L’armée américaine vient d’être utilisée pour aider une patiente atteinte de démence à essayer de déclencher la troisième guerre mondiale.
Caitlin Johnstone – Substack – 3.8.2022
Traduction : c.l. pour L.G.O.
La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a quitté Taïwan après une visite brève mais diplomatiquement corrosive, dont les séquelles pourraient se faire sentir pendant des années.
Vers la fin de son discours aux côtés de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, le cerveau de Pelosi a subi l’une de ses défaillances logicielles de plus en plus fréquentes, ce qui l’a amenée à bafouiller de manière inarticulée.
Voici la transcription de ce que le cerveau de Nancy Pelosi lui a fait dire :
“In our earliest days at our founding of our country, Benjamin Franklin, our presidency, said, freedom and democracy. Freedom and democracy, one thing, security here. If we don’t have- we can’t have either, if we don’t have both.”
[« Dans les premiers jours de la fondation de notre pays, Benjamin Franklin, notre présidence, a dit, liberté et démocratie. La liberté et la démocratie, une chose, la sécurité ici. Si nous n’avons pas – nous ne pouvons avoir ni l’un ni l’autre, si nous n’avons pas les deux. »]
Nancy Pelosi in Taiwan with wise words from “Benjamin Franklin, our presidency” on “freedom and democracy on one thing, security here.”August 3rd 2022
Bien sûr, Benjamin Franklin n’a été ni un président des États-Unis ni une « présidence », et la citation que le cerveau de Nancy cherchait à repêcher est « Ceux qui sont prêts à renoncer à la liberté essentielle pour s’acheter un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité ». Ce ne sont pas des choses difficiles à mémoriser ou à articuler pour quelqu’un dont la matière grise fonctionne.
Ce charabia n’a fait que s’ajouter à d’autres dysfonctionnements neuronaux de l’oratrice, comme son célèbre “Bernie loves hearing” de l’année dernière ou son curieux double-démarrage “Good morning, Sunday morning” en plein milieu d’une interview il y a quelques années, et il rappelle la remarque négligemment faite en 2017 par un pharmacien de DC selon laquelle il avait rempli des ordonnances pour traiter l’Alzheimer de certains puissants décideurs du Capitole.
Rien de tout ceci ne serait un problème s’il était question d’une petite vieille dame qui passe ses dernières années dans une maison de retraite en Floride. Mais ce n’est pas le cas : il est question de l’un des élus les plus puissants du gouvernement le plus puissant du monde, troisième dans la ligne de succession à la présidence après le vice-président.
Pire que cela : il est question de quelqu’un qui vient de participer à une visite incendiaire à Taïwan, qui a provoqué l’escalade de dangereuses tensions de guerre froide entre grandes puissances mondiales, et qui aurait très bien pu déclencher une guerre chaude avec la Chine.
La machine de guerre américaine, y compris des porte-avions et des avions de grande taille, a été mobilisée pour assurer la sécurité de la visite de Mme Pelosi avant son arrivée. L’armée américaine vient donc littéralement d’être utilisée pour aider une patiente atteinte de démence dans ses efforts pour déclencher la troisième guerre mondiale.
La réponse de la Chine à la provocation de Pelosi a – et c’est heureux – été relativement mesurée, bien que nous soyons sur le point de voir Taïwan complètement encerclée par la marine chinoise, dans une démonstration de force sans précédent depuis des décennies, et qu’il est toujours question de sanctions chinoises contre le commerce taïwanais. Pékin va évidemment subir des pressions politiques pour que les tensions avec les États-Unis soient accrues, afin de ne pas paraître faible. L’intensité de la nouvelle guerre froide est certainement montée d’un cran, même si, en matière de guerre chaude, il semble que les anges les plus propices à l’humanité l’aient emporté… pour l’instant.
Rien de tout cela ne rend acceptable le fait que le gouvernement le plus puissant du monde envoie une politicienne dont la cervelle s’échappe par les oreilles tenter d’attiser les hostilités sous la protection de ses forces armées.
Le monde est aujourd’hui un endroit pire qu’il ne l’était avant que l’avion de Pelosi n’atterrisse. Moins sûr, moins riche, moins avenant et plus effrayant. Pas une seule personne au monde n’a bénéficié des provocations follement agressives qu’elle a faites au cours des dernières années qu’elle vient de passer sur cette terre, et surtout pas les habitants de Taïwan.
L’empire américain est malade, et il joue à un jeu malsain avec nos vies. En ce qui me concerne, sa chute n’arrivera jamais assez tôt.
Source : The US Military Was Just Used To Help A Dementia Patient Try To Start WW3 (substack.com)
Août 2022
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