AMAZONES OU PAS AMAZONES ?

II/V.

 

Calamity Jane

 

Et n’est-ce pas aujourd’hui la « fête des femmes » ?

 

 

Qu’est-ce que vous croyez ? Il n’y a pas que des femmes chez les féministes. Quelques-uns de ces messieurs sont même loin d’être les moins persuasifs et efficaces !

Nous avons mentionné, dans la première partie de ce post, M. Pierre Samuel, auteur, dans les années 70, d’un ouvrage qui mérite encore – et même plus que jamais – d‘être lu.

 

 

 

 

Pierre SAMUEL

Amazones, guerrières et gaillardes

Éditions Complexe – Presses Universitaires de Grenoble – 1975

320 pages

 

M. Pierre_Samuel, mathématicien et par ailleurs écologiste français, a fait date avec cette étude qu’il entamait ainsi :

 

« L’idée d’écrire sur les femmes vigoureuses m’était venue vers 1955, à la lecture d’un intéressant livre de Louis Chauvet, « La petite acrobate de l’Helvétia », où, après quelques nouvelles décrivant une prodigieuse lutteuse de foire, une robuste acrobate et quelques autres gaillardes, l’auteur justifiait ses personnages par des faits réels. Je conçus alors le projet d’étoffer et de systématiser cette documentation sur la vigueur physique féminine. »

 

Or, ce livre fut préfacé par Françoise d’Eaubonne.

À l’heure où le féminisme « à la Soros » qui a commencé à sévir avec les malheureuses Pussy Riots et autres femen prend de plus en plus des allures de huitième plaie d’Égypte, il m’a semblé que ce n’était pas perdre son temps que relire ce qu’avait à dire, au milieu des années 70, une femme qui fut à la fois libertaire, féministe au sens le plus honorable du terme et pionnière d’une véritable écologie. Cela paraît si loin, vu d’aujourd’hui, et pourtant, elle a existé bel et bien, parole d’ex-soixante-huitarde.

Voici donc – et cela vous donnera peut-être envie de lire le livre de M. Samuel – la préface de François d’Eaubonne.

 

 

 

La mystification des « mythes »

Françoise d’Eaubonne – 1975

 

Le mot « mythe est un de ceux dont notre culture moderne a sans doute le plus abusé. Il est surgi de partout, sitôt le triomphe des parti-pris de la désaliénation qui sont, si souvent, autant d’aliénations nouvelles. Sans force(r les termes, nous pouvons dire que nous assistons, que ce soit en littérature, en sociologie ou en archéologie, à la naissance d’une nouvelle mythologie : celle du « contre-mythe ». Au point que mêm les découvertes les plus récentes ne sont pas reprises en charge par les spécialistes de la connaissance, tant ils ont peur en ne se soumettant pas aux impératifs de la dé-mythification, de passer pour des mythologues, voire des mystagogues.

Il y a peu de temps encore, le seul mot d’amazones ou de matriarcat faisait hausser les épaules à l’« historien sérieux ». Pour le simple fait que beaucoup de sottises avaient été proférées à ce sujet, l’enfant a depuis longtemps été jeté avec l’eau du bain, et les impératifs culturels du « lévy-straussisme » résistent encore victorieusement aux trouvailles, qu’il s’agisse des fouilles mésopotamiennes des années 60-62, des grottes brésiliennes photographiées par Von Puttmaker en 1972 ou plus récemment encore, l’exposition des œuvres d’art de Mithila au Petit Palais.

Résumons très brièvement cette étrange répulsion devant la remise en question des théories historiques.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-mystification-des-mythes/

 

 

 

 

Deux femmes : une qui part en guerre au nom des valeurs du christianisme, une qui veut en sortir au point de prôner le « dé-baptême » en masse. Et pourtant, toutes les deux se battent, avec bec et ongles, pour les faibles, les enfants, les humiliés et les offensés…

 

 

 

Effondrer le colonialisme par apostasie collective ou renonciation au baptême – Jo Busta Lally, mars 2019

04/03/2019 jo Busta Lally 5 commentaires

Retirons-leur notre consentement ;

Brisons nos chaînes…

 

Vouloir lutter efficacement aujourd’hui contre l’empire, c’est lutter contre le fondement même de l’impérialisme occidental qui repose sur un pilier de pouvoir économique et un pilier de pouvoir idéologique étroitement impliqués l’un avec l’autre.

Attaquer ces deux piliers porteurs aura pour résultat à terme, d’effondrer l’empire. Comment ? Par la prise de conscience et le boycott physique et idéologique tout en amenant des solutions efficaces de remplacement aux institutions oligarchiques qui nous ont été imposées depuis des siècles, l’État étant le rouage essentiel de l’oppression généralisée.

Pour y parvenir, il apparaît tout à fait essentiel que les peuples occidentaux réfutent et refusent en bloc l’idéologie dominante qui les colonise tout autant que les peuples des nations colonisées, même si le degré d’oppression est (à peine) moindre.

Pour une réconciliation réelle avec les peuples colonisés d’hier et d’aujourd’hui, car nous avons besoin les uns des autres pour bâtir une véritable société progressiste, émancipée et libre. Il n’y a pas d’alternative, ni aucune solution au sein du système oligarchique coercitif, oppressif et totalement mortifère qu’on nous a imposé en nous bourrant le crâne avec la pseudo-inéluctabilité de l’affaire par une science tronquée, biaisée et falsifiée à bien des niveaux. Tout cela est bien au-delà de toute rédemption et nous devons définitivement lâcher-prise d’avec cette ignominie colonialiste qui est le pire fléau que la terre ait porté depuis des milliers d’années.

 

PAS EN MON NOM – NOT IN MY NAME – NO EN MI NOMBRE – NÃO NO MEU NOME – NICHT IN MEINEM NAMEN – NON NEL MIO NOME – Не под моим именем – Tsy ao amin’ny anarako – AKUSIYE IGAMA LAMI !

(merci à gogole trad…)

 

Alors qu’il suffirait de retirer notre consentement à l’empire du chaos, de dire NON, de nous tourner vers les Natifs et les descendants des Nations premières et de les considérer comme des humains et non comme Res Nullus : James Truslow Adams identifia un tel processus mental de négation lorsqu’il écrivit : « Un païen était considéré comme nullus, de cette façon sa propriété n’avait pas de propriétaire, ainsi le sol américain pouvait être approprié par qui que ce soit la trouvait en premier. » Quelqu’un qui est classifié comme non-existant est, du point de vue de celui que l’a classifié de cette façon, le propriétaire de rien du tout. Ainsi la catégorie « nullus » a servi de but pour assigner mentalement les peuples indigènes dans la catégorie des politiquement inexistants sans concept de nation indépendante contre les nations chrétiennes européennes. Le terme nullus est dérivé du latin null voulant dire « rien, aucun, invalide et nul (et non avenu) ». [NdJBL : voilà pourquoi ce n’est pas anodin, quand notre Chef d’État actuel E. Macron, nous appelle  » les ceusses qui ne sont rien « ]. Le terme « vide, nul » est dérivé du latin vacuum signifiant « vide ».

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Source : https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/03/04/effondrer-le-colonialisme-par-apostasie-collective-ou-renonciation-au-bapteme-jo-busta-lally-mars-2019/ 

 

 

 

 

Vous le savez qu’on a un an de retard…

 

Journée des femmes, des connes, des criminelles et bien plus

 

Maria Poumier – 8 mars 2018

Entre la plume et l’enclume

 

 

 

Il y a toujours eu deux ou trois féminismes : celui des élites, réclamant des libertés et des privilèges; celui d’en bas, réclamant de la justice et de la protection (1); celui des manipulateurs d’ imbéciles consentantes est le troisième. Si l’on s’en tient au point de vue réaliste autant que machiste, les deux premières catégories sont toujours, peu ou prou,  la proie des troisièmes. C’est extrêmement humiliant, mais c’est comme ça.

Mais l’histoire avance, et les règles du jeu évoluent, dans  les rapports entre les deux sexes. L’un ne pouvant exterminer l’autre, on fait avec, on s’adapte, on craque, on rebat les cartes avec le vieux jeu dont on hérite. Quand rien ne va plus, quand une société rentre dans une  crise profonde, il y a un indice pour mesurer la destruction mutuelle: il n’y a plus de naissances, le suicide démographique résulte d’un accord des deux sexes pour ne plus imaginer d’avenir, ne plus envisager de rien bâtir, ne plus souhaiter que jouir du temps qui reste.

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Et Théroigne qui éprouve le besoin d’ajouter son  grain de sel…

 

Je n’aime pas contredire Maria Poumier, pour qui j’éprouve de l’amitié et même de l’affection, d’autant que sur certains points elle a mille fois raison. Sur d’autres, en revanche, il est impossible de se taire quand on a quelque bribe de conscience.

Or, donc…

Quand on descend d’un grand-père qui fut abominablement pauvre… et néanmoins malthusien, qui n’a cessé de ressasser sa maxime « Quand on est dans la misère, on ne fait pas d’enfants ! » à chacun des dix qu’il a engendrés (car il buvait… L’Assommoir, vous savez), mais qu’on a hérité aussi de son athéisme (simple indifférence d’adulte pour les fantasmes enfantins des croyants), on ne peut souscrire à un fétichisme du fœtus qui fait si bon marché de la vie des déjà nés.

Car notre chère Maria mélange ici plusieurs fléaux.

Autant on est avec elle quand elle s’alarme de la glaçante dérive amorcée par les sionistes israéliens, ces Dr. Folamour de la reproduction humaine, autant on ne peut la suivre quand elle leur assimile les femmes qui ne consentent plus à être les « vases » dociles et passifs de pouvoirs, généralement mâles, qui s’obstinent à procréer et à tuer indistinctement à tours de bras sans même s’arrêter une paire d’heures pour réfléchir, quand elle ne voit, chez celles qui pilulent, qui stérilettent ou avortent que des hédonistes sans foi ni loi.

Sans foi peut-être…

Car c’est au nom de sa foi, non de la vie intrinsèque qu’elle s’insurge, Maria. C’est son Église, c’est-à-dire une sacrée bande de patriarcaux, qui l’a persuadée qu’un fœtus est un être humain abouti, qu’il a une âme immortelle et qu’en supprimer un seul dans les entrailles de sa mère est un crime éminemment déplaisant au Très-Haut (qui aurait pu se débrouiller pour créer moins nulles ses créatures…), mais ne s’est jamais fait faute de bénir les massacres qu’on en fait quand ils ont vingt ans.

Si tous les fœtus ont une âme, ils l’ont à partir de quand ? À quel moment précis cesse-t-on d’être spermatozoïde pour devenir fœtus ? Pourquoi ne l’auraient-ils pas, cette âme, dès le spermatozoïde ? Et, dans ce cas, que fait-elle des mâles qui pratiquent le coïtus interruptus ? Car il s’agit là d’hécatombes dignes d’Attila et Gengis Khan mis ensemble ! Que dis-je ? Pires.

On peut penser en revanche qu’un embryon humain ne devient un être humain qu’à partir du moment où il peut éprouver de la souffrance – mais le sait-on ? – car c’est si vrai que dès l’instant où toute souffrance le quitte, il meurt, l’être humain. Et n’est plus alors qu’une enveloppe désertée.

Moi, ce que j’en dis… c’est juste une idée comme une autre.

Pour commencer, d’où vient cette (soudaine ?) volonté des femmes de contrôler ce qu’elles pondent ? Est-on bien sûr qu’elle ne soit pas vieille comme le monde, sans rien à voir avec hédonisme ou décadence ?

[Chiche qu’on fait le compte des saintes et des saintes vierges qui sont priées de par le monde pour aider l’une ou l’autre pécheresse  à se débarrasser du fruit qui lui a été fourgué et dont elle ne voulait pas, et qu’on en trouve des flopées ? Nous avons, dans ces parages, une sainte Rwesmèle (« Ôte-le-moi » en wallon), qu’elles venaient, jusqu’à la dernière guerre, prier quasiment en bandes, quand tout le reste avait échoué.]

En disant à ses ouailles « Croissez et multipliez », l’Église de Maria ne faisait qu’emboîter le pas à feu le matriarcat, le contrôle du cheptel étant, seul, passé des mères aux pères.

Que la volonté (ou la pulsion irrépressible) d’une nombreuse descendance vienne du matriarcat est indéniable et très compréhensible : une espèce encore animale, nue, innocente et ignorante de tout dans un milieu hostile autant que fertile, ne pouvait espérer subsister qu’à force, elle-même, de fertilité. C’est qu’il en mourait tellement en bas-âge, des enfants, qu’il n’y avait pas d’autre moyen… Et même ainsi : on l’a vu avec Néandertal et Cro Magnon qu’elle pouvait toujours disparaître.

Donc, l’Église de Maria n’a fait que prendre la suite. Et elle l’a fait de bonne guerre : qui contrôle la sexualité contrôle la société. Les pères de l’Église – et pas mal d’autres – ont inventé ce qu’ils voulaient, pour légitimer leur prise de contrôle.

Aujourd’hui, elle s’obstine à garder le cap quand plus personne ne marche vraiment dans leurs narrations (salut des âmes immortelles inclus) et que la population du globe est devenue si exponentielle qu’on ne va plus savoir où la mettre si on ne colonise pas dare-dare quelque planète ou étoile habitable… à condition qu’il y en ait. Et pourtant, c’est à elle, c’est-à-dire au christianisme, que l’on doit l’évolution i-né-luc-ta-ble des femmes vers la loi Veil (merci, Simone ! On voit bien que vous ne vous êtes pas retrouvés sans toit et enceinte sous tante Yvonne, vous autres !). Et, oui, c’est donc bien le christianisme qui, en faisant de nous des individus, a déclenché le glissement vers l’individu-femme revendiquant sa part de responsabilité personnelle dans tous les choix vitaux.

Enfonçons le clou pour le cas où d’aucuns n’auraient pas compris, c’est le christianisme en effet qui, en nous inoculant la volonté de sauver notre âme immortelle, nous a fait cadeau de cet individualisme qui n’existait pas avant lui. Avant lui, chaque particule de la horde ou de la tribu vivait – et mourait ! – non pour elle-même mais pour l’ensemble. Dès l’instant où chacun a eu un destin unique, la responsabilité de l’un et du tout est tombée sur chaque paire d’épaules. Il paraît donc vain de vouloir « au nom de Dieu » interdire aux femmes d’assumer une responsabilité qui leur a été imposée « au nom du même ». Et comme disait lady Macbeth : « Ce qui est fait est fait. »

 

J’insiste : il est bien question ici de sens des responsabilités, non d’hédonisme.

Certes, l’hédonisme existe. Il affecte uniformément les deux sexes. Il existait avant le christianisme et avant l’Islam. Il n’affectait, jusqu’à il y a peu, que les classes privilégiées (pas question d’invoquer son bon plaisir quand on doit « gagner son pain à la sueur de son front »). Il semblerait cependant qu’aujourd’hui, la victoire temporaire (espérons-le) du capitalisme en phase terminale ait réussi à faire croire aux damnés de la terre – mâles et femelles – qu’eux aussi pouvaient l’être hédonistes, c’est-à-dire irresponsables. D’où la pilule à 15 ans, la baise à tout va sans souci (aussitôt sanctionnée quand même par le sida) et les interruptions volontaires de grossesse comme on va aux fraises, par commodité ou caprice.

Ni les révolutions ni les contre-révolutions ne se font in vitro. Elles naissent au contraire et se développent dans un milieu qui fluctue à l’infini, instable et soumis à toutes sortes d’accidents prévisibles et imprévisibles. C’est sûr qu’il y a du déchet, des abus, des pertes irrémédiables de petits Mozart. Mais ce n’est pas une raison pour nier aux femmes le droit et la lourde responsabilité d’enfanter pour le bien commun, au mieux de leurs capacités et de leur conscience.

Oui, c’est de conscience qu’il s’agit.

Car s’il était possible de pondre à la chaîne, comme une mouche ou un poisson, sans avoir à se soucier du devenir de son frai, quelle raison auraient les femmes de ne se reproduire qu’au compte-goutte ?

Envisageons le problème sous un aspect brûlant d’actualité.

Nous avons ici évoqué, il n’y a pas longtemps, M. Malaparte léguant sa maison de Capri aux Chinois. C’était en 1957. Ils étaient 600 millions. Ils sont un milliard 403 millions aujourd’hui. Après des décennies d’une politique d’État qualifiée par nos bonnes âmes de totalitaire, celle d’« un seul enfant par famille ». Comme l’a demandé Vladimir Vladimirovitch Poutine en je ne sais plus quelle occasion : « Vous seriez capable, vous, de gouverner un milliard et demi de personnes ? »

Et de faire manger tout ce monde, tous les jours ?

En limitant – fût-ce par des moyens drastiques – sa propre prolifération, la Chine n’a-t-elle pas laissé de l’air et de l’espace à d’autres – petits chrétiens par exemple – qui, sans cela, eussent été condamnés à la famine et à des guerres d’extermination plus nombreuses et pires encore que celles qui nous affligent ?

Je me permets de rappeler en passant que ces totalitaires chinois ont fait une exception à leur loi d’airain en faveur des 54 minorités ethniques de leur pays, dont la politique de l’enfant unique, si elle leur eût été appliquée, aurait pu entraîner la disparition. Ceux qui se croient autorisés à les juger en vertu de principes dont ils se targuent sans les avoir jamais appliqués, feraient peut-être bien de s’acheter un  miroir.

Il s’agit donc, chez les femmes qui ne sont pas hédonistes mais néanmoins avortent, d’un refus de jeter encore et toujours plus de victimes innocentes dans la marmite infâme que font bouillir MM. nos chefs d’États, de sectes, d’entreprises et autres huiles patriarcales, en ce compris le nombre hélas grandissant de femmes châtrées qui les ont rejoints et peuvent, le cas échéant, faire aussi pire qu’eux sinon pire tout court.

Courage Messieurs, débrouillez-vous pour ne pas, de toutes vos infantiles forces, nous imposer un monde où aucune mère ne puisse être sûre que son enfant ne sera pas bouilli tout vif au milieu des crabes et des serpents, débrouillez-vous pour laisser une chance d’exister à un monde vivable.

Alors, seulement alors,  nous vous en ferons autant que vous voudrez, des enfants, non pour complaire à un dieu fronceur de sourcils, mais pour le plaisir infini de vous faire survivre à vous-mêmes.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 8 mars 2019.

 

 

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