Démences /7
De dieux, de tabous et d’empires qui s’effondrent
Quand on est assez vieux pour avoir vu, pendant des décennies, des femmes – mais aussi des hommes – se battre pour le droit de disposer de soi…
À l’heure où quiconque affligé d’un minimum de conscience a compris que donner la vie est devenu plus criminel que l’ôter…
On ne peut que parler de démence au spectacle d’un empire planétaire en train de s’effondrer (pas assez) lentement en renouant avec des pratiques de contrôle sexuel dignes du plus obscur Moyen-Âge, tout en se vautrant dans l’homosexualité-spectacle obligatoire, dans l’invention de « genres » inconnus des savants d’Aristote à Luc Montagnier, dans la destruction maladive et forcenée de tout ce qui a pu, depuis 20 ou 30 siècles ressembler à de l’intelligence, dans un prétendu anti-racisme plus meurtrier que le racisme des traficants de bois d’ébène, tout en se servant du corps des femmes pauvres pour s’offrir des poupées vivantes à la carte de même qu’on se sert du corps des truies (et des porcs !) pour leur ajouter des côtes et, donc, des côtelettes à manger.
Et ce n’est là que la partie émergée du proverbial iceberg.
Quand on en est là, on ne peut que se dire : les cinglés nous ont enfermés dans l’asile et ils sont partis avec la clé en brandissant des torches enflammées.
Ce qui se passe autour de nous ressemble au chant du cygne d’une espèce qui s’appela un jour, peut-être abusivement, sapiens.
Tout ça, c’est la faute aux dieux…
… que les humains sont assez tordus pour s’inventer jaloux et grands pondeurs de tabous, lesquels font depuis quelques millénaires de cette vallée de larmes un enfer assez croquignolet. Masochistes ? Oui, et sadiques c’est sûr.
On ne sait combien de décennies il y a qu’Aline de Diéguez fait la guerre au plus sempiternel d’entre eux. Non que son athéisme soit agressif, au contraire, mais parce qu’elle prétend ne pas abandonner le champ de bataille à cet obstiné bourreau des Palestiniens, même si elle sait que le dément, ce n’est pas lui mais ceux qui se le sont inventé et s’en réclament.
Aline de Diéguez
L’Odyssée du dieu Jahvé dans l’Histoire
Le pire quand on cherche la vérité, c’est qu’on la trouve
Remy de Gourmont
I – La légende dorée du jahvisme
II – Déconstruction du mythe
Nihil sine ratione, rien n’est sans raison. Ainsi des évènements politiques et religieux qui se perdent pour beaucoup dans la nuit des temps, déterminent aujourd’hui non seulement la politique israélienne et la tragédie palestinienne, mais concernent le cœur de la politique mondiale.
En effet, les gouvernements occidentaux ignorants de l’histoire des religions et ne tenant pas compte des couches sédimentaires déposées dans les esprits au cours des siècles par les mythes, négligent leur l’influence sur les mentalités des nations. Ils s’imaginent, par exemple, qu’Israël est un État qui fonctionne comme tous les autres états rationnels de la planète, à une petite différence près – il est à la fois récent et monstrueusement armé.
Certes, il s’agit, en apparence, d’un État moderne, et même qualifié de « seule démocratie du Moyen Orient », puisqu’on y vote, et même beaucoup. Mais l’intérieur des têtes des habitants est demeuré celui des Judéens du temps des rois Ezéchias et Josias, huit siècles avant notre ère, lesquels fantasmaient déjà sur les royaumes mythiques de David et de Salomon.
Les fantômes sont increvables.
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Une des prescriptions préférées de ces divinités (masculines) concerne la procréation de petits humains.
Qui contrôle la sexualité contrôle la société, ce n’est un secret pour personne. Aucun dieu ne s’en est privé et les pères de familles, depuis qu’ils se sont mis à vouloir la contrôler en se réclamant d’eux, ne peuvent plus s’arrêter.
Contrairement à ce qu’on croit, l’injonction « croissez et multipliez » vient du matriarcat, et, croyez-nous, il ne faisait pas bon être bréhaigne au temps du pouvoir des mères. Mésenfin, il a fini par arriver le jour où les pères ont voulu être sûrs que leurs rejetons étaient bien d’eux et pas du voisin, et qu’à cet effet, il urgeait d’enfermer le cheptel femelle et de lui enjoindre de pondre… le plus souvent possible (multiplication des bras aussi, n’est-ce pas ?), ce qui avait l’avantage de ne pas leur laisser le temps de fantasmer des libertés de mouvement inenvisageables…
Et, bon, bref, étant donnée la fréquence des guerres et des épidémies, il fallait remplacer de plus en plus souvent les pertes.
Cela s’imposa, évidemment, de moins en moins, à mesure que ceux qui avaient des cerveaux inventaient des moyens de ne plus mourir aussi facilement et que l’allergie aux guerres se mit à se développer à peu près autant chez les mâles que chez les femelles.
Pour ce qui est du sacro-saint respect de la vie (des fœtus), nous avons une proposition à faire à ceux qui, au nom de leurs divinités, l’invoquent :
Et si vous faisiez en sorte que le monde où vous voulez les jeter soit autre chose qu’un chaudron de sorcières plein de scorpions, de pieuvres, de serpents, de bêtes à pinces et à dards capables de nager sans crever dans du vitriol ? De quel droit vous permettez-vous de flanquer dans ce bouillon infâme des créatures innocentes, fragiles et sans défense, rien que pour satisfaire votre confort mental d’animaux à responsabilité limitée ?
Vos créatures sont sacrées, jusqu’au moment où elles passent la barrière de l’utérus maternel. Après ? Qu’elles crèvent, de toutes les manières que vous avez réussi à inventer, peut vous en chaut. Et vos dieux inventés sont, là-dessus, curieusement muets.
Vous croyez peut-être qu’on n’a que ça à faire : vous les prendre, vos enfants, à la naissance, pour les protéger de vous comme voulait le faire le pauvre Saint-Just ?
Qu’on nous pardonne un coup de sang inhabituel.
Revenons à la politique, puisque c’en est.
De l’art de créer d’utiles diversions en cas d’urgence
Par exemple quand les populations se mettent à poser des questions qui dérangent, à refuser des vaccins ou à traîner les pieds pour soutenir des guerres…
COUR SUPRÊME DES ÉTATS-UNIS : LA GUERRE CIVILE CULTURELLE
Régis de Castelnau – Vu du droit – 25.6.2022
Les réactions au revirement de la jurisprudence de la Cour suprême des États-Unis concernant l’avortement témoignent une fois de plus d’une ignorance, d’un provincialisme et au final d’une arrogance française classique, le tout donnant un triste brouet qui n’est pas à notre honneur.
Tout d’abord la précaution d’usage : je suis personnellement favorable au principe de l’IVG qui est une possibilité d’utiliser l’avortement comme un moyen de régulation des naissances. Je n’ai aucun problème moral ou religieux concernant cette possibilité, même si je sais que c’est toujours une épreuve pour la femme qui doit y recourir.
La fascination de nos élites pour les USA, y compris celles qui se disent d’extrême gauche est quelque chose de quand même impressionnant.
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Mais les hommes de bon sens comme Régis de Castelnau se font rares. Il ne manque pas d’autres qui voient les choses différemment.On peut, pourquoi pas, essayer de les comprendre.
L’abolition heureuse de Roe v. Wade
Sébastien Renault – Entre la plume et… – 26.6.2022
Roe v. Wade (la « loi Veil » américaine, avec d’importantes nuances, d’abord celles qu’imposent la distinction entre droit constitutionnel et indépendance législative des États) a été abrogée hier par la Cour suprême des États-Unis au plan constitutionnel, en la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste – lequel, quelques mois plus tôt, avait tressailli de joie dans le ventre de sa mère (Lc 1, 41), autrement dit, dans son état d’enfant à naître.
Rappelons que le gouvernement fédéral américain exerce son autorité en regard des questions nationales. Ses pouvoirs lui sont conférés par la Constitution étasunienne telle qu’interprétée par la Cour suprême. Dans le cas de l’extermination in utero, mieux connu sous l’acronyme français dragéifié d’IVG, ce prétendu « droit » n’a jamais été rattaché à leur Constitution. Au plan juridique, Roe v. Wade a été, pendant 49 ans, une véritable aberration « constitutionnelle » qui est désormais rectifiée à juste titre par sa révocation.
Source : Entre La Plume et l’Enclume – L’abolition heureuse de Roe v. Wade (plumenclume.org)
De l’art de mélanger les torchons et les serviettes avec les kippas et les talliths, mais n’oublions pas que Roe vs Wade se passe aux USA.
L’avortement comme sacrement juif
E. Michael-Jones – Entre la plume et… – 1.7.2022
Le battage médiatique qui a entouré l’annulation par la Cour suprême de l’arrêt Roe-contre-Wade a fait remonter en moi des souvenirs de mon engagement dans les guerres de l’avortement aux États-Unis, qui durent depuis près de cinquante ans. Eleanor Smeal, qui était alors à la tête de la National Organization of Women, venait de donner une conférence sur l’avortement à l’université de Notre-Dame dans ce qui devait être les années 1980. La salle était remplie de féministes de cette université et du St. Mary’s College, la soi-disant institution catholique qui m’avait licencié pour m’être opposé à l’avortement quelques années auparavant.
Source : Entre La Plume et l’Enclume – L’avortement comme sacrement juif (plumenclume.org)
Bref le Jahve d’Aline de Diéguez doit (sacrément) se retourner dans son ciel.
Nous n’épiloguerons donc pas, si ce n’est pour rappeler, avec l’ancêtre Voltaire, que cette divinité a, comme toutes les autres, l’excuse imparable de ne pas exister.
Et c’est ainsi qu’Allah est grand
…comme ne l’a pas ignoré feu Vialatte.
Mais pourquoi n’y aurait-il que MM. les hommes à s’exprimer sur la question ?
Les femmes dérangées et débiles devraient-elles vraiment procréer ?
Ilana Mercer • The UNZ Review – JUNE 30, 2022
Traduction : c.l. pour L.G.O.
Le fait que la Cour suprême des États-Unis (SCOTUS) ait finalement rendu une décision restituant le pouvoir aux États sur cette question, l’avortement, est tout à fait normal. Si son État interdit l’avortement, une femme peut toujours monter dans un bus Greyhound pour aller se faire opérer ailleurs.
L’élégance éthique de l’argument libertaire a déjà été exprimée dans cet espace :
Même si on dédaigne l’avortement, on ne peut pas échapper à la question de la propriété de soi. Vous n’avez tout simplement pas le droit de prendre possession du corps d’un adulte. Une femme adulte, aussi répugnante soit-elle, est propriétaire d’elle-même et de tout ce qu’elle porte en elle, ou elle ne l’est pas. Vous ne pouvez pas vous « posséder » à l’exception de votre utérus ou en conjonction avec d’autres corps occupés.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/les-femmes-derangees-et-debiles-devraient-elles-vraiment-procreer/
USA : Affrontements aux manifestations pro-choice dans plusieurs villes
Secours Rouge – 27.6.2022
La Cour suprême des États-Unis a annulé la « décision Roe v. Wade » vendredi après-midi, donnant aux différents États le pouvoir d’autoriser, de limiter ou d’interdire la pratique comme ils l’entendent.
Suite à cela, au moins 13 états ont déjà adopté des lois de déclenchement qui interdisent la plupart des avortements : l’Arkansas, l’Idaho, le Kentucky, la Louisiane, le Mississippi, le Missouri, le Dakota du Nord, l’Oklahoma, le Dakota du Sud, le Tennessee, le Texas, l’Utah et le Wyoming.
L’Arizona a deux lois contradictoire et le Sénat de l’État devait se prononcer.
À Phoenix la police a affronté un groupe important de manifestants qui tentait de forcer l’entrée du bâtiment du Sénat de l’État, brisant des vitres et forçant des portes. Les législateurs ont reçu l’ordre de ne pas sortir du bâtiment. Des policiers ont dispersé, avec d’importants moyens, les manifestants, et les législateurs ont repris leur calendrier législatif dans une salle spéciale sécurisée.
D’autres incidents entraînant des arrestations ont eu lieu à Greensville (Caroline du Sud) et à Eugene (Oregon).
Source : https://secoursrouge.org/usa-affrontements-aux-manifestations-pro-choice-dans-plusieurs-villes/
Voir ici les dernières informations sur les répressions de toutes sortes dans le monde :
Mis en ligne le 6 juillet 2022
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