Quand l’histoire pédale si vite, il est difficile de la suivre

 

 

Quelques glanes…

 

 

 

 

 

 

Germania delenda est

 

 

 E. Michael Jones – Entre la plume et l’enclume – 3.10.2022

 

 

       

 

 

L’attaque de l’oléoduc et la résurrection du plan Morgenthau : le bras long de la vengeance juive.

Dans les heures qui ont suivi l’attaque contre les pipelines Nordstream en septembre, un consensus s’est dégagé pour dire que ce sont les Américains qui l’ont fait, malgré le fait que les médias grand public étaient unanimes pour accuser la Russie. Seuls les Américains avaient le mobile et les moyens. Les preuves étaient circonstancielles mais irréfutables. Quelques heures après l’attaque contre Nordstream, la vidéo de la conférence de presse du président Biden avec le chancelier allemand Olaf Scholz, en février 2022, a fait le tour d’Internet. En réponse à une question d’un journaliste en février, Biden y déclarait sans ambages que si la Russie envahissait l’Ukraine, l’Amérique détruirait les pipelines Nordstream. La vidéo de Victoria Nuland disant la même chose a également commencé à circuler dans les heures qui ont suivi l’attaque.

 

Historiquement, l’attaque s’inscrit dans le schéma de la politique étrangère anglo-américaine comme une main dans un gant. Les pipelines de Nordstream constituaient une violation claire de la thèse de Mackinder, qui est la grammaire cachée de la politique étrangère américaine depuis plus d’un siècle, un fait corroboré à la fois par Donald Trump, qui s’était opposé à Nordstream lorsqu’il était  président, et par son adversaire Ted Cruz, qui a déclaré qu’il y avait un accord bipartisan sur la menace que Nordstream représentait pour les intérêts américains.

 

 

L’objectif de la politique étrangère anglo-américaine

Depuis que Halford Mackinder a écrit The Geographical Pivot of History au début du 20e siècle, l’objectif de la politique étrangère anglo-américaine a été de contrecarrer toute unification de la masse continentale eurasienne car, selon Mackinder, le pays qui contrôle l’Eurasie contrôle le monde. Tout rapprochement entre la Russie et l’Allemagne représentait une menace existentielle pour l’hégémonie anglo-américaine. Lorsque le Kaiser et le Tsar, cousins par le sang, ont menacé de collaborer, Winston Churchill et Lord Grey ont attiré les deux pays dans une guerre qui les a opposés l’un à l’autre, assurant une issue favorable à l’Océanie, le nom que George Orwell a donné aux nations insulaires qui composaient l’Empire anglo-américain dans son roman dystopique 1984.

 

Quatorze ans après le début du 21e siècle, l’empire américain a suivi le même scénario lorsque l’OTAN, sous la direction de Victoria Nuland, a fait les premiers pas pour attirer la Russie dans une guerre avec l’Allemagne en Ukraine en renversant le président démocratiquement élu de ce pays et en installant un régime fantoche dirigé par des Juifs et des nazis.

 

Comme par le passé, le but de la guerre actuelle en Ukraine était d’attirer l’Allemagne et la Russie dans une guerre qui détruirait les deux pays, laissant l’Amérique comme hégémon mondial incontesté. Tout le monde savait que les Américains utilisaient des mandataires ukrainiens pour faire la guerre à la Russie, mais rares étaient les Allemands, voire aucun, qui savaient que la guerre était également menée contre eux, jusqu’à ce que l’attaque de Nordstream II rende cela évident. La plupart des Américains et des Allemands percevaient la Russie comme le seul ennemi dans le conflit ukrainien parce que peu d’Américains ou d’Allemands, voire aucun, n’avaient lu le rapport de la Rand Corporation intitulé “Weakening Germany, strengthening the U.S.”, qui révélait la grammaire cachée de la guerre opposant la Russie à l’Allemagne dans un conflit mutuellement destructeur [1].

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Source : Germania delenda est, par E. Michael Jones (3 octobre 2002) – Association Entre la plume et l’enclume (plumenclume.com)

 

 

 

 

 

Note intercalaire des Grosses Orchades

 

Mis à part le fait qu’on en a marre d’entendre parler de George Orwell…

Il sied aux Israéliens de prétendre représenter « tous les juifs ». Il ne nous sied pas de les suivre dans cet abus d’identité. Ils ne sont pas plus tous les juifs que les nazis allemands ne furent « tous les Allemands ».

Une longue existence et une étude aussi honnête que possible de l’histoire nous ont fait apprécier les gens pour ce qu’ils valent un par un et en mesurant leurs actes à quelques principes intangibles, qui valent pour tous les peuples et pour tous les temps.

Ce que « les juifs » – en particulier russes – ont apporté au monde est inestimable et encore inestimé. Qu’ils aient, au début du XXe siècle, tiré dans tous les sens, y compris les uns contre les autres, et en commettant des erreurs, voire des crimes, était inévitable. C’est l’espèce humaine qui est ainsi, pas les juifs ou les Allemands ou quiconque.

Pour comprendre leur rôle et leur place en Russie, il n’est guère possible de faire l’impasse sur les Deux siècles ensemble, d’Alexandre Soljenitsine, à vrai dire le seul de ses livres qui nous importe vraiment.

Ce que peu de gens semblent prêts à reconnaître, c’est que c’est aux immigrés juifs pauvres que nous devons la forcenée hostilité US au communisme. Ce sont eux qui ont constitué le premier et le plus redoutable danger pour le capitalisme U.S. hégémonique. Ils ont provoqué, chez celui-ci, une terreur qui dure encore.

Que, sur les ± 2% de citoyens U.S. d’origine juive, environ 1% fasse partie des très riches et soit à la manœuvre dans tous les mauvais coups portés contre l’humanité (sans parler des bêtes et des plantes) devrait être évident, même pour des enfants de quatorze ans. Les mauvais coups du clan Kagan ne se comptent plus et vont continuer… si on le laisse faire. Ce n’est pas à nous d’épiloguer sur le rôle de l’AIPAC & C° dans les méfaits U.S.

Ce qu’il serait utile de savoir, c’est qu’ils ne sont pas les premiers à jouer ce rôle dans l’histoire.

Or, ceux qui les ont précédés (en Europe, puisque c’est là qu’on est) ont inventé des astuces qu’il serait plus qu’utile, urgent, d’étudier, et rencontré des obstacles qui pourraient servir de modèles.

L’oligarchie étrusque, battue par les Romains au Ve siècle avant notre ère, l’a été en grande partie parce que sa piétaille a refusé de se battre pour ses maîtres et préféré se retrouver esclave de leurs ennemis. Les Toscans furent un exemple pour leur temps et le sont encore pour le nôtre. Et il est impossible de comprendre la résilience extraordinaire de l’Italie à travers tant d’invasions, de convulsions et de siècles si on en ignore l’origine.

Il en va de même des juifs d’aujourd’hui – qui ne sont pas des sémites mais des Turco-Mongols, on s’en fout, on n’est pas sectaires – qui, esclaves des latifundistes polonais et expulsés vers la Russie s’y sont trouvés tiraillés entre la volonté des Russes de les acclimater et celle d’un clergé totalitaire déterminé à les en empêcher. Pour comprendre le rôle qu’ils ont pu jouer pour ou contre la Révolution russe, il faut admettre qu’ils partagent, avec les Hébreux historiques, un talent exceptionnel pour l’agitation sociale.

L’oligarchie étrusque enkystée dans Rome depuis mille ans quand l’empire se mit à craquer de toutes parts, n’a pas inventé le christianisme en se servant de l’Ancien Testament – pour forger le Nouveau – dans un autre but que de leur couper l’herbe sous le pied avant qu’il soit trop tard. Trop tard pour les oligarques du temps.

N’oublions pas les Toscans et les Hébreux historiques… Essayons de comprendre ce qu’ils ont fait et d’en tirer si possible profit.

 

 

 

 

 

 

Les États-Unis d’Amérique ont encore des hommes intègres (du point de vue des intérêts US)

Et, oui, c’est encore en anglais. Faites un petit effort.

Mais surtout… apprenez le russe et le chinois, ça pourrait vous servir.

 

 

Le colonel Douglas MacGregor discute des derniers événements de la guerre Ukraine-Russie

 

 

PutinOnTheRitz – TheDuran – 3.10.2022

 

Traduction  : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

Une interview relativement courte (20″) mais très intéressante du juge Andrew Napolitano posant diverses questions au franc-parler du colonel (retraité) de l’armée américaine Douglas MacGregor, un vétéran de guerre de la vieille école dont le style de discours à brûle-pourpoint et la volonté de toujours énoncer les faits sans ménagement… et peut-être même plus important, de manière réaliste… est, selon la rumeur, la seule et unique raison pour laquelle il n’a jamais atteint le grade de général, malgré sa vaste expérience et ses succès sur le terrain. Une véritable icône militaire américaine bourrue, comme on n’en voit plus que dans les films. Je dirais qu’il me rappelle un peu le général George S. Patton Jr.

Les sujets abordés vont de l’analyse des stratégies militaires globales de la Russie jusqu’à ce jour à celle d’événements spécifiques plus récents tels que le retrait de la Russie de Lyman, le sabotage des pipelines NS 1&2 et d’autres sujets d’intérêt similaire.

Ce que j’aime chez le colonel MacGregor, la raison pour laquelle j’aime tant publier ses interviews sur ce forum, c’est que je crois qu’il apporte au sujet en question les connaissances militaires indispensables que même nos très chers Alexander Mercouris et Alex Cristoforou ne peuvent fournir, comme je suis sûr qu’ils l’admettraient volontiers eux-mêmes étant donné qu’ils ne sont pas des militaires. D’ailleurs, je tire mon chapeau à ces deux messieurs pour leurs excellentes analyses et reportages géopolitiques ! Si le colonel MacGregor peut nous donner des détails fascinants sur les pièces du jeu d’échecs, les deux Alexandre offrent une vision plus pointue de qui les déplace et pourquoi.

Un dernier point intéressant : si vous êtes attentif, vous remarquerez que le colonel MacGregor propose des estimations de pertes de troupes et de déploiement différentes de celles fournies par les deux Alexandre. Cette différence est manifestement due à l’effet du brouillard de guerre, mais elle nous aide néanmoins, nous les spectateurs, à établir une moyenne pour nous-mêmes des véritables chiffres estimés.

Quoi qu’il en soit : grand invité, grand intervieweur. Ne boudez pas votre plaisir !

 

 

 

 

 

 

 

 

Andrew Peter Napolitano (né le 6 juin 1950) a été juge à la Cour supérieure du New Jersey de 1987 à 1995. Il a été professeur invité à la Brooklyn Law School et a écrit neuf livres sur des sujets juridiques et politiques. C’est aussi un chroniqueur dont les travaux apparaissent dans de nombreuses publications, notamment le Washington Times et Reason. Il a été analyste pour Fox News,où il a commenté l’actualité juridique et les procès.

Comme tous les Américains qui dérangent, il a été poursuivi en justice pour « assaults sexuels ». Et blanchi. Mais les procès coûtent cher et laissent des traces, personne ne l’ignore. Bientôt, celui qui n’aura jamais été accusé de harcèlement sexuel deviendra suspect. Ses positions philosophiques ne sont pas toujours les nôtres, notamment celles sur l’avortement.

En 2017, citant trois sources de renseignement anonymes, M. Napolitano a déclaré que la principale agence de renseignement britannique, le Government Communications Headquarters (GCHQ), avait procédé à une surveillance électronique secrète de Donald Trump, alors candidat, pendant la campagne présidentielle de 2016… sur ordre du président Obama.

Il a ajouté qu’en utilisant l’appareil de renseignement britannique, Obama évitait de laisser des « empreintes digitales » susceptibles de permettre d’identifier l’origine de cette action de « surveillance illégale ».

 

 

 

Douglas Abbott MacGregor (né le 4 janvier 1953) est un colonel de l’armée américaine et un fonctionnaire à la retraite, ainsi qu’un auteur, un consultant et un commentateur de télévision.

En 2020, le président Donald Trump a proposé MacGregor comme ambassadeur en Allemagne, mais le Sénat a bloqué sa nomination.

Le 11 novembre 2020, un porte-parole du Pentagone a annoncé que MacGregor avait été embauché comme conseiller principal du nouveau secrétaire à la Défense par intérim Christopher Miller.  poste qu’il a occupé jusqu’à ce que Donald Trump quitte ses fonctions en janvier 2021

Comme Scott Ritter, Donald MacGregor a fait la guerre d’Irak… et quelques autres comme celle de Serbie par exemple, puisqu’il a été le principal planificateur du général Wesley Clark, commandant militaire de l’OTAN, pour son attaque de 1999 contre la Serbie.

Pire : en 2019, le lieutenant-général Aviv Kochavi, chef d’état-major des forces de défense israéliennes (FDI), a fait du livre de MacGregor publié en 2003, Transformation under Fire, une lecture obligatoire pour tous les officiers ayant le grade de lieutenant-colonel et, le 17 février 2020, MacGregor s’est rendu en Israël en tant qu’invité du chef, pour y rencontrer l’état-major de Tsahal. Ce qui a dû séduire Donald Trump.

Dans une chronique de Max Boot dans le Washington Post (qui ne publie pas toujours que des conneries), MacGregor a été décrit comme « un cinglé raciste, pro-russe, anti-Merkel, anti-musulman et anti-mexicain », ce qui n’était pas vraiment faux.

De nombreux collègues de MacGregor pensent que ses idées non conventionnelles ont pu nuire à ses chances de promotion. Assurément : ses idées non-conventionnelles et son franc-parler.

Bref, Doug MacGregor n’est pas Saint-Just à Fleurus, et pas non plus Napoléon à Austerlitz et à la Bérézina. C’est un militaire américain.

 

 

 

 

 

 

Vous savez qu’il y a des élections au Brésil. C’est Christoforou interrogeant Mercouris… en anglais. On vous résume après.

 

 

 

 

Bolsonaro surclasse tout le monde.

Épreuve de force pour Lula

Et les BRICS ?

 

 Résumé par Les Grosses Orchades – 4.10.2022

 

 

 

 

 

 

 

Pour Akexandre Mercouris, la situation est assez claire mais pas forcément drôle pour les Brésiliens :

Lula n’a pas réussi à dépasser au premier tour les 50% des voix auxquelles beaucoup s’attendaient. Il a obtenu 48% et Bolsonaro 44%. Le nord et l’est du pays ont voté massivement pour Lula, les autres régions, surtout les industrielles, ont voté massivement pour Bolsonaro. Il doit donc y avoir un 2e tour que Lula semble cependant à peu près sûr de remporter.

 

MAIS… 

 

La gauche brésilienne n’est pas du tout sûre de remporter, le 30 octobre, les élections parlementaires et provinciales, qui se tiennent en même temps.

Car Bolsonaro a fait une campagne beaucoup plus énergique et plus agressive que Lula.

Et il a pris la précaution, pendant son mandat, de truffer tous les postes-clé des administrations de ses partisans. Même vainqueur, Lula devra compter avec eux.

Sans parler des particularités propres au Brésil dont il serait irréaliste de ne pas tenir compte :

 

Premièrement : la très grande implantation dans le pays des « Évangélistes » U.S., drôles de « chrétiens » du clan Kagan, qui mobilisent d’énormes foules, là où elles ne le sont pas par l’Église catholique.

Deuxièmement : le fait que la classe ouvrière brésilienne penche de plus en plus à droite (comme en Europe, alors ?).

 

En Europe, nous  connaissons fort mal la situation intérieure de cet immense pays et, par exemple, la peur des favellas qu’éprouvent aussi bien la classe ouvrière que la petite bourgeoisie, la grande et les oligarques pseudo-élites. (« Qui sera le Lénine des favellas ? » reste pour l’instant une question sans réponse.)

Ce qui est assez curieux, c’est que Lula et les siens penchent décidément vers « la gauche » à l’américaine, soit le parti Démocrate US, alors que Bolsonaro, qui s’entendait merveilleusement avec Trump, ne peut pas souffrir Biden et les siens et qu’il ne s’aligne pas du tout non plus sur la position anti-russe U.S.

Mais la question qui importe évidemment le plus, d’un point de vue international, c’est : le Brésil restera-t-il ou non dans les BRICS ?

Lula faisant partie des membres fondateurs, on imagine mal qu’il s’en retire.

Mais Bolsonaro ? Eh bien, alors qu’on avait pu croire qu’une fois président il allait faire un virage en U et attacher sa charrue à l’étoile des États-Unis, non seulement il n’en a rien fait, mais lors de la dernière réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU, il a, se solidarisant avec les autres poids-lourds des BRICS, l’Inde et la Chine, refusé de condamner l’intervention russe en Ukraine.

Bref, les choses ne sont pas simples, ni faciles. Et Lula, s’il veut faire œuvre utile et durable, a beaucoup de pain sur la planche. Et du très difficile à cuire.

 

Source : Brazil elections, BRICS safe? Bolsonaro outperforms, showdown with Lula – The Duran

 

 

Et c’est tout pour aujourd’hui.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 6 octobre 2022

 

 

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