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Mis en ligne le 2 juillet 2025
malgré la canicule
par Les Grosses Orchades
Littératures vagabondes… États d'âme à la Thalamège…
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malgré la canicule
par Les Grosses Orchades
Une si jolie petite guerre…
L’Empire du Chaos passe à la vitesse supérieure dans sa guerre contre les BRICS
Pepe Escobar – The Unz Review – 24.6.2025
Traduction : c.l. pour L.G.O.
Ils sont venus. Ils ont « défoncé les bunkers ». Ils se sont enfuis.
Ils ont ensuite préparé la scène pour contrôler la pièce grâce à une vaste opération de PR [Relations Publiques ou Propagande, au choix, NdT].).
POTUS [le président US] a salué la victoire « spectaculaire » des B-2 qui ont volé des USA en Asie occidentale pour larguer des MOP (« Massive Ordnance Penetrators ») sur Fordow au milieu de la nuit du 22 juin (il est significatif que ce soit la même date que le début de l’opération Barbarossa en 1941).
Les fonctionnaires de Trump bis se sont réjouis de ce que le programme nucléaire iranien ait désormais disparu.
C’était la réalité des émissions de téléréalité. Dans la réalité, Mannan Raisi, membre du Majlis (Parlement) iranien originaire de la ville sainte de Qom, a résumé la situation en ces termes : « Contrairement aux déclarations du menteur président US, les installations nucléaires de Fordow n’ont pas subi de dommages importants. Seules les structures en surface, qui peuvent être restaurées, ont été détruites. De plus, tout ce qui pouvait présenter un danger pour la population avait été évacué à l’avance. Il n’y a aucun rapport faisant état d’émissions nucléaires. Les fausses affirmations de Trump concernant la « destruction de Fordow » sont réfutées par le fait que les attaques ont été si superficielles qu’il n’y a même pas eu de victimes dans l’installation. »
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lempire-du-chaos-passe-a-la-vitesse-superieure-dans-sa-guerre-contre-les-brics/
« Le cessez-le-feu, c’était pour sauver Israël… »
Steve Bannon
Cadre supérieur et ancien stratège en chef de la Maison Blanche
Lors d’une récente intervention, l’ancien conseiller de Trump, Steve Bannon, a affirmé que le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran avait été largement orchestré pour « sauver Israël ».
Selon Bannon, les forces israéliennes étaient débordées et à court de stratégies défensives. « Ils ont eu les yeux plus grand que le ventre », a-t-il déclaré, faisant référence à l’agression israélienne.
L’Iran a tiré plus de 500 missiles balistiques et 1.000 drones en 12 jours, poussant les défenses israéliennes jusqu’à leur point de rupture « Le Dôme de fer a été poussé à ses extrêmes limites. Ils ne pouvaient pas poursuivre le combat », a-t-il ajouté.
Source : MintPress News
Qui contrôle actuellement l’escalade ?
Qui gardera ce contrôle après le cessez-le-feu ?
John Helmer – Dances with Bears – 25.6.2025
Traduction : cl. pour L.G.O.
Par John Helmer, Moscou
@bears_with
Le président Donald Trump et les Israéliens ne peuvent accepter que, dans cette phase de la guerre contre l’Iran, ils perdent le contrôle de l’escalade.
Trump et les alliés de l’OTAN n’accepteront pas que ce soit ce que la Russie leur enlève sur le champ de bataille ukrainien.
Dans l’histoire du monde, il n’est jamais arrivé auparavant que des gens ayant un complexe de supériorité aussi dévorant que celui de Trump, des Israéliens et des dirigeants de l’OTAN ne puissent pas voir dans l’obscurité suffisamment pour aller jusqu’à leurs toilettes, et qu’une fois arrivées là et leurs besoins faits, ils ne puissent pas tirer la chasse d’eau parce que leur approvisionnement en électricité et en eau a été détruit par une attaque à la roquette.
Écoutez l’analyse éclairée de ce qui va se passer ensuite sur les deux champs de bataille.
Et, bien sûr, c’est en anglais.
Ray McGovern et John Helmer :
Le blitz estival de la Russie contre l’Ukraine – Le feu de paille Iran-Israël
Chez Nima Alkhorshid – Dialogue worls
« Aucune autre armée au monde n’aurait pu le faire »
Trump a-t-il reconnu les dommages que l’Iran a infligés à Israël ? A-t-il reconnu que les USA n’ont pas réussi à les stopper, pas réussi à rendre Israël « Great Again » ?
John Helmer – Dances with Bears – 25.6.2025
Traduction : c.l. pour L.G.O.
Par John Helmer, Moscou
@bears_with
Pourquoi tant d’officiers de la CIA et du MI6 (à la retraite) savent-ils et disent-ils tant de choses sur les dommages qu’Israël et les USA ont infligés à l’Iran depuis le début de leur guerre le 13 juin, mais si peu sur les dommages que l’Iran a infligés à Israël (image ci-dessus) ?
« Comme vous le savez », a déclaré le président Donald Trump hier soir, à l’issue du sommet de l’OTAN aux Pays-Bas, « le week-end dernier, les États-Unis ont mené avec succès une frappe de précision massive sur les installations d’enrichissement nucléaire de l’Iran. Et ce fut une très, très grande réussite. C’est ce qu’on appelle l’oblitération. Aucune autre armée au monde n’aurait pu le faire. Et maintenant, cet incroyable exercice de force américaine a ouvert la voie à la paix avec un accord de cessez-le-feu historique conclu lundi dernier ».
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/aucune-autre-armee-au-monde-naurait-pu-le-faire/
Le premier maire musulman de New York
« En tant que maire, je ferais arrêter Netanyahou s’il venait à New York »
Zohran Mamdani, en passe de devenir maire de New York, déclare qu’il arrêtera le Premier ministre israélien s’il arrive dans la ville..
Bientôt premier maire musulman de New York, le candidat socialiste a déclaré au journaliste Mehdi Hassan qu’il arrêterait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’il se rendait à New York, soulignant qu’il ferait respecter le droit international.
Source : Posted: 2025-06-25- A Skeptic Newsletter – Forwarded From MintPress News
Mais Benjamin Netanyahou se gardera bien d’aller à New York.
Israel-Iran: Le Dénouement
De nombreux faits nouveaux apparaissent dans la phase de dénouement du conflit israélo-iranien
Simplicius – 28.6.2025
De nombreux faits nouveaux apparaissent dans la phase de dénouement du conflit israélo-iranien. L’un d’entre eux concerne les dommages qu’Israël a réellement subis et qui l’ont poussé à chercher si rapidement à sortir de cette lutte acharnée :
[ Bloomberg : « L’Iran a causé 3 milliards de dollars de dégâts avec ses frappes de missiles sur Israël »] https://www.bloomberg.com/news/articles/2025-06-26/iran-caused-3-billion-of-damage-with-missile-strikes-on-israel
Les 3 milliards de dollars cités ci-dessus ne tiennent pas compte des dépenses militaires et des dépenses liées aux [tentatives d’arrêt des] missiles, mais strictement des dommages subis. Dans le même article, le tristement célèbre ministre des finances Bezalel Smotrich a en fait fixé le plafond le plus élevé du coût de la guerre à 12 milliards de dollars :
Le ministre des finances, Bezalel Smotrich, a déclaré lors d’une conférence de presse que le coût total de la guerre pourrait s’élever à 12 milliards de dollars, tandis que le gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, a estimé ce chiffre à environ la moitié lors d’un entretien avec Bloomberg TV mercredi. Quel que soit le chiffre final, cela représente un défi pour une économie déjà mise à rude épreuve par 20 mois de conflit généralisé.
Ces chiffres ne concernent qu’une période de 12 jours – imaginez si cela avait duré des mois, voire une année. Rappelez-vous qu’on nous a dit que la guerre coûtait 200 à 300 millions de dollars par jour uniquement en dépenses militaires ; si vous ajoutez le chiffre plus élevé de 12 milliards de dollars en dommages non militaires, le total représente 1,3 milliard de dollars par jour, au plus haut niveau. Le budget de la Défense d’Israël est d’environ 45 milliards de dollars, ce qui signifie que la guerre absorberait la totalité du budget en un mois seulement, et la totalité du PIB du pays en un an et quelque.
« C’est le plus grand défi que nous ayons eu à relever. Il n’y a jamais eu autant de dégâts dans l’histoire d’Israël », a déclaré à la presse Shay Aharonovich, directeur général de l’autorité fiscale israélienne, qui est chargé de verser les indemnisations.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/25725-2/
Un dénouement peut être définitif ou provisoire…
Bien qu’il ne soit pas de mise de critique les gens qu’on publie, nous nous sentons en quelque sorte moralement obliges de faire quelque réserve sur la position, au demeurant très défendable, de Simplicius, quant aux liens ou pas liens du président Poutine avec Israël. Qui ne nous inspirent pas une confiance exagérée.
Le problème a plus de trois-quarts de siècle et résulte de la volonté des Britanniques de créer un abcès de fixation utile (pour eux) au Moyen Orient, en volant leur patrie ancestrale aux occupants palestiniens (probablement, du moins en partie ex-Hébreux) pour en offrir une à des populations juives qui n’en avaient pas – ce qui est TOUJOURS le cas des nomades aussi invétérés que le sont les Khazars turco-mongols.
Quid des Juifs du monde en grande majorité sédentarisés, devenus citoyens à part entière de leurs pays d’accueil ? Bof ! Ils n’existent pas. Et les colonisateurs de la Palestine n’ont jamais eu scrupule à se prétendre très abusivement « tous les juifs ».
Il est connu qu’au moment de la perpétration – sous les auspices de l’ONU ! – de ce crime contre l’humanité, l’URSS disposait de 3 voix comptant pour le vote et que Staline les a utilisées pour adhérer à la création ex-nihilo de l’entité d’Israël en Palestine. C’est à nos yeux ce qu’on peut lui reprocher de plus grave, en vertu du principe intemporel et international « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. »
On peut lui chercher des excuses : l’URSS aux trois quarts détruite et 27 millions de citoyens manquants, sans compter une population juive russe qui avait donné à la Révolution, d’indiscutables héros et pas mal de traîtres. Se débarrasser sur d’autres d’un ou deux millions de dangers potentiels a dû peser lourd dans la balance, même si ce n’était pas excusable.
Mais c’est de Vladimir Poutine qu’il s’agit, pas de Joseph Staline. Et des « Israéliens » d’origine juive russe d’aujourd’hui. Or, on a vu bon nombre d’entre eux, au long des décennies, s’exiler volontairement de ce faux pays, par incapacité à continuer de s’associer à un crime, dont Gilad Atzmon et Israël Shamir sont les plus connus mais très loin d’être les seuls. On ne sait pas où les met le président Poutine. On ne sait pas non plus ce qu’il pense et ce qu’il fait des jeunes « Israéliens » des deux sexes qui, leurs 19 ans atteints, se sont soustraits au service militaire obligatoire, pour le principe moral qui leur interdisait de s’associer au crime d’apartheid. Personne n’a été au courant de leur sort sûrement pas drôle. Les merdias n’en ont jamais parlé. Le président Poutine non plus.
Le fait que les transfuges volontaires ex-soviétiques (« Un peuple sans terre pour une terre sans peuple », tu parles !) aient largement secoué la poussière de leurs chaussures sur leur ancienne patrie et soient même allés jusqu’à la combattre, ne change rien, évidemment, au fait qu’ils aient conservé, dans leur nation d’origine, des relations familiales nombreuses… qui votent. Cela peut expliquer certains choix, pas les excuser. Quand Anatoli Tchoubaïs a levé le pied avec quelques milliards volés au peuple russe pour en faire cadeau en même temps que de lui-même au génocidaire gouvernement israélien, en quoi s’est-il différencié de Mikhail Khodorkovski, qui a tiré dix ans de prison avant d’être banni ? Mais le fait est que le président Poutine et le gouvernement russe ont pardonné et effacé l’ardoise.
Restons-en là pour les liens Russie-Israël en Palestine.
Mais ajoutons l’insulte à l’outrage en ce qui concerne les Iraniens.
La théorie de Simplicius est ici (quant aux relations entre les trois membres du triangle de Primakov révisé) à l’opposé de celle de Hua Bin, dont nous nous sommes récemment faits l’écho.
Quoi qu’il en soit et s’agissant de l’Iran proprement dit, nous pensons qu’on ne pourra être sûr de rien, tant qu’on ne saura pas qui a eu le pouvoir d’interdire à Mahmoud Ahmadinejad d’être candidat à la dernière élection présidentielle.
Compte tenu de notre ignorance et de nos limites de lambdas, il nous semble que ce président a été un irréprochable serviteur de son pays. Qui l’a ostracisé et pourquoi ?
C’est peu dire que, sous Ahmadinejad, l’Iran et le Venezuela ont entretenu des relations étroites et même étroitement amicales en ce qui concernait les deux présidents.
Où en sont ces deux bêtes noires des USA aujourd’hui ? Et pourquoi le Venezuela a-t-il disparu des radars ?
Mis en ligne le 29 juin 2025
par Les Grosses Orchades
Vous avez dit
« corruption structurelle » ?
Pour les centaines de milliers d’enfants disparus depuis,
d’Ukraine par les frontières de l’Europe,
d’Amérique Latine par les frontières des USA.
Et tous les autres d’Irak, de Libye, de Syrie,
… à Gaza
Nous avons reçu ceci :
Le 25 juin 1995, les petites Julie Lejeune et Mélissa Russo étaient enlevées à Grâce-Hollogne, pour être livrées par Marc Dutroux et ses complices aux réseaux de tortures et d’assassinats d’enfants. La Justice belge a très rapidement renoncé à instruire le fond du crime.
Nous savons depuis 1997 que l’État belge a rédigé des faux procès-verbaux pour ensabler toute la procédure. Ce sont désormais toutes les victimes de ce crime permanent contre l’Humanité dont le sort est entre les mains d’une solidarité inconditionnelle, sans compromis négociable avec les institutions.
COLLECTIF FRANCO-BELGE DUTROUX-OUTREAU
La mémoire, comment nous parle-t-elle, l’histoire, comment la raconte-t-on, l’oubli, comment nous arrange-t-il ?
Collectif d’action, de recherche et de solidarité, le CFBDO naît ce 25 juin 2025 pour le soutien matériel et psychique aux victimes de la pédocriminalité et pour la réflexion publique sur les pratiques judiciaires envers les victimes d’une criminalité masquée par le mode de fonctionnement des institutions publiques ou privées.
Si vous ne désirez pas figurer dans cette lise d’envoi, faites-le moi savoir.
Des informations vous seront envoyées, selon les urgences, l’actualité ou l’état de nos recherches.
Provisoirement, ce sera le compte bancaire du Centre Haroun Tazieff pour les Sciences de la Terre qui servira pour la constitution d’un fonds de solidarité.
Je précise qu’Haroun Tazieff et son épouse France ont très largement contribué financièrement à la solidarité avec les parents de Julie Lejeune et Mélissa Russo.
Frédéric Lavachery
Président fondateur du Centre Haroun tazieff pour les Sciences de la Terre.
Vous pouvez vous y associer
MANIFESTE DU 25 JUIN
Le 25 juin 1995, les petites Julie Lejeune et Mélissa Russo étaient enlevées à Grâce-Hollogne, pour être livrées par Marc Dutroux et ses complices aux réseaux de tortures et d’assassinats d’enfants. La Justice belge a très rapidement renoncé à instruire le fond du crime.
Nous savons depuis 1997 que l’État belge a rédigé des faux procès-verbaux pour ensabler toute la procédure. Ce sont désormais toutes les victimes de ce crime permanent contre l’Humanité dont le sort est entre les mains d’une solidarité inconditionnelle, sans compromis négociable avec les institutions.
COLLECTIF FRANCO-BELGE DUTROUX-OUTREAU
La mémoire, comment nous parle-t-elle, l’histoire, comment la raconte-t-on, l’oubli, comment nous arrange-t-il ?
Collectif d’action, de recherche et de solidarité, le CFBDO est né le 25 juin 2025 pour le soutien matériel et psychique aux victimes de la pédocriminalité et pour la réflexion publique sur les pratiques judiciaires envers les victimes d’une criminalité masquée par le mode de fonctionnement des institutions publiques ou privées.
Le respect de l’intégrité et de la dignité de l’enfant serait-il la clé de la résistance à la loi du plus fort ?
La personne la plus vulnérable de la planète, symboliquement, n’est-elle toujours un enfant ?
Les procès d’auteurs de pédocriminalité connus sous les noms d’affaire Dutroux, Nihoul et consorts (Arlon 2004) et d’affaire d’Outreau (Saint-Omer 2004, Paris 2005 et Rennes 2015) ont-ils délibérément occulté la réalité dans ces deux affaires de réseaux de trafic et de tortures d’enfants ?
Par la corruption, l’infiltration, l’intimidation et le chantage, les réseaux pédocriminels utilisent les services sociaux et judiciaires de protection de l’enfance comme source d’approvisionnement, parfois même dès la naissance comme cela arrive notamment lors d’accouchements sous X.
La raison d’État serait-elle une plante toxique invasive et sans remède, qui rôde sans opposition dans les coulisses de l’instruction de procès, par le contrôle de juridictions, de barreaux et de la presse ? Le crime d’État pourra-t-il jamais être instruit au nom de la Constitution ? Par qui donc pourrait-il être instruit, jugé, quelle réalité pourrait être condamnée et à quel genre de peine ?
La condition faite aux personnes les plus vulnérables sous la loi du plus fort est le point focal de l’action et de la réflexion relatives à l’État et aux institutions qui a déterminé la création du Collectif Franco-Belge Dutroux-Outreau (CFBDO).
Les dossiers judiciaires non ouverts sur les réseaux de trafics d’enfants dont la protection a été confiée à l’État par la Justice dans nos pays au cours du XXème et du XXIème siècles tracent dans la conscience collective de nos démocraties et dans l’histoire de nos institutions un épouvantable angle.
Le CFBDO est une initiative prise par des personnes pleinement engagées dans la solidarité inconditionnelle envers les victimes de la pédocriminalité, spécialisées dans l’examen des dossiers d’instruction, notamment de ces deux affaires, dans la prise en charge et l’étude du psycho-traumatisme des victimes, dans l’histoire comparée des institutions et de la criminalité organisée, dans la philosophie et l’histoire du droit ou dans l’étude des sources de la culture de l’Humanité.
Extrait de presse, mai 2025 :
« Violences sexuelles : après le jugement au procès de Gérard Depardieu, la notion de victimisation secondaire fait débat. Le tribunal de Paris a condamné l’acteur à verser 1000 euros à ses deux victimes au motif qu’elles avaient été exposées à une dureté excessive des débats à leur encontre du fait de la défense agressive de son avocat, Jérémie Assous. »
La défense très violemment agressive des mis en examen lors des procès de l’affaire d’Outreau a détruit des enfants d’Outreau reconnus victimes de viols et de proxénétisme et qui, adultes aujourd’hui, sont à la rue, contraints parfois de se nourrir dans les poubelles. Il arrive que certains d’entre eux soient emprisonnés parce qu’ils risquent de reproduire sur d’autres les graves sévices dont ils furent eux-mêmes les victimes dans leur toute petite enfance.
Cela peut-il s’expliquer autrement que par le crime de l’État envers l’enfance violée à Outreau, crime continu depuis la commission des faits jusqu’à la conduite des trois procès et au contrôle toujours actuel de la presse pour garantir le discrédit concerté de la parole des enfants martyrisés ?
En va-t-il de même en Belgique pour les « témoins X » des dossiers annexes de l’instruction de l’affaire Dutroux, Nihoul et consorts ? Certaines victimes se sont suicidées, d’autres sont en dépression profonde du fait de leurs témoignages et de leur lynchage judiciaire et médiatique.
Qui peut s’affranchir de tout rapport à l’État ? Comment s’y prendre pour sauver l’enfance et chaque victime du cancer d’une corruption structurelle ? Maladie auto-immune de nos Constitutions, la corruption devient un crime contre l’Humanité. La solution est devant nous, à condition de sonder le passé le plus profond de notre Histoire.
Le Collectif Franco-Belge Dutroux-Outreau y travaille.
Adresse de contact :
collectif.franco-belge@cfbdo.be
Mis en ligne le 26 juin 2025
par Les Grosses Orchades
Suspense dans le detroit d’Ormouz
On ne connaît rien au jeu de go, mais on sait que c’est parce qu’on est nuls
Petite parenthèse avant d’y venir :
Au moins 30% de la production mondiale de pétrole passe par cet endroit. Si l’Iran, pour se protéger des incursions et des tentatives de remplacer son gouvernement par un autre plus agréable aux USA ou à Israël, décide d’en bloquer le passage (en y semant des mines par exemple), le prix du baril s’envole jusqu’à des plafonds difficiles à imaginer. Résultat assuré : l’économie de beaucoup de pays s’effondre.
C’est là :
Où l’on apprend des choses qu’on ne savait pas, sur des gens très éloignés de nous dans l’espace.
Quel rôle la Chine devrait-elle jouer dans la guerre entre l’Iran et Israël ? Un point de vue réaliste.
Hua Bin – The Unz Review – 19.6.2025
Traduction : c.l. pour L.G.O.
De nombreux stratèges chinois, bien plus intelligents et mieux informés que moi, travaillent actuellement sur cette question. Je suis persuadé qu’ils trouveront la bonne ligne de conduite pour protéger les intérêts nationaux de la Chine dans la crise actuelle.
Je vais m’attacher à démystifier certaines idées reçues concernant les implications de la guerre pour la Chine et les relations sino-iraniennes. Une fois ces mythes dissipés, je pense que le lecteur pourra mieux comprendre de quoi il retourne et interpréter beaucoup plus facilement les actions de la Chine dans les semaines et les mois qui viennent.
Mythe 1 : la Chine n’a pas apporté son aide
Réalité : La Chine a dénoncé l’agression d’Israël et appelé à la cessation immédiate des hostilités dans divers forums : au Conseil de sécurité des Nations unies, aux BRICS, à l’OCS (Organisation de Coopération de Shanghai) et au Sommet Chine-Asie centrale. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a appelé les ministres des Affaires étrangères iranien et israélien pourréclamer une désescalade. Le président Xi s’est entretenu aujourd’hui avec le président Poutine et tous deux ont condamné Israël et appelé à un cessez-le-feu.
L’Iran n’a pas demandé publiquement l’aide de la Chine et de la Russie. Cependant, je pense que le président Xi et le président Poutine sont prêts à agir en médiateurs si l’Iran le leur demande.
Mythe 2 : si l’Iran est vaincu, ce sera la fin du monde multipolaire prôné par la Chine et la Russie.
Réalité : Israël, seul, a peu de chances de vaincre l’Iran. Il peut lui causer de graves dommages (et l’Iran est en train de riposter), mais il ne peut parvenir à détruire les infrastructures nucléaires et militaires iraniennes ni à renverser le régime du pays.
Si les USA interviennent, ils peuvent certainement larguer des bombes plus puissantes et détruire plus complètement les installations nucléaires iraniennes. Mais ces installations peuvent être reconstruites et l’Iran peut finir par décider de se doter de la bombe.
Les USA ne sont pas non plus en mesure de provoquer un changement de régime en Iran sans envoyer de troupes au sol et occuper physiquement le pays, ce qui serait la plus grande opération de ce type qu’ils auraient jamais tentée (90 millions d’habitants, 1,6 million de kilomètres carrés).
La guerre se déroulera dans les airs, avec des chasseurs, des bombardiers, des missiles et des drones.
À moins que le peuple iranien ne soit tellement bouleversé et intimidé par la guerre qu’il décide de renverser son gouvernement, le régime iranien restera au pouvoir. En fait, la guerre pourrait agir en catalyseur d’une unité nationale dont le pays a tant besoin dans une société divisée. Ce pourrait même être le côté positif de cette terrible guerre.
Si les Iraniens renversent leur gouvernement et embrassent leurs ennemis, l’Iran ne vaudra plus la peine d’être sauvé ni pour la Chine ni ,pout la Russie. Aucun des deux pays n’est capable de remodeler une société déformée qui souhaite se jeter dans les bras de ceux qui viennent de la bombarder pour la soumettre.
Le bon sens nous dit qu’il est difficile de se faire aimer d’un peuple en le bombardant (même s’il me faut faire une exception pour les Japonais, les Allemands et les Vietnamiens, qui semblent avoir apprécié les bombes atomiques, incendiaires et l’agent orange et sont devenus les toutous obéissants de leur bourreau, « vous savez qui »).
Je m’attends plutôt à ce que les Iraniens aient une épine dorsale solide et à ce qu’ils deviennent une société plus cohésive et plus unie contre leurs ennemis communs que cela n’a été le cas pendant la guerre Iran-Irak dans les années 1980.
Il y a parfois besoin d’un réveil brutal pour dissiper les illusions collectives, comme l’a fait la guerre en Ukraine pour de nombreux « libéraux » russes qui rêvaient depuis si longtemps d’appartenir à l’Ouest, mais qui ont maintenant compris que leur avenir était avec l’Est.
Mythe 3 : si la Chine et la Russie laissent les USA et Israël attaquer l’Iran, elles perdront leur légitimité morale et seront isolées par les pays du Sud global pour ne pas s’y être opposées. Dans ce cas, elles seraient « grillées », parce que les USA pointeraient aussitôt la mire de leurs armes sur elles. Cette école de pensée est communément appelée « théorie des dominos ».
Réalité : C’est le mythe le plus facile à réfuter. Ce sont les États-Unis qui perdent toute légitimité résiduelle aux yeux du monde pour avoir rejoint les Juifs dans une guerre d’agression flagrante et non provoquée, tout en continuant à faciliter un génocide à coups de bombardements et par la famine à Gaza.
Si le monde tombait sous le charme d’un personnage tel que le nouveau chancelier nazi allemand privé d’âme Mertz, qui fournit ouvertement des armes pour massacrer les Palestiniens de Gaza et qui loue l’attaque d’Israël contre l’Iran comme « faisant notre sale boulot », ce ne serait pas un monde que la Chine et la Russie voudraient libérer de la tyrannie. Il la mériterait.
En réalité, c’est l’Occident qui est isolé et méprisé, qu’il gagne ou qu’il perde en Iran, et non la Chine ou la Russie. Quiconque pense autrement doit se faire examiner la tête.
Les USA tomberaient la tête la première dans un autre piège s’ils décidaient de rejoindre Israël directement dans la bataille. Combien de milliards et de GIs morts a-t-il fallu pour vaincre et renverser les gouvernements des talibans et ides Irakiens, pourtant bien plus faibles ? Combien cela coûterait-il avec l’Iran ? J’ai écrit que la stratégie de la Chine pour vaincre les USA consistait à les conduire à la faillite avec l’aide de Trump (https://huabinoliver.substack.com/p/china-s-strategy-to-defeat-the-us ). « TACO Trump » suit bien mon scénario.
Quelqu’un croit-il sérieusement qu’un gouvernement pro-israélien et pro-US verra le jour en Iran si, – Dieu nous en préserve ! – ceux-xi réussissent à détruire le régime iranien ? L’Irak, la Libye, l’Afghanistan ou la Syrie sont-ils devenus des copains des USA ? Encore une fois, il existe des exceptions, comme je l’ai dit précédemment. Mais je compte sur le fait que tout le monde n’est pas aussi éhonté.
Dans les années 1960 et 1970, les faucons américains ne cessaient d’évoquer la « théorie des dominos » et ce qui se produirait si le Vietnam du Nord communiste remportait la guerre. Que s’est-il passé lorsqu’il l’a effectivement remportée ? ‘La « théorie des dominos » a-t-elle ravagé les intérêts nationaux US ?
Après 58.000 sacs mortuaires, la prophétie de l’école de l’« effet domino » s’est avérée n’être rien d’autre qu’un prétexte de plus pour battre les tambours de guerre. Et aujourd’hui, on voit les USA courtiser le Vietnam communiste pour qu’il les aide à « contenir » la Chine. Ironique, non ?
Pendant que les USA vont s’enliser en Iran et dépensent leur or et leur sang, la Chine les laisse loin derrière elle, à mordre la poussière dans les domaines des énergies nouvelles, des technologies vertes, de l’espace, de l’intelligence artificielle, de la robotique et du commerce mondial. Si vous pensez que les USA sont en position de force vis-à-vis de la Chine, bon courage.
Personne ne veut voir l’Iran bafoué et humilié, mais qui veut empêcher les USA de plonger la tête la première dans un cloaque ? N’interrompez jamais votre ennemi quand il fait une c……. !
Plus important encore : les USA n’auront pas plus de facilité à combattre la Chine ou la Russie, quelle que soit l’issue de la situation en Iran. La Chine et la Russie sont tout simplement trop fortes pour l’Occident collectif. Les guerres entre géants sont déterminées par la puissance pure, pas par des espèces de manœuvres machiavéliques.
Les « stratèges » occidentaux sont tellement en faillite intellectuelle ces temps-ci qu’ils prennent les ruses et les trahisons « astucieuses » pour de brillantes manœuvres stratégiques. Leurs petites machinations ne font pas le poids face à un véritable pouvoir national.
Les superpuissances comme la Chine et la Russie ont les ressources et le mordant nécessaires pour écraser les manipulations crapuleuses que l’Ouest affectionne.
Mythe 4 : l’Iran représente un intérêt fondamental et est un proche allié pour la Chine
Réalité : Ce n’est tout simplement pas le cas. La Chine a toujours été transparente et explicite quant à ses intérêts géopolitiques fondamentaux. Ceux-sont Taïwan, la mer de Chine méridionale et la frontière sino-indienne. Ses principaux partenaires géopolitiques sont la Russie et le Pakistan.
La Chine apprécie l’Iran comme partenaire économique et politique, mais ses intérêts sont principalement commerciaux. La Chine achète du pétrole à l’Iran et lui vend des produits manufacturés.
Alors que les achats de pétrole par la Chine représentent 90% des exportations pétrolières iraniennes et 20% de son PIB, la Chine ne dépend de l’Iran que pour 12 à 14% de ses importations de pétrole. Les sources d’énergie de la Chine sont très diversifiées et ses principaux fournisseurs en matière de pétrole sont la Russie, l’Arabie saoudite et l’Irak. La Chine achète également du pétrole à la Malaisie et aux Émirats Arabes Unis.
À mesure que la Chine s’électrifie et se décarbonise, ses besoins en pétrole ont atteint leur sommet et devraient progressivement diminuer. La Chine est le leader mondial dans le domaine des énergies vertes et la région du Golfe perdra de son importance pour elle au fil du temps.
Des routes terrestres et des voies ferrées sont construites dans le cadre des projets de la BRI à travers l’Asie centrale, le Pakistan et l’Afghanistan afin de relier [entre eux et avec le reste du monde, NdT] les pays du continent eurasien, offrant ainsi une alternative aux voies maritimes de l’océan Indien, de la mer Rouge, du détroit d’Ormuz et du canal de Suez.
L’Iran n’a pas coopéré étroitement avec la Chine dans le domaine des projets énergétiques et d’infrastructure : il a attribué davantage de contrats à l’Europe qu’à la Chine, depuis l’assouplissement des sanctions par la signature du JCPOA. Aujourd’hui, les sanctions sont de retour et les Européens battent en retraite. La Chine n’attend pas au bout du fil.
L’Iran s’est révélé être un partenaire commercial peu fiable. Les USA et le Canada ont utilisé les relations commerciales de Huawei avec l’Iran comme prétexte pour détenir, pendant trois ans, Meng Wanjun, directrice financière de Huawei et fille du fondateur de l’entreprise, Ce sont des traîtres iraniens qui ont mouchardé sur les projets de Huawei aux USA. Des traîtres iraniens ont également trahi un autre fournisseur chinois de télécommunications, ZTE, ce qui a conduit à une amende d’un milliard de dollars infligée par le régime à sanctions US.
L’Iran est membre de la BRI, mais il a attribué à l’Inde son projet portuaire le plus importan : le port de Chabaharn, ainsi que la ligne ferroviaire entre Chabahar et Zaranj. On ne peut guère dire que l’’Inde soit une alliée de la Chine et elle ne fait pas partie de la BRI. [Mais l’Inde formait néanmoins, paraît-il, avec la Russie et la Chine, le fameux triangle de Primakov, où elle aurait été remplacée… par l’Iran, justement, NdT]
Ajoutant l’insulte à l(outrage, l’Iran a pris cette décision après que la Chine ait contribué à apaiser l’hostilité séculaire entre lui-même et l’Arabie saoudite en 2023.
Si l’Iran est libre de faire ses propres choix en tant que pays souverain, il n’a pas rassuré la Chine en flirtant avec l’Inde et en diversifiant ses paris commerciaux et géopolitiques avec cet État chèvre-choutiste, sachant pertinemment qu’une telle initiative serait mal perçue par Pékin.
Pire encore, l’Iran a fourni un refuge au groupe terroriste BLA (Armée de Libération du Balouchistan) à sa frontière avec le Pakistan, groupe qui a attaqué à plusieurs reprises le CPEC (Projet de Corridor Économique Chine-Pakistan), un projet phare de la BRI, d’une valeur de 62 milliards de dollars. https://www.theguardian.com/world/2024/jan/18/where-balochistan-why-iran-pakistan-strikes
Le BLA a encore saboté le projet du port de Gwada, un élément clé des routes maritimes chinoises dans l’océan Indien, et il a tué des ingénieurs et des ouvriers chinois au moyen d’attentats-suicides et d’embuscades. Le BLA est également financé par l’Inde.
Le manque de discernement de l’Iran a sérieusement érodé ses relations avec la Chine. La Chine n’a pas exprimé publiquement son déplaisir, mais l’Iran ne doit pas trop s’attendre à ce que la Chine se précipite pour le tirer d’affaire dans une de ses crises.
Ironiquement, bien que l’Iran se soit donné beaucoup de mal pour courtiser l’Inde, y compris en se rendant à New Delhi pour signer un accord de partenariat stratégique global avec l’Inde en plein milieu de la guerre entre l’Inde et le Pakistan le mois dernier, l’Inde a quand même trahi l’Iran de la manière la plus éhontée qui soit.
Il y a deux jours, l’Inde a annoncé qu’elle se désolidarisait de la déclaration commune condamnant l’attaque israélienne émise par l’OCS, dont l’Inde et l’Iran sont tous deux membres. La veille de sa prise de distance vis-à-vis de l’OCS, l’Inde s’était abstenue lors du vote à l’Assemblée générale des Nations unies sur une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza. https://www.aljazeera.com/news/2025/6/16/why-india-refused-to-join-sco-condemnation-of-israels-attacks-on-iran
L’Iran semble totalement ignorer le fait que l’Inde est le pays le plus pro-israélien du Sud global, avec un rapport de 5 contre 1 en faveur d’Israël sur les réseaux sociaux indiens, comparable aux données provenant d’Israël lui-même et supérieur même à celui des USA, territoire occupé par les Juifs. L’empire Bha-rat est une absolue « valeur aberrante »e en matière de décence humaine fondamentale.
De multiples messages publiés sur les réseaux sociaux indiens proclament « Je soutiens Israël » en plein génocide. Les trolls indiens sont les plus actifs dans la promotion du discours israélien sur Gaza. Mieux encore pour Israël : le soutien indien est gratuit, alors que même l’AIPAC doit soudoyer les politiciens US pour qu’ils reprennent à leur compte ces arguments odieux.
L’Iran semble également ignorer que l’Inde est un des pays les plus islamophobes au monde, un pays où les hindous font de la persécution des musulmans un sport national.
Quand les choses en sont venues au pire, c’est le Pakistan qui s’est distingué dès après le lancement de l’attaque israélienne. C’est le Pakistan qui s’est engagé publiquement à soutenir militairement l’Iran, allant même jusqu’à offrir son « parapluie nucléaire » en cas d’attaque nucléaire israélienne.
Comme le montre le conflit actuel, l’Iran n’a pas acheté de systèmes d’armes modernes chinois. Il dépend depuis longtemps de la Russie et de ses propres productions en armes, qui n’ont guère eu d’impact dans les combats aériens (en fait, il n’y a pas eu de’ combats aériens dans l’espace aérien iranien – la supériorité aérienne israélienne semble totale).
Cela contraste fortement avec les performances supérieures des avions de combat, des radars d’alerte précoce et des missiles air-air chinois démontrées par l’armée de l’air pakistanaise, équipée par la Chine, lors de sa guerre aérienne avec l’Inde.
La décision de l’Iran en matière d’approvisionnement militaire est difficile à comprendre, dans la mesure où la Chine a proposé à plusieurs reprises de lui vendre ses systèmes de défense aérienne à des prix extrêmement compétitifs. Une fois de plus, l’Iran a fait preuve d’un manque de discernement sur des questions aussi cruciales pour sa sécurité nationale.
Le manque de perspicacité stratégique, de fiabilité et de bon jugement de l’Iran ne plaide guère en faveur d’un rapprochement avec des puissances sophistiquées comme la Chine. Un vieux proverbe chinois dit qu’« on ne peut pas se servir de boue humide pour construire des murs ».
Mythe 5 : si la Chine ne combat pas les USA en Iran, elle devra les combattre chez elle. Il vaut donc mieux les combattre maintenant, en Iran, plutôt qu’attendre qu’ils viennent l’attaquer à ses propres portes.
Réalité : Ces opinions ne sont en fait qu’une resucée des célèbres paroles de George W. Bush : « Si vous ne combattez pas les terroristes là-bas, vous devrez les combattre ici ». Outre le fait que ce genre de remarque n’est qu’une feuille de vigne chargée de dissimuler sa propre agression, W n’est ni un intellectuel de renom ni un génie militaire. Bien au contraire.
La Chine a tout intérêt à combattre les USA à sa propre porte. Là où elle ne peut que remporter une telle confrontation. En revanche, combattre les USA au Moyen-Orient, à 5.300 ou 7.200 kilomètres de distance (celle entre Pékin et Téhéran/ou Tel Aviv), où les USA disposent de nombreuses bases militaires et de nombreux alliés locaux, alors que la Chine n’en a aucun, serait effectivement une entreprise vouée à l’échec.
Préconiser que la Chine combatte les USA en Iran est une idée folle et suicidaire. Pékin ne va pas mordre à ce genre d’hameçon.
La Chine a pleine conscience qu’un affrontement final avec les USA est inévitable, mais il est stratégiquement impératif pour elle de choisir le lieu et le moment. La logique est la même que celle de l’avantage du premier joueur au jeu de go : c’est le premier joueur qui impose le rythme et force son adversaire à réagir, ce qui lui permet de dicter le cours du jeu.
La pensée stratégique chinoise s’est affinée grâce au jeu traditionnel du Go, pratiqué depuis 2.000 ans, qui est un jeu de patience et de réflexion stratégique. En comparaison, le jeu occidental des échecs est axé sur l’action-réaction à court terme et le rapport risque-récompense, et est donc inférieur.
La confrontation finale avec les USA sera l’événement décisif pour le monde au cours du prochain siècle. Un nouvel ordre mondial dépendra de son issue. Il n’est pas pensable que la Chine prenne des risques inutiles avant d’être tout à fait prête. Les événements actuels au Moyen-Orient ne sont que des bruits de fond dans le grand schéma des choses.
Mythe 6 : la Chine partage le même point de vue que l’Occident sur les alliances ; l’objectif de la Chine est de remplacer les USA en tant que gendarme du monde ; l’occasion se présente aujourd’hui.
Réalité : Le point de vue de la Chine sur les alliances provient de sa propre histoire et de ses connaissances géopolitiques,qui diffèrent considérablement du point de vue occidental dominant en matière de relations internationales.
Certains ont avancé que l’axe Russie-Iran-Chine était la clé pour contester la domination occidentale. Je doute que Pékin adhère à cette théorie de Brzezinski, exposée dans son ouvrage Le Grand Échiquier.
L’idée paraît plausible à première vue, mais à y regarder de plus près, il s’agit d’une vision dépassée du monde reflétant une perspective qui pouvait être valable il y a 30 ans, mais qui ne correspond plus à la réalité actuelle.
Depuis la publication du livre en 1997, les rapports de force entre les principaux acteurs ont changé au-delà des rêves les plus fous de Brzenzski.
Aujourd’hui, la Chine peut s’opposer aux USA en qualité de concurrent à part entière, comme l’ont clairement démontré la guerre commerciale et la guerre technologique. Des stratèges US tels que Jake Sullivan, Kurt Campbell et Rush Doshi ont reconnu que les USA avaient besoin de leurs « alliés » et « partenaires » pour s’unir en un seul gang, s’ils veulent avoir une chance de « contenir » la Chine.
L’époque où les USA disposaient à eux seuls d’une puissance suffisante pour faire face à la Chine est depuis longtemps révolue, ce qui place la puissance hégémonique autoproclamée dans une position embarrassante et humiliante.
De plus, une alliance multilatérale est aussi forte que son maillon le plus faible. Malheureusement, l’Iran est ce maillon faible. Il n’est pas dans l’intérêt de la Chine de s’engager dans une structure rigide qui lui impose plus d’obligations que d’avantages.
Selon les calculs de Pékin, une structure d’alliance formelle présente de nombreux inconvénients :
Bref, les alliances formelles peuvent très facilement se transformer en fardeau, et constituer davantage un handicap qu’un atout.
Dans le calcul stratégique de la Chine, l’Iran n’a pas la même importance que la Russie ou même que le Pakistan. Si la Chine ne prendrait jamais le risque d’un éventuel revers de la Russie dans la guerre en Ukraine ou d’une défaite du Pakistan face à l’Inde, elle a une tolérance au risque beaucoup plus élevée en ce qui concerne l’Iran.
La Chine souhaite également équilibrer ses relations avec la Turquie, les États du Golfe et l’Égypte. Aucun de ces pays ne souhaite voir s’établir des relations trop étroites entre la Chine et l’Iran, en particulier si la Chine joue un rôle de médiateur au Moyen-Orient.
Dans le passé, la Chine a été gravement trahie par l’Albanie, un partenaire communiste qu’elle a généreusement financé pendant la guerre froide, mais qui s’est tourné vers l’Occident dès la fin de celle-ci. Elle a également été trahie par le Vietnam après l’avoir soutenu pendant la guerre contre les Américains. La Chine a tiré les leçons de cette expérience.
Finalement, la Chine n’a pas l’intention et n’a aucun intérêt à remplacer les USA en tant que nouveau « shérif en ville ». La Chine n’a pas le zèle missionnaire idéologique des « démocraties libérales » ni la prétention au « sacrifice de soi » nécessaire pour contrôler et façonner le monde à son image. Le « fardeau de l’homme blanc » a une bonne raison de porter ce nom. La Chine ne porte pas ce fardeau.
En résumé, si l’Iran survit à l’agression actuelle d’Israël et des USA et souhaite bénéficier de l’aide de la Chine à l’avenir, il lui faudra faire plus pour gagner sa confiance et son soutien. Le partenariat géopolitique n’est pas un cadeau qui s’accorde, mais une relation privilégiée fondée sur des intérêts mutuels et la confiance.
En fin de compte, ce n’est pas la guerre de la Chine.
Source : https://www.unz.com/bhua/what-role-china-should-play-in-the-iran-israel-war-a-realist-view/
Cessez-le-feu !
Cessez-le-feu !
Cessez-le-feu !
Cessez-le-feu !
Alors, tout ça, c’était du cinéma ? Et le blocage du Détroit d’Ormouz, c’était juste du chantage, pas du vrai ?
Chiiic, on va pouvoir continuer à massacrer les Palestiniens tranquilles !
Tiens, justement…
Au lieu des 56 ou 57.000 qu’on vous a dits…
HARVARD REPORT
révèle qu’Israël a assassiné 377.000 Palestiniens jusqu’à présent dans son génocide, dont la moitié étaient des enfants
Arrêt sur info — 23.5.2025
L’analyse des chiffres montre qu’Israël a assassiné, jusqu’à présent, 377.000 Palestiniens pendant le génocide – dont la moitié étaient des enfants.
Les tentatives d’Israël pour rejeter le bilan des morts comme « fabriqué par le Hamas » n’est qu’un mensonge de plus visant à cacher l’horrible réalité.
Source d’origine . HARVARD REPORT
« Based on Israeli military data ! » Mais de quoi ils se mêlent, ces crânes d’œufs ? Et comment se fait-il qu’ils ne soient pas encore tous en taule ? Ah, on vous jure, avec ces incapables CIA, FBI et consorts, faut tout faire soi-même !
Ah, mais, ce n’est pas tout :
L’allégation clé qui a déclenché la guerre Iran-Israël a été construite à partir d’un algorithme de contre-espionnage créé par Palantir
Alastair Crooke – Conflicts Forum – 20.6.2025
Publié le 23 juin 2025 par Wayan sur Le Saker francophone
La Résolution du Conseil d’administration de l’AIEA sur le « non-respect« , le 12 juin 2025, fut l’excuse prévue pour la soudaine frappe israélienne contre l’Iran, le lendemain. Les Israéliens disent que le plan d’entrer en guerre avec l’Iran était fondé sur « l’opportunité » de frapper, et non sur les renseignements selon lesquels l’Iran se dirigeait vers une bombe (c’était la raison annoncée de cette guerre).
On se disait bien aussi que des cerveaux gros comme des petits pois racornis avaient peu de chances d’accoucher d’intelligences artificielles mirobolantes… Et en attendant, on en connaît un qui pourrait bien découvrir d’ici quelque temps s’il est joli en combinaison orange.
Mais on ne voudrait pas que nos lecteurs anglophones se sentent négligés :
Trump Lures Iran into “Peace” Trap (Again) –
Continues Decades-Spanning Regime-Change Agenda
Brian Berletič – The New Atlas – 24.6.2025
Mis en ligne le 24 juin 2025
par Les Grosses Orchades
Navire électronique de surveillance chinois dans le golfe Persique
L’IRAN ?
De quel Iran s’agit-il ?
Et de quel prétexte pour l’ ou les attaquer ?
Théroigne – L.G.O. – 22.6.2025
Car il y a maintenant, à l’évidence, deux Iran : un Iran officiel et légitime, dont l’ayatollah Ali Khamenei est le Guide Suprême, et un Iran que nous dirons factieux, qui se fait courtiser (et plus si affinités) par les États-Unis (and C°), auquel un changement de régime ne déplairait pas du tout, parce qu’il voit plus d’intérêts en sa faveur dans lun régime moins révolutionnaire, disons-le : moins populaire..
Et voilà que l’ineffable Trump met – beaucoup trop tôt – les pieds dans le plat, en faisant savoir au garant de l’unité et de l’intégrité de l’’Iran qu’on ne va pas le tuer tout de suite, mais bon, qu’il se prépare…
Parenthèse russe pour comprendre :
Le 17 janvier dernier, la Fédération de Russie et « l’Iran » ont signé un accord mahousse, mais qui, curieusement, ne comprend pas de clause d’entr’aide militaire en cas de guerre, au contraire de l’accord « de partenariat stratégique global » signé en juin 2024 (et entré en vigueur en décembre) avec la Corée du Nord, et qu’on a vu, aussitôt après, se mettre symboliquement mais officiellement en place, à la faveur, si on ose dire, de l’opération d’Ukraine.
Et, bien que je sois belge et que, par conséquent, je ne pense pas vite, j’ai quand même fini par comprendre une chose, notamment que le fameux accord irano-russe a été mis en chantier avec le président Raissi et signé par celui qui a bénéficié de sa mort, même s’il n’en est pas l’auteur, et qui n’a pas du tout – c’est le moins qu’on puisse dire – les mêmes positions que lui. De là à penser qu’il fallait qu’un successeur, quel qu’il fût, puisse empêcher cet accord d’exister ou lui mette au moins du plomb dans l’aile, il n’y a qu’un pas, qui me fera traiter de complotiste si je le franchis, mais là-dessus je suis blindée : je m’’en fous.
Du coup, la bienheureuse Communauté Internationale se retrouve avec deux pays : celui de Raissi, que nous appellerons Iran I, et celui « des autres », mettons Iran 2.
Mais que devient là-dedans le Guide Suprême, qui est l’incarnation même de ce qui a présidé à la naissance et à la conservation jusqu’ici de la République iranienne, aussi révolutionnaire et populaire qu’islamique ? Il cesse d’être le Guide de tous pour devenir malgré lui celui d’une faction. D’où la nécessité de le supprimer pour sauvegarder les apparences, prétendre qu’il n’y a pas eu subversion, pas de trahison de la part d’un groupe de gens plus ou moins vendu (désolée, ça s’appelle comme ça) à l’étranger pour mettre leurs compatriotes dans ces chaînes venues d’ailleurs. Et si, par chance, on arrive à le faire descendre par des envahisseurs, ce sera encore mieux
Et voilà justement que se pointe, avec ses gros sabots, le Trump que ceux qui l’ont fait président ont tant de peine à faire marcher droit (et qui est, lui aussi, peu ou prou, vis-à-vis du peuple US, dans la situation des traîtres à la République Islamique vis-à-vis de leurs compatriotes) : « on ne va pas vous tuer tout de suite, mais… »….
Mais voilà l’ayatollah Khamenei devenu – beaucoup plus qu’un simple guide, même suprême – l’incarnation vivante de l’intégrité de son pays, le garant de son existence, l’équivalent du palladium (Παλλάδιον) des anciens, Grecs et Troyens ! Tant qu’il reste en vie, l’Iran existe, même fractionné en Iran I et Iran II. C’est pourquoi nous avons vu les tenants de l’Iran I se réveiller et le mettre (espérons-le !) à l’abri, dans un endroit bien protégé.
Mais le prétexte ?
On nous bassine, depuis une bonne quarantaine d’années, avec le danger (pour qui ?) d’un Iran possesseur – ô horreur ! – d’une bombe atomique.
Permettez-moi d’abord de rappeler qu’un assez grand nombre de pays, à ce jour, possèdent cette bombinette, et que tous ne sont pas incapables de s’en servir comme des apprentis sorciers irresponsables, à commencer par l’irresponsable que la France a laissé frauduleusement mettre à sa tête et qui est tout à fait capable – on parie ? – de refiler cet engin qui ne lui appartient pas à un encore plus irresponsable que lui, en l’occurrence le très nazi fantaisiste raté Zélenski, qu’aucune force au monde, à moins d’un Oreshnik et encore, n’empêchera de larguer sur la Russie, c’est-à-dire à ses propres frontières, mais bof pour les Ukrainiens s’il en reste, n’est-ce pas ?
Permettez-moi ensuite de demander DE QUEL DROIT les USA peuvent interdire aux uns et autoriser aux autres la possession de n’importe quel machin atomique. Dès lors qu’ils en possèdent eux-mêmes par paquets – dont un certain nombre planqué sous nos pieds, ne l’oublions pas –, le seul droit qu’ils ont, c’est d’y renoncer à titre d’exemple. Ce n’est pas le chemin qu’ils ont pris en s’en servant bien avant tout le monde et on sait comment, sous un prétexte fallacieux.
Mais revenons à cette prétendue arme atomique iranienne
Il y a plus de quarante ans que les Israéliens crient « au loup ! » ou plutôt « à la bombe iranienne ! » : première apparition, dans les journaux, à propos de de l’Iran sur le point de se doter de la bombe « demain ou au plus tard la semaine prochaine » : en 1984 ! Et des centaines de fois depuis, sans vergogne, toujours avec la même affolante proximité dans le temps.
Et personne, nulle part, ne leur a mis le nez dans leur caca ? Dans quel merdium ? Ils les possèdent tous, mais il faut reconnaître que personne n’a fait preuve d’une curiosité inconsidérée.
Et pendant ces quarante ans, quel événement nouveau s’est produit en fait de bombe atomique ?
Euh… Israël s’est débrouillé pour en acquérir une (qui a fait des petits). De quelle manière ? En volant les plans de la bombe US.
En janvier 2016, Les Grosses Orchades ont mis en ligne une vidéo de Youtube, qui a disparu depuis, où l’on voyait un dénommé Pollard, filmé par des caméras de surveillance, voler les plans de la bombe US, alors qu’il travaillait comme analyste pour la CIA. [Imaginez Larry Johnson faisant quelque chose de ce genre !]
Arrêté en 1985, Pollard a plaidé coupable en 1986 et été condamné à la prison à vie par les tribunaux US. Pour un délit du même ordre mais commis en 1953, au bénéfice de l’URSS où on avait justement l’intention de la larguer, les époux Rosenberg, qui venaient de sauver le monde, ont été condamnés à la chaise électrique. Et au temps pour les Israéliens porte-parole de « tous les juifs ».
Baiser d’adieu d’Ethel et Julius Rosenberg, juste avant la chaise
Avec le temps et l’emprise de plus en plus grande de l’AIPAC sur une classe dirigeante US archi-corrompue, Pollard a fini par être libéré, en 2015, sur décision de Bill Clinton, et est parti s’installer en Israël, où il a été reçu avec les honneurs rendus aux héros qui n’ont trahi que des gens sans importance, honneurs en forme de places et de statues à son nom, tandis qu’en France, George Ibrahim Abdallah, abusivement condamné en 1987 et en tout état de cause libérable depuis 2013, reste incarcéré le plus illégalement du monde douze ans plus tard pour un crime qu’il n’a pas commis, sur intervention directe, avant cette date, de Hillary Clinton (es fameux e-mails personnels publiés par Wikileaks en font foi) auprès de Laurent Fabius, qui n’a pas manqué de transmettre la consigne, puisqu’elle se perpétue.
Auijourd’hui, pour l’affaire Pollard, tout a été nettoyé et revisité sur Internet dans le sens des fables d’Israël. On peut toujours lire ce qu’il en reste sur Consortium News.
Et essayer de (faire) libérer Georges
qui a aujourd’hui la barbe et les cheveux blancs
Il n’y a plus de lanternes à Paris ?
À voir jusqu’où la France est tombée, et dans quel état, on a du mal à imaginer qu’elle ait pu, un jour, être un des phares du monde. Et pourtant…
Aujourd’hui – petite lueur lointaine qui s’obstine à vaciller au fond des ténèbres – elle est même le seul qui reste, si difficile à distinguer dans les lueurs d’incendie que ne cesse d’allumer la rapacité du contre-phare israelo-US, jusqu’au champignon final qui n’éclairera qu’un seul instant avant les ténèbres définitives.
On n’en est plus bien loin, puisqu’ « ils » sont occupés, après que le sinistre clown Zélenski l’ait fait en Russie, à bombarder des centrales nucléaires en Iran.
Nous voilà bien loin du prétexte.
Et la véritable raison, alors ?…
Eh bien, détruire l’Iran, justement ! Ou plutôt le démolir assez pour pouvoir s’en emparer, comme on a fait de l’Afghanistan, de l’Irak, du Liban, de la Libye et de la Syrie… en vue du Grand Israël mis sur les rails il y a si longtemps par les Frankenstein britanniques et repris à leur compte par les dégénérés sionistes sortis de leur rôle d’utilité comme a voulu le faire, avant eux, le monstre du bon docteur (relisez votre Mary Shelley).
Dans quel but ? Pour ressusciter l’empire Khazar perdu en se faisant passer pour de vrais Hébreux ?
Mais c’est une fois encore ce pachyderme de Trump, s’ébattant dans une cristallerie du Val Saint Lambert ou de Murano, qui a vendu la mèche : « ‘Ils sont assis sur une des plus grosses réserves de pétrole du monde ! ». Il convient donc de s’emparer de ce foutu pays, bombe ou pas bombe !!!
Et le camarade Maduro a intérêt à faire attention à ses miches.
Cependant…
Israël, malgré ses dents longues, n’est pas capable de mener cette conquête à bien. Il compte et a toujours compté sur les USA pour le faire et lui passer les assiettes. Mais il semblerait que les Iraniens ne soient pas une proie aussi facile à capturer qu’on croyait, et les USA, c’est bien beau, mais ils n’ont jamais gagné une guerre. Même celle de 1940-1945 dont ils se vantent, où ils ne sont intervenus que pour empêcher les troupes du maréchal Staline d’arriver au mur de l’Atlantique après avoir écrabouillé leur champion devenu repoussoir universel (malheur aux vaincus). L’Armée Rouge aurait pu être la seule à entrer en France comme en pays conquis, puisque, après tout, le gouvernement de Vichy l’avait combattue avec ses alliés germaniques. Elle ne l’aurait sans doute pas fait, car d’autres Français s’étaient battus à ses côtés, mais les USA, eux, n’ont pas ce genre de scrupules : ils ont traité la France (c’est-à-dire les populations civiles françaises) en pays ennemi, par leur habituelle méthode du tapis de bombes sur populations non armées : jetez un œil aux archives de Caen si vous en doutez, alors que la France, en la personne du général De Gaulle, était officiellement – et très réellement – leur alliée depuis le 18 juin 1940.
Ces horreurs n’ont empêché en rien quantité de jeunes hommes de venir mourir sur le sol européen en croyant de bonne foi aider des populations à se libérer d’un joug oppresseur. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels »… On croit mourir pour la liberté des peuples, on meurt pour le capital qui les écrase.
Mais PRÉSENTEMENT, kèskispass en Iran ?
Et pourquoi les deux autres membres de la troïka, mais au moins les Russes signataires d’un accord ceci-cela n’interviennent-ils pas ?
Eh, c’est que la situation n’est plus la même. Il n’est même pas question, ici d’approuver ou de désapprouver l’ultra-légalisme de Vladimir Poutine refusant de se mêler des affaires d’un État qui n’est pas la Russie.
Il est question de savoir – ceci valant d’ailleurs pour la Chine – à qui on s’en va porter assistance : à l’Iran Un et Indivisible dont on était l’ami ou à l’une des deux factions d’un pays en pleine guerre civile ? (et quid si on aide la faction illégitime qui a tué l’autre et est devenue votre ennemie ?).
L’Iran en état de guerre civile ?
Oui, bien sûr ! Même si les 91 millions d’Iraniens ne sont pas en train de s’étriper, car il s’agit pour l’instant d’une guerre des chefs : une partie mal connue de la classe politique plus une partie du CGRI contre tout le reste. Mais justement : quelle partie du CGRI ? Comment savoir à qui on passe ses armes et son aide ? Au peuple iranien ou à ses assassins ?
C’est à ce dilemme que sont à présent confrontés Vladimir Poutine et Xi Jinping, et on ne voudrait pas être à leur place.
Une récente vidéo (en anglais bien sûr), postée hier sur le site de Sonar 21 débat exemplairement du problème :
Le juge Napolitano, recevant Larry Johnson et Ray MacGovern discute avec eux de ce qui peut arriver si les Israelo-US parviennent à liquider l’ayarollah Khamenei. Larry pense que, Khamenei étant un Azeri et la partie la plus conséquente et combative de l’Iran étant d’après lui la population de cette ethnie, si le pire se produit « ils en éliront un autre et le mettront à sa place ». À quoi MacGovern se récrie « vous avez tout faux : si le pire se produit, vous verrez, comme une traînée de poudre, une foule énorme de musulmans – et pas seulement chi’ites ! – devenir incontrôlable et se jeter pour commencer sur les bases US d’un peu partout, et personne, vraiment personne, ne peut dire où cela s’arrêtera ni comment ».
Et moi, je me dis que c’est peut-être précisément ce que Vladimir Poutine a tenté de faire comprendre à un Trump, limité certes, mais quand même pas suicidaire à ce point-là de sang-froid, Mais il n’est plus permis à Donald Trump d’e réfléchir de sang-froid : les missi dominici de Benjamin Netanyahou ne lui laissent désormais pas une seconde de répit : il est sommé de s’acquitter de sa dette envers ceux qui l’ont fait roi. Et quand il veut s’endormir pour oublier, on le réveille.
Quoi qu’il en soit, voici, en anglais bien sûr, la vidéo du juge et de ses acolytes :
Elle comporte aussi un passage où M. MacGovern parle, pour le contredire, de John Helmer selon qui, d’après lui, Vladimir Poutine se préparerait à « se laver les mains de l’Iran comme il l’a fait de la Syrie ». En fait, ce n’est pas l’opinion de John Helmer, c’est celle de Moscovites, y compris du Kremlin, qu’il rapporte dans son dernier article, ses sources moscovites faisant même allusion à des « frictions » entre les deux présidents russe et chinois, certains allant – à quoi bon lésiner – jusqu’à évoquer un « réalignement de la Russie et de la Chine avec les USA en lieu et place de l’Iran » (!!!).
Au diable la prudence, je vais me permettre de donner un avis personnel que vous pouvez sauter.
Autant je n’ai pas compris l’attitude peut-être légitime – car on ne nous dit pas tout – du président Poutine lors d’un coup d’État éclair contre la Syrie, qui peu l’avoir surpris autant que nous… autant je comprends ici son dilemme.
Mais l’Iran ne manque pas du tout d’alliés, car outre la Russie et la Chine, qui ont si grand intérêt à sa sauvegarde, il y en a d’autres, dont le Pakistan et… mais oui, un pays qui sait ce qu’être attaqué par les USA veut dire :
Ce que je voudrais rappeler en passant, pour ce que vaut mon opinion, c’est que ce cas de figure n’est pas nouveau, qu’il est même loin d’être rare et qu’il ne faudrait pas longtemps pour lui trouver toute une série d’équivalents dans l’Histoire.
Je n’en évoquerai ici que deux : un qui a affecté mon pays, un qui l’avait précédé en France de plus d’un siècle.
Au moment où la Première République se battait contre toutes les monarchies d’Europe coalisées, l’Armée du Nord, qui venait de les vaincre à Fleurus, est arrivée jusqu’ici, avec les Liégeois exilés en première ligne. Ils sont entrés dans Liège, libérant la ville de l’occupation autrichienne, le jour et au moment exact où leurs chefs étaient décapités en masse à Paris et en province.
Liège a donné quatre généraux à la Première République, et un des quatre, le général sans-culotte émigré Servais Boulanger, qui servait à Paris, est monté sur l’échafaud avec Robespierre.
En quelques heures, leurs pires ennemis étaient devenus leurs chefs.
Ce n’est pas ici le lieu de s’étendre sur la manière dont les trois survivants (et tant d’autres) ont vécu la suite de ce moment où l’Histoire a fait un virage en épingle à cheveux. Mais Thermidor est devenu un mot emblématique. En Russie, la mort de Staline (naturelle ou provoquée) a été le Thermidor russe. Et la mort du président Raissi a donné le coup d’envoi au Thermidor iranien. La suite de ce genre de coup est assez souvent sinistre, mais pas toujours…
Car mon second exemple s’est passé en France : le jour où la reine Anne et Louis, son fils de huit ans, futur XIV, ont dû s’enfuir de Paris pour échapper à la mort aux mains d’une faction de gens riches aux dents très longues, assez semblable à celle qui dévaste aujourd’hui l’Iran. C’étaient des barons, des ducs, des princes, des parents du roi-enfant qu’ils voulaient occire, pas des marchands de tapis milliardaires du Bazar de Téhéran comme l’a suggéré Thierry Meyssan, mais c’était strictement la même chose. Et cela ne s’est pas appelé Thermidor car le mot n’existait pas encore, mais « la Fronde ». Il se fait que des religieux – catholiques, pas musulmans – ont, cette fois-là, comme de nos jours en Iran, pris les choses en mains et même l’un des deux était étranger. Ce qui compte, c’est que, s’opposant à une faction de rapaces, ils ont défendu la Nation, qui n’était pas encore républicaine. Le second a été l’homme le plus haï de la France qu’il a sauvée. Le premier (qui l’avait choisi pour lui succéder) a dit un jour « la politique est l’art du possible ». Armand Duplessis, cardinal de Richelieu, est un ancêtre de l’ayatollah Ali Khamenei et sans doute aussi de Vladimir Poutine, parce qu’ils pratiquent, eux aussi, l’art du possible.
IL est assez difficile, quand on ne croit en aucun dieu, d’imaginer ce que peut ressentir en ce moment ce vieil homme si près de la mort quoi qu’il arrive. Sans doute prie-t-il son dieu de l’aider ou au moins de l’inspirer. Mais si – on ne sait jamais… – le Tout Miséricordieux ne lui répond pas ? Que lui reste-t-il à faire, sinon à trouver en lui-même la réponse et les ressources : dans son caractère, dans ses convictions, dans ses principes et dans ce qu’il lui reste de forces, pour faire au mieux. Une chose paraît claire, même aux mécréants : son prédécesseur et lui-même ont tenté de se conduire envers leurs millions de compatriotes, comme de véritables pères, en défenseurs naturels de tout ce qui vit, indifférents aux intérêts d’une poignée d’égoïstes comme on en trouve partout. Comment savoir dans quelle mesure ils y ont réussi ? C’est le peuple iranien qui le dira. Peut-être à la longue. On ne sait pas combien de temps cela leur prendra. Et votre servante n’est pas la fée Clochette… il faut attendre.
Mais revenons à nos moutons : je ferais aussi bien de partager avec vous ce que j’ai pu trouver d’intéressant, pas en anglais, sur le sujet :
COMPLETE CHAOS !
Avec des videos qui, chez eux, sont sous-titrées ou doublées en français
https://www.librairie-tropiques.fr/2025/06/complete-chaos.html
« Vous condamnez les mollahs » ?
Régis de Castelnau – Vu du Droit – 19.6.2025
Après l’agression israélienne contre l’Iran, les médias mainstream français ont repris la technique éprouvée, utilisée après le 7 octobre et qui consistait à empêcher tout débat réel sur la situation en Palestine. Et à imposer l’expression d’une seule opinion : « la défense inconditionnelle d’Israël ». Quiconque essayait d’apporter de la nuance, de demander la prise en compte du sort de la population palestinienne, de protester contre le massacre de Gaza se voyait immédiatement imposer un préalable. « Est-ce que vous condamnez le Hamas ? » Tout le monde se rappelle (10 millions de vues !) la caricature hilarante concoctée par l’humoriste Malik Benthala des émissions de Cnews. Sa verve pourrait peut-être trouver à s’exprimer à nouveau face au déferlement actuel dans notre système médiatique. Aucune discussion n’est véritablement possible, aucune critique de la violation grossière du droit international (une de plus) par l’État d’Israël, aucun appel à la paix n’est recevable sans qu’au préalable la question du jour ne soit posée : « est-ce que vous condamnez les mollahs » ?
Source : https://regisdecastelnau.substack.com/p/vous-condamnez-les-mollahs
Je regrette, pour ma part, que Régis de Castelnau n’ait pas évoqué plus largement et plus en détail l’époque de l’Iran sous la botte du shah mis en place par la même clique que celle d’aujourd’hui, dont les jeunes générations ne savent rien du tout de véridique.
Quoi qu’il en soit, je me permets de recommander chaudement à tout le monde de ne pas rater ce qui suit, en l’occurrence, une vidéo largement balancée au peuple iranien, par les soins de Benjamin Netanyahou qui avait gardé l’oiseau dans sa manche.
Il s’agit d’un appel direct au soulèvement contre les mollahs honnis, par un homme qu’on a connu bébé dans les revues glacées pour midinettes du genre Marie-France, qu’il illustrait avec sa mère Farah Diba, la si sympathique impératrice qui avait fait ses études en France, vous vous rendez compte ! – aux Beaux-Arts – et n’était-ce pas là un vrai conte de fées ?
Il a bien changé depuis. Pas en mieux. Si j’étais les Iraniens… mais ils n’ont pas besoin de moi. Le machin est en farsi, sous-titré en anglais et doublé, y compris les commentaires du jeune homme, en français :
Et maintenant, ça y est : ils l’ont fait.
Le sort en est jeté. Personne ne peut plus revenir en arrière. Et la suite n’appartient plus, quoi qu’ils fassent, à Israël ni aux États-Unis, ni même à aucune des factions en présence, et même pas vraiment, sinon accessoirement, aux deux puissants alliés qui feront sans doute ce qu’ils pourront dans une situation difficile. Elle appartient au peuple iranien, aux 91 millions de gens qui se reconnaîtront ou non dans leur « père » si fragilisé et qui serreront ou non les rangs autour de lui, c’est-à-dire qui justifieront ou non ce que lui-même et son prédécesseur ont tenté de faire pour eux.
Courage de lion anti-physique fabriqué contre consciences humaines.
Le faible « président » des USA a fait ce qu’il pouvait faire et que tout le monde attendait ou redoutait de lui : il a cédé. Sauf s’il n’ose pas lancer ses propres soldats dans la mêlée pour se mesurer à ce peuple, il doit s’attendre à ceci :
Et aux conséquences, qui ne seront pas que pour lui et ses complices, mais pour toutes les composantes individuelles d’un syndicat de mafias diverses se faisant passer pour une fédération d’États libres.
Ce ne sera pas tant sa faute que celle de la Constitution des USA, mais ceci est une autre histoire, dont on a déjà parlé ici. Basta cosi.
Toute dernière minute
Nous recevons et relayons bien volontiers l’article suivant, que vient de publier Entre la plume et l’enclume.
Le piège à ours tendu par deux ours. Par Kevin Barrett
[Kevin Barrett est un Américain converti à l’islam depuis longtemps, et grand connaisseur de l’Iran, qui vit au Maroc. Son article est à saluer, comme prophétie et preuve que l’Occident ne survivra pas à la déroute, à moins d’entendre enfin la sagesse et la profondeur toute orientale qu’il nous enseigne. Oui, il faut un regard extérieur, pour faire découvrir à l’intérieur la stupidité du suprémacisme occidental. Inch Allah]
Ajoutons que Kevin Barrett est aussi un des piliers du site The Unz Review, où on peut le suivre au jour le jour. L.G.O.
Les États-Unis se dirigent-ils vers le plus grand piège à ours du monde ? Un piège tendu par deux ours
Kevin Barrett – Entre la plume et l’enclume – 20.6.2025
https://plumenclume.com/2025/06/20/le-piege-a-ours-tendu-par-deux-ours-par-kevin-barrett/
Tout le monde touche du bois pour que les temps qui viennent lui donnent raison.
Deuxième navire de surveillance chinois au large de l’Iran
Mis en ligne le 22 juin 2025
par Les Grosses Orchades
Un analyste chinois qu’il vaut mieux s’habituer à lire
Hua Bin officie, semble-t-il, sur la plateforme Substack, mais nous le lisons couramment sur le site The Unz Review, de Ron Unz, et nous allons continuer, c’est pour nous plus simple. Vous faites ce que vous voulez.
Outre une jolie station balnéaire en Thaïlande, Hua Bin est un cadre supérieur à la retraite et un observateur géopolitique – chinois ? on le suppose – qui s’exprime aussi sur le site China Academy, dont nous vous donnons ici le lien d’accès, auquel vous pouvez même vous abonner si vous vous intéressez à ce que pensent et font les Chinois ou du moins quelques dizaines de millions d’entre eux : https://thechinaacademy.org/
Il a l’air bien jeune pour un homme à la retraite.
Nous vous avons traduit son dernier papier, non seulement parce qu’il nous semble exprimer un point de vue plein de bon sens et qu’il est remarquablement informé, mais aussi parce qu’il recoupe certaines des choses que nous avons auparavant trouvées sous la plume (ou dans les vidéos) de personnes comme Thierry Meyssan en France ou John Helmer, l’Australien de Russie. À vous de voir ce que vous en pensez.
La révolution n’est pas un dîner en ville
Hua Bin – The Unz Review – 15.6.2025
Traduction : c.l. pour L.G.O.
L’attaque dévastatrice d’Israël contre l’Iran a pris le monde par surprise.
Bien sûr, personne n’est vraiment surpris qu’Israël commette un acte d’agression aussi flagrant contre un autre pays, car l’État juif a prouvé, à maintes reprises qu’il est un régime terroriste voyou capable de génocide éhonté, de nettoyage ethnique et qui affiche un mépris total des principes moraux les plus élémentaires, avec le soutien et l’appui public du régime US, son partenaire hybride maître-esclave dans le crime (démêler la relation bâtarde et incestueuse qui unit ces deux États fascistes demanderait plus d’énergie que quiconque ne souhaite en dépenser, je m’en tiendrai donc là).
Ce qui est surprenant, c’est à quel point l’Iran était mal préparé, et se soit trouvé presque littéralement pris au dépourvu. Il a été décapité de ses hauts responsables militaires et nucléaires, ses installations nucléaires et balistiques ont été gravement endommagées, sans parler de sa défense aérienne à peine opérationnelle et de sa sécurité intérieure violemment infiltrée par le Mossad et ses agents.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-revolution-nest-pas-un-diner-en-ville/
Livres recommandés par l’auteur…
INTERRUPTION
Dernières nouvelles de ce jeudi matin :
IRAN
Abîme iranien : Les USA vont-ils franchir le pas ?
Simplicius – 19 juin 2025
Traduction : c.l. pour L.G.O.
L’article payant suivant est une analyse complète de toutes les possibilités concernant le conflit imminent entre l’Iran et les États-Unis, y compris mes prévisions personnelles sur ce qui va se passer. Il compte plus de 5 000 mots et couvre divers aspects du conflit, depuis la capacité des États-Unis (ou leur incapacité) à frapper les sites nucléaires iraniens ou même à détruire le réseau de défense aérienne iranien, jusqu’aux raisons pour lesquelles la Russie et la Chine pourraient ou non aider l’Iran à la dernière minute.
_______________________________________
Nous en prélevons pour vous ce qui suit :
La situation évolue si rapidement sur le front iranien, que toute analyse risque d’être immédiatement dépassée par les nouveaux développements. C’est particulièrement le cas, du fait que certains des acteurs impliqués, notamment Trump, agissent de manière extrêmement imprévisible et avec une incohérence déconcertante.
La manière dont Trump traite actuellement la question iranienne est absolument erratique, voire psychotique. Entre ses demandes de négociations et les éclats soudains où il s’exclame « CAPITULEZ » et « Évacuez Téhéran immédiatement ! », il est impossible de prédire ce que ce fou furieux va dire ou faire ensuite ; la seule chose qui semble presque certaine, c’est que Trump est prisonnier d’une forme de menaces [chantage ? NdT] extrêmement compromettantes de la part de ses conseillers liés à Israël : il n’y a guère d’autre explication à son comportement déroutant et dérangé.
Mais il y a quand même une explication à cela, qui nous amène au point principal de cet article : Israël s’attendait clairement à une capitulation très rapide de l’Iran, grâce à une série de frappes décapitantes débilitantes qui n’ont que partiellement réussi. Lorsque le réflexe escompté ne s’est pas produit et que l’Iran a commencé à riposter, le bloc dirigé par Israël a paniqué et a commencé à exercer une pression énorme sur Trump pour sauver le royaume « élu ».
Une partie de cela est liée au fait qu’Israël n’est pas équipé pour mener une guerre d’usure longue et fastidieuse :
https://www.jpost.com/israel-news/defense-news/article-858121
L’article du Jerusalem Post ci-dessus le confirme :
« Ni les USA ni les Israéliens ne peuvent continuer à rester assis toute la journée à intercepter des missiles », a déclaré Tom Karako, directeur du projet de défense antimissile au Center for Strategic and International Studies. ‘‘Les Israéliens et leurs amis doivent agir avec toute la rapidité nécessaire pour faire ce qui doit être fait, parce que nous ne pouvons pas nous permettre de rester assis à jouer à chat perché.’’ »
Israël avait besoin d’une opération rapide pour neutraliser l’Iran et comptait probablement sur les USA pour entrer en guerre aussitôt. Mais cela doit également être associé au fait qu’Israël affirme s’être préparé à un conflit potentiellement long, mais sans doute à condition que ce soit sous l’égide totale des USA et de l’Occident pour le soutenir à 100% dans tous les domaines, en particulier en matière d’armes, de carburant, etc.
Alors, qu’a fait l’Iran ? Il semble que l’Iran ait choisi une stratégie similaire à celle de la Russie, qui consiste à ralentir délibérément le conflit et à épuiser les ressources d’Israël. Israël s’attendait à ce que l’Iran « y aille à corps perdu » et lance d’un coup l’ensemble de ses missiles dans la bataille, avec pour résultat de s’épuiser immédiatement, tout en provoquant si possible une énorme « tragédie », susceptible d’être utilisée pour inciter les USA à entrer en guerre. Au lieu de cela, l’Iran a choisi d’épuiser lentement Israël, en utilisant la « mort par mille coupures » développée par la Russie contre l’empire atlantiste en Ukraine.
Et c’est ainsi qu’on voit l’Iran envoyer désormais quotidiennement de petites salves de missiles, dans le but d’épuiser, lui, les ressources sociales, économiques et politiques d’Israël.
Pourquoi l’Iran a-t-il choisi cette stratégie ? Parce que c’est la seule qui ait une chance de réussir, car mener une campagne massive du style « choc et effroi » contre Israël ne ferait que jouer en sa faveur et offrirait aux Israéliens exactement ce qu’ils recherchent. Un rapport indique qu’Israël s’était préparé à plus de 5.000 victimes israéliennes suite aux frappes iraniennes et ne s’attendait clairement pas à ce que l’Iran choisisse plutôt une méthode progressive.
Etc… etc…
Source : https://substack.com/home/post/p-166124276
L’article entier comporte 5.000 mots pour le texte seul. Nous espérons que Simplicius nous pardonnera cet emprunt partiel qui donnera peut-être à certains de nos lecteurs l’envie d’en savoir davantage et de le suivre comme nous le faisons.
Et revenons à HUA BIN
Livres recommandés par l’auteur :
Michael Collins Piper
Jugement Final – Le chaînon manquant de l’assassinat de JFK : Volume I
Traduction française
Omnia Veritas Ltd – 2018
516 pages
Michael Collins Piper
Jugement Final – Le chaînon manquant de l’assassinat de JFK : Volume 2
Omnia Veritas Ltd – 2018
Traduction française
402 pages
Laurent Guénot
The Unspoken Kennedy truth
Éditeur inconnu – 1er Juin 2021
235 pages
“Who cares who killed Kennedy? Plenty of people die all the time!” once scoffed Noam Chomsky
.Americans and people around the world should care about who killed JFK, but also his brother, and possibly his son. The Kennedys are important not for who they were as individuals, or even as a clan, but for what America lost when she was deprived of their leadership, again and again. The Kennedys are important because a rational, comparative study of their murders reveals the ugly truth behind the smoke screen of the “Kennedy curse,” and exposes the deep power that has enslaved America ever since.
Content:
1. RFK’S False-Flag Assassination
2. JFK and the Samson Option
3. LBJ, Israel’s Best Friend
4. Jack Ruby, Gangster for Zion
5. Jim Angleton, Mossad’s CIA Asset
6. Joe, the Cursed Peacemaker
7. JFK Jr., the Slain Prince
8. Forrestal, Kennedy’s Foreshadow
9. The Coup that Enslaved America
Ce livre avait été précédé en français par :
Laurent Guyénot
Est-ce Israël qui a tué les Kennedy ?
Une enquête
publiée sur le site Les Grosses Orchades, le 11 juin 2018 :
https://www.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/notes/estceisraelquiatueleskennedys.htm
et conjointement publié en français sous le titre
Laurent Guyénot
Qui a maudit les Kennedy ?
KontreKulture – Juin 2021
4e de couverture :
« Tout le monde a entendu parler de la « malédiction des Kennedy », mais peu se demandent, au-delà de l’irrationnel d’une telle lecture de l’histoire, ce qui se cache derrière cette injonction de fatalité. Ou plutôt qui. Car JFK et son frère Bob ne sont pas morts fortuitement ou à cause d’une quelconque damnation : ils ont été assassinés. Ceci est peut-être également vrai pour le fils de JFK, John, décédé dans un accident d’avion dont les causes pourraient bien ne pas être celles retenues par l’enquête officielle. Savoir qui est derrière leur mort est une question essentielle que tous devraient se poser, car le destin de l’Amérique – et sans doute du monde – en a été changé. De père en fils, ceux qui avaient fait leur la parole du patriarche, Joe, en 1938 : « Je suis pour la paix, je prie, j’espère et je travaille pour la paix », étaient déterminés à se battre contre les faucons du Pentagone. Il faut donc se demander qui avait intérêt, de manière si impérieuse et nécessaire à leurs yeux, à ce que le destin des Kennedy, avec leur vision de l’Amérique et de son rôle dans le monde, s’achève dans le sang.
L’auteur, par une analyse étayée mettant en lumière les différents scénarios de ces assassinats, les événements qui les ont entourés et les incohérences des conclusions officielles, dévoile la terrifiante vérité cachée derrière cette « malédiction », révélant ainsi les forces profondes qui asservissent l’Amérique. »
Seymour M. Hersh
Opération Samson
Comment Israel a acquis la bombe atomique
Olivier Orban 1992 pour cette édition française.
Nombre de pages inconnu
Christopher Bollyn
Solving 9-11 – The Deception that Changed the World
Lightning Source Inc – 12 avril 2012
Langue : anglais
324 pages
Ouvrages antérieurs non cités par l’auteur, donc ajoutés par nous :
En premier lieu :
(164.100 exemplaires vendus en 2002, ce qui en fait un best-seller sur le sujet – traduit en vingt-huit langues – Wikipedia
Thierry Meyssan
L’Effroyable imposture 1
(ici dans sa version en anglais)
Carnot – 8 mars 2002
Après des études de Sciences politiques. Thierry Meyssan a animé une association internationale de défense des libertés individuelles, puis il s’est orienté vers le journalisme d’investigation. Son parcours l’a conduit aussi bien à devenir expert pour les Droits de l’Homme auprès de la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe (CSCE) que rédacteur en chef du mensuel Maintenant. Il préside le Réseau Voltaire et édite une lettre d’intelligence politique (www. reseauvoltaire. net). Observateur attentif de l’actualité internationale. T. Meyssan a été intrigué par les anomalies des premières photographies de l’attentat contre le Pentagone, puis par la confusion et les contradictions des déclarations officielles, y compris pour le World Trade Center. Il a alors mené une enquête qui l’a conduit de surprise en surprise, plus étonnantes et terrifiantes les unes que les autres.
Thierry Meyssan
L’Effroyable imposture 2
Manipulations et désinformations
Alphée – 25 mai 2007
396 pages
Thierry Meyssan
Le Pentagate
(ici dans sa version en anglais)
Carnot – 15 septembre 2003
192 pages
4e de couverture
« Il y a plusieurs semaines, j’ai demandé une enquête parlementaire visant à établir quels avertissements l’administration Bush avait reçus avant les attaques terroristes du 11 septembre 2001. La Maison-Blanche et des porte-parole du complexe militaro-industriel se sont moqués de moi en me qualifiant de partisan de la théorie du complot. » Cynthia McKinney, députée des Etats-Unis, 16 mai 2002
« Dans les conseils du gouvernement, nous devons prendre garde à l’acquisition d’une influence illégitime, qu’elle soit recherchée ou non par le complexe militaro-industriel. Le risque d’un développement désastreux d’un pouvoir usurpé existe et persistera. Nous ne devrons jamais laisser le poids de cette conjonction menacer nos libertés ou les processus démocratiques. Nous ne devons rien considérer comme acquis. Seules une vigilance et une conscience citoyennes peuvent garantir l’équilibre entre l’influence de la gigantesque machinerie industrielle et militaire de défense et nos méthodes et nos buts pacifiques, de sorte que la sécurité et la liberté puissent croître de pair. » Discours de fin de mandat du président Eisenhower, 17 janvier 1961
Thierry Meyssan
L’effroyable imposture 1
suivi de
Le pentagate
Rééditions en français
par les Éditions Demi-Lune
Préface de Leonid Ivashov
Nombre de pages inconnu.
Préface de Léonid Ivashov, chef d’état-major des armées russes
« Le terrorisme international n’existe pas » affirme, dans sa préface, le général Leonid Ivashov qui était le chef d’état-major des armées russes au moment des attentats du 11 Septembre 2001. Ayant vécu les événements de l’intérieur, il nous en donne une analyse très différente de celle de ses homologues états-uniens. Ce que nous voyons – dit-il – n’est qu’un terrorisme instrumentalisé par les grandes puissances et qui n’existerait pas sans elles.
Une confirmation US – et l’Iran, déjà…
« Un scénario possible pour un affrontement militaire avec l’Iran implique que l’échec irakien atteigne les limites américaines ; suivi par des accusations américaines rendant l’Iran responsable de cet échec ; puis, par quelque provocation en Irak ou un acte terroriste sur le sol américain qui serait imputé à l’Iran. Ceci pourrait culminer avec une action militaire américaine » défensive » contre l’Iran qui plongerait une Amérique isolée dans un profond bourbier englobant l’Iran, l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan ». Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale pendant toute la présidence de M. Jimmy Carter, le 1er février 2007 devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat.
Vous avez bien lu ! M. Brzezinski, un des plus hauts responsables de l’administration Carter, spécialiste de la géopolitique et homme toujours influent, a évoqué la possible organisation par l’administration Bush d’un attentat sur le sol des États-Unis qui serait faussement attribué à l’Iran pour provoquer une guerre. L’hypothèse de Thierry Meyssan – selon laquelle les attentats du 11 Septembre auraient été perpétrés par une faction du complexe militaro-industriel pour provoquer les guerres d’Afghanistan et d’Irak – quitte soudainement le domaine du tabou pour être discutée publiquement par les élites de Washington. Pendant ce temps, en France…
Thierry Meyssan
Sous nos yeux
du 11 septembre à Donald Trump
Demi-Lune, 26 mars 2017
300 pages
Note de l’éditeur :
Parler d’Amour avec un grand « A » à l’ère des plaisirs immédiats, c’est risquer de se retrouver dans un espace en dehors du temps. Un pied dans un passé chevaleresque révolu et un autre dans le vide sidéral de l’immédiateté. Pourtant, l’idée de publier une lettre d’amour écrite à 100 mains nous est apparue comme une nécessité ; une urgence à sauver un Amour en danger, malmené par les technologies de pointe mais aussi, et surtout, menacé par la haine, ce fléau qui sépare chaque jour un peu plus de mondes et qui dresse des murs-montagnes d’incommunication entre les Hommes.
Les travaux de Thierry Meyssan ont été très controversés dans la presse française en général, mais principalement par les quotidiens Libération et Le Monde.
En toute dernière minute…
Le site Égalité et Réconciliation vient de mettre en ligne un article sur l’actualité israélo-iranienne, qui contient justement une interview de Thierry Meyssan, où il s’exprime sur les développements récents. Nous la découvrirons en même temps que vous.
Iran-Israël : coup pour coup
Israël, comme à Gaza face au Hamas, cache ses pertes : officiellement, elles n’ont jamais dépassé 1.000 hommes à Gaza, contre 26.000 combattants (terroristes) en face. Alors qu’au plus fort des opérations de nettoyage, les hôpitaux étaient saturés de blessés, ce dont des médecins honnêtes témoignaient.
Source : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Iran-Israel-coup-pour-coup-78609.html
Mis en ligne le 19 juin 2025
par Les Grosses Orchades
L’Invincible Armada US est (bien rapidement) arrivée dans le Golfe persique
C’omprenant le porte-avion nucléaire Nimitz, rappelé de la mer de Chine méridionele, le John C. Stennis et le Bonhomme Richard, chacun étant escorté de son « groupe de bataille » composé de plusieurs bâtiments.
« Grossi doit partir »
EN TAULE !
[« Grossi’s got to go »
Ritter’s rant n°5
RealScottRitter.com]
Voici de quoi parlent les trois vidéos qui suivent, parce que tout est en anglais :
1°/
Scott Ritter en est à son 5e coup de gueule, sur son nouveau site « Real Scott Ritter.com ». C’est une vidéo Youtube. Le hic, c’est que Youtube ne veut pas que cela circule et, donc, bloque la vidéo. Nous l’avons reçue par e-mail et vous feriez œuvre utile en la relayant autant que vous pouvez.
Il y explique que, de longue date, Rafael Grossi, inspecteur de l’AIEA chargé de surveiller la stricte observance du Traité de Non Prolifération des armes nucléaires, est secrètement acoquiné avec Israël, qui est le seul pays possesseur d’armes nucléaires à n’avoir jamais voulu le signer.
Pire : En violation flagrante de sa fonction, Grossi a facilité l’agression récente – assortie de multiples meurtres – de l’Iran par Israël.
Alors, Grossi doit-il sortir de l’AIEA ou entrer en taule ?
2°/
Le Professeur Mohammed Morandi est ici interviewé par Danny Haiphong. Ce qu’il répond aux questions qui lui sont posées se passe de commentaires :
L’Iran a été trompé par les USA, qui l’ont attiré dans un piège en prétendant vouloir qu’il négocie et en lui faisant traîtreusement baisser sa garde avec ces négociations bidon, pour permettre à Israël d’assassiner les hommes les plus capables de le défendre et de simultanément bombarder le pays, installations nucléaires et populations civiles incluses.
Le but d’Israël était double : provoquer un changement de régime en Iran tout en forçant les USA à se joindre de manière plus directe à son agression.
Pour le Pr Morandi, que les choses soient claires :
L’Iran est la victime.
La population iranienne ne s’est pas soulevée contre son gouvernement – comme Benjamin Netanyahou l’y a directement incitée – : elle s’est au contraire étroitement resserrée derrière lui.
L’Iran tire les conclusions qui s’imposent de la trahison américaine, va rendre les coups qu’on lui porte et, seul pays avec le Yemen, soutient plus que jamais la Palestine.
3°/
Sur Dialogue works, Nima Alkhorshid interroge conjointement l’ex-ambassadeur des USA Chas Freeman et Lawrence Wilkerson, colonel à la retraite de l’US Army et ancien chef de cabinet du secrétaire d’État US Colin Powell.
Cela dure près d’une heure, pendant laquelle deux messieurs d’un certain âge mettent à plat, d’une voix tranquille et avec des mots extrêmement précis, ce qu’il faut savoir de l’Iran, d’Israël, de Benjamin Netanyahou, de Donald Trump et de la situation de leur propre pays, les USA, en évoquant au passage des moments de son histoire passée, à laquelle ils ont participé. Le réquisitoire est terrible, et l’est plus encore d’être aussi posément et calmement exprimé.
Un détail révélé par l’ambassadeur Freeman : avant de servir d’indic à Israël aux dépens des Iraniens, Rafael Grossi avait rendu ce même service aux USA. Lui et combien d’autres membres de l’AIEA ?
À nos yeux, la preuve s’étale ici : les USA ne manquent pas d’hommes d’envergure et de caractère pour les diriger avec honneur et succès, le problème étant qu’il ne leur sera jamais permis de le faire, parce que c’est l’argent qui décide, surtout s’il est mal acquis et s’il a tous les pouvoirs en vertu de la Constitution US.
Grossi’s got to go
[Grossi doit partir]
RealScottRitter.com
https://www.youtube.com/watch?v=uClA8mq-7uo
Devastating response
[Réponse dévastatrice]
Mohammed Morandi & Danny Haiphong
A Sceptic Newsletter
US-IRAN Talks on the Edge
[Discussions US-IRAN au point mort]
Nima Alkhorshid, Larry Wilkerson & Chas Freeman
Dialogue works
Mis en ligne le 17 juin 2025
par les Grosses Orchades
qui vous font leurs excuses
pour des posts aussi approximatifs
Dernière minute (mise à jour du 17.6.2025 à ± 23h30)
Nouvelle vidéo de Scott Ritter bloquée par Youtube
Elle s’intitule :
Coup de gueule N°6 :
Qui contrôle le Président ?
C’est qu’aux dernières nouvelles que nous avons vu passer, Trump aurait demandé (ordonné ?) aux Iraniens « d’évacuer Téhéran », une ville de six millions d’habitants (neuf avec les banlieues) ! Au nom de quoi, on ne sait pas, mais peut-être juste pour faire mieux que son mentor Netanyahou à Gaza.
À moins que la contagion ?
Comme il nous est impossible de prélever le code embed de la vidéo, Youtube ayant déjà pris parti pour la guerre, nous vous donnons en source le lien du site de Scott et nous vous avons traduit à la va-vite une transcription de ce qu’il dit :
Qui contrôle le Président ?
Bonjour et bienvenue dans cette édition de Ritter’s Rant.
J’ai observé Donald Trump et son comportement face au conflit israélo-iranien actuel. Et j’ai été frappé par un certain nombre d’incohérences entre la position qu’il adopte aujourd’hui et celle qu’il défendait lorsqu’il était candidat. Je veux dire… nous nous souvenons tous du candidat Trump nous disant que c’était une erreur pour les États-Unis de s’impliquer dans les guerres au Moyen-Orient, qui nous ont coûté des milliards de dollars et des milliers de vies et qui n’ont rien apporté de bon à l’Amérique, et qu’en tant que président, il nous tiendrait à l’écart de tels conflits.
Pourtant, aujourd’hui, nous nous trouvons à l’aube d’une nouvelle guerre américaine au Moyen-Orient, cette fois contre l’Iran. Et, dans ce cas encore,, je voudrais juste rafraîchir la mémoire des gens :
Lorsque Barack Obama était président des États-Unis, à l’époque où une crise autour du programme nucléaire iranien faisait rage et où l’on parlait d’une éventuelle intervention militaire américaine contre l’Iran, Donald Trump condamnait haut et fort sur Internet toute idée de guerre contre ce pays. Mais aujourd’hui, voilà que le président des États-Unis s’approprie le conflit israélo-iranien et parle en termes de responsabilités collectives. Nous contrôlons l’espace aérien iranien. Nous savons où se cache le guide suprême. Oh, nous n’allons pas le tuer, mais nous savons où il se trouve. ..
À qui exigeons-nous que se rende inconditionnellement l’Iran ? Aux États-Unis ? Mais sommes-nous seulement en guerre avec l’Iran, au point que le président puisse exiger une reddition inconditionnelle
Comment en sommes-nous arrivés là ? Il y a quelques mois à peine, Tulsi Gabbard, directrice du Renseignement national, présentait au Congrès américain son évaluation des menaces nationales. À propos de l’Iran, elle déclarait qu’il était évident que ce pays ne cherchait pas à se doter de l’arme nucléaire. Et que l’Iran n’avait pas pris la décision politique de se doter d’armes nucléaires. En fait, la décision politique est exactement à l’opposé. Elle n’a pas non plus qualifié l’Iran de menace pour la sécurité nationale des États-Unis, en particulier une menace qui serait fondée sur l’acquisition d’armes nucléaires par l’Iran.
Cette évaluation de la menace potentielle est toujours d’actualité. Elle n’a pas été contredite par une nouvelle estimation des services de renseignement nationaux ni par une quelconque découverte en sens contraire. Et pourtant, lorsque le président Trump s’est trouvé, à bord de l’Air Force One face à la réalité de l’évaluation de Tulsi Gabbard, il a déclaré : « Je me fiche de ce qu’elle dit, l’Iran a un programme d’armes nucléaires. »
D’où le président tire-t-il ses informations ?
Qui informe le président ?
Tulsi Gabbard, directrice du Renseignement national, est seule responsable de cette tâche. C’est son devoir, en vertu de la loi, d’informer le président. Après tout, c’est elle qui a été acceptée et nommée à cette fonction par le Sénat américain. Le Sénat américain, agissant au nom du peuple américain, a déclaré : « Nous vous désignons comme la personne responsable de cette tâche. » Et pourtant, le président affirme qu’il se moque de ce qu’elle dit. Cela signifie qu’il se moque de ce que dit la communauté du Renseignement américain, ce qui soulève la question suivante : de quelles informations se soucie-t-il ?
Savoir qu’Israël soutient [depuis plus de 40 ans, NdT] que l’Iran poursuit un programme d’armement nucléaire est une chose. Mais voir un président des États-Unis d’Amérique permettre au gouvernement israélien, permettre aux services de renseignement israéliens d’enjamber le directeur du Renseignement national US et de l’informer directement, lui, président, en est une autre. En tant qu’Américain, je m’offusque à l’idée qu’une puissance étrangère prenne l’initiative d’informer le président des États-Unis sur des questions relatives à la guerre. Et encore une fois, je tiens à rappeler au Congrès américain que la Constitution confère au Congrès et à lui seul, le pouvoir de déclarer la guerre au nom de la nation.
En dépit de quoi nous voici avec un commandant en chef qui semble avoir été pris en otage par des services de renseignement étrangers, qui reçoit ses informations de l’étranger et qui agit en faisant fi du Congrès.
Est-ce qu’il est allé devant le Congrès lui demander de déclarer la guerre ? Non, il réclame tout de go une capitulation sans conditions.
A-t-il reçu du Congrès le pouvoir de déclarer la guerre, afin que nous puissions seulement accepter cette capitulation ?
Nous vivons une période très dangereuse. Or, nous nous retrouvons avec un président qui se conduit de plus en plus comme un dictateur incontrôlable, comme un homme qui agit en violation directe de la Constitution et du principe démocratique de régularité procédurale.
Tulsi Gabbard est la directrice du Renseignement national. C’est elle que le président doit écouter. S’il a des raisons de n’être pas satisfait de ses conseils, il doit la licencier et trouver quelqu’un d’autre pour occuper ce poste. Mais à la fin du compte, la personne qui informe le président des États-Unis sur ce qui peut conduire à l’utilisation potentielle de la puissance militaire américaine dans une situation de guerre doit être le directeur du Renseignement national, un citoyen américain dont la nomination a été approuvée par le Congrès des États-Unis, et non un quelconque agent secret et anonyme d’un quelconque service de renseignements étranger qui vient sussurer des choses dans l’oreille du président.
Je le répète, nous sommes dans une situation très dangereuse. L’Amérique se trouve au bord d’un gouffre, sur le point de s’engager dans un nouveau conflit au Moyen-Orient qui est sûr de nous coûter des milliards de dollars et des milliers de vies, et qui ne nous rapprochera en rien de l’objectif théorique de paix et de prospérité pour le peuple américain. De « L’Amérique d’abord » on est passés à « Israël d’abord », ce qui devrait être inacceptable pour tous les Américains.
Voilà. C’est mon coup de gueule de ce soir. À la prochaine fois.
On avait compris qu’il était bête. On découvre qu’il est fou, donc par définition irresponsable.
Vont-ils devoir l’enfermer ?
La question subsidiaire qu’on se pose ici est : où en sont ceux qui lui obéissent ?
Mis à jour le 17 juin 2025, à 23h30
Par les rosses Orchades
Destruction de la marine syrienne à Lattaquié.
La Syrie était le sixième pays à détruire sur une liste de sept.
« La RPDC ne serait jamais tombée dans un tel piège. »
Est-ce que vous iriez vous coucher dans un lit avec une demi douzaine de scorpions, en vous disant « Ils ne me piqueroint peut-être pas » ? C’est pourtant ce qu’ils font tous, Chine, Iran et Russie incluses, sans avoir jamais rien appris de la nature des scorpions humains.
Toute la planète est prise en otage par un culte de mort
Pepe Escobar – The Unz Review – 13.6.2025
Traduction : c.l. pour L.G.O.
Pas étonnant que Washington soit dedans jusqu’au cou . C’est maintenant la guerre du maître de piste du cirque
Allons droit au but. L’attaque dévastatrice contre l’Iran par l’ethno-suprémaciste psychopathologique génocidaire « élu » installé à Tel-Aviv– une déclaration de guerre de facto – a été coordonnée en détail avec le président des États-Unis, le maître du cirque Donald Trump.
Ce Narcisse infantile noyé dans la piscine de sa propre image, a lui-même dévoilé le jeu dans un billet décousu. Quelques extraits :
« J’ai donné à l’Iran une chance après l’autre de conclure un accord ».
Il ne s’agissait pas d’un « accord », mais de ses exigences unilatérales. Après tout, il avait lui-même torpillé l’accord initial – le JCPOA – parce que ce n’était pas « son » accord.
« Je leur ai dit que ce serait bien pire que tout ce qu’ils connaissaient, à quoi ils s’attendaient ou qu’on leur avait dit. »
« Certains partisans de la ligne dure iranienne ont parlé avec courage, mais (…) ils sont tous MORTS maintenant, et la situation ne fera qu’empirer ! »
La jubilation vient avec le territoire.
« Les prochaines attaques déjà planifiées seront encore plus brutales. »
Alignement total sur la stratégie de « décapitation » israélienne !
« L’Iran doit conclure un marché avant qu’il ne reste plus rien, et sauver ce qui s’appelait autrefois l’Empire iranien ».
Il s’agissait de l’Empire perse (mes italiques) – mais après tout, nous avons affaire à un homme qui ne lit pas et n’étudie pas. Remarquez son art de la diplomatie : « Acceptez ce que je vous impose ou mourez »..
Cette décennie – incandescente – a été lancée par un assassinat, celui du général Soleimani, à Bagdad, comme je l’ai souligné dans mon livre Raging Twenties, paru en 2021. Il était en mission diplomatique. Le feu vert est venu personnellement du président des États-Unis de l’époque, Donald Trump.
Le milieu des enragées années 2020 se retrouve aujourd’hui propulsé au bord d’une guerre dévastatrice en Asie occidentale assortie de répercussions mondiales, du fait de l’assassinat en série, à Téhéran, de la direction du CGRI, assassinats perpétrés par l’entité sioniste psycho-génocidaire. Après un kabuki élaboré de tromperies, le feu vert a une fois de plus été donné à Tel-Aviv– allez-y, foncez ! – par le président des États-Unis, Trump bis (qui a affirmé qu’il était « au courant » des attaques).
Guerre préemptive contre les BRICS
Le maître-plan génocidaire psycho-pathologique consiste à faire capituler Téhéran sans même tenter d’opposer de résistance. Le kabuki du préambule a été magistralement exécuté : Les négociations nucléaires indirectes à Oman ont été prises au sérieux à Téhéran, bref, ont endormant les dirigeants iraniens, civils et militaires. Ils sont tombés dans le piège littéralement dans leur sommeil
L’ayatollah Khamenei (qui est lui-même physiquement en grand danger de mort, parce qu’Israël est en train d’applique ici le modèle de décapitation qu’il a déjà appliqué au Hezbollah) doit prendre une décision très difficile : la capitulation ou la guerre totale. Ce sera donc une guerre totale, à laquelle les États-Unis participeront directement.
La direction iranienne – en fait, plutôt la présidence Pezeshkian, remplie de partisans d’un « accommodement » avec l’Occident – s’est laissée bercer dans un faux sentiment de sécurité, oubliant que les tueurs en série ne font pas de diplomatie.
Le prix à payer maintenant, pour l’Iran, sera donc encore plus insupportable. Téhéran devra réagir, à supposer que ses capacités n’aient pas été trop amoindries. Car sinon, son industrie pétrolière risque d’être détruite. Reste à savoir si les deux autres principaux membres des BRICS aux côtés de l’Iran – la Russie et la Chine –, pour des raisons différentes, permettront que cela se produise.
Et si nous nous retrouvons au bord de ces eaux dangereuses, il reste à l’Iran une carte ultime à jouer : fermer le détroit d’Ormuz et faire s’effondrer l’économie mondiale.
L’attaque contre l’Iran, pleinement approuvée par l’Empire du Chaos, est avant tout une attaque préventive contre le noyau énergétique des BRICS. Elle fait partie intégrante de la guerre impériale contre les BRICS, particulièrement contre la Russie et la Chine. Moscou et Pékin doivent tirer, en temps réel, les conclusions qui s’imposent.
L’Iran, la Chine et la Russie sont liés par des partenariats stratégiques interdépendants. Le mois dernier, je me trouvais en Iran pour suivre les progrès du corridor de transport international nord-sud (INSTC), qui relie la Russie, l’Iran et l’Inde. Il ne s’agit là que d’un des nombreux projets d’infrastructures stratégiques censées renforcer encore la connectivité économique de l’Eurasie.
C’est exactement ce qui convient aux projets de l’Empire.
Il n’est donc pas étonnant que Washington soit dans tout ceci jusqu’au cou.. C’est maintenant la guerre du Monsieur Loyal du cirque.
Une réplique dévastatrice, une arme nucléaire ou la capitulation
Le message de Téhéran est le suivant : « Nous n’avons pas commencé la guerre, mais l’Iran déterminera la manière dont elle finira ».
La question brûlante est de savoir quelle capacité dissuasive -– et offensive – Téhéran détient encore.
Les génocidaires sont en train de frapper à volonté les systèmes de stockage de missiles balistiques dans le nord-ouest de l’Iran et même l’aéroport civil de Mehrabad à Téhéran. Les défenses aériennes ne sont visibles nulle part. C’est immensément douloureux à regarder.
Ce dont se vantent les FDI – mais rien n’a été vérifié encore – c’est que certains silos de missiles et complexes mobiles ont été détruits avant même d’être mis en état d’alerte au combat. Pourtant, le fait est que l’écrasante majorité du vaste arsenal de missiles balistiques de l’Iran est stockée dans des silos et des tunnels souterrains très profonds, capables de résister à des frappes aériennes massives et à des défenses aériennes surchargées.
Pour l’instant, Téhéran garde un silence inquiétant. Mais logique, parce qu’ils doivent, en un temps record, rétablir une chaîne de commandement unifiée qui a été brisée par les attaques, s’assurer que les lanceurs de missiles peuvent être déployés et ne pas être neutralisés par la suprématie aérienne israélienne, réorganiser l’opération « Vraie Promesse 3 », qui était prête à être déclenchée, comme certains d’entre nous l’ont appris à Téhéran le mois dernier, mais qui doit maintenant être adaptée à la nouvelle situation (pertes incluses) ; il leur faut aussi planifier comment porter les coups les plus douloureux possibles à l’infrastructure économique d’Israël.
Rien ne prouve que les attaques aient détruit l’infrastructure nucléaire iranienne, qui est profondément enfouie sous terre. Dans l’état actuel des choses, les dirigeants de Téhéran apprennent à leurs dépens que la diplomatie – comités, lettres aux Nations Unies, déclarations à l’AIEA, réunions ministérielles – peut être réduite à néant par la loi de la jungle.
Les Iraniens ont été assez naïfs pour laisser l’AIEA visiter leurs sites stratégiques, alors que les espions proverbiaux avaient ainsi tout loisir de recueillir les informations dont ils avaient besoin pour faciliter les frappes israéliennes. La RPDC ne serait jamais tombée dans un tel piège.
L’élimination d’une personnalité de premier plan telle qu’Ali Shamkhani, principal conseiller de Khamenei et principal négociateur nucléaire de l’Iran, influent depuis des décennies au sein du CGRI et de l’appareil de renseignement, est un coup très dur.
Cette élimination systématique des dirigeants militaires et diplomatiques de l’Iran en l’espace de quelques heures correspond à une volonté évidente de destruction du cercle proche de Khamenei. Cela a commencé il y a longtemps avec l’assassinat de Soleimani ordonné par Trump et inclut assurément la mort mystérieuse du président Raisi et du ministre des Affaires étrangères Abdollahian dans un douteux « accident » d’hélicoptère. Le but poursuivi est à l’évidence de créer les conditions d’un changement de régime.
Fait rare et de bon augure, le CGRI a fait savoir, avant les attaques, qu’il avait mis au point une technologie secrète pour intensifier l’impact de ses missiles sur Israël.
À présent, nous chevauchons tous la tempête. Une fois de plus, il n’y a pas le choix : soit les génocidaires psychopathes reçoivent un coup dévastateur, soit l’Iran se dote d’une arme nucléaire en l’espace d’un instant, soit… la troisième possibilité est la capitulation, l’émasculation et le changement de régime.
Pendant ce temps, la planète entière est l’otage d’une menace mortelle. Andrea Zhok est professeur de philosophie morale à l’université de Milan et, outre ses brillantes analyses, il a écrit la préface de l’édition italienne de mon livre Raging Twenties, publié l’année dernière.
Le professeur Zhok a succinctement fait remarquer qu’aucune construction politique, dans toute l’histoire moderne, n’a accumulé une combinaison aussi toxique de suprémacisme ethnique messianique, de mépris suprême pour la vie humaine (tous ceux qui ne sont pas « élus » sont des « amaleks »), de mépris suprême pour toute forme de droit international et de volonté d’accès illimité à la puissance de feu létale.
Que faire alors face à un culte de la mort aussi vorace et incontrôlable ?
Voir aussi :
(SPECIAL EDITION) Pepe Escobar – Iran STRIKES BACK after Israeli Attack
Par ailleurs …
Hier samedi 14, Mike Hampton avait posté ceci :
Israël gagne, et « suicide » est un joli mot pour qualifier un tueur.
Nous vous en traduisons un passage qui nous a frappés par sa lucidité :
Israël n’est pas encore un empire, mais il peut attaquer en toute impunité la Palestine, le Liban, la Syrie et l’Iran. Et il s’implique de plus en plus en Afrique.
Ce ne sont pas les Juifs qui dirigent le monde, mais plutôt Israël qui représente les USA et les intérêts britanniques* attelés à leurs basques.
C’est une distinction importante, parce que le sectarisme est l’outil préféré de la propagande, et nous ne pouvons pas être des chercheurs de vérité tant que nous sommes dans le brouillard en ce qui nous concerne. Surtout, nous sommes nos propres ennemis, si nous n’avons pas conscience de ce que nous sommes.
Cela n’enlève rien au dégoût que nous éprouvons pour le sionisme, qui est une puissante et haineuse arme de guerre au service du profit, de la volonté de puissance et de l’antisémitisme (car il n’y a pas plus sémite que les Palestiniens).
Les USA sont un empire aux multiples complots, dont l’un visait à renverser sept pays, l’Iran étant le dernier sur la liste.
Les Britanniques se sont accrochés aux vestiges de leur empire en profitant de la situation et en faisant perdurer l’influence mondiale de la City de Londres.
Les Britanniques, après avoir détruit le Moyen Orient, ont pratiqué son autopsie sans aucune intention de le recoudre. Nous nous retrouvons donc avec des cartes erratiques qui divisent le sable entre sunnites et chiites. L’Oman et le Qatar, autrefois marginaux, s’alignent de plus en plus sur Washington et Londres.
Comme le sionisme, l’islam est un prétexte, car la volonté de la majorité des croyants n’a aucune importance. Comme nous, ils soutiennent des dictateurs et des marionnettes qui ne s’intéressent qu’à leurs propres intérêts, lesquels dépendent largement du pétrole [qui devrait être une propriété publique et non privée, NdT] et de ce qu’il permet d’acheter.
Ils [les dictateurs-marionnettes, NdT] peuvent mettre en pièces un journaliste respecté et enfermer les pièces dans un sac pour les jeter, parce que la vérité et la démocratie ont été vendues et achetées depuis longtemps.
Ils bombardent la Palestine, le Liban et la Syrie tout en se servant des médias qu’ils possèdent pour nous apitoyer sur un Israélien blessé ou nous alarmer sun nid-de-poule dans un aéroport.
Lorsque l’argent ne suffit pas à nous acheter, ils recourent au nationalisme qu’ils ont eux-mêmes créé (comme l’a fait de manière spectaculaire le rapace Netanyahou, dans le but de retarder son incarcération et celle de sa femme pour corruption.).
Mais ils ne s’en tirent à bon compte que parce que nous ne sommes rien d’autre que des râleurs qui prônent la vertu tout en utilisant les réseaux sociaux et les services de messagerie électronique des géants de la technologie qui aident l’armée à nous tuer. Il n’y a rien de plus sinistrement ironique que de nous voir partager des photos d’enfants morts sur X, Facebook, Gmail et Whatsapp.
Nous sommes les balles dans les armes qu’ils pointent sur nos têtes. Et « suicide » n’est qu’un joli mot pour qualifier un tueur.
___________________
* Je parle de la Grande-Bretagne et non du Royaume-Uni, parce que la majorité des Irlandais du Nord souhaitent que les Britanniques s’en aillent.
Son site :
https://www.mikehampton.co.uk/
Sur le site de SIMPLICIUS,
On peut voir, aujourd’hui, une « vidéo prophétique du scientifique iranien Fereydoon Abbasi », où il évoque sa très prévisible élimination par les Israéliens. Il semble qu’en prévision de cette issue, il ait formé d’autres scientifiques plus jeunes pour lui succéder :
https://simplicius76.substack.com/p/true-promise-3-iran-responds-with
Nos lecteurs anglophones peuvent continuer à suivre aussi, au jour le jour, les sites de :
Brian Berletič : The New Atlas
Larry Johnson : Sonar 21
Andrew Napolitano : Judging Freedom
John Helmer : Dances with Bears
Nima Alkhorshid : Dialogue works
… entre autres.
Et pour finir, ceci :
Les Palestiniens lui ont promis qu’il serait leur ministre de la musique, quand ils auraient retrouvé leur pays. Il vit en exil d’Israël depuis longtemps. S’ils ne se dépêchent pas, il sera trop vieux.
Tel Aviv ce matin…
Gilad Atzmon – Arrêt sur Info – 14.6.2025
Quand il n’y a plus de mots
Quelques faits cruciaux :
Contrairement à l’État juif qui adore déclencher des guerres, l’Iran, tout au long de son histoire, n’a JAMAIS déclenché de guerre.
Contrairement à l’État juif qui déclenche régulièrement des guerres mais n’en a pas gagné une seule depuis 1967, l’Iran n’a JAMAIS perdu une guerre.
Contrairement aux Juifs qui ont été expulsés des dizaines de fois au cours de leur histoire (certains disent plus de 100 fois), la culture persane est aussi ancienne que celle des Juifs (3000 ans), mais les Perses ont toujours été là, en Perse. Ils sont un roc solide.
Contrairement à l’État juif qui est coupable d’un génocide, les dirigeants iraniens ne font pas l’objet d’un mandat d’arrêt international. La République islamique d’Iran a toujours défendu les Palestiniens.
Source : https://arretsurinfo.ch/tel-aviv-ce-matin/
Source:d’origine : Page Facebook de Gilad Atzmon
Gilad Atzmon et Orient House Ensemble :
Gaza mon amour
Mis en ligne le 15 juin 2025
par Les Grosses Orchades
La Madleen, transportant de la nourriture pour les bébés de Gaza, arraisonnée dans les eaux internationales après une attaque par drones
In the name of God, STOP !
Trop tard.
C’était hier, sur le site Sonar 21 de Larry Johnson. Il s’adressait à Donald Trump.
Nous vous traduisons trois des tout premiers commentaires de ses lecteurs, sur plus de 300 :
roger
12 juin 2025
« Peut-être ai-je tort. Peut-être que les États-Unis détruiront des infrastructures essentielles en Iran et que l’Iran ne sera pas en mesure de réagir… »
Larry. ne sous-estimez jamais le fonctionnement d’un régime psychopathe. Exemple : les infortunés Libanais ne pouvaient pas utiliser leurs téléphones portables parce qu’Israël les “écoutait”. C’est alors qu’« ils » ont eu eu l’idée géniale : « Je sais, ce qu’il faut faire : achetons des “pagers” à une entreprise israélienne ». On sait tous comment ça s’est terminé.
En Iran, ce n’est pas très différent. L’Iran est truffé d’agents du Mossad et de la CIA et, à mon avis, les explosifs QUI ONT ÉTÉ PLANTÉS DANS TOUTES LES ZONES CLÉS sont prêts à exploser. Télécommunications, ponts/, voies de secours, hôpitaux, bases militaires et bâtiments abritant les principaux généraux de l’armée iranienne. Lorsque cela se produira, les Iraniens courront comme des poulets sans tête et c’est à ce moment-là qu’Israël frappera. Ces gens n’ont aucune idée de la façon de traiter un régime psychopathe.
Maintenant que l’AIEA « achetée et payée » vient de donner son feu vert, mettez vite de l’ordre dans vos affaires.
Glasshopper
Reponse à Roger – 12 juin 2025.
Je comprends ton point de vue. Je ne pense pas que les Israéliens seraient aussi enthousiastes s’ils n’avaient pas des tas de surprises en réserve.
Quoique… l’Iran pourrait bien avoir quelques surprises dans sa manche aussi. Nous n’en savons rien.
Ce que nous savons avec certitude, c’est que l’Iran est un pays très important pour la Russie et pour la Chine, et je ne pense donc pas que nous verrons quelque chose de semblable à la Syrie, à la Libye et à l’Irak.
Outspoken
« … Donald Trump a semble-t-il décidé d’attaquer l’Iran… Il a été victime de mensonges… »
Cher Larry, pourquoi ne réalisez-vous pas que Trump n’est pas une victime, mais un autre criminel, comme Netanyahou et Zelinsky ? La récente attaque de la triade russe a été faite exactement avec l’aide des USA. De même, le génocide à Gaza est soutenu par les mêmes criminels.
« …. Cher Président Trump, pour l’amour de Dieu, ARRÊTEZ !
C’est vraiment honteux de supplier Trump de ne pas attaquer et d’exonérer de ses actes ce dingue de président pervers et joueur.
C’est si con que tout que ça continue de se produire. Tout pourrait être évité si les US cessaient tout simplement de soutenir l’État d’apartheid génocidaire d’Israël, quoi qu’il fasse. Le fait que Washington ait continué à fournir des armes à Israël en dépit de son bellicisme et de son génocide depuis 2023 signifie que les US soutiennent tout ce que fait Israël.
Si une guerre avec l’Iran se produit, vous entendrez sans aucun doute les experts et les politiciens occidentaux tenter d’interpréter cette situation comme un « entraînement » malgré elle de l’Amérique dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient, ou comme une tromperie ou une manipulation de ce pauvre Trump en vue d’une guerre. Mais ne vous méprenez pas : les US auraient pu se détourner de cette voie à tout moment, et peuvent même encore le faire.
Si cette boîte de Pandore est ouverte, ce sera parce que l’empire US aura sciemment choisi de l’ouvrir.
On le voit, ses lecteurs ont été hier souvent sévères pour Larry Johnson et son obstination à vouloir laisser jusqu’au bout à Donald Trump le bénéfice du doute. Un des derniers résume assez bien l’ensemble :
« Si ceux qui prient sont plus nombreux que ceux qui tirent, nous avons peut-être une chance. »
Personne n’en doute : ce qu’Israël sait faire de mieux, c’est tuer. En masse ou en détail. Il vient de le prouver en commençant par là son attaque « défensive » contre l’Iran.
Avec ou sans Donald Trump ? L’Irak voisin est survolé par des jets, que les Irakiens croient US.
Que faire aujourd’hui que les dés sont jetés, sinon donner la parole aux analystes que nous prenons le plus au sérieux ? En voici deux. Citoyens US l’un et l’autre. Nous vous traduisons le premier. Le second est en anglais.
« Courage du lion » contre « Vraie promesse 3 »
Israël a attaqué l’Iran, en prenant pour prétexte le désarmement du programme nucléaire iranien. Mais cette attaque n’a rien à voir avec l’enrichissement. Il s’agit d’une volonté de changement de régime. Et il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur.
Scott Ritter – 13 juin 2025
Téhéran sous le feu des attaques israéliennes, 13 juin 2025
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé le lancement de l’opération « Courage du lion », dont l’objectif est d’éliminer les infrastructures d’enrichissement et d’armement nucléaires de l’Iran. Netanyahu et ses hauts responsables militaires ont indiqué que cette opération prendrait plusieurs semaines.
Une partie essentielle de l’attaque semble avoir eu pour but de tuer les hauts responsables iraniens de l’armée et de l’industrie militaire liés au programme nucléaire, Israël affirmant disposer de nouvelles informations selon lesquelles l’Iran s’apprêtait à mettre au point une capacité nucléaire militaire [Il l’affirme depuis 1984, pour le lendemain ou les jours suivants. NdT]. Selon Israël, ces renseignements ont motivé la décision de frapper maintenant, alors même que les États-Unis étaient engagés dans des négociations avec l’Iran sur la manière de calmer les inquiétudes quant au potentiel nucléaire de ce pays, tout en permettant la poursuite des opérations d’enrichissement d’uranium..
De plus amples détails sur les cibles exactes visées par Israël lors de cette première vague d’attaques seront sans aucun doute prochainement rendus publics. Les premiers rapports donnent à penser qu’outre les frappes visant à décapiter le régime, Israël a également frappé des installations de défense aérienne et de communication, des installations d’enrichissement nucléaire à Natanz et Firdos, des installations de production de missiles balistiques à Parchin, une base opérationnelle de missiles balistiques à Piranshahr, ainsi que d’autres installations de nature similaire.
L’Iran est son propre pire ennemi.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/25488-2/
Une autre réaction de Scott Ritter, cette fois une interview accordée à Sputnik Globe
Scott Ritter : Les USA ont endormi l’Iran en utilisant la ruse des négociations nucléaires, pour permettre à Israël de frapper.
Israël a mené une attaque sans précédent contre l’Iran, visant son programme nucléaire, ses scientifiques et ses hauts responsables militaires. Sputnik a demandé à Scott Ritter, ancien officier du renseignement des Marines, ce qui vientt de se passer et ce qui va suivre.
Les mois de négociations nucléaires entre l’Iran et les USA ont, pour l’essentiel, donné à Israël la possibilité de s’assurer que l’effet de surprise causerait un maximum de dégâts », les frappes équivalant en fait à « une attaque conjointe USA-Israël contre l’Iran », a déclaré Scott Ritter.
Ceci a été très étroitement coordonné, pour permettre à Israël de créer un effet de surprise maximal et d’infliger ainsi un maximum de dégâts. Que l’Amérique ait ou non envoyé des ressources ou des moyens pour participer à l’attaque, celle-ci a été menée en coordination serrée avec les États-Unis, elle a été menée avec une parfaite connaissances et le soutien des États-Unis. Il s’est agi, selon toutes les définitions du terme, d’une attaque conjointe de l’Iran par les États-Unis et Israël », a déclaré Ritter.
Faisant remarquer que les négociations nucléaires entre l’Iran et les USA étaient « au point mort », Trump s’étant révélé « incapable d’intimider l’Iran pour qu’il accepte les exigences US d’un enrichissement nul », Ritter estime que d’un point de vue stratégique,Trump n’avait en réalité aucune chance de « faire avancer un tel accord, du fait de l’opposition d’Israël, de l’opposition de certains républicains très influents au Sénat et au Congrès, et de l’hostilité générale entretenue aux États-Unis envers le programme d’enrichissement iranien ».
Voir la video dans l’article en anglais :
SPECIAL BULLETIN :
Israel Launches Major Strikes on Iran
Simplicius – Jun 13, 2025
The Israeli rogue state added another of its neighbors to the long list of regional nations it is currently bombing. From Lebanon, Palestine, Syria, Iraq, Yemen, international waters, and now Iran—Israel now bombs them all with impunity while crying out about its own ‘security’.
The attacks are reportedly just the first stage of a long wave of aggression that will span days or weeks according to announcements from top officials:
NETANYAHU: WE ARE AT A DECISIVE MOMENT IN ISRAEL’S HISTORY NETANYAHU: ATTACKING IRAN’S NUCLEAR PROGRAM, BALLISTIC MISSILES *NETANYAHU: STRIKES WILL LAST UNTIL THREAT REMOVED
A statement from IDF Spokesperson BG Effie Defrin on the preemptive Israeli strike on Iranian nuclear targets
Source : https://simplicius76.substack.com/p/special-bulletin-israel-launches
Une conscience individuelle contre l’innommable
DEATH TECH SUMMIT IN DC
[ Sommet de la technologie de mort à Washington DC]
Max Blumenthal attends AI warlord conference
[Max Blumenthal assiste à une reunion IA de seigneurs de la guerre.]
The Grayzone – 12.6.2025
Le sommet de la technologie de mort qui s’est tenu à Washington est celui où les USA ont officiellement sous-traité à Israël et à leurs propres milliardaires de la technologie répressive, le soin de metrre au pas la partie des USA qui essaie de leur résister, au premier rang de laquelle les universités et la nouvelle génération d’étudiants les plus conscients et déterminés.
Il s’agissait de savoir par quels moyens on allait pouvoir les réprimer, les écraser si nécessaire. Etaient présents : un général 4 étoiles du Pentagone, des huiles de la Silicon Valley, les incontournables caciques de l’AIPAC, plus ceux du Sénat et du Congrès, de l’espèce Lindsey Graham et feu Joseph MacCarthy, etc, etc., plus encore des petites mains de raccord, comme la donzelle de ± 25 ans que l’on voit ici se prétendre rescapée de l’Holocauste et accuser Blumenthal, « en complicité avec les tueurs du Hamas », de faire subir au malheureuses victimes israéliennes un « Deuxième Holocauste ».
Plus répulsif qu’elle, tu meurs.
Dans cette vidéo, Blumenthal partage avec Aaron Maté sa traumatisante expérience. Car il a essayé de poser des questions à ceux qui tenaient le haut de l’estrade. Et il a fini, bien sûr, par se faire arracher son badge de journaliste et expulser manu militari, comme lors de son intervention contre Blinken, au début des « cent jours » de Trump.
Cher Max Blumenthal, vous êtes en train de découvrir que naître juif n’est pas un talisman qui préserve du nazisme. Oui, la découverte est amère.
Le nazisme, vous le savez sûrement, est une dégénérescence de la conscience, comme Alzheimer est une dégénérescence du cerveau, et il vaut mieux savoir que ce mal peut frapper n’importe qui, n’importe où, quels que soient les efforts faits pour s’en préserver, comme sont en train de le tenter à si juste titre et à si grands frais Vladimir Poutine et ses compatriotes à 27 millions d’holocaustés.
Au moment où tant de gens préfèrent leur confort intellectuel à toute forme de conscience, il faut dire le profond respect que Max Blumenthal inspire partout, sauf, évidemment, chez les « victimes » de profession.
In cauda…
Au milieu de la stupéfaction générale suscitée par l’aspect inattendu des événements en cours, nous est revenue en mémoire une interview accordée il y a quelques mois par Thierry Meyssan à ses amis du Courrier des Stratèges (qui semblent l’avoir largué depuis), où il était question nous semble-il de la mort toujours inexpliquée du président Raissi et de son ministre des Affaires étrangères.
Meyssan expliquait à ses interlocuteurs que l’Iran n’était pas comme d’aucuns le croient un pays monolithique mais au contraire une société très divisée, où il existait des factions, dont une qu’il croyait puissante (dangereuse ?) : celle d’un groupe de richissimes marchands de tapis de Téhéran (oui, ça peut avoir l’air d’une blague), dont les cœurs ou les coffres penchaient nettement du côté des USA. Jusqu’à trahir la République Islamique et à favoriser un changement de régime ? S’il n’y a pas d’amis, peut-être n’y a-t-il pas non plus de place pour Dieu dans la négoce… Et le sort de la majorité des Iraniens n’est sûrement pas le premier souci des hommes d’argent…
Quel rôle jouent là-dedans les Gardiens de la Révolution ? Et d’abord, forment-ils un seul bloc ou sont-ils eux aussi divisés en factions rivales ?
Dans ce pays littéralement criblé de parasites israéliens, quel rôle jouent – et depuis quand ? – les descendants hébreux de la captivité à Babylone qui étaient, jusqu’à il y a peu, considérés comme loyaux à leur pays de si long accueil ? Les Turco-Mongols d’Israël ont-ils su, du moins en partie, en acheter comme ils ont fait avec l’AIEA ?
Tant de questions auxquelles personne, à notre connaissance, n’a pour l’instant de réponses.
On devrait les trouver, bientôt, dans la réalité.
Mis en ligne le 13 juin 2025
par Les Grosses Orchades
SCUM
Vous souvient-il lecteurs de cette jeune journaliste américaine, en poste à Tel Aviv au moment d’on ne sait plus quel plomb fondu, à qui ce mot avait échappé au spectacle de la foule israélienne se roulant de joie à voir trucider ceux dont elle avait volé la terre et déraciné les oliviers ?
Ce mot nous est remonté tout à l’heure dans la gorge, en voyant cette même foule de Tel Aviv se prélasser au bord de la mer pendant que, de l’autre côté de la cloison, les bébés crèvent de faim faute d’un peu d’eau et de lait qu’on leur ôte de la bouche. Et à voir ce petit chien folâtrant qui n’avait, dans son innocence, aucune idée de l’ultime cercle de l’Enfer dans lequel il se trouvait. Comment aurait-il pu savoir qu’à quelques pas de là, d’autres petits chiens, peut-être de sa famille, s’échinaient à déterrer des cadavres de bébés pour ne pas mourir eux-mêmes de faim ?
La jeune femme qui avait dit « SCUM » (cela siignifie « ORDURE ») avait aussitôt été ôtée de là par son journal et transférée à Moscou. Pour la punir sans doute. On se prend parfois à lui souhaiter d’y avoir rencontré un Russe qui aura su, pourquoi pas, la persuader de rester.
Pour ce qui est du sort des vaillants de la Madleen, vous êtes maintenant aussi au courant que nous. Sinon, voyez ce qu’on en dit au Courrier des Stratèges :
Le gouvernement Netanyahou a pris en otage l’équipage de la Madleen
Édouard Husson – 9 juin 2025
Lire et surtout voir la suite…
« Une opération désastreuse pour Israël » dit Édouard Husson. On aimerait le croire, mais on se permet d’en douter. Et de se dire qu’au contraire ils vont avec maestria les monnayer très cher leurs otages et arracher plein de rançons – en armes ? – aux cloportes européens qu’ils connaissent mieux que personne depuis le temps qu’ils les font sauter dans des cerceaux. Ne sait-on pas encore qu’ils sont rompus à toutes les impudeurs, au point d’avoir eux-mêmes abattu préventivement certains des leurs, de peur sans doute qu’ils fraternisent avec les soldats du Hamas, qui, eux, ne les eussent pas maltraités !
L’immonde Katz va les forcer à regarder des vidéos de propagande sur le 7 octobre. Ira-t-il jusqu’à leur montrer le moment où des Israéliens sont mitraillés par Tsahal ? Pourqoi pas ?
Est-ce à dire que les passagers de la Madleen n’auraient jamais dû s’embarquer, qu’ils auraient dû prévoir la suite et ne pas s’aller jeter dans la gueule du loup ? Non. Car, quelles que soient les conséquences, il y a des choses qui doivent être faites. Pour le principe. Parce qu’un principe est parfois plus important que tout.
Ce que nous devons faire, nous, à ce stade, c’est les assurer de notre profond respect, qu’ils partagent désormais avec l’admirable Francesca Albanese.
Post Scriptum
Notre en-tête d’aujourd’hui, vous l’aurez deviné, est le coin du port de Marseille où les dockers se sont mis à imiter leurs collègues du Pirée. Il faudrait que, systématiquement et sans désemparer, ceux de tous les autres ports, à leur tour, les imitent. Qu’on en finisse avec cette tourbe – présidentielle US ou autre comprises – qui réussit à donner aux chambres à gaz l’air d’un moyen miséricordieux d’euthanasier ceux qui gênent.
Mis en ligne le 9 juin 2025
par Les Grosses Orchades