ON S’Y ATTENDAIT MAIS ÇA NE FAIT PAS RIRE

 

 

 

 

 

 

 

Enfer normatif : les ostréiculteurs français bientôt forcés d’équiper leurs barges de toilettes et d’un lavabo (RT en français).

 

 

« Quelle âpre et dure vie d’aller presque tous les soirs, dans une assemblée populaire souvent houleuse et défiante, rendre compte du travail de la journée, dissiper les préventions, animer les courages, examiner les impatiences, désarmer les calomnies… »

Jean Jaurès, (Sur Robespierre)

 Histoire socialiste, 1902

 

 

ON S’Y ATTENDAIT

MAIS ÇA NE FAIT PAS RIRE

 

ou

 

Pourquoi le FSB n’a-t-il pas laissé cet ex- Rédacteur en chef de RT vivre à Novgorod avec ses vaches, ses chèvres et ses poules ?

 

 

Nous soutenons plus que jamais la volonté du peuple russe de se battre comme il l’entend pour se faire foutre la paix par le capitalisme supranational qui n’est pas qu’occidental mais se fait volontiers passer pour l’hégémonisme US.

Et nous suivons comme tout le monde les convulsions actuelles en recherchant, sur la toile, ce que disent de l’empoignade les analystes et podcasteurs qui nous paraissent les plus intelligents et les plus honnêtes. Au premier rang desquels, à tort ou à raison, nous plaçons MM. Brian Berletič, John Helmer et Riley Waggaman (alias Edward Slavsquat, soit deux sur trois en Russie… jusqu’à ce jour.).

 

M. Brian Berletič est un ex-officier US, qui a démissionné de l’armée et s’est expatrié après son expérience de la guerre d’Irak et qui vit de sa plume – en Thaïlande croyons-nous – en toute indépendance des merdias.

M. John Helmer est un journaliste australien avec des aïeux russes, qui a rempli de hautes fonctions publiques aux USA et en Grèce notamment, avant de s’installer définitivement à Moscou (en 1989), lui aussi en toute indépendance vis-à-vis de la presse prostituée. Quand l’oligarque Oleg Deripaska, sur lequel il enquêtait, a mis un contrat sur sa tête, le FSB en a informé son homologue australien, qui a informé à son tour la victime potentielle. À qui personne n’est venu en aide que lui-même. M. Helmer, qui est extrêmement prudent, prend toujours très grand soin de mettre en avant ses sources, tant au gouvernement que dans l’armée et ailleurs. Sinon, qui sait si, aujourd’hui, il ne serait pas à la place de Waggaman-Slavsquat.

M. Riley Waggaman, nous l’avons déjà dit, est né aux États-Unis, où il a fait un assez brillant début de carrière à Washington DC, pour un beau jour prendre par dégoût ses cliques et ses claques et partir s’installer en Russie, dont nous supposons que ses parents avaient émigré. Là aussi, débuts de carrière prometteurs, avec l’étoffe d’un grand journaliste d’investigation. Au point de se retrouver assez vite rédacteur en chef chez RT, organe de presse qu’il a fini par quitter, soit viré soit pour incompatibilité de valeurs comme cela avait été le cas à Washington. Nous nous sommes faits l’écho des péripéties qui l’ont poussé (interdit de séjour à Moscou) à s’en aller élever des vaches, des chèvres et des poules dans une campagne abandonnée de tous, proche de Novgorod. Les adeptes de la désobéissance civile finissent souvent ainsi. Et même ainsi, il arrive qu’ils aient des problèmes. Riley Waggaman est loin d’être le seul, là ou ailleurs.

Toujours est-il qu’il vient d’être banni de Russie… jusqu’en 2050, sans avoir enfreint aucune loi et sans avoir été jugé coupable de rien. Comme, dans le temps, les lettres de cachet vous envoyaient à la Bastille pour un an ou pour toujours : fait du prince !

Dans un pays qui se veut un exemple moral pour les autres, la douche est un peu raide.

 

 

Et eci est un peu long, mais on informe ou pas.

Rien à voir avec les merdias, tout çà ! Les merdias n’ont jamais d’ennuis avec le(s) pouvoir(s). Les autres opportunistes non plus n’en ont jamais.

Au temps de l’URSS, les parents de Kaja Kallas faisaient partie de la nomenklatura « communiste ». Le pouvoir ayant violemment changé de mains, Kaja Kallas, dans la tradition de sa famille, fait partie de la nomenklatura atlantiste. Si elle était en Russie, elle n’aurait pas d’ennuis avec le FSB. Si elle était aux USA, elle n’en aurait pas avec le FBI, comme en a eu, par exemple, M. Scott Ritter, pourtant fervent patriote.

 

Si nous étions tusses

nous voudrions savoir POURQUOI le FSB considère M. Waggaman comme un danger pour la sécurité de l’État. Il est possible qu’il le soit. L’ayant lu pendant plusieurs années, nous pensons que non. Mais tout le monde peut se tromper et ils peuvent savoir des choses que nous ignorons. Ce dont nous ne démordrons cependant jamais, c’est que, quand on occupe de telles fonctions, on doit la vérité à ses compatriotes sur ce que l’on fait en leur nom. (Voir la citation de Jean Jaurès en exergue).

C’est une des toutes premières choses que nous a apprises la Grande Révolution, qui n’a pas été que française, mais aussi – et même avant – liégeoise.

 

Comment voulez-vous qu’un peuple devienne adulte, si vous le traitez en mineur d’âge ou en vieux gâteux qu’il faut nourrir de bouillie insipide à la cuillère ?

 

Donc, si nous étions russes, nous voudrions savoir ce que nos représentants armés reprochent à un homme qui ne l’est pas et de quoi au juste ils entendent nous protéger.

Mais nous aimerions aussi savoir pourquoi le gouvernement qui nous représente fait preuve depuis si longtemps, à la fois d’une indifférence en apparence aussi totale envers le peuple palestinien, en même temps que d’une équanimité aussi grande envers leurs assassins, y compris quand ces assassins ont fui la Russie avec des milliards pillés à la nation, sans que rien n’ait été fait pour leur en demander raison ni tenter de leur faire restituer ce qu’ils ont volé. Nous nous contentons ici d’évoquer le cas d’Anatoli Tchoubaïs, mais il est fort loin d’être le seul.

Pendant que nous y serions, nous nous demanderions aussi comment il se fait que notre gouvernement prétende, d’une main, nous protéger des nazis ukrainiens tout en entretenant, de l’autre, des relations apparemment si privilégiées avec les nazis d’Israël. Les victimes palestiniennes du nazisme sont-elles moins intéressantes que les victimes russes ?

 

Nous sommes Liégeois, d’expression française et d’ascendance germanique, ni russes ni juifs ni croyants d’aucune religion.

En internautes lambdas, nous venons de lire, avec des sentiments mitigés, un article important de M. Israël Shamir, qui mériterait un commentaire honnête de la part de tout citoyen de n’importe où qui se respecte, mais ce n’est pas ici le lieu ni le moment. C’est pour un peu plus tard, que M. Shamir nous pardonne. En attendant…

 

Dans cette affaire, qui peut paraître mineure à certains,

on se retrouve quand même, sur le sol russe, avec un riche banquier plus ou moins russe et plus ou moins allemand (les vieux cocos auraient dit cosmopolite) critiqué par un juif importun. Lequel lui a reproché de se conduire de manière indigne envers la Russie…

Curieuse façon qu’a l’histoire de bégayer quelquefois.

 

Quoi qu’il en soit,

il nous semble que, pour l’instant, le moins que nous puissions faire est de relayer la toute dernière communication en date du blog d’Edward Slavsquat : ses adieux forcés à la Russie.

Ce qui semble évident, et même criant, c’est que l’ostracisé s’est fait dans son pays d’élection des ennemis très puissants, dont l’un en la personne de M. Herman Gräf, PDG de la SBERBANK, mais pas seulement de lui sans doute, entraînant dans son infortune son innocente compagne.

Or, la voix de Slavsquat n’est pas une voix dissidente, comme le fut celle de feu Navalny, c’est une voix critique – nuance ! – sans bailleurs de fonds à l’étranger.

 

Par exemple…

Nos souvenirs sont un peu flous, mais nous croyons nous rappeler que Slavquat s’en est également pris, au temps béni de la pandémie en plein essor, au Centre Gamaleya et au concepteur du vaccin Spoutnik V, Andreï Botikov, qu’il trouvait un peu trop proches de Bill Gates, ce qui signifie qu’il a dû indisposer aussi, par raccroc, le tout-puissant alors et plus encore aujourd’hui Kirill Dimitriev.

Déjà en septembre 2018, il avait attiré l’attention sur la présence, à Genève, avec les Bill Gates’ boys, non seulement de Gamaleya mais même de la ministre de la Santé de Russie, Veronika Skvorrtsova :

 

 

 

 

Dans la seule première semaine de décembre 2020, le RDIF de Dimitriev annonçait que plus de 1,2 milliards de doses de Sputnik V (toujours non testé, rappelons-le) avaient été vendues et que 50 pays faisaient la queue pour s’en procurer, les deux premiers acquéreurs étant, pour des dizaines de millions de doses chacun, Israël et l’Argentine.

 

 

Arrivée de doses du vaccin Spoutnik V en Argentine – Décembre 2020

 

Il semble que, dans ce hoax du siècle, les Zuniens aient joué aux apprentis-sorciers et qu’il n’ait pas manqué de gens pour en tirer parti, ce qui serait de bonne guerre si la vie de tant de jobards n’avait été mise à mal ou en danger. On saura peut-être un jour à quel point les Israéliens ont servi de cobayes. Exprès ou pas exprès ?

 

 

La question est donc de savoir si la voix critique de Slavsquat a ou non dépassé les bornes de ce que peut (doit ?) écrire un journaliste honnête.

Dans le cas où il ne les aurait pas dépassées, est-ce que la raison pour laquelle le FSB ne peut pas motiver sa double décision ne serait pas tout simplement qu’il prête ainsi les mains à une intervention privée, ce que lui interdit sa fonction publique ?

 

 

 

 

Tchao, Russie : le FSB ferme l’Institut Edward … jusqu’en 2050

 

Pourquoi ? Pour nous protéger, voyons.

 

 

Edward Slavsquat –  26 .10.2025

 

 

 

Susan, président par intérim et dictateur à vie de l’Institut Edward pour les études de village, ne trouve pas ça deôle.

 

 

Après avoir été expulsée de Russie pour des raisons inexpliquées en juillet, Katya, co-fondatrice de l’Institut Edward pour les Études Villageoises, l’institut le plus réputé pour l’enseignement supérieur des villages dans l’oblast de Novgorod, a écrit une lettre au Service Fédéral de Sécurité (FSB) pour lui demander si elle pourrait retourner dans le pays qu’elle appelle chez elle depuis plus de deux décennies.

Elle vient d’enfin recevoir une réponse à sa requête.

Afin d’assurer « la sécurité de l’État », le FSB a interdit à Katya de rentrer en Russie jusqu’au 7 août 2050.

Le FSB a également informé Katya qu’elle n’obtiendrait pas d’information sur les circonstances qui ont servi de base à son interdiction, car cette information « constitue un secret d’État ».

Vous avez bien lu ? Une interdiction de 25 ans basée sur un secret d’État pour assurer la sécurité de l’État.

Je n’arrêtais pas de vous dire que le gouvernement russe, comme tous les gouvernements, donne la priorité à la sécurité et au confort (de qui ? euh…) mais certains d’entre vous ont refusé de me croire. Commencez-vous à me croire maintenant ?

 

 

Vous pouvez peut-être penser que votre vie ne vaut rien, mais réjouissez-vous quand même de ne pas être la pauvre âme qui a dû taper ctte lettre.

 

 

Les gens sont devenus ennuyeux

 

Par un matin glacial de janvier, la co-conspiratrice du village, Ekaterina, a frappé à la porte d’Anna Yegorovna et lui a demandé une interview impromptue.

Lire l’article complet  

Il est en anglais, mais vous pouvez voir au moins les images.

À un certain moment, Anna dit : quand il faisait trop froid dehors pour les petits de la truie, nous les mettions dans un panier, nous les prenions à l’intérieur et nous posions le panier sur le dessus du poêle.

C’est toute la vie d’un village soviétique qui défile au fur et à mesure des confidences d’Anna.

 

 

Pourquoi bannir Katya de la Russie jusqu’en 2050 ? Est-ce parce que Katya m’a aidé à documenter le premier (et seul) Forum Économique International du Poulailler  (CHIEF) ? Je crois comprendre que le FSB ait pu être jaloux que tant d’experts de renommée mondiale aient assisté à cette importante conférence. Mais au lieu de fermer le CHIEF, ils auraient pu simplement inviter des poules et des vaches approuvées par le FSB à venir caqueter et meugler à une conférence plus convenable : à St. Pétersbourg, par exemple. Certains pourraient dire qu’ils le font déjà tous les ans avec beaucoup de succès, donc je ne comprends pas pourquoi le FSB est si contrarié.

 

L’ordre mondial multipolaire converge vers St. Petersburg ùù il  va passer des tests PCR et bavarder de développement durable

Edward Slavsquat

4 juin 2024

Eh oui, ça arrive encore. Et ça arrive tous les ans, malheureusement.

Lisez l’histoire entière >>>>

 

 

Ceci n’est que spéculation pure, mais on dirait presque que le FSB a voulu faire de Katya un exemple pour décourager les gens de seulement souhaiter s’associer avec des individus susceptibles de préférer le CHIEF au SPIEF. Mais au lieu de punir directement ces personnes, le FSB a choisi une ligne de conduite plus sûre et plus pratique. Certains d’entre vous pourraient trouver que c’est lâche, mais la fin justifie les moyens, et soyez bien persuadés que le FSB ne reculera jamais devant rien pour assurer notre sécurité et notre confort.

Permettez-moi une digression rapide qui n’a presque rien à voir avec le sujet dont nous sommes en train de discuter.

En juin de cette année – un mois environ avant que Katya soit déportée de Russie : les médias d’État russes ont fièrement rapporté que Maria Gref, fille du turbo-patriote Herman Gref, avait reçu l’approbation de la Fédération Iinternationale pour les Sports équestres (FEI) afin de pouvoir participer à des exhibitions de poney fantaisie en agitant fièrement le drapeau inoffensif de la neutralité.

 

 

«  La Fédération Équestre Internationale a accordé le statut de « neutres » à 27 cavaliers de Russie. »

https://tass.ru/sport/24315669

 

 

L’article qu’y a consacré TASS mentionne quelques-uns des critères que Maria devait respecter pour être autorisée à troquer les trois couleurs russes contre quelque chose de plus politiquement correct. Cependant, TASS a sagement choisi de ne pas entrer dans les détails, ce que nous allons nous permettre de faire.

Selon le site de la FEI, pour qu’elle obtienne un statut neutre, Maria a dû démontrer « son absence de soutien actif à la guerre en Ukraine ».

 

Les critères de la  FEI :

 

Interdisent également [… pour obtenir le statut de « neutre » ] toute forme d’expression verbale, non verbale ou écrite, explicite ou implicite, à quelque moment que ce soit depuis le début de la guerre en Ukraine, et en particulier les déclarations publiques, y compris celles faites dans les réseaux sociaux, la participation à des manifestations ou à des événements pro-guerre, et le port de tout symbole à l’appui de la guerre en Ukraine, par exemple le symbole « Z », sont considérés comme des actes de soutien actif à la guerre en Ukraine.

 

 

Maria, qui vit à Londres, répondait à tous les critères exigés ci-dessus, et peut désormais exhiber son joli petit cheval très cher dans des compétitions n’importe où dans le monde sans crainte de persécutions.

Quelques médias et d’odieux experts, s’exprimant sur Twitter, ont attiré l’attention sur la bravoure de Maria la Londonienne, mais pour l’une ou l’autre raison, RT a glissé sur l’histoire sans la voir.

 

 

« La fille du chef de la Sberbank a refusé le drapeau de la Fédération de Russie et signé une déclaration écrite de non-soutien à la guerre d’Ukraine, dans le but d’obtenir le statut de « neutre » dans les compétitions internationales »

https://istories.media/news/2025/07/11/doch-glavi-sberbanka-otkazalas-ot-flaga-rf-i-podpisala-deklaratsiyu-o-tom-chto-ne-podderzhivaet-voinu-s-ukrainoi-chtobi-poluchit-neitralni-status-na-mezhdunard

 

 

  https://x.com/jaanikamerilo/status/1944458030914871471

 

 

Livrons-nous maintenant à une petite expérience de réflexion rapide.

Imaginons un scénario hypothétique, dans lequel Maria quitterait Londres et s’envolerait vers Moscou pour y assister avec son père à quelque sauterie de VIP au Kremlin.

À son atterrissage à Domodedovo, le FSB interrogerait-il Maria pendant plusieurs heures, puis lui dirait-il qu’elle est libre d’y aller, pour ensuite changer d’avis et l’enfermer dans une cellule, où elle poireauterait pendant 36 heures avant d’être réexpédiée à Londres ?

Ou bien, au contraire, le FSB déroulerait-il le tapis rouge pour Maria, embrasserait-il ses bottes Ugg britanniques et mettrait-il à sa disposition une limousine chargée de la déposer au Kremlin ? Limousine qui aurait évidemment une escorte policière chargée d’assurer à Maria une sécurité optimale en plus d’un parfait  confort ?

Encore une fois, ce ne sont là que des scénarios hypothétiques, puisque Maria ne rêverait même pas de jamais voyager en Russie, à moins bien sûr que son cheval ne soit autorisé à l’accompagner dans l’avion en qualité d’animal de service.

 

 

Santé !

 

 

Et puis il y a Katya, qui a dû vendre ses vaches et ses chèvres, laisser son chien et ses chats à la bonté des voisins (à Novgorod, pas à Londres), et ne sera sûrementt pas autorisée à retourner en Russie avant très, très longtemps.

Et elle n’a jamais signé aucune imbécile déclaration équestre contre la Russie tout en vivant à Londres. Elle vivait n Russie, occupée à bien d’autres activités. Katya était une traductrice et une productrice laitière respectée, quii se voit même obligée de refuser l’offre d’un travail pour le musée de l’Ermitage, parce que le FSB vient d’atomiser sa vie.

En conclusion :

Jusqu’à très récemment, je m’occupais surtout d’organiser la conférence du CHIEF 2026. Maintenant qu’elle a été annulée par le FSB, je me trouve à la tête de beaucoup de temps pour consigner (jusque dans leurs détails les plus atroces) toutes les façons dont le gouvernement de la Russie se fait le champion de la la sécurité et le confort de tous, un peu partout dans le monde.

Bien sûr, tenir la chronique du côté humain souvent ignoré de la Russie – avec toutes ses joies et ses peines, sa beauté impressionnante et sa laideur abyssale – sera plus difficile maintenant que l’Institut Edward a été contraint de fermer ses portes. En réalité, il me semble que le FSB n’a rien accompli d’autre qu’essayer de m’empêcher de partager ce que j’aime dans la Russie. Mais je ferai de mon mieux, malgré les circonstances moins qu’idéales.

Mon village me manquera, certes, mais il serait vraiment trop cruel de priver le FSB de mon blog.

 

Petite vidéo d’adieu des bêtes et des gens de l’Institut Edward. 

Il faut cliquer ici et descendre tout en bas

https://edwardslavsquat.substack.com/p/goodbye-russia-fsb-closes-edward

 

 

À la prochaine.

Riley

Source : https://edwardslavsquat.substack.com/p/goodbye-russia-fsb-closes-edward

 

 

Edward Junior et Suzan, aux temps heureux.

 

 

 

 

Mis en ligne le 30 octobre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

BRAVE NEW WORLD

 

 

 

 

 

 

La Suisse, qui n’a pas de mer, développe, pour ceux qui en ont, un type de bateau sans équipage (USV) capable de se déplacer sur 2.000 miles nautiques  –   Ci-dessus : Drone sous-marin anglais sans équipage.

 

 

 

BRAVE NEW WORLD

 

 

Pendant qu’aux USA les milliardaires propriétaires du parti « Démocrate » et les milliardaires propriétaires du parti « Républicain » s’amusent à dresser les uns contre les autres les citoyens US qui se croient « de gauche » ou « de droite » sans savoir exactement ce que ces mots veulent dire, la répétition générale bat son plein pour débarrasser MM. et MMes les riches des deux tiers de l’humanité (c’est leur « proooojet ») dans une petite guerre cette fois mondiale…

 

 

NO KINGS !

 

Des « soulèvements populaires » balaient les États-Unis contre Donald Trump. Ou pour.

 

 

(Source : The Hindustan Times)

 

 

 

(Ne vous excitez p as : la nénette qui parle est de la maison Soros)

 

 

 

 

Pour suivre plus sérieusement ce qui se passe en ce moment aux USA, il vaut mieux faire un tour chez

 

 

 

 

Ils sont de l’autre côté de la frontière et pas milliardaires.

https://les7duquebec.net/

 

Les conditions de l’insurrection populaire – les 7 du quebec

 

En marche vers la guerre totale: l’OTAN sous faux drapeau contre la Russie (Scott Ritter) – les 7 du quebec

 

«Peuples du monde, formez vos bataillons pour libérer la Palestine !»… de ces deux États fantoches – les 7 du quebec

etc. etc.

 

 

Ailleurs, entre l’Atlantique et l’Oural,

 

Des réfractaires de tous bords et de tous pays se réunissent pour bâtir des châteaux (sans guerres !) en Espagne.

Comme ici, par exemple :

 

 

Un dîner chez Anton

 

 

Ce qui avait commencé comme une simple rencontre entre un écrivain et son éditeur s’est transformé en une soirée inoubliable de discussions intellectuelles entre amis et collègues.

Scott Ritter

Oct 22, 2025

 

Le groupe de discussion ad hoc, à la Maison Centrale des  Écrivains ( CDL).

 

Lorsque j’ai accepté l’invitation de RT à assister à leur gala de 20e anniversaire, j’avais initialement prévu d’arriver le jeudi, d’assister au gala le vendredi, de me reposer le samedi et de rentrer chez moi le dimanche. Après tout, j’avais de nombreux engagements personnels à honorer, dont le plus important était le mariage de ma fille Victoria, prévu le 1er novembre. Ma femme m’avait d’ailleurs  rappelé que nous avions beaucoup de choses à finir de mettre au pointr avant le mariage et que le calendrier était impitoyable. Mais lorsqu’une occasion s’est présentée pour une réunion au sujet d’un documentaire que je souhaitais réaliser et qui ne pouvait avoir lieu que le lundi, je me suis soudain retrouvé avec un dimanche soir libre, sans aucun engagement prévu.

Je devais retourner en Russie en novembre pour lancer l’édition russe de mon livre, Highway to Hell, et donner plusieurs interviews et conférences sur l’amélioration des relations entre les USA et la Russie et le renouvellement du contrôle bilatéral des armements, thèmes qui trouvent un écho dans mon livre. Ma productrice/agent russe, Alexandra Madornaya, m’avait présenté la maison d’édition Konseptual et son directeur, Konstantin Antipin, lors de ma précédente visite en août de cette année. Nous avions également rencontré Anton Karpov, le PDG du restaurant de la Maison centrale des écrivains, ou CDL. De ces deux événements sans rapport entre eux est née l’idée d’organiser un événement de lancement du livre à la CDL.

J’ai demandé à Alexandra si elle pouvait organiser un dîner pour dimanche soir avec Konstantin et Anton, et à ma grande joie, Anton a eu la gentillesse de nous réserver une table dans son restaurant.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/un-diner-chez-anton/

Source d’origine : https://scottritter.substack.com/p/dinner-at-antons

 

 

On vous explique un peu :

C’étaient les 20 ans de RT. Ils avaient invité, à un gala d’anniversaire, diverses personnes russes et non-russes, dont Scott Ritter, qui marie une de ses filles le 1er novembre mais qui a quand même réussi à faire un saut. Au nombre des autres invités US : Larry Johnson et le juge Napolitano. Ainsi que Steven Seagal ( l’acteur, réalisateur, producteur de cinéma, scénariste, chanteur et musicien américano-serbo-russe qui réside maintenant en Russie), plus quelques Russes d’honneur : militaires tchétchènes.

Tous ces braves gens se sont retrouvés « Chez Anton », qui est le restaurant de la Maison Centrale des Écrivains, à Moscou.

Avec un sujet de préoccupation commun : ils avaient à parler de plusieurs livres mais surtout, ils ne veulent pas voir éclater cette fameuse 3e, qui est déjà en cours, à l’issue de laquelle, pensent-ils, il ne restera plus personne nulle part, parce qu’il se sera bien trouvé un con ici ou là pour pousser sur un bouton atomique.

C’est pourtant presque comme si c’était fait, mais il ne faut décourager personne.

En lisant jusqu’au bout, vous devriez même en savoir autant que nous sur le champagne russe fabriqué en Ukraine.

 

 

 

Et pour finir…

 

 

Par-dessus l’Atlantique,

une demi-heure de conversation importante :

 

Notre semaine à Moscou

 

Andrew Napolitano et Larry Johnson – Judging Freedom – 22.10.2025

 

 

(Sous-titres français accessibles dans 24 h)

 

 

 

 

Toute dernière minute

 

Ce qui suit provient d’un rapport quotidien appelé

 

A Sceptic Newsletter

 

qui donne des nouvelles de la guerre d’Ukraine au jour le jour. Si vous descendez un peu dans ce rapport, qui est d’aujourd’hui, vous tombez sur une petite vidéo intitulée :

 

Women of Ukraine are fighting Zelenskys Kidnappers. Everyday.

 

Elle a paru sur X. Il y en a de semblables tous les jours, depuis des mois. Nous ne sommes pas capables dr prélever le code embed de celle-ci (nous n’allons pas sur X). En cliquant sur le titre et en descendant un peu pour l’ouvrir, vous pouvez voir des femmes ukrainiennes se battre à mains nues avec les kidnappeurs armés de Zelenski, en train d’embarquer de force des civils de sexe masculin dans les rues, pour aller les jeter dans le hachoir à viande où ils sont absolument sûrs de disparaître aussitôt.

 

Regardez ces femmes se battre avec l’énergie du désespoir, parce que c’est ce qui vous attend à très brève échéance.

 

Le gang transatlantique, USA en tête, a besoin d’une guerre avec la Russie, pour pouvoir justifier la colonisation accrue de l’Europe et les mauvais coups répétés et grandissants portés par les sous-fifres locaux à leurs propres populations. Il importe donc de faire de la Russie un croquemitaine, parce que la paix en Europe signifierait la fin de leur pouvoir et de leurs rapines.

Vu les derniers coups bas (terroristes !) que vient de porter la bande des Pieds Nickelés néo-nazis (von der Leyen, Kaja Kallas & C°) à plusieurs pays membres de l’UE, il ne faut pas être Nostradamus pour savoir que ces pays (d’Europe de l’Est) devraient se détacher de l’UE à brève échéance.

Comment faire pour ne pas se retrouver dans la machine à broyer les sans-dents à la suite des Ukrainiens morts ? Il suffit de refuser d’y aller. Donc de prendre des risques et de payer le prix de sa décision, bref, savoir ce que l’on veut et faire son devoir d’être humain civilisé.

Choisir d’obéir aux ordres insanes des belliqueux, c’est se préparer à payer un prix infiniment plus élevé.

 

N.B. Jusqu’à présent, la Russie a toujours fait l’impossible pour ne pas faire de victimes civiles dans cette guerre. C’est un souci qui l’honore grandement. Mais la Russie est encerclée et attaquée de partout à la fois par des adversaires qui ne se sont jamais rien interdit. Si sa survie est en jeu, elle ne se laissera pas détruire par grandeur d’âme. Les donneurs d’ordres sont au loin. Les civils européens seront alors dans la ligne de mire et mériteront d’y être.

 

 

Mis en ligne le 23 octobre 2025

par Les Grosses Orchades

 

Un sommet remis à plus tard

 

 

 

 

 

 

Le canal de Suez

 

 

Un sommet remis à plus tard

 

Et, bien entendu…

 

Vous cessez, nous faisons feu !

 

 

On sait que les représentants de pratiquement tous les pays arabes étaient attendus à Moscou, ce mercredi 15 octobre, pour une rencontre au sommet avec les dirigeants de la Fédération de Russie.

Au programme : la situation au Moyen Orient.

On sait aussi que ce sommet a été reporté in extremis à une date ultérieure et que ces mêmes représentants se sont au contraire précipités à Charm el-Cheikh, en Égypte, convoqués pour le lundi 13 par Donald Trump, qui, cependant, n’y a pas invité les Russes. Car on sait vivre ou pas.

Il est évidemment beaucoup plus intéressant pour les Russes de rencontrer tous ces chefs d’États après la sauterie Trump qu’avant, même si la chose a été voulue pour leur couper l’herbe sous le pied.

Un certain nombre de journalistes arabes, se trouvant à Moscou pour le sommet différé ayant été pris de court par ces simagrées, Sergueï Lavrov leur a accordé une interview collective de plus d’une heure, et il faut dire que cette longue séance de « Questions-Réponses » est une aubaine pour ceux qui essaient d’y voir un peu plus clair dans la bouteille à l’encre qu’est devenu le Moyen Orient grâce aux efforts conjugués de – principalement – MM. Trump et Netanyahou. D’autant qu’il y est question aussi des Africains du Nord et même des Africains tout court.

 

 

Vous en trouverez la vidéo de 1h16’51 ici :

https://mid.ru/en/foreign_policy/news/2053373/

avec sa transcription en anglais.

 

 

Ce qui suit est notre transcription en français.

 

 

Allocution du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et réponses aux questions des médias arabes,

Moscou, 13 octobre 2025

 

Dances with Bears – 15.10.2025 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

Bon après-midi, chers collègues,

Je suis heureux de vous accueillir au ministère des Affaires étrangères.

Je sais que les invités venus couvrir le sommet russo-arabe sont ici depuis un certain temps déjà et ont eu l’occasion de visiter Moscou et plusieurs autres régions russes.

Vous connaissez bien les circonstances qui nous ont menés là où nous en sommes aujourd’hui. Les préparatifs du sommet sont en cours depuis longtemps, mais il est désormais clair que cette semaine, y compris aujourd’hui, jour où le sommet devait s’ouvrir, sera décisive pour faire avancer les accords sur la bande de Gaza, accords qui ont été vigoureusement promus par nos amis égyptiens et qataris. Le président Trump a présenté son plan, que nous avons à plusieurs reprises jugé comme étant la meilleure option disponible sur la table des négociations, même s’il ne traite bien sûr pas tous les aspects de la question palestinienne. Il est néanmoins essentiel de mettre fin au plus vite aux effusions de sang et de s’attaquer aux graves problèmes humanitaires auxquels est confrontée la population.

Des milliers d’habitants de Gaza rentrent chez eux. J’ai du mal à imaginer comment ils vont vivre là-bas, mais il vaut mieux reconstruire sa propre maison que de vivre constamment sous les bombardements et dans la peur quotidienne pour la vie de ses enfants, de sa famille et de ses proches.

Nous souhaitons sincèrement que l’événement d’aujourd’hui, le sommet de Charm el-Cheikh, qui rassemble des représentants de plus de 20 pays arabes et d’un certain nombre de pays occidentaux, soit couronné de succès. J’espère que tous les accords seront mis en œuvre, même si nous entendons tant le Hamas que Tel-Aviv dire que la situation n’est pas encore entièrement résolue et que d’autres crises pourraient éclater. Il est important, à mon avis, que ceux qui ont lancé ce forum, en premier lieu le président Trump, avec le soutien du président égyptien et des dirigeants du Qatar et de la Turquie, empêchent de tels scénarios et se concentrent sur un cessez-le-feu immédiat, le respect de la ligne convenue pour le retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, l’organisation de l’aide humanitaire et la reconstruction de ce magnifique endroit sur Terre qui, peut-être plus que tout autre territoire au monde, a souffert pendant les années d’après-guerre.

Il ne fait aucun doute qu’un règlement durable n’est possible que par la mise en œuvre des résolutions de l’ONU sur la création d’un État palestinien. Nous avons noté que le plan de paix du président Trump ne mentionne que la bande de Gaza. Il évoque la création d’un État, mais en termes assez généraux. Ces approches devront être clarifiées et il faudra également déterminer ce qu’il adviendra de la rive occidentale du Jourdain, car les résolutions des Nations unies envisagent la création d’un État palestinien unique et territorialement intégral à l’intérieur des frontières de 1967..

Il y aura des questions sur la façon dont nous voyons cette situation évoluer. Par exemple, comme la grande majorité de la communauté internationale, nous restons déterminés à mettre en œuvre ces résolutions. Compte tenu du projet d’organiser aujourd’hui, en début de semaine, un événement spécial et crucial consacré à la question palestinienne, le président Vladimir Poutine est parvenu à un accord avec le Premier ministre irakien Mohammed Al Sudani et le secrétaire général de la Ligue des États arabes pour reporter notre sommet. Je suis convaincu qu’il aura lieu dès que les dates les plus appropriées auront été fixées. Les documents finaux sont pratiquement prêts, nous aurons donc toujours l’occasion de nous réunir lorsque vous reviendrez pour ce somme-là.

Nos relations avec nos amis arabes progressent régulièrement. La Ligue des États arabes a démontré sa valeur et consolide son rôle de pilier essentiel du monde multipolaire émergent, en participant de plein droit, de manière active, aux affaires mondiales, dans les domaines économique et financier, et en contribuant de plus en plus à la résolution des problèmes régionaux et, plus largement, politiques. Nous avons observé une croissance soutenue du chiffre d’affaires commercial avec les États membres de la Ligue, qui dépasse désormais 34 milliards de dollars. Si ce chiffre est modeste par rapport aux volumes commerciaux que les États-Unis et la République populaire de Chine entretiennent avec le monde arabe, il est toutefois plusieurs fois supérieur au chiffre d’affaires commercial enregistré il y a vingt ans. Je peux vous assurer que nous sommes sur la bonne voie : la dynamique de croissance est positive.

Notre coopération va bien au-delà des secteurs de l’énergie, du pétrole et du gaz. Nous collaborons notamment au sein de l’OPEP+ et du Forum des pays exportateurs de gaz. Un nombre croissant d’États de la région manifestent leur intérêt pour notre expertise dans les domaines des technologies nucléaires, de l’énergie nucléaire et des applications non énergétiques de l’énergie nucléaire. Un projet phare à cet égard est la construction de la première centrale nucléaire égyptienne, El Dabaa. Nos partenaires arabes manifestent également un vif intérêt pour la coopération agricole, notamment pour l’approvisionnement en produits alimentaires et en engrais russes.

En outre, dans le domaine de la coopération culturelle, nous entretenons traditionnellement des liens éducatifs étroits avec de nombreux États arabes, pratique qui remonte à l’époque soviétique. Des milliers d’étudiants originaires des pays membres de la Ligue ont fait leurs études en Russie et continuent d’étudier dans le cadre des quotas annuels accordés par le gouvernement de la Fédération de Russie. Le tourisme se développe au niveau bilatéral. Nos citoyens apprécient beaucoup de visiter vos pays, avec leurs splendides stations balnéaires, tandis que nous accueillons chaleureusement un nombre croissant de visiteurs arabes en Fédération de Russie.

D’importants projets culturels sont en cours, visant à promouvoir les réalisations de nos nations respectives dans ce domaine. Des initiatives telles que les Saisons russes, organisées dans plusieurs États, en particulier dans les pays du Golfe, ont été accueillies avec enthousiasme, et ce modèle est désormais reproduit ailleurs.

Nous avons été ravis de la participation de représentants arabes au Concours international de chanson Intervision. Des artistes venus d’Arabie saoudite, du Qatar, des Émirats arabes unis et d’Égypte ont pris part à cette fête musicale, qui s’est tenue le 20 septembre dernier et qui a été très bien accueillie. Comme vous le savez, nos amis saoudiens ont déjà invité le concours dans leur pays l’année prochaine. Nous ferons tout notre possible pour soutenir cette initiative et assurer une forte participation russe.

En conclusion, je tiens à souligner qu’au cours des vingt dernières années, nous avons accumulé une expérience considérable. Celle-ci nous a permis de préserver les meilleurs aspects de nos relations datant de l’ère soviétique. Je vous rappelle que l’Union soviétique a été le premier État à reconnaître l’indépendance de ce qui est aujourd’hui le Royaume d’Arabie saoudite. L’héritage de ces contacts historiques continue de nous être utile aujourd’hui, en nous fournissant une base solide pour établir des relations à long terme. Tout le monde n’approuve pas le partenariat entre la Russie et le monde arabe. Certains cherchent à relancer les petits jeux coloniaux et néocoloniaux, à diviser pour mieux régner. Nous savons parfaitement qui sont ces acteurs. Leurs habitudes n’ont pas disparu. Néanmoins, la tendance fondamentale reste le développement de relations constructives fondées sur le respect mutuel, la prise en compte des intérêts de chacun et la consolidation d’un équilibre stable entre eux.

 

*****

 

QUESTION : L’événement qui suscite le plus d’intérêt dans l’actualité internationale aujourd’hui est le sommet de Charm el-Cheikh. Vous avez déjà exprimé votre scepticisme général quant au succès de ce format. Comment évaluez-vous le succès de cet accord de cessez-le-feu ? Pourrait-il déboucher sur un processus de paix à part entière entre Israël et la Palestine ? La Russie a-t-elle l’intention d’y assister ou de se joindre à ce processus ?

QUESTION COMPLÉMENTAIRE : Je viens de relire la liste des pays qui participentt au sommet de paix de Charm el-Cheikh. Elle comprend plus de 20 États représentés à différents niveaux : chefs d’État, ministres et l’ambassadeur du Japon lui-même a été invité. Pourquoi la Russie ne participe-t-elle pas à ce sommet, malgré son rôle de médiateur de longue date dans ce conflit au sein du Quartet, malgré ses contacts constructifs récents avec Israël et le Hamas et malgré son rôle positif dans la libération de certains otages ? Pourquoi la Russie n’est-elle pas à Charm el-Cheikh aujourd’hui ?

 

SERGUEÏ LAVROV : Ce que je peux vous dire, c’est que les invitations ont été envoyées par les hôtes du sommet : les dirigeants égyptiens, qui auraient coordonné leurs actions avec d’autres initiateurs arabes, mais principalement avec les États-Unis. Soit dit en passant, le Premier ministre irakien Mahmoud Soudani n’a pas non plus été invité au sommet de Charm el-Cheikh, quoique l’Irak occupe actuellement la présidence de la Ligue arabe.

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URL de cet article : https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/allocution-du-ministre-des-affaires-etrangeres-serguei-lavrov-et-reponses-aux-questions-des-medias-arabes/ 

 

 

 

Deux bémols (et même trois).

Dans cet échange inhabituel entre questions importantes et réponses qui ne l’étaient pas moins, nous avons été choqués deux fois par des réponses de M. Lavrov.

Qui sommes-nous pour nous mêler de choses qui nous dépassent ? Rien du tout, mais nous ne sommes sûrs de n’avoir pas été les seuls. Alors, faisons-le quand même.

 

  • Plusieurs fois (au moins deux), M. Lavrov s’’est laissé aller à parler de « l’attaque terroriste du 7 octobre, que nous avons d’ailleurs aussitôt condamnée »*.
  • Il semble par ailleurs ne voir aucun mal dans le « plan de paix » de Donald Trump et trouver que les Palestiniens devront être très heureux s’il se réalise et dire merci à tout le monde, y compris à leurs bourreaux.

______________ 

* « Vous vous souvenez de l’attentat terroriste scandaleux du 7 octobre 2023 que nous avons immédiatement condamné ? ».

 

 

 

Commençons par le premier sursaut : nous étions petits, pendant la guerre, mais nous nous souvenons fort bien des avis de recherche placardés par la Gestapo, qualifiant de «terroristes » les résistants qui, au péril de leur vie, avaient saboté l’un ou l’autre tronçon de chemin de fer par où allaient être transportés des tas de gens vers les camps de la mort ou ceux du travail forcé. Nous savions – nos parents et nos grands-parents nous l’avaient dit – que, s’ils éraient pris, ils seraient fusillés sans jugement d’aucune sorte. Ne revenons pas sur une affiche rouge fort justement célèbre en France.

Terroriste en revanche est le président Trump, quand, après avoir fourni de quoi bombarder Gaza , il fait couler cinq – jusqu’à présent – bateaux civils dans les eaux vénézuéliennes, assassinant tous leurs occupants, par lui qualifiés « trafiquants de drogue », sans autre preuve que sa parole. Qui ne vaut rien.

Il nous plairait donc que M. Lavrov ne nous prenne pas pour des chèvres, et nous sommes certains que les journalistes présents, trop polis pour le dire, ont pensé la même chose que nous.

 

 

 

La deuxième chose qui nous a choqués est au moins aussi grave :

Il s’agissait du fameux « plan de paix » du quasi prix Nobel de la même chose.

Si nous avons bien compris M. Lavrov (et son chef qui a dit pareil), il n’y a rien à reprocher aux élucubrations des gangsters US se servant pour porte-voix d’un Alzheimer en fin de course par définition irresponsable. La moindre partie de ce « plan » n’a aucune chance de voir le jour. Tout le monde le sait et on pourrait penser que M. Lavrov laisse caqueter la volaille en attendant de se mettre, avec les siens, un  peu plus sérieusement à l’ouvrage. Nous ne retiendrons donc, de ses approbations surprenantes, que celle-ci, parce qu’elle a été – plus d’une fois – énoncée par le Président de la Fédération de Russie, qui semble croire avec lui que ce plan comporte une solution inespérée pour les Palestiniens, et que nous devons tous, derrière eux, nous activer pour qu’il se réalise.

Merci bien. Sans façons. Mais merci, non.

Un nombre considérable de fois depuis 2007, nous avons entendu M. Poutine, expliquer patiemment aux pires sourds du monde qu’il y avait des causes à la guerre en Ukraine, des causes bien enracinées, et que cette guerre durerait tant que les racines des maux en question n’auraient pas été extirpées. Comme toutes les personnes de bonne foi, nous avons été et sommes encore à 100% de son avis.

Pourquoi donc, alors, MM Poutine et Lavrov sont-ils si accommodants, au nom des Palestiniens, pour trouver inespérée une solution qui leur offre comme un cadeau leurs frontières de 1967, alors que les racines de leurs maux à eux (un rien plus graves que ceux des habitants du Donbass), ne remontent pas seulement à 1948 (77 ans de tortures de toutes sortes), mais précèdent la IIe Guerre mondiale ? Le bain de sang ininterrompu est visible depuis 1948, certes, mais il a commencé bien avant. De quel droit, alors, prendre la place des Palestiniens pour exonérer de leurs responsabilités, c’est-à-dire de leurs crimes, non seulement l’entité sioniste mais l’Empire britannique et la France qui l’ont machinée ?

Ne disons rien pour l’instant des USA ni des pays arabes dont les dirigeants vendus n’ont jamais cessé de trahir leurs frères. Certes, ce sont des partenaires économiques intéressants, mais les souteneurs européens de l’Ukraine guerrière l’étaient aussi avant de se faire hara-kiri par bassesse et imbécilité.

Soutenir les Palestiniens comme la corde soutient le pendu ne nous paraît pas digne du peuple russe. Si les Yéménites, qui sont vraiment très pauvres et très éprouvés, le peuvent, en actes autant qu’en paroles, pourquoi pas les autres ? Ce qui n’est pas acceptable pour la Russie redevenue prospère ne l’est pas non plus pour la Palestine en décombres

Franchement, on ne voyait pas les Russes en faux-culs.

 

 

 

Et 3e bémol

 Dans les réponses de Sergueï Lavrov, le passage qui commence par « Votre question reposait sur le raisonnement suivant » est, à nos yeux de lambdas, particulièrement retors. M. Lavrov y renvoie dos à dos, sur un pied d’égalité, le Hamas et Israël, qui n’a jamais – regardez bien partout ! – été qualifié, par lui ni par M. Poutine, de « terroriste ».

Quant au sort des Palestiniens, il n’est jamais non plus qualifié de « génocide » mais de « punition ». Avec constance et sans une seule exception.

Pourquoi ?

Le verbe « punir » a le même sens en russe qu’en français : on punit quelqu ‘un qui a fait quelque chose de mal, quelque chose de répréhensible. Qu’ont fait les Palestiniens qui mérite une punition ? Exister ?

Si on a l’esprit mal tourné, on peut penser que l’usage obstiné et exclusif de ce mot répond à une préoccupation discutable : celle de rester du côté confortable de la loi internationale, QUI FAIT UNE OBLIGATION ABSOLUE D’INTERVENIR Y COMPRIS MILITAIREMENT À TOUT PAYS CIVILISÉ DIGNE DE CE NOM.

Intervenir ?

Euh… pas tout de suite.

Si nous nous trompons, qu’on nous le dise. Nous serons trop contents de faire amende honorable.

Et, incidemment, nous n’aimerions pas que M. Poutine fasse pression sur l’Iran pour qu’il s’abstienne de mettre en péril par les armes l’existence de l’entité israélienne, même si c’est par compréhensible souci d’éviter l’emploi d’engins nucléaires, dont nul ne doute que les nazis d’Israël n’hésiteront pas à se servir si l’envie leur en prend.

 

 

 

Ceci n’est pas un 4e bémol, c’est une préoccupation.

 

Nous sommes préoccupés par le sort fait, en Fédération de Russie, à Riley Waggaman, alias Edward Slavsquat.

Riley Waggaman est un écrivain et journaliste né aux USA de parents sûrement juifs russes émigrés, retourné vivre en 201, au pays de ses aïeux, définitivement burnt out par les mœurs de Washington DC.

Il vivait à Moscou, où il a travaillé pour Russia Insider, pour Press TV, puis, comme « senior editor » poir RT, en même temps que pour Anti-Empire.com (fondé par un Slave récemment disparu, dont il essaie de sauvegarder les archives sans connaissances suffisantes en électronique).

Il résidait à Moscou avec sa femme et son fils en bas âge.

Ses ennuis ont commencé avec le COVID, qu’il a dû couvrir et qu’il n’a pas pris au sérieux, ou plutôt si, mais pas sur le plan médical. Il a couvert aussi les méandres de VACCIN V, spécifiquement russe. Pour abréger, disons qu’il a pratiqué la désobéissance civile en sectionnant, une nuit, les rubans bicolores qui faisaient, des aires de jeu des gosses dans son quartier de la capitale, des « scènes de crime », pour les empêcher d’aller y jouer.

Depuis, il est interdit de séjour à Moscou, où continuent de résider sa femme et son gosse. Après des tentatives diverses d’y retourner, il s’est installé, dans une zone rurale perdue de l’oblast de Novgorod :  il y a acheté les murs croulants d’une bicoque, où il élève (élevait) des vaches, des chèvres des poules, des chiens et des chats.

Les parents d’Edward Junior s’étant séparés (ce sont des choses qui arrivent dans les familles), Edward Senior vit désormais avec une compagne appelée Katia, née elle aussi aux USA, mais résidant depuis fort longtemps en Russie, mère d’une fille qui vit à Saint Pétersbourg.

Récemment, Katia, rentrant de quelque part à l’aéroport de Moscou, s’est vu interdire le territoire russe et déporter sans explications à… Alexandrie, en Égypte. C’était en juillet ou en août. Toutes les démarches entreprises pour éclaircir la ituation se sont heurtées à un mlutisme absolu, au point que Riley-Edward a dû vendre ses vaches, confier ses autres bestioles à la solidaire bienveillance de ses voisins et s’envoler vers Alexandrie, tenter de récupérer sa compagne. On est en octobre et tout piétine.

 Les voisins en question sont ce qui reste de la population agricole soviétique du lieu : ceux qui étaient déjà trop vieux ou trop faibles pour aller chercher une subsistance ailleurs lors de la fastueuse ère Eltsine.

C’est avec eux que l’improbable journaliste-écrivain rural  (ceux de ses lecteurs qui ont lu des livres le comparent à Henri-David Thoreau) a maintenu vivante jusqu’ici la mémoire des habitants disparus, héritiers du rêve de Lénine, en fouillant les bicoques abandonnées et en y recueillant les humbles témoins d’existences brutalement disparues, objets de la vie quotidienne mais aussi livres, documents et surtout photos, dont la vue arrache le cœur de ceux qui se rendent compte d’où elles viennent.

On pourrait se dire qu’il n’y a pas de fumée sans feu et que les autorités russes doivent savoir ce qu’elles font. On peut aussi être sceptique et se rappeler la mésaventure pas si vieille de Scott Ritter, rentrant de Russie à John Kennedy Airport pour se voir saisir ses papiers et confisquer son passeport, et voir ensuite débouler chez lui des « enqêteurs » du FBI, chargés selon lui de l’intimider. En même temps qu’était arrêté, près de Saint Petersbourg, son meilleur ami et fonctionnaire irréprochable de la Fédération de Russie, dont on ne connaît toujours pas le sort ni la raison de l’arrestation. Il semble que ce soit par intrigues de gens qui voulaient sa place. Des gens de la même espèce que les parents de Kaja Kallas ?

Alors ? FSB-FBI même combat ?

Que faire ?

Demander à Brigitte Bardot d’écrire une lettre à son Président de cœur ?

Hélas, à nos dernières nouvelles, Brigitte Bardot est assez malade et même à l’hôpital. On ne dérange pas les gens à l’hosto.

Dieudonné ? Le pauvre a ses propres emmerdes du même type. Que pourraitil faire ?

Car il faut l’admettre : les gens qui ne pensent et n’obéissent pas dans les rails ont des ennuis partout.

 

Sur le site Substack d’Edward Slavsquat :

 

 

 

 

THE BLOGGING WILL CONTINUE UNTIL MORALE IMPROVES

 

 

Vous pouvez aussi jeter un coup d’œil à ceci :

 

We’ve lost the Slavic H. L. Mencken

 

Eternal memory to Marko Marjanović, a fearless dispenser of bitter truths

Edward Slavsquat

Oct 14, 2025

 

 

Marko Marjanović

 

 

Marko Marjanović, the editor of Anti-Empire.com who waged a one-man insurgency against soothing falsities, seeking favor from no one and enraging State Department toadies and Kremlin boot-lickers alike, was discovered dead in his apartment in Cagayan de Oro, Philippines, on July 22. He was 40 years old.

I’d been trying to make contact with Marko after he stopped communicating in mid-July. Yesterday my worst fears were confirmed while combing the internet for clues to his possible whereabouts.

You may have never heard of Marko Marjanović, but chances are he has, directly or indirectly, disabused you of lazy heuristics and wishful thinking.

Without Anti-Empire.com, there would have been no Edward Slavsquat. The same holds true for countless commentators and writers who went down a rabbit hole that Marko dug, practically alone, by hand.

Lire la suite/Read more…

Source : https://substack.com/home/post/p-176007156

 

 

 

 

Une destitution remise à plus tard ?

 

En attendant…

 

Discours de Mathilde Panot

Présidente de LFI,

en réponse à celui du Premier ministre à hoquets

Sébastien Lecornu

 

 

 

 

Ses paroles sont bien.

Des actes de la part de tout le monde seraient mieux.

 

 

 

 

Puisqu’il est tant parlé, à tort ou à raison, de terrorisme,

Il nous paraît opportun de rappeler l’existence d’

 

 

UN LIVRE

 

 

Gianfranco Sanguinetti

Du Terrorisme et de l’État : La théorie et la pratique du terrorisme divulguées pour la première fois

Éd. J.F. Martos – 1er janvier 1980 (deux éditions)

139 pages

 

Qui est devenu un livre rare.

 

L’auteur vient tout juste de mourir et les éditions suisses (catholiques) MEYSTRE le republient. Nous ne l’avons pas encore trouvé, ni chez l’éditeur ni sur Amazon. Question de jours sans doute.

 

Ce qu’en dit François Belliot :

 

« Pour dessiner les contours du terrorisme d’État, dont les méthodes sont remarquablement constantes tout au long des dernières décennies, Sanguinetti s’appuie sur son expérience italienne des années de plomb (1969-1987), qui vit l’État profond italien, sous influence de la CIA et du réseau Gladio dans le contexte de la Guerre froide, organiser régulièrement des attentats, enlèvements, assassinats, manipulations en tous genres, afin d’empêcher à tout prix la participation des communistes et des socialistes à l’exercice du pouvoir en Italie. Ces actes traumatisants étaient perpétrés par des agents de l’État profond pour être attribués ensuite aux « fantomatiques Brigades rouges », afin de discréditer aux yeux de l’opinion tous les partis situés à gauche de l’échiquier politique, au premier chef le puissant Parti Communiste Italien (P.C.I.).

L’auteur suit en particulier pour fils rouges l’attentat à la bombe de la Piazza Fontana à Milan, le 12 décembre 69, qui fit 16 morts 88 blessés, et l’enlèvement et l’assassinat le 9 mai 1978 d’Aldo Moro, homme d’État italien et dirigeant de Démocratie Chrétienne (classée à droite, soutenue par l’État profond). Il s’agit d’une lecture essentielle à une époque où la « démocratie » tend insensiblement à tomber le masque pour laisser poindre son vrai visage qui est autoritaire. Le climat général qui prévalait en Italie avant et pendant les « années de plomb » fait furieusement penser à celui dans lequel nous baignons dans toutes les « démocraties occidentales », certaines phrases donnant la saisissante impression d’avoir été écrites aujourd’hui. »

 

(Presque) tous les livres de l’auteur : https://www.amazon.fr/Livres-Gianfranco-Sanguinetti/s?rh=n%3A301061%2Cp_27%3AGianfranco%2BSanguinetti

Ceux de François Belliot : https://www.thebookedition.com/fr/60107_francois-belliot

 

En attendant :

 

Entretien entre l’éditeur et François Belliot, spécialiste.

 

 

 

 

 

 

 

Mise à jour du 19 octobre 2025

 

MEA CULPA !

 

Ce que nous vous avons annoncé hier ci-dessus n’est pas exact. Les éditions Meystre NE VONT PAS republier le cocktail molotov de Sanguinetti. Elles en ont (fort bien) parlé, dans la vidéo que nous avons reçue alors que nous mettions en ligne et que nous n’avons pas pris le temps de regarder avant d’achever de poster. Il semble en revanche que le livre existe quelque part sur la toile en version pdf.

À notre humble avis cependant, un éditeur qui republie Léon Bloy pourrait sans déchoir republier Sanguinetti : ce n’est pas incompatible, même si Sanguinetti n’était pas catholique et surtout pas de droite.

Cela dit…

Puisqu’on était dans l’histoire contemporaine soixante-huitarde il nous paraît indispensable de rappeler qu’on en ignore quelque chose d’essentiel si on n’a pas lu ce qu’a eu à dire, du situationnisme et de ses séquelles, le site

 

spherisme.be

 

où l’aède astro-internaute Anatole Atlas allie une expression politique assez pointue pour ne pas déshonorer Lenine à un lyrisme que ne mépriserait pas Louis Aragon.  Pas suisse mais typiquement belge.

Difficile à digérer pour certains ? Faites des efforts.

 

 

 

 

 

2e Mise à jour du 19 octobre 2025

 

Nous nous sommes faits hier l’écho du chemin de croix du journaliste-blogueur et historien-éleveur Riley Waggaman, alias Edward Slavsquat. Plus la saga se déroule, plus nous sommes persuadés que les services secrets du lieu auraient mieux fait de le laisser vivre en paix à Novgorod avec ses bestioles.

En lui cherchant noise par compagne interposée, ils ont, à notre avis, inconsidérément réveillé un journaliste d’investigation et penseur de premier ordre, qui se retrouve coincé à Alexandrie avec du temps libre forcé et qui en use. C’est en anglais (exuses) et d’aujourd’hui :

 

Russia’s Great Reset

 

Russia doesn’t care about your « common sense »

A hopefully constructive critique of James Delingpole’s report from Moscow

https://edwardslavsquat.substack.com/p/russia-doesnt-care-about-your-common

 

 

 

 

Mis en ligne le 18 octobre 2025

par Les Grosses Orchades

Mis à jour le 19 octobre 2025

par les mêmes

 

 

Saint-Just nous excusera

 

 

 

 

 

 

Non, on ne les oublie pas !

 

 

 

Saint-Just nous excusera

 

 

de le quitter presque aussitôt l’avoir invité,

pour céder sa place à

 

 

Deux hommes plus intelligents et plus courageux que la moyenne de leurs semblables

 

 

Max Blumenthal :

Quand l’armée israélienne va-t-elle attaquer Gaza ?

 

 

Max Blumenthal : How Soon Will IDF Attack Gaza ?

 

 

Andrew Napolitano (Judging Freedom) – Max Blumenthal (The Grayzone) – 13.10.2025

 

 

parlent des chances de survie des Palestiniens qui restent, revenus dans les 17% qui restent de Gaza

 

 

 

 

 

 

Max Blumenthal : How Soon Will IDF Attack Gaza?

 

 

Nous n’avons pas encore pu trouver les sous-titres français.

Pardonnez-nous, parce que ce qu’ils disent et ce qu’ils montrent est si important.

On cherche.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 14 octobre 2025

par Kes Grisses Orchades

 

 

Sait-on bien qui fut Saint-Just ?

 

 

 

 

 

 

 

Dernier combat du Vengeur du peuple, ex Le Marseilllois– 13 Prairial An II» – Image d’Épinal – Pour les Anglais « Le glorieux 1er juin. 

 

 

 

 

Sait-on bien qui fut

Saint-Just ?

 

 

 

 

« Le 20 mars 2025, le député Jocelyn Dessigny (RN) croyait donner une leçon d’histoire à ses collègues parlementaires en déclarant que Saint-Just avait été décapité par Robespierre. »

 

On en est là.

 

 

 

 

Rien de tel qu’un dialogue

sur son compte

pour se remettre les idées à l’endroit

 

 

La Révolution française et Saint-Just :

grand entretien avec Marc Belissa et Yannick Bosc

 

 

Marc Belissa est un historien spécialiste de l’époque moderne et en particulier du « grand » XVIIIe siècle de 1713 à 1815. Son domaine de recherche est l’histoire des relations internationales dans cette période, et notamment dans l’aire « atlantique » (France, Grande-Bretagne, États-Unis). Cette histoire ne se limite pas à la diplomatie, à la guerre et à la paix, mais elle s’intéresse également aux théories politiques, juridiques et philosophiques et aux représentations intellectuelles qui fondent ces relations. Il travaille également sur le républicanisme, la culture et les pratiques politiques en France, aux Etats-Unis et en Angleterre pendant la période des Lumières et de la Révolution.

Il a enseigné à l’Université de Paris Nanterre et coanime le séminaire « L’Esprit des Lumières et de la Révolution » ainsi que la revue en ligne Révolution-française.net [archive].

Lors de l’élection présidentielle de 2022, il apporte son soutien à Jean-Luc Mélenchon.

Personne n’est parfait.

 

Yannick Bosc (né en 1960) est un historien français de la Révolution française et de ses principes philosophico-politiques. Il est notamment spécialiste de la figure de Robespierre.

Auteur d’une thèse sur La terreur des droits de l’homme. Le républicanisme de Thomas Paine et le moment thermidorien (2000, publiées aux éditions Kimé en 2016), il est maître de conférences à l’Université de Rouen-Normandie, chercheur au GRHis [archive] et chercheur associé au GREECS [archive] (Université de Barcelone). Il est l’un des éditeurs du Thomas Paine Collected Writings Project [archive], Princeton University, 2026. Il co-anime le séminaire « L’Esprit des Lumières et de la Révolution » et coordonne la revue en ligne Révolution-française.net [archive].

Lors de l’élection présidentielle de 2022, il apporte son soutien à Jean-Luc Mélenchon.

 

Ces renseignements proviennent de Wikipedia…

On ne vous a pas encore dit que le tout nous est arrivé d’une publication inconnue jusqu’à ce jour à notre bataillon: Frustration Magazine

 

 

 

De gauche à droite : Marc Belissa, Yannick Bosc, Saint-Just, Robespierre

 

 

À chaque mouvement social en France, l’imaginaire de la Révolution française est convoqué. Cela a été particulièrement visible pendant les Gilets jaunes, mais aussi le 18 septembre où toute la classe dominante s’est émue de la présence d’une fausse guillotine dans une manifestation.

On a vu aussi des rassemblements le 21 septembre, date anniversaire de l’abolition de la royauté. Si la Révolution française imprègne notre imaginaire, elle est une histoire complexe qui n’est toutefois pas toujours si bien connue, d’autant que son spectre hante les puissants depuis plusieurs siècles, ceux-là même qui diffusent une lecture contre-révolutionnaire des événements. Pour parler de tout cela nous avons eu la chance de nous entretenir avec deux historiens et spécialistes de la Révolution française, Marc Belissa et Yannick Bosc, notamment co-auteurs d’un livre sorti l’année dernière aux éditions Sociales, Découvrir Saint-Just

 

Girondins, Jacobins, Montagnards, République, Terreur… De quoi parle-t-on vraiment ? 

 

Commençons par des bases. Qu’entendent les révolutionnaires comme Saint-Just par « République » ? Est-ce seulement l’opposition à la monarchie, un synonyme de démocratie, ou le suffrage universel ?

 

 

Marc Belissa : En 1789, “République” signifie d’abord res publica, la “chose publique”. Le mot est très large : il peut désigner l’État, le gouvernement, la société dans son ensemble. Dès les débuts de la Révolution, certains affirment déjà que la France est une république, même avec un roi. Burke, grand contre-révolutionnaire, explique en 1790 que la France compte “40 000 républiques” en référence aux communes, preuve selon lui qu’il s’agit bien d’un système républicain. Le terme a un sens politique mais aussi social : c’est le lieu où règne l’égalité des droits.

Quand la République est officiellement “proclamée” en septembre 1792, beaucoup considèrent qu’ils y vivaient déjà depuis 1789. L’abolition de la royauté vient simplement confirmer une évidence : le roi n’a plus de place dans la chose publique.

Yannick Bosc : C’est d’ailleurs parlant : on ne “proclame” pas la République, on abolit la royauté. On était déjà en République, mais désormais sans roi.

Marc Belissa : D’ailleurs, entre 1789 et 1792, seuls les monarchistes insistaient sur le fait que la France était encore une monarchie. La plupart des observateurs, y compris étrangers, parlaient déjà de République. Jefferson aux Etats-Unis, par exemple, disait en 1789 que la France était une république.

Yannick Bosc : Attention toutefois : ce que nous appelons aujourd’hui “la République” est une construction postérieure. À partir de Thermidor (ndlr : le moment en 1794 où Robespierre et ses alliés sont renversés), le mot perd sa dimension de principes universels – liberté, égalité – et devient surtout une forme de gouvernement opposée à la monarchie. Les Thermidoriens veulent tourner la page des déclarations des droits jugées responsables de “l’anarchie” et de la “Terreur”. Ils fabriquent un récit, repris ensuite par la IIIe République, qui fait de la République un négatif : l’inverse du roi, du clergé, de la noblesse.

Marc Belissa : Robespierre, lui, ne met pas la solution politique dans le mot “République”. Pour lui, ce n’est pas seulement une forme de régime. On peut avoir une “république” avec un roi – la Pologne, par exemple, ou les Provinces-Unies (les Pays-Bas actuels) qui ont un prince. Ce qui compte, c’est que la République soit aussi un état social.

 

 

Portrait de Maximilien Robespierre (1758-1794). Domaine public

 

 

Yannick Bosc : Exactement. Pour Robespierre et Saint-Just, il ne suffit pas de supprimer le roi pour avoir une République. Il faut des lois républicaines, une éducation républicaine, une société républicaine. D’où l’importance des fêtes civiques, des lois sociales, ou encore des réformes successorales qui visaient à limiter la concentration des richesses et à favoriser l’égalité d’accès à la propriété. Être républicain, ce n’est pas seulement détester les rois, c’est garantir à tous un droit égal à la liberté.

Marc Belissa : Le terme “République” va d’ailleurs survivre à la République elle-même. Napoléon continue de se dire “républicain”, même après son sacre. Officiellement, le mot disparaît seulement en 1806, avec l’Empire – bien après la mort de la République dans les faits.

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Source : https://frustrationmagazine.fr/revolution-francaise-saint-just-yannick-bosc

 

 

 

 

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Grain de sel des G.O

Il est de bon ton de nos jours de gratifier Saint-Just et Robespierre d’une particule, qu’ils n’ont jamais accolée à leur nom de leur vivant.

Snobisme un peu navrant d’une bourgeoisie aussi décadente qu’ignorante, qui ne sait pas que dans le dernier quart du XVIIIe siècle, une version d’elle-même en pleine ascension avait pris l’habitude de gratifier de cette particule certaines professions, surtout celles liées au droit et au service civil, comme les magistrats, les avocats, les maires, etc.

Ici même, en principauté de Liège, dans la ville de Verviers, Jean- Joseph Fyon, -tout jeune bourgmestre et parfait roturier en même temps que futur général babouviste – était appelé Monsieur de Fyon, alors que les Chapuis, nobles à seize quartiers originaires du Dauphiné, étaient appelés M. Chapuis tout court. Pourquoi ? Parce que leur ancêtre direct, cadet de famille, donc voué aux armes, s’était déclassé en devenant « chirurgien militaire et accoucheur », et qu’il était interdit à l’aristocratie d’exercer certaines professions.

Un cas à part : le gros Georges, qui voulait bien de la particule mais ne tenait pas à passer pour bègue et qui signait d’Anthon.

 

 

 

 

Ce que nous pouvons vous en dire,

en essayant de ne pas offenser ceux qui savent

 

 

Saint-Just et le chevalier Organt

 

Théroigne – L.G.O – 10.10.2025

 

 

Il m’est arrivé, au cours des années 1980, de m’étonner et de demander au très regretté Henri Guillemin, pourquoi il n’avait pas écrit un seul mot sur Saint-Just. Vu sa passion pour la Révolution française, la chose paraissait inconcevable. Ma question répétée dans deux lettres est deux fois restée sans réponse, mais je crois avoir deviné pourquoi.

Au risque de me tromper…

Henri Guillemin était profondément catholique. Et sectaire (ce sont des choses qui peuvent arriver aux meilleurs).

Par exemple, il s’est passionnément impliqué dans l’étude de plusieurs écrivains français, dont les noms ne sont plus aujourd’hui familiers à grand monde, parce qu’ils étaient catholiques, et à plusieurs autres parce qu’ils ne l’étaient pas. parce qu’ils étaient « l’ennemi ».

Au premier rang de ceux-ci : Voltaire. Évidemment. Voltaire était sa bête noire. Et au premier rang des crimes de Voltaite, il y avait, à ses yeux, La Pucelle.

Impardonnable Voltaire ! Répugnant, maudit, anathème à tout jamais : il avait osé toucher à Jeanne ! Pour s’en moquer ! Parce qu’elle était chrétienne ? Non, non… Parce qu’elle était du peuple ! (Émotions par-dessus raison ; c’est ainsi qu’on glisse dans le sectarisme et la mauvaise foi sans s’en rendre compte et qu’on refuse d’en parler, de peur d’avoir à change d’avis)

Voltaire a-t-il tourné en dérision Jeanne d’Arc et l’a-t-il fait parce qu’elle était du peuple ? Allez-y voir par vous-mêmes pour vous faire une opînion.

Ce qui est sûr, c’est que Saint-Just ne l’a pas cru un seul instant. C’est qu’à 18 ans il était un si grand admirateur de Voltaire qu’il a commis un poème en vingt chants appelé Organt, où il a osé se mesurer au maître dans une espèce d’autobiographie imaginaire, où sa pucelle à lui s’appelle Nicette.

Henri Guillemin s’est-il interdit de parler de Saint-Just pour ne pas avoir à parler d’Organt ?

Cela étant dit, il faut reconnaître que La Pucelle n’est pas le chef d’oeuvre de Voltaire et qu’Organt, quoique parfois écrit en vers de mirliton, lui est, pour diverses raisons, supérieur. Une de ces raisons est que (mon avis et je le partage) Saint-Just n’est pas de la descendance de Voltaire, mais de celle de Rabelais. Et que Rabelais est quand même le plus grand écrivain de la France et son plus grand philosophe (toujours mon avis).

Ceci est un peu hors sujet, mais Rabelais et Saint-Just, outre avoir été doués d’un humour assez rare dans leur pays, ont en commun d’avoir été trahis par leur mère. Le premier à six ans et demi,  le second à 18 ans. Le premier n’a jamais pardonné à la sienne. Jamais. Au point que ses trois enfants, forcément bâtards, ont été légitimés par un pape (chose rare) comme « nés de François Rabelais et de mères inconnues ». Le second s’est vengé de la sienne en quittant le toit familial quelques mois avant sa majorité, ce qui lui valut d’être emprisonné assez durement sur recommandation – son père étant mort – de la sévère Madame Saint-Just. C’est dans sa prison qu’il a écrit Organt, où son héros dit, à propos de sa génitrice : « ces bigotes simpiternelles » en faisant la même faute d’orthographe que Rabelais lorsqu’il mit, si je ne m’abuse, ce mot dans la bouche de Pantagruel à la mort de Badebec.

On sait que, contrairement à son grand devancier, Saint-Just n’a pas emporté sa rancune dans la tombe : s’en allant à Fleurus « chercher la mort », puisque la révolution était perdue, on sait qu’il a fait un crochet par Blérancourt pour se réconcilier avec celle qui lui avait donné le jour et fait mettre à l’ombre.

Et à Fleurus, où on sait aussi qu’il a concouru à sauver in extremis le pays de la coalition étrangère en conduisant trois fois la charge, il n’a pas écopé de la moindre égratignure. La mort n’a pas voulu de lui ce jour-là. Elle n’en a pas voulu avant Thermidor ! Beaucoup plus significativement la tête tranchée par les hommes d’argent, non sans qu’il eût auparavant forcé les greffiers à enregistrer le discours qu on ne lui avait pas permis de prononcer.

Remarquable fatum.

 

 

 

Il peut paraître déplacé de parler ici d’un livre sur Robespierre, mais faisons-le quand même, parce qu’après tout, lui aussi admirait Voltaire (« Il nous lisairt Voltaire, le soir à la veillée », Elisabeth Duplay).

Le même Henri Guillemin, dont je viens de parler, qui avait passé une partie considérable de sa vie à défendre la mémoire de l’Incorruptible, s’est laissé aller, peu de temps avant sa mort, à commettre un livre, qu’il « portait depuis longtemps »  et qu’il voulait « ecrire avant de mourir », intitulé Robespierre politique et mystique (Seuil, 1987).Avec ce livre, il insultait à la fois Robespierre et les vrais mystiques. Et détruisait lui-même une bonne partie de ses efforts et de son travail.

Le fait est qu’un politique ne peut pas être un mystique, même si Charles Quint, grand politique, a essayé de se le faire croire, et qu’un mystique ne pourrait pas, même s’il le voulait et même si son dieu l’aidait, être un politique. Un mystique est quelqu’un qui est volens nolens, seul avec son dieu, parfois même jusqu’à en mourir, comme le sont le blanc et le jaune à l’intérieur d’un œuf. Un politique est quelqu’un qui pratique « l’art du possible » et s’occupe, bien ou mal, des affaires des autres humains, parfois même jusqu’à en mourir. Les deux formes de vie s’excluent l’une l’autre. Et le cher Henri Guillemin n’a réussi qu’à prouver qu’il était certes un profond croyant, mais ne savait pas ce que c’est qu’un mystique.

Ce sont là de ces choses regrettables, auxquelles on ne peut rien, et ceci n’est pas un règlement de comptes avec quelqu’un qui n’est plus là pour défendre sa conviction.

 

 

 

« Son assiette fait plaisir à voir » disaient les vieux soldats

Saint-Just à Fleurus, le 8 Messidor An II (26 juin 1794).

 

 

 

Un livre

 

 

Le 20 mars 2025, le député Jocelyn Dessigny (RN) croyait donner une leçon d’histoire à ses collègues parlementaires en déclarant que Saint-Just avait été décapité par Robespierre. En réalité, cette figure éminente de la Révolution française fut arrêtée et guillotinée en même temps que l’Incorruptible, précisément car il en était resté, jusqu’à la fin, l’un des plus proches compagnons. Tournée en dérision sur les réseaux sociaux, cette sortie illustre la méconnaissance qui entoure la vie et l’œuvre de celui que l’on surnomma « l’archange de la Révolution ». Dans un très beau numéro de la désormais incontournable collection « Les propédeutiques », Marc Belissa et Yannick Bosc nous invitent ainsi à Découvrir Saint-Just (Les éditions sociales, 2024). Les deux historiens, spécialistes de la Révolution française, présentent et commentent onze discours de l’intellectuel révolutionnaire, pour qui « les malheureux sont les puissances de la terre » et « ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent ». Accompagnés d’une introduction efficace et d’une chronologie qui permettent de resituer le benjamin de la Convention dans la grande histoire de la Révolution, ces textes étonnent par leur actualité.

LVSL

 

 

Marc Belissa – Yannick Bosc

Découvrir Saint-Just

Les Éditions sociales

Collection : Les propédeutiques

Paru le 27/09/2024

184 pages

12€

Acheter sur : Notre boutique / ParisLibrairies / LaLibrairie

 

4e de couverture

Pour le grand public, Saint-Just reste « l’archange de la terreur », jeune, beau et impitoyable, le « fanatique austère et froi », l’exécutant zélé des volontés de Robespierre. Rompant avec ces mythes, forgés au XIXe siècle mais toujours vivaces, le présent ouvrage propose de revenir aux faits, aux textes. Il permet de (re)découvrir une figure majeure de la Révolution, dont l’action ardente s’appuie sur une pensée approfondie, originale et acérée. Car Saint-Just – député à la Convention, membre du Comité de Salut public, représentant en mission – est aussi un théoricien des institutions et de l’esprit républicain, chez qui attention aux réalités pratiques et projection utopique sont étroitement mêlées.

À lire

– Le compte-rendu de Catherine Goblot Cahen, professeur agrégée d’histoire, dans le blog des abonnés de Mediapart, à paraître dans le prochain numéro de MOLCER (Mouvement ouvrier, luttes de classes et révolution)

– L’entretien avec Yannick Bosc et Marc Belissa sur Frustration magazine.

– Quelques bonnes feuilles de l’ouvrage disponibles sur Le vent se lève.

Yannick Bosc et Marc Belissa sont deux petites particules de ce qui nous reste de grand et d’intègre. Il faut s’y raccrocher.

 

 

 

 

Mis en ligne le 12 Octobre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Ubi solitudinem faciunt, pacem appelam

 

 

 

 

 

 

 

Nos plates excuses, mais on n’est pas cap, avec ce nouveau bidule, de rendre transparent un fond blanc. 

 

 

 

« Ubi solitudinem faciunt, pacem appelam »

                                                         Tacite, Vie d’Agricola

 

 

Ils font un désert et l’appellent la paix

 

Tacite, en écrivant cela, citait le chef calédonien (écossais) Galgacus, dont un réquisitoire à l’encontre de l’empire romain fut célèbre en son temps.

Dans la vidéo qui suit, Alex Krainer la cite, en réponse aux questions de Nima.

Nous vous lmettons cette réponse sous les yeux aujourd’hui, dans l’état où elle est (en anglais et, nous l’espérons, sous-titrée en français) parce que nous avons rarement vu et entendu une analyse plus claire en même temps que plus compréhensive de la situation actuelle – et passée – du monde tel qu’il va.

 

 

RÉVOLUTION dans la défense aérienne de l’Iran

 

La Chine et la Russie viennent de faire pencher la balance

 

Alex Krainer  et Nima Alkhorshid – Dialogue works – 2.10.2025

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=IVU2X95oEg4&t=32s

[Nous vous rappelons que, pour lire les sous-titres, il faut cliquer sur la petite icone ad hoc sous l’image].

 

 

Des guerres puniques aux massacres d’Al Joulani/Al-Charaa, cette voix calme répondant à une autre voix calme nous explique d’où viennent les horreurs et le chaos qui nous entourent. Elles nous disent à qui nous les devons, mais surtout à quoi.

Les partager avec vous est tout ce que nous pouvons faire aujourd’hui pour nous rendre utiles.

 

 

Juste avant cela, nous avions regardé/lu/écouté une autre vidéo importante : celle où Dimitri Lascaris met à contribution toute sa science de juriste pour nous expliquer que la réaction du Hamas au « Plan de Paix » de Trump (revu par Netanyahou) N’EST PAS un recul ni un signe de faiblesse mais l’expression d’une intelligence politique très élevée, assortie d’un sens des responsabilités qui ne l’est pas moins, à l’égard des Palestiniens.

 

 

Qui est isolé à présent ?

 

La Resistance renverse la situation face à Israël

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=suHa3U_KAxA

 

 

 

 

 

Quand les métastases d’un cancer sont attaqués par d’autres.

 

Et avant cela encore, nous avions fait de même avec un monologue (en anglais, on dirait un rant) de Tucker Carlson, excédé au-delà de toute expression par la dépendance de son pays, la superpuissance US, envers la minuscule et très dépendante entité d’Israël en Palestine.

 

 

4 manières de mettre fin

à la relation profondément destructrice et humiliante de l’Amérique avec Israël

Tucker Carlson

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=ufmw8_fnurk

 

 

Pour nos lecteurs pressés

 

Révélations choquantes

 

(c’est le passage relatif au Pentagone sous occupation sioniste, extrait de la vidéo précédente)

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=3Mh4td2kSoc

 

 

 

 

Un jour avant cela, nous avions tenté de suivre – avec délices mais en dérapant parce que ces deux hommes parlent comme on tire à la Kalachnikov – un échange entre Garland Nixon et Matt Weinglass, écrivain et producteur de films.

À propos d’affaires américaines, on y apprend que feu Charlie Kirk avait envoyé à Netanyahou, peu avant de mourir, une lettre où il expliquait ce qui lui devenait insupportable dans son pays, au point qu’il s’était très violemment disputé avec Donald Trump en son bureau ovale, à propos de la guerre contre l’Iran (avant qu’elle ait lieu). Dans cette lettre (publiée par le New York Post) il était aussi question d’Epstein et du Mossad. Les deux hommes, dans la vidéo, estiment pour leur part que Ghislaine Maxwell devrait être, pour ses crimes, emprisonnée jusqu’à la fin de ses jours, alors qu’en fin de compte elle sera probablement libérée pour s’en aller jouir quelque part de son argent mal acquis.

Mais ils nous apprennent aussi deux ou trois choses qui ne sont point piquées des vers, notamment qu’Erika Frantzve, « femme d’affaires, podcasteuse et philanthrope américaine », la veuve (joyeuse ?) de Charlie Kirk et de cinq ans son aînée, dit qu’elle n’en veut pas à celui qui a tiré sur le père de ses enfants. On apprend aussi qu’elle est d’origine roumaine, fille de gens travaillant tous deux pour le Complexe Militaro Industriel ; qu’à 17 ans, elle était à la tête d’une ONG opérant à la frontière de la Russie, et qu’elle va prendre la place de son mari à la tête de TURNING POINT USA. Et où croit-on que s’étaient rencontrés les deux tourtereaux ? Euh… oui, en Israël.

On apprend aussi au passage que Cash Patel, grand chef du FBI (cheville ouvrière du mic-mac post-attentat et peut-être de l’attentat lui-même), est en ménage depuis 2023 avec une certaine Alexis Wilkins, de 19 ans sa cadette, elle, ex-soldate de Tsahal et pour l’heure espionne en titre d’Israël aux États-Unis. Un collègue du FBI dit « honeypot » et on sait à quoi sert un pot à miel ouvert.

N’en jetez plus, la cour est pleine !

 

 

FLOTILLE : Mise à jour

La LETTRE de Charlie Kirk

lsraël achète TIK-TOK

 

Garland Nixon – Matt Weinglass – 3.10.2025

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=Sw3m1IclXE0&t=9s

 

 

 

 

Le Hamas N’A PAS accepté le plan de paix à ses conditions.

 

 Quoi qu’il en dise !

C’est Lascaris qui a raison.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=3hBag7dQ6Ls&t=1s

 

 

 

 

Ils ont atteint nos cœurs

Une Palestinienne parle des héros de la Flotille

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=AGwB8W_ISZk&t=25s

 

 

Ajoutons une information de dernière minute (c. à d. d’hier soir) selon laquelle 171 membres de la Flotille vont être déportés par Israël, après avoir été maltraités et, pour certains, torturés. De leur nombre, Greta Thunberg, qui a été enroulée dans un drapeau israélien et jetée aux pieds de Ben Gvir.

Quant aux bâttments de guerre européens, le piratage de la Flotille civile s’étant produit dans les eaux internationales ? Bof …

Comme on comprend les Italiens !

Et comme on comprend que la Piazza Cinquecento, de Rome, ait été rebaptisée Piazza Gaza.

Le « Cinquecento », cest la Renaissance.

 

 

 

 

Ceux-là, oui, comptent pour quelque chose.

Ils sauvent l’honneur absent de tous les autres.

 

 

Les Italiens condamnent le rôle de leur gouvernement dans le génocide

 

Des centaines de milliers de salariés en grève contre le massacre des Palestiniens

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=JOjF34sI0FY&t=1s

 

 

 

 

 

Pour le cas où l’Europe

aurait encore quelque importance…

 

Vladimir Poutine et Glenn Diesen (Norvégien) échangent-ils quelques mots après la question d’un journaliste ?

 

 

La Suède et la Finlande dans l’OTAN.

Conséquences géopolitiques.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=Lxs9MnOqvog&t=7s

 

 

QUESTIONS : Dans quel but Youtube fait-il doubler Poutine par une nénette gémissante sur le point d’expirer ? Et pour quelle raison affiche-t-il un échange avec Glenn Diesen QU’ON NE VOIT PAS UN SEUL INSTANT ? À quoi riment ces traficotages de vidéos ?

Youtube est une plateforme qui se fait payer pour mettre en ligne ce qu’on lui confie.

Sans y toucher.

 

 

LIVRES

 

 

L’énormee responsabilité qu’Alex Krainer accorde – à juste titre – à l’Empire Britannique dans le chaos et les horreurs que nous vivons nous a remis en mémoire la série de douze romans historico-satiriques (grand souvenir de lectures !) qu’a fait paraître, entre 1969 et 2005, l’Écossais George MacDonald Fraser.

Ces romans ont tous pour héros central Harry Flashman, les Flashman Papers dont il parle n’étant pas réellement les mémoires d’un mauvais sujet, mais les archives de l’Empire Britannique auquel le mauvais sujet sert de prête-nom et d’écran révélateur.

Pour la petite histoire littéraire, MacDonald Fraser a trouvé son douteux héros dans un classique pour enfants : Tom Browne’s Schooldays, où un des personnages – ledit Flashman – se révèle être un écolier particulièrement insupportable : brutaliseur, buveur, hableur, menteur, tricheur, bref mahonnête et même malfaisant, prompt à se faire passer pour un héros au détriment des vrais, et qui, dans le roman d’origine, finit par se faire renvoyer de Rugby School après une beuverie de trop.

Tous les coups fumants de l’Angleterre victorienne y sont passés en revue. Dans le désordre : la guerre d’Afghanistan, les affrontements avec Bismarck, la colonisation de l’Inde, la ruée vers l’Ouest et vers l’or à coups d’extermination des Apaches, le commerce triangulaire Afrique-Europe-Apmérique des esclaves, la Charge de la Brigade légère, la révolte des Cipayes, la guerre des Boxers, la guerre de l’Opium en Chine, Little Big Horn, etc. etc. etc., jusqu’à une rencontre avec Sherlock Holmes (autre Écossais, comme chacun sait).

 

 

 

 

Quant aux aventures de Flashman publiées en français… il n’y en a pas lourd (vous êtes surpris ?)

 

Lisez plutôt

 Les archives Flashman

 

 

Certes, il n’y est question nulle part des invasions de la France – dans le Midi et en Bretagne – pendant sa Révolution, avec la complicité des collabos du cru. C’est dommage. Ni du grand discours de Robespierre saluant le seul soutien moral reçu des Grands-Bretons (« Merci Stanhope » !), ni de William Pitt faisant sortir des prisons (tiens, comme Starmer…) toute une racaille de droits communs chargée d’attaquer, dans une caricature de soulèvement populaire (révolution colorée avant la lettre), la demeure de Lord Stanhope, pourtant son beau-frère. MacDonald Fraser se borne au très fourni XIXe siècle et Alex Krainer parle fort justement de « la City de Londres » et non du peuple anglais, plus jobard cependant qu’il n’est imaginable avec ses « royals » venus d’Allemagne.

Reconnaissons donc simplement que Krainem a raison : tout ce qui se passe en ce moment sur cette planète en folie trouve sa source chez ceux que De Gaulle appelait « des insulaires » et dans une conjonction de pulsions auxquelles ’ils (la City de Londres) ne sont pas seuls à obéir : métastases de Khazars dévorant les autres Khazars et tout ce qui leur tombe sous les mandibules… Empire US ou métastases jaillis d’une Europe qui a déménagé vers l’Ouest en cherchant la Chne, etc. etc. etc.

La tâche qui échoit aujourd’hui aux multipolaires est presque surhumaine, car il leur faut, avant d’aller nulle part, OBLITÉRER les USA, l’Europe nazifiée et Israël, mais aussi, et SIMULTANÉMENT, en finir avec toutes les royautés et pseudo-républiques arabes fantoches, pour, en brisant ces obstacles, aider les populations qu’ils oppriment à briser leurs chaînes.

Les Chinois disent que cela prendra cent ans. Ils n’exagèrent sûrement pas. Ils ont, tout comme les Perses et les Assyriens, connu chez eux plusieurs chutes d’Empire. Celle de l’Empire romain, cependant, a été différente, car elle a entraîné avec elle la disparition de tout ce que les peuples connus avaient acquis avant sa survenue.

C’est évidemment cette chute-là que celle d’à présent répète.

Dans une vidéo que nous vous avions épargnée parce qu’elle était très longue et qu’on y parlait vraiment beaucoup, quoique brillamment, d’histoire de l’Amérique, M John Helmer, l’Australien de Moscou, et M. Martin Sieff, un Irlandais de Belfast reporter dans plus de 40 pays, disent posément à Matthew Ehret que nous sommes en train de perdre, en une génération, tout ce qu’avaient acquis ceux qui nous ont précédés. Ils constatent calmement que c’est déjà plié pour nos enfants et nos petits-enfants, avec lesquels il ne nous sera pas permis de partager tout ce à quoi nous tenions, et que ce qui leur pend au nez est la perspective d’avoir à tout recommencer… en repassant par les Temps Préhistoriques : « C’est inévitable, sans espoir, et infiniment triste » constate John Helmer.

Bref, nous vivons la chute de l’empire romain au cube.

Les nombreux siècles qui l’ont suivie ont été appelés, souvenons-nous en, Âges Sombres….

Sursum corda ?

 

Pour les mordus, c’est là 

 

Sommes-nous en train de somnambuler vers le chaos ?

 

Avec John Helmer et Martin Sieff

 

Matthew Ehret – Rising Tide Foundation (Canada) – 30.9.2025

 

1 h 51’35

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=gcMDtK3I34I

 

 

 

 

Mis en ligne le 7 octobre 2025

par les Grosses Orchades

CAVE CANEM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAVE CANEM

 

 

Ceci est un ajout de dernière minute

PLAN DE PAIX TRUMP POUR GAZA :

« Le Hamas dépose les armes.

Sinon le génocide continue. »

Comment fait-on, même si on est très pauvre, pour envoyer 20 € tous les mois au Hamas ? Un tuyau svp. Merci.

 

 

 

La guerre d’Ursula

n’est pas la nôtre !

 

De plus en plus, le personnel politique vendu de nos pays européens respectifs s’applique à mériter ses pots de vin en obéissant docilement aux injonctions de la méduse toxique de Bruxelles, elle-même obéissant, comme ses pères, oncles et grands-pères nazis, aux mots d’ordre de la pieuvre néo-nazie qui l’a mise au pouvoir en Europe sans consultation d’aucun peuple.

 

De quoi s’agit-il ?

D’envoyer au casse-pipes toute une génération de déplorables au cerveau lavé depuis le berceau à l’eau de vaisselle sâle, « défendre » cz qui reste de l’Europe pas encore détruit par les soins de l’UE, d’une agression russe à se taper le cul par terre de rire.

Agression russe, après agression communiste, après agression prussienne. Guerre 14… Guerre 40… Guerre combien cette fois ….. ?

 

Le prétexte et les moyens

La Russie se préparerait à nous envahir. On nous parle, pour nous faire frémir, de l’ombre de Poutine qui s’étend sur l’Europe. (Alors que l’Europe véritable – celle des peuples – se demande ce qu’attend Poutine pour se manier un peu les fesses (excuses pour un recours aussi fréquent au bas du dos).

 

Soyons sérieux :

  • La Russie est le pays le plus étendu du monde.
  • Chaque kilomètre carré de son immense territoire est riche en ressources naturelles de toutes sortes, y compris les plus convoitées par nos nazillons sans imagination, qui ne voient qu’une solution : s’en emparer.
  • La Russie est, avec ses alliés de plus en plus nombreux, occupée à libérer ce qu’elle peut de la planète des rapaces cornaqués par l’empire US heureusement devenu caduc par sa propre faute.

 

Qu’est-ce que la Russie pourrait vouloir conquérir en Europe ?

La serpillière mal essorée qu’elle est devenue ?

 

Pour quoi en faire ?

La Russie ne veut même pas de toute l’Ukraine, qu’elle a dû combattre pour se protéger. Elle compte bien laisser ce moignon, préalablement débarrassé de ses crocs et de ses griffes, à « l’Euope » et bonne chance à elle.

 

Ça, c’est pour le prétexte.

 

Pour les moyens,

on se permettra de vous communiquer en Pièce Jointe quelques extraits d’une explication que livre aujourd’hui – preuves à l’appui – Simplicius.

 

 

Transformation accélérée de lUE en bloc militaire, sous la direction irresponsable d’Ursula von der Leyen

 

Simplicius – 30.9.2025

Extraits

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

Les élections moldaves ont eu lieu et ont donné les résultats « démocratiques » attendus : Maia Sandu consolide son pouvoir d’ancienne responsable bancaire (« Sandu a été conseillère du directeur exécutif de la Banque mondiale ») à la tête d’un pays occidental.

Maintenant que les tentacules dont le rôle est de contrôler l’Europe se mettent en place pour le bénéfice de la cabale, celle-ci pousse à fond la machine de guerre afin de faire passer le conflit qu’elle veut mordicus à sa prochaine étape naturelle, qui inclura nécessairement des renforcements militaires massifs et des provocations de toutes sortes  contre la Russie, afin de forcer tous les vassaux qui constituent l’UE à franchir le « point de non-retour » militaire.

Lire la suite…

URL de cet article :  https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/transformation-acceleree-de-lue-en-bloc-militaire/

 

 

 

 

La nôtre est

CONTRE ELLE !

 

 

Car… qu’a-t-elle fait pour nous, qu’a-t-elle fait de nous ? Aidée par les sociaux-traîtres qui prétendent nous gouverner (avec raison puisque nous les laissons faire).

 

  • Elle (et ses père, oncles et grands-pères nazis plus les chihuahuas vendus y compris ceux qui se disent « de gauche ») a entrepris de défaire de nombreux siècles de civilisation difficile en une seule génération : par la destruction systématique – programmée – de toute forme d’éducation, entamée au début des années 1960 et aujourd’hui arrivée à son terme.

 

  • Elle (disons toute la bande) a dépouillé systématiquement l’Europe de tous ses moyens de production et de survie en privatisant (= vendant pour des clopinettes) les ressources naturelles et outils de travail/industries/recherche & C° de toute l’Europe aux mafias syndiquées qui s’intitulent USA et à leur queue de comète d’oligarques apatrides. Ce sont des biens publics – par définition INvendables – qui ont été vendus à des voleurs organisés en bandes par nos voleurs à nous.

 

  • Elle (avec ses facho-nazis et nos traîtres) a systématiquement DÉTRUIT les institutions européennes de solidarité si péniblement construites par nos aïeux et crapuleusement requalifiées « État Providence », la providence n’étant jamais que nos efforts et le fond de nos poches. DESTRUCTION programmée, annoncée longtemps à l’avance comme but sans appel et perpétrée point par point en commençant par celle de la Yougoslavie, qui était en avance sur tout le monde, fracassée avec l’aide honteuse des autres peuples d’Europe, qui méritent bien de payer très cher leur kollaboration avec leurs rapaces ennemis.

 

  • Elle (et sa séquelle) a ôté à l’Europe ce qui lui permettait de respirer encore, malgré ses amputations : l’énergie que la Russie, ridiculement légaliste et honnête en affaires, lui cédait à bas prix. Les peuples d’Europe sont restés le cul sur leur chaise à regarder sans moufter quand le Nord-Stream II, construit avec le produit de leurs impôts, a été saccagé par leurs pires ennemis. Ils ont juste compté les ponts comme s’ils étaient au spectacle.

 

  • Elle (en personne) n’a pas eu honte d’endetter trois générations d’Européens (dont deux à venir) en contractant en leur nom une dette de 800 milliards d’euros, pour aider la pauvre petite Ukraine à combattre les méchants Russes–z–envahisseurs, en arrosant la bande complice du répugnant Zelensky, fossoyeur par intérêt de 1.7 millions de ses compatriotes, qui, en tandem avec sa mégère, vend leurs orphelins à des amateurs d’organes d’enfants ou d’enfants à violer.

 

 

Que faire ?

 

 

  • Réapprendre à résister.

 

  • Refuser d’y aller, un par un et en bloc, à quelque prix que ce soit.

 

  • Imiter les salariés italiens qui servent aujourd’hui d’exemple à tous les salariés du monde.

 

  • Avoir le courage de faire la grève de l’impôt. L’argent facile soutiré aux péquenauds qui se met à ne plus arriver est la seule arme à laquelle les rapaces soient sensibles. (Si vous êtes seul à la faire, ils vous prendront vos meubles ; si vous êtes assez nombreux, ils ne sauraient plus quoi en faire ni où les stocker.)

 

  • Retrouver un minimum de décence et de respect de soi.

 

  • Avec sa religion si on est croyant. Sans si on ne l’est pas.

 

 

 

 

 

Une leçon animale aux animaux humains

 

 

CAVE CANEM

 

Est l’inscription que les Romains pavaient sur leurs seuils pour éloigner les fâcheux et faire peur aux cambrioleurs : « Attention au chien ».

 

Mais c’est aussi  UN  LIVRE

 

Stupidement traduit en français par « Chien méchant » alors qu’il n’y en a pas un seul dans ce livre, au contraire.

 

 

 

Akif Pirinçci

CHIEN MECHANT

Belfond, 2001

281 pages

Ce livre a 21 ans mais se trouve chez tous les bons libraires d’occasion.

 

 

C’est une histoire de chiens et de chats écrite en allemand par un Turc, qui aime profondément les animaux et pas du tout la guerre.

Cette aventure de Francis le Démerdard, chat détective, nous raconte comment un assassin particulièrement vicieux s’amuse à tuer en série les chiens et les chats d’un quartier paisible d’Allemagne, dans le but de dresser l’une contre l’autre les deux espèces et de les observer scientifiquement dans une guerre d’extermination totale. Son modus operandi est de laisser au cou de ses victimes, la marque des deux canines identiques chez les canins et les félins. Lesquels, comme prévu, s’accusent mutuellement des crimes et sont prêts à en découdre.

Une assemblée au sommet – présidée côté chats par un meneur nommé Moïse et côté chiens par une reine bouledogue appelée Sissi – charge Francis d’une « enquête de la dernière chance », mais lui impose pour collègue Hektor, un berger allemand à la retraite, qui fut jadis le chef d’une force d’intervention canine de l’ONU, chargée du dépistage des mines, à la fin des guerres infligées à la Yougoslavie (le livre a paru en Allemagne en 1999). CAVE CANEM était le nom de cette brigade, dont tous les membres sauf un (Hektor) sont devenus fous, à force d’avoir déterré, en plus des mines, un nombre considérable de charniers humains, villages entiers, bébés compris, mitraillés à bout portant ou décapités par ceux du village d’a côté avec lequel ils avaient vécu en parfaite entente pendant des décennies, jusqu’à ce que…

Francis découvre ainsi que la brigade démobilisée a échappé à l’euthanasie grâce aux efforts d’un général allemand, emule de Henri David Thoreau, qui a réussi à les exfiltrer du pays en ruines pour les ramener chez lui, où il n’a hélas pas réussi à les faire adopter, ne gardant chez lui qu’un Hektor profondément dépressif. Tous ces malheureux clebs, fous mais inoffensifs, errent tels des zombies dans les environs d’une fourrière, où leurs capacités militaires leur permettent d’entrer et de sortir.

Au bout d’une enquête difficile et semée de cadavres nouveaux, le chat et le chien découvrent, sans grande surprise, qui est l’assassin.

Il serait mal venu de vous révéler comment le chat, après le meurtre sous ses yeux de son courageux collègue, finit par exécuter le coupable sans le toucher d’une griffe.

Ce livre est un petit bijou d’intelligence, d’empathie pour les bestioles et d’une philosophie qu’il serait outrecuidant de qualifier d’humaine. Le lire par les temps qui courent ressemble à une plongée dans les nouvelles du jour, ou de la veille ou du lendemain.

Les animaux à quatre pattes réussissent à éviter de justesse leur guerre totale. Rien n’est moins sûr qu’il en sera de même des animaux humains.

 

 

 

 

Mis en ligne le 3 octobre 2025

par Les Grosses Orchades

 

Quand des militaires partent se battre (ou presque) pour des civils.

 

 

 

 

 

 

 

Navires de guerre italiens en route pour protéger la Flotille Global Sumud

 

 

 

Quand des militaires partent se battre (ou presque) pour des civils.

 

 

 

L’Italie déroute un navire de guerre pour assister la flottille Global Sumud après des attaques de drones

 

Gilles Munier – France-Irak Actualités –26.9.2025

Par la rédaction de The Cradle (24 septembre 2025)*

 

 

 

(Crédit photo © X)

 

 

Des militants ont entendu environ 10 explosions après avoir vu des drones prendre pour cible plusieurs bateaux de la flottille au large des côtes grecques.

 

Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a déclaré dans un communiqué publié le 24 septembre qu’un navire de la marine italienne a été redirigé vers la flottille Global Sumud afin de lui fournir « toute assistance nécessaire », après qu’elle ait subi une série d’attaques israéliennes pendant la nuit.

Le ministre italien de la Défense a fermement condamné les attaques de drones perpétrées pendant la nuit.

Les militants à bord de plusieurs bateaux de la flottille ont signalé au moins 10 explosions après avoir été témoins de plusieurs attaques lancées par des drones tôt mercredi matin. Les bateaux se trouvaient au large des côtes grecques.

 

« Plusieurs drones, des objets non identifiés largués, des communications brouillées et des explosions entendues depuis plusieurs bateaux. Nous sommes actuellement témoins de ces opérations psychologiques, mais nous ne nous laisserons pas intimider », a déclaré la flottille Global Sumud.

 

L’activiste américain Greg Stoker a déclaré qu’un quadricoptère

 

« a largué un petit engin explosif sur le pont », ajoutant que « d’autres bateaux ont subi le même sort ».

« Notre radio VHF [très haute fréquence] a été piratée par des communications hostiles, et ils ont commencé à diffuser du ABBA », a-t-il ajouté.

 

Un bateau aurait également été aspergé de produits chimiques.

Israël n’a pas commenté les attaques visant la flottille à destination de Gaza.

Dans une déclaration publiée mardi, le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que la flottille

 

« …mène une action violente » qui « met en évidence l’absence de sincérité de ses membres et leur mission au service du Hamas, plutôt que du peuple de Gaza ».

 

Le Comité international pour briser le siège de Gaza (ICBSG) a averti dimanche que des drones non identifiés ont survolé certains navires.

Les salariés de toute l’Italie ont lancé une grève nationale le 22 septembre pour s’opposer au génocide perpétré par Israël à Gaza, paralysant les transports publics, les services ferroviaires, les écoles, les administrations publiques et les ports dans plus de 60 villes. Le syndicat italien Unione Sindacale di Base (USB), a appelé à la grève pour forcer Rome à

 

« interrompre immédiatement ses relations avec l’État terroriste d’Israël, la seule façon concrète envisageable de l’Italie pour réagir au génocide en cours ».

 

Le fret ferroviaire a été suspendu dimanche soir, et des ports tels que Ravenne, Livourne, Trieste et Gênes se sont joints à l’action. À Gênes, les dockers ont bloqué un navire à destination d’Israël, tandis qu’à Livourne, l’accès au port a été restreint par les manifestants.

La flottille bombardée tôt le 24 septembre est la troisième à tenter de briser le siège de Gaza au cours des quatre derniers mois.

La flottille Global Sumud a également été victime de deux attaques au début du mois de septembre.

Les navires transportent des centaines de tonnes d’aide humanitaire destinée aux civils de Gaza affamés et bombardés par l’armée israélienne. Elle a été décrite comme la plus grande flottille civile de l’histoire.

Fin juillet, le navire Handala de la Flottille de la liberté pour Gaza a été intercepté et saisi par les forces israéliennes alors qu’il tentait de briser le siège et d’acheminer de l’aide dans la bande de Gaza. Les membres d’équipage ont été arrêtés.

Le mois précédent, les forces israéliennes avaient intercepté le navire Madleen de la Flottille de la liberté pour Gaza dans les eaux internationales alors qu’il s’approchait de Gaza pour briser le siège, saisissant le bateau et arrêtant les 12 militants à bord.

En mai de cette année, un drone israélien a attaqué un navire de la Flottille de la liberté qui se dirigeait vers Gaza, ouvrant une brèche dans la coque, provoquant un incendie et menaçant de le faire couler.

*Source: The Cradle

Traduit par Spirit of Free Speech

 

 

 

Flottille pour Gaza : l’exécutif français mis sous pression pour protéger les bateaux qui font état d’attaques d’Israël

 

Gilles Munier – France-Irak Actualités –26.9.2025

Par Maxime Dhuin avec AFP  (revue de presse : HuffPost – 25 septembre 2925)*

Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu et Jean-Noël Barrot ont été interpellés par des responsables de gauche, mais aussi par les avocats des Français présents à bord.

 

POLITIQUE – Le gouvernement voit les appels se multiplier. Alors que la flottille pour Gaza a fait état de plusieurs attaques de la part du gouvernement israélien, des voix s’élèvent ce jeudi 25 septembre pour demander à Emmanuel Macron et à Sébastien Lecornu de protéger les ressortissants français à bord. Parmi eux figurent l’actrice Adèle Haenel, les eurodéputées Rima Hassan (LFI) et Mélissa Camara (Les Écologistes) ou le journaliste de L’Humanité Émilien Urbach.

Plusieurs responsables de gauche ont demandé à l’exécutif d’agir pour garantir la sécurité des passagers qui tentent d’acheminer de l’aide humanitaire à Gaza. « Je vous demande solennellement de placer de toute urgence sous protection diplomatique et consulaire les ressortissants français qui voguent vers Gaza », a écrit, dans un courrier adressé au Premier ministre, Fabien Gay, directeur de L’Humanité et sénateur (PCF) de Seine-Saint-Denis.

 « La flottille en route pour Gaza a été attaquée », a dénoncé la patronne de la CGT, Sophie Binet, dans une publication sur X où elle rappelle que « 44 Français font partie de l’expédition » dont le « représentant de la CGT » Cédric Daubère. « Emmanuel Macron il faut agir, maintenant », a interpellé la cheffe du premier syndicat français, « protégez la Global Sumud Flotilla ».

Son message a été repartagé par le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui a pour sa part affirmé que « l’honneur du peuple français est représenté par ses parlementaires insoumis », par les « militants humanitaires français présents sur la flottille » et par « ceux qui les soutiennent à terre ». Regrettant le silence de l’Élysée alors que l’Italie et l’Espagne ont annoncé envoyer des navires pour assister, si nécessaire, les embarcations de la flottille, l’insoumis en chef a cinglé : « La France est en mer, pas à l’Élysée. »

 

La flotte est « pacifique », rappellent les avocats des Français à bord

L’appel à protéger la flottille a aussi été repris ce jeudi par les avocats de membres français de l’équipage, qui ont interpellé l’exécutif « Nous appelons l’État français à assurer, publiquement et effectivement, la protection de nos concitoyens qui naviguent actuellement vers Gaza », ont demandé dans un communiqué transmis à l’AFP Mes Lucie Simon, Anouck Michelin, Raphaël Kempf, Romain Ruiz et Chirinne Ardakani.

L’action de cette flotte est « strictement pacifique, humanitaire et légale », insistent-ils, soulignant que la France est tenue de respecter le droit international humanitaire et de le faire respecter. Elle doit donc « prévenir dès maintenant toute interception illégale de la flottille en exigeant publiquement le respect de la liberté de navigation et l’accès de l’aide humanitaire à la bande de Gaza », ont-ils écrit.

La France, sous peine de voir sa « crédibilité » écornée à l’international, doit aussi « protéger ses ressortissants : toute interception des passagers constituerait un crime de détournement de navire voire, selon les circonstances, de délits de violences volontaires commises sur nos concitoyens à l’étranger, qui relève de la compétence de nos juridictions ».

À leur lettre s’est ajoutée une autre, dont l’AFP a eu connaissance, de l’association Avocats pour la justice au Proche-Orient. Elle demande au président français Emmanuel Macron et à Jean-Noël Barrot, ministre démissionnaire des Affaires étrangères, de « faire escorter la flottille par des navires de la marine française », favoriser des livraisons « directes » d’aide humanitaire à Gaza ou encore « adopter immédiatement les sanctions qui s’imposent ».

Source : HuffPostl

 

 

 

L’Espagne se joint à l’Italie avec un navire d’assistance à la Global Sumud Flotilla, initiative à même d’impliquer l’OTAN

 

Gilles Munier – France-Irak Actualités –26.9.2025

Par Juan Cole, (revue de presse : Informed Comment – 25 septembre 2025)*

 

 

 

 

 

 

Ann Arbor – Mercredi, le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez en Espagne a annoncé dépêcher un navire de sauvetage à proximité de la flottille Sumud, composée de 50 navires, dont la mission est de fournir une aide humanitaire à la bande de Gaza. Il rejoint ainsi l’Italie sur cette initiative, selon Carlos E. Cué et Miguel González dans El País.

 

La Global Sumud a été la cible de tirs répétés de drones israéliens. Mercredi, ces drones ont largué des explosifs à proximité des navires amarrés au large de l’île de la Crète, sans toutefois causer de dégâts ni faire de blessés.

Le Premier ministre Sánchez a déclaré lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York :

 

« Le gouvernement espagnol exige le respect du droit international et de nos citoyens à naviguer en toute sécurité en Méditerranée. C’est la raison pour laquelle, demain, un navire des forces maritimes quittera la base de Carthagène avec tous les équipements nécessaires pour assister la flottille ou effectuer une opération de sauvetage, si nécessaire ».

 

Israël a régulièrement violé le droit de la mer en attaquant des navires dans les eaux internationales. Des citoyens espagnols participent à la flottille Sumud et l’Espagne soutient leur droit ainsi que leur liberté de navigation.

Quelque 82 % des Espagnols qualifient les actions d’Israël à Gaza de génocide, témoignant ainsi d’une condamnation massive de ces actions, tant à gauche qu’à droite. Notons toutefois que 85 % des centristes et 97 % des Espagnols de gauche qualifient la campagne de Gaza de génocide.

Le navire de l’organisation Maritime Action n’a pas pour objectif d’abattre les drones israéliens qui attaquent ou de défendre les navires Sumud contre une éventuelle attaque de l’armée israélienne. Il sauvera toutefois tous les passagers éventuellement éjectés en mer par les actions israéliennes.

Le navire espagnol peut toutefois être pris pour cible par les tirs israéliens, risquant de provoquer une crise diplomatique et militaire majeure.

L’Espagne et l’Italie sont toutes deux membres de l’OTAN et l’article 5 de son traité stipule qu’« une attaque contre l’un est une attaque contre tous ». L’OTAN a invoqué ce principe après les attentats du 11 septembre 2001 perpétrés par Al-Qaïda à New York et à Washington, qui ont entraîné le déploiement de troupes de l’OTAN en Afghanistan, mais pas en Irak que le reste de l’OTAN ne considérait pas comme un belligérant.

Si Israël devait attaquer le navire d’escorte espagnol, la réaction européenne pourrait s’avérer vive et l’administration Trump s’exposer à une situation délicate, Trump se rangeant du côté d’Israël contre l’OTAN.

Longs de 70 mètres, les navires de la marine espagnole peuvent accueillir 80 passagers. Ils sont également équipés d’un canon de 76 mm, de deux mitrailleuses et d’un drone de surveillance. L’équipage sera composé de 50 personnes et de 8 membres du personnel médical.

Le gouvernement Sanchez a contacté l’Italie pour coordonner l’opération et cherche à impliquer d’autres pays, comme l’Irlande, dans l’escorte.

De son côté, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, issue d’un parti d’extrême droite, a été confrontée lundi à une grève nationale touchant 500.000 personnes, en raison de son refus de reconnaître la création d’un État palestinien, à l’inverse de la France et de la Grande-Bretagne. Mardi, elle a déclaré qu’elle ne reconnaîtra la Palestine que si le Hamas s’engage à libérer les otages israéliens et à ne pas participer à un futur gouvernement palestinien. C’était aussi la ligne adoptée par le Premier ministre britannique Keir Starmer jusqu’à dimanche, jour où il a cédé sous la pression de ses députés.

*Source: Informed Comment

Traduit par Spirit of Free Speech

Juan Cole est le fondateur et rédacteur en chef d’Informed Comment. Il est professeur d’histoire à l’université du Michigan, où il occupe la chaire Richard P. Mitchell. Il est l’auteur, entre autres, de Muhammad: Prophet of Peace amid the Clash of Empires et The Rubaiyat of Omar Khayyam. Suivez-le sur Twitter à l’adresse @jricole ou sur la page Facebook d’Informed Comment.

 

 

 

 

 

La veille, Gilles Munier avait posté ceci :

 

 

Comment la flottille Sumud répond aux attaques et aux menaces d’Israël

[Interview]

 

Gilles Munier – France-Irak Actualités –25.9.2025

Par Ouardani Issa (Ghita Zine)

 (revue de presse : Yabiladi –  24 septembre 2025)*

 

 

 

 

Membre du bureau exécutif de l’Espace marocain pour les droits humains, l’avocat Abdelhak Benkada participe à la flottille internationale en direction de la bande de Gaza. Dans cet entretien avec Yabiladi, il dévoile des détails sur ce périple, la réponse aux attaques et aux menaces d’Israël, l’atmosphère de solidarité à bord et le message humanitaire derrière cette mobilisation.

 

Où en est le voyage de la flottille de la liberté et combien de temps vous reste-t-il avant d’atteindre Gaza ?

Actuellement, la plupart des navires se trouvent près des côtes grecques, en direction de Chypre. Certains navires sont au port en Italie. Ils sont retardés en raison de deux facteurs principaux : le premier est lié à la maintenance et aux réparations, le second aux conditions météorologiques. Six navires sont censés prendre le large aujourd’hui, pour rejoindre ceux près des côtes grecques. Quant au temps nécessaire pour atteindre Gaza, sous des conditions météorologiques normales, nous l’estimons à environ cinq jours. Si le temps est moins favorable, nous pourrions compter un ou deux jours de plus.

 

Comment avez-vous réagi aux attaques menées par les drones israéliens, la nuit dernière ?

Nous nous attendions à de telles actions, qui ont commencé lorsque nous étions aux ports de Sidi Bou Saïd et de Bizerte, en Tunisie. Cependant, la nuit dernière, nous avons remarqué une recrudescence du nombre de drones, un changement dans les méthodes d’attaque et les types de bombes larguées sur les navires. Heureusement, celles-ci n’ont rien endommagés et nous sommes sains et saufs. Elles ont surtout perturbé la communication entre les navires.

En fonction de cela, la flottille a réorganisé son plan de navigation, mais le moral des participants est au plus haut. Ces scénarios ont été envisagés dès le début. Nous savons que l’entité attaquera et obstruera le chemin de la flottille de la liberté, mais notre objectif est clair et encadré par le droit international. C’est l’entité sioniste qui les enfreint et non la flottille. Nous sommes résolus à avancer jusqu’à ce que ce blocus soit brisé et qu’un couloir maritime humanitaire soit ouvert, pour acheminer de l’aide à la bande de Gaza.

 

Quelle est votre perspective sur les menaces israéliennes d’intervenir pour vous empêcher d’atteindre Gaza ?

Si la bande de Gaza est une zone de combat interdite, comme indiqué dans la déclaration du ministère israélien des Affaires étrangères, nous ne sommes pas surpris des menaces. De telles actions sont typiques de l’entité sioniste occupante, surtout compte tenu de la taille de la flottille, du nombre de navires, des nationalités diverses des participants et de la présence de personnalités éminentes.

C’est ce qui agace l’entité sioniste, dans le contexte de la guerre qu’elle mène depuis environ deux ans contre Gaza, impliquant un blocus, une famine et de graves violations. Par conséquent, il est naturel que de telles menaces soient émises, d’autant que ces deux dernières années, l’entité a ignoré les appels de la communauté internationale et des organisations de défense des droits humains.

Quant au plan alternatif en cas d’obstruction, depuis que la flottille a pris le large à partir des ports de Barcelone, de Tunisie et d’Italie, les données ont été évaluées, les expériences passées ont été tenues en compte, des arrangements ont été faits pour éviter toute perturbation, attaque ou rupture de communication entre les navires, pour maintenir leur rassemblement et naviguer collectivement tout en assurant une communication continue entre eux, pour délivrer le message et atteindre l’objectif.

Pour nous, l’aspect légal et pacifique est important. Toutes les étapes de la flottille sont caractérisées par une nature pacifique et respectent le droit international. Les données sont continuellement mises à jour pour servir l’objectif principal, qui est de briser le blocus, de livrer de l’aide et d’ouvrir un corridor maritime humanitaire.

 

Comment passez-vous votre journée à bord des navires ?

Notre programme ne peut pas être considéré comme une vie quotidienne, normale ou routinière. La vie sur la flottille est exceptionnelle, en raison des circonstances de temps et de lieu, de la diversité des nationalités sur chaque navire, ainsi que des différentes coutumes, croyances et traditions. Par conséquent, un programme a été établi pour s’adapter à la situation de chaque embarcation.

Ce qui distingue cette vie, ce sont les relations humaines, la communication, la connaissance et le respect mutuel entre les participants, qui sont unis par un seul objectif, qui est de briser le blocus. Malgré les détails quotidiens de la vie à bord des navires, ils restent secondaires par rapport à l’objectif principal.

La flottille est en route depuis environ 23 jours depuis notre arrivée en Tunisie, et depuis que nous avons pris la mer, nous en sommes environ au huitième jour. Pendant cette période, il y a un programme quotidien qui inclut l’exécution de tâches de routine à bord du navire et la fourniture de divers approvisionnements nécessaires. Ces tâches sont organisées naturellement entre l’équipage du navire et les participants, permettant à chaque individu de disposer d’un espace pour réaliser son programme personnel, comme lire des livres ou s’engager dans des activités quotidiennes.

 

À votre avis, quel impact cette expérience humanitaire unique aura-t-elle ?

Sans aucun doute, l’impact que la Flottille de la Liberté Mondiale aura sur le monde sera significatif et profond. C’est une initiative humanitaire massive sans précédent à l’époque actuelle, que ce soit par son ampleur, le nombre de participants ou son timing.

La flottille renforcera certainement la lutte humanitaire mondiale, car son noyau a maintenant commencé à travers cette initiative. Son impact ne se limite pas à la cause palestinienne seule, qui reste une priorité en raison des atrocités commises là-bas et de la complicité de certains grands pays, mais elle s’étendra également à d’autres questions humanitaires, contribuant à la promotion du dialogue, de la paix, de la communication, de la sécurité et à la résolution de nombreux problèmes et défis, en particulier au niveau des peuples.

Et certainement, cette flottille aura un impact sur les décideurs dans différents pays, lui donnant un effet profond et étendu à l’échelle mondiale. Cette initiative humanitaire conduira à des résultats significatifs, dont certains pourraient apparaître bientôt, tandis que son impact sera fermement établi à long terme dans la promotion de l’esprit de communication, de compassion, de confrontation à l’injustice, à l’arrogance et à toutes formes d’oppression partout dans le monde.

 

Que signifie pour vous personnellement atteindre Gaza ?

Personnellement, atteindre la bande de Gaza représente un rêve attendu depuis longtemps. La Palestine, Gaza et la mosquée Al-Aqsa font partie de mon âme, de mon sang, de ma chair et de ma foi. Par conséquent, être à bord de la Flottille de la Liberté Mondiale signifie se diriger vers un lieu, un temps, une atmosphère et un peuple que je ressens comme une partie intégrante de moi, et cela est extrêmement important.

De plus, l’impuissance, la lâcheté et le silence choquant du monde que nous avons observés ont laissé un impact significatif sur nous, car nous n’avons pas pu offrir quoi que ce soit à Gaza. Maintenant, il y a une action réelle que nous pouvons dire être semblable à offrir quelque chose, bien que petit, à Gaza et à la Palestine, malgré le retard de cette initiative et le manque de clarté de ses résultats pour le moment.

En outre, cette initiative sera suivie par d’autres qui pourraient être plus audacieuses, plus influentes et de plus grande envergure. Je ressens maintenant que cette lutte humanitaire et que les personnes libres et honorables du monde forment un front large et efficace. Ainsi, je sens que je contribue à cet effort et à cette action humanitaire, qui brisera inévitablement le blocus, arrêtera l’arrogance et l’expansion du sionisme dans la région.

*Source : Yabiladi  

 

Notre source pour l’ensemble : https://www.france-irak-actualite.com/2025/09/l-italie-deploie-un-deuxieme-navire-de-guerre-pour-escorter-la-flottille-soumoud.htm

 

 

 

 

 

 

 

À SUIVRE

 

 

Mis en ligne le 26 septembre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Charlie Kirk sera-t-il le Horst Wessel des nazis US ? Ou pas ?

 

 

 

 

 

 

 

24 sptembre 2025

 

 

Charlie Kirk sera-t-il

le Horst Wessel des nazis US ? Ou pas ?

 

Dans un récent entretien avec Nima Alkhorshid (Le Dialogue, ça marche), M. John Helmer (Il danse avec les ours) s’est montré quelque peu agacé d’une Xième question sur le désormais célèbre Charlie Kirk et a raconté à Nima une histoire qu’il était peut-être trop jeune pour connaître mais qui est assez intéressante pour être rapportée.

Car l’Histoire a tendance à se répéter.

Or donc, il y a eu, au tout début du XXe siècle, en Allemagne, un homme appelé Horst Wessel, membre du parti nazi et même de la SA, avec le grade, il nous semble, de sous-lieutenant.

C’était, d’après nos sources allemandes d’aujourd’hui, une espèce de proxénète, qui est mort en 1930 (« assassiné par un rival » dit notre source, M Helmer parle, lui, d’une rixe avec des amis de son propriétaire à qui il aurait volé ou extorqué de l’argent). Blessé mi-janvier 1930, mort six semaines plus tard, de ses blessures sans doute.

Horst Wessel avait écrit un poème (si nul et si plat qu’on ne vous le rapporte pas.

Joseph Goebbels, propagandiste et activiste en chef du régime (la « ’Nuit de Cristal », entre autres, c’est lui), allait s’emparer de sa dépouille, faire du petit proxénète un « martyr assassiné par les hordes bolcheviques » et de son poème, qu’il ferait mettre en musique, l’hymne réel du IIIe Reich. C’est ainsi que, de 1930 à 1945, les hordes nazies allaient chanter partout, à gorge déployée, le Horst Wessel Lied, qui serait aussi chanté par les franquistes dans la Guerre Civile espagnole et par les milices françaises pendant le gouvernement de Vichy.

Les petits analphabètes que nous fûmes ont pris pendant toute la guerre (et après) cette chanson de marche pour une histoire de bateau (« Vessel »). Eh bien, on ne se trompait pas tellement, puisque cinq navires ont porté son nom.

Or encore… M. John Helmer, le journaliste sans doute le mieux informé du monde sur certaines choses, n’a pas l’air trop persuadé de la blancheur persil de Charlie Kirk en matière de conscience. Impression qui semble partagée, d’ailleurs, par un certain nombre de citoyens US, qui ont eu l’imprudence d’en faire état sur des réseaux sociaux et se sont retrouvés, éberlués, cruellement alpagués et embastillés par les disciples zuniens de Goebbels, autrement dit l’administration Trump.

Bref, ce qu’il nous a semblé comprendre, c’est que Charlie Kirk ne serait peut-être pas le jeune homme aux premières convictions égarées à qui ses remords de conscience ont valu de se faire rectifier par…. les opinions divergent, un grand nombre privilégiant Benjamin Netanyahou (parce qu’après tout, on ne prête qu’aux riches) mais en réalité, on ne sait pas et on ne saura peut-être jamais, sauf si le FBI s’interdit de falsifier les preuves et les résultats de l’autopsie, mais qui va croire à une possibilité pareille ?

La réalité pourrait donc être très différente de la version servie aux foules, à savoir que Charlie Kirk, républicain d’extrême-droite et tout acquis au sionisme israélien le plus dur en même temps que candidat possible à la succession de Donald Trump à la présidence, aurait vu de plus en plus fondre sous ses yeux son électorat potentiel : les femmes, les jeunes, les noirs et les hispanique, de plus en plus révulsés par les assassinats d’enfants en grand nombre et en direct. Charlie Kirk, dans ce cas, pourrait n’avoir été qu’un politicien habile, tentant de faire le grand écart entre son appartenance réelle et ceux sur lesquels il lui fallait compter pour faire sa carrière et sa fortune d’homme public. Un  tel écartèlement ne peut que – à un certain moment – craquer dans un sens ou dans l’autre. Quiconque voulait profiter de son dilemme avant que les choses ne deviennent trop claires n’avait pas beaucoup de temps pour agir. On peut dire qu’ils ont jeté les dés au seul moment possible. L’avenir dira s’ils ont – de leur point de vue – gagné ou perdu.

En attendant, le fait est que (John Helmer dixit) les sondages sont formels : une grande partie de l’opinion publique américaine est en train de se détacher de Donald Trump et de son MAGA devenu Make Israel Great Forever. Et cette opinion publique US est, par ce fait même, en train de devenir l’ennemi public n°1 des gens-z-au pouvoir, autrement dit, du Deep State, qui l’accuse d’être d’extrême-gauche, antisémite. pro-palestinienne, pro-vénézuélienne, anti-ukrainienne et bien entendu musulmane, ce que les patrons d’Al-Charaa ne sauraient tolérer.

 

Vous avez dit « les femmes », « les jeunes », « les Noirs » et « les Hispaniques » ?

Certes, nous n’ignorons pas que Hillary Clinton est une femme, que Lloyd Austin est un Noir et que Marco Rubio est un Hispanique. Ceux dont on vous parle ici sont les sans-nom, les sans-fonction, les sans rien, en un mot les  « déplorables ».

Il faut savoir que, désormais, contre eux, la chasse est ouverte, comme elle le fut dès 1930 en Allemagne contre, d’abord, « les bolcheviques », ensuite, « les juifs », « les homosexuels, « les artistes décadents » et les opposants de tous bords, qui allaient, jusqu’à l’arrivée des soviétiques, peupler les camps de concentration et de mort. Il n’est que trop évident, en outre, que les juifs envoyés à la mort n’ont été ni des sionistes ni des banquiers, mais des déplorables. Qui a osé dire lutte des classes ?

Oui, l’Histoire se répète.

Il convient donc de savoir de quel côté de la barricade on veut être, et si possible s’y tenir avec courage.

 

Pour l’information de nos lecteurs,

Ceci est le podcast entre John Helmer et Nima dont il a été question ci-dessus :

https://www.youtube.com/watch?v=JWF6HqxpDTg

 

 

 

Ceci est une pièce d’archive. Comme nous n’avons pas réussi à trouver un enregistrement d’époque et au masculin de ce chant célèbre, nous nous permettons de le remplacer par ceci :

 

 

Pierre Dac, sur l’antenne de Radio Londres, a composé et chanté cette chanson parodique contre les collaborateurs français sur l’air du Horst-Wessel-Lied :

 

« Waffen SS, enfants de la milice,

C’est nous les durs, les mecs au cœur de fer,

Et nous n’avons pour utiliser nos services,

Qu’un seul patron, un seul Adolf Hitler.

 

Pétain, Laval, nos deux chefs responsables,

Nous ont donné Darnand comme Führer,

C’est donc à eux que nous sommes tous redevables

D’avoir l’honneur d’obéir à Hitler.

 

Du nom « Français » nous n’avons plus que faire

D’être nazis nous sommes bien plus fiers

Et s’il le faut, nous égorgerons père et mère

Car nous tuons au nom d’Adolf Hitler.

 

Bientôt enfin, viendra la récompense

Notre vertu recevra son salaire

Lorsque nous serons accrochés à la potence,

Nous crèverons au nom d’Adolf Hitler. »

 

 

 

 

Mais comme l’histoire, outre se répéter, continue de marcher, il semblerait que Donald le Réactif (Helmer), vienne de répercuter aujourd’hui les ordres déjà exécutés qu’il est censé avoir donnés hier (provenant en fait de Kagan-Nuland-et-consorts). Bref, il a fini par déclarer (ou tweeter) que les Russes ne sont que des tigres de papier et qu’il va, avec son ami Zelensky, leur mettre la pâtée jusqu’à Moscou, et qu’en outre il va s’occuper sérieusement des Vénézuéliens, ah, mais !

Ce n’est pas nous qui allons lui souhaiter la chance dont il aura pourtant bigrement besoin.

En revanche, nous ne croyons pas vous faire gaspiller votre temps ni gaspiller le nôtre en vous recommandant de regarder, écouter (en anglais) ou lire (en français) ce que M. Jeffrey SACHS, qui est américain lui-même, vient de mettre en ligne sous forme de vidéo.

On se rappellera qu’il y a peu, il s’est adressé à des membres du Parlement européen pour les supplier de comprendre que les USA n’étaient pas leurs amis, ne le seraient jamais et qu’il convenait de leur résister. Cela avait fait du bruit. Ceci devrait en faire aussi.

 

VENEZUELA SUDDEN SHIFT

LEAVES WASHINGTON STUNNED

 

Or rather

what is left of Pr Sachs’s speech,

shamelessly doctored by youtube

 

 

 

 

Tous les liens qui suivent sont censés ouvrir des versions de ces vidéos sous-titrées en français.

Bonne chance !

Quisait ?

 

https://youtu.be/0Mkq_L85U_Q?si=DTdLuiZa-rQi2yrU

https://www.youtube.com/watch?v=YayE8AfECXw 

https://youtu.be/Nixnd2tlvjQ?si=RDwSwTvmy1UMfAcJ

https://www.youtube.com/watch?v=Nixnd2tlvjQ

https://youtu.be/C9OD2voH-ys?si=6HhW7S_TckoATULW

 

 

Ajoutons, pour le cas où vous ne pourriez rien lire, que Jeffrey Sachis s’adresse longuement et solennellement à tous les pays du monde, si petits et si faibles soient-ils, les adjurant de faire leur profit de l’exemple que leur donne le courageux Venezuela, qui a su desserrer le garrot et vaincre, par les moyens qui étaient les siens, les tentatives d’écrasement des États-Unis. Certes, il reste le spectre de la guerre, mais le Yemen a prouvé que, même là, on pouvait vaincre le prétendu hégémon, et le Venezuela a prouvé qu’on pouvait aussi se trouver non d’autres maîtres, mais des alliés.

Bref, le Venezuela va désormais vendre son pétrole à des pays qui le lui payeront dans leur monnaie à eux : rouble, yuan, roupie ou autres. Plus de passage par Swift ni par le dollar !

 

Ses souffleurs vont-ils dire à Trump qu’en le poussant à s’attaquer au Venezuela, ils lui ont fait couler le dollar US plus sûrement que si Vladimir Poutine l’avait bombardé à coups d’Orechniks ?

 

 

NB :

Ce discours du Pr Sachs a été prononcé en public, devant une (apparemment nombreuse) assemblée, dans un lieu clos. Nous l’avons trouvé et regardé/lu/écouté sur Youtube hier 23 septembre.

Au moment de le mettre en ligne 24 heures plus tard, nous avons été interrompus par un message de Youtube : « Ceci est une vidéo privée. Si vous avez pu la regarder, vous devez vous inscrire pour vous connecter. »  (Ça veut dire quoi, ce charabia ?)

Si vous décidez d’obtempérer « pour voir », vous vous apercevez que vous devez, pour vous « connecter », ouvrir un compte sur Google, où on s’empresse de vous noyer dans les sables, c’est fait pour.

CEPENDANT… sur Youtube, il vous reste la possibilité de consulter aujourd’hui, la version d’hier SABOTÉE par Youtube de plusieurs façons différentes, comme par exemple

  • en déformant le son pour le rendre agressivement inécoutable et ne pas manquer d’exaspérer, donc de décourager les auditeurs éventuels,
  • ainsi qu’en supprimant toute présence physique de l’orateur, qui s’exprimait debout au micro, face à son auditoire.
  • Ne parlons pas ici des coupures et tripotages qu’il n’est désormais plus possible à personne, hormis l’auteur, d’identifier ni de prouver.

Il est possible aussi que les sous-titres français aient à leur tour disparu, pour peu que la Macronie  et la Belgeoiserie se soient acoquinées avec la Youtuberie.

Le jour où ne pourra pas ne pas se tenir un 2e Tribunal de Nuremberg, il faudra qu’il s’occupe sérieusement des responsables de Youtube quels qu’ils aient été, et qu’il les condamne à des peines suffisamment sévères. « Pour l’exemple d’autres ».

 

 

Lien du discours d’origine, avant sabotage,

prélevé sur Youtube le 23 septembre 2025

 

https://www.youtube.com/watch?v=lJ0z4XsRy7c

 

 

Mis en «  le 24 septembre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

De la Chine et de l’usage du luxe par les « élites »

 

 

 

 

 

 

L’Eclipse de RomanAbramovitch, 2e yacht le plus cher du monde

 

 

 

De la Chine

et de l’usage du luxe par les « élites »

 

 

En guise d’introduction à l’article qui suit, notre bateau d’aujourd’hui est L’Éclipse, yacht de l’oligarque russe Abramovitch, qui n’a coûté que 1,5 milliards de dollars et qui joue à cache-cache avec les pirates de l’UE, à qui les 300 milliards volés à la Russie ne suffisent pas et qui salivent à l’idée de s’en emparer.

Mais le yacht le plus cher du monde (il a ou aurait coûté 8,4 milliards de dollars) est l’History Supreme, qui, soit ne quitte jamais sa marina de Dubai, soit n’existe pas et ne serait qu’un canular du constructeur anglais Stuart Hughes.

Bref, notre ’histoire d’aujourd’hui se passe chez ces gens-là.

 

 

 

Laissons la parole à Alex Krainer 

 

 

La Chine s’attaque à l’arme qu’est le bling bling occidental

 

 

Alex KrainerTrends Compass  21.9.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Un des développements les plus curieux de ces derniers mois a été le déluge de publications, sur les réseaux sociaux, relatives aux produits de luxe européens « Made in China ». D’après ce que j’ai pu en voir, les champagnes sont peut-être encore fabriqués en France, mais la plupart des autres produits semblent avoir été externalisés à des fabricants chinois. Parmi les reportages les plus spectaculaires, on trouve le récit détaillé de la fabrication en Chine d’un sac à main Hermès, vendu 38.000 dollars dans les boutiques de luxe, pour un coût de fabrication d’environ 1.000 dollars, révélant ainsi à quel point les clients paient cher pour la marque seule. Outre Hermès, la marque Louis Vuitton a également fait l’objet de nombreux messages viraux.

 

 

 

Tout cela a provoqué une énorme agitation sur les marchés, à tel point que l’action française LVMH a perdu environ 18 % de sa valeur cette année et plus de 40 % par rapport à sa valeur maximale atteinte en 2023. LVMH est le plus grand groupe de luxe au monde, propriétaire de 75 marques prestigieuses telles que Louis Vuitton, Christian Dior et Dom Pérignon, qui sont en vente dans plus de 6.300 boutiques à travers le monde. Le groupe a généré environ 96 milliards de dollars de chiffre d’affaires au cours de l’exercice 2024 et plus de 22 milliards de dollars de bénéfices avant impôts.

Certaines marques du groupe LVMH remontent au XVIIIe siècle, mais les héritiers des fondateurs de ces marques ont sans exception été rachetés au fil du temps et toutes ces marques prestigieuses ont fini par être rassemblées au sein d’un seul et même groupe. Aujourd’hui, 49 % du groupeen question  appartient à la famille de Bernard Arnault, ce qui fait de lui l’homme le plus riche d’Europe. L’une des marques les plus rentables de son entreprise est précisément Louis Vuitton, ce qui explique pourquoi les récentes révélations en provenance de Chine ont porté un coup si dévastateur au groupe.

La question qui reste sans réponse est : pourquoi tout cela s’est-il produit, et pourquoi maintenant ? Le flot soudain de publications chinoises sur TikTok, YouTube et d’autres plateformes de réseaux sociaux semble être sorti de nulle part cette année, de manière soudaine et simultanée. Beaucoup de ces vidéos suggèrent qu’elles n’ont pas été produites sur un coup de tête ; leur production a nécessité une certaine réflexion, ce qui laisse entendre que l’atteinte à la réputation des marques de luxe européennes était délibérée. Si tel est le cas, pourquoi cela a-t-il été fait ?

 

La boussole ambitieuse de l’ordre fondé sur des règles

L’Europe (la France, l’Italie, la Suisse et le Royaume-Uni) détient un quasi-monopole sur les marchés du luxe dans le monde, mais la France pourrait bien être le leader mondial d e ce secteur. L’importance des produits de luxe va au-delà du simple plaisir pour les 1 % des consommateurs les plus riches de la planète. Les marques de luxe confèrent un statut et orientent les aspirations des « élites » de l’ordre mondial vers l’Occident.

Au fil des ans, je suis tombé sur de nombreux reportages faisant état de fonctionnaires occidentaux qui soudoyaient des politiciens, des juges, des journalistes ou des officiers militaires d’un peu partout, avec des « cadeaux » de valeur ou de l’argent, afin de servir les intérêts financiers et commerciaux occidentaux. L’économiste américain Paul Craig Roberts, qui a travaillé dans l’administration de Ronald Reagan, a déclaré ouvertement que le gouvernement USA exerçait son influence dans les pays étrangers en soudoyant leurs fonctionnaires.

Au début de cette année, un des agents de sécurité du capitaine Ibrahim Traoré a témoigné de ce qu’on lui avait proposé un pot-de-vin de 5 millions de dollars pour tuer Traoré. Il a refusé, mais on comprend aisément que ces 5 millions de dollars, s’ils avaient été acceptés, auraient représenté un bon investissement pour certains intérêts. Partout dans le monde, beaucoup de gens – probablement la plupart – acceptent de tels pots-de-vin. Or, quand quelqu’un qui a mené jusque là une vie ordinaire se retrouve tout à coup à la tête de 5 millions de dollars sur un compte bancaire britannique ou suisse, il ou elle va probablement dépenser une bonne partie de cette somme en produits de luxe. 

 

Tout ce que votre femme désire

Dans un témoignage sur lequel je suis tombé il y a quelque temps, un fonctionnaire africain à qui on proposait un pot-de-vin s’est entendu dire en substance que s’il faisait ce qu’on lui demandait, il pourrait acheter à sa femme tout ce qu’elle désirait. Bien que je n’aie pas retrouvé l’article où j’ai lu cela, j’ai trouvé que c’était une manière intéressante de faire appel au sens patriotique de quelqu’un.

.Le stratagème est certainement efficace et l’influence qu’il procure est bien réelle. En 2022, on a vu des reportages sur la façon dont Mme Olena Zelenskaya, d’Ukraine, s’est rendue à Paris en jet privé et a dépensé 40.000 euros en une heure dans une boutique de luxe de l’avenue Montaigne à Paris. Le but de sa visite en France était de demander une aide financière supplémentaire pour l’Ukraine. L’année suivante, elle s’est envolée pour New York où elle a dépensé plus d’un million de dollars dans la bijouterie Cartier de cette ville.

Tout récemment, une vidéo a fait surface, montrant une jeune Française qui semble gagner sa vie en qualité d’assistante shopping pour les gens riches et célèbres, les aidant à trouver et à choisir des articles spéciaux sans avoir à faire eux-mêmes le tour des magasins. Dans la vidéo, probablement un instrument d’autopromotion, elle se vante de sa cliente la plus importante à ce jour : il s’agit ni plus ni moins d’Olena Zelenskaya : « … c’était le look le plus cher de toute ma carrière. Il nous a coûté plus d’un million d’euros. … Mme Zelenska est une femme très exigeante… »

Voici ce que la très exigeante première dame d’Ukraine avait choisi d’acheter :

  • Une robe Christian Dior coûtant 153.000 €
  • Un sac à main Birkin Himalaya en peau de crocodile, incrusté de diamants : 450.000 €
  • Un collier Serpenti Viper : 175.000 €
  • Un bracelet Serpenti Viper : 175.000 €
  • Une paire d’escarpins à talons aiguille Eternal Diamond (probablement pour son mari) : 150.000 €

 

 

 

 

Les talons aiguilles, c’est important

Le montant total du caddie d’achats de Mme Zelenskaya s’élevait à 1.103.000 €. Elle et son mari ne sont certainement pas des exceptions en ce sens et il y a probablement des dizaines de milliers de fonctionnaires dans le monde qui font de même : ils touchent des pots-de-vin et assouvissent leur soif de statut social en achetant des biens inaccessibles à la grande majorité de leurs compatriotes moins fortunés.

Pour l’ordre mondial fondé sur des règles, l’influence que ces arrangements permettent d’acquérir est d’une valeur inestimable, ce qui peut rendre des atouts tels que LVMH stratégiquement importants. La manière dont M. Bernard Arnault est choyé par la classe dirigeante européenne. en est la preuve.

 

Bernard Arnault vaut mieux que vous

Par exemple, en février 2020, LVMH a racheté la société de joaillerie Tiffany pour 16 milliards de dollars. À cet effet, M. Arnault avait besoin de se procurer 10 milliards de dollars en obligations. Comme l’a rapporté Reuters à l’époque, la transaction était initialement négociée à 6 milliards d’euros, mais elle a ensuite été gonflée de 60 % et conclue, le jour même, à 9,6 milliards d’euros.

La vente des obligations a été facilitée par rien de moins que la Banque Centrale Européenne, qui a fourni deux des cinq tranches en euros à des taux d’intérêt négatifs, grâce à son Programme d’Achat de Titres du Secteur Privé (Corporate Sector Purchasing Program ou CSPP). En d’autres termes, les acheteurs d’obligations de LVMH (y compris la BCE) ont payé M. Arnault pour avoir le privilège de lui prêter l’argent nécessaire à l’achat de Tiffany. Même la tranche en euros à plus longue échéance, émise par LVMH pour une durée de 11 ans, n’offrait qu’un rendement de 0,43 % !

Même en 2020, 99,99 % d’entre nous n’auraient pu rêver de lever des fonds à des conditions aussi favorables que celles offertes à M. Arnault, ce qui fait supposer qu’en terme d’égalité entre les hommes, il est en quelque sorte plus égal que nous, et que son entreprise est, pour une raison quelconque, particulièrement importante aux yeux des forces de la démocratie libérale qui occupent les plus hautes sphères du pouvoir et qui exercent un contrôle sur des institutions telles que la Banque Centrale Eeuropéenne..

Cela considéré, si la Chine a soudait lancé un missile Oreshnik médiatique au cœur même de cette entreprise, en se servant des réseaux sociaux, sa décision n’a sans doute pas été fortuite mais stratégique, son but étant de dissoudre la colle qui agglutine tant de dirigeants « patriotiques » mondiaux du genre de Volodymyr Zelensky aux centres de pouvoir occidentaux.

Les anciennes puissances coloniales européennes détiennent le monopole mondial du luxe transformé en arme, lequel pourrait bien être une arme politique infiniment plus puissante qu’on ne le pense généralement, et la Chine vient peut-être de décider de la neutraliser.  99,99 % d’entre nous considéreront sans doute ces développements avec un rien de schadenfreude et soutiendront discrètement de leurs hourras la Chine sur ce front de guerre particulier.

Source :  https://alexkrainer.substack.com/p/china-takes-aim-at-wests-bling-weapon

 

 

 

 

Mis en ligne le 22 septembre 2025

par Les Grosses Orchades