La kakistocratie européenne enfermée dans une guerre sans fin contre la Russie

 

 

Pepe Esvobar – The Unz Review – 23.5.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

 

N’interrompez jamais votre ennemi lorsqu’il est en train de se suicider en série. À l’inverse du style gore américain, où le tueur en série ressuscite toujours, dans le cas de la kakistocratie européenne, l’autodestruction en série est toujours sûre et n’en finit jamais de monter en flèche

 

Donc, les EUrocrates de Bruxelles viennent d’adopter leur 17e série de « sanctions » contre la Russie – leur limite, c’est le ciel – visant près de 200 pétroliers de la prétendue flotte fantôme russe. Le paquet, approuvé par les États membres de l’UE, comprend bien entendu les proverbiales dizaines de mesures de gel d’avoirs et de refus de visas.

 

Le tandem UE-UK est, de même, en train de réfléchir à la manière d’abaisser le plafond des prix du pétrole russe jusqu’à 50 dollars le baril, dans le but, évidemment, de « nuire » aux revenus énergétiques de la Russie.

 

Juste ce qu’il fallait pour déclencher un pipeline de rigolade dans le Sud mondial, surtout en Inde et en Chine. Comme si ces Pieds Nickelés allaient pouvoir mettre à l’arrêt les navires de la flotte fantôme ou comme si l’OPEP+ allait tenir compte d’un malheureux petit plafond unilatéral de prix du pétrole imposé par l’UE.

 

Qualifier les actes de l’UE d’anti-intellectualisme autodestructeur est d’une bienveillance exagérée. Le QI de ceux qui sont à la tête de Bruxelles rivaliserait avec celui d’un ver démembré, comme en témoigne l’excrément de chauve-souris estonienne censée – en théorie – représenter la politique étrangère de 450 millions de citoyens de l’UE. Et voilà Bruxelles ravalée au même rang qu’une fosse à serpents de pathétique propagande estonienne à  relents d’accent britannique.

 

Le SVR [ex-KGB, NdT] a cru déceler une vague de désespoir à Bruxelles pour avoir commis l’« erreur » de nommer l’imbécile Estonienne, universellement connue pour son « incompétence absolue » et sa totale incapacité à  « établir des relations » avec les dirigeants de l’UE. Elle a déjà été écartée de toute planification de la politique de défense stratégique de l’UE.

 

En attendant, la démence du paquet de sanctions va continuer à rouler – caviardée par des carriéristes aux salaires mirobolants qui ne se soucient que de leur propre paquet d’or pour la retraite.

 

On s’attend à ce que le prochain paquet – le 18e – soit le plus grand paquet de sanctions de l’Histoire. Selon le moulin à rumeurs bruxellois, il ne fera pas qu’accuser la Russie de méfaits multiples en matière de guerre hybride et de l’utilisation prétendue d’armes chimiques (alors qu’il est bien connu que ce sont les néo-nazis du pays 404 qui ne cessent de s’en servir), mais il devrait cibler aussi plusieurs entreprises du secteur de la Défense russe ainsi que des entreprises et des intermédiaires de pays tiers, qui fournissent à la Russie des produits soumis à sanctions.

 

Ajoutez à tout ceci le chancelier BlackRock de l’Allemagne, qui se livre à un lobbying très actif pour que l’UE interdise carrément le gazoduc Nord Stream, bloquant ainsi toute possibilité de coopération commerciale entre les USA et la Russie, ainsi que l’a signalé Trump. Cette interdiction devrait faire partie du 18e paquet.

 

C’est au point que le grand maître Sergueï Lavrov a récemment ressenti le besoin de faire remarquer que les politiciens de l’EURO-TRASH qui interdisent le retour de NordStream sont « ou mentalement dérangés ou suicidaires ».

 

 

Vous voilà partis pour voler la Russie à mort ?  Bonne chance !

 

Sur le front de la Baltique, il y en a plus encore, bien sûr : dans le genre « Pirates de la Baltiques », il s’agit de la mission Baltic Sentry, à forte intensité de SIGINT [espionnage électro-magnétique, NdT], qui a pour ambition de bloquer l’activité maritime russe. La France est dans le coup, ce qui signifie qu’un membre non régional de l’OTAN y est directement  mêlé, au contraire de  la Norvège, par exemple.

 

Les Russes restent imperturbables.. Il y a fort à parier qu’ils assureront aux navires russes une escorte des drones navals et aériens multifonctionnels, entièrement équipés de matériel de reconnaissance et de combat.

 

Toutefois, sur le front orwellien, rien n’arrive à battre le « tribunal » anti-russe annoncé le 9 mai par les ministres des Affaires étrangères de l’UE à Lvov, en association avec Kiev, pour « réclamer des comptes aux hauts représentants de la direction russe ». Ce machin concerne trente pays agissant en partenariat, dont le Royaume-Uni et l’Australie, Les USA n’en sont pas..

 

L’arnaque a été minutieusement déconstruite par Thomas Roper, qui est maintenant vicieusement diabolisé et censuré par l’UE, bien qu’il soit journaliste et citoyen de l’UE de nationalité allemande. Oui, Bruxelles sanctionne désormais ses propres citoyens capables de pensée critique, au point de « geler » leurs avoirs et de leur interdire de se rendre dans leur pays d’origine. Et ceci n’est qu’un début.

 

Le nouveau « tribunal » bidon de l’UE sera mis en place par le Conseil de l’Europe et rendra des jugements, y compris par contumace, aux bons soins de 15 juges élus pour 9 ans chacun, le tout devant coûter à l’EUrocratie quelque chose comme un milliard d’euros.

 

Inutile d’ajouter que ce « tribunal » fantoche n’a absolument aucun fondement légitime en droit international, puisqu’il n’est pas approuvé par les Nations Unies ; il s’agit donc plutôt d’un club privé de l’Occident fragmenté. « Suivez l’argent ! »  pour en comprendre la logique.

 

Peu de gens se souviennent aujourd’hui de ce que l’année dernière, la Commission européenne (UE) a accordé un prêt de 50 milliards de dollars à Kiev ; en fait, 35 milliards provenant de  l’UE et 15 milliards du G7. Le problème ; c’ est que la bande de Bruxelles est seule responsable du remboursement de ce prêt conjoint UE-G7. Et que ce prêt est censé être remboursé grâce aux revenus annuels générés par les avoirs russes gelés – c’est-à-dire volés – dans l’UE, avoirs que Bruxelles refuse de dégeler – c. à d. de restituer – pendant les 45 prochaines années.

 

Il s’agit là de décisions officielles de l’UE, inscrites dans son règlement 2024/277. Traduction : AUCUN, je répète, AUCUN média européen n’a informé les citoyens contribuables de l’Union de ce que l’UE a officiellement décidé d’être en guerre avec la Russie pendant au moins les 45 prochaines années.

 

Bruxelles a tout fait pour s’approprier définitivement les avoirs russes « confisqués ». Le problème, c’est que les EUrocrates de la CE n’ont pas trouvé de mécanisme pour contourner le droit international.

 

Entrée en scène du « tribunal » : L’EUrocratie forcera le « tribunal » bidon  [grassement payé pour le faire, NdT] à blâmer la Russie pour tout ce qui concerne la guerre et les OMS, à condamner – par contumace – les membres du gouvernement russe à des peines de prison de longue durée et à décider que la Russie doit payer des réparations. À la in de la partie : le « tribunal » bidon décidera de s’emparer définitivement des avoirs russes « gelés ».

 

Encore une fois : en droit international, ceci est du brigandage. Principale et inévitable conséquence : plus personne, dans le Sud mondial, ne fera jamais confiance à l’euro ni aux centres financiers européens.

 

Ce scénario de diabolisation de la Russie par l’EUrodémence, se met en place au moment même où Trump bis continue de miser sur une sorte de normalisation avec la Russie par le biais d’une solution pour l’Ukraine. Pourtant, le facteur clé ici est la peur collective et lâche de la kakistocratie de l’UE qui, si elle n’arrivait pas à voler la Russie à mort n’aurait aucun moyen de rembourser ce foutu « prêt » de 50 milliards de dollars fait aux gorilles de Kiev.

 

Cela devrait être le principal facteur expliquant pourquoi ce ramassis de nullités politiques a absolument besoin de persévérer dans l’escalade non-stop de ce qui est de facto une guerre éternelle contre la Russie.

 

Ne vous attendez donc pas à autre chose que de la démence de la part de Bruxelles dans un proche avenir. Comme, par exemple, la brillantissime idée de créer une banque militaire unique censée allouer des prêts à la production d’armes, sorte de réplique de la Banque mondiale, avec un quartier général à Londres. Comme ils n’ont pas pu trouver 120 milliards d’euros pour créer un fonds militaire européen unique – l’économie allemande, par exemple, continue de s’effondrer – leur plan B est cette banque.

 

Malgré cette corne d’abondance de bruit et de fureur, la Russie reste, on l’a vu, imperturbable. Le principal collaborateur de Poutine et ancien conseiller à la Sécurité nationale, Nikolaï « Yoda » Patrouchev, a observé que l’OTAN « mène des exercices à nos frontières à une échelle jamais vue depuis des décennies. Ils s’entraînent à une vaste offensive qui devrait les conduire de Vilnius à Odessa, leur permettre de s’emparer de la région de Kaliningrad, d’imposer un blocus naval dans la mer Baltique et la mer Noire et d’effectuer des frappes préventives sur les sites de rassemblement des forces de dissuasion nucléaire russes ».

 

Bonne chance avec tout ça. Bonne chance avec la banque militaire. Et bonne chance pour voler la Russie à mort sans le moindre retour de flamme.

 

Source : https://www.unz.com/pescobar/european-kakistocracy-locked-in-a-forever-war-against-russia/

URL de cet article : https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-kakistocratie-europeenne-enfermee-dans-une-guerre-sans-fin-contre-la-russie/ 

 

 

 

 

Mai 2025

 

 

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