Croquignol, Filochard et Ribouldingue s’en vont-à-Kiev

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croquignol, Filochard et Ribouldingue s’en vont-à-Kiev

 

 

On touche le fond ?

12 Mai 2025

 

 

En Europe on n’a pas de pétrole,
on a d’autres bonnes substances

 

 

ON EST RASSURÉS !

 

Le gouvernement français rejette les accusations de cocaïnomanie contre Macron.

 

 

Le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron papotent autour d’un petit réconfortant, dans le wagon-salon d’un train à destination de Kiev, en Ukraine, avant de se remettre au sauvetage du Monde Libre – le 10 mai 2025.

 

 

Le bureau du président français Emmanuel Macron a démenti les allégations selon lesquelles il aurait eu un sac de cocaïne avec lui lors de sa visite du week-end en Ukraine après que les utilisateurs des réseaux sociaux ont repéré ce qui ressemblait à la substance dans une vidéo virale. Sur des images circulant sur les réseaux sociaux, on voit Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer poser pour une photo dans un train à destination de Kiev. Les premières secondes montrent Macron retirer subtilement un objet blanc froissé de la table où ils sont assis, tandis que Merz semble cacher avec ses mains ce que les utilisateurs des réseaux sociaux ont présenté comme une cuillère à cocaïne. On voit ensuite Macron mettre l’objet dans sa poche, et plusieurs utilisateurs remarquent qu’il sourit d’un air coupable.

Lire la suite…

 

Source :  https ://www.librairie-tropiques.fr/2025/05/on-touche-le-fond.html

 

 

 

 

Mis en ligne le 13 mai 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Balade dans Téhéran le 9 mai 2025

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Balade dans Téhéran

le 9 mai 2025

 

 

Où Dimitri Lascaris donne, en 1 h 07’40 une leçon de géopolitique et d’histoire

que personne ne vous donnera jamais, N’OSERA JAMAIS VOUS DONNER

à Sciences Po.

 

 

 

 

 

 

Il est honteux – pour tous les francophones – que ceci ne circule pas intensivement sous-titré en français.

Tout ce que nous pouvons faire ici, aujourd’hui, c’est mettre la vidéo d’une heure sous vos yeux, que vous puissiez au moins voir à quoi ressemble, en ce moment même, la capitale de l’Iran, et tenter, avec nos pauvres moyens, de vous en transmettre de très petites bribes.

 

Pour commencer :

Dimitri Lascaris est un juriste et un journaliste primé, qui réside et travaille à Montréal (Canada) et à Kalamata (Grèce).  Il nous paraît évident qu’il s’agit d’un expat grec. Il anime, sur Internet, le site d’analyse et d’information Reason2Resist, auquel on peut s’abonner. Dans la balade qu’il vous propose de partager, en ce jour plusieurs fois historique, il adopte le procédé, ou si on veut la manière, chère à Alex Christoforou, de se filmer lui-même avec son portable en marchant et en parlant, tout en montrant le plus possible des endroits où il passe.

Bonne promenade !

 

 

 

Mais d’abord, ceci, parce que c’était le 8 :

 

Cette semaine, alors que je participais au Festival des médias Sobh à Téhéran, j’ai été invité, avec un groupe restreint de journalistes étrangers, à rencontrer le porte-parole de l’Organisation de l’énergie atomique de la République islamique.

Il s’appelle Behrouz Kamalvandi et c’est un diplomate iranien chevronné.

Notre rencontre avec M. Kavalvandi a eu lieu dans le vaste centre de recherche nucléaire de Téhéran, qui abrite, entre autres installations importantes, le réacteur de recherche de Téhéran (TRR).

 Le TRR est l’un des deux réacteurs nucléaires iraniens opérationnels.

Avant la réunion, nous avons été informés que, pour des raisons de sécurité, nous ne pouvions pas emporter d’appareils électroniques dans le centre de recherche nucléaire. Nous avons toutefois été autorisés à prendre des notes sur ce que nous avons vu et entendu.

Nous avons également été invités à poser des questions à M. Kamalvandi lors de notre rencontre avec lui. Aucune restriction n’a été imposée aux questions que nous voulions poser.

Dans mon dernier rapport de Téhéran, j’explique ce qui s’est passé lors de notre visite au Centre de recherche nucléaire de Téhéran et de notre rencontre avec M. Kamalvandi.

Lorsqu’il s’est entretenu avec nous, M. Kamalvandi a catégoriquement affirmé que l’Iran ne renoncerait pas à son programme d’énergie nucléaire ni à son droit d’enrichir de l’uranium à des fins pacifiques.

La position de l’Iran est tout à fait conforme au droit international, mais comme Trump et Netanyahu exigent le « démantèlement total » du programme nucléaire iranien, il semble de plus en plus probable que ces négociations échoueront et que les États-Unis et Israël lanceront une guerre contre la République islamique.

https://reason2resist.substack.com/p/exclusive-irans-nuclear-energy-spokesman

 

S’abonner à Reason2Resist

Par Dimitri Lascaris. Lancé il y a 10 mois.

Lire l’histoire. Partager la vérité. Exiger la justice. Par tous les moyens nécessaires.

Passez à « payé »

 

 

 

 

Et ensuite ceci, parce que c’était l’événement principal :

 

Festival des médias de Sobh

(dont Glenn Diesen était un des invités d’honneur)

https://sobhfestival.com/fr/

 

 

 

Citation de l’invité George Galloway, en persan.

 

 

 

 

Après quelques panoramiques sur ce que le festival offrait à voir, Dimitri Lascaris explique, au début de sa balade,  qu’il ne parle pas le persan et qu’on lui a donc présenté un jeune traducteur qui lui a rendu service de toutes les manières possibles, mais qu’il n’a en aucun cas été forcé de recourir à ses services ni d’être chaperonné par lui, et qu’à l’issue du Festival, son guide l’a quitté en se mettant à sa disposition si et quand il aurait besoin de lui. C’est après cela qu’il a décidé de se payer une balade de découverte dans un Téhéran parfaitement inconnu, avec la seule aide d’un plan du métro que quelqu’un lui avait donné.

Il avait en tête aussi de visiter, s’il le pouvait, quelques endroits précis, notamment l’ex-ambassade des USA, où a eu lieu, en 1979, la célèbre prise d’otages qui a marqué la présidence de Jimmy Carter, le cimetière de la ville, qui est très vaste et où sont inhumés des dizaines de milliers de soldats iraniens tombés dans la fameuse guerre de huit ans avec l’Irak de Saadam Hussein, dans laquelle a combattu l’ex-président Mahmoud Ahmadinejad, et de terminer par une visite au Grand Bazar de Téhéran, qui est un immense marché couvert.

C’est ainsi qu’il s’est aperçu, d’abord, que les Iraniennes  sont souvent accompagnées d’un, voire de deux, hommes jeunes ou d’un homme plus âgé, que certaines sont voilées et d’autres non. Et que celles qui ne sont pas voilées ne sont molestées par .personne. Il n’a vu qu’un seul policier en activité – non armé – qui assurait la fluidité du trafic, à un nœud de circulation particulier.

Il a découvert ensuite que le métro de Téhéran est très vaste et que tous les – longs – trains  comportent, en tête, deux wagons réservés aux femmes, mais que les femmes, voilées ou non, voyagent aussi dans les autres.

Sa rame l’a déposé à proximité de l’ambassade US où, le 4 novembre 1979, des étudiants non armés ont pris en otages 52 membres du personnel de cette ambassade, qui y sont restés jusqu’au 20 janvier 1981. [Motif ? « Soupçon d’espionnage » dit Wikipedia. Quelle idée ! NdGO]. Lascaris ’appelle cet endroit « ground zero of US regime change generations ».

 

 

 

Photo d’archives, rtbf

 

 

Passons sur la cuisine interne aux USA qui a fait en sorte que les otages ne puissent être relâchés qu’après l’élection de Ronald Reagan, lui attribuant ainsi le bénéfice de la libération que Jimmy Carter avait obtenue.

La propagande occidentale ayant fait ses choux gras du mot « terrorisme », Dimitri Lascaris rappelle en quelques mots la réalité des faits, les causes de l’opération, extraits de témoignages vidéotés d’époque à l’appui, dont celui d’une otage, selon qui, non, les étudiants n’étaient pas armés.

Arrivé au but de sa déambulation, l’ambassade étant devenue un  musée qui peut se visiter, il y pénètre et le visite entièrement – y croisant l’iune ou l’autre personne qui font de même – et partage avec ses auditeurs/spectateurs tout ce qu’il y découvre.

Plongée dans les méthodes d’espionnage US des années 1970… On est loin de la reconnaissance faciale par satellites.

Après une balade dans les rues peuplées et le trafic intense de Téhéran, où il fait 30° C, alors que le sommet des montagnes proches est couvert de neige, il arrive au très grand cimetière de Téhéran.

Il y a, dans ce cimetière, un champ réservé aux militaires où sont enterrés les quelque 50.000 jeunes hommes originaires de la ville, tombés au combat dans une guerre où l’adversaire a utilisé, rappelons-le, des gaz interdits fournis par les USA, le Royaume Uni, la France, la Hollande et l’Allemagne de l’Ouest. Sur presque toutes ces tombes, on voit le casque du défunt fiché sur un  pieu. Allant deci delà, une jeune femme vêtue d’un long voile noir sème qulques graines sur les dalles pour y attirer les oiseaux, en signe de respect. C’est, curieusement, un endroit plutôt vivant, plein d’arbres et de buissons, d’où on entend les enfants qui jouent.

Incidemment, ce cimetière possède aussi un espace où sont enterrés les membres de la communauté juive d’Iran, belle occasion de rappeler qu’elle est là depuis Nabuchodonozor (± 2700 ans) et qu’elle y vit prospère et en paix avec ses compatriotes. Il ne nous le dit pas mais il se trouve que nous savions qu’elle est représentée au Parlement et qu’elle a encore une trentaine de synagogues. Cette communauté, qui était assez considérable, a diminué de façon notable, dit-il, depuis quelques décennies, devinez pourquoi.

Après son rappel illustré de la guerre Irak-Iran et des méfaits du sionisme, Dimitri Lascaris s’en est allé découvrir le Grand Bazar de Téhéran, où il s’attendait à trouver des épices, des céramiques et de riches tapis (persans !). Eh bien, non. Il commence par tomber sur un étal de soutien-gorges, car ce qu’on y vend, en quantités qui paraissent industrielles, c’est ce qu’on trouve sur tous les marchés en plein air du monde, principalement des sous-vêtements –  masculins et féminins –, des instruments ménagers et quelquefois des livres, qui s’ouvrent en sens inverse des nôtres.

 

 

 

Dans une vidéo mise en ligne hier par Larry Johnson, on voit Tulsi Gabbard expliquer à une journaliste que nous avons très peu de chance, hélas, d’échapper à une guerre, notamment avec l’Iran, à cause du complexe militaro-industriel qui a trop faim et soif d’argent.

Aujourd’hui, Dimitri Lascaris a fait vaillamment son possible, à coup de vérités, pour que cela n’arrive pas, et tant pis pour l’insatiable rapacité des marchands de mort.

Pendant ce temps, les Israéliens, à leur habitude, font ce qu’ils peuvent pour allumer des feux partout et les arroser d’essence. Avec beaucoup de complices.

 

 

« J’ai vraiment hâte de mettre cette force au travail, pour ainsi dire ».

 

On nen doute pas.

Sur le site de Max Blumenthal, The Gray Zone, nous trouvons aujourd’hui ceci :

 

 

Le PDG d’Über envisage une « ouverture » de l’Iran avec un groupe d’opposition monarchiste lié à Israël

 

Wyatt Reed – The Grayzone  – 8.5.2025

dont nous vous traduisons de larges extraits

 

 

 

 

Le PDG d’Über, Dara Khosrowshahi, s’est attiré des critiques après avoir participé à une discussion en ligne sur les moyens d’exploiter l’Iran en cas de changement de régime. Lévénement était organisé par NUFDI, le principal groupe de « défense » du mouvement monarchiste basé à Washington, qui entoure Reza Pahlavi, dont le père a été le dernier shah d’Iran.

Interrogé par Shervin Pishevar, un autre richissime capital-risqueur iranien basé aux USA, sur ce qu’il ferait dans les « 100 premiers jours » d’un « Iran libre », Khosrowshahi a expliqué :

 

« Si l’on considère le PIB potentiel du pays… En tant que marché, je pense qu’Über et pratiquement toutes les autres grandes sociétés de technologie, de services et de marques considéreraient l’Iran comme un nouveau marché très, très important sur lequel s’implanter. Je pense donc que nous nous implanterions absolument en Iran et que nous investirions agressivement sur le marché local. »

« Il y a des milliers et des milliers d’entrepreneurs irano-américains comme vous et moi, et c’est une force avec laquelle il faut compter », a poursuivi M. Khosrowshahi. « Et lorsque l’Iran s’ouvrira, j’ai vraiment hâte de mettre cette force au travail, pour ainsi dire ».

 

Pishevar, qui a été accusé d’agression sexuelle ou de harcèlement par au moins six femmes qui ont travaillé pour lui, a trébuché à plusieurs reprises en lisant un argumentaire de vente conçu pour la télévision, lors de sa longue présentation de Khosrowshahi :

 

 « La République islamique a essayé de nous enterrer… Mais nous étions des graines. Des graines impénétrables. Ce qui vient ensuite, c’est l’épanouissement de l’esprit iranien – audacieux, magnifique et inarrêtable. Que le monde voie ceci : l’Iran, autrefois réduit au silence par la peur, le meurtre et le viol, s’est levé dans l’espoir et est devenu un phare pour toutes les nations qui rêvent de liberté. Nous ne financerons plus le terrorisme, nous financerons l’espoir. Telle est notre mission, tel est le dynamisme iranien. Cela commence maintenant. »

 

Le NUFDI entretient des liens de longue date avec le gouvernement israélien et travaille en étroite collaboration avec des organisations de lobbying israéliennes intransigeantes telles que la Foundation for Defense of Democracies (Fondation pour la défense des démocraties). En tant que noyau du mouvement monarchiste iranien, son programme est centré sur l’ascension royale de Reza Pahlavi, dont les partisans pensent qu’il est l’héritier naturel du trône perse et qu’il devrait régner sur l’Iran en tant que roi. Ils affirment que Pahlavi est le successeur légitime du dernier shah d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi, qui a été contraint à l’exil après l’abolition de la monarchie lors de la révolution iranienne de 1979.

L’un des membres les plus bruyants – et les plus fanatiques – de l’équipe du NUFDI est Saeed Ghasseminejad, qui est décrit sur le site du groupe comme un membre de leur « conseil consultatif » et qui travaille au noir pour le groupe de réflexion le plus connu du gouvernement israélien à Washington, la Fondation pour la défense des démocraties. En plus d’afficher « Mort à la Palestine » sur X, Ghasseminejad a accompagné Pahlavi lors d’une visite en Israël en avril 2023, au cours de laquelle le prince iranien autoproclamé a rencontré personnellement le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le ministre du Renseignement Gila Gamliel. La délégation serait allée jusqu’à prier au Mur occidental, tout en évitant soigneusement la mosquée Al-Aqsa, que les musulmans considèrent comme le troisième site le plus sacré de l’islam.

Bien que ce ne soit pas un problème majeur pour leurs bailleurs de fonds occidentaux, l’alliance naissante des Pahlavistes avec Israël est une source de répulsion pour de nombreux Iraniens qu’ils prétendent représenter, qui soutiennent fermement les Palestiniens dans le cadre du siège génocidaire actuel d’Israël à Gaza.

Le lien entre l’immense fortune familiale de Khosrowshahi et la monarchie iranienne a été spécifiquement mentionné par Pishevar, qui, en plus d’avoir lui-même injecté des fonds dans Über, a également noté que son grand-père avait été directeur financier de l’entreprise du grand-père de Khosrowshahi, qui était un géant pharmaceutique en Iran à l’époque du Shah. Depuis leur exil, les richesses que ces élites iraniennes ont pu mettre de côté lors de la révolution se sont considérablement accrues.

Parmi les échelons supérieurs de la communauté iranienne expatriée en Occident, peu de noms de famille attirent autant l’attention que celui de Khosrowshahi. Comme l’a noté Business Insider en 2019,

 

« pour Khosrowshahi, l’un des PDG les plus puissants de la tech aujourd’hui, le succès coule dans son sang… Les frères, cousins et oncles du directeur général ont des CV impressionnants qui incluent la fondation de leurs propres startups multimillionnaires, la direction d’entreprises Fortune 500, et des diplômes de Harvard, Brown et Stanford. »

 

Son oncle, Hassan Khosrowshahi, est l’un des hommes les plus riches du Canada et sa valeur nette était estimée à 1,16 milliard de dollars en 2016.

En présentant Khosrowshahi lors de son entretien avec le NUFDI, Pishevar a exprimé son désir de « permettre à notre ancien sol de devenir le centre éducatif le plus avancé du Moyen-Orient » et de « permettre à chaque enfant iranien d’avoir accès à la meilleure éducation au monde, qu’il mérite depuis 46 ans ».

Source : https://thegrayzone.com/2025/05/08/uber-ceo-plots-opening-up-of-iran-with-israeli-tied-monarchist-opposition-group/

 

 

 

Mis en ligne le 11 mai 2025

par Les Grosses Orchades

 

LA CHUTE DU DOME DE FER

 

 

 

 

 

 

 

 

À la mémoire de Maximilien Robespierre,

qui aurait eu 267 ans avant-hier.

 

 

 

THE IRON DOME FALLS !

 

 

Israel & Trump in SHOCK : Yemen’s Hypersonic CRUSHED IDF Air Defenses

 

 

Danny HAIPHONG interview with Ben NORTON & K.J. NOH

 Israel & Trump in SHOCK: Yemen’s Hypersonic CRUSHES IDF Air Defenses w/ Ben Norton & KJ Noh 

 

 

 

Qui peut se traduire par :

 

 

 

LA CHUTE DU DÔME DE FER

 

 

Israël et Trump sont en état de choc : le missile hypersonique du Yémen a écrasé les défenses aériennes des FDI

 

 

Danny Haiphong – Ben Norton – K.J. Noh

Geopoliticshaiphong – 7.5.2025

 

 

 

 

 

 

C”est évidemment, une fois de plus, en anglais, on le regrette, mais le handicap n’est pas contournable.

Ici, Danny Haïphong et ses invités ne font pas que constater et expliquer ce qui vient de se passer (haut-fait du pays le plus pauvre de la région, qui en compte beaucoup de riches, et un des plus pauvres du monde !)  : ils remontent aux sources, aux causes et à tout ce qui a dû s’y mesurer depuis la Deuxième Guerre mondiale : à la Corée, au Vietnam, à l’Afghanistan, à l’Irak, à la Libye, au Liban, à la Syrie, etc… en passant par les luttes de libération du colonialisme dans ces deux énormes masses de terres que sont l’Asie et l’Afrique (sans parler de l’Amérique latine !), en rappelant le rôle joué dans ces luttes par les AK 47 soviétiques (autrement appelées Kalachnikovs) ces armes légendaires fournies par l’URSS, qui n’en a pas profité pour s’enrichir à l’américaine sur leur vente à ceux qui en avaient besoin pour se libérer. C’est même au point que certains pays ont fait figurer cette arme sur leur drapeau (le Guatemala et le Mozambique) ou dans leurs armoiries (le Timor Oriental).

On ne peut pas résumer ces analyses impeccables et approfondies, qu’il faudrait pouvoir traduire in extenso, tant elles valent infiniment plus qu’une, comme on dit, « master class » à Sciences Po.

Heureux ceux qui peuvent les écouter, les comprendre et surtout s’en servir.

Source : https://www.youtube.com/channel/UCOxLhz6B_elvLflntSEfnzA 

 

__________________  

Danny Haiphong est un militant qui ne craint pas de se dire socialiste, un écrivain et un analyste politique. Au cours des cinq dernières années, Haiphong a contribué chaque semaine au Black Agenda Report. Ses articles sont également parus dans des publications telles que MintPressNews, Counterpunch, The American Herald Tribune, The Center for Global Research (Canada) et The Herald (Zimbabwe). Haiphong apparaît fréquemment sur Black Agenda Radio, CPRNews with Don Debar, The Taylor Report, RT et Sputnik International. Son travail a récemment été présenté dans le dernier livre de l’ancienne membre du Congrès et candidate à la présidence du Parti vert, Cynthia McKinney, How the U.S. Creates « Sh*thole Countries » (2018).

 

Ben Norton est un journaliste et un analyste dont les travaux portent principalement sur la géopolitique, l’économie politique internationale et la politique étrangère des États-Unis. Il a vécu et fait des reportages en Amérique latine pendant plusieurs années. Il est actuellement basé à Pékin, en Chine. Il est le fondateur et le rédacteur en chef de Geopolitical Economy Report, un site d’information indépendant qui se consacre à la publication d’analyses et de reportages originaux. Il a aussi réalisé des reportages dans de nombreux pays, dont la Chine, le Venezuela, le Nicaragua, la Bolivie, l’Équateur, le Honduras, la Colombie et bien d’autres encore.

Son travail journalistique a été publié dans des dizaines de médias et il a donné des interviews à la BBC, Sky News, Al Jazeera, Democracy Now, El Financiero Bloomberg, CGTN, TRT World, teleSUR, etc.

Auparavant, il a été rédacteur et journaliste politique pour Salon et AlterNet, collaborateur de l’organisme de surveillance des médias Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR), et producteur et journaliste pour The Real News. Ben a également travaillé en tant que pigiste pour diverses autres publications, telles que The Intercept.

 

K.J. Noh est journaliste, analyste politique, écrivain et éducateur spécialisé dans la géopolitique et l’économie politique de la région Asie-Pacifique. Il est membre de Veterans for Peace et de Pivot to Peace.

On  trouve K. J. Noh sur Geopolitical Economy Report et sur Asia Times. Principalement.

 

 

 

 

Dernières nouvelles (Breaking News)

 

 

Élection de Leon XIV

Troisième pape de la CIA

 

 

 

 

 

 

« En regardant la dérive de l’Occident vers le fascisme gris, on est amené à relire l’histoire des décennies récentes, en particulier les relations entre monde occidental, monde (post-) soviétique et la papauté, qui a toujours lutté depuis les années 1930, contre les totalitarismes. » 

écrit Le courrier des stratèges.

 

 

Vaut-il vraiment mieux lire cela qu’être aveugles ?

Après celles de Jean-Paul II, petit meurtre de Jean-Paul 1er à l’appui, et celle de Francisco – non, pas Franco ! – Uno, en remplacement un peu forcé de Benoît XVI, il avait été question d’un pape africain, voire même d’une femme, mais là, ils n’ont pas osé ; et on dirait qu’ils se méfient quand même de l’Afrique (trop d’Africains difficiles à maîtriser aux USA ?). Sait-on jamais…

Enfin, voilà. Une bonne chose de faite, et Mgr Marcinkus doit frétiller d’aise dans sa tombe (ils sont du même bled).

 

 

 

 

La reconquête bat son plein.

À l’américaine.

 

 

 

 

 

 

 

Nous, mécréants, on en était restés au Grand Cardinal, et à ses quatorze petits protégés, vertueusement jetés à la rue par de pieux apôtres le lendemain de sa mort. Snif, snif.

 

 

 

Dont le plus jeune lui avait été donné, nouveau-né,  par Marie de Gournay, fille d’alliance de Montaigne, en témoignage de gratitude pour sa création de l’Académie française

 

 

 

 

Mis en ,ligne les 8 et 9 mai 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Aller au Cachemire… pour trouver Alice au Pays des Merveilles

 

 

 

 

 

 

Le désormais légendaire USS Harry Truman, qui perd ses avions en route

 

 

Aller au Cachemire… pour trouver Alice au Pays des Merveilles

 

[ Going to Kashmir…just to find Alice in Wonderland ]

  

Pepe Escobar – The Unz Review – 30.4.2025

 (Repris de Strategic Culture Foundation avec autorisation de l’auteur ou de son représentant)

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Bienvenue dans Le « Maître du monde » s’en va-t-au Pays des merveilles, au son du riff hypnotique de Cachemire

Deux tabous primordiaux règnent sur l’Occident collectif, aujourd’hui en pièces :

  1. Interdiction d’appeler nazi le régime ukrainien..
  1. Interdiction de condamner le génocide psychopathologique israélien à Gaza.

Ces tabous sont inextricablement liés aux guerres perpétuelles déployées sans relâche par l’axe « Empire du chaos / Sionistes ».

En revanche, des guerres hybrides de moindre importance – même si elles présentent l’horrible perspective de devenir nucléaires – sont autorisées à aller et venir. Surtout si elles font partie de la guerre en cours contre les BRICS, sous-section de la guerre des factions de l’Occident contre la majorité mondiale.

Allons-nous en donc au Cachemire, au son du riff hypnotique de Jimmy Page [Led Zeppelin : Cachemire, 2012. NdT]. L’Inde et le Pakistan sont en train de pousser à l’escalade dans la guerre des décibels. La Turquie offre des armes : au  Pakistan. L’Iran se propose dans le rôle de médiateur : pas d’amateurs.

Le motif de la guerre est aussi suspect que possible. Un bus touristique exclusivement masculin, transportant une bande de joyeux lurons, caracole au Cachemire, qui est sous contrôle indien. Au nombre des passagers, un lieutenant de 26 ans de la marine indienne qui vient juste de se marier, mais sans sa femme (quel genre de voyage de noces est-ce là ?). Un autre passager est népalais. Le bus est attaqué par des hommes de main louches, plus ou moins affiliés à l’organisation salafiste jihadiste Lashkar-e-Taiba.

L’Empire est omniprésent sur le front indien. L’actuelle directrice du Renseignement National des USA (DNI), Tulsi Gabbard, était auparavant entièrement soutenue financièrement par les cercles du Premier ministre Modi. Le vice-président J.D. Vance, aux yeux maquillés, [dans la presse de caniveau anglaise  qui prend ses longs cils pour du maquillage; NdT] a récemment visité l’Inde : avec une séance de photos de famille au Taj Mahal. Modi s’est ensuite rendu en Arabie Saoudite, invité par MbS. Après l’attentat terroriste contre le bus au Cachemire, les fanatiques de l’Hindutva se sont lancés dans une frénésie de cyberattaques.

Ces tactiques grossières s’inscrivent dans la logique immuable du « diviser pour régner ». Double coup tordu : une nouvelle militarisation de l’Inde et la déstabilisation d’un front-clé de l’Initiative Belt and Road (BRI) de la Chine, le corridor économique Chine-Pakistan (CPEC). Un coup de toute beauté : diviser les BRICS de l’intérieur.

Rien de tout cela, bien sûr, ne rend légitimes les affreux militaires pakistanais, qui ont jeté en prison, sous de fausses accusations, l’homme qui tentait de ramener le Pakistan à la respectabilité : Imran Khan.

 

 

Il revient une fois de plus aux adultes présents dans la pièce, (n’importe quelle pièce) – la Russie – de désamorcer la situation. L’idéal serait de le faire au sein de l’OCS, dont l’Inde et le Pakistan sont membres, aux côtés de l’Iran. Moscou a choisi de prendre en solo l’initiative.

Le vice-ministre des Affaires étrangères Andreï Rudenko a rencontré l’ambassadeur de l’Inde en Russie, Vinay Kumar, et l’ambassadeur du Pakistan en Russie, Muhammad Khalid Jamali.

La terminologie russe est essentielle ici : non seulement les deux parties ont été appelées à « s’engager dans un dialogue constructif », mais Moscou a souligné que « nous sommes prêts à lutter ensemble contre la menace terroriste mondiale ». Le mot-clé est « mondiale ». Delhi et Islamabad ne semblent pas… – pour l’instant – avoir compris le message.

 

Le Cachemire comme laboratoire de guerre volatile.

Comme on pouvait s’y attendre, une machine infernale est en marche. Tout se passe comme si l’axe anglo-sioniste utilisait le Cachemire en guise de laboratoire explosif, pour une série de tests en direct, y compris en poussant deux puissances nucléaires au bord de la confrontation. Le tout étant traité avec une insouciance désinvolte, pratiquement comme un spectacle secondaire.

Rien de ce qui vient du sultan Erdogan et de son appareil de renseignement ne peut être considéré comme digne de confiance. En Syrie, les actifs du MIT – la Coupeurs de Têtes Inc. rassemblée dans le Grand Idlibistan – ont fini par être installés au pouvoir à Damas, leur chef de bande ami des sionistes se faisant désormais passer pour le président.

La junte compradore yankee d’Islamabad, pour sa part, pourrait bien se retrouver face à l’abîme – ce qui, en soi, constitue une nouvelle de bon augure. Parallèlement, le suspense augmente quant à savoir si Modi se rendra à la parade du Jour de la Victoire, le 9 mai à Moscou, et ce qu’il racontera à ses hôtes russes.

La Russie et l’Iran, membres des BRICS, souhaitent que le Corridor International de Transport Nord-Sud (INSTC) roule sans encombre vers l’Inde le plus tôt possible. Le jeu devient encore plus complexe quand on constate que l’enquête iranienne commence enfin à envisager que l’horrible explosion du port de Shahid Rajaee ait pu être un acte de sabotage ou une frappe par drone FPV.

La volonté d’exercer une pression supplémentaire sur la Chine peut être considérée comme la motivation véritable pour la mise en place de ce laboratoire de guerre. Pékin ne doit donc pas, désormais, s’inquiéter seulement d’une reprise explosive du front indo-pakistanais, mais aussi d’une nouvelle manœuvre de la CIA et du MI6 visant à établir un lien entre le Pakistan et les salafistes-djihadistes ouïgours.

Il n’y a pas la moindre chance au monde pour que Delhi comprenne vraiment les problèmes géopolitiques de Pékin. Scénario parfait pour le gang de la guerre hybride.

Pendant ce temps, sur le front des BRICS, il y a au moins quelques signes de rationalité : en provenance, une fois de plus, du grand-maître Lavrov.

Avant même la réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS en début de semaine à Rio, Lavrov est allé droit au but sur le front financier et géoéconomique. Il a souligné que les BRICS travaillent d’arrache-pied sur l’« initiative de paiement transfrontalier » – approuvée lors du sommet de Kazan en 2024 – sur une « infrastructure de paiement et de compensation », sur une « société de réassurance » et sur une nouvelle plateforme d’investissement.

Il lui a fallu une fois de plus expliquer aux médias occidentaux – des USA au Brésil – qu’« il serait prématuré de discuter d’une transition vers une monnaie unique pour les BRICS. Nous travaillons ensemble à la création d’une infrastructure de paiement et de règlement pour effectuer des règlements transfrontaliers entre les pays des BRICS. En particulier, comme je l’ai déjà dit, cela inclut l’augmentation de la part des monnaies nationales dans nos transactions ».

Une monnaie commune des BRICS –  LE spectre qui plane sur Trump bis – ne reviendra sur la table que « lorsque les conditions financières et économiques nécessaires seront en place ». D’ici là, la guerre contre les BRICS, de formes hybrides et autres, sera implacable.

 

Trumpty Dumpty

En passant de la réalité à l’imaginaire, j’ai eu un sacré plaisir à trouver le lien entre le Cachemire et Alice au pays des merveillesdans un essai chinois.

Il fallait la suprême finesse chinoise – subversion de la sagesse taoïste avec une touche de post-modernisme – pour reconnaître le « maître du monde » (sa propre terminologie), dans celui qui jette tout le monde, pratiquement toute la planète, dans le trou du lapin.

Ainsi, dans cette étendue sauvage de miroirs narratifs, Trump devrait-il être perçu comme tous les personnages réunis : le Lapin blanc, Humpty Dumpty (« Quand j’utilise un mot, il signifie ce que j’ai choisi de signifier, ni plus ni moins »), le Chapelier fou, la Reine de Cœur (« Qu’on leur coupe la tête ! »).

Cela illustre bien l’intersection entre la guerre commerciale (lancée par le « maître du monde ») et la guerre génocidaire (entièrement légitimée par le « maître du monde »). Avec un petit quelque chose en plus : car la réalité a le chic pour dépasser Lewis Carroll lui-même.

Et voici qu’arrive le cas curieux de l’USS Truman, un porte-avions géant, qui, se retrouvant possédé par l’esprit d’Ayrton Senna, décide de se payer un virage en épingle à cheveux, comme s’il était une Maserati Gran Turismo Stradale, au milieu de la mer Rouge : juste pour qu’un F-18E Super Hornet proteste contre la manœuvre en plongeant tête baissée au fond de l’océan.

C’est du moins la fable que le CENTCOM a vendue à l’opinion publique mondiale. Et au diable ces maudits tirs de missiles des Houthis !

À vrai dire, le CENTCOM n’en finit pas de se faire humilier par les Forces Armées Yéménites – 21 MQ9-Reapers descendus, et ce n’est pas fini – alors qu’il n’a atteint aucun objectif militaire. Le Pentagone n’a pas non plus « défait les Houthis » et n’a pas « assuré la liberté de navigation en mer Rouge » pour les navires à destination d’Israël. Leur revanche : bombarder sans relâche des cibles civiles yéménites.

Tout cela parce que le « maître du monde » a lancé une guerre illégale – contre des gens guidés par la seule clarté morale et spirituelle – pour protéger le génocide perpétré par le régime psychopathologique de ses petits copains. Bienvenue dans Le « maître du monde » s’en va-t-au Pays des merveilles au son du riff hypnotique de Cachemire.

Source : https://www.unz.com/pescobar/going-to-kashmirjust-to-find-alice-in-wonderland/

 

 

 

Interview écrite du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov par le journal brésilien O Globo

sur les BRICS

 

[ Foreign Minister Sergey Lavrov’s written interview with Brazilian newspaper O Globo with Focus on BRICS ]

  

Karl Sanchez   –  karlof1.substack.com –  29.4.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

J’aime bien cette photo de dossier fournie par l’AMF.

 

 

En contraste avec l’interview très conflictuelle de CBS, le journal brésilien O Globo a soumis une série de questions écrites pour que Lavrov y réponde et qui sont principalement axées sur les BRICS, bien que la dernière porte sur l’O.M.S.  J’ai trouvé rafraîchissant de lire, pour une fois, des informations sur les BRICS, au lieu du cirque incessant qui entoure les négociations avec l’équipe Trump. Bonne lecture :

 

Question : L’expansion du commerce entre les pays des BRICS est l’un des objectifs de la présidence brésilienne de ce groupe en 2025. Quelles opportunités la Russie voit-elle en termes d’augmentation de la part des transactions commerciales dans les monnaies nationales ?

Sergueï Lavrov : Nous assistons à une accélération de la tendance à la fragmentation de l’économie mondiale. Dans ce contexte, il est tout à fait naturel que les pays du Sud et de l’Est réduisent la part des monnaies occidentales dans leurs règlements mutuels. Personne n’aime souffrir des sanctions que l’Occident a imposées aux pays qu’il juge indésirables en exploitant son monopole sur les marchés financiers. L’utilisation des monnaies de réserve comme outil de concurrence est inacceptable. Les transactions de paiement peuvent être bloquées pour des raisons politiques, même quand il s’agit de fournir des biens socialement importants.

Lire la suite…

 

URL de cet article : : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/interview-ecrite-du-ministre-des-affaires-etrangeres-serguei-lavrov-par-le-journal-bresilien-o-globo-sur-les-brics/

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 2 mai 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

La guerre maintenant… La guerre demain… La guerre toujours ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La guerre maintenant… La guerre demain… La guerre toujours ?

 

 

Voulez-vous faire connaissance avec William Astore ?

 

 

 

 

Ending Militarism in America

 

Taking on the MICIMATT(SH)

 

By William J. Astore On April 3, 2025

https://tomdispatch.com/authors/williamastore/

 

 

 

 

Traduit par les lecteurs du site Les Crises

Et publié en français sous le titre :

 

 

Plans de guerre contre la Chine : derrière la mise à l’écart d’Elon Musk, la folie guerrière des Dr. Folamour américains

 

William J. Astore – Les Crises  – 30.4.2025

 

 

Nous devrions être bien plus inquiets par les plans de guerre secrets des États-Unis, ainsi que par ces « pivots » vers l’Asie et l’Indo-Pacifique, et par les efforts de construction de bases militaires aux Philippines, que rassurés par la soi-disant « bonne nouvelle » selon laquelle le multimilliardaire Elon Musk s’est vu refuser l’accès à la salle de crise.

 

 

Troupes américaines s’entraînant en Lituanie

 

 

Avec toutes mes excuses à John Lennon et aux Beatles, A Day in the Life [Un jour dans la vie, chanson des Beatles dans laquelle la lecture d’une nouvelle triste et tragique conduit au rire, NdT] devient de plus en plus difficile à avaler ici, au pays de la liberté. Je suis censé être rassuré par le fait que Musk n’a pas pu voir les plans top secrets de l’Amérique pour – oui ! – entrer en guerre avec la Chine, même si je suis censé ignorer le roulement de tambour constant de la propagande, les marches militaires permanentes qui forment la musique de fond de l’Amérique, transmettant le message que l’Amérique doit avoir des plans de guerre face à la Chine, que la guerre en Chine ou autour de la Chine devient envisageable, voire probable, lors de la prochaine décennie. Peut-être en 2027 ?

Nous devrions être bien plus inquiets par ces plans de guerre secrets des États-Unis, ainsi que par ces « pivots » vers l’Asie et l’Indo-Pacifique, et par les efforts de construction de bases militaires aux Philippines, que rassurés par la « bonne nouvelle » qui veut que le camarade milliardaire Musk s’est vu refuser l’accès à la salle de crise, ce qui signifie – pour les fans du Dr Folamour [film de Stanley Kubrik, NdT] qu’il n’a pas pu voir « le grand tableau. »

C’est la guerre, la guerre, partout en Amérique. Nous lui vouons en effet une étrange affection. Cela fait maintenant 18 ans que j’écris pour TomDispatch – il s’agit de mon 111e article (les 110 autres figurent dans mon nouveau livre) – la plupart portent sur le militarisme dans ce pays, ainsi que sur nos guerres désastreuses en Irak, en Afghanistan et ailleurs, sur les systèmes d’armement ruineux que nous continuons à financer (y compris les nouvelles armes nucléaires apocalyptiques) et sur ce refrain de guerre qui semble ne jamais changer.

Quelques exemples récents illustrent ce que je veux dire : le président Trump a déjà bombardé le Yémen plus d’une fois. Il menace déjà l’Iran. Il envoie à Israël tous les explosifs, toutes les armes dont celui-ci a besoin pour anéantir les Palestiniens de Gaza ( certes, bien sûr, Joe Biden a fait la même chose). Il se vante de construire de nouveaux systèmes d’armes comme par exemple l’avion de chasse F-47 pour l’armée de l’Air, dont la désignation « 47 » semble être un hommage de son constructeur, Boeing, à Trump, 47e président. Lui et son secrétaire à la « défense », Pete Hegseth, ne cessent de se vanter de « La paix par la force », une construction orwellienne qui ne diffère guère de « La guerre, c’est la paix ». Et je pourrais, bien sûr, continuer encore et encore…

Il arrive parfois à Trump de faire entendre une note différente. Lorsque Tulsi Gabbard est devenue directrice du renseignement national, il a fait entendre une voix dissonante à propos du « complexe militaro-industriel belliciste. » Et même si c’est au petit bonheur la chance, il semble bien œuvrer pour une certaine forme de paix en ce qui concerne la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Il mentionne également sa crainte d’une guerre nucléaire cataclysmique. Pourtant, si on le juge sur ses actes plutôt que sur ses paroles, il n’est qu’un autre commandant en chef américain épris de l’armée et de la force militaire (quel qu’en soit le coût, humain ou financier).

Prenons l’exemple du tant médiatisé département de l’Efficacité gouvernementale (DOGE), dirigé par l’heureux élu, Elon Musk. Alors que dans ce cadre diverses agences gouvernementales telles que le ministère de l’Éducation et l’USAID sont démantelées – sans surprise ! – le Pentagone et son vaste budget de près de mille milliards de dollars n’ont pratiquement pas été touchés. En fait, si le Congrès contrôlé par les Républicains a son mot à dire, le budget du Pentagone sera probablement augmenté de manière significative pour l’année fiscale 2026 et les suivantes. Aussi inefficace que soit le Pentagone (et nous ne savons pas vraiment quel est son degré d’inefficacité, puisque les experts échouent à l’évaluer audit après audit, depuis sept années), les réductions ciblées du DOGE concernant le Pentagone ont été minimes. Cela signifie que les généraux ne sont guère incités à changer, à rationaliser leurs opérations ou même à les repenser en profondeur. Il s’agit simplement de dépenser, dépenser, dépenser jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un sou, ce qui, je suppose, finira par arriver, puisque la dette nationale s’envole pour atteindre 37 000 milliards de dollars et qu’elle continue de grimper.

Ce qui est plus sinistre encore, peut-être, c’est le climat qui règne en Amérique, notre zeitgeist collectif, l’esprit de ce pays. Un esprit dans lequel l’état de guerre permanent (ainsi que les préparatifs pour aller encore plus loin) est jugé normal. La guerre, pour parler franchement, est notre état par défaut. Il en est ainsi depuis le 11 Septembre, voire avant. En tant qu’historien militaire, je suis bien conscient que les États-Unis sont, en un sens, un pays construit par la guerre. C’est juste qu’aujourd’hui, il semble que nous soyons encore plus enclins à accepter cette réalité, ou à nous y résigner, que nous ne l’avons jamais été. Qu’est-ce qu’il se passe ?

Souvenez-vous quand, en 1963, le gouverneur de l’Alabama, George Wallace, a déclaré : « La ségrégation maintenant, la ségrégation demain et la ségrégation pour toujours » ? Heureusement, après bien des luttes et des effusions de sang, il s’est avéré qu’il avait tort. Alors, sommes-nous en mesure de faire évoluer le refrain américain incontournable qui est guerre aujourd’hui, guerre demain et guerre pour toujours ? Pouvons-nous le rendre obsolète ? Ou est-ce trop demander à la démocratie « exceptionnelle » de l’Amérique ?

 

S’attaquer au MICIMATT(SH)

L’ancien analyste de la CIA Ray McGovern a rendu un grand service à l’Amérique en inventant l’acronyme MICIMATT, ou Military-Industrial-Congressional-Intelligence-Media-Academia-Think-Tank-complex [ complexe militaro-industriel-Congrès-Renseignement-Médias-Université-Groupes de réflexion, NdT], une extension du complexe militaro-industriel du président Dwight D. Eisenhower, ou MIC (tiré de son discours d’adieu de 1961). Outre l’armée et l’industrie (les fabricants d’armes comme Boeing et Lockheed Martin), le MICIMATT comprend le Congrès (qu’Eisenhower avait prévu d’inclure dans son projet de discours initial mais que, par courtoisie, il a retiré), la « communauté » du renseignement (18 agences différentes), les médias ( généralement très favorables à la guerre et aux dépenses d’armement), le monde universitaire (qui profite largement des contrats fédéraux, en particulier dans la recherche et le développement vers des armes encore plus destructrices) et les groupes de réflexion (qui profitent allègrement de l’argent du Pentagone pour nous dire que la position « intelligente » consiste toujours à se préparer à encore davantage de guerre).

Vous noterez toutefois que j’ai ajouté entre parenthèses les lettres SH à l’acronyme explicite de McGovern. Le S pour le monde sportif américain, qui se vante de toute éternité de soutenir et d’honorer l’armée américaine, et le H pour Hollywood, qui vend volontiers la guerre comme un divertissement – le film le plus connu et le plus récent étant peut-être Top Gun Maverick de Tom Cruise, dans lequel un pays non spécifié dont tout le monde sait qu’il s’agit de l’Iran, voit ses ambitions nucléaires réduites à néant par une courageuse équipe de pilotes de la Marine américaine. Une des phrases d’accroche machiste du premier Top Gun était « Je ressens le besoin, le besoin de vitesse ! » Elle aurait tout aussi bien pu être : « Je ressens le besoin, le besoin de propagande pro-guerre ! »

Certes, MICIMATT(SH) est un acronyme bizarre, mais il a le mérite de refléter en partie la force, la portée et la percée culturelle toujours croissantes de l’ancien MIC d’Ike. Cela devrait nous rappeler que ce ne sont pas seulement les militaires et les fabricants d’armes qui sont profondément investis dans la guerre et – oui ! – le militarisme. On parle aussi du Congrès, de la CIA, des membres de la « communauté » du renseignement, des médias dominants (qui s’appuient souvent sur des généraux et des amiraux à la retraite pour leurs commentaires « impartiaux » en faveur de la guerre), du monde universitaire (voyez avec quelle rapidité des institutions comme l’Université Columbia ont courbé l’échine devant Trump) et des groupes de réflexion – en fait, tous ces gens « les meilleurs et les plus brillants » qui prônent la guerre avec la Chine, la guerre sans fin contre le terrorisme, la guerre partout.

Mais le « soft power » du monde du sport et d’Hollywood est peut-être encore plus efficace pour vendre la guerre que le « hard power » des bombes et des fusils. Les entraîneurs de la National Football League (NFL) vont et viennent le long des lignes de touche en tenue de camouflage, soi-disant en l’honneur des soldats. Les survols militaires lors des matchs mettent en scène la dernière machine de mort américaine. Les films hollywoodiens sont réalisés avec la coopération de l’armée américaine, qui dispose souvent d’un droit de veto sur les scénarios. Pour ne citer qu’un exemple, le film de guerre 12 Strong (2018) a transformé la désastreuse guerre d’Afghanistan, qui a duré deux horribles décennies, en une victoire américaine étonnamment rapide, quand même un peu trop littéralement remportée par des troupes américaines à cheval. (Si seulement le célèbre cow-boy John Wayne avait été encore en vie pour jouer dans ce film !)

Le MICIMATT(SH), qui emploie des millions d’Américains, engloutit des milliards de milliards de dollars et produit des dizaines de milliers de housses mortuaires pour les troupes américaines depuis des années, tout en tuant des millions de personnes à l’étranger, est une force presque irrésistible. Et à l’heure actuelle, il semble qu’il n’existe aucun objet assez indestructible pour le neutraliser.

Croyez-moi, j’ai essayé. J’ai écrit des dizaines de « Tomgrams » proposant des mesures que l’Amérique pourrait prendre pour mettre fin au militarisme et au bellicisme. En relisant ces textes, je vois ce qui me semble toujours être des idées sensées, mais qui sont rapidement réduites à néant face au feu nourri du MICIMATT(SH), ou qui sont complètement ignorées par ceux qui ont quelque influence.

Et si ce pays dispose d’un ministère de la guerre (déguisé en ministère de la Défense), il n’a pas de ministère de la Paix. Il n’existe d’ailleurs nulle part de budget pour faire la paix. Nous avons un Pentagone colossal qui abrite 30 000 employés, élaborant fébrilement des plans de guerre qu’ils ne laissent pas Elon Musk (ou n’importe lequel d’entre nous) voir. C’est exclusivement pour leurs yeux, pas pour les vôtres, bien qu’ils puissent vous demander, à vous ou à vos enfants, de servir dans l’armée, parce que les plans les mieux conçus de ces va-t’en guerre ont besoin de beaucoup de corps en bonne santé, même si ces plans, presque invariablement, (Vietnam, Afghanistan, Irak, etc.) partent à vau-l’eau.

Alors, au risque de me répéter, comment s’attaquer au MICIMATT(SH) ? La réponse est courte : ce n’est pas facile, mais je connais quelques personnes qui ont eu des idées enthousiasmantes.

 

Quand on écoute Ike, JFK, MLK et, oui, Madison aussi.

Le militarisme n’est pas vraiment un problème nouveau en Amérique. Il suffit de penser à la critique de Randolph Bourne, en 1918, selon laquelle la guerre est « la santé de l’État », ou à l’aveu du général Smedley Butler, dans les années 1930, selon lequel « la guerre est un racket » géré par les « gangsters du capitalisme. » En fait, de nombreux Américains se sont exprimés avec éloquence, au fil des ans, contre la guerre et le militarisme. De nombreuses chansons magnifiques et émouvantes nous ont demandé de sourire à notre frère et de « nous aimer les uns les autres tout de suite ». La guerre, comme l’a chanté Edwin Starr avec tant de conviction il fut un temps, n’est bonne pour « absolument rien », même si, de toute évidence, beaucoup de gens ne sont pas d’accord et gagnent leur vie en tuant et en préparant d’autres guerres.

Et c’est bien là le problème.Trop de gens gagnent trop d’argent grâce à la guerre. Comme l’a écrit Smedley Butler il y a bien longtemps : « Le capitalisme n’autorisera pas que la guerre soit moins lucrative tant que les gens – ceux qui souffrent et continuent d’en payer le prix – n’auront pas décidé que ceux qu’ils élisent doivent faire ce qui est dans l’intérêt général, et non dans celui des profiteurs ». C’est simple, non ? Tant qu’on ne réalisera pas que ceux qu’on élit obéissent largement à la classe financière parce que la plus haute cour de notre pays a déclaré que l’argent a le même doit de parole q’un citoyen. Encore une fois, je n’ai pas dit que ce serait facile. Butler non plus.

En tant que lieutenant-colonel en retraite de l’armée de l’Air américaine, je souhaite terminer mon 111e article pour TomDispatch en me concentrant sur les mots de Ike, John F. Kennedy (JFK), Martin Luther King Jr. (MLK) et James Madison. Et je veux redéfinir le sens de mots tels que devoir, honneur, pays et patriotisme. Ces mots, ces sentiments puissants devraient porter sur la paix, sur la préservation et l’enrichissement de la vie, sur l’écoute des « meilleurs côtés de notre nature », comme l’a écrit Abraham Lincoln il y a bien longtemps dans son premier discours d’investiture.

Pourquoi servons-nous ? Que signifie réellement notre serment ? Car ce ne sont pas seulement les militaires qui prêtent serment, mais aussi les membres du Congrès et le président lui-même. Nous levons la main droite et jurons de soutenir et de défendre la Constitution des États-Unis contre tous les ennemis, étrangers et intérieurs, et de montrer loyauté et allégeance à celle-ci.

Il n’y a rien dans ce serment qui parlerait de guerriers et de combattants, mais il y a un appel impérieux qui nous est adressé à nous tous, citoyens, à soutenir et défendre la démocratie représentative, tout en veillant à oeuvrer pour le bien-être général (pas pour la guerre), et pour tous les nobles sentiments contenus dans cette Constitution. Si nous ne recherchons pas un avenir meilleur et plus pacifique, un avenir dans lequel la liberté peut s’étendre et prospérer, alors nous trahissons notre serment.

Si c’est le cas, nous avons rencontré l’ennemi – et c’est nous.

En 1953, Ike [Eisenhower] nous a dit que la guerre permanente n’était pas du tout un mode de vie, que c’était (comme il l’a dit) l’humanité qui se crucifiait sur une croix en fer. En 1961, il nous a dit que la démocratie était menacée par l’émergence d’un complexe militaro-industriel et que nous, citoyens, devions être suffisamment vigilants et avisés pour le mettre au pas. Deux ans plus tard, JFK nous a dit que la paix – même au plus fort de la Guerre froide – était possible, non seulement la paix à notre époque, mais la paix pour toujours. Toutefois, il nous a assuré que cela exigerait des sacrifices, de la sagesse et de l’engagement.

En fait, comment puis-je améliorer ces mots que JFK a prononcés en 1963, quelques mois seulement avant d’être assassiné ?

 

Quel type de paix recherchons-nous ? Pas une Pax Americana imposée au monde par les armes de guerre américaines. Pas la paix de la tombe ou la sécurité de l’esclavage. Je parle d’une paix authentique, le genre de paix qui fait que la vie sur terre vaut la peine d’être vécue…

Je parle de paix à cause du nouveau visage de la guerre. La guerre totale n’a aucun sens à une époque… où les poisons mortels produits par un échange nucléaire seraient transportés par le vent, l’eau, le sol et les semences jusqu’aux confins du globe et atteindrait les générations qui ne sont pas encore nées… Il est certain que la possession de stocks [nucléaires] aussi inutiles – qui ne peuvent que détruire et jamais créer – n’est pas le seul moyen, et encore moins le moyen le plus efficace, d’assurer la paix.

Je parle donc de la paix comme de la finalité rationnelle et nécessaire de tout homme rationnel. Je réalise que la quête de la paix n’est pas aussi spectaculaire que la course à la guerre – et que les paroles de celui qui la cherche tombent souvent dans l’oreille d’un sourd. Mais aucune tâche n’est plus urgente que celle-ci. »

 

Amérique, sommes-nous prêts à faire preuve en urgence d’une extrême sagesse ? Sommes-nous prêts à être gratifiés du titre d’artisans de la paix ? Ou alors allons-nous continuer à souffrir de ce que MLK a décrit en 1967 comme notre propre « mort spirituelle » en raison de notre soutien au militarisme, à la guerre, à l’empire et au racisme ?

Bien sûr, MLK n’était pas parfait, pas plus d’ailleurs que JFK, qui était bien trop épris des Bérets verts et trop attaché à une nouvelle stratégie de « réponse flexible » pour faire une rupture nette au Vietnam avant d’être tué. Pourtant, ces hommes ont courageusement et ouvertement promu la paix, ce qui était incroyablement rare à leur époque et l’est encore plus à la nôtre.

Il y a plus de 200 ans, James Madison nous a prévenus que les guerres incessantes constituaient la force la plus corrosive envers l’intégrité de la démocratie représentative. Aucune autre tradition, aucune autre force sociétale n’est plus favorable à la montée de l’autoritarisme et au règne des tyrans que la guerre pernicieuse. Faites la guerre longtemps et il est probable que vous puissiez dire adieu à votre démocratie, à vos droits et peut-être même à votre cul.

Amérique, les visionnaires et les prophètes comme MLK nous ont donné des ordres. Il ne doit pas y avoir davantage d’investissement pour des préparatifs de guerre, que ce soit avec la Chine ou tout autre pays.Il s’agit plutôt de se rassembler dans les rues, ou d’une tout autre manière, afin de faire entendre notre voix pour dénoncer le fléau de la guerre. Si nous voulons un jour transformer nos épées en socs de charrue et nos lances en serpes et mettre fin à la guerre, il faut faire quelque chose.

Il faut mettre fin au militarisme en Amérique. Il est urgent de faire preuve de raison. Pour citer à nouveau John Lennon dans Imagine : «You may say I’m a dreamer, but I’m not the only one. Together, let’s imagine and create a better world. » (Tu peux bien dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul. Ensemble, imaginons et créons un monde meilleur.)

 

William J. Astore, lieutenant-colonel à la retraite (USAF) et professeur d’histoire, est un contributeur régulier de TomDispatch et il est membre du Réseau médiatique Eisenhower (EMN), une organisation de vétérans militaires critiques et de professionnels de la sécurité nationale. Son blog personnel s’intitule Bracing Views. Son témoignage vidéo pour le Merchants of Death Tribunal [Tribunal des marchands de mort] est disponible sur ce lien. Son nouveau livre, composé des 110 articles qu’il a écrits pour TomDispatch, s’intitule American Militarism on Steroids : The Military-Industrial Complex, Unbounded, Uncontained, and Undemocratic (Le militarisme américain sous stéréoïdes : le complexe militaro-industriel, sans limites, sans contrôle et sans démocratie).

 

Sources :

TomDispatch, William J. Astore, 03-04-2025

https://www.les-crises.fr/plans-de-guerre-contre-la-chine-derriere-la-mise-a-l-ecart-d-elon-musk-la-folie-guerriere-des-dr-folamour-americains/

 

 

 

 

Il vient de sortir :

 

William J. Astore

American Militarism on Steroids : The Military-Industrial Complex, Unbounded, Uncontained, and Undemocratic

Publ. Avril 2025

898 pages

En 1961, dans son discours d’adieu, le président Dwight D. Eisenhower a mis en garde les Américains contre les dangers croissants du complexe militaro-industriel (CMI), soutenu par un Congrès complice. Ike a averti que le MIC et son « pouvoir mal placé »  constituaient une menace directe et, s’ils n’étaient pas contrôlés, une menace grave pour la démocratie en Amérique. Dans ce livre, William J. Astore, lieutenant-colonel retraité de l’armée de l’air et professeur d’histoire, documente la menace croissante que représente le CMI et sa promotion d’une forme stéroïdienne de militarisme en Amérique, où la force militaire et la guerre incessante sont assimilées à la sagesse et à la paix.

Ce livre rassemble des essais écrits par Astore pour TomDispatch.com entre 2007 et 2025, avec une nouvelle introduction de l’auteur et un avant-propos de Tom Engelhardt, créateur et rédacteur en chef de TomDispatch. « Seuls des citoyens vigilants et bien informés », écrivait Ike en 1961, « sont capables d’agir intelligemment et efficacement pour freiner le pouvoir grandissant des multinationales ». Ce livre vise à la fois à alerter les citoyens sur les dangers nombreux et omniprésents du militarisme et à accroître leur connaissance du MIC et de la menace qu’il fait peser sur la Constitution et la démocratie.

 

 

Curieusement, on ne trouve pas mention de ce livre sur le site d’Amazon.fr. Il faut aller le chercher sur .com, sur .UK, sur .CA ou sur .NL….. et seulement au format kindle.

L’auteur propose à ses compatriotes de manifester en masse dans les rues. Nous savons depuis des dizaines d’années – depuis que le Pentagone a refilé aux villes, ses chars d’assaut démodés en guise de paniers à salade – que toute la bande des « gardiens du désordre » y est prête et ne demande qu’à foncer dans le tas.

En revanche, il ne suggère pas de grève de l’impôt, sur laquelle les chars d’assaut ne peuvent rien.

Certes, si vous refusez de cracher la moitié de vos salaires pour engraisser les marchands de mort, ils viendront saisir vos meubles.

Mais si vous n’étiez pas seuls à le faire, si vous étiez des millions, et simultanément ? Que pourraient-ils faire de tous ces meubles et où les mettraient-ils ?

« Osez et votre révolution est faite ! » disait Saint-Just – qui n’a pas eu le temps d’écrire des chansons – à ceux qui n’osent jamais qu’obéir.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 1er mai 2025

par Les Grosses Orchades

 

On fait ce qu’on peut faire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On fait ce qu’on peut faire 

 

Soyons clairs : pas grand-chose.

 

 

On le fait parce qu’il s’agit d’une bataille non seulement pour la vie, mais pour la vie avec des principes,

contre des gens qui n’ont pas de principes, qui n’ont que des intérêts.

 

 

Merci à Max Blumenthal et à  Mohammed al-Bukhaiti

qui, en se battant et en risquant leur peau, aident à éduquer la jeunesse des autres peuples du monde.

 

Merci à eux de le faire comme ils le font.

 

 

 

 

 

Une guerre entre le juste et l’injuste,

entre le bien et le mal

 

Yemen contre USA-Israël

 

Le porte-parole des Houthis répond aux questions de Max Blumenthal

 

The Grayzone – 21.4.2025

 

 

 

 

 

 

 

Max Blumenthal, de The Grayzone, s’entretient avec Mohammed al-Bukhaiti, haut responsable politique et porte-parole d’Ansar Allah (le mouvement houthi), sur la confrontation directe du Yémen avec une machine militaire américaine qui s’acharne à détruire sa capacité à résister à Israël. Dans cette troisième conversation entre The Grayzone et Bukhaiti, le porte-parole d’Ansar Allah explique pourquoi il pense que la guerre de son mouvement contre l’axe américano-israélien est différente de tous les conflits qui l’ont précédée, et pourquoi il pense que le Yémen est engagé dans une bataille juste malgré le terrible tribut payé par ses civils. Cet entretien a été traduit par Hekmat Aboukhater.

 

 

VIDEO

 

 

 

 

TRANSCRIPTION

Ttaduction : c.l. pour L.G.O.

[Please see it in english just after this]

 

BLUMENTHAL – Mohammad al BUKHAITI, bienvenue dans The Grayzone, Et merci. (…) Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, déclare que l’armée américaine attaque le territoire yéménite contrôlé par Ansar Allah plus profondément et plus durement que jamais et que les attaques américaines ne s’arrêteront pas tant que vous n’aurez pas été vaincus. Quels dommages les attaques américaines ont-elles réellement causés à l’infrastructure militaire d’Ansar Allah et comment évaluez-vous l’efficacité de la campagne militaire américaine ?

AL-BUKHAITI – Au nom de Dieu Tout-Puissant. Les États-Unis n’ont pas réussi à mettre fin à nos opérations militaires en faveur de Gaza. Notre blocus naval contre l’entité sioniste reste fermement en place. En réponse, les États-Unis ont commencé à cibler les infrastructures civiles et à étendre leurs frappes aux zones déjà dévastées depuis la guerre de 2015, mais cela ne nous est pas étranger. Les attaques américaines ne nous ont pas découragés. Nous avons maintenu le blocus de la mer Rouge et étendu notre portée militaire jusqu’à l’intérieur de l’entité sioniste. Pendant 10 ans, nous avons vécu sous les frappes américaines, nous avons enduré, nous nous sommes adaptés. Les bombes américaines, les jets américains et les armes américaines ne sont pas nouveaux pour nous.

BLUMENTHAL – Cette semaine, l’armée américaine a attaqué le port d’Irasa, tuant de nombreux travailleurs portuaires et en blessant beaucoup d’autres. Comment l’attaque de ce port civil, un port de ravitaillement, affecte-t-elle la vie des Yéménites ordinaires et … hum… que pensez-vous de ce que le fait de cibler le port révèle sur la stratégie américaine au Yémen ?

AL BUKHAITI – Au début de la campagne militaire américaine au Yémen, les responsables américains ont affirmé qu’ils ne visaient pas le peuple yéménite, mais plutôt le mouvement légal et ses capacités militaires. Pourtant, il y a deux jours à peine, les États-Unis ont lancé une attaque sur le port civil d’Isa, le détruisant complètement et incinérant des dizaines de pétroliers appartenant au peuple yéménite. Cette attaque irresponsable a tué plus de 100 travailleurs et membres d’équipage des pétroliers et en a blessé des centaines d’autres. Cet acte met à nu les mensonges de l’administration américaine. Il est désormais indéniable qu’ils prennent délibérément pour cible les infrastructures civiles et les civils yéménites. Ces actions ont révélé l’intention criminelle qui sous-tend les opérations américaines, non pas pour défendre la paix, mais pour protéger les auteurs du génocide et réduire au silence ceux qui, au Yémen, osent s’y opposer.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/une-guerre-entre-le-juste-et-linjuste/

Source : https://www.youtube.com/watch?v=TIRwEVHSjWs&t=3s

 

 

 

 

On pardonnera à Mohammed al Bukhaiti d’oublier que Cuba, qui se bat contre la bête depuis plus de 70 ans sans sauter un seul jour, a précédé le Yémenn dans la guerre comme dans la vertu, et qu’elle affronte, depuis 63 ans, l’état de siège le plus long et le plus complet de l’histoire de l’humanité, le Mexique et le Canada étant les deux seuls pays à ne pas s’y être associés.  

 

 

 

 

La paix par la vente d’armes aux EAU

 

 

 

 

Que peut-on faire quand on ne croit en aucun dieu, quand on sait qu’on n’a aucun libre arbitre mais qu’il faut faire comme si ?

 

 

Welcome to Free Syria

 

Mouna Alno-Nakhal – L.G.O. – 20.4.2025

 

 

 

 

 

« Mon Dieu, ne leur pardonnez pas,

parce qu’ils savent ce qu’ils font. »

 

L’éminent professeur Ali Hussein Daoud qui a enseigné des générations d’élèves de toutes les confessions dans sa ville de Banias (ville portuaire syrienne située entre Lattaquié et Tartous), pleure les martyrs de l’ensemble de la côte syrienne, dont ses deux fils Mous’ab et Firas, ainsi que son petit-fils Abdoullah, l’enfant unique de sa fille.

Mous’ab a été poignardé à mort tandis que Firas et Abdoullah ont été tués par balles, juste parce qu’ils sont de confession alaouite.

Oh Dieu, ne pardonnez pas à leurs meurtriers parce qu’ils savent ce qu’ils font… »

 

C’est un citoyen syrien qui a posté ce commentaire accompagné de l’enregistrement du discours du père et grand-père éploré. Un discours que nous traduisons en reconnaissant d’emblée notre incapacité à en restituer le langage d’une grande richesse et de toute beauté :

« En mémoire de mes bienaimés disparus, mes fils et mon petit-fils, je prie Dieu de leur accorder Sa miséricorde, ainsi qu’à l’ensemble des martyrs de la côte syrienne.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/welcome-to-free-syria/

Source : Marie-Ange Patrizio

 

 

 

 

Et puisqu’on est en francophonie,

c.à d., malheureusement, en « Union » Européenne…

 

 

Contre les Russes, macron bientôt tout nu ?

 

Régis de Castelnau ––  Vu du Droit – 23.4.2025

 

 

 

 

Au fond, en Occident personne n’a intérêt à la survie de l’Ukraine en tant qu’Etat. Rappelons que les pays de l’OTAN ont transféré entre 300 et 400 milliards (dollars et euros) de leurs fonds publics à ce pays qui affiche deux caractéristiques : tout d’abord l’État est dirigé par des groupes néonazis qui ont mis la main sur toutes les structures et notamment l’armée. (Il faut lire l’article du Berliner Zeitung à ce sujet). Ensuite c’est un État mafieux corrompu jusqu’à l’os, ce qui implique qu’il n’y aura jamais un quelconque remboursement. Et ce d’autant qu’aucun véritable processus de suivi de ces énormes apports n’a été mis en place. Personne ne sait, les Américains eux-mêmes le reconnaissent, où sont passés ces fonds. Il n’y en a désormais aucune trace ! Sans parler du considérable matériel fourni, mais aussi disparu, soit en fumée sur le champ de bataille où les russes ont vaporisés tous les fameux « game changers », soit dans des trafics inavouables. Malgré cela Zelinsky continue à mendier, et l’Union Européenne est prête à faire fonctionner la planche à billets et à lui renvoyer 200 nouveaux milliards !

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Source : https://www.vududroit.com/2025/04/contre-les-russes-macron-bientot-tout-nu/

 

Notre commentaire, si on peut se permettre :

Planche à billets… planche à billets… C’est bien de la poche des contribuables qu’on parle ? Pour des générations.

 

 

 

 

Et pour finir sur une note moins désespérée

 

 

On allait le faire – c’est un de nos plus chers souvenirs ! –, mais M. de Castelanu l’a fait avant nous :

 

 

Grandola villa morena…

 

Régis de Castelnau –  Vu du Droit – 25.4.2025

 

 

 

 

C’était un mercredi.

En ce temps-là, il n’y avait pas de chaîne d’information en continu, on ne se sentait pas obligé de s’infliger Rochebin, Praud, Pujadas, Duhamel etc. en prenant son café. On allumait la radio. [car France Inter existait encore ; NdGO]

Le 21 avril 1967, les nouvelles avaient été mauvaises. Coup d’état militaire d’extrême droite en Grèce. Le 11 septembre 1973, Pinochet au Chili. Franco, increvable allait à pied à l’hôpital. Ce matin du 25 avril 1974, quelques informations floues. Il semblait se passer quelque chose au Portugal. Des soldats dans les rues, des points stratégiques occupés par des chars, beaucoup de confusion. Immédiatement l’inquiétude. Des militaires ? Ça y est, ça recommence. Ils sont sortis de leurs casernes pour maintenir cette vieille et féroce dictature qui enferme ce pays depuis tant d’années. Et puis, au fur et à mesure du déroulement de la journée, les choses prennent un tour bizarre. Les communiqués lus à la radio annoncent le rétablissement de la démocratie. Les rues s’emplissent de manifestants qui acclament les militaires. L’armée encercle le siège de la PIDE police politique abhorrée. Les dirigeants de la dictature sont arrêtés. Il faut se rendre à l’évidence, surmonter son incrédulité, sa méfiance vis-à-vis des militaires. L’armée portugaise vient de mettre à bas une des plus vieilles dictatures d’Europe.

L’armée !

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Source : https://www.vududroit.com/2025/04/grandola-villa-morena/

 

 

 

 

Grandola vila morena

 

 

 

 

 

 

Grandola, ville brune,

ville de fraternité…

 

 

 

 

 

 

Dans la sinistre Union Européenne, ils continuent de la chanter :

 

 

À Porto, le 25 avril 2024

 

 

 

 

Hasta la Victoria siempre !

 

 

 

 

Mis en ligne le 25 avril 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

Les six résidences (en 2023…) de Volodymyr Zelensky

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les six résidences

(en 2023…) de Volodymyr Zelensky

 

 

 

Et ceci est une septième,

soit l’appartement de luxe (« penthouse ») acheté en 2018 par l’épouse dudit président, à l’oligarque Oleksandr Buryak, pour la moitié de sa valeur marchande. La résidence est celle des tsars, à Yalta, en Crimée, où ont été signés, en 1945, les fameux accords de Yalta (source : Reuters)

[see here : https://news.laodong.vn/the-gioi/vo-tong-thong-ukraine-vuong-lum-xum-mua-re-can-ho-hang-sang-o-crimea-731060.ldo  – People in Laos mix up Josef Stalin with Josef Putin and 2018 with 2013, otherwise, they are raccurate]

 

 

 

 

If you want to read this in English…

 

Scott Ritter Documented Zelensky’s 6 Residences and Control by UK’s MI6

 

       by Eric Zuesse 

18 April 2025, by Eric Zuesse. (All of my recent articles can be seen here.)

 

 

… here it is  :

 

https://theduran.com/scott-ritter-documented-zelenskys-6-residences-and-control-by-uks-mi6/

 

 

Of course, there is no mention in this work of the interesting Zelensky couple’s trade in war orphans, sold to the West for their organs or to entertain wealthy child amateurs.

 

 

 

 

Et si vous voulez le lire en français, voilà :

 

 

Scott Ritter a recensé les 6 résidences de Zelensky et le contrôle exercé sur lui par le MI6 britannique

 

Eric Zuesse – The Duran – 19.4.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Le documentaire le plus important et le plus riche en informations que j’aie jamais vu sur YouTube concernant la guerre en Ukraine était celui de Scott Ritter et a été supprimé (en raison de la pression exercée par le FBI et le gouvernement ukrainien), comme Ritter l’a expliqué publiquement après que le FBI a fait une descente chez lui à la recherche d’une raison de l’accuser d’un délit. Mais heureusement, cette vidéo youtube avait été sauvegardée sur le plus grand site d’archivage du monde, avant d’être supprimée. Il s’agissait d’un documentaire de 36 minutes, très bien documenté et très bien produit, réalisé par Anna Judd et son organisation « U.S. Tour of Duty », avec l’aide et le récit de Scott Ritter, qui l’a également mis en ligne sur son blog « Scott Ritter Extra » le 11 juillet 2023. Cette vidéo youtube de 36 minutes s’intitule « Agent Zelensky – Part 1 », et peut être visionnée en cliquant sur ce titre.

Il contient des révélations qui montrent :

Zelensky promettant aux électeurs ukrainiens de mettre en place des politiques auxquelles il s’est immédiatement opposé dès qu’il a remporté les élections en Ukraine.

Zelensky président qui déclarait « Nous travaillons tous pour ces cinq ou six familles » lorsqu’on lui demandait s’il était contrôlé par le célèbre oligarque, ennemi-juré de la Russie, Ihor Kolomoïsky (sur lequel j’avais déjà titré le 18 mai 2014 « L’homme-clé derrière le massacre du bâtiment des syndicats ukrainiens d’Odessa du 2 mai : Ses nombreuses connexions avec la Maison Blanche » – article publié avant même que Zelensky ne soit embauché par Kolomoïsky : embauché d’abord pour construire le réseau de télévision de Kolomoïsky, puis pour blanchir son argent, et enfin pour devenir président de l’Ukraine).

Zelenskyn exposé dans les fuites des Pandora Papers de 2021 comme dissimulant de grandes richesses à l’étranger, sur des comptes offshore secrets. Cet argent comprenait, entre 2012 et 2016, 41 millions de dollars versés par Kolomoïsky à Zelensky ; lequel était donc le partenaire commercial de Kolomoïsky avant même le coup d’État US qui a fait main basse sur l’Ukraine en février 2014.

Zelensky propriétaire, simultanément, de résidences en Ukraine, à Miami, en Israël, en Italie, à Londres, en Géorgie et en Crimée, d’une valeur totale d’environ 60 millions de dollars.

Zelensky président, détournant des milliards d’euros destinés à la construction de routes, au financement d’hôpitaux, etc.

« Notre politique consiste à affaiblir et à détruire la Russie. Pour cela, oui, nous nous intéressons à l’Ukraine, nous pouvons l’utiliser comme une massue pour frapper les Russes, cela n’a rien à voir avec l’Ukraine, rien à voir avec les Ukrainiens, qui sont juste des gens sacrifiables, dans la mesure où ces gouvernements sont concernés. »  « L’idée était de créer une Ukraine nazie, car seule une Ukraine nazie pouvait lutter contre la Russie. » « Iouchtchenko est devenu le premier président ukrainien [2005-2010] fabriqué par l’Occident. … Iouchtchenko a été le premier à faire du nationalisme et de la russophobie l’idéologie de l’Ukraine à un niveau étatique. ». À partir de 2006 et jusqu’en 2010, Iouchtchenko a officiellement transformé en « héros de l’Ukraine » les principaux Ukrainiens qui s’étaient joints à la SchutzStaffel d’Hitler et avaient été dirigés par elle pour lutter contre la Russie et exterminer les Juifs. « Iouchtchenko a rompu les liens avec la Russie et nous a donné un chèque en blanc. Mais ensuite, en 2010, Ianoukovytch a remporté la présidence de l’Ukraine, malgré les dépenses massives du gouvernement US pour soutenir le successeur [la successître, NdT] de Iouchtchenko, Timochenko, et le président Ianoukovytch a rapidement annulé les édits pro-nazis de Iouchtchenko. Cependant, à partir de là, les dépenses massives engagées par le George C. Marshall European Center for Security Studies (appartenant conjointement aux gouvernements allemand et américain) ont servi à recruter, en Ukraine, des ennemis enragés de la Russie, afin de les former à travers tout l’empire US, et qu’ils deviennent des politiciens à la solde de la CIA américaine et du MI6 britannique. « Après le coup de la place Maïdan [coup d’État US] en 2014, le Centre Marshall est devenu une Mecque pour les responsables ukrainiens de plus haut rang et pour ceux de l’armée.» « Pendant sa campagne présidentielle [celle de Zelensky], son équipe de campagne a secrètement travaillé avec le groupe de lobbying de Washington Signal Consulting » pour convaincre les membres du Sénat et de la Chambre des représentants US de soutenir sa campagne. Après sa victoire, il a engagé de nombreux lobbyistes de Washington pour soutenir le plan de gouvernement voulu pour l’Ukraine, contre la Russie, par les USA et le Royaume Uni.

On voit ensuite Zelensky s’adresser en 2020 à des journalistes et leur disant : « Nous avons eu une réunion au bureau du MI6 ». Il s’agissait d’une réunion secrète, dont il ne pouvait rien dire, mais elle avait bien eu lieu avec Richard Moore, le chef du MI6, au quartier général du MI6. « Un manipulateur travaille toujours avec un unique agent. Dans le cas de Zelensky, Richard Moore est devenu son manipulateur direct. Au printemps 2022, à Bucha en Ukraine, on voit Zelensky, accompagné d’un petit groupe de conseillers, tous étrangers : « En fait, à en juger par leur prononciation, ils sont britanniques. » « Les services secrets britanniques ont probablement aidé Zelensky pour la mise en scène théâtrale de Bucha. » On voit encore Zelensky au Vatican, rencontrant le pape, vêtu d’un sweat-shirt sur lequel se détache bien l’emblème de l’UNO, la plus grande organisation pro-nazie d’Ukraine pendant la Deuxime Guerre mondiale.

Voici l’autre volet du documentaire, dans lequel Ritter énumère les dix obligations de Zelensky, celles qui définissent sa relation avec ses maîtres des services secrets étrangers :

https://web.archive.org/web/20230718235221/https://www.youtube.com/watch?v=hq-Jab4DUhA

 

“Agent Zelensky – Part 2”

 

by Scott Ritter / July 17th, 2023

 

 

Il dure 45 minutes.

L’article de Felix Abt du 6 avril 2023 intitulé “How Zelensky was prevented from making peace in the Donbass and avoiding war with Russia”. (« Comment Zelensky a été empêché de faire la paix dans le Donbass et d’éviter la guerre avec la Russie ») est non moins formidablement documentaé [et illustré, NdT]. Son sous-titre est « Du défenseur de la paix au belliciste, du comédien antifasciste à la figure de proue du régime néonazi banderiste : l’histoire tragique inédite d’un héros occidental ». Il s’agit d’un article de 20.000 mots qui vaut chaque minute de sa lecture et qui est accompagné de photos importantes.

Comme Scott Ritter (et moi-même), Felix Abt – et tous les autres journalistes de premier ordre qui traitent de ces questions – est devenu la cible de la censure des agents de l’empire américain. parce que l’empire ne veut pas que le public sache la vérité sur la guerre en Ukraine (parce que celle-ci n’oppose pas une Ukraine qui se défend à une Russie qui l’agresse, mais une Amérique qui l’agresse à une Russie qui se défend, et parce que cette guerre se déroule sur les champs de bataille de l’Ukraine et qu’elle utilise principalement des soldats ukrainiens contre des soldats russes, et des armes et des munitions de l’OTAN contre des armes et des munitions russes ; et que c’est totalement différent de ce que raconte la partie qui agresse, à savoir les USA, par les mensonges qu’elle n’en finit pas de débiter à propos de cette guerre). Toutes les dictatures ont cette même attitude (censurer les vérités les plus importantes), parce que toutes les dictatures sont construites sur la diffusion de mensonges et la censure de la vérité, puisque c’est leur façon de contrôler le public, qui est la seule façon pour ce genre de régime de gagner des élections – ce qu’ils font toujours – quels que soient les milliardaires réellement au pouvoir. Ils mentent également lorsqu’ils revendiquentt leur « légitimité » sur base de leur élection par ce public trompé. Car, bien sûr, il s’agit d’une fausse « légitimité », basée sur une « démocratie » tout aussi fausse. (Dans un récent article, j’ai décrit un moyen de parvenir, sans élections et sans politiciens, à une démocratie authentique, qui ne permettrait pas la corruption du gouvernement comme c’est le cas dans toutes les « démocraties » électorales).

 

Source : https://theduran.com/scott-ritter-documented-zelenskys-6-residences-and-control-by-uks-mi6/

________________ 

 

Le dernier livre de l’historien d’investigation Eric Zuesse, AMERICA’S EMPIRE OF EVIL : Hitler’s Posthumous Victory, and Why the Social Sciences Need to Change (« L’EMPIRE DU MAL AMÉRICAIN : la victoire posthume d’Hitler, et pourquoi les sciences sociales doivent changer »), explique comment l’Amérique a pris le contrôle du monde après la Deucième Guerre mondiale, dans le but de l’asservir aux milliardaires US et à leurs alliés. Leurs cartels accaparent les richesses du monde en contrôlant non seulement tous les médias d’information mais aussi les sciences sociales, abusant ainsi le public.

 

 

Les importantes pièces auxquelles se réfère Eric Zuesse n’ont pas pu être traduites. Nous sommes navrés de nos limites. Vous pouvez essayer de les lire en traduction automatique, même si c’est approximatif…

Bien sûr, il n’est pas question, dans ce travail, de la traite, par l’intéressant couple Zelensky, des orphelins de guerre vendus à l’>Ouest pour leurs organes ou pour distraire les riches amateurs d’enfants.

 

 

 

 

Nous croyons avoir compris…

 

… que la Fédération de Russie, dont la Crimée fait partie, a nationalisé (saisi) l’appartement de Zelenska à Yalta et l’a vendu aux enchères pour se dédommager d’une petite partie des 300 milliards de $ que leur ont volé les USA et l’UE.

 

 

 

 

Mis en ligne le 23 avril 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Résurrection

 

 

 

 

 

 

 

À Gaza, les vieilles portes de frigo, ça marche aussi

 

 

 

Pâques 2025

 

 

Résurrection

 

 

 

 

 

 

Ce vétérinaire à la tête de la Palestine !

 

 

À voir son allure et la végétation qui l’entoure, on pourrait être en Amérique Latine… à voir le chapeau de son jeune assistant, ils sont peut-être en Asie…

Assurément ni en Europe ni aux USA.

 

 

 

Mis en ligne le 21.4.2025

par Les Grosses Orchades

 

À la croisée de beaucoup de chemins

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À la croisée de beaucoup de chemins

 

 

D’après nos informations (vérifiez), il y a, dans la population totale des USA, 2% de juifs.

L’AIPAC – sioniste – en représente la moitié : 1%.

L’autre 1% NE COMPTE PAS pour les Américains qui comptent, soit le 1% qui vit en parasite des 99% d’autres.

 

QUE FAIRE ?

 

Cette question a déjà été posée par quelqu’un de très important.

Réponse : au moins énoncer le problème clairement.

C’est ce qu’essaie de faire aujourd’hui Scott Ritter, qui fait partie des 99% de citoyens US qu’il appelle ici blattes parce que c’est ainsi que le 1% de la soi-disant élite les voit.

 

 

Le sionisme, parasitoïde de l’humanité

 

(Zionism, the Human Parasitoid)

 

Scott Ritter – 18.4.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Ampulex compressa, aussi appelee Guêpe émeraude

 

 

La minuscule guêpe bijou injecte un venin neurotoxique dans les ganglions des blattes*, transformant le gros insecte en un zombie qui se laisse volontiers transformer en un hôte vivant dont se nourrira la prochaine génération de guêpes bijou avant d’émerger dans le monde, prête à s’attaquer à d’autres blattes qui ne se doutent de rien. Israël est l’équivalent moderne de la guêpe bijou, un prédateur qui infecte son hôte au moyen d’un poison qui altère l’esprit afin qu’il supporte volontairement l’intrusion parasitaire dans son être, qui finira par lui ôter la vie. L’hôte, dans ce cas, ce sont les États-Unis. En permettant à Israël de transformer notre nation en une version zombifiée de ce que nos pères fondateurs avaient envisagé**, nous ne faisons que faciliter notre propre disparition collective.

La guêpe bijou (Ampulex compressa) est ce que l’on appelle un parasitoïde, un organisme qui, contrairement aux parasites plus conventionnels, finit par tuer son hôte, la blatte américaine (Periplaneta americana).

L’attaque de la guêpe bijou se déroule en plusieurs phases, la première consistant à piquer la blatte directement dans une partie de son système nerveux central appelée premier ganglion thoracique. Le venin de la guêpe contient de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA), un neurotransmetteur inhibiteur qui éteint les neurones moteurs, paralyse temporairement les pattes de la blatte et, ce faisant, laisse l’hôtesse d’honneur sans défense pendant que le minuscule parasitoïde vert se positionne pour le coup de main, plongeant son dard à travers les membranes tendres de la gorge du cafard et dans son cerveau, transformant ainsi l’hôte potentiellement violent en un zombie docile.

Certains scientifiques supposent que l’injection de GABA dans le cerveau de la blatte déclenche un effet semblable à celui de la dopamine, la blatte se soumettant à son sort en raison du plaisir qu’elle ressent à l’injection du venin qui lui coûtera finalement la vie

Le sionisme est un mouvement nationaliste juif apparu en Europe à la fin du XIXe siècle, qui visait à établir une patrie pour le peuple juif en prenant le contrôle de la Palestine. Aujourd’hui, la vision du sionisme s’est élargie, passant d’un Israël défini par les frontières établies par le mandat des Nations unies en 1948 à ce qui est appelé « Grand Israël », un territoire correspondant plus ou moins à l’Israël biblique. Bien que le sionisme soit généralement associé au gouvernement d’Israël et à sa politique, le fait est que sa plus grande expression se trouve en réalité aux États-Unis, où des organisations sionistes américaines ont tenté de kidnapper le gouvernement américain et, par extension, le peuple américain, pour faciliter la création du Grand Israël.

 

 

 Ouverture du Congrès sioniste mondial à Jérusalem, 1964

 

 

À bien des égards, l’attaque de la guêpe bijou sur le cafard américain ressemble à l’approche adoptée par les sionistes US pour transformer la nation américaine et son peuple en un hôte zombie, dans le but de soutenir les objectifs odieux de ce mouvement. Au lieu d’un venin dopaminergique, les sionistes ont utilisé comme arme l’Holocauste, le génocide perpétré par l’Allemagne nazie sur les Juifs d’Europe. Norman Finklestein, fils d’un survivant de l’Holocauste, décrit ce phénomène dans son livre The Holocaust Industry : Reflections on the Exploitation of Jewish Suffering (« L’industrie de l’Holocauste : réflexions sur l’exploitation de la souffrance juive »). Finkelstein soutient de manière convaincante que l’establishment juif américain–  une extension du sionisme – a exploité l’Holocauste nazi à des fins politiques et financières et pour promouvoir les intérêts des sionistes israéliens.

De cette manière, l’Holocauste devient l’équivalent du GABA, infectant le cerveau de l’hôte américain et, en le déboussolant avec la fiction qu’Israël est l’héritage logique et légitime de l’Holocauste, paralyse le peuple américain en l’empêchant de rejeter cette fausse association, et en le mettant en état de subir ce qui va suivre.

 

 

 Scott discutera de cet article et répondra aux questions du public dans l’Episode 256  de l’émission  Ask the Inspector.

 

 

Le peuple américain protège de manière possessive ce qu’il appelle ses droits souverains, en particulier ceux qui se rapportent aux libertés contenues dans les dix premiers amendements de la Constitution américaine (la Déclaration des droits). L’Holocauste-GABA, injecté dans le cerveau du peuple américain par les sionistes, altère le fonctionnement du cerveau collectif du peuple américain, émoussant sa réponse à des stimuli qui, autrement, déclencheraient une réaction de défense viscérale. Bref, l’injection d’Holocauste-GABA effectuée par le parasitoïde sioniste neutralise les neurones de l’hôte américain, de sorte qu’ils sont moins actifs et moins réactifs, ce qui conduit à l’abandon volontaire de souveraineté et à l’acceptation de se laisser dévorer vivant.

 

 

 La guêpe bijoutière pique un cancrelat US

 

 

L’injecton du venin GABA-Holocauste dans le cerveau américain par la guêpe sioniste entraîne plusieurs comportements qui devraient être facilement détectés par toute personne ayant échappé à cette injection comme étant de nature éminemment autodestructrice. Le premier et le plus important est l’attaque contre la liberté d’expression. En assimilant l’Holocauste à la légitimité de la mission sioniste, le venin GABA-Holocauste permet la suppression de la liberté d’expression, droit américain le plus fondamental. La critique du sionisme devient une critique de l’Holocauste, qui est alors catégorisée comme intrinsèquement antisémite, ce qui conduit à la conclusion que la critique du sionisme est en soi un acte antisémite.

Le parasitoïde sioniste s’emploie ensuite à criminaliser cet antisémitisme revu et corrigé par ses soins en faisant de tout soutien à ceux qui s’opposent au sionisme un acte criminel passible d’arrestation et, si l’on n’a pas la chance d’avoir la citoyenneté américaine, d’expulsion. Le parasitoïde sioniste a émoussé la sensibilité des Américains qui, normalement, se rallieraient à des causes qui définissent l’essence même de la liberté civile américaine, telles que la liberté d’expression et le respect de la légalité, au point que nous applaudissons des voyous masqués et bottés, déguisés en agents fédéraux, qui arrachent des gens à leur domicile et à la rue, les jugent dans des tribunaux fantoches et les expédient hors du pays, au mépris total de l’État de droit.

 

 

 

Des agents de l’ICE enlèvent, dans la rue, Rumeysa Ozturk, doctorante de l’université de Tufts

 

 

C’est la mort de l’Amérique.

Et c’est le parasitoïde sioniste qui l’a rendue possible.

Le venin GABA-Holocauste ne fait cependant qu’émousser les mécanismes de réponse de l’hôte. Il ne les abolit pas complètement. À condition de recevoir suffisamment de stimuli appropriés, l’hôte américain peut encore agir dans son propre intérêt. Cela s’est récemment manifesté lorsque le parasitoïde sioniste a cherché à faire en sorte que les USA se joignent à Israël dans une attaque militaire contre l’Iran. Malgré les pressions considérables exercées par le parasitoïde sioniste sur l’administration du président Trump, les négociations avec l’Iran ont été choisies comme voie privilégiée.

La paix plutôt que la guerre.

Mais l’hôte américain n’est pas encore hors de danger. Le parasitoïde sioniste a planté dans le corps de l’hôte américain un œuf connu sous le nom d’American Israeli Public Affairs Committee (AIPAC). Laissé à lui-même, l’AIPAC cherchera à prendre le contrôle total du fonctionnement de son hôte américain, le dévorant de l’intérieur tandis que le peuple américain subira avec délices l’effet dopaminergique du venin GABA-Holocauste que le parasitoïde sioniste lui a injecté dans le cerveau.

L’hôte américain a été suffisamment conscient pour reconnaître le danger d’être entraîné dans une guerre avec l’Iran par le parasitoïde sioniste connu sous le nom d’Israël.

Nous devons maintenant reconnaître que l’AIPAC est le venin mortel injecté par le parasitoïde sioniste. 

 

 

 Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’exprimant au cours de la conférence annuelle de l’AIPAC, 2018.

 

 

Avant de pondre son œuf dans son cafard hôte, la guêpe bijou le pique trois fois : la première pour le paralyser et une deuxième pour prendre le contrôle de ses neurones moteurs. Mais il existe une troisième piqûre, essentielle au processus de ponte, qui est délivrée dans une partie spécifique du corps de l’hôte, en y injectant une substance connue sous le nom d’acétylcholine qui active des motoneurones spécifiques, lesquels amènent l’hôte à étendre de lui-même la patte centrale du côté que la guêpe bijou a choisi pour y pondre son œuf. Lorsque la patte centrale de l’hôte est repliée, la guêpe ne peut pas explorer la surface avec ses poils sensoriels pour trouver l’endroit idéal où pondre son œuf. En prenant le contrôle du circuit neuronal qui provoque l’extension de cette patte médiane, la guêpe bijou surmonte la dernière défense dont disposait l’hôte pour ne pas devenir un zombie. Sans l’extension de la patte, l’œuf ne prendrait pas et le cafard éviterait de devenir un hôte vivant de ce qui doit finir par le tuer.

Certaines blattes agissent passivement lorsqu’elles sont confrontées à une guêpe bijou, ce qui permet aux trois piqûres de se produire sans problème, assurant l’extension de la patte médiane et la ponte de l’œuf. D’autres, en revanche, choisissent d’affronter la guêpe bijou et permettent ainsi leur survie, même si les deux premières piqûres ont eu lieu. Certains cafards conservent suffisamment de capacité de réaction aux stimuli dangereux pour non seulement garder leur patte médiane repliée, mais aussi se rebiffer contre la guêpe à bijoux, ce qui finit par la faire décamper à la recherche d’une cible plus docile.

Le peuple américain a été piqué deux fois par le parasitoïde sioniste. Mais nous avons, jusqu’à présent, évité la troisième piqûre, celle qui est fatale. On en a eu la preuve quand l’administration Trump a résisté à la pression de l’Israël sioniste pour lui faire attaquer l’Iran.

Nous devons maintenant commencer à ruer contre le parasitoïde sioniste, à l’expulser de notre corps, à empêcher cette troisième fatale piqûre et à le priver de la capacité de faire en sorte que l’œuf de l’AIPAC prenne le contrôle de notre corps américain.

 

 

 Une guêpe bijou fraîchement éclose émergeant du cadavre de son hôte, la blatte américaine.

 

 

J’ai récemment publié sur mon compte X que « l’AIPAC est un agent étranger non enregistré dont l’existence permanente constitue une menace existentielle pour la survie de l’Amérique ».

Il s’agit d’une déclaration aussi vraie et d’une articulation aussi vive de la menace que possible.

 « Les Américains doivent se réveiller et agir avant qu’il soit trop tard », disais-je en guise de conclusion.

Le parasitoïde sioniste nous a déjà fait deux piqûres mortelles, qui ont infecté notre nation avec le venin GABA-Holocauste et qui nous ont poussés à détruire les défenses mêmes de la liberté d’expression et de la procédure régulière sur lesquelles nous comptons pour survivre en tant que démocratie libre et souveraine.

L’œuf de l’AIPAC attend dans les coulisses d’être inséré et de consommer toute notion de peuple libre et indépendant qui aspire à la promesse et à la vision deses pères fondateurs.

Nous devons commencer à ruer.

L’AIPAC est fatal à l’Amérique.

Et le parasitoïde sioniste est un ennemi du peuple américain.

Par parasitoïde sioniste, j’entends l’État d’Israël.

Il ne s’agit pas d’un trope antisémite.

Il s’agit d’un appel à l’action pour que les patriotes américains du monde entier sauvent notre grande nation.

Ne devenez pas des zombies sionistes.

Battez-vous.

Rendez à l’Amérique sa grandeur.

Avant qu’il soit trop tard. 

 

____________________   

* Les Blattaria, communément appelés coquerelles, ravets, cafards, blattes ou encore cancrelats, sont un sous-ordre d’insectes de l’ordre des Blattodea, dont font également partie les termites.

** Il y aurait beaucoup à dire sur ce que les pères fondateurs avaient  envisagé, mais nous ne le ferons pas ici.

 

 

 

 

Après l’Amérique, l’Europe…

 

 

Dernière minute, Vidéo

 (Durée : 1H30’)

 

EU/UK Paris Summit Plans Kiev Victory, Odessa Deployment, Defies US; Russian Advance On All Fronts

 

[Le sommet UE/RU de Paris prévoit la victoire de Kiev, un déploiement à Odessa, défie les USA ; la Russie avance sur tous les fronts]

 

Alexander Mercouris – The Duran – 17.4.2025

 

 

 

Source : https://theduran.com/eu-uk-paris-summit-plans-kiev-victory-odessa-deployment-defies-us-russian-advance-on-all-fronts/

 

Vidéo impossible à sous-titrer et même à résumer, parce qu’abordant tous les aspects de la situation où se trouve l’Europe en ce moment précis : vendredi saint de 2025 pour les chrétiens.

 

 

La reine aragne au milieu de sa toile étoilée

 

 

Sachons juste que l’araignée nazie de Bruxelles (puisqu’on est dans les insectes, restons-y) qui a beaucoup de pattes et beaucoup d’yeux bureaucratiques et une grande toile étoilée, s’est débrouillée pour ramener, contre leur plein gré, les populations européennes au point exact où elles étaient le 31 juillet 1914.

Pour comprendre comment cela fut possible, il faut jeter un coup d’œil au Traité de Lisbonne du 13 novembre 2007, dont on se permet de vous rappeler qu’il n’a été ratifié que par 8 des 25 pays membres de l’époque – l’Autriche, l’Espagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Lituanie, la Slovénie et la Slovaquie –  et massivement rejeté (par voie de référendum) en France et aux Pays-Bas.

Tout ce que fait l’araignée depuis 2007 est donc, selon toutes les lois internationales,  non seulement abusif mais illégal.

Autrement dit, la « France », la Grande Bretagne et leurs petits croupions baltes n’ont aucun droit d’envahir militairement l’Ukraine sous le prétexte fallacieux de l’aider à « gagner » une guerre déjà perdue. Elles n’ont aucunement le droit d’augmenter de leur seul chef le nombre faramineux des morts ukrainiens ni d’empirer encore l’hécatombe en y ajoutant d’innombrables cadavres de leurs compatriotes, qui d’ailleurs les désavouent. Il s’agirait en l’occurrence d’un crime de haute trahison sur le plan national et d’un crime contre l’humanité sur le plan international.

Si les peuples concernés ne se lèvent pas, il faut que leurs armées le fassent.

Inutile de rappeler à quel point cet absolu dernier recours peut être dangereux.

Mais plus dangereux que l’irresponsable mafia prédatrice non élue de Bruxelles, qui se permet de leur donner des ordres ?

 

 

 

 

PS : On regrette qu’aucun organe d’information sérieux – à commencer par RT et SPUTNIK, n’ait jugé bon de reprendre les informations mises en ligne par le seul Eric Zuesse, sur The Duran :

 

 

An Example of a News-Report That’s Censored-Out in U.S.-&-Allied Countries

 

[Un exemple de reportage censuré aux États-Unis et dans les pays allies]

 

Eric Zuesse – The Duran – 13.4.2025

En anglais avec nos excuses

https://theduran.com/an-example-of-a-news-report-thats-censored-out-in-u-s-allied-countries/

 

 

Alors qu’une tentative de révolution colorée jette à Belgrade les sempiternels étudiants dans la rue, les vidéos de manifestations de masse en soutien au président Vucic reprises par Eric Zuesse sont tout simplement impossibles à ouvrir : CENSURE

Et les tauliers de The Duran ne se précipitent pas non plus pour en faire état. Comme s’il n’y avait que Trump au monde.

 

 

 

C’est le moment ou jamais

 

 

On ne lit (ou relit) jamais trop

 

Aleksandar Gatalica

À la guerre comme à la guerre !

Belfond (édition illustrée), 2015

570 pages

L’œuvre :

À la manière du Confiteor de Jaume Cabré, une fresque érudite aux dimensions épiques qui transcende l’espace et le temps. À la fois drôle et sombre, une folle prouesse littéraire, mêlant les voix de quatre-vingts personnages, réels ou fictifs : un roman total qui dévoile la Grande Guerre comme on ne l’avait encore jamais lue.

« Il y aura une guerre, une grande guerre » . Quelques mots, prophétiques, prononcés par un mort : l’archiduc François-Ferdinand lui-même.

Des rues de Paris où Cocteau se gave de pâté par peur d’être réformé, aux marchés d’Istanbul où le vieux Mehmed Yildiz voit ses trois apprentis bien-aimés partir au front, la mobilisation est lancée.

 Depuis les profondeurs de l’Atlantique où des monstres terrifiants accompagnent un sous-marin jusqu’aux cieux méditerranéens où vole un peintre raté qui s’est juré de tuer Picasso, la folie meurtrière gagne les esprits.

Sur la scène d’un opéra en Allemagne, dans le palais du tsar, dans les cabarets londoniens, dans les villages arméniens, dans les tranchées de Verdun, la guerre s’insinue, partout.

 Cinq années de guerre dans l’Europe tout entière, l’agonie d’une Belle Époque et l’avènement d’un monde nouveau, marqué par un doute : que l’humanité, désormais, ne soit plus capable que du pire.

L’auteur :

Né en 1964 à Belgrade, Aleksandar Gatalica est un des auteurs majeurs de la Serbie contemporaine. Il est également traducteur de nombreuses œuvres grecques classiques, critique musical et éditeur dans la presse. Il a publié six romans et autant de recueils de nouvelles ainsi qu’un guide de Belgrade pour les visiteurs étrangers. La musique, plus particulièrement le piano, est sa grande source d’inspiration. Il est aujourd’hui le responsable de la Fondation de la Bibliothèque Nationale de Serbie.

Ses livres :

https://www.amazon.fr/Livres-Aleksandar-GATALICA/s?rh=n%3A301061%2Cp_27%3AAleksandar%2BGATALICA

 

 

 

Mis en ligne le 19 avril 2025

par Les Grosses Orchades

 

La grande peur et autres fariboles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La grande peur

et autres fariboles

 

 

Continuons de relayer ceux qui nous paraissent avoir raison.

 

 

France : la peur devenue la variable d’ajustement de la gouvernance despotique

 

Khider Mesloub. – Les 7 du Québec – 31.3.2025

 

 

 

 

 

Comment entretenir un climat de psychose pour justifier et légitimer un nouveau durcissement autoritaire et une énième politique économique d’austérité, accompli avec des moyens de conditionnement psychologique hautement technologique, sinon par la fabrication hystérique de la menace existentielle russe ?

Comment justifier et légitimer la caporalisation des esprits, sur fond de la militarisation de la société associée à une stratégie de contrôle social électronique totalitaire, en vue d’enrégimenter les prolétaires dans l’imminente guerre généralisée, sinon par une puissante propagande de guerre, appuyées sur un traitement de l’information anxiogène propre à susciter un état de sidération et de psychose collective ?

Comme le disait Hermann Göring, ministre sous le régime nazi et fondateur de la Gestapo : « Et si vous pouvez trouver quelque chose pour les effrayer, vous pouvez leur faire tout ce que vous voulez »

En France, gouvernée par des dirigeants vérolés par le microbe de la manipulation mentale et infectés par le virus du totalitarisme, la peur est devenue la variable d’ajustement de la gouvernance tyrannique.

Pour la énième fois, dans le sillage de l’épidémie de Covid politiquement instrumentalisée, le gouvernement Macron, pour les besoins du totalitarisme et de la guerre sociale menée contre le peuple travailleur, vient de réactiver la fabrique de la peur par la diffusion informationnelle d’une énième menace existentielle, hier virale (Covid), aujourd’hui virtuelle (russe). Depuis plusieurs mois, les médias français stipendiés s’emploient à agiter en permanence la menace d’une invasion russe imminente. (sic)

On se souvient comment le gouvernement Macron effrayait la population française avec la grippe. Selon les metteurs en scène gouvernementaux macronistes, jamais à court d’imagination, le Covid, ce serial killer viral, menaçait le peuple français (hommes, femmes et enfants compris) de disparition. Le Covid allait décimer des millions de personnes, y compris les quadruples vaccinées. Preuve de l’inefficacité des vaccins ARN-m…patentés.

 

 

____________________

 

Voir nos articles portant sur la COVID, le confinement dément, le terrorisme médiatique et les vaccins patentés : Résultats de recherche pour « covid » – les 7 du quebec

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La crise du Covid, politiquement instrumentalisée, avait constitué une expérience sociologique de soumission de la population par la peur, d’imposition de mesures coercitives et restrictives d’une dimension inégalée. Cette politique macronienne terrorisante aura permis d’imposer sans grande réaction populaire des mesures liberticides scientifiquement infondées et médicalement inefficaces.

 

En France la production de la peur a pris une dimension industrielle

Rebelote. Bis repetita. Alors que l’épidémie de Covid est, depuis deux ans, médiatiquement miraculeusement jugulée, le gouvernement Macron vient de réactiver la fabrique de la peur par la diffusion anxiogène d’informations relatives au péril fantasmé russe, informations propagées sur un ton alarmiste et avec des accents militaristes.

A lire les médias qui manipulent l’opinion comme leurs maîtres du pouvoir manipulent les chiffres du déficit budgétaire, la France serait menacée d’une imminente invasion russe. Il vrai que la France et la Russie ont une longue frontière commune. Cette frontière poreuse effraie la France peureuse. A écouter les dirigeants français apeurés, les chars russes sont aux portes de Paris, voire occuperaient bientôt la place de la Concorde.

Que le peuple de Paris se rassure ! Grâce à la maire Anne Hidalgo, les vétustes chars russes ne pourront pas pénétrer dans Paris, car ils ne sont pas équipés de la vignette Crit’Air obligatoire pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) ! A plus forte raison dans les zones à fortes émissions propagandistes françaises, la France, ce pays du mensonge déconcertant, de la démocratie mensongère.

La France désindustrialisée, dont l’industrie de la terreur tourne à plein régime fasciste, s’est spécialisée dans la fabrication de la peur. Cette peur dont un poète antique, à cette époque reculée où les peuplades étaient terrorisées par les forces de la nature, disait qu’elle engendre des dieux.

En revanche, à notre époque contemporaine sécularisée mais point économiquement sécurisée, en France la peur engendre des diables gouvernementaux pour terroriser le peuple. Le règne de la peur est l’arme des puissants. La peur protège les classes dominantes.

En France, la production de la peur a pris une dimension industrielle, seule industrie à ne pas subir la crise. Au contraire, l’industrie de la terreur connaît une croissance exponentielle, elle tourne à plein régime (fasciste).

A cet égard, actuellement, pour entretenir et amplifier la peur, les médias français stipendiés, relayant le narratif gouvernemental macroniste, diffusent des reportages catastrophistes consacrés à la menace existentielle russe, informationnellement annoncée, mais non militairement démontrée.

Cet énième «virus russe» fantasmé, agité comme un épouvantail, comme avec le Covid, est assurément moins dangereux que tous les dirigeants français, ces serial killers sociaux complices par ailleurs des génocidaires néo-nazis israéliens, qui détruisent concrètement les conditions d’existence et de travail de millions de personnes, saccagent réellement l’économie, anéantissent effectivement la vie sociale et culturelle.

«L’ignorance préserve de la peur», a écrit un auteur contemporain québécois. Mais la peur empêche surtout de penser (intelligemment, lucidement, politiquement, révolutionnairement).  Aujourd’hui, la classe dominante française propage et l’ignorance et la peur. Les dirigeants français ont fait de l’ignorance une vertu cardinale. Et de la peur, la politique gouvernementale du capital.

Dans la France vérolée par le peste brune, comme dans de nombreux pays, l’ignorance et la peur, ces deux pandémies de notre ère décadente, sont devenues les principales armes de destruction massive intellectuelle et psychologique employées par les puissants pour pérenniser leur domination, instaurer efficacement, c’est-à-dire sans rencontrer aucune résistance, leur totalitarisme. Pour inoculer leur virus totalitaire à l’ensemble de la population et du prolétariat afin d’annihiler toute velléité de résistance, se vacciner contre toute tentative d’insurrection populaire, révolte sociale, révolution émancipatrice.

Source :  https://les7duquebec.net/archives/298853

 

L’auteur :

Khider Mesloub, né à Paris, est d’origine algérienne. Éducateur spécialisé durant dix-sept ans auprès des adolescents, il est depuis dix ans assistant pédagogique dans un lycée de Rouen. On trouve couramment ses articles dans Algérie patriotique et Les 7 du Québec .

Ses livres :

https://www.amazon.fr/Livres-Khider-Mesloub/s?rh=n%3A301061%2Cp_27%3AKhider%2BMesloub

Son blog :

https://blogs.mediapart.fr/khider-mesloub/blog

 

 

 

 

Ce qui devrait vous faire peur !

 

 

Lyme, LSD, peste noire, grippe espagnole, les expériences d’armes biologiques des américains

(Peronne/ Tremblais)

 

 

Avec deux vidéos. Allez-y voir, c’est ici :

https://les7duquebec.net/archives/292201 

 

 

 

 

 

Ce n’est pas la première fois que l’armée anglaise…

 

 

PLAN REJECTED BY OWN ARMY

 

 

 

Source : The Hindustan Times

 

Elle l’a fait aussi à Churchill, à la fin des années quarante, et dans les mêmes circonstances exactement : attaquer la Russie, pourtant « alliée » à l’époque, à coups d’armes interdites par toutes les lois internationales.

 

 

 

 

No lecteurs anglophones peuvent aussi regarder/écouter la récente interview de John Helmer (Dances with Bears) par Dimitri Lascaris (Reason2Resist) :

 

Why does the British elite hate Russia so much ?

https://youtu.be/GtIj2sGppDs?si=GTAphGXhGXBNBzfp

 

 

John Helmer qui,  soit dit en passant, est bien le seul à parler d’Héliogabale – Syrien et empereur, de ses 14 à 18 ans – alors que ce que vous vivons est l’absolue répétition de ce que l’empire (romain) a connu sous son règne.

 

 

 

 

Il n’y a pas que Starmer pour savoir s’adresser aux troupes

 

 

Le maître de guerre

 

Reportage : Mozinor – Le media en 4.4.2.  – 7.4.2025

 

 

Source : https://lemediaen442.fr/macron-maitre-de-guerre-fait-son-discours-aux-armees-envoye-special-mozinor/

 

 

 

Et pendant qu’on y est…

Parfait exemple de ce qu’il ne faut pas faire

https://lemediaen442.fr/lettre-aux-francais-qui-font-semblant-de-ne-rien-voir-le-coup-de-gueule-de-nicolas-vidal-contre-lindifference-politique/

 

Coup de gueule, coup de gueule…

Ânonner, plaider, pleurnicher, gesticuler.

Quand donc les blogueurs et le personnel politique iront-ils prendre quelques cours chez le premier prof d’art dramatique venu, pour acquérir un rien de maîtrise d’eux-mêmes, apprendre à s’exprimer avec un minimum d’autorité et ne pas gigoter comme des poupées de son en délire ?  Il ne sert à rien d’avoir raison, si personne n’arrive à vous prendre  au sérieux.

Regardez M. Poutine et M. Asselineau : ils ont appris, eux.

 

 

 

« Hélas, hélas, hélas ! »

 

« Il aurait été utopique de se battre contre la politique française et de garder cette langue »

 

Anthony Lefebvre – Sputnik Afrique « Zone de contact »  – 13.4.2025

 

Le Niger a rétrogradé récemment la langue française en tant que langue de travail, au même titre que l’anglais. Au micro de Sputnik Afrique, Anawar Abdoulaye, activiste panafricaniste nigérien, a commenté cette mesure prise par les autorités nigériennes.

« Il était normal que le français perde effectivement sa place de langue officielle parce que ça aurait été utopique effectivement de se battre contre la politique française et de garder toujours cette même langue », a affirmé Anawar Abdoulaye, activiste panafricaniste nigérien.

« Il était normal que les Nigériens et toute la communauté AES se réapproprient effectivement les langues locales, toujours dans un désir de patriotisme, de promouvoir effectivement les cultures locales », a-t-il ajouté.

 

Retrouvez également dans cette émission :

Alexandre Ivanov, le directeur de la Communauté des Officiers pour la Sécurité internationale, sur l’implication de l’Ukraine dans la déstabilisation de la situation sécuritaire en Afrique centrale.

 

Vous pouvez écouter ce podcast aussi sur les plateformes suivantes: Apple PodcastsDeezerCastboxOvercastPodcast AddictPocket CastsAfripodsSpotify

 

Source : https://fr.sputniknews.africa/20250411/il-aurait-ete-utopique-de-se-battre-contre-la-politique-francaise-et-de-garder-cette-langue-1071793248.html

 

Commentaire des Grosses Orchades :

Certes, si le français est devenu, au XVIIIe siècle, la langue diplomatique par excellence, c’est en grande partie parce que la France était un empire, et même un empire colonial, auquel le Pays de Liège allait finir par être asservi après avoir versé son sang pour elle, avant qu’une partie considérable de l’Afrique le soit.

MAIS…

Cette langue est un outil, et de cet outil, un certain nombre de personnes, dans les colonies ou ex-colonies françaises – écrivains, femmes de lettres, femmes et hommes d’État – se servent aujourd’hui mieux que les habitants de la France, en  fussent-ils natifs, lesquels sont fiers d’ignorer et de mépriser leur langue maternelle, stupidement farauds de l’avoir remplacée par un pidgin mal maîtrisé (président de la République en tête !). Or, cette langue n’est pas seulement un outil, c’est une arme que le peuple français a mis des siècles à forger et dont il est extrêmement stupide de se priver quand on la possède. C’est un patrimoine à partager, pas un colifichet d’importation à jeter.

L’auteur de ces ignes se souvient d’avoir longuement voyagé en train, au début des années cinquante, vers l’Italie dont elle venait d’apprendre la langue, avec des immigrés rentrant pour la première fois en vacances dans leur pays, en ne comprenant rien à ce qu’ils lui disaient, jusqu’au moment où elle s’est rendu compte qu’ils lui parlaient son propre dialecte wallon… avec l’accent sicilien. C’était pour eux une acquisition, pas une perte. Ils ne savaient pas le français parce que leurs compagnons de travail, à Liège, ne le savaient pas vraiment non plus, bien que ce fût la langue officielle de leur pays. comme celle des Siciliens était l’italien toscan.

Les Africains ont payé assez cher la connaissance, voire la maîtrise, de cet outil incomparable, pour s’en priver aujourd’hui par un réflexe affectif immature. Alors qu’ils pourraient le porter encore plus loin qu’il n’est allé jusqu’ici. Que Césaire et Senghor et tous leurs disciples nous pardonnent !

Ils pourraient plutôt s’inspirer de M Sergueï Lavrov.

M. Lavrov parle russe. Il parle aussi, parfaitement, l’anglais, qu’il devrait haïr. Et nous sommes à peu près sûrs qu’il n’ignore pas du tout le français et s’en sert fort bien quand cela lui est utile. C’est, entre autres raisons, pourquoi on le dit « rock star de la diplomatie ».

Souvenirs-souvenirs : il y a quelques années, un  homme de radio français, en reportage au Vietnam, ex-Indochine, a demandé à ses hôtes ce que ses auditeurs pourraient leur envoyer qui leur ferait plaisir. Ils lui ont répondu « des livres ». L’un d’eux lui a même récité une page de Victor Hugo apprise à l’école au temps de la colonisation, qu’il connaissait encore par cœur.

Tout cela ne les a pas empêché de combattre la France colonialiste et de la vaincre, en conservant ce qu’ils avaient retenu de leur asservissement. La sombre ironie de l’histoire est que, au moment de ce reportage, des industriels français investissant au Vietnam, y recrutaient du personnel par annonces dans les journaux rédigées en anglais, sans même se rendre compte que les Vietnamiens ont combattu aussi et vaincu aussi, les colonialistes anglophones.

La colonisation est toujours une histoire de classe, pas de race.

__________________

PS : On se permet de recommander la lecture de Lilyan Kesteloot, ex-colonisée.

 

 

 

Et pour finir…

 

 

Tiens, puisqu’on parlait d’Héliogabale…

 

UN LIVRE

 

Robert Turcan

Héliogabale et le sacre du soleil

Alb in Michel, 1985, 2016

283 pages

Résumé :

Un descendant de Bédouins fixés à Emèse, en Syrie, passe pour le fils adultérin d’un empereur assassiné. Il sert passionnément le culte d’un aérolithe qui passe pour figurer le soleil : Elagabal. Il continuerait volontiers à danser devant l’idole si une grand-mère avide de régner sous son nom ne le faisait proclamer empereur. Loin de renoncer à sa vocation sacerdotale, l’empereur-prêtre, qu’on surnommera Héliogabale, prétend imposer à Rome et aux Romains, à la barbe de Jupiter Capitolin, l’adoration de la pierre noire, ramenée des confins du désert. Rome réagit mal à cette volonté. L’exotisme audiovisuel d’une liturgie barbare choque son sens de la dignité. De surcroît, l’adolescent joue de son pouvoir pour jouir et régner autrement que ses prédécesseurs. Les gamineries, les farces cruelles, la gourmandise inventive, la sexualité frustrée ou pseudo-érotique de ce prince immature ont alimenté la chronique scandaleuse de l’historiographie romaine, qui fait paradoxalement d’Héliogabale un précurseur du premier empereur chrétien.

Ce règne éphémère ressemble aux Saturnales d’une révolution manquée, le tout sur fond de complot familial, avec une aïeule inquiète de perdre sa position à la cour et une tante soucieuse de pousser son fils Sévère-Alexandre sur l’échiquier du pouvoir.

Le cadavre de l’empereur-prêtre sera jeté dans le Tibre, en pâture aux poissons qu’il aimait naguère servir à table.

L’auteur :

Ancien élève de l’Ecole normale supérieure, ancien membre de l’Ecole française de Rome, professeur à l’Université de Lyon, Robert Turcan s’est consacré à l’étude des religions du monde romain, en particulier à l’archéologie figurée du dionysisme et des cultes orientaux (Mithra, Cybèle et Attis).

 

Ce livre existe aussi dans d’autres éditions : 

notamment chez Olivier Orban, 1988  et  Payot, 1997.

 

 

 

 

C’est John Helmer qui a levé ce lièvre. Après avoir dit, dans un autre article dont il fut question ici, que, d’après des scientifiques US, le président Donald Trump aurait un vocabulaire d’écolier de 9-10 ans.

Et du coup voilà que le comportement du POTUS s’éclaire.

 

 

 

Car…

Quand celui qu’Antonin Artaud appelait « l’anarchiste couronné » a été bombardé empereur de Rome, il avait 14 ans; quoi qu’il fût « grand-prêtre du soleil », fonction qu’il semble avoir héritée de son grand-père (vérifiez), et fonction dont il s’acquittait avec une sorte de fanatisme poussé jusqu’au délire. Mais était-il anarchiste, fou, ignorant, sexuellement dévoyé ? Non. Ce qu’il n’était pas et ne serait jamais, c’est : adulte. Avec, du jour au lendemain, dans les mains pour en faire ce qu’il voulait, des richesses et un pouvoir illimités.

Lire la suite

URL de cet article :  http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/un-livre/

 

 

 

Le résultat des courses ?

 

(vous n’êtes pas obligés de lire)

 

 

… c’est que nous n’assistons pas à une guerre entre puissances politiques ou économiques, mais à une gigantesque guerre des classes – Israël/EAU même combat – qui n’a jamais cessé un instant dans l’histoire des hommes, mais où la partie dominante, qui avait subi quelques revers, est redevenue plus agressive que jamais à la fin  de la Deuxième guerre mondiale.

 

 

 

 

Quand on vous dit par exemple que les USA font la guerre à l’Europe, n’en croyez rien ! Ils la font aux peuples européens. Et au peuple américain, comme ils la font aux autres. Les dominants des USA et les dominants d’Europe sont aussi unis que des siamois soudés par la hanche, contre leurs peuples respectifs.

Ce dont il est question, dans cette empoignade ultime, c’est de dépouiller les classes populaires, laborieuses par définition, de ce qu’elles avaient réussi à arracher aux classes prédatrices, essentiellement parasitaires, surtout en Europe et surtout au cours des deux derniers siècles, d’abord en France et ensuite, de façon déterminante, en Russie. C’est pourquoi Delenda Russia est leur mot d’ordre : pas seulement parce que la Russie est le dernier Eldorado qui reste, mais aussi parce qu’elle est associée depuis 1917 à tout ce que les voleurs appellent ‘ « état providence » pour mieux diffamer : des salaires décents pour des travaux utiles ; une nourriture suffisante pour soutenir les efforts nécessaires ; les avancées de la science et les connaissances médicales mises au service de tous et pas seulement des plus riches ; le droit et même le devoir d’autant d’instruction que possible pour tous les enfants quels qu’ils soient ; etc.

 

 

 

 

Pour détruire ce monde dont ils ne veulent pas, les parasites se devaient de commencer par détruire les systèmes d’éducation – et pas seulement ceux des pauvres ! – chargés de transmettre les connaissances ; priver en outre, en commençant par le peuple américain, les déplorables et autres sans-dents de toute nourriture saine et suffisante, ce qu’on a fait – en commençant aussi par le peuple américain – en les gavant de produits toxiques et avariés, genre MacDo, beurre de cacahuètes, sucreries et Coca-Cola, mais aussi et surtout, en les soumettant à l’emprise de drogues diverses de plus en plus létales, méthode employée au siècle dernier contre les Chinois et faisant fureur désormais à la porte des écoles, bientôt des maternelles, afin de rendre tous ceux qui ne comptent pas dépendants et physiquement inaptes. Sans se priver du lavage de cerveau des classes qui ne sont malheureusement plus dangereuses, en leur rognant bec et ongles dès le berceau et en les dressant à tout accepter comme inévitable et même désirable.

Il s’agit maintenant d’asséner le coup de grâce et de faire même disparaître le souvenir d’un service de santé accessible à tous, indépendamment de ‘l’état de fortune de ceux qui souffrent. Mission accomplished ! Allez voir aux urgences de par chez vous et essayez d’avoir un rendez-vous avec un spécialiste du cancer avant six ou huit mois (juste le temps d’être mort avant d’y arriver). Ce qui n’empêche pas « la recherche » médicale de ronfler au seul bénéfice des plus riches, ni aux peuples les plus pauvres de mourir de bonne grâce en servant de cobayes, qu’au moins ils soient bons à  quelque chose, hein ? Demandez à Bill et Mélinda Gates, qui ont tant fait pour alléger la supopulation en Indc et en Afrique.

La Palestine sert aujourd’hui de laboratoire expérimental au reste du monde, et le reste du monde s’en fout. On l’a dressé à s’en foutre et il obéit. Bientôt, ce sera son tour, mais demain est un autre jour, pas vrai ?

Plus d’art, plus d’histoire (d’ailleurs l’enseigner est interdit), plus de langues cohérentes capables de transmettre du savoir aux générations suivantes. Quoi, quel savoir ? Ces choses-là ne sont pas pour vous.

Vous ne devez plus avoir, non plus, de contrôle sur vos vies. Ni sur celles de vos enfants. Nous ferons d’eux que nous voudrons et qui nous amusera. Si vous n’êtes pas d’accord, on vous les prendra et on vous collera au gnouf pour vous apprendre à récalcitrer.

En fait, nous voulons vous supprimer et vous remplacer par des robots.  Par de l’IA qui ne nous cassera plus les pieds à jaboter de justice, de liberté, d’égalité, de fraternité, tout ça. C’est pourquoi vous allez avoir droit à toutes sortes d’épidémies, assorties de vaccins aux petits oignons, comptez sur nous, qui se chargeront de vous éliminer en vous tuant dans le meilleur des cas, en vous inoculant, sinon, le plus possible de maladies aussi rapidement mortelles que possible. On n’y a pas réussi tout de suite. Raison de plus pour persévérer.

Soyez donc fiers d’être remplacés (« reset » en pidgin) par la nouvelle pierre philosophale : l’IA.

Seulement… (disent Les Grosses Orchades qui la ramènent) à quoi peut ressembler une intelligence artificielle produite par des intelligences naturelles aussi déficientes que les vôtres ?

Comme elles sont déficientes, elles ne se posent pas la question.

Les Chinois ont eu un surhomme pour les sauver du sort qu’on leur réservait, qu’on nous réserve.

Prions tous les dieux et tous les diables pour que ceux qu’il a sauvés ne l’oublient pas.

Et surtout n’oublient jamais comment il a fait.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 14 avril 2025

par Les Grosses Orchades.