Quatrième phase du blocus yéménite de la Mer Rouge

 

 

 

La solution finale de Trump

 

 

 

 

As Trump Green-Lights Israel’s Genocide, European Leaders Feel The Heat From People Of Conscience

 

[Alors que Trump donne son feu vert au génocide israélien, les dirigeants européens  commencent à sentir sur leurs cous le souffle brûlant des consciences de leurs peuples]

 

 

Lebanese revolutionary Georges Abdallah emerges from prison to demand that Arabs rise up against Israel’s genocide

 

[Le révolutionnaire libanais Georges Abdallah sort de prison pour exiger des Arabes qu’ils se soulèvent contre le génocide israélien]

 

 

Dimitri Lascaris  – Reason 2 Resist –  29.7.2025

Traduction  :  c.l. pour L.G.O.

 

 

La semaine dernière, après que l’« envoyé spécial pour la paix » US Steve Witkoff ait accusé la résistance palestinienne d’être responsable de l’échec des négociations de cessez-le-feu, le président US Donald Trump a donné son feu vert à Israël pour mener à bien son génocide.

Dans le même temps, de nombreux signes ont montré que les dirigeants européens subissaient une pression intense pour mettre fin au massacre perpétré par Israël.

Sous cette pression, le Premier ministre britannique « Sir » Keir Starmer, qui est lui-même profondément complice du génocide, a persuadé Trump d’exiger qu’Israël autorise l’entrée de « chaque gramme de nourriture » dans la bande de Gaza.

Pendant ce temps, le révolutionnaire libanais Georges Abdallah est rentré au Liban après avoir passé 41 ans dans une prison française. À sa sortie de l’aéroport de Beyrouth, Abdallah a appelé les Égyptiens et les autres peuples du monde arabe à se soulever pour défendre leurs frères et sœurs en Palestine.

Dans mon dernier épisode de Reason2Resist, je parle de la libération d’Abdallah, de la réalité des négociations de cessez-le-feu et de la pression croissante exercée sur les dirigeants occidentaux pour qu’ils mettent fin à l’horreur qui sévit en Palestine occupée.

 

 

 

 

Source : https://reason2resist.substack.com/

 

 

 

 

Les vidéos que nous publions, comme presque toujours, sont en anglais. Parfois, certaines  – surtout celles mises en ligne par le site A Skeptic Newsletter <askeptic@substack.com> – sont doublées en français. Il faut les y chercher.

La censure étant ce qu’elle est en vonderLeyenie, nous ne recevons pas tous ses envois. Nos lecteurs peuvent tenter d’avoir plus de chance que nous.

Dans la vidéo ci-dessus, Dimitri Lascaris, parlant de Georges Abdallah, dit en substance que les Israéliens n’auront aucun mal à le supprimer s’ils le veulent, et qu’en s’exprimant comme il l’a fait à sa descente d’avion à Beyrouth, Georges s’est littéralement attaché une cible dans le dos. Notre modeste conviction est qu’il l’a précisément fait là et à ce moment-la, pour cette raison même, bref qu’il n’a pas pris le risque d’être abattu à 15 mètres de l’aéroport, avant d’avoir pu dire ce qu’il voulait faire savoir. Nous lui souhaitons très long reste de vie, mais il a bien fait. Et Dimiri Lascaris a bien fait aussi d’inclure cet historique rappel à l’ordre dans sa vidéo gréco-canadienne.

 

 

 

 

Dimitry Lascaris n’est pas le seul à s’être exprimé cette semaine.

 

 

Trumps pressure backfires – Russia ignites unstoppable BRICS unity

 

[La pression exercée par Trump se retourne contre lui – La Russie met à feu une unité imparable des BRICS]

 

 

Larry Johnson et Pepe Escobar répondent aux questions de Nima Alkhorshid

 

C’était  sur Dialogue works et sur Sonar 21 – le 28.7.2025

 

 

 

 

 

 

Dans ce dialogue à trois, beaucoup de choses importantes sont dites. Celle qui nous a frappés le plus est le rappel, par Pepe Escobar, de ce que des génocides et des atrocités comme ce que nous voyons en train de se perpétrer en Palestine ne sont pas des événements uniques ni nouveaux. Notre lamentable espèce en a commis des tas depuis ses débuts dans la plus reculée préhistoire (quoi qu’en ait pensé M. Salomon Reinach,  homme civilisé du XIXe siècle français, qui se refusait d’y croire*).  

Ce qui est nouveau, ce qui est unique, c’est que, cette fois, la chose se passe en direct, en temps réel, sous les yeux d’une planète abjectement indifférente.

Mais il faut être juste et ne pas oublier que certains ; loin d’e rester indifférents, prennent de véritables risques pour tenter d’y mettre fin, ainsi qu’on peut le voir se produire à Berlin dans la vidéo de Dimitri Lascaris.

Cela dit, la planète, et surtout, sur la planète, les États, ont défoncé tous les sous-sol de l’ignominie. Et l’ont fait, disons-le clairement, pour de l’argent. C’est Pepe Escobar encore qui rappelle le pouvoir détenu, en Europe, par les « vieilles » fortunes des familles les plus riches depuis au moins le XVIIIe siècle, qui sont arrivées à verrouiller leur pouvoir plus du tout sonnant ni trébuchant mais bien réel, et à maintenir  dans une totale impuissance les peuples sur lesquels ce garrot s’exerce.

________________   

* Salomon Reinach, immense savant français et défenseur de la République, issu d’une famille de banquiers allemands, auteur – entre plus de 7.000 articles et d’une centaine d’ouvrages – de Cultes, mythes et religions  et d’Orpheus, qui a laïcisé l’étude scientifique des religions en la dégageant des préjugés confessionnels et considérablement enrichi le Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye, dont il a été le conservateur.

 

Mise au point.

Dans son panégyrique de Georges Abdallah, M. Lascaris paraît ne pas savoir qu’il a été condamné pour des actes qu’il n’a pas commis, qui l’ont été par d’autres – peut-être amplement justifiés, le problème n’est pas là – le problème est que les actes pour lesquels il a été condamné ne lui étaient pas imputables et que personne, chez les gens au pouvoir en France et ailleurs ne l’a jamais ignoré et n’a jamais ignoré non plus qui les avait commis. Tous ces importants à ne pas toucher avec des pincettes – y compris les nôtres – avaient envie de faire aux pattes un homme qui les contestait et ce prétexte-là a été pour eux aussi bon qu’un autre.

 

Otages.

M. Lascaris évoque aussi, dans son podcast, les pseudo-otages réclamés au Hamas par Israël et il tient à ce que les choses soient claires : la vingtaine de personnes détenues par le Hamas sont des soldats, capturés en armes dans des bases militaires israéliennes en Palestine. On n’’appelle pas cela des otages, mais des prisonniers de guerre. Qui sont d’ailleurs traités par le Hamas dans le respect des lois internationales en la matière. Certes, il y a bien, en Palestine, des milliers d’otages : ils sont tous palestiniens, tous détenus en violation de ces mêmes lois, non seulement détenus, mais torturés et violés, y compris les enfants. Dont personne – honte sur nous tous ! – ne se soucie, sous le fallacieux prétexte que les merdias n’en parlent pas.

Il faut rappeler que les lois internationales en question, font obligation à tous les États membres des Nations Unies de mettre fin à ces crimes, où et quand ils se produisent, par la force des armes s’il le faut. Ces quelque 200 membres de l’ONU sont donc coupables de non assistance à peuple en danger. Tout acte de guerre contre ce genre d’agression est donc légitime. Jusqu’à ce que les Israéliens coupables – perpétrateurs et complices – soient obligés de quitter les lieux pour être jugés ailleurs (Nuremberg ?) et que le sol de la Palestine soit rendu à ce qui reste de Palestiniens en vie. Il faut qu’ils puissent y vivre en paix, avec les Juifs qui souhaiteraient y vivre avec eux dans le respect de leurs lois, s’ils en sont acceptés. Ce qui, en somme,  était la situation de la Palestine avant que les classes dirigeantes anglaises et françaises ne se mêlent de voler leur terre commune pour y installer un nid de nazis pires que leurs modèles allemands du siècle dernier. À ces deux coupables-là aussi, la « communauté internationale », quand il y en aura une digne de ce nom, devra faire rendre des comptes.

 

In cauda

Il reste, en France, un homme emprisonné depuis 31 ans, pour avoir commis (il ne le nie pas et n’a pas lieu d’en avoir honte) des actes de guerre qui ont coûté la vie à plusieurs personnes chez  les oppresseurs de peuples qu’il combattait.

[Oui, quand on laisse détruire en son nom des tas de pays qui ne vous ont rien fait et qu’on va ensuite, comme si de rien n’était,  faire un tour au Drugstore, on prend des risques.]

Cet homme est vénézuélien et s’appelle Ilitch Ramirez Sanchez, plus connu sous le pseudonyme de Carlos. Il est détenu, dans les mêmes conditions que Georges, depuis qu’en 1994 les services d’espionnage français l’ont kidnappé au Soudan et transporté illégalement en France, où il est embastillé comme « terroriste ». En prison, il a connu sa femme : une avocate qu’il a épousée puis perdue (le 12 avril de l’an dernier, quand elle est morte d’un cancer). En dépit des lois françaises sur la détention « à perpétuité » une nouvelle fois bafouées, ils n’ont jamais pu vivre ensemble un seul jour. Le Venezuela réclame son ressortissant, mais les droits du Vénezuela sont du même ordre que les lois internationales : faits pour être ignorés, puisque les gens de ce pays ne font pas partie du troupeau d’esclaves volontaires de l’autoproclamé « hégémon ».

 

 

Au centre, Carlos, à droite, son épouse et avocate Me Isabelle Coutant-Peyre

 

 

Il faut que le peuple français fasse droit aux réclamations du Venezuela, c’est-à-dire qu’il force ses faux représentants ô combien meurtriers à relâcher leur otage. Les prisonniers de guerre restent rarement plus de cinq ans à la discrétion de ceux qui les ont vaincus (c’est par exemple le temps qu’il a fallu aux troupes de Mussolini pour rentrer d’URSS dans leur pays, après 1945). Carlos est victime des mêmes criminels que Georges. L’ignorer, c’est se faire leur complice.

L.G.O

 

 

 

 

Mis en ligne le 31 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

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