

C’est vraiment incroyable de vivre dans ce monde kafkaïen. Nous pensions que cela arriverait un jour, parce que nous avons lu George Orwell, Aldous Huxley, Kafka quand nous étions gamins. Mais nous n’avions jamais pensé que cela arriverait aussi tôt. 

Je pense que le moment est venu de prendre les choses en mains et de partir en campagne si besoin est. Le moment est venu d’affronter la réalité, parce que, pour leur part, ils ont une réponse prête pour tous les cas de figure,

Les medias sont extraordinaires. Il leur est loisible de s’en prendre à n’importe qui pour en dire n’importe quoi, de dire sans encourir la moindre sanction, que j’étais là pour m’exprimer devant des nazis. 

Sur le podium, il y avait un immense portrait du Mahatma Gandhi, qui n’est pas à proprement parler un nazi, le maître de cérémonie était noir, originaire du Ghana, et il y avait un moine Hari Krishna. C’était l’opposé même du nazisme. C’étaient des gens qui aiment la démocratie, la liberté, la liberté de parole et qui veulent que nous puissions continuer à jouir de ces libertés.

C’étaient des gens qui se posent des questions sur la légitimité de l’autorité. Tout ça est l’opposé du nazisme.  

 

FS : Vous venez de parler des vaccins et des investissements réalisés par certaines sociétés. Est-ce que le développement d’un vaccin à ARN vous inquiète ?

RK : Je ne crois pas que le vaccin de Moderna aboutira. Les tests cliniques ont été vraiment mauvais. Dans le groupe testé à doses importantes, 21% de ceux qui ont reçu le vaccin ont souffert d’effets secondaires graves. Ils ont été hospitalisés pour pouvoir être médicalement suivis de près. Tout médicament, présentant un risque aussi élevé serait mort-né. Dans le groupe testé à faibles ou moyennes doses, 100% des personnes ont présenté une réaction.

Ils ont l’intention de vacciner les enfants, de vacciner des milliards d’enfants sur la planète. Or, un enfant ne court quasiment aucun risque d’attraper le Covid. Pourquoi lui administreriez-vous une substance qui a 100% de chances de provoquer une mauvaise réaction ? 

En plus, les personnes sur lesquelles ces gens ont réalisé leurs tests n’étaient pas des Américains normaux. Ils n’ont testé que des personnes en parfaite santé, sans diabète, sans arthrite, sans maladie coronarienne ou maladie de Crohn, des gens qui n’ont jamais fumé, sans surcharge pondérale…

Et ils veulent utiliser ce vaccin sur des Américains qui pèsent 20 kg de trop, qui mangent trop de beignets, qui ont du diabète… Pour moi, ce vaccin a tellement  de problèmes, que, s’il est mis sur le marché, ce sera la fin de tous les vaccins car il va entraîner toute une ribambelle de réaction néfastes.

Personne ne se fera plus jamais vacciner. 

 

FS : L’ARN ne vous inquiète donc pas vraiment, si vous pensez que le vaccin ne pourra même pas être commercialisé ?

RK : Si, je suis quand même inquiet : il y a 200 vaccins en cours de développement, et dans certains endroits, ils sont allés, déjà, jusqu’à voter des lois pour les imposer. Vont-ils rendre les vaccins obligatoires ? Une fois approuvés, deviendront-ils automatiquement obligatoires ? C’est fou. Peut-on rendre obligatoire un produit qu’on ne connaît pas encore ? Particulièrement un produit qui va être administré à des personnes en bonne santé ? Ce ne sera pas un médicament que vous administreriez à une personne malade susceptible de mourir de sa maladie. C’est quelque chose que vous administrerez à des personnes qui ne courent aucun risque de tomber malade. C’est très, très dangereux. 

Mais si vous regardez en arrière…  Dans l’histoire, on a connu de nombreuses fois ce type de tyrannie de la peur. Je me trouve actuellement dans le pays où les gens les mieux éduqués, les plus éclairés de la planète, les plus grands démocrates qui fussent, les plus instruits d’Europe, probablement les plus tolérants… ce qui explique que dans les années 1930, tellement de juifs vivaient en Allemagne (après avoir fui les Pogroms à l’Est et l’inquisition espagnole) avaient, donc, fini par s’installer en Allemagne et s’y intégrer parfaitement. Et puis le monde entier est devenu fou. L’exemple du totalitarisme allemand montre bien qu’il y a un million de chemins vers un ADN nationaliste, voire nazi. J’ai grandi dans un monde où les gens – la génération qui avait connu la deuxième guerre mondiale – pensaient qu’il y avait un problème avec les Allemands. Mon père, lui, a toujours dit que le problème n’était pas les Allemands. C’était un problème qui pouvait nous concerner tous. Cela peut arriver n’importe où. Si les Allemands en sont arrivés là, nous pouvons tous en arriver là.

Par conséquent, si nous ne sommes pas vigilants, la même chose pourra se reproduire chez nous ou chez vous. Ce n’est pas un problème allemand.

 

FS : Si votre père était parmi nous aujourd’hui, pensez-vous qu’il dirait toujours la même chose, qu’il le dirait peut-être même plus fort ? 

RK : Je pense qu’il serait très, très inquiet de ce qui se passe en ce moment. 

 

FS : Robert, je sais que vous êtes le président d’une association de défense des enfants. Si nous nous intéressons aux enfants – car je pense que vous êtes concerné par l’héritage que nous allons leur laisser et par le monde dans lequel nous vivons – que pensez-vous que nous devrions faire pour eux ? Vous pensez que nous devons nous prendre en mains et que la solution doit venir des citoyens ?

RK : Je crois que toutes les solutions existent dans une démocratie. Dans une démocratie qui fonctionne bien… ce que nous n’avons pas aux États-Unis. Nous avons pu être un exemple. Mais nous avons laissé l’argent vaincre la politique. Notre démocratie a été minée. Les gens ont perdu confiance. L’organisme censé contrôler les politiciens est corrompu. Le vote ne compte plus. Et maintenant les grandes sociétés contrôlent les centres de communication, l’industrie pharmaceutique contrôle les réseaux de télévision et les réseaux sociaux ont des accords avec les réseaux télécom, la 5G et les grosses entreprises pharmaceutiques. On voit que ces cartels pharmaceutiques ont noué des alliances stratégiques avec les réseaux sociaux, avec les télécoms et même avec les services de renseignement et l’armée. Ce que nous voyons là est la face très, très sombre d’une ploutocratie. Je ne veux pas… Mais je peux aussi vous dire quelque chose pour vous remonter le moral. Rires.

 

FS : Vous êtes très sérieux. Mais il est clair selon vous que nous devons trouver une voie de sortie. Et que la voie de sortie est la démocratie.

RK : Les institutions demeurent. La plupart des institutions qui faisaient rempart entre l’avidité des entreprises et les enfants vulnérables ont été neutralisées. Le congrès, les parlementaires ont été achetés par des contributions. Les agences de régulation ont été neutralisées par des mécanismes de corruption.

La presse a été minée, elle nous a été volée, il n’y a plus de presse. Il ne s’agit plus pour elle de dire la vérité, mais de promouvoir une orthodoxie, l’orthodoxie gouvernementale, celle des grandes sociétés d’affaires.

Il nous reste les cours de justice. Aux États-Unis, vous ne pouvez pas poursuivre une société pharmaceutique pour avoir fait du mal à votre enfant, mais vous pouvez toujours la poursuivre pour fraude. Il y a toujours un moyen d’obtenir justice. Le système judiciaire est ce qui fonctionne encore un peu dans notre démocratie.

Et nous avons la rue. Comme vous l’avez souligné, nous avons sans doute eu un million de gens dans la rue hier. Et pourtant, personne ne s’en est rendu compte. C’est une drôle de question. Emerson l’avait assez bien posée : « Si un arbre tombe dans la forêt et que personne ne le remarque, est-il vraiment tombé ? » Si un million de gens sortent dans la rue et que personne ne le remarque, cela a-t-il vraiment eu lieu ?

Pour le reste du monde, cela n’a pas eu lieu.

 

FS : Je ne peux que vous inviter à venir faire un discours en France. Ce sera probablement la prochaine étape.

RK : Et il y aura probablement quelques centaines de personnes, d’après les journalistes.

 

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Août-Septembre 2020

 

 

 

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