The Queen of England

 

 

 

 

has chosen (not) to hand over an innocent man to a bunch of thugs and assassins.

She has done it for money.

 

 

(extrait d’un post non publié le 4 janvier 2021)

 

 

 

 

 

 

« Même en refusant l’extradition pour des raisons de santé… »

dit George Galloway…

 

 

Arrêtons de nous chatouiller pour nous faire rire !

Julian Assange n’échappe pas – temporairement – à l’extradition « pour des raisons de santé ». Et n’échappera peut-être pas à la mort. Infligée. Rapide ou lente.

La Grande Bretagne a obéi à un  diktat étatsunien (de quelque faction qu’il provienne) et son prisonnier n’échappe qu’au transport immédiat sur le sol US. Pour convenance US.

Le motif invoqué est une insulte délibérée au public, à commencer par celui de la Grande Bretagne.

Quand une puissance carcérale ne veut pas qu’un prisonnier se suicide, il ne se suicide pas. À moins qu’il y arrive en avalant sa langue. Quelqu’un veut essayer ?

Ci-dessous, M. Jonathan Cook y va de son hypothèse. Il se peut qu’il ait raison. En dix mots comme en cent la faction de M. Joe Biden n’a pas besoin, en ce moment délicat qui l’oppose à celle de M. Donald Trump, d’un rappel tonitruant de hauts faits kidnappeurs sadiquement guantanamesques (si quelqu’un compte sur « la presse » pour faire état du nombre de damnés qui s’y tordent encore sous toutes les variétés libérales de torture, il se trompe). Au milieu du chaos post-électoral ou pré-guerre civile ambiant, quelques manifs en faveur d’Assange n’auraient fait que donner une image encore plus piteuse de la nation indispensable. Il convenait donc de remettre les festivités à un moment moins inopportun. « Mission accomplished ».

Le calvaire de Julian Assange n’est pas terminé.

Le devoir de ceux qui ne veulent pas qu’il meure non plus.

Théroigne

 

 

 

 

 

 

Mon ami Julian n’est pas envoyé dans un goulag américain, mais cet épisode honteux est une énorme tache sur la Grande-Bretagne

 

George Galloway – Entelekheia – 5.1.2020

 

Paru sur RT sous le titre I’m happy my friend Julian isn’t being sent to a US gulag. But this shameful episode is a huge stain on Britain

 

 

 

 

Ici, un Britannique, George Galloway, dénonce le système judiciaire de son pays, qui est selon lui trop inféodé aux USA. Pour notre part, avant de jeter la pierre au Royaume-Uni, nous nous rappellerons que le sort d’Assange aurait été le même en France, pour les mêmes raisons, et peut-être aurait-il été encore pire. Au moins, en Angleterre, il a été libéré. En serait-il allé de même dans la France de Macron ? Au fait, combien de médias grand public français ont pris sa défense ?

 

______________  

 

Julian Assange entrera dans l’histoire comme un immense et brave journaliste, et j’espère qu’il trouvera la force de poursuivre son noble travail. Mais sa persécution fait honte à ce pays et à ceux qui l’ont suivi.

 

Le personnage historique mondial Julian Assange, le plus grand journaliste et éditeur de notre époque, ne sera pas extradé vers le goulag du système d’injustice américain. Alléluia !

Mais comme l’a dit Wellington après la bataille de Waterloo : « C’était sacrément serré. »

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Source : http://www.entelekheia.fr/2021/01/04/mon-ami-julian-nest-pas-envoye-dans-un-goulag-americain-mais-cet-episode-honteux-est-une-enorme-tache-sur-la-grande-bretagne/

 

 

 

 

 

 

Contrairement à Jonathan Cook, nous ne nous lamenterons pas sur la liberté d’une presse qui s’en fout complètement. D’une presse qui tuerait son père, vendrait sa mère et mordrait le Bon Dieu dans le front pour trois francs cinquante.

 

Assange gagne. Le coût : la liberté de la presse est écrasée, et la dissidence qualifiée de maladie mentale

 

Jonathan Cook – L.G. S. – 4.1.2020

Traduction : Viktor Dedaj

 

 

 

 

La décision inattendue de la juge Vanessa Baraitser de rejeter la demande américaine d’extradition de Julian Assange, déjouant ainsi les efforts visant à l’envoyer dans une prison américaine pour le reste de sa vie, est une victoire juridique bienvenue, mais elle est submergée par des leçons plus importantes qui devraient nous troubler profondément.

 

Ceux qui ont fait campagne avec tant de vigueur pour que le cas d’Assange reste sous les feux de la rampe, alors même que les médias commerciaux américains et britanniques ont travaillé si dur pour le maintenir dans l’obscurité, sont les héros du jour. Ils ont rendu le prix trop élevé pour que Baraitser ou l’establishment britannique acceptent d’enfermer Assange indéfiniment aux États-Unis pour avoir exposé ses crimes de guerre et ses crimes contre l’humanité en Irak et en Afghanistan.

Mais nous ne devons pas minimiser le prix qui nous est demandé pour cette victoire.

Un moment de célébration

Nous avons contribué collectivement, par nos diverses petites actions, à redonner à Assange un certain degré de liberté et, espérons-le, un sursis à ce qui pourrait être une condamnation à mort, alors que sa santé continue de se détériorer dans une prison de haute sécurité surpeuplée de Belmarsh, à Londres, qui est devenue un terrain propice au Covid-19.

Pour cela, nous devrions nous permettre un moment de célébration. Mais Assange n’est pas encore sorti de l’auberge. Les États-Unis ont déclaré qu’ils feraient appel de la décision. Et il n’est pas encore clair si Assange restera emprisonné au Royaume-Uni – peut-être à Belmarsh – alors que de nombreux mois d’arguments juridiques supplémentaires sur son avenir se déroulent.

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/assange-gagne-le-cout-la-liberte-de-la-presse-est-ecrasee-et-la-dissidence-qualifiee-de-maladie-mentale.html

Source d’origine : http://www.jonathan-cook.net/blog/2021-01-04/assange-wins-the-cost-pre…

 

 

 

 

 

 

Puisqu’on est dans la presse (il paraît que ça porte bonheur) et en même temps au Grand Soir, restons-y. Et deux Théophraste R pour le prix d’un !

 

« Les prostituées de l’intellect », dit-il

 

Théophraste R. – L.G.S. – 3.1.2021

 

 

 

 

Le 25 septembre 1880, le journaliste John Swinton s’adressa ainsi à ses confrères lors d’un banquet à New York quand on lui proposa de porter un toast à la liberté de la presse :

 

« Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

 

Depuis, ça ne s’est pas amélioré dans les médias. Au contraire, ça sent pire.

Théophraste R. Distributeur de déodorants gratuits.

 

Source : https://www.legrandsoir.info/les-prostituees-de-l-intellect-dit-il.html

 

 

 

 

 

À propos des larbins obéissant aux puissants et aux riches

 

Théophraste R. – L.G.S. – 5.1.2021

 

 

 

 

En parodiant David Dufresne qui a constaté que « la police française a blessé en quelques mois autant de manifestants qu’en vingt ans », on pourrait dire que nos médias ont plus parlé de Julian Assange dans la seule journée du 4 janvier 2020 qu’en dix ans.

 

Pas un média qui n’ait donné la surprenante nouvelle du refus de la Grande-Bretagne de livrer ce journaliste aux USA. La veille, dans la rue, la grande majorité des passants aurait répondu au pigiste de BFM-TV : « Julia Nassange ? Connais pas » ou : « J’ai entendu ce nom, mais qu’est-ce qu’elle a fait, heu (rire), ça, j’chais pas ».

D’aucuns affirmeront que c’est le plus grand journaliste vivant (oui, oui, plus grand que Barbier, Apathie, Salamé…), qu’il n’a jamais mis les pieds aux USA, et que toute la profession aurait dû le défendre. Ce dont elle s’abstint.

Le pire est que la mafia journalistique des prostituées de l’intellect a été doublée par Reporters sans frontières qui est montée au créneau, assistant au procès, livrant des comptes-rendus que LGS aurait pu applaudir (c’est dire où l’on en est !).

Dressée pendant 25 ans par Robert Ménard à ne JAMAIS défendre un journaliste contredisant les USA, RSF s’est engouffrée dans la brèche pour faire oublier les dollars reçus d’officines écrans de la CIA. Elle est même en contact avec John Shipton, le père d’Assange. Prudence, John, ne pas trop parler.

« Ça ne fait rien nous vivons un temps bien singulier » chantait Brassens et je floute la future statue de Julian Assange de peur que des lecteurs de ce site d’information ne s’écrient : « Encore lui ? ».

Théophraste R. Auteur probable de l’article : « Prostituées de l’intellect ou membres d’un club assangiste, il faut choisir ».

 

Source : https://www.legrandsoir.info/a-propos-des-larbins-obeissant-aux-puissants-et-aux-riches.html

 

 

 

 

 

 

À suivre… de très près !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 5 janvier 2021

 

 

One Responses

  • Sémimi

    Certes, la juge anglaise a refusé – pour l’instant – l’extradition d’ Assange dans un bagne yankee. Réjouissons-nous mes frères. Mais la raison invoquée est peu glorieuse et devrait faire honte à l’Amérique. Mieux vaut le suicide que tomber entre les griffes de l’oncle Sam. Mais les USA ne sont pas les seuls à devoir mourir de honte. Où sont les glorieux « journalistes » de la presse quotidienne et autres Reporters sans frontière qui saturent en ce moment les ondes avec leur pur et leur auto satisfaction dans laquelle ils se vantent d’être des « témoins de la vérité » dans le monde . A votre con cœur, messieurs-dames, nous méritons votre générosité.
    Mais quand un vrai journaliste révèle les comportements ignobles des armées de la grande Amérique , on les retrouve tapis, tout tremblants, sous leur bureau. Assange, connais pas , Msieur ! Où sont les profiteurs des révélations de Julian dont les journaux ont si largement fait leurs choux gras des nouvelles courageuses de Manning et d’Assange ? A nous les beaux euros que nous avons engragés grâce à eux. Et maintenant : « Assange ? Qui c’est ? »
    Il n’y a plus de journalistes dans la presse officielle et, en plus, grassement subventionnée avec les impôts des citoyens. Ils ont deux maîtres auxquels ils obéissent au doigt et à l’œil :leur propriétaire et l’Etat et ils s’aplatissent avec enthousiasme devant les deux . Tels de nouveaux Torquemada, ils sont devenus des kapos d’internet qu’ils ratissent à la recherche des têtes qui dépassent. Grassement nourris, les voilà devenus de simples porte-parole des discours officiels . Ils ont même inventé le terme injurieux de « complotistes » à l’encontre des esprits courageux réfugiés sur internet qui refusent de chanter dans le chœur et qui se voient stigmatisés de la marque rouge infamante de leur stylo vengeur.
    Julian Assange est l’honneur de la presse véritable face à la lâcheté universelle de la presse officielle.

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