Les femmes dérangées et débiles devraient-elles vraiment procréer ?

 

 

Ilana Mercer – The UNZ Review – 30.6.2022

 

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

 

Le fait que la Cour suprême des États-Unis (SCOTUS) ait finalement rendu une décision restituant le pouvoir aux États sur cette question de l’avortement est tout à fait normal. Si son État interdit l’avortement, une femme peut toujours monter dans un bus Greyhound pour aller se faire opérer ailleurs.

 

L’élégance éthique de l’argument libertaire a déjà été exprimée dans cet espace :

 

Même si on dédaigne l’avortement, on ne peut pas échapper à la question de la propriété de soi. Vous n’avez tout simplement pas le droit de prendre possession du corps d’un adulte. Une femme adulte, aussi répugnante soit-elle, est propriétaire d’elle-même et de tout ce qu’elle porte en elle, ou elle ne l’est pas. Vous ne pouvez pas vous « posséder » à l’exception de votre utérus ou en conjonction avec d’autres corps occupés.

 

Ainsi, théoriquement, « les femmes ont le droit de baiser et de racler leurs entrailles à leur guise ». Avec une condition : Les Américains qui s’opposent à l’avortement doivent être respectés de la même manière dans leur droit à la propriété. Les contribuables qui s’opposent à la procédure doivent avoir le même droit de disposer de ce qui leur appartient – leur propriété – conformément aux exigences de leur conscience.

 

Trojans, Trivora ou interruption : Une femme américaine a le droit d’acheter des contraceptifs, des abortifs et de se faire avorter, à condition … de les payer de sa poche. Car, comme elle, l’Amérique regorge de nombreux autres individus souverains, dont certains n’approuvent pas ces produits et opérations.

 

Ainsi, si les femmes adultes doivent pouvoir mettre fin à leur grossesse – toujours à l’exclusion de l’infanticide tardif – ce que le sexe manifestement stupide de l’Amérique n’a pas le droit de faire, c’est d’obliger les objecteurs de conscience à leur fournir ou à payer leurs choix en matière de reproduction. Les droits de propriété personnelle et la liberté de conscience devraient s’appliquer aux deux côtés du débat sur l’avortement.

 

L’avortement tardif, en général, doit toujours être interdit. (Je réalise, cher lecteur, que je vous dois des arguments, et non des affirmations, ce que j’ai hélas fourni). On pourrait soutenir que dans l’arrêt Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, l’affaire décisive qui avait été portée devant la SCOTUS concernait bien l’avortement tardif, l’État du Mississippi interdisant l’avortement après 15 semaines, en vertu de quoi « la clinique de Jackson et l’un de ses médecins ont poursuivi les autorités du Mississippi devant une cour fédérale, affirmant que la loi de l’État était inconstitutionnelle. Un tribunal fédéral de district et la Cour d’appel du cinquième circuit ont statué en faveur de la clinique, bloquant la loi du Mississippi. Mais l’État a fait appel devant la Cour suprême, qui a inscrit l’affaire à son rôle ».

 

Il en est résulté un fédéralisme véritable sur cette question épineuse, même si les contribuables, qui s’opposent  à l’avortement pour obéir à leur conscience, devront quand même payer ces services si leur État les autorise. Le fédéralisme ne respecte pas le choix individuel. Et le fédéralisme n’a guère été ranimé. Les pouvoirs n’ont jamais été aussi concentrés, dans le Frankenstein fédéral qui n’a jamais été aussi intraitable et tyrannique.

 

Ne venons-nous pas de vivre trois années au cours desquelles l’État Pharmaceutique a consolidé son pouvoir comme jamais auparavant ? À moins qu’il se soit laissé vacciner contre le Covid, l’État s’est de facto accordé la licence de fermer l’entreprise d’un citoyen, de lui refuser toute liberté de mouvement, de le mettre en quarantaine, de le licencier et de le séparer de ses proches. Les arrestations d’opposants politiques sans procédure régulière sont devenues plus courantes dans l’Amérique de l’État policier que dans l’Afrique du Sud de l’époque de l’apartheid (qui, comme le relate Into the Cannibal’s Pot, était étonnamment légaliste et conforme aux règles). Dans l’échelle des priorités d’un pays sérieux, l’avortement ne serait pas mentionné.

 

La loi, en outre, est une force. Criminaliser l’avortement (au milieu d’une véritable vague de crimes et d’un effondrement systémique de la liberté au sein de l’ordre) implique la création d’une nouvelle catégorie de criminels à punir pour cause d’avortement : la femme qui veut avorter et le personnel soignant qui pratique la dilatation et le curetage.

 

La piètre qualité de la jurisprudence Roe V. Wade, aujourd’hui renversée, n’a jamais été remise en question. Comme l’a écrit un lecteur :  « Il y avait 50 lois d’État sur l’avortement jusqu’à ce que Harry Blackmun, nommé par les Républicains, décide de fusionner les divagations de ses amis médecins de la clinique Mayo et le 14e amendement fut rédigé cahin-caha dans une décision halachique de la SCOTUS, connue sous le nom de Roe v. Wade. Depuis lors, 55% des femmes noires enceintes se font avorter, contre un tiers d’hispaniques et 11% de blanches ».

 

Ces statistiques sont significatives dans le contexte de la criminalité. John J. Donohue et Steven D. Levitt (2001) avaient établi que « la légalisation de l’avortement, au début des années 1970, a joué un rôle important dans la baisse de la criminalité des années 1990 ». Ceteris paribus [toutes choses étant par ailleurs égales], « la légalisation de l’avortement expliquera la baisse persistante de 1% par an de la criminalité au cours des deux prochaines décennies ».

 

Le renversement de la tendance est inévitable.

 

Je n’ai pas, pour ma part, les doigts collants, et je n’ai aucun désir de contrôler le ventre des femmes. Que les femmes progressistes – en particulier les furies qui se déchaînent dans tout le pays – se fassent aspirer l’utérus, m’est égal. Comme l’a suggéré le psychologue évolutionniste Ed Dutton : « Que certaines personnes démissionnent volontairement du pool génétique n’est peut-être pas une mauvaise chose ».

 

Les conséquences d’un élan similaire contre le planning familial dans le monde sous-développé ont été décrites moins délicatement par Kevin Myers, ancien chroniqueur de l’Irish Times, banni des cercles ossifiants pour avoir dit la vérité :

 

« Le petit garçon aux grands yeux que nous avons sauvé, il y a une vingtaine d’années, est aujourd’hui un crétin au faible QI trimballeur d’AK 47, qui engendre des enfants chaque fois que l’envie lui en prend et qui blâme le monde parce qu’il n’est pas éduqué, qu’il est pauvre et laissé pour compte. … La Somalie [est] un autre beau pays de fainéants violents, trimballeurs d’AK 47, mâcheurs de khat, circonciseurs de filles, tumescents en permanence, et pote des pirates de l’océan auxquels il offre un abri. En effet, [en Afrique], nous avons maintenant presque un continent entier d’indigents sexuellement hyperactifs et analphabètes, avec des dizaines de millions de personnes qui ne survivent que grâce à l’aide du monde extérieur … ».

 

Les Américaines qui protestent contre l’arrêt Dobbs contre Jackson se comportent également comme des primates en œstrus. Elles s’affichent en vilaines gorgones qui en veulent à dieux et à diables de n’être pas désirables. Et les conservateurs veulent que toutes les femmes dérangées deviennent mères ?

 

Faites bien attention : les bébés nés de « mutants malveillants » ont beaucoup de chances de ressembler à leurs mères qui ne sont pas à l’image de Dieu. Une médaille à l’homme qui montera sur ce genre de chair putride pour se délasser les boules.

 

 

Ilana Mercer écrit un article hebdomadaire de réflexion paléolibertaire depuis 1999. Elle est l’auteur de Into the Cannibal’s Pot : Lessons for America From Post-Apartheid South Africa (2011) & The Trump Revolution : The Donald’s Creative Destruction Deconstructed (juin 2016).

On la trouve sur son blog : BarelyABlog | by ilana mercer, sur Twitter, Gab, Gettr YouTube et LinkedIn ; elle est bannie par Facebook, et elle a un nouveau vidéo-podcast .

 

Source : Should Deranged, Moronic Females Really Be Procreating?, by Ilana Mercer – The Unz Review

 

 

 

 

 

 

Pour les anglophones

 

WATCH “Hard Truth,” “Roe V. Wade Overturned: Should We Care If US Medusas Abort?”, with David Vance and myself, wherein David worries that Moloch worship is alive and well in America.

https://rumble.com/embed/v17uhxr/

 

 

Un des 223 commentaires (on n’a pas lu les autres) :

                             

Haxo Angmark says:

June 30, 2022

no, Ilana: someone else’s body is involved:

the baby being murdered. OTOH, I understand

why Jews like yourself want to keep abortion “available”:

it helps keep the Black population under Jew-control,

and easily disposible against the Whites. If it grows too fast,

it might get out-of-control,

and turn massively against the Jews as well.

 

Ils ne sont pas sortis de l’auberge, les Zuniens !

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/les-femmes-derangees-et-debiles-devraient-elles-vraiment-procreer/

 

 

 

 

 

 

Juillet 2022

 

 

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