Le président syrien remercie les « pays frères » pour leur soutien après les tremblements de terre

 

 

Au cours de son discours, M. Assad a appelé au dialogue et à une approche « étape par étape » pour faire face aux conséquences de la catastrophe.

 

 

News Desk – The Cradle 17.2.2023

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

(Photo : Présidence syrienne)

 

 

 

Le président syrien Bachar al-Assad a prononcé un discours télévisé le 16 février, dans lequel il a insisté sur les répercussions des tremblements de terre meurtriers et remercié les pays qui se sont précipités pour aider la Syrie après la catastrophe.

 

Les « douze années de guerre et d’embargo … ont donné à la société syrienne l’expertise et la capacité d’agir rapidement et efficacement dans les premières heures du tremblement de terre », a déclaré M. Assad.

 

Le président a admis que l’ampleur de la catastrophe dépassait les capacités et les ressources disponibles de la Syrie, comme d’autres responsables l’ont laissé entendre récemment.

 

« Ce n’est pas seulement à cause de la guerre et des sanctions, mais aussi parce que la Syrie n’a pas été une zone sismique depuis environ deux siècles et demi. Ni les bâtiments, ni les institutions, ni les équipements n’étaient prêts cela ».

 

Le président a ajouté que malgré cela, une approche « étape par étape », ainsi que le dialogue et la solidarité entre tous les secteurs du pays, permettront à la Syrie de faire face aux conséquences de la catastrophe de manière positive.

 

Il s’agit notamment de poursuivre les efforts de sauvetage, de fournir des abris d’urgence et de répondre aux besoins fondamentaux tels que la nourriture, les vêtements et les médicaments. M. Assad a assuré que le gouvernement avait déjà commencé à fournir des logements aux Syriens sinistrés et qu’il continuerait à le faire.

 

M. Assad a ensuite remercié le gouvernement, les organisations de la société civile et les équipes de bénévoles pour leur réponse rapide et efficace, ainsi que « l’aide d’urgence envoyée par les pays frères et amis, qui a constitué un soutien important aux efforts nationaux pour atténuer l’impact des tremblements de terre et sauver de nombreux blessés ».

 

 « Je tiens à remercier en particulier les équipes de secours de différents pays qui ont participé aux opérations de sauvetage… Elles ont accompli leur travail avec le même enthousiasme et le même dévouement que leurs collègues syriens. C’étaient de véritables frères. Aussi, au nom de tous les Syriens, nous leur sommes reconnaissants et leur exprimons notre gratitude. »

 

À la suite des tremblements de terre dévastateurs, l’Iran, l’Irak, le Liban, les Émirats Arabes Unis et l’Algérie ont été, entre autres, les premiers à apporter de l’aide à la Syrie malgré le risque élevé de « sanctions » américaines, que Washington a fini par devoir suspendre temporairement, après la tempête de critiques qu’elle a essuyée pour avoir politisé la catastrophe.

 

D’autres pays, comme l’Arabie saoudite, ont été plus lents à réagir.

 

Des équipes de secours russes, iraniennes, libanaises et palestiniennes ont notamment participé aux efforts déployés pour sortir les victimes des décombres dans les zones touchées.

 

Au cours des derniers jours, le président syrien a reçu les ministres des Affaires étrangères des Émirats Arabes Unis et de la Jordanie, pays qui ont renoué ces dernières années des liens amicaux avec Damas. Selon une source officielle syrienne, le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan Al-Saud se rendra en Syrie dans les prochains jours. Il s’agirait de la première visite d’un responsable saoudien depuis que Riyad a rompu ses relations diplomatiques avec Damas il y a plus de dix ans.

 

Quelques jours après le séisme, la Tunisie a annoncé son intention de rétablir ses relations diplomatiques avec le gouvernement de Damas.

 

 « Les alliés de Washington dans la région montrent une tendance accrue à se détacher des approches escalatoires [envers Damas] », notamment après les tremblements de terre, écrit le quotidien libanais Al-Akhbar. C’est quelque chose que les États-Unis trouvent inacceptable, puisqu’ils ont continué à condamner toute normalisation avec la Syrie, tout au long de la période qui a suivi le séisme.

 

Les médias occidentaux ont suggéré que le tremblement de terre « bénéficiait à Assad » et à son gouvernement, ce qui témoigne de leur flagrante politisation de cet événement tragique.

 

Source : Syrian president thanks ‘brotherly nations’ for earthquake support (thecradle.co)

 

En somme, les USA ont eux-mêmes provoqué ce que, via leurs merdias, ils accusent Bachar al-Assad d’essayer de faire. Éternelle histoire de l’arroseur arrosé.

 

 

 

 

 

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Février 2023

 

 

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