Le porte-avion géant à propulsion nucléaire Harry S Truman et le « groupe d’attaque » sans lequel il ne se déplace pas, qui vient d’être mis hors de combat par les Houthis.

 

 

 

Niouzes de chez les banderistes

(d’un peu partout dans le monde)

dont vos merdias ne vous parleront pas.

 

 

Aux USA ? Eh oui.

 

L’ennemi à l’intérieur

 

Scott Ritter – 5.4.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Illustration by NEMØ

 

 

Alors que l’Amérique s’efforce de mettre fin à un conflit en Ukraine qu’elle a contribué à déclencher, elle doit se prémunir contre les opposants à cette nouvelle trajectoire politique qui chercheront à perturber son nouveau rôle d’artisan de la paix et/ou à se venger des États-Unis pour avoir trahi leur cause. À cet égard, la plus grande menace pour les États-Unis est peut-être l’ennemi à l’intérieur – la diaspora ukraino-américaine dont la loyauté envers l’odieuse idéologie de Stepan Bandera transcende tout : y compris le pays qu’elle appelle actuellement son foyer.

 

En mai 1940, 805 délégués de 168 différentes communautés ukrainiennes américaines se sont réunis à Washington pour former le Comité du Congrès ukrainien d’Amérique (Ukrainian Congress Committee of America, ou UKKA). Trois de ces organisations – l’Ukrainian National Association, la Providence Association of Ukrainian Catholics in America et l’Ukrainian National Aid Association in America – s’étaient déjà réunies en 1922 pour former les United Ukrainian Organizations in America (Obiednannia Ukrainskykh Orhanizatsii v Amerytsi, ou OUO). Au fil des ans, l’OUO a été très active, collectant environ 250.000 dollars pour aider les organisations ukrainiennes en Europe occidentale et en Ukraine occidentale, et pour protester contre la « pacification polonaise en Galicie orientale » qui a eu lieu de septembre à novembre 1932, et contre la famine en Ukraine soviétique qui s’est produite en 1932-1933.

 

L’OUO représentait la première vague d’Américains d’origine ukrainienne arrivés dans ce pays au XIXe siècle. À la fin de la Première Guerre mondiale, cependant, une deuxième vague d’immigrants ukrainiens s’est mise à arriver, survivants des violents efforts d’indépendance de l’Ukraine. Cette deuxième vague d’immigrants comprenait de nombreux fidèles de l’Organisation militaire ukrainienne (UVO), une organisation de résistance formée d’anciens combattants de la tentative avortée de l’Ukraine d’accéder au statut de nation. Plus tard, en 1929, l’UVO a été réorganisée en Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), cofondée par Andriy Melnyk, Yevhen Konovalets et Stepan Bandera. L’OUN était la plus grande organisation nationaliste ukrainienne, connue pour son idéologie d’extrême droite.

 

L’UKKA a défendu les intérêts nationalistes ukrainiens pendant les années difficiles de la guerre, une tâche compliquée par le fait que l’OUN a fait l’objet d’une enquête du FBI à la fin des années 1930 en raison de son affiliation à l’Allemagne nazie. Mais l’invasion et l’occupation de l’Ukraine par l’Allemagne ont permis à l’UKKA de modifier l’image des Ukrainiens en les faisant passer du statut de collaborateur à celui de victime. En 1944, l’UKK a créé le United Ukrainian American Relief Committee (ZUADK) pour venir en aide aux Ukrainiens déplacés par la guerre. Entre 1947 et 1957, le ZUADK a facilité la réinstallation de quelque 60.000 réfugiés ukrainiens aux États-Unis.

 

 

 

La direction de l’UKKA aujourd’hui

 

 

La plupart de ces réfugiés provenaient des camps de personnes déplacées (DP) établis par les alliés occidentaux dans l’Allemagne occupée. À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, on comptait quelque deux millions de réfugiés ukrainiens sur le sol allemand. À la fin de l’année 1945, environ 1,8 million de ces réfugiés avaient été renvoyés dans leur pays d’origine. Certains sont partis de leur plein gré, d’autres ont été contraints de partir contre leur gré. Au début de 1946, il restait quelque 200.000 Ukrainiens, dont environ 40 % étaient des Ukrainiens qui avaient fui leur pays en même temps que l’armée allemande en retraite, les autres étant d’anciens travailleurs esclaves amenés à travailler dans les usines allemandes. Bien que ces réfugiés se soient alors identifiés comme Ukrainiens, les alliés occidentaux répugnaient à leur accorder la citoyenneté d’une nation dont l’Union soviétique, leur alliée en temps de guerre, affirmait qu’elle n’existait pas. C’est ainsi que ces réfugiés ont été qualifiés de « personnes apatrides » ou, plus communément, de « personnes déplacées » (DP).

 

 

 

Coupon de collecte de fonds des Banderistes distribué dans les camps de DP en 1947

 

 

Alors que la composition idéologique des plus de 1.000 camps de déplacés établis par les puissances occidentales était aussi diverse que l’Ukraine elle-même, leurs populations sont rapidement tombées sous le contrôle de l’OUN, et plus particulièrement de la partie de l’OUN fidèle à Stepan Bandera (OUN-B), [ par opposition à celle de son rival Melnikov : OUN-R, NdT]. En utilisant les outils de coercition habituels, y compris la violence extrême qui a entraîné la mort de centaines de déplacés non conformes, l’OUN-B a commencé à façonner la manière dont la population déplacée définissait le nationalisme ukrainien. Lorsque la décision de démanteler les camps et de réinstaller les DP à l’étranger a été prise, l’OUN-B avait rallié environ 70 % de la population DP à son idéologie.

 

L’infusion de 40.000 Banderistes purs et durs dans la population ukrainienne américaine a eu un impact considérable sur l’orientation politique d’organisations telles que l’UKKA ; progressivement, comme cela s’était produit dans les camps de DP de l’Allemagne occupée par l’Ouest, la discipline et le sens de l’organisation de l’OUN-B lui ont permis de prendre le contrôle politique de la plupart des organisations qui composaient l’UKKA. Rapidement, la faction banderiste a jeté son dévolu sur la nouvelle génération de nationalistes ukrainiens-américains en créant l’Association de la jeunesse ukrainienne (SUM), fondée en 1949. En 1962, sur son site principal d’Ellenville, dans l’État de New York, la SUM a érigé un monument à la mémoire de ceux qu’elle appelait les « héros » de l’Ukraine : Stephan Bandera, Roman Shukhevych, Symon Petliura et Yevhen Konovalets. Depuis, SUM organise chaque été une série de camps d’été pour les enfants de tous âges, les endoctrinant complètement dans l’idéologie banderiste, centrée sur la notion d’exceptionnalisme ukrainien et de loyauté inconditionnelle envers le mouvement.

 

 

La statue de Stepan Bandera dans le camp SUM d’Ellenville, New York

 

 

Au cours des années 1960 et 1970, la faction de l’OUN-B a renforcé son contrôle sur les diverses organisations qui composaient l’UKKA, sous la bannière de ce qu’elle appelait le « Front de libération ». Le « Front de libération » était la branche américaine de ce qui était connu sous le nom de « Front mondial de libération de l’Ukraine » (SUVF), une coalition d’organisations ukrainiennes de la diaspora fidèles à l’OUN-B. Le SUVF s’est réuni pour la première fois en 1973 et, à la fin des années 1970, il s’est positionné pour prendre le contrôle de l’UKKA. Lors de la convention de l’UKKA de 1980, le « Front de la Liberté » s’est présenté avec suffisamment de délégués pour revendiquer le contrôle total de la direction de l’UKKA. De nombreuses organisations ukrainiennes-américaines se sont alors retirées de l’UKKA en signe de protestation.

 

L’UKKA se décrit comme « une organisation américaine bipartisane qui plaide en faveur d’un partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine. Notre mission est d’encourager et de persuader le gouvernement américain d’adopter des politiques spécifiques qui créent des liens toujours plus forts, plus durables et mutuellement bénéfiques avec la nation ukrainienne ».

 

Selon son site web, l’UKKA collecte des fonds « pour différentes causes en faveur de l’Ukraine et travaille en étroite collaboration avec d’autres organisations telles que l’USAID et l’ambassade d’Ukraine aux États-Unis afin de coordonner l’aide. L’UKKA cherche en outre à rallier les communautés ukrainiennes et internationales à des campagnes mondiales visant à soutenir la résistance de l’Ukraine ».

 

 

Scott discutera de cet article et répondra aux questions du public dans l’épisode 252 de l’émission «Ask the Inspector ».

 

 

On ne saurait trop insister sur l’étroite collaboration entre l’UKKA et le gouvernement US au fil des ans. Tout au long des années 1990, des « influenceurs » ukrainiens (animateurs de radio et de télévision, journalistes et aspirants politiciens) ont été recrutés dans le cadre de programmes entièrement financés par l’USAID, qui ont amené ces personnes aux États-Unis pour une « orientation » (c’est-à-dire des visites guidées à la Maison Blanche, au Congrès, au Département d’État et au Pentagone), où ils ont rencontré des décideurs US et se sont concertés avec eux sur des questions relatives à l’Ukraine. Dans tous les cas, les participants à ces visites se sont vu attribuer un « représentant officiel » du gouvernement US et un « banderiste » de l’UKKA.

 

Le résultat étant que chaque aspect de la politique américaine à l’égard de l’Ukraine au cours de la période qui a précédé le second mandat du président Trump a été étroitement coordonné avec la forme virulente la plus extrême du nationalisme ukrainien que l’on puisse imaginer – celle adoptée par Stepan Bandera et embrassée sans conteste par ses fidèles adeptes..

 

Après l’humiliation publique du président ukrainien Volodymyr Zelensky par Trump à la Maison Blanche, les nationalistes ukrainiens, dans toute l’Ukraine, ont commencé à brûler Trump en effigie. D’autres, affiliés à l’armée ukrainienne, ont appelé la diaspora ukrainienne à se préparer à commettre des actes de violence pour demander des comptes à ceux qui ont trahi la cause de Bandera.

 

En écoutant ces menaces et en réfléchissant au fait que les États-Unis offrent aujourd’hui un refuge aux alliés littéraux de l’Allemagne nazie d’Adolf Hitler, je note qu’Ellenville, dans l’État de New York, n’est qu’à 60 miles au sud de l’endroit où j’habite. C’est là que des générations successives de banderistes ukraino-américains ont été formées et entraînées en tant qu’agents paramilitaires prêts à participer à la résistance armée contre les forces opposées à l’odieuse idéologie de leur maître, Stepan Bandera, et à sa manifestation moderne dans le cadre de l’Ukraine de Zelensky.

 

C’est à cette légion de jeunes Ukrainiens-Américains idéologiquement fanatisés – des générations successives – que font appel les nationalistes ukrainiens d’Ukraine.

 

Et, alors que les États-Unis oeuvrent avec la Russie pour mettre fin au conflit en Ukraine d’une manière qui sera perçue comme une trahison par ces immigr&s Banderistes, l’Amérique doit être sur ses gardes. Car l’endoctrinement des banderistes, tel qu’il est pratiqué dans des camps comme celui d’Ellenville, place la loyauté envers l’organisation banderiste et la cause du nationalisme ukrainien au-dessus de tout.

 

Y compris au-dessus des États-Unis où ils vivent, et qu’ils ont appelés leur foyer pendant toutes ces années.

 

 

Une cérémonie récente de remise des diplômes au camp SUM d’Ellenville, dans l’État de New York. Notez le drapeau – rouge et noir-  de l’Organisation des nationalistes ukrainiens, faction Bandera, hissé au centre. Le drapeau américain est relégué à gauche.

 

 

Source : https://scottritter.substack.com/p/the-enemy-within?utm

 

 

 

En Afrique ? Eh oui aussi.

 

Des banderistes indiscutablement tatoués avaient déjà été repérés – et combattus – autour du lac Tchad, et leurs armes indiscutablement identifiées avec des armes envoyées à l’Ukraine par des pays de l’alliance occidentale pour « se défendre de l’agression russe ».

Les voici maintenant au Sahel, avec des bombes au phosphore blanc.

Question d’idiots liégeois : quelle puissance occidentale (ou quelles ?) a (ont) envoyé au gouvernement ukrainien des armes interdites par toutes les lois internationales ?

 

 

 

La Russie et l’AES condamnent fermement la « collusion coupable » de Kiev avec les terroristes du Sahel

 

Affaires étrangères d’AES et de Russie3.4.2025

 

 

© telegram sputnik_afrique

/

 

La Russie et l’AES condamnent fermement la « collusion coupable » de Kiev avec les terroristes du Sahel.

C’est spécifié dans la déclaration conjointe publiée à l’issue des consultations entre le ministre russe des Affaires étrangères et ceux de la Confédération, à Moscou le 3 avril.

Les parties ont fermement condamné les actes d’agression commis par des États soutenant le terrorisme », indique entre autres le document.

Plus tôt, Sergueï Lavrov avait accusé Kiev de déstabiliser la situation en Afrique. Le ministre malien des Affaires étrangères a pour sa part déclaré que Bamako considérait l’Ukraine comme un État terroriste.

En août dernier, un haut responsable ukrainien avait admis le rôle de Kiev dans une défaite de l’armée malienne à Tinzaouatène. Bamako et Niamey avaient depuis rompu leurs relations diplomatiques avec Kiev.

De plus, l’Ukraine aurait fourni aux groupes terroristes du Mali des munitions au phosphore blanc, avait rapporté en novembre un média local.

Abonnez-vous @sputnik_afrique

Source :  https://fr.sputniknews.africa/20250404/1071501745.html

 

 

 

 

L’Ukraine est « un pays qui est devenu l’allié des terroristes »

 

Fousseyrou Ouattara – Sputnik Afrique – 4.4. 2025

 

 

 

 

 

L’Ukraine est un « pays qui est devenu l’allié des terroristes »

 

  Ce sont les faits, les comportements et les dires mêmes des responsables ukrainiens qui indiquent que c’est un pays qui s’adonne au terrorisme« , pointe le vice-président de la Commission de défense du Conseil de transition du Mali.

 

Fousseynou Ouattara revient pour Sputnik Afrique sur la déclaration du ministre malien des Affaires étrangères, selon laquelle Bamako considère l’Ukraine comme un État terroriste vu le soutien de Kiev aux groupes armés du Sahel.

Les autorités ukrainiennes « essaient de saper la coopération entre la Russie et les trois États du Sahel », explique-t-il.

Toutefois, ces efforts « ne seront que de petites piqûres«  de moustiques, qui gênent mais n’empêchent pas de mener à bien des actions dans la région.

Je suis sûr qu’un jour viendra où le peuple ukrainien aura des responsables dignes de ce nom qui ne vont pas se vendre à des idéologies parasitaires », ajoute M. Ouattara.

 

 

Dr. Fousseynou Ouattara

 

 

Source : https://fr.sputniknews.africa/20250404/1071518465.html

 

 

 

 

« Pas de confiance à Kiev » : le Burkina-Faso dénonce le soutien ukrainien au terrorisme

 

Jean-Marie Traoré – Sputnik Afrique –  4.4.2025

 

 

Jean-Marie Traoré

 

 

Le chef de la diplomatie burkinabè se solidarise avec les déclarations de son homologue malien qui avait qualifié l’Ukraine d’État terroriste.

 

Voir un pays qui prétend être un pays civilisé soutenir une telle posture pour nous, c’est condamnable »,

 

a déclaré Karamoko Jean-Marie Traoré à Sputnik Afrique au sujet des propos des officiels ukrainiens qui avaient évoqué le soutien aux radicaux du Sahel.

S’exprimant suite à la réunion entre Sergueï Lavrov et ses homologues de l’AES à Moscou, il a rappelé que les membres de l’Alliance avaient « saisi le Conseil de sécurité afin de demander des comptes à l’Ukraine ».

 

Ce n’est pas une chose acceptable et nous ne pouvons pas le permettre », insiste le ministre.

 

 

Source : https://fr.sputniknews.africa/20250404/pas-de-confiance-a-kiev-le-burkina-faso-denonce-le-soutien-ukrainien-au-terrorisme-1071506928.html

 

 

 

 

N’oublions pas la verrue en forme de rune nazie que Bruxelles a sur le nez, qui nous interdit de juger les autres.

 

 

 

 

 

 

Les aventures d’Onc’ Donald au Yemen….

 

 

Trump dévoile une vidéo de la frappe américaine tuant des Houthis au Yemen

 

RT en français – 5.4.2025

 

 

 

 

Le président américain Donald Trump a partagé, le 4 avril, sur son réseau social Truth Social une vidéo montrant la mort de plusieurs combattants houthis à la suite d’une frappe américaine au Yémen.

 

 

 

Une frappe américaine visant des personnes rassemblées en rond au Yémen.

 

 

La vidéo prise depuis une vue aérienne, semble avoir été capturée par un drone. Elle montre des personnes formant un grand cercle et un épais nuage de fumée, déclenché après la frappe. La séquence a, par la suite, montré des dizaines de combattants houthis se faire tuer.

Lire la suite…

Source : https://rtenfrance.tv/international/118951-trump-devoile-video-frappe-americaine-tuant-houthis-yemen

 

 

Un internaute a fait remarquer que « les combattants houthis » sont évidemment des civils (cibles préférées en effet, partout dans le monde, des bombardeurs US), et que la formation en cercle est fréquente dans certaines cérémonies yéménites, probablement religieuses.

Quoi qu’il en soit, M Yahia Saree, porte-parole des Forces armées yéménites, a annoncé qu’un deuxième groupe de combat US, venu en renfort de Taïwan, avait également été mis hors de combat par les Houthis, « sans tirer un coup de feu ». Cela serait-il la surprise annoncée par le même M. Saree à Pepe Escobar et à ses compagnons de voyage ? Dans ce cas, les Chinois auraient une dette envers les combattants de la mer Rouge.

 

À suivre…

 

 

 

 

Mis en ligne le 6 avril 2025

par Les Grosses Orchades

 

0 Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.