L’Occident se démilitarise via l’Ukraine. Quelqu’un a-t-il pensé à ça ?

 

 

Seraphim Hanish – TheDuran – 26.1.2023

 

Traduction : L.G.O.

 

 

 

 

 

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Wikipedia donne une liste des « contributions » que les nations du monde entier ont apportées à l’Ukraine sous forme d’aide humanitaire et/ou militaire. Bien que Wikipédia elle-même soit souvent sujette à des « influences » et produise, par conséquent, des rapports biaisés, il semble que les informations qu’elle présente ici soient un tableau équitable de ce qui se passe.

 

Nombre de nos propres rapports, souvent remarqués par notre rédacteur Alex Christoforou, soulignent que tout ce « pompage d’armes » représente, en fait, un énorme boom pour le complexe militaro-industriel, car l’utilisation d’énormes quantités d’armes stockées entraîne la liquidation des stocks.

 

Il en résulte alors une forte demande de nouvelles choses qui font boum.

 

Simultanément, pourtant, les rapports ne cessent d’insister sur le fait que le plus grand fournisseur d’armes du monde – les États-Unis – est incapable de produire des armes à un rythme comparable à celui qui serait nécessaire pour reconstituer les stocks utilisés sur les champs de bataille de l’Ukraine orientale et de tout le pays. Simultanément aussi, on nus apprend que la capacité de fabrication d’armes de la Russie a été mobilisée en rapport avec les conditions de guerre et, d’après l’activité de la guerre elle-même, la Russie paraît n’avoir aucun problème pour fournir une létalité abondante aux batailles, sans avoir le sentiment de devoir ménager ses armes, mais en se souciant en revanche de conserver la partie essentielle à toute force militaire – les hommes qui les utilisent.

 

Alors que la Russie fait preuve de cette approche apparemment raisonnable, l’Ukraine semble, pour sa part, jeter hommes et machines pêle-mêle dans le maelström qui les détruit en grand nombre.

 

L’image qui vient à l’esprit est à peu près la suivante :

 

 

 

 

 

 

Dieu merci, cette vidéo ne montre que du métal déchiqueté. Mais l’Ukraine continue à mobiliser et, selon les rapports, envoie des gens en masse vers un destin très proche de celui-ci.

 

Où tout cela mène-t-il les États-Unis et l’Europe ? C’est une question qui est devenue des plus intéressante, car si les rapports sont vrais, à savoir que la machine militaire américaine n’est pas capable de produire de grandes quantités d’armes et de munitions en peu de temps, cela signifie que l’Occident est en train d’être désarmé par la Russie.

 

Un peu comme dans « le suicide par la police ».

 

L’étrange nouvelle semble extraordinairement irrationnelle.

 

Elle fait également la une de certains médias occidentaux, comme le montre ce passage du Financial Times publié le 2 décembre (c’est moi qui souligne) :

 

Ce qui est en jeu, c’est non seulement la capacité de l’Occident à continuer de fournir à l’Ukraine les armes dont elle a besoin, mais aussi la capacité des alliés à montrer à des adversaires tels que la Chine qu’ils disposent d’une base industrielle capable de produire suffisamment d’armes pour monter une défense crédible contre une éventuelle attaque.

 

« L’Ukraine a attiré notre attention sur ce qui compte vraiment », a déclaré William LaPlante, le principal acheteur d’armes du Pentagone, lors d’une récente conférence à l’université George Mason. « Ce qui compte, c’est la production. La production compte vraiment. »

 

Après avoir envoyé plus de 40 milliards de dollars de soutien militaire à l’Ukraine, principalement à partir des stocks existants, les ministères de la Défense des membres de l’OTAN découvrent que les chaînes de production d’armes qui sont en sommeil ne peuvent pas être remises en marche du jour au lendemain. L’augmentation des capacités nécessite des investissements qui, à leur tour, dépendent de l’obtention de contrats de production à long terme.

 

Les États-Unis ont envoyé environ un tiers de leur stock de missiles antichars Javelin à l’Ukraine et un tiers de leur stock de missiles antiaériens Stinger. Mais il est peu probable qu’ils puissent les remplacer rapidement. « Il ne fait aucun doute que…. [approvisionner l’Ukraine] a mis la pression sur notre base industrielle de défense », a déclaré le mois dernier Colin Kahl, sous-secrétaire U.S. à la Défense pour la politique.

 

Cet article est très instructif, car il est emblématique de la manière dont ce problème se manifeste dans toute l’Europe. Il montre aussi à quel point les puissances occidentales ont du mal à admettre la réalité. Une statistique étonnante apparaît dans cet article :

 

Au cours des combats intenses qui se sont déroulés dans l’est du Donbass cet été, la Russie a utilisé plus de munitions en deux jours que l’armée britannique n’en a en stock.

 

Ce que cela nous montre est un mystère. Il semble que si le complexe militaro-industriel a une « cause » pour lui faire gagner d’énormes sommes d’argent grâce à des « accords de crise », ceux-ci ne semblent pas avoir lieu, et donc, l’Occident se désarme.

 

Cela me fait penser à un des points très intéressants que le président Vladimir Poutine a soulevé dans son discours sur le lancement de l’Opération Militaire Spéciale. Il a conseillé à l’Occident de ne pas s’en mêler :

 

Je voudrais maintenant dire quelque chose de très important à l’intention de ceux qui pourraient, de l’extérieur, être tentés de s’immiscer dans ces développements. Peu importent ceux qui tentent de se mettre en travers de notre chemin ou, plus encore, de constituer des menaces pour notre pays et notre peuple : ils doivent savoir que la Russie répondra immédiatement, et que les conséquences seront telles qu’ils n’en ont jamais vu dans toute leur histoire. Quelle que soit la façon dont les événements se dérouleront, nous sommes prêts. Toutes les décisions nécessaires à cet égard ont été prises. J’espère que mes paroles seront entendues.

 

Au fur et à mesure que la situation évolue, il apparaît de plus en plus clairement que le président Poutine avait et a raison. Lui et son pays sont et ont été préparés à cela.

 

L’Occident (de plus en plus impie) se flanque de manière insensée la tête contre le rocher, ce rocher étant évidemment la Russie.

 

La foi chrétienne orthodoxe de la Russie (qui est actuellement profanée en Ukraine, dans la fausse structure ecclésiastique que Bartholomée Ier a été incité par l’argent américain à créer en 2018), insiste pour dire au monde que la Russie tracera son propre chemin dans l’histoire. Ce point particulier scandalisera sans doute les lecteurs occidentaux « rationnels » (et quelques Russes, qui n’aiment pas non plus l’Église !) ; mais il est au centre même de ce conflit. Une nation fortement alignée sur le christianisme est un grand double « non » à notre « monde moderne » (du moins selon le globalisme laïc occidental) et toute nation qui peut être à la fois religieuse ET économiquement et militairement puissante, d&passe toutes les limites et doit être détruite.

 

Le seul problème c’est qu’il est difficile de vaincre Dieu Lui-même. Personne ne l’a jamais fait, même si beaucoup ont essayé.

Пісні про вбивство у Лаврі, Путін та язичництво у храмах: що чекає на християн в Україні? – YouTube

 

 

Source : The West is demilitarizing itself via Ukraine. Has anyone thought of this? [Video] – The Duran

 

 

 

 

Les athées, les cathos, les prétendus réformés, les musulmans et les bouddhistes auront du mal à démêler les orthodoxes russes des ukrainiens, mais étant donné qu’ici Vladimir Poutine joue, à l’intérieur d’une église, le rôle de chef des diables voués à l’enfer, on suppose que l’église et la vidéo sont ukrainiennes.

 

Quant aux Ukrainiens envoyés d’un coeur léger dans la machine à broyer par le toxicomane au ticheurte vert-de-gris, le lieutenant-colonel Donald MacGregor les estime à 680.000… à ce jour.

 

 

 

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/loccident-se-demilitarise-via-lukraine-quelquun-a-t-il-pense-a-ca/

 

 

Janvier 2023