Yellow Submarine
Avant de se remettre de gré ou de force en pause, Les Grosses Orchades laissent Théroigne, se défouler.
À propos
d’un billet d’humeur d’Anatole Atlas
Vous avez dit bétail ?
Théroigne – L.G.O. – 2 août 2023
Il y a 109 ans aujourd’hui, von Emmich déclarait la guerre aux Belges par une proclamation qui a marqué ma mère, parce que, le surlendemain, elle allait avoir 8 ans et que son très pauvre père allait s’enrôler « à l’appel du roi Albert », laissant à l’abandon trois petits enfants (elle était l’aînée) et une femme en rage, riche de 50 centimes dans la poche de son jupon, qui allait le récupérer six ans plus tard, rentré à pied de Silésie avec la colonne vertébrale cassée à coups de crosse et doté – en Hollande – d’un corset de plâtre d’un centimètre d’épaisseur avec lequel leurs petits-enfants, dont votre servante, allaient plus tard se servir pour se déguiser en dames à crinoline du Second Empire, en le recouvrant du fameux jupon passé de mode.
Aujourd’hui, dans le trou du cul du monde où nous sommes, mis à part l’étron en forme de runes nazies qui sert de repaire à nos envahisseurs suivants, il nous reste au moins un écrivain, qui s’exprime avec les moyens qu’on lui a laissés comme on jette des bouteilles à la mer avec un petit mot dedans.
Le dernier en date a fait remonter, du fond de ma mémoirequiflanche, des livres – au moins quelques-uns – et quelques souvenirs. Partagez si vous voulez. Ou passez outre.
BOÎTES NOIRES
Les boîtes à livres sont là depuis 450 ans : Shakespeare les a vues,
Hamlet y trouva l’idée d’un théâtre « piège où se prend la conscience des rois »
Où qu’on soit, d’où vient l’impression de croiser un bétail en perpétuelle réclusion volontaire, le museau plongé dans un abîme aux scintillants éclats ? La mangeoire aveuglante aux assourdissantes images les mange. Pour que le troupeau ne sache la nature du système digestif consommant ce qui lui tient lieu de cerveau, ses propriétaires interdisent aux ruminants de lever les yeux des écrans portatifs, qui sont aussi leur unique abreuvoir. Connectés à tout, reliés à rien. Sur le smartphone tu googles, surfes, swipes, likes, scrolles, tweetes, mailes, netflixes, tiktokes, instagrammes, facebookes, amazones, skypes, snapchates, podcastes, selfies jour et nuit. Tiens ! N’as-tu pas vu que la marque Apple a mis aux enchères une paire de baskets à 50.000 dollars ? C’était écrit dans la gazette belge Le Soir. Les maîtres de ta mangeoire visuelle et sonore exigent que tu ignores le nom du prince Hamlet et tu leur obéis. Sans doute n’as-tu pas remarqué la présence de bouquinistes sur les quais de la Seine. Ils sont 233 le long des berges. Au siècle XIXe le baron Haussmann avait prétendu les exiler au marché de la volaille. En ce temps-là Paris n’était basse-cour ni étable car on lisait Shakespeare : il ne fut pas possible à l’impérial Claudius, ni à sa Gertrude nommée Eugénie, d’accomplir pareille forfaiture. Depuis Tonton Mitterrand, puis les fistons et fistonnes de Tonton – dont Anne Hidalgo – tout est permis. Macron (fiston des fistons de Tonton) vient d’ordonner d’effacer leurs caisses de l’image officielle de Paris, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux de l’Olympe. Humour de Jupiter, dont la foudre frappe ces dangereuses boîtes noires pour qu’elles disparaissent de la boîte noire servant de mangeoire à tes yeux. Qui sont tout pour ces jeux.
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Source : http://www.spherisme.be/Texte/BoitesNoires.htm
Je ne sais pas vous, mais moi j’ai dû attendre longtemps avant de pouvoir vraiment – grâces aux légendaires boîtes des quais – lire des livres. Il faut vous dire que par ici, les bibliothèques publiques n’avaient pas encore de libre accès et que je ne savais pas quoi demander quand on me disait « qu’est-ce que tu veux ? ».
Quand j’ai eu l’âge légal qui m’assurait que ma mère ne pourrait pas m’envoyer les gendarmes aux trousses, j’ai émigré à Paris, et là, j’ai pu acheter mon premier « bouquin » à moi, parce que, sur les quais de la Seine, on pouvait en trouver alors à 50 centimes (d’anciens francs !). Je revois encore aujourd’hui les fleurs roses de sa couverture et le bouquiniste me recommandant de ne pas desceller son emballage transparent avant d’être arrivée chez moi « sinon, vous pourriez avoir des ennuis ». C’étaient Les fleurs du mal publiées pour la première fois 97 ans plus tôt. Après celui-là, je n’ai plus jamais arrêté de lire et voilà que des rien du tout sur un blanc manche veulent supprimer les boîtes des quais pour faire de la place aux athlètes (je ne sais plus à quelle occasion Robespierre a dit « Un jour, les athlètes viendront vous dire le droit dans les stades » mais on n’en est même plus là, puisque maintenant, les athlètes, on les vend comme des kilos de patates. Cher, certes, quelquefois, comme à la fin de l’autre empire – romain – on vendait les gladiateurs dont certains valaient des fortunes quoiqu’ils ne fussent jamais que des esclaves).
Bref Anatole Atlas fait remonter des choses…
Tiens, quand il parle de tonton Mitterrand… sait-il que la famille de tonton est à la tête (lisez « propriétaire ») d’une maison d’édition ? Christian Bourgois, c’est eux, depuis 1966. Preuve ? Ici. Où je serais surprise qu’on publie Lénine.
Qui le lirait ? Pas celui de mes arrière-petits-cousins éloignés (par l’âge) qui m’a dit d’un air goguenard : « Ça existe encore, les librairies ? ». Heureusement oui, pour ceux qui lisent ! Et pour les analphabètes, c’est sans importance.
Petite promenade dans le billet d’Anatole
« Les maîtres de ta mangeoire visuelle et sonore exigent que tu ignores le nom du prince Hamlet et tu leur obéis. »
Le savent-il – et le sait-il, lui, qu’une dame anglaise auteur de polars (vous êtes ici chez une dévoreuse de ces choses) a écrit un roman où elle explique à la fin que Shakespeare s’est inspiré, certes, de Saxo Grammaticus et de sa Geste des Danois, mais révèle (ou invente ?) que Saxo lui-même, en rédigeant sa sacro-sainte chronique, en a inventé les trois-quarts et qu’en fait, l’histoire du prince Hamlet a été, d’après elle, racontée pour la première fois dans une pièce écrite en grec, au pied levé, par un agent secret d’époque au service de l’empereur Vespasien, et représentée par la troupe d’acteurs itinérants qui lui servait de couverture, devant les forces d’occupation romaines, dans la trois fois sainte et mille fois dévastée Palmyre. Presque deux mille ans avant que le maestro Guerguiev vienne y diriger l’orchestre du Mariinsky.
Imaginez, à la place des soldats de l’Armée Nationale Syrienne et de leurs alliés russes, les légionnaires panachés de la IIe Augusta…
C’était juste au même endroit.
Musique à Palmyre
https://youtu.be/0-jW5FnwL80
Voilà ce qu’ils disent, chez Radio France. Excusez-nous si Anastasie agite au passage ses ciseaux pour que vous ne soyez pas contaminés par cette musique d’envahisseurs :
Le célèbre chef d’orchestre russe Valeri Guerguiev a dirigé jeudi 5 mai un concert symphonique dans l’amphithéâtre de la cité antique syrienne de Palmyre, où le groupe djihadiste Etat islamique (EI) avait exécuté des dizaines de personnes avant d’en être chassé en mars par le régime avec le soutien de la Russie.
Interprété par l’Orchestre symphonique du théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, le concert intitulé “Prière pour Palmyre, la musique redonne la vie aux anciens murs”, a eu lieu en fin d’après-midi dans la cité dont les monuments les plus célèbres ont subi des dégâts inestimables de la part des djihadistes.
Vêtu d’une chemise noire et d’une casquette blanche, **Valery Gergiev ** a dirigé un concert d’une heure dans un programme Bach, du Prokofiev et du Chtchedrine devant quelque 400 spectateurs parmi lesquels des soldats russes, des journalistes, des dignitaires religieux et des habitants de la ville dont des enfants.
Le violoncelliste Sergueï Rodoulguine, proche du président russe Vladimir Poutine et lié au récent scandale des « Panama Papers », a participé au concert retransmis en direct par la télévision publique russe. »
Qu’est-ce que les Panama Papers viennent faire là ? Bof, rien. Juste qu’on ne va quand même pas parler des Russes sans les salir un peu au passage si on peut, non ?
Les auteurs de romans ont bien le droit d’inventer ce qu’ils veulent. Le problème, en l’occurrence, c’est que la dame prétend, dans une note annexe en fin de volume, que la pièce du 1er siècle de notre ère existe vraiment dans je ne sais plus quelles archives (du Vatican ?) et que l’histoire du prince Hamlet a bien été représentée pour la première (et seule) fois en ± 79 sous le titre (anglicisé) : The Spook who Spake, autrement dit Le fantôme qui parla.
Je ne vous raconte pas – vous n’avez qu’à lire – ce qu’elle en fait pour que la pièce en question clope avec son polar.
Se non è vero, è ben trovato !
Lindsey Davis
Dernier acte à Palmyre
Le Masque, poche
608 pages
En ce 1er siècle après Jésus-Christ, l’empereur Vespasien a toutes les peines du monde à faire régner sa puissance sur les terres lointaines qu’il souhaite garder sous l’emprise de Rome. C’est le cas de la Syrie qui regorge de trésors et où il envoie son agent secret mal payé (car il est près de ses sous), l’ancien légionnaire Marcus Didius, dit Falco,
On le trouve d’occasion à des prix ridicules.
Et pendant que j’y suis, je signale aux amateurs que Mme Davis a, depuis, commis une « novella » qui n’existe pas en français et dont le héros est un petit garçon :
Lindsey Davis
The Spook who Spoke again
(sortie en octobre 2023)
Voici ce qu’en dit sa future 4e de couverture :
Marcus Didius Alexander Postumus est un garçon spécial. Il a douze, ou peut-être onze ans, deux mères et divers pères possibles, alors il s’inquiète de savoir qui va le prendre en charge. Il est sûr de lui mais vulnérable, intelligent mais gauche. En fait, il ne connaît pas beaucoup de gens qui lui ressemblent.
Quand sa vraie mère (biologique), Thalia la danseuse de serpents, l’emmène vivre avec sa troupe d’artistes exotiques, Postumus se dit qu’une telle expérience peut lui être utile, même s’il lui faut nettoyer les cages de la ménagerie pour l’acquérir.. Personne ne soupçonne à ce moment-là quel chaos il va déclencher.
Dès son premier jour, une tragédie survient, mais comme personne n’a l’air de s’en soucier, Postumus décide qu’il résoudra seul ce crime et qu’il infligera leur châtiment aux coupables. En tant que fils et frère des célèbres enquêteurs Falco et Albia, il sait que le prix pour un meurtre est la mort, malgré quoi Il n’hésite pas une seconde à faire ce qu’il doit sans se laisser détourner par rien, même pas par une répétition de la pièce légendaire de Falco, Le fantôme qui parla.
Bon. Pour les amateurs de livres qu’on ne trouve pas sur les smartphones, il vaut quand même mieux expliquer que Falco (Marcus Didius), roturier fils de commissaire-priseur, a séduit et réussi à épouser la fille d’un sénateur romain (on est dans la fiction) et qu’avant d’avoir des enfants eux-mêmes, Helena Justina et Falco ont adopté une gamine qu’ils ont trouvée à Londres, en train de disputer le contenu de poubelles à des chiens, bref une barbare, rescapée de la grande révolte de la reine Boadicée, qu’ils ont baptisée Flavia Albia (Flavia en l’honneur des Flaviens et Albia à cause de la perfide Albion, qui veut dire « la Blanche).
Postumus, lui, est appelé ainsi parce qu’il est en réalité le fils naturel du vieux père de Falco et d’une danseuse de serpents de passage qui l’abandonne sans complexe à sa famille paternelle. Le père Didius ayant défuncté avant la naissance du bébé, c’est Falco qui le « reconnaît » en le déclarant comme son fils à l’État-civil. Entretemps, sa fille adoptive, Flavia (qui est donc, théoriquement, la sœur de Postumus) lui succède comme agent secret-détective privé.
Il semble, d’après ce dernier livre, que Postumus soit assez doué pour succéder à son tour à son faux père et à sa presque sœur, dès que celle-ci voudra bien lui laisser sa place.
Lindsey Davis et ses personnages : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lindsey_Davis
Ah, que faire, si l’envie vous démange de savoir la vérité sur Hamlet, personnage historique ou inventé ? Lire Saxo Grammaticus ? Pourquoi pas !
Saxo Grammaticus
&
Snorri Sturlusson
(plus quelques saints qui en découlent)
Saxo Grammaticus
La Geste des Danois
Gallimard 1995
448 pages
26,90 €
Présentation de l’éditeur
Rédigés aux alentours de l’an 1200 par un érudit danois du nom de Saxo, auquel la postérité devait décerner le qualificatif de “grammaticus » en raison de son goût pour les auteurs latins, les Gesta Danorum constituent la première chronique du Danemark, depuis les origines mythiques jusqu’à la fin du XIIe siècle. Dans la partie proprement historique de l’ouvrage (Livres X-XVI), l’auteur a élevé un remarquable monument à la gloire du roi Valdemar le Grand (1157-1182) et surtout de l’archevêque Absalon, qui gouverna le royaume pendant plusieurs décennies. Ce sont toutefois les neuf premiers livres des Gesta Danorum qui, depuis longtemps suscitent le plus vif engouement. Car, derrière la plupart des héros et des rois du Danemark fabuleux que Saxo fait revivre ici à l’aide de traits souvent empruntés à la littérature classique, derrière les strophes aux accents virgiliens ou horaciens qu’il fait déclamer à nombre de ses personnages, se dissimule en réalité le vaste trésor tout à la fois poétique, légendaire et mythologique de l’antiquité scandinave. Voici le roi Hadingus dont la carrière est certainement démarquée de celle d’un dieu nordique, comme l’a démontré Georges Dumézil. Voici, éclairé par le même savant, le héros Starcatherus et les trois fautes commises par ce personnage d’origine monstrueuse. Voici encore le prince Amlethus, sa simulation de la folie, sa mélancolie et sa vengeance, légende sans doute très ancienne et promue à la plus brillante fortune : c’est elle en effet qui fournira à William Shakespeare le sujet de sa tragédie sur un prince du Danemark. À l’exception de quelques chapitres, cette œuvre puissante, dont le style et la composition firent l’admiration d’Erasme, n’avait pas encore été traduite en français.
Mais pourquoi vous arrêter en si bon chemin ? Vous pourriez, par exemple, lire aussi Snorri Sturluson, pas danois mais islandais et auteur prolifique de choses en vers qui naviguent entre la chronique historique et le récit fantastique. Le mot « roman » n’existait pas encore.
Snorri Sturluson
La Saga d’Óláfr Tryggvason
Traduction : Régis Boyer
Actes Sud, 1993
224 pages
est la Saga du légendaire souverain de l’an mil qui évangélisera la Norvège par le fer et qui inspirera au grand poète et seigneur islandais du XIIIème siècle, Snorri Sturluson, l’un des plus fameux épisodes de son épopée, la Heimskringla (la Sphère du Monde).
Évangélisateur et saint.
Mais si, quand vous dites « saint », vous voyez François d’Assise ou Vincent de Paul, vous vous fourrez le doigt dans l’œil, car au temps du roi Olaf Tryggvason, on évangélisait « par le fer », comme on dit chez Actes Sud. Entendez par là qu’il kidnappait à main armée un ou deux chefs ou notables et les transportait dans son bateau, pour leur mettre en pleine mer le marché en main : « Tu te convertis ou je te jette à la baille ». Ils se sont presque tous convertis.
C’est ainsi qu’entre le 8e et le 11e siècles à peu près, un nombre époustouflant de chefs de guerre ou de roitelets aux dents longues entreprirent de succéder à Rome sur l’une ou l’autre portion de l’empire chuté, en utilisant pour ce faire à la fois le sabre et le goupillon, c’est-à-dire en se faisant prêter main-forte par des mercenaires souvent vikings (= latin tyrannus = bandits) et par les troupes cléricales de choc de la nouvelle croyance, l’exemple le plus connu restant celui du célèbre roi Arthur, de Galles (Dux Bellorum ou Prigogine dépoque).
Donc, saint Olaf.
Qui fut loin d’être le seul de son espèce dans la céleste cohorte. Après tout, on fête bien, au pays de Liège, un saint Charlemagne et un saint Napoléon.
Quoi qu’il en soit : il est de notoriété publique qu’Olaf Tryggvason fut le fils du roi assassiné Tryggvi, dont la veuve s’appelait Astrid, laquelle s’enfuit en secret avec son nourrisson et les biens qu’elle avait pu sauver, en compagnie de son père adoptif Porolf barbe-à-poux, mais avec aussi, sur les talons, ceux qui avaient tué le roi, voulaient ses biens, son royaume et la mort de son héritier.
Courts extraits :
Chapitre VI
Il y avait un frère d’Astrid qui s’appelait Sigurd, fils d’Eirik. Il avait été longtemps parti du pays, il était à l’Est en Russie, chez le roi Valdimarr. Sigurd y était tenu en grand honneur.
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Dior et Karl Marx
côte à côte…
… ne pouvaient pas manquer d’éveiller mes souvenirs, car, vous ne le savez peut-être pas mais, en 1948, Curzio Malaparte – qui avait été fasciste après s’être engagé à 16 ans pour voler au secours de la France dans la Ière Guerre mondiale – était venu à Paris renouer d’anciennes amitiés. C’est alors et c’est là qu’il a écrit en français, et fait jouer, ses deux seules pièces, dont une à la demande de Pierre Fresnay :
Curzio Malaparte
Das Kapital, pièce en 3 actes
Du côté de chez Proust, impromptu en 1 acte.
Denoël, 1951
368 pages
Introuvables, sauf en Italie :
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« Macron (fiston des fistons de Tonton) vient d’ordonner d’effacer leurs caisses de l’image officielle de Paris, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux de l’Olympe. »
À propos de jeux Olympiques ravageurs de ville…
Je ne saurais trop vous recommander la lecture du très grand auteur espagnol Manuel Vázquez Montalbán :
Manuel Vázquez Montalbán
Le labyrinthe grec
Points-Seuil – 2009
224 pages
6,90 €
Un apollon grec en cavale, une jeune Française amoureuse à ses trousses et un troisième larron qui s’en mêle… Dans un Barcelone qui se prépare à accueillir les Jeux olympiques, passion et trahison ne font pas bon ménage. Voici une nouvelle affaire bien juteuse pour Pepe Carvalho, détective privé désabusé mais professionnel, qui mènera le trio dans les bas-fonds en sursis de la ville.
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Tintin en Russie
(Pardon, c’est Alex !)
La grande nouvelle du jour est, bien entendu, l’évasion d’Ukraine (comment ?) de Gonzalo Lira, le Chilien citoyen US qui était en instance de jugement chez les Ukronazis après y avoir subi les tortures de rigueur et qui demande l’asile politique à la Hongrie* :
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* Aux dernières nouvelles, il aurait été repris juste avant la frontière.
Esprit de l’escalier
Et petits comptes à régler avec les marchands de pâte à papier imprimée.
Dans notre avant-dernier post, nous avons mentionné l’article qu’a suscité, de la part d’un Sud-Africain, la prochaine venue de Nuland-Fuck-Europ dans son pays.
Pour rappel, le voilà :
http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/oscar-van-heerden-mefiez-vous-des-changements-de-regime-le-stratageme-nous-fonce-dessus/
Quelqu’un dont la mémoire a moins de trous que la mienne m’a fait remarquer que l’inoubliable Madeleine Albright avait déjà exposé, en s’en félicitant, la politique étrangère des USA décrite ici par M. Van Heerden. À l’époque, feu Manuel de Diéguez n’avait pas manqué de dire ce qu’il en pensait sur son site en ligne.
Souvenirs, souvenirs :
La diplomatie américaine et la religion
A propos de Dieu, l’Amérique et le monde de Mme Madeleine Albright, ex-ministre des Affaires étrangères des États-Unis
1- L’Amérique et Machiavel
Mme Albright, devenue professeur d’université, définit la diplomatie américaine en des termes fort clairs : « Au début de chaque cours, j’explique à mes étudiants que le but de la politique étrangère est de persuader les autres pays d’accepter à ce que nous voulons. Et à cette fin, le président et son ou sa secrétaire d’Etat disposent de moyens allant du recours pur et simple à nos forces armées, au travail patient du tissage diplomatique, sans oublier l’efficacité des arguments de la logique. » (p. 22) On remarquera que cette définition va plus loin que celle de Machiavel, qui distinguait le champ de manoeuvre de l’habileté diplomatique du champ de bataille.
Mais pourquoi une méthode plus radicale que celle du Prince a-t-elle échoué ? Deux pages plus loin, on peut lire : « Je crois que le gouvernement des Etats-Unis s’est complètement trompé dans sa réponse au terrorisme international, qu’il a porté atteinte à la réputation de l’Amérique et remplacé par une simple propagande une stratégie diplomatique de promotion de la liberté. » (p. 24)
Lire le préambule et la suite…
Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024/tstmagic/laicite/albright.htm
Et justement, puisqu’on parle quand même, à propos de livres, de maisons d’édition :
Je me permets d’en signaler une qui n’est pas reprise dans la liste Wikipedia de tous les éditeurs français, mais qui se singularise en faisant, avec des moyens plus que modestes, ce que ne font pas les autres, à savoir éditer au moins un des auteurs importants ostracisés depuis des décennies par les marchands de (voir plus haut). Cette petite maison s’appelle Perspectives libres, et elle est née des œuvres du Cercle Aristote. Elle publie en outre une revue de réflexion mensuelle et des Discussions en vidéos.
https://www.babelio.com/auteur/Manuel-de-Dieguez/182220
En 2021, elle a publié, de Manuel de Diéguez, un essai inédit en 4 volumes :
Manuel de Diéguez
Mémorial de la philosophie
Perspectives libres
4 volumes
En septembre 2023 (mais ne vendons pas la peau de l’ours, mettons en octobre) elle récidive en publiant, du même auteur, un essai en 7 volumes cette fois, ce qui n’arrive pas souvent, voire jamais, avec des inédits :
Manuel de Diéguez
Introduction à une histoire de l’imaginaire
Perspectives Libres – 2023
7 volumes
Nombre de pages encore inconnu.
Enfin, on trouve Perspectives libres sur facebook, où je ne vais pas (Vladimir Poutine non plus), mais faites ce que vous voulez.
Ultime dernière minute, comme d’hab :
On attend de voir en touchant du bois.
Tous nos vœux à Jean Lévy et aux Français.
Pour le président Mahmoud Abbas, on attend qu’il meure ou qu’il dégage. Peut-être les Russes et les Chinois réussiront-ils là où personne n’a essayé, mais on compte surtout sur ceux qui se battent.
http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2023/08/alors-que-les-occidentaux-tentent-d-isoler-la-chine-celle-ci-developpe-ses-liens-commerciaux-et-politiques-avec-le-monde-arabe-par-jean-levy.html
« Souviens-toi que toute souffrance est suivie de joie ! »
(C’est aussi dans un livre)
Mis en ligne le 3 août (au lieu du 2) 2023