La mystification des « mythes »

 

Françoise d’Eaubonne – 1975

 

Le mot « mythe est un de ceux dont notre culture moderne a sans doute le plus abusé. Il est surgi de partout, sitôt le triomphe des parti-pris de la désaliénation qui sont, si souvent, autant d’aliénations nouvelles. Sans forcer les termes, nous pouvons dire que nous assistons, que ce soit en littérature, en sociologie ou en archéologie, à la naissance d’une nouvelle mythologie : celle du « contre-mythe ». Au point que même les découvertes les plus récentes ne sont pas reprises en charge par les spécialistes de la connaissance, tant ils ont peur en ne se soumettant pas aux impératifs de la dé-mythification, de passer pour des mythologues, voire des mystagogues.

Il y a peu de temps encore, le seul mot d’amazones ou de matriarcat faisait hausser les épaules à l’« historien sérieux ». Pour le simple fait que beaucoup de sottises avaient été proférées à ce sujet, l’enfant a depuis longtemps été jeté avec l’eau du bain, et les impératifs culturels du « lévy-straussisme » résistent encore victorieusement aux trouvailles, qu’il s’agisse des fouilles mésopotamiennes des années 60-62, des grottes brésiliennes photographiées par Von Puttmaker* en 1972 ou plus récemment encore, l’exposition des œuvres d’art de Mithila au Petit Palais.

Résumons très brièvement cette étrange répulsion devant la remise en question des théories historiques.

Bachofen, un des auteurs les plus influents du XIXème siècle, dont la pensée informa Bebel et Engels dans leur analyse de la condition féminine, commit la grave erreur de confondre « matriarcat », c’est-à-dire culture où prédomine l’apport des femmes, avec « régime matrilinéaire », qui correspond à la transmission du nom par la mère. Un coup d’œil même très rapide sur la question permet d’établir qu’au contraire ce dernier fait de culture se retrouve dans les sociétés les plus patriarcales au sens phallocratique du terme(1).

Entachée d’erreurs romantiques, de confusionnisme, grevée surtout par l’ignorance d’un siècle où l’anthropologie balbutiait encore, l’hypothèse de Bachofen n’en a pas moins été féconde, – et dans tout domaine scientifique c’est une coutume de voir la vérité progresser grâce aux erreurs – que l’auteur de Crise de la psychanalyse, Erich Fromm, n’a pas hésité à diviser la pensée du XIXe siècle en deux corps : celui qui avait suivi Bachofen et celui qui l’avai§t rejeté. Dans le second, nous trouvons Freud qui malgré une lucidité étonnante pour son époque, semble ici faire moins preuve d’esprit critique que de sa propre intériorisation du phallocratisme, comme le prouvent d’une part sa propre incompréhension des problèmes féminins, de l’autre son hypothèse historique bien plus aberrante encore que celle de Bachofen, le roman intitulé Totem et Tabou.

Lévi-Strauss n’eut pas grand mal à démontrer que partout, même là où l’enfant portait le nom de la mère, le pouvoir appartenait aux hommes-pères – qu’ils fussent le père réel ou l’oncle ou le tuteur. En fut-il donc toujours ainsi dans le monde ? Oui, répond aujourd’hui, d’une seule voix, l’enseignement officiel. Au-delà du patriarcat, nous ne voyons que s’agiter les masses confuses et ténébreuses d’une promiscuité sexuelle et cavernicole où déjà la division du travail consacre l’infériorité féminine : les hommes, grâce à leur supériorité physique, chassaient et pêchaient, guerroyaient ; les femmes, retenues par la faiblesse et la gésine, cousaient les peaux de bêtes et plantaient humblement des graines pour la future moisson. Même lorsque les explorations et les travaux de Margaret Mead (qui est pourtant loin d’une option féministe et ne voit que la maternité pour justifier la femme) eurent prouvé que ce schéma universellement adopté connaissait d’importantes exceptions et que des sub-cultures, dans le Pacifique, pouvaient renverser complètement cette division sexiste du travail, les spécialistes continuèrent à soutenir cette analyse devenue classique ; et Simone de Bauvoir elle-même – seule réserve que j’ai jamais faite depuis le Complexe de Diane(2) à l’admirable Deuxième sexe –, a continué à affirmer la même croyance, tranchant en quelques mots en faveur de l’hypothèse du « patriarcat de tout temps » (sinon éternel). Dans une telle perspective, que devient donc l’amazonat ? Une simple légende.

Il n’est pas question d’en revenir à Bachofen, c’est ce qu’il faut signaler une fois pour toutes. La preuve que le débat suscite encore des réactions passionnées, pour ne pas dire passionnelles, c’est la surprenante apostrophe consacrée par Claude  Alzon(3) dans Le Monde, en 1974, au sujet de ce que je me permettais de faire : la remise en question de l’hypothèse historique susdite, ce qu’il assimilait aussitôt à un « catéchisme » ! (sic) Quel catéchisme ? La suggestion d’un autre passé historique que celui pieusement et efficacement réinventé après coup par l’enseignement historique mâle, à partir d’une contre-vérité facilement abattue, celle de Bachofen.

Il va sans dire que nous refusons de nous laisser piéger dans ce faux problème et de nous voir astreindre à cette seule alternative : ou chanter ensemble la loi du patriarcat « de tout temps » (voire « éternel ») ou tomber dans la mystification romantique d’un triomphalisme féminin tel que l’inventa Bachofen, et tel qu’ont pu y croire les esprits les plus puissants d’un XIXème siècle trop encombré de sensibilité, d’affectivité, et des « socialistes de l’Utopie ».

Le contre-dossier cependant s’enfle chaque jour.

Qu’il s’agisse des plus vieux mythes dont ceux des Grecs ne sont que des survivances (Artémis, ou Diane, n’étant que l’avatar de la bien plus ancien déesse de la chasse Cotyto) ou des figurines préhistoriques comme cette Dame de Sirueil, qui date de 2500 ans avant J.C. sculptée en forme de phallus, ou de la Dame Blanche de Damaraland (Afrique du Sud) ornant un abri de Tairab, élégante chasseresse avec riche ceinture, joyaux de tête et flèches en main, il est aisé de retrouver au paléolithique cynégétique et nomade une culture portant une profonde empreinte féminine qui n’a guère de rapport avec l’autre, parallèle, du culte de la fécondité. (Ce culte, il nous est peu facile d’en découvrir le sens profond, esclavage ou déférence du ventre féminin ; seule l’observation du grand retard mis à découvrir, par les hommes, le processus de paternité, nous donnerait à croire à la déférence pour la femme assimilée à une sorte de force divine, seul réceptacle de la procréation, et ceci en liaison directe avec le rôle d’agricultrice maîtrisant la fertilité.) Le plus simple raisonnement, par ailleurs, suffit pour appréhender que la fameuse « différence de force physique » n’a pu fonder la division des tâches ; et bien plus vraisemblable est que c’est de cette division qu’est née la différence.

L’absence des femmes à la chasse ou à la guerre dans les toutes premières communautés, loin d’être biologiquement fondée comme on s’évertue à vouloir nous l’imposer, ne pouvait être nécessitée que par les derniers temps de la grossesse et par l’accouchement, comme on le voit encore aujourd’hui quand il s’agit des travaux les plus rudes, dans les pays sous-developpés ou dans une large partie du paysannat européen où les femmes s’activent jusqu’au jour de la parturition. Ni les menstruations ni le début de grossesse ne peuvent être des obstacles dirimants pour une femme aussi robuste qu’un homme, comme on en trouve tant encore dans les pays pauvres et de mœurs rudes ; si les archéologues n’avaient pas les yeux ouverts seulement sur les figurines relatives à l’érotisme ou à la maternité, ils n’auraient pas passé sous silence des représentations comme celle de cette Dame Blanche, ou encore de cette image des Eyzies sculptée dans un bloc de 5 m. de haut et représentant une femme qui empoigne une corne de bison (près d’une figuration masculine, au sol de la même grotte, maniant une sorte d’arc), ou, beaucoup plus tard, au quatrième millénaire, la scène de chasse aux bœufs sauvages de Jabbaren où l’on distingue nettement la femme, seule peinte en noir parmi ses compagnons rouges. D’autres indications dues aux légendes orales semble du reste signaler que la souverauineté des chasseresses se prolongea plus longtemps en 2Afrique qu’en Europe ou en Orient, et qu’à lépoque patriarcale éclatèrent de véritables insurrections locales comme celle que décrit pierre Samuel –  si, dans notre Occident, nous gardons mémoire de la plus célèbre : celle de Vlasta, étroitement rattachée à la « légende de fondation » de Prague par Libussa, la dernière des reines appelées à l’être par leur sexe.

 

 

La Dame Blanche de Brandberg, Damaraland (Namibie). Peinte il y a 16.000 ans. Les autres personnages sont noirs parce que ce sont des hommes, procédé de distinction identique à celui utilisé dans la poterie grecque, les hommes étant par ailleurs souvent représentés ithyphalliques. Rappelons quand même que, dès qu’on parle de « Dame » ou de « Déesse Blanche », la Lune dispensatrice de toutes les eaux n’est pas loin.

 

 

Tous ces indices sont, pris en vrac, gênants pour la thèse poussiéreuse du « patriarcat de tout temps » basé sur une division « naturelle » des tâches dues à une différence de force physique, ou de fonction sexuelle. Mais il va de soi qu’on ne saurait s’en contenter et qu’il faut les examiner plus attentivement dans le contexte double de toute anthropologie : l’histoire de l’évolution des techniques de survie (agriculture, chasse, pêche) et de la production par le travail (lutte des classes) éclairée par l’histoire des mythes (religion, légendes, traditions orales) éclairée elle-même, dialectiquement, par cette même histoire de l’évolution des techniques et du travail. Pour résumer, il rfaut lire Mircéa Eliade et E.O. James à la lumière de Gordon Childe et d’André Ballandier, et ceux-ci – ou Serge Moscovici – à la lumière d’E.O. James et de Wolfgang Lederer. [Pardonnons-lui de n’avoir pas connu Robert Graves, qui ne fut, c’est vrai, « que » poète et non scientifique homologué, NdA].

Comment pourrait-on comprendre quelque chose à un fait essentiel comme par exemple l’institution du mariage ou l’évolution de la propriété agricole sans étudier les mythes de la sexualité et de la fécondité-fertilité, en relation avec le perfectionnement des outils agricoles et la notion de propriété ; et tout autant ces dernières structures en relation avec la mythologie religieuse et le sens du sacré propre à chaque société antique ?

Les analyses d’Écologie-Féminisme ont pris pour base cette double méthode qui est partie prenante de l’érudition anti-conformiste telle qu’en témoigne Pierre Samuel. Des faits précis, étudiés objectivement et selon un clavier qui ne se borne ni au matérialisme historique ni au psychologisme culturel (ou connaissance des superstructures) mais qui fait état des deux, et acceptent d’être sans cesse renvoyés dialectiquement de l’un à l’autre, permettant aujourd’hui d’affirmer sans hésitation aucune que la mise en esclavage universelle des femmes (ou presque, en tenant compte des subcultures du Pacifique visitées par Margaret Mead) n’est absolument pas une conséquence de :

 

  • une différence originelle des forces physiques,
  • une différence des fonctions sexuelles,
  • une simple évolution socio-économique (bien que ce facteur soit de toute première importance) comme l’histoire de la propriété et de l’héritage,
  • une primauté, due aux mœurs guerrières, du sexe qui donne la mort sur celui qui donne la vie.

 

La primauté indéniable des infrastructures, apport du matérialisme dialectique nous donne comme élément déterminant – mais non le seul – cette évoluyion socio-économique qu’est le passage de l’agriculture féminine (hooue) à kla masculine (charrue et irrigation). Mais le second élément déterminant cde base fut, sans conteste, la connaissance du processus de la paternité, connaissance que certaines sub-cultures n’ont pas encore découverte, mais qui n’empêche pas la mise en esclavage des femmes, celles-ci étant depuis longtemps infériorisées par la division des tâches e§t surtout – découverte anthropologique toute récente, considérées comme des signes d’échange (mariages de tribu à tribu équivalant à des traités bien plus encore que comme des biens de consommation(4).

Il va de soi, aujourd’hui, pour un esprit un peu objectif, qu’il n’existe aucune raison : ni économique, ni biologique, ni ethnologique pour qu’il en ait été ainsi de tout temps et sous tous les cieux.

Il va de soi qu’à l’origine les femmes marquèrent très fortement l’histoire des premières civilisations humaines dont l’Histoire nous a gardé la mémoire ; ce que les auteurs trop hâtifs du XIXème siècle prirent pour des « matriarcats », les sociétés crétoises, égyptiennes, celtiques, hittites, furent plutôt des « demi- patriarcats », alliances de deux tendances opposées : une Mère symbolique – qui n’a que très peu de rapport avec la mère réelle et son soin éventuel de transmettrein nom à l’enfant – et un jeune patriarcat encore timide qui grandit à mesure qu’on voit de plus en plus, le Fils divin apparaitre aux côtés de la Grande déesse, et la charrue remplacer la houe. Cette Mère, empreinte si forte et si ample de l’élément fémi nin dans le sacré, l’institutuionnel, la gestion du monde agricole, ne serai§t-elle pas le souvenir d’une très ancienne gynocratie de l’énéolithique – basée à la fois sur la dialectique vie-et-mort, terre nourricière et terre-tombe – soit d’une très antique ségrégation des sexes comme celle que Pierre Gordon attribue au phénomène de l’Amazonat ?  

Pierre Samuel, on le verra, restreint ce fait historique à un moment localisé, celui de l’empire hittite. Ses argument sont convancants. Il est essentiel qu’un chercheur de sa capacité et de son importance contribue à abattre, à l’aide de son madrier de preuves historiques et archéologiques, l’imbécilité des remparts de l’enseignement universitaire patriarcal. Mais il n’est pas défendu de croire  à une dimension plus vaste de ce fait enfin démontré irréfutablement.

L’amazonat, nous l’avons vu, n’a rien à voir avec le matriarcat ; il serait plus logique qu’il ait précédé certaines cultures gynocratiques dont nous ne savons presque plus rien. L’explication proposée par Pierre Gordon est séduisante : la division des tâches selon le sexe n’aurait pas été cette sempiternelle copie du schéma universel historique, le père chassant et guerroyant et la mère à la caverne cousant kles peaux et plantant les grains ; mais elle aurait affecté une répartituion bien plus globale, au moment de l’énéoli§thique : les femmes se consacrant à l’agriculture naissante et les hommes à la chasse et au pastorat, et les deux sexes vivant en ségrégation interrompue par les amours saisonnières. Les Grecs auraient rencontré les dernières représentantes de ce mode de vie, et le fait qu’elles montaient à cheval et portaient les armes les auraient tant impressionnés qu’ils auraient négligé l’aspect fondamental de leur isolationnisme, l’agriculture.

Explication proposée, hypothèse de travail, mais rien n’a apporté encore des preuves décisives. Ce qui en constitue davantage, pour l’existence quasi universelle de l’amazonat proprement dit, c’est l’énorme faisceau de relations orales, écrites, légendes, traditions et souvenirs qui affecte tant de cultures : la grecque, la sarmate, la tchèque, l’arabe, la chinoise, la brésilienne, l’africaine, la nipponne. Nous avons tenté d’en rassembler le principal inventaire dans un autre livre,  (Le Féminisme, histoire et actualité, 1972). À  peine était-il publié que le monde de l’ethnologie s’ébahissait d »e la découverte d’un Allemand, von Puttmaker*, qui photographiait dans la jungle brésiliennne trois grottes connues des seuls Indiens, décorées des sigles indiscutables des amazones décrites au XVIème siècle par don Orellana, qui hier encore passait pour un joyeux menteur aux yeux de nos « historiens sérieux ».

Ce n’est pas tout. Comme autres preuves de l’absurdité d’un « patriarcat &ternel », voci que des chercheurs révélaient à Paris, par une exposition aui Petit Palais, l’art fuguratif et abstrait de Mithila, pays où toutes les femmes sont peintres et où tous les peintres sont femmes, et qui, commente la notice du très sérieux organisateur, « vit sous régime matriarcal depuis 1500 ans avant notre ère ». Stupeur : le matriarcat, non seulement a existé, mais existe donc encore dans certains points de notre globe ?

Qu’il n’ait grand rapport avec celui de Bachofen est d’importance secondaire. Un professeur des plus officiels, Lacépède, au cours d’une rencontre préparatoire à la « Rencontre sur la population » de Bucarest en mars 74, affirma devant nous hautement qu’il croyait historique l’existence du matriarcat chinois et de faits de culture qui lui étaient propres comme les « androcées » – symétrie féminine des « gynécées » patriarcaux – et étonna de la sorte l’assistance réunie dans un des locaux de l’O.N.U. On se demande comment M. Claude Alzon n’a pas accusé de catéchiser cet ethnologue, ni von Puttmaker, ni l’organisateur de l’exposition de Mithila, pays de 20 millions d’habitants que tout un chacun peut visiter au nord du Népal

 

 

Les peintures Mithila du Bihar

http://alainjoly1.pagesperso-orange.fr/mithila0-intro.htm

 

Photos de Mithila

 

Si donc tant de preuves s’accumulent contre l’idée, du reste absurde en soi, qu’un fait de culture quasi !universel a existé depuis la nuit des temps ert ne peut pas ne pas avoir existé pour cette simple raison qu’il est quasi universel (raisonnement aussi scientifique que celui du « consentement » fondant l’existence de Dieu), il est quand même temps de passer à des conclusions ; et, sans les vouloir trop hâtives, de les confronter aux trouvailles et à la réflexion.

Pierre Samuel, une des « grosses têtes » du mouvement écologique, nous y aide. Sa patience de fourmi, son accumulation de détails érudit donne le vertige. À  la fois mathématicien, écologiste, historien, connaisseur des langues vivantes et mortes, il nous sidère par sa scie nce au moment où il nous réconforte par l’alacrité de sa phrase et la légèreté de son discours. Et j’entends bien le mot de légèreté, comme disait Péguy, comme « contraire de la lourdeur ».

Il n’y a pas à chanter le los des spécialités ni des spécialistes ; au contrauire, nous pouvons aspirer à ce que la spécialisation soit arrachée à ceux qui la détiennent, et placée entre toutes nos mains. Mais cela ne peut se faire qu’avec l’aide de quelques spécialistes honnêtes, donc décidés à se dépasser en tant que tyels. Je crois bien pouvoir dire que Pierre Samuel est l’un d’entre eux.

Françoise d’Eaubonne

Paris, juin 1975.

_________________ 

(1) À titre indicatif, des marques de privilège spécial – dans le domaine religieux ou magique par exemple – sont données aux fils des sociétés patriarcales en rapport avec une certaine distinction transmise par la mère. Par exemple, dans la civilisation judaïque, la plus masculinisée de l’antiquité Erich f Crise de la psychanalyse, Erich frommine scientifique c’ocratique du terme.(ommit la grave erreur de confondre « ‘ et jusqu’à nos jours, la qualité de Juif est transmise par la mère, non par le père ; au Sénégal, le fils d’une sorcière est sorcier, celui de sorcier n’est que demi-sorcier, etc.

(2) Julliard, 1951 – M’appuyant sur les travaux très souvent contestables mais non du tout insignifiant de Pierre Gordon (Initiation sexuelle et morale religieuse) et sur quelques mythes de l’antiquité grecque (les pommes d’or d’Atalante) je jetai les bases d’une autre analyse qui manquait tout à fait de confirmations et que j’ai reprise à la lumière des dernières découvertes et des travaux de Moscovici, Ballandier et E.O. James, dans « Le féminisme ou la mort » (1974) qui cherche à élaborer une théorie éco-féministe.

(3) Auteur de La femme potiche, la femme boniche (Maspéro)

*Je pense qu’il s’agit du Jesco von Puttkamer qui a attiré l’attention sur certaines tribus de la jungle brésilienne (notamment les Cinta Larga) et témoigné, y compris photographiquement, de leur génocide encore en cours dans les années 70.

www.fapeg.go.gov.br/igpa-lanca-galeria-virtual-com-fotos-de-jesco-puttkamer/

 

 

J’aimerais lire et vous peut-être aussi :

 

Alain BERTAND

L’Archémythe des Amazones

Éditeur : Lulu.com (6 décembre 2014)

336 pages

(Thèse de doctorat en littérature comparée, sous la direction de Pierre Brunet, soutenue en 2000 à Paris IV)

 

 

Quelques ouvrages de Françoise d’Eaubonne :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bibliographie de Françoise d’Eaubonne, par date

https://biscuitsdefortune.com/bibliographie-de-francoise-deaubonne-par-date/

 

 

 

 

 

8 mars 2019

 

 

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