C’est beau comme du Robespierre !
(et on s’y connaît)
Le Génie du Complotisme
Guillaume de Rouville – L’Idiot du Village – 5.6.2020
Une fois de plus on est à la bourre. LGO
Le complotisme présente cinq caractéristiques majeures qui le distinguent de l’anti-complotisme et qui résument tout son génie. Ses caractéristiques, que nous passerons rapidement en revue, sont autant d’avantages sur l’anti-complotisme qui nous feront comprendre, par contraste, les limites épistémologiques de ce dernier, ses motivations profondes et ses soubassements idéologiques.
Notre conclusion sera double :
- Seul le complotisme permet d’appréhender la nature du pouvoir. L’anti-complotisme est une émanation du pouvoir dont la vocation est de le protéger et de lui permettre d’échapper à la compréhension de ceux sur lesquels ce pouvoir s’exerce.
- On ne dialogue pas avec le pouvoir : on s’y soumet ou on le combat. Il s’ensuit, naturellement, que les complotistes n’ont plus à chercher les faveurs des anti-complotistes ou de leurs maîtres, ni à s’excuser de penser hors des sentiers battus ou d’émettre des hypothèses de travail audacieuses. Il est temps pour les complotistes de se montrer offensifs et face à l’idéologie du chaos que le pouvoir incarne et projette sur le monde à travers ses relais médiatiques et institutionnels, de présenter le complotisme comme un remède aux pulsions mortifères de l’hydre mondialiste. Le complotisme est un humanisme.
Partie 1.
Les 5 avantages du complotisme
Avantage Méthodologique
Tandis que l’anti-complotiste se contente la plupart du temps d’énoncer la thèse (officielle s’entend), le complotiste est contraint de travailler, d’approfondir à la fois la thèse et l’antithèse. Ainsi, le complotiste a une connaissance fine de la version officielle et des arguments de la version opposée. Cela le contraint à chercher et à ausculter plus profondément les faits, à les présenter dans un ordre cohérent et à les soumettre à un examen critique poussé.
Tandis que l’anti-complotiste n’a qu’à répéter la thèse officielle sans avoir besoin de la justifier, le complotiste est obligé de chercher des preuves solides à l’appui de ses propos et finit par acquérir une connaissance bien plus large que celle de l’anti-complotiste qui a borné son champ d’investigation parce qu’il lui suffit de citer une source « prestigieuse » pour gagner la bataille du pouvoir médiatique et la considération de ses pairs.
Que ce soit, par exemple, pour le 11 Septembre ou le réchauffement climatique anthropique, seuls les complotistes appliquent le principe du contradictoire, principe fondamental à la fois pour les journalistes, les historiens et les juges qui devraient examiner méthodiquement et en profondeur les thèses en présence avant de se prononcer sur le fond de l’affaire dont ils s’occupent. L’anti-complotiste ne voit pas l’absurdité de sa position qui consiste à penser que la version officielle est toujours la bonne (comme la raison du plus fort). Ce qui revient à interdire toute alternative, toute contradiction, toute possibilité de remettre en cause la version des faits une fois qu’elle a été estampillée par le sceau officiel et crachée sur les ondes des médias dominants.
L’anti-complotiste confine ainsi le réel dans une forme figée pour les siècles des siècles. Il se comporte comme le gardien d’une prison où les faits récalcitrants sont tenus en joug et passés à tabac, loin du regard des foules, tant que leur volonté d’indépendance et de franchise n’a pas été brisée. Il rééduque et torture les faits qui ne suivent pas ses mots d’ordre ou son catéchisme et ne les relâche dans l’arène publique qu’une fois qu’ils ont perdu leur prétention à dire leur part de vérité. Le complotiste libère les faits cadenassés qui retrouvent tout leur sens caché et leur autonomie, il les rend à l’air libre où se meuvent à leur aise la vérité et le réel.
Le complotiste n’ayant pas droit aux arguments d’autorité (par exemple, l’invocation d’un prétendu « consensus scientifique » des experts sur le réchauffement climatique anthropique) et étant soumis au feu permanent des critiques, il lui faut devenir un orfèvre dans son domaine pour pouvoir contrer un adversaire qui se contente de répéter un message univoque et balaie d’un revers de mains dédaigneux les arguments qu’on lui adresse.
Enfin, le complotiste cherche à donner du sens à ce qui, apparemment, n’en a pas toujours. Il ne se contente pas de laisser l’inexplicable inexpliqué. Si trois immeubles s’effondrent sur eux-mêmes alors que seulement deux ont été percutés par des avions, le complotiste essaie de comprendre ce phénomène étrange en convoquant des causes humaines et physiques qui sont dans l’ordre naturel des choses. Là où l’anti-complotiste, à court d’idée et d’arguments, finira pas se contenter de hausser les épaules, le complotiste, ira chercher des causes humaines (des volontés) si les causes physiques (mécanique des corps et mécanique des fluides) ne sont pas suffisantes.
De son côté, l’anti-complotiste, n’hésitera pas à réinventer les lois de la physique, juste pour l’occasion, afin de s’interdire de penser au-delà de la thèse officielle. Car, s’il devait s’aventurer sur le terrain glissant d’une hypothèse alternative, cela pourrait le conduire à devoir désigner un coupable inattendu, à découvrir un acte humain, voire une entente entre plusieurs personnes conscientes de leurs actes. Ainsi, pour expliquer l’absence de débris d’avion sur le Pentagone ou sur le site de Pennsylvanie en septembre 2001, l’anti-complotiste invoquera la possibilité que les avions se soient gazéifiés (thèse défendue par le très « prestigieux » journal Le Monde), ajoutant de la sorte quelques règles nouvelles aux lois de la thermodynamique. Il ne lui viendrait jamais à l’esprit qu’un mensonge volontaire se cache peut-être derrière l’inexplicable. Dans le même ordre d’idée il en vient à voir, dans les guerres menées par les démocraties occidentales, des événements naturels que ne guident aucune pensée maléfique ni volonté humaine.
Pour résumer les avantages méthodologiques de son approche, on peut dire que le complotiste travaille plus que l’anti-complotiste, connaît mieux son sujet et les arguments des parties en présence, ne se repose pas sur des arguments d’autorité pour avancer ses idées et accumule les éléments de preuve pour justifier ses propos et donner du sens aux événements et aux faits qui se déroulent devant lui.
Ce sont là des raisons qui expliquent que les anti-complotistes ne répondent presque jamais positivement aux offres de dialogue que leur font les complotistes : ils savent, en effet, qu’ils finiront généralement déboîtés par les arguments de leurs contradicteurs. Pour justifier un tel refus, ils rangent volontiers leurs adversaires sous l’appellation générique et bien commode du « camp de la haine », mettant ainsi entre eux et les complotistes une sorte de cordon sanitaire émotionnel qu’il serait difficile et dangereux pour tout un chacun de rompre impunément. Cette technique de la rhétorique de disqualification utilisée à l’encontre du complotiste, à laquelle vient généralement s’ajouter des menaces et des injures, est le signe que, sur le terrain de la méthode, le complotiste vient bousculer son adversaire dans ses derniers retranchements, lorsque celui-ci est au bord de son propre gouffre intellectuel.
Avantage Psychologique
Le complotiste n’a ni d’à priori ni de tabou. L’impensable est pour lui toujours pensable. Si le complotiste navigue ainsi volontiers, par méthode et par prudence, dans l’air du soupçon et ne prête sa confiance à quiconque, il traite tout le monde à la même enseigne, les puissants comme les faibles ; il les écoute avec le même degré d’attention, sans chercher à plaire ou à déplaire à leurs susceptibilités respectives. Il veut comprendre et non pas justifier.
De son côté, l’anti-complotiste est enfermé dans le dogme de l’infaillibilité démocratique, ce qui lui interdit automatiquement tout un champ des possibles. Il est psychologiquement incapable d’imaginer que nos dirigeants démocrates puissent faire le mal intentionnellement. C’est bien cet à priori qui, aux yeux des complotistes, rend les anti-complotistes aveugles à la compréhension d’une part importante de notre monde. Et pour le dire plus clairement, les anti-complotistes sont dans l’incapacité de comprendre la nature et les ressorts du pouvoir (nous y reviendrons). Ils ne voient pas que le pouvoir, ontologiquement, est une physique de la contrainte et une métaphysique de la domination.
L’anti-complotiste est tellement engoncé dans cette opinion, qui est pour lui une sorte d’article de foi, qu’il ne pourra jamais concevoir que nos dirigeants puissent, par exemple, en toute connaissance de cause : (i) empêcher l’utilisation d’un remède peu coûteux et efficace contre un virus, cousin de celui de la grippe, afin de favoriser une solution imaginaire et hypothétique (le vaccin) lors d’une pandémie annoncée et voulue, pandémie qui n’est pas tant le résultat d’une incompétence généralisée de nos commis en charge des affaires de l’État, que d’un chaos organisé par ces derniers comme un jeu de rôle mondialiste planétaire ; (ii) s’allier avec des mouvances terroristes islamistes pour faire tomber des régimes laïques en Libye et en Syrie en ayant recours à des actes de terrorisme à grande échelle et en organisant le massacre et le gazage de populations entières tout en accusant le camp adverse d’en être responsable. De telles conclusions, iraient au-delà de ses forces psychologiques et l’amèneraient, sans doute, au bord de la crise de nerf et de l’hystérie.
Ainsi, pour l’anti-complotiste, la démocratie occidentale ne peut commettre de crime puisqu’elle ne peut avoir de mauvaises intentions : elle ne tue que par dommages collatéraux, jamais volontairement. Par conséquent, on ne peut lui imputer des crimes de masse, seulement des erreurs circonstancielles et contextuelles qui ont eu de tragiques conséquences humaines inattendues. La culpabilité de la démocratie occidentale ne dépasse jamais celle de l’élève qui aurait pu mieux faire.
Les anti-complotistes ne voient et n’admettent de complots que chez les terroristes musulmans ou les Russes, les Iraniens ou les Chinois, quand cela arrange leurs affaires et conforte leurs représentations du monde binaire (« eux » contre « nous »). Là, en général, aucune preuve tangible n’est exigée, il suffit à l’accusation de désigner les coupables pour emporter la conviction de la foule conformiste des bourgeois cultivés qui ne craignent rien tant que d’émettre des hypothèses et, encore plus, d’avancer des théories qui sortiraient de la vulgate publiée régulièrement dans les gazettes officielles (Le Monde, The Guardian ou le New York Times).
Avantage Conceptuel
Le complotiste offre des outils intellectuels pour appréhender le monde. Il propose des termes (qu’il a ou non construits lui-même) pour désigner des événements, des phénomènes difficiles à cerner ou à concevoir : Mondialisme, Atlantisme, Empire, Opposition Contrôlée, État Profond, Satanisme, Nouvel Ordre Mondial, Injonctions Paradoxales, Dogme de l’Infaillibilité Démocratique, Crimes Médiatiques, Rhétorique de Disqualification, sont autant de concepts outils permettant de sortir de l’hébétude dans laquelle le complexe médiatico-industriel progressiste nous maintient, afin de mieux cerner et comprendre le monde dans lequel nous évoluons.
Le complotiste apprécie la clarté d’un concept là où l’anti-complotiste préfère la confusion, l’absence de sens et de signification, ou le sens inversé de l’absurde : non pas le mystère qui pourrait nous ouvrir la porte d’une transcendance porteuse d’espoir, mais le vide comme explication universelle. L’anti-complotiste ne nous laisse qu’un champ de bataille sémantique chaotique où le néant et l’ambiguïté sont maîtres du réel et de nos neurones.
Empêcher la compréhension du réel et l’émergence des concepts explicatifs est sans doute l’un des objectifs du pouvoir pour demeurer « le pouvoir » et persévérer dans son être. Son credo est de rester insaisissable, « impensable » et impensé, pour n’être point combattu. Un totalitarisme dont on ignorerait l’oppression ne susciterait sans doute pas d’opposition autre que contrôlée. C’est tout le génie de la démocratie représentative, instrument privilégié de l’oligarchie occidentale, que de nous empêcher d’établir clairement des liens de causalité entre des décisions humaines de quelques-uns et la longue chaîne des malheurs des peuples.
Avantage Moral
Le complotiste a un avantage moral immense par rapport à l’anti-complotiste parce qu’il doit montrer plus de courage et affronter les difficiles conséquences sociales de ses propos. Tandis que l’anti-complotiste, en bon conformiste adorateur de la normalité sociale, ne fait que relayer et répéter les paroles de l’évangile médiatico-politique qui lui est servi quotidiennement, le complotiste sait qu’il aura contre lui les puissants et la masse des bourgeois cultivés qui peuplent les cercles mondains des multiples socialités auxquelles la vie nous invite tous à participer.
Le complotiste prend constamment des risques dans sa vie professionnelle et privée pour simplement émettre des doutes et proposer des explications alternatives : on ne compte plus le nombre de complotistes débarqués de leur poste pour avoir avancé quelques hypothèses dérangeantes sur le 11 Septembre, l’implication des démocraties occidentales dans le terrorisme islamique ou la responsabilité du CO2 dans le réchauffement climatique anthropique. Si le courage ne donne pas raison, il a une valeur intrinsèque qui distingue nettement le complotiste du bourgeois cultivé conformiste qui fait office d’adversaire.
Le complotiste ose nommer le mal, il ose désigner les puissants et les puissances qui sont derrière ces manifestations humaines : il ne se contente pas, comme les professionnels de la révolte, d’attaquer des abstractions (par exemple, le capitalisme), il confronte des pouvoirs concrets (dont la somme des liens et des alliances fait et révèle le pouvoir dans toute sa puissance et ses nuisances) et nomme les responsables. Pour le 11 Septembre, il désignera volontiers le petit groupe de néoconservateurs comme responsables ou au moins complices des attentats ; il en fera le portrait détaillé en égrenant leur CV et leurs méfaits avérés. Concernant l’hystérie sanitaire mondialiste déclenchée au printemps 2020, il n’hésitera pas à pointer du doigt le rôle de Bill Gates et des dirigeants de l’OMS, de certaines firmes pharmaceutiques (comme Gilead) ou de certains médias (comme BFMTV en France) dans le déclenchement de cette expérience orwellienne à l’échelle mondiale.
L’anti-complotiste, lorsqu’il dénonce, est plutôt dans la délation puisqu’il désigne à la vindicte médiatique et judiciaire, à la censure et aux poursuites pénales, les lanceurs d’alertes qui n’ont en général que leur plume pour se défendre. L’anti-complotiste utilise volontiers la menace et l’intimidation pour faire taire ceux qui s’aventurent hors des sentiers battus et rebattus : la rhétorique de disqualification et l’hystérie émotionnelle sont ses outils préférés.
Ainsi, tandis que le complotiste dénonce les puissants et se met volontairement dans leur ligne de mire, l’anti-complotiste établi des listes d’opposants isolés à exécuter en place publique sans leur donner la parole. Il y a du Cyrano de Bergerac chez le complotiste : s’il n’a, bien évidemment, pas toujours raison, il avance empanaché d’indépendance et de franchise et revendique le droit de se tromper.
Les complotistes sont à la fois une dissidence et une résistance. Peut-être même les seuls à s’opposer aux expériences orwelliennes que nos démocraties oligarchiques nous imposent de temps à autres pour éprouver leur puissance : hystérie sanitaire, hystérie réchauffiste, hystérie anti-Trump (qui n’est que le syndrome d’une hystérie contre les souverainistes et les partisans de la diversité des nations), etc. Comme nous le verrons en partie 2, l’anti-complotisme est une hystérie.
Avantage Prédictif
Ce qui frappe, quand on fait le bilan du complotisme sur les deux dernières décennies, c’est l’incroyable capacité de celui-ci à avoir raison, à prédire ce qui va advenir. En analysant avec sérieux et pertinence le présent et le passé récent, le complotisme est capable de mieux appréhender les grandes orientations qui se dessinent devant nous que tous les experts réunis en conclaves officiels.
Sur le 11 septembre, sur la guerre en Irak et en Syrie, sur le réchauffement climatique anthropique, sur le Russiagate et l’affaire ukrainienne aux États-Unis, sur le Covid-19 et sur tant d’autres sujets scientifiques ou géopolitiques, le complotisme engrange les victoires les unes après les autres.
La démonstration de la force prédictive de la pensée complotiste a été particulièrement spectaculaire lors de l’épisode de totalitarisme sanitaire et sécuritaire que nous avons tous vécus au printemps 2020. Aux modèles prédictifs délirants (souvent informatiques) invoqués par les comités « scientifiques » mis en place un peu partout en Occident lors de cette drôle de crise sanitaire qui prévoyaient l’apocalypse tous les matins du monde, les complotistes ont opposé le bon sens, l’analyse cartésienne, le raisonnement et le sang-froid, et ont ainsi pu identifier rapidement des solutions efficaces pourtant décriées par tous les médias dominants tombés volontairement dans une hystérie destinée à faire perdre l’entendement collectif. Le complotiste est parvenu à s’extraire du bruit et de la fureur de l’actualité brouillonne et a eu raison sur toute la ligne : de l’analyse du problème à la proposition d’un remède. N’ayant d’à priori à l’égard de personne, le complotiste a écouté toutes les parties en présence et à pu saisir au vol le réel avant qu’il ne soit confisqué et défiguré par les tortionnaires de l’information qui lui ont substitué la peur comme seul vecteur de la représentation du monde. Nous y reviendrons en détail dans la deuxième partie ou dans un article séparé.
Depuis le début du conflit en Syrie, seuls les complotistes savaient que le Président Bachar el-Assad était soutenu par la grande majorité de son peuple et n’était pas au bord de la déroute, bien que tous les journaux ayant pignon sur rue en Occident annonçaient à longueur de colonnes la fin imminente du « régime sanguinaire ». Concernant le Russiagate et l’implication du clan Obama dans l’espionnage dont la campagne de Trump a fait l’objet en 2016 et 2017, seuls les complotistes ont compris qu’il s’agissait bien d’une tentative de déstabilisation d’un candidat (puis d’un Président) pas assez mondialiste, de la part de l’État profond américain et qu’aucun élément probant ne permettait d’affirmer qu’il était, de près ou de loin, un agent russe (tous les documents récemment déclassifiés confirment cette analyse). Concernant le réchauffement climatique, nous détaillerons dans un papier à venir, les nombreuses victoires épistémologiques emportées de haute lutte contre (i) les prédictions arrogantes et foireuses de « l’unanimité » des scientifiques de la planète et (ii) l’intime conviction d’une opinion publique mondiale chauffée à blanc à l’encontre d’une menace qui n’existe que dans les modèles informatiques délirants des marchands de peur !
Le complotisme est la grande aventure humaine, intellectuelle et politique de notre siècle. Si nous voulons que l’homme perdure dans ses fondamentaux humains, loin des promesses trans-humaniste et technicistes qu’on veut nous imposer sans débat, il est temps d’affirmer ce que nous sommes : un humanisme.
« Le propre du prestige est d’empêcher de voir les choses telles qu’elles sont et de paralyser tous nos jugements. Les foules toujours, les individus le plus souvent, ont besoin, sur tous les sujets, d’opinions toutes faites. Le succès de ces opinions est indépendant de la part de vérité ou d’erreur qu’elles contiennent; il dépend uniquement de leur prestige. »
Psychologie des foules – Gustave Le Bon -1895
Source : http://lidiotduvillage.org/2020/06/05/le-genie-du-complotisme/
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-genie-du-complotisme/
Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs, sur le site L’idiot du village, les 41 commentaires des lecteurs de cet article, plutôt au-dessus de la moyenne – de conscience et d’expression – des commentateurs d’un peu partout.
Guillaume de Rouville est un avocat spécialisé en droit international des affaires et le PDG de Better Life Factory, à Uzès, Occitanie, France
Guillaume de Rouville
La Démocratie ambiguë
Editions Cheap (2012)
216 pages
Présentation de l’éditeur :
2ème édition revue et augmentée. La démocratie, telle qu’elle est pratiquée en Occident, est souvent présentée comme le meilleur des régimes politiques, celui qui respecte le mieux les valeurs des Lumières. Pourtant, depuis la chute du mur de Berlin, les démocraties occidentales ont entrepris des guerres de prédation avec un cynisme très éloigné du souci d’humanité dont elles se prévalent, au profit d’une minorité qui s’est accaparé tous les leviers du pouvoir et des richesses. Pendant la même période, nos sociétés ont connu une croissance vertigineuse des inégalités et la multiplication des entorses aux droits fondamentaux des citoyens. (GdR) Pour Guillaume de Rouville, avocat spécialisé en droit international des affaires, les démocraties occidentales sont à l’image du Docteur Jekyll et Mister Hyde de Robert Louis Stevenson, cette étrange créature imaginée pour décrire l’état de son siècle, tantôt aimables et bien intentionnées, tantôt brutales et monstrueuses. Il montre ici comment une élite sans scrupule a pu instrumentaliser la démocratie à des fins contraires aux valeurs des Lumières, sans rencontrer de résistance particulière. Si elle a pu le faire, c’est en vertu d’un langage qu’elle manie à merveille et de nature à démobiliser les consciences: celui de l’ambiguïté.
Faites-en vos lectures prioritaires de l’été :
Les archives Guillaume de Rouville sur www.mondialisation.ca/ :
https ://www.mondialisation.ca/author/guillaume-de-rouville
Où nous vous recommandons particulièrement :
À lire pour quiconque ne veut pas mourir idiot !
Pour ceux qui lisent aussi l’italien. Ne ratez pas le :
Rita Monaldi e Francesco Sorti
Dante de Shakespeare – Amor ch’a nullo amato (premier de trois volumes de grande importance historique et littéraire).
Avant de prendre congé…
Notre aède national, Anatole Atlas, s’est fendu récemment d’un papier intitulé Le voile viole, que vous trouverez sur le site spherisme.be.
Nous ne l’avons pas, contrairement à notre habitude, répercuté, parce que…
Si Anatole a raison sur le fond, nous ne partageons pas deux présupposés de son texte, à savoir : l’exemplarité de 1/ Edgar Morin, 2/ Ihsane Haouach ; pour ne rien dire de la légitimité de Sarah Schlitz (Ecolo).
Pour résumer à outrance : Ihsane Haouach – commissaire (démissionnaire) du gouvernement auprès de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes – nous semble un pur produit de l’arrivisme de certains jeunes musulmans de notre pays, conjugué à la caricature d’éducation qu’en sont arrivées à donner la plupart de nos institutions nationales telles que l’Institut Solvay (hélas pas que lui…)
Qu’Ihsane Haouach ait été cooptée par une militante de l’écologie prétendant, à ce titre, accomplir les tâches du politique, n’en fait pas une personne mandatée par au moins une partie de la population.
Qu’Ihsane Haouach regrette un accès insuffisant, pour ceux qu’elle sert, aux ressources du lobbyisme, au prétexte fumeux d’une démographie qui leur en donnerait le droit, prouve seulement qu’elle a les mêmes fausses valeurs que ceux qui la persécutent.
Il reste à Anatole Atlas à découvrir une citoyenne belge voilée qui mérite d’être défendue, et à rompre une lance en sa faveur sur des principes que les autres citoyens de toutes obédiences puissent partager avec elle. Il y en a et nous en connaissons.
P.S. : l’écologie… le féminisme… le respect des croyances d’autrui… sont trois des multiples tâches du politique. JAMAIS L’INVERSE !
P.P.S. : ceux qui croient que les Saoud, le roi du Maroc et le général Soleimani, c’est pareil, sous prétexte qu’ils sont – ou se prétendent – tous musulmans, se trompent lourdement. Ils doivent d’urgence faire un peu travailler leurs neurones.
États d’âme à La Thalamège
(et aux Grosses Orchades, n’en parlons pas…)
Deux choses nous inspirent en ce moment les pires craintes.
La première :
Nous n’avons aucun titre à donner des conseils à nos voisins, ni même à nous occuper de leurs affaires. Mais le monde est devenu un village et leurs affaires sont bien entendu celles de tous.
Fin 2018, nous avons publié un post intitulé Et si c’était une Commune bis ?
Rien n’est venu, depuis, calmer cette crainte-là. Au contraire.
On ne voit partout que dénonciations indignées de ce que font les membres du gouvernement français, président en tête. Il n’est question, chez tous, merdias et organes alternatifs mêlés, que des « bourdes », des « voltes-face », des « mesures arbitraires favorables aux uns/défavorables aux autres » dont se rend coupable la fine équipe des élus par 17% des inscrits. Et tous de chercher à comprendre à quoi obéissent les apparents apprentis-sorciers vissés aux manettes : leurs motivations, leurs sentiments, leur état d’esprit. C’est ainsi qu’on pourchasse des fantômes et qu’on tombe tête en avant dans le piège béant sous vos pas. La réalité est pourtant simple : Emmanuel Macron n’est rien. Rie. MOINS QUE RIEN. C’est un petit robot mécanique avec une clé dans le dos, que tournent à leur gré ceux qui dirigent ou veulent diriger les affaires du monde. Pour que les choses aillent dans le sens par eux souhaité.
Quel sens ?
Celui où se précipite une population aveugle aux pièges mortels qu’on lui tend, conduisant tout droit à son annihilation dans le sang, les tortures et une misère pandémique. Pour longtemps.
Nous avons vu, en ne partageant pas la réjouissance générale, les manifestations qui semblent faire tache d’huile dans toute la France (et bien d’autres endroits du monde) contre les mesures imbéciles et de plus en plus schizophrènes imposées dans un but précis, qui n’a bien entendu rien à voir avec les objectifs prétendus, le seul concevable étant d’amener les populations nues et ignorantes, à créer suffisamment de désordre/troubles/instabilité au moins apparents et bien montés en neige par les merdias de service, pour justifier de très drastiques mesures de « rétablissement de l’ordre ». À main très lourdement armée, alors qu’eux ne le sont même pas d’une épingle.
Il semble que le bain de sang posément planifié de la Commune n’ait rien appris à personne et que nous soyons condamnés à répéter toujours les mêmes erreurs.
Quand on voit avec quelle impavide désinvolture les Gilets Jaunes ont été à grande échelle torturés à ciel ouvert sans que quiconque se lève pour s’opposer à ces mœurs pinochettistes (par une grève générale au finish y compris de l’impôt par exemple)… Quand on voit les foules de « djeunes » s’opposer à une dictature qui n’est pas en train d’arriver mais depuis longtemps installée, pour qu’on les laisse sautiller sur des musiques-si-on-veut ET RIEN D’AUTRE, on ne voit pas bien comment tout ceci pourrait tourner autrement que le plus mal possible. Un mal que nul n’a l’air de vraiment tenter d’imaginer.
Les Européens de 2021 ne sont pas les Chiliens de 1973. De très loin.
On a pendu, à Nuremberg, des gens qui en avaient fait beaucoup moins que les pantins qui nous gouvernent (et on ne parle pas ici seulement des Français). En l’absence totale de toute lucidité et de toute volonté de résistance cohérente, où espère-t-on qu’ils vont s’arrêter ?
Un coup de sonde très remarqué a été la montée au créneau de militaires à la retraite, dont certains étaient peut-être même de bonne foi au spectacle de la déglingue vaseuse où leur pays est tombé. Le prochain coup ne sera pas « de sonde » et les militaires seront d’active.
Dans ces cas-là…
Que faire ?
Il semble que la question se repose au moins une fois par siècle depuis la plus haute antiquité. Cette fois, ce n’est pas seulement « que faire ? » mais aussi « et avec quoi ? ».
La seconde :
Nous nourrissons aussi les pires craintes au sujet de Julian Assange. Tout porte à croire que ceux qui le veulent mort (pour pouvoir le torturer chez eux à loisir) ont l’intention de profiter de la merveilleuse pandémie en cours et de ses séquelles pour escamoter leur victime au milieu d’une indifférence d’autant plus générale que ceux qui devraient aller l’arracher à sa geôle seront plus occupés à courir après les carottes empoisonnées qu’on fait sautiller de toutes parts devant leur nez qu’à élaborer la moindre stratégie.
Nous ne souhaiterions rien tant que d’être contredits par des faits.
Partie de réponse peut-être à ce qui précède.
Un appel pressant et urgent que nous vous prions instamment de ne pas prendre à la légère, quelles que soient vos convictions idéologiques. Quand la maison brûle, on passe les seaux. On s’explique après. Et la maison, ce n’est pas seulement la France.
Appel du 14 Juillet 2021 : un sursaut patriotique et populaire est urgent et vital ! #14Juillet
14 JUILLET 2021: 232ème anniversaire de la prise de la Bastille, 86ème anniversaire du meeting fondateur du Front populaire, 76ème anniversaire du 14 juillet 1945 :
UN SURSAUT PATRIOTIQUE ET POPULAIRE EST URGENT ET VITAL !
Notre pays est en proie à un double processus d’euro-dislocation et de fascisation qui nécessite un sursaut urgent du peuple français, notamment du monde du travail et de la jeunesse. En effet, la prétendue “construction” euro-atlantique portée par l’oligarchie financière et précipitée par Macron au nom du “saut fédéral européen” et du “pacte girondin” aboutit au démontage en marche généralisé de la nation républicaine. En effet :
– de nouvelles attaques gouvernementales ciblent l’indemnisation du chômage et les retraites par répartition créées par Ambroise Croizat en 1946 en application du programme du CNR alors même que des millions de citoyens sont précarisés et paupérisés ;
– l’Éducation nationale est méthodiquement désossée par le ministre Blanquer : celui-ci détruit à la fois le bac national, premier diplôme universitaire, le second degré public long et les conditions d’accès à l’Université (“Parcoursup”) tandis qu’est créé un bac européen à la seule destination de l’”élite”; dans le même temps, la ministre Frédérique Vidal poursuit l’alignement délétère de l’Université et de la Recherche françaises sur les modes de gouvernance ultra-ségrégatifs des universités américaines ;
– pour exécuter les directives européennes enjoignant scandaleusement la France de “réduire ses dépenses de santé” (comme l’a exigé la Commission européenne à 63 reprises entre 2011 et 2018 !), les suppressions de postes continuent à l’hôpital public alors que la pandémie continue de sévir;
– la République une et indivisible héritée de la Révolution française est démantelée, les départements et les communes de France sont dépecés au profit des Grandes Régions à l’allemande, des “collectivités uniques” (Corse, et bientôt peut-être très vite, Bretagne), des “collectivités européennes” (Alsace), des “euro-départements” (Moselle) et des “métropoles” broyant les communes rurales et ouvrières. Ce démantèlement s’accélère avec l’adoption de la loi « 4D », le D de « décentralisation » étant une application du « pacte girondin » cher à Macron qui constitue une attaque sans précédent contre la République une et indivisible ;
N’oubliez pas, chers et estimés lecteurs que « gironde » est centrifuge… que cela signifie « atomisation »… et que l’atomisation d’un corps vivant, c’est sa mort.
Enfin, pensez à suivre comme ils le méritent (dans le plus complet désordre) :
en anglais :
en italien :
sans compter tous ceux qui ne sont pas ici.
Chat s’abritant de la nocivité des merdias
Mis en ligne le 18 juillet 2021
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