ANNIVERSAIRE – Il y a 80 ans

 

 

 

 

 

 

 

Les guerres du capitalisme contre les peuples ne datent pas d’aujourd’hui.

Gravure rupestre de Boshulan, Suède – 1550 avJC

 

 

Anniversaire

Il y a 80 ans

 

 

 

 

De l’histoire des crimes de guerre occidentaux :

 

Le massacre de Dresde

(Février 1945)

 

  Vladislav B. Sotirovic The Duran – 14.2.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

Le raid de Dresde a certainement été l’un des raids aériens les plus destructeurs de la Deuxième Guerre mondiale et de l’histoire mondiale en matière de destruction militaire massive et de crimes de guerre contre l’humanité.

 

Les trois hommes du carnage

C’est en mai 1945 en Europe et en septembre 1945 au Japon que s’est achevée la Deuxième Guerre mondiale, la plus sanglante et la plus horrible de l’histoire de l’humanité. Cette guerre a entraîné la création de l’ONU en 1945 afin de protéger le monde contre des événements similaires à l’avenir. Il s’agit d’une organisation politique et de sécurité à l’échelle mondiale dont le premier acte juridique a été la Charte des Nations unies, qui a inspiré la définition du génocide de la Convention de Genève de 1948.

Les procès de Nüremberg et de Tokyo ont été organisés comme étant « les dernières batailles » pour la justice, et comme premiers procès mondiaux de criminels de guerre et de meurtriers de masse, y compris des hommes d’État et des hommes politiques de la haute hiérarchie. Et pourtant, 80 ans après cette Deuxième Guerre mondiale, la question morale essentielle attend toujours une réponse satisfaisante : Tous les criminels de guerre de cette Deuxième Guerre mondiale ont-ils été traduits en justice lors des procès de Nüremberg et de Tokyo ? Ou du moins, ceux qui l’ont été n’ont pas échappé à la vie publique après la guerre. Nous ne présenterons ici qu’un seul des cas de cette guerre qui doive être qualifié de génocide, en mêle temps que les personnalités qui en ont été directement responsables : Le massacre de Dresde en 1945.

Le bombardement de Dresde en 1945 est certainement l’un des raids aériens les plus destructeurs de la Deuxième Guerre mondiale et même de l’histoire mondiale en matière de destruction militaire massive et de crimes de guerre contre l’humanité[1]. L’attaque la plus importante et la plus destructrice a été menée dans la nuit du 13 au 14 février par le Bomber Command britannique, attaque au cours de laquelle 805 bombardiers ont pris pour cible la ville de Dresde qui, jusqu’alors, avait été protégée de ce genre de raids, principalement pour deux raisons :

  1. Dresde était d’une extrême importance culturelle et historique paneuropéenne et un des plus beaux « musées à ciel ouvert » d’Europe, et elle possédait en outre probablement le plus bel héritage architectural baroque au monde[2].
  2. Elle n’avait aucune importance stratégique, économique ni militaire.

 

 

Le principal raid aérien fut suivi de trois raids similaires effectués de jour, mais par la 8e armée de l’air US.

 

Le commandant en chef suprême des États-Unis, le général cinq étoiles Dwight D. Eisenhower (1890-1969)[3], était soucieux de faire rejoindre, par les forces alliées, l’Armée rouge soviétique qui avançait en Allemagne du Sud. C’est pourquoi Dresde a soudain été perçue comme un point stratégique de première importance en tant que centre de communication, du moins aux yeux d’Eisenhower. Cependant, à l’époque, Dresde était connue pour être une ville surpeuplée, compte tenu en outre de 500.000 réfugiés en provenance d’Allemagne de l’Est. Pour le quartier général du commandement suprême britannique et américain, il était clair que tout bombardement aérien massif de la ville coûterait de nombreuses vies humaines civiles et provoquerait une catastrophe humaine.

 

 

 

 

Ce n’était pas à la conscience d’Eisenhower de décider de lancer ou non une attaque aérienne massive sur Dresde, car il ne faut pas oublier qu’Eisenhower n’était qu’un commandant militaire (un « stratège » chez les Grecs) et non un homme politique. Incontestablement, la question de Dresde en janvier-février 1945 était de nature politique et humaine et pas seulement de nature militaire. Par conséquent, outre le commandant en chef suprême des forces alliées, le Premier ministre britannique Winston Churchill (1874-1965) et le président des USA Franklin D. Roosevelt (1882-1945) portent eux aussi une responsabilité morale et humaine directe dans le massacre massif de Dresde de 1945.

Ces trois hommes ont toutefois fini par s’accorder sur le fait que les pertes qui seraient inévitablement très élevées à Dresde pourraient néanmoins contribuer à raccourcir la guerre, ce qui, d’un point de vue technique, était vrai. En une nuit et un jour de bombardements, plus de 30.000 bâtiments furent détruits, et le nombre de personnes tuées dans ces bombardements et dans les incendies qu’ils ont déclenchés fait toujours l’objet de controverses entre historiens, les estimations allant jusqu’à 140.000. Il convient de noter que si cette estimation la plus élevée est vraie, cela signifie que le massacre de Dresde en février a tué plus de personnes que celui d’Hiroshima en août de la même année, avec environ 100.000 personnes (soit un tiers de la population totale d’Hiroshima avant le bombardement).

 

« Harris le Bombardeur » et « Harry l’Atomique »

L’une des personnes directement responsables de la transformation de Dresde en un crématorium au grand air, alors que la ville était bombardée par des bombes inflammables interdites en vue d’une destruction massive (Saddam Hussein a été attaqué en 2003 par l’OTAN sous la prétendue et finalement fausse accusation de posséder exactement ce genre d’armes – ADM) est « Harris le bombardier », soit le commandant des forces aériennes royales britanniques pendant le raid de Dresde. « Bomber Harris » était, en fait, Arthur Travers Harris (1892-1984), chef du Bomber Command britannique en 1942-1945. Né à Cheltenham, il avait rejoint le Royal Flying Corps britannique en 1915, avant de combattre comme soldat en Afrique du Sud-Ouest. Il est devenu commandant du cinquième groupe de 1939 à 1942, date à laquelle il a pris la tête de ce groupe (Bomber Command). Le fait est que c’est précisément Arthur Travers Harris qui a obstinément exigé et défendu les bombardements massifs de l’Allemagne, dans l’idée qu’une telle pratique entraînerait sa destruction (y compris des colonies civiles), ce qui, selon lui, la forcerait finalement à se rendre sans entraîner les forces alliées dans une invasion militaire terrestre à grande échelle. Le point essentiel est que cette stratégie de « Bomber Harry » a reçu le soutien total du Premier ministre britannique Winston Churchill qui, par conséquent, est devenu l’homme politique qui a béni et légitimé les massacres aériens massifs sous la forme juridique du génocide tel qu’il est décrit dans la Charte de l’ONU de l’après-Deuxième Guerre mondiale et dans d’autres documents internationaux sur la protection des droits de l’homme (par exemple, les Conventions de Genève de 1949). Quoi qu’il en soit, en plus de « Bomber Harris », il y a eu « Bomber Harry »–Dwight Eisenhower, Franklin D. Roosevelt et Winston Churchill, qui, de concert, ont transformé le bombardement de cibles sélectionnées telles que les systèmes de transport, les zones industrielles ou les raffineries de pétrole en une destruction aérienne totale de zones urbaines entières, les transformant en crématoriums à ciel ouvert, comme cela s’est produit, pour la première fois dans l’histoire avec Dresde – ville au patrimoine historique rare (aujourd’hui, la Dresde d’avant-guerre figurerait sur la liste de l’UNESCO des sites protégés du patrimoine mondial), mais rasée en une nuit et un jour[4].

 

 

Sept ans plus tard (1952), habitants de Dresde continuant à déblayer des décombres.

 

 

Cette réussite fut rapidement renouvelée par les forces alliées dans d’autres villes allemandes[5], telles que Würtzburg – cité médiévale très densément peuplée, qui a littéralement explosé dans une tempête de feu en une seule nuit de mars 1945, détruisant 90 % de son espace urbain sans aucune importance stratégique[6]. Cependant, le bombardement « stratégique » d’agglomérations urbaines au cours de la Deuxième Guerre mondiale a atteint son apogée avec la destruction d’Hiroshima et celle de Nagasaki, sur ordre du président (démocrate) américain Harry Truman : « Harry l’atomique » (1884-1972), qui a autorisé le largage de bombes atomiques sur ces deux villes japonaises « afin de mettre fin à la guerre contre le Japon », « sans perte supplémentaire de troupes militaires américaines », « en insistant sur la capitulation inconditionnelle [déjà acquise, NdT] du Japon »[7].

 

« La dernière bataille pour la justice » et « Les bouchers de Dresde »

Assurément, un des résultats les plus évidents de la Deuxième Guerre mondiale a été « son caractère destructeur sans précédent ». Ce fait a été particulièrement flagrant dans les villes dévastées d’Allemagne et du Japon, où les bombardements aériens massifs, – une des principales innovations de cette guerre – se sont révélés beaucoup plus coûteux en vies humaines et en quantité de bâtiments détruits que ne l’avaient été les bombardements des villes espagnoles pendant la guerre civile »[8]. Pour cette raison et pour d’autres encore, nous pensons que de nombreuses personnalités militaires et civiles de haut niveau, responsables de décisions prises au cours de cette sinistre Deuxième, devraient avoir été traduites en justice lors des procès de Nüremberg et de Tokyo, tout comme le furent Hitler, Eichmann, Pavelić et bien d’autres. Cependant, c’est une vieille vérité que les vainqueurs écrivent l’histoire et réécrivent l’historiographie. Par conséquent, on n’a pas vu Dwight D Eisenhower, Winston Churchill, Franklin D. Roosevelt (FDR), Harry Truman ou Arthur Travers Harris dans les salles d’audience des procès de Nüremberg et de Tokyo, accusés de crimes contre l’humanité et de génocide comme l’ont été les accusés nazis, dont les responsables du NSDAP, des officiers militaires de haut rang, des industriels, des hommes de loi et des médecins allemands. Quatre-vingts ans après la Deuxième Guerre mondiale, nous lisons et nous faisons apprendre à nos enfants des biographies politiquement blanchies et embellies de ces véritables criminels de guerre qui ont détruit Dresde, Hiroshima et Nagasaki, qui y sont représentés en héros nationaux, en combattants de la liberté et en protecteurs de la démocratie[9]. Par exemple, dans aucune biographie officielle de Winston Churchill, il n’est écrit qu’il est responsable du nettoyage ethnique de civils allemands en 1945, mais on apprend pourtant que le P.M. britannique a clairement promis aux Polonais qu’après la guerre, ils obtiendraient un territoire « nettoyé des Allemands »[10].

Si le procès de Nüremberg, 1945-1949, a été « la dernière bataille » pour la justice[11], il a été bien incomplet. Mieux : deux des plus ardents assassins de Dresde – Churchill et Eisenhower – ont été récompensés après la guerre, le premier, par un second mandat de Premier ministre et le second, par un  double mandat de président, dans leurs pays respectifs[12].

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Dr. Vladislav B. Sotirovic

Ancien professeur d’université

Chercheur au Centre d’études géostratégiques

Belgrade, Serbie

www.geostrategy.rs

sotirovic1967@gmail.com

© Vladislav B. Sotirovic 2025

Avertissement personnel : L’auteur écrit pour cette publication à titre privé et ne représente personne ni aucune organisation, à l’exception de ses opinions personnelles. Rien de ce qui est écrit par l’auteur ne doit être confondu avec les opinions éditoriales ou les positions officielles d’un autre média ou d’une autre institution.

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Notes :

[1] Sur cette question, voir [L. B. Kennett, A History of Strategic Bombing : From the First Hot-AirBaloons to Hiroshima and Nagasaki, Scribner, 1982].

[2] Sur l’histoire et l’architecture de Dresde, voir [W. Hädecke, Dresden : Eine Geschichte von Glanz, Katastrophe und Aufbruch, Carl Hanser Verlag, München-Vien, 2006 ; J. Vetter (ed.), Beautiful Dresden, Ljubljana : MKT Print, 2007].

[3] Il est né à Denison, au Texas, mais a grandi au Kansas. Il est diplômé de l’Académie militaire de West Point en 1915. Pendant la Grande Guerre, il commande une unité d’entraînement de chars et a eu de nombreuses affectations entre les deux guerres mondiales. En 1942, le général George Marshall l’a choisi pour commander les troupes US en Europe. En qualité de lieutenant-général, D. Eisenhower commande l’opération Torch en novembre 1942, le débarquement allié en Afrique du Nord. En décembre 1943, il est nommé commandant suprême des forces expéditionnaires alliées. C’est à ce titre qu’il devient responsable de la planification et de l’exécution du débarquement du jour J (été 1944) et des campagnes militaires suivantes en Europe de l’Ouest contre les troupes nazies allemandes.

[4] Sur le cas du bombardement de Dresde, voir [P. Addison, J. A. Crang (eds), Firestorm. Addison, J. A. Crang (eds.), Firestorm. The Bombing of Dresden, 1945, Ivan R. Dee, 2006 ; M. D. Bruhl, Firestorm : Allied Airpower and the Destruction of Dresden, New York : Random House, 2006 ; D. Irving, Apocalypse 1945 : The Destruction of Dresden, Focal Point Publications, 2007 ; F. Taylor, Dresden. Tuesday, February 13, 1945, HarpenCollins e-books, 2009 ; Charler River Editors, The Firebombing of Dresden : The History and Legacy of the Allies’ Most Controversial Attack on Germany, CreateSpace Independent Publishing Platform, 2014].

[5] Sur cette question, voir [J. Friedrich, The Bombing of Germany 1940-1945, New York : Columbia University Press, 2006 ; R. S. Hansen, Fire and Fury : The Allied Bombing of Germany, 1942-1945, New York : Penguin Group/New American Library, 2009].

[6] Sur le cas de Würtzburg, voir [H. Knell, To Destroy a City : Strategic Bombing and its Human Consequences in World War II, Cambridge, MA : Da Capo Press/Pireus Books Group, 2003].

[7] Sur cette question, voir [C. C. Crane, Bombs, Cities, & Civilians : American Airpower Strategy in World War II, Lawrence, Kansas : University Press of Kansas, 1993 ; A. C. Grayling, Among the Dead Cities : The History and Moral Legacy of the WWII Bombing of Civilians in Germany and Japan, New York : Walker & Company, 2007].

[8] J. M. Roberts, The New Penguin History of the World, quatrième édition, Londres : Allien Lane an imprint of the Penguin Press, 2002, p. 965.

[9] Voir, par exemple, [R. Dallek, Harry S. Truman, New York : Henry Holt and Company, LLC, 2008 ; J. E. Smith, FDR, New York : Random House, 2008 ; S. E. Ambrose, The Supreme Commander : The War Years of Dwight D. Eisenhover, New York : Anchor Books A Division of Random House, Inc, 2012 ; A. D. Donald, Citizen Soldier : A Life of Harry S. Truman, New York : Basic Books, 2012 ; W. Manchester, P. Reid, The Last Lion : Winston Spencer Churchill : Defender of the Realm, 1940-1965, New York : Penguin Random House Company, 2013 ; B. Johnson, The Churchill Factor : How One Man Made History, Londres : Hodder & Stoughton Ltd, 2014 ; B. Harper, Roosevelt, New York City, Inc. 2014 ; P. Johnson, Eisenhower : A Life, New York : Viking/Penguin Group, 2014].

[10] T. Snyder, Kruvinos Žemės. Europa tarp Hitlerio ir Stalino, Vilnius : Tyto alba, 2011, p. 348 (titre original : T. Snyder, Bloodlands. Europe Between Hitler and Stalin, New York : Basic Books, 2010).

[11] D. Irving, Nuremberg : The Last Battle, World War II Books, 1996.

[12] Après la Deuxième Guerre mondiale, Dwight Eisenhower est élu en novembre 1952 34e président des USA (1953-1961) sous l’étiquette républicaine, avec Richard Nixon comme vice-président. En juillet 1953, il tient sa promesse de mettre fin à la guerre de Corée en signant un armistice. Il est le premier président républicain depuis 1933. En 1957, il fait appel aux troupes fédérales pour réprimer les violences ségrégationnistes à Little Rock (Arkansas).

 

Sir Winston Leonard Spencer Churchill a rédigé son ouvrage en six volumes intitulé The Second World War (1948-1954), pour lequel il a reçu le prix Nobel de littérature en 1953 (en fait, il y blanchit considérablement son propre rôle en tant que dirigeant britannique pendant la Deuxi§me Guerre mondiale). Néanmoins, il est redevenu Premier ministre britannique en 1951, alors que sa santé s’était détériorée. Il a consacré l’essentiel de son énergie à maintenir des relations extraordinaires avec les USA, qui lui ont accordé la citoyenneté américaine à titre honorifique. Cependant, en dépit de sa rhétorique politico-patriotique de la gloire britannique, il a en fait dirigé le Royaume-Uni pendant la chute de ce dernier en tant que grande puissance mondiale. Comme Eisenhower, Churchill n’a jamais été accusé d’avoir commis des crimes de guerre contre l’humanité (que ce soit en Europe ou dans les colonies britanniques).

Source : https://theduran.com/from-the-history-of-western-war-crimes-the-dresden-massacre-february-1945/

 

 

Nulle part, sur tout l’Internet occidental, vous ne verrez la moindre photo des corps carbonisés parsemant les rues de Dresde. Il y a des choses qui ne se font pas, n’est-ce pas ?

 

 

Oui, ils sont de droite aussi.. Qui a dit que, la politique était chose facile ?.

 

 

 

 

 

Nous devrions préciser, mais cela va sans dire, que seuls les civils – et pas n’importe lesquels – furent bombardés dans le but de les extermiiner, et pas qu’à Dresde. Est-il vraiment plus utile de rappeler que la haute industrie du Reich – surtout militaire – ne le fut jamais, JA-MAIS, et surtout pas les Krupp, les Thyssen, les Preussa et autres  Rheinmetall. En ces jours de 80e anniversaire, toute l’industrie civile allemande est en faillite ou en voie d’émigration vers la Chine ou les USA, mais pas…

 

 

13, 14 et 15 février 2025

 

 

 

 

 

Un livre que tous les écoliers devraient étudier en classe, s’il y avait encore des écoles dignes de ce nom en Europe :

 

Écrit par un GI prisonnier de guerre à Dresde, à qui son travail forcé dans les abattoirs souterrains de la ville a sauvé la vie, et qui n’a jamais pu oublier les corps carbonisés qu’il a découverts dans les rues mortes en remontant à la surface.

 

 

Kurt Vonnegut Jr.

Abattoir 5

Seuil Poche

192 pages

Voir ici.

Billy Pèlerin, vieil opticien tranquille est ami avec les Tralfamadoriens, petits extraterrestres verts, hauts de deux pieds doués d’une vision particulièrement aiguisée. Avec eux, Billy s’extrait de la réalité, fait des bonds dans le temps, retourne souvent à l’époque où il servait son pays sous les drapeaux, quand les Allemands l’avaient fait prisonnier dans un vieil abattoir de Dresde…

 

On en a tiré un film que tout le monde peut voir :

 

Abattoir 5

Réalisateur : George Roy Hill ; 1972.

DVD

Langues : anglais – français

Sous-titres : français

1 H 39’

 

Mais…

 

À l’éternelle honte de l’édition francophone

 

Les livres du grand historien britannique David Irving cité par l’auteur et un des plus grands sur la dernière guerre en date, ne sont toujours pas publiés en français. Essayez de deviner pourquoi.

 

 

      

 

                                          

 

Et voir ici: :https://irvingbooks.com/fr/produit/apocalypse-1945-la-destruction-de-dresde-edition-speciale-collector-avec-etui/

 

On les trouve plus ou moins tous ici :

https://www.amazon.fr/stores/author/B001ITWT6U

 

Précisons que certains des travaux de David Irving sont en consultation libre, quoique en anglais, sur le site  US de Ron Unz :

The Remarkable Historiography of David Irving, by Ron Unz – The Unz Review

lequel s’honore de rendre un compte très informé de la longue et tenace persécution de David Irving par les habituelles forces obscurantistes.

 

 

 

 

 

Trous de mémoire assistés :

 

Opération UNTHINKABLE

(« impensable »)

 

Il n’est pas de bon ton de rappeler, surtout dans les merdias mais aussi chez la grande foule des historiens respectueux car ce serait de mauvais goût, que, pendant les pourparlers de Yalta entre les « alliés » vainqueurs du nazisme, Sir Winston Churchill a tenté de faire attaquer l’URSS au gaz sarin par l’Armée britannique et celle de ses alliés occidentaux. Sarin ? Oui, celui-là même que l’on utilisera bien des années plus tard contre les Syriens rétifs, en accusant Bachar al-Assad de l’avoir fait.

 

 

 

 

Churchill voyait dans l’état de l’URSS, avec sa trentaine de millions de morts et ses deux-tiers de pays rasés, l’occasion idéale d’en finir avec ces communistes honnis, qui avaient réussi a défaire le champion du capitalisme, sur qui tant d’espoirs avaient été fondés et tant de capitaux investis. Que l’Armée britannique n’ait pas  exécuté ses ordres parce qu’elle-même était à genoux et le pays presque aussi exsangue que l’URSS, ou parce que le descendant de Marlborough a buté sur des gens affligés d’une conscience moins accommodante que celle de leurs supérieurs hiérarchiques, c’est ce que nous ne savons pas mais que l’Histoire devrait découvrir un jour, car la vérité, comme l’eau, finit toujours par trouver son niveau. Peut-être est-ce, après tout, parce que la situation sur le terrain était à peu près la même que celle d’aujourd’hui et que, bon… allez savoir.

 

 

 

Cela dit, le PM britannique de si glorieuse mémoire officielle n’en était pas à son coup d’essai dans les entreprises machiavéliques pour la plus grande gloire de la démocratie à la sauce capitaliste, oui, nous nous répétons. Il était au début de sa carrière politique lorsqu’il a supervisé et peut-être organisé :

 

Le siège de Sydney Street 

 

C’était en janvier 1911 et nous ne nous étendrons pas là-dessus outre mesure. Qu’il nous suffise de rappeler que le ras-le-bol atteignait à son comble dans la classe laborieuse britannique et que des gèves allant jusqu’à l’émeute mobilisaient pas mal de monde et notamment les mineurs du pays de Galles. Pour la classe dirigeante (ialors conservatrice), il importait d’y mettre un terme. Comment ? Par un dérapement provoqué permettant un énergique « crackdown » d’apparence légitime.

L’occasion fut fournie par deux Baltes (des Lettons), qui logeaient à Whi!techapel, non loin de l’endroit où Joseph Staline, réfugié politique aussi, venait de passer trois ans.

On les décréta anarchistes et braqueurs – c’était la faste époque de la bande à Bonnot – et l’on décida de les arrêter, mais pas en venant frapper à leur porte et en réclamant leurs papiers : en faisant assiéger l’immeuble où ils logeaient. Et pas juste par la police, mais aussi par l’Armée.

Quand ils se virent assaillis, les deux hommes, qui ne parlaient pas un mot d’anglais, ripostèrent. Ce fut le signal de la fusillade générale. Il n’y manqua même pas une balle perdue pour crever un tuyau de gaz. L’incendie qu’elle déclencha faillit se communiquer aux immeubles voisins, et les pompiers entrèrent dans la danse. Mais enfin et grâce au ciel les deux hommes furent abattus, aucun malencontreux procès ne s’ensuivit et la classe laborieuse anglaise fut bel et bien roulée par un tour vieux comme le monde.

Heureusement pour tous ces braves gens – Sir Winston et ses compères – la Grande guerre (la seule, l’unique, celle de 14-18) arrivait, ouf, qui allait voir se précipiter pour combattre avec un enthousiasme qu’on ne reverrait jamais plus, des millions de jeunes gens, qui s’engagèrent tous de bonne foi, même les cocus les plus pauvres, pour servir qui les rois George ou Albert, qui la République, qui le Kaiser, qui le Tsar, selon leurs intimes et très sincères convictions.

Et ceux qui n’avaient pas écouté Jaurès, ni ses homologues d’Allemagne, continuèrent à ne pas écouter Lénine…

 

 

Winston Churchill (2e à partir de la gauche) au siège de Sydney Street

 

 

 

 

 

Tout frais du jour, pour nos lecteurs anglophones

 

Rise and Fall of a Churchillian Figure

Scott Ritter.com – Febr. 19.2025

 

https://scottritter.substack.com/p/vasily-goloborodkos-nightmare

 

 

 

Sacré M. Vance !

 

 

 

 

« Beurk ! » dit le chaudron à la poêle à frire : « Tu as le cul tout noir ! »

 

Le Vice-Président US s’est taillé cette semaine par un discours qui fait le tour du monde, un énorme succès public. Surtout en Europe d’ailleurs, ou beaucoup se sont sentis vengés de voir ainsi traîner sur la claie leurs tourmenteurs, ces compradores vendus et serviles, et qui plus est par un de leurs donneurs d’ordres.

Certes, ces pantins cocaïnomanes ont reçu leurs insupportables consignes de l’administration Biden, pas de M. Vance, mais M. Vance a-t-il dit quelque part qu’il n’allait pas emboîter le pas, du moins en ce qui nous concerne, à l’administration Biden ? Les choses vont-elles changer pour ceux qui, depuis avant-hier festoient et se réjouissent ?

Il nous semble, voyez-vous, que c’était à nous-mêmes qu’il incombait de fustiger les coupables, non pas après leurs crimes mais avant, bref de nous y opposer sans ménagements, au risque d’y prendre des coups. D’y perdre la vie ? C’est arrivé à certains, un peu partout dans le monde. C’est même trop souvent la récompense du courage.

Il nous semble aussi que M. Vance et les siens ont assez largement profité de ces crimes et en profitent encore. Et qu’en ce qui nous concerne, en ne nous opposant pas aux crimes de nos oppresseurs, nous les aidons très concrètement à opprimer les autres, en Palestine et ailleurs (de nombreux ailleurs). Il n’y a donc pas de quoi trop nous réjouir ni pavoiser, car il nous paraît que M. Vance et les siens vont continuer à interférer dans les affaires des autres pays, comme nos chihuahuas l’ont fait en Roumanie et en Géorgie et menacent de le faire en Allemagne. M. Vance, son président et leurs électeurs ne font que cela partout et depuis toujours. Quelqu’un espère-t-il qu’ils vont s’arrêter de voler leur pétrole aux Syriens par exemple ou de menacer les Palestiniens d’anéantissement ? Alors, où en est-on et où va-t-on ? Pas dans cette sempiternelle sentine de lâche obéissance si possible.

Nous, ce qu’on en dit… on n’a pas de recette et on n’est pas en état de donner des leçons aux autres. Laissons cet audacieux exercice à M Vance. Mais cela nous ferait foutrement plaisir que quelques-uns d’entre nous commencent à retrousser leurs manches contre leurs véritables ennemis, sans excepter personne.

 

 

 

With our deepest gratitude

to Zeinab al Saffar and to Larry Johnson,

for being.

 

 

 

 

 

 

 

Et une dernière petite réflexion que vous n’êtes pas obligés de suivre mais qui nous démange.

 

À propos de Gaza, de l’ultimatum trumpien et de ce qui en découle pour ceux que personne ne songe à consulter, une vidéo de M. Thierry Meyssan a récemment provoqué, sur Le Courrier des Stratèges, une controverse (que nos lecteurs peuvent suivre sur place ou retrouver sur notre post précédent).

En résumé, Thierry Meyssan a choqué beaucoup de monde en s’alignant sur une conviction du Grand cardinal, à savoir que la politique est l’art du possible. Ce qui est vrai. Il a donc dit que, s’il était dirigeant palestinien, il choisirait d’obtempérer aux injonctions léoniennes, si c’était la seule façon de sauver au moins la vie des enfants.

Premièrement, il est d’une hurlante évidence que personne – PERSONNE AU MONDE ! – n’a le droit d’émettre de pareils ultimatums – À PERSONNE ! – sans se mettre au ban de toutes les sociétés et sans donner à ces sociétés l’obligation morale absolue de les combattre au finish.

À quoi M. Meyssan pourrait répondre avec raison qu’entre la théorie et la pratique, il y a un abîme et que ce n’est pas sa faute si « les sociétés, toutes les sociétés du monde » manquent à leur devoir.

Certes.

Mais a-t-il souvenance de ce que nos aïeux se sont jadis trouvés, avant les Palestiniens, confrontés au même dilemme : c’était en 1793-1794, et se souvient-il du choix qu’ils ont fait ?

 

 

C’est ce qu’ils ont choisi alors, pour eux et pour leurs enfants.

Bon, d’accord, ils ont eu la mort, et leurs enfants en ont hérité.

De quel droit quelqu’un peut-il aujourd’hui leur dire qu’ils devaient choisir l’esclavage pour eux-mêmes et/ou pour leur descendance ?

Personne ne le peut. Parce que quiconque est de bonne foi est forcé d’admettre que la question qui se pose aux Palestiniens n’est pas politique mais existentielle :  être ou ne pas être.

À quoi cela sert-il de vivre ou de mourir, si vous n’êtes rien ?

Pourquoi croit-on que tant de femmes pauvres choisissent d’avorter ? Et de quoi osent se mêler ceux qui leur disent qu’elles n’ont pas le droit d’éviter l’esclavage à leurs petits, fût-ce au prix de leur mort, qu’elles risquent d’ailleurs aussi par ce choix ?

Quand l’espèce humaine sera devenue un  peu moins infantile et surtout moins indifférente (péché cardinal !), on pourra en reparler.

 

 

 

 

Mis en ligne le 19 Février 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Panama, Groenland, Ukraine, Iran, Chine, Riviera, etc.

 

 

 

 

 

 

 

RUSSIA’S WAR AGAINST THE BALTIC PIRATES  

 

 

 

Panama, Groenland, Ukraine, Iran, Chine, Riviera, etc.

Et vidéos !

 

 

Et surtout avec nos excuses à nos lecteurs francophones pour cette double annonce de dernière minute en anglais :

 

 

SIMPLICIUS

Danger Ramps Up in the Baltics, as War Party Won’t Go Quietly

Hysteria Ignites as Trump Throws Ukraine on the Third Rail

Nos lecteurs du BENELUX (Belgium-Netherlands-Luxemburg) ne doivent pas s’étonner des grandes plages vides qui parsèment les communications de Simplicius : ce sont les espaces que devraient occuper les vidéos qu’ils n’ont pas le droit de voir.

13 février 2025 à 1H05 et à 5H57’

 

ALEX KRAINER

Is a grand bargain between US and Russia in the works ?

12 février à 22H34’

 

 

 

Et maintenant, le post du jour :

 

Notre Grosse Orchade sur la Syrie était déjà surchargée, au risque de couler. Nous avons transbordé ici une parie de sa cargaison :

 

 

État (d’une partie) du monde,

 ce 12 février 2025

 

Un monde qui subit, en ce moment, des bouleversements quasi quotidiens… Nous avons prélevé une petite brochette de vidéos significatives, un peu comme on extrait une carotte dans la croûte polaire pour en découvrir l’état.

Elles sont – lingua franca oblige – généralement en anglais, même quand les gens qui parlent sont australiens, brésiliens, russes  ou suisses, mais certaines, quand même et non des moindres, sont en français. Faites comme Qui-vous-savez : reconnaissez les vôtres.

L.G.O.

 

VIDÉOS

 

 

L’ingéniosité des hommes (des mâles surtout) n’est jamais aussi grande qu’en temps de guerre :

 

Le système « char secret » de l’armée russe en première ligne dans les combats contre l’Ukraine

 

[ Russian Army « Secret Tank » System In Frontline Combat Against Ukraine ]

 

 

 

 

Mais ces bricolages ne sont rien, comparés à ce qui nous est promis par la fameuse IA

 

 

 

 

 

Cogitation :

Robots d’abattage

 

On peut prédire l’avenir des démunis d’après les outils des nantis.

 

[ Cogitation: Slaughterbots

The future of the Have-Nots can be predicted through the tools of the Haves.

Chinese slaughterbots show that World War III would kill us all. ]

 

 

 

 

Les robots d’abattage chinois montrent que la troisième guerre mondiale nous tuerait tous.

 

 

 

 

Cette vidéo-là vous emmène, comme il est dit, jusqu’en Chine (en passant par les USA). Visitez Zhenzhen et Shanghai et ne devenez pas fous.

En voyant ces megabots et ces multirobots s’avancer vers des humains en viande, savez-vous à quoi àn a pensé, nous ?

À la fin d’un vieux film français qui a longtemps nourri nos cauchemars (Le peuple migrateur, de Jacques Perrin ?) où on voyait des oies sauvages, épuisées par la traversée de la Méditerranée, s’abattre sur le sable d’une plage (marocaine ?), et dont l’une, blessée par un orage, n’avait plus la force de bouger alors qu’elle voyait s’avancer vers elle, en formation serrée, les  crabes qui allaient la manger.

Et ces gratte-ciels qui nanisent Manhattan ?

À un superbe roman de John Cowper Powys (Atlantis) où l’ingénieux Ulysse, rembarqué sur un navire de Nausicaa, plonge à la verticale (grâce à un saladier de macaronis qu’il se met sur la tête), là où il croit que se trouve – et découvre – l’Atlantide engloutie par le courroux des dieux, que son hybris avait offensés. On dirait qu’on y va tout droit.

 

 

 

 

Pendant que les plaques tectoniqus s’en vont en ribote, voici un peu de ce qui arrive jusqu’à nous. Dans le désordre :

 

Trump en crise ! La démarche de la Chine aux BRICS choque les USA

 

Alex Krainer & Pepe Escobar

Chez NIma

 

 

 

 

 

« C’est si doux d’écouter ce qu’il dit… »

 

 

 

 

 

La Grande Bretagne est le seul pays qui n’ait pas condamné l’initiative riviéresque de Donald Trump  Deux hommes de ce pays, et non des moindres, se prononcent à titre personnel :

 

George Galloway

Seul homme politique occidental à s’être fait élire en défendant les Palestiniens

Are you crazy Donald ?

sur La Mère de tous les Talk Shows

 

 

 

 

 

 Piège pour Netanyahou

[Netanyahou’s Trap]

 

Alastair Crooke, interviewé par le juge

Napolitano, sur Judging Freedom

 

Ancien membre du MI6, il n’excuse pas

mais explique de façon impressionnante ce qu’il voit dans la démarche de Trump,

 

 

 

 

Est-ce que Netanyahou tombera dans le piège ?

À supposer qu’il ait le choix

Et les autres, MBS par exemple ?

 

 

 

 

Colonel Douglas MacGregor

 

Les États-Unis peuvent-ils posséder Gaza ?

 

[Can the US own Gaza ?]

 

Interrogé par le Juge Napolitano

sur Judging Freedom

 

 

Les États-Unis peuvent-ils prendre le contrôle de Gaza ?

[Can the US take Control of Gaza ?]

 

L’ambassadeur Chas Freeman interviewé par Nima Alkhorshid sur Dialogue Works

 

 

 

 

 

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INIMAGINABLE DÉMARCHE

 

L’ultimatum de Trump pour Gaza veut dire GUERRE

Israël et les USA face à la

DÉFAITE

 

[ UNTHINKABLE MOVE

Trump’s Gaza Ultimatum Means WAR –Israel & US Face DEFEAT ]

Danny Haiphong interroge

Larry Johnson et Scott Ritter

 

 

 

Le peuple de Gaza a déjà répondu à Trump : « Nous ne partons pas »

 

[The people of Gaza have already answered Trump : ‘We are not leaving’]

 

Middle East Eye

 

 

 

Et on revient à l’inévitable  future guerre avec le Mexique déjà évoquée par MacGregor.

 

Le problème, ici, c’est que les deux belligérants sont des trafiquants de drogue à énorme échelle et que l’un des deux doit néanmoins protéger ses ressortissants du fléau que, simultanément, il impose ailleurs… Et c’est bien beau de lancer des terroristes sur la Syrie, mais quand c’est chez vous qu’ils débarquent… Enfin, il faut voir le bon côté des choses : il ne s’agit pas des bandéristes tatoués en rupture d’Ukraine : ceux-là sont encore à venir. Par d’autres frontières. Mais vont sans doute commencer par se faire les dents sur l’Europe. Ouf

 

La violence à la frontière va s’intensifier

[BORDER VIOLENCE WILL ESCALATE]

 

Lt Col. Daniel Davis

 

 

Il s’y est pris comment, Mao Tse Toung, pour libérer toute la Chine de la drogue que l’Occident lui avait enfoncée dans le foie comme il fait aux oies ?

 

Trump est la conséquence de l’effondrement du leadership dans le monde

 

(On suppose qu’il veut dire occidental)

 

[Trump is the Consequence of Global Leadership Collapse]

Cest encore Scott Ritter, et c’est toujours chez Nima.

 

 

 

 

 

C’est à la Chine que les USA s’attaquent, en cherchant à s’emparer du Panama et du Groenland

 

Brian Berletić, sur The New Atlas

 

 

 

 

 

 

Ne ratez en tout cas pas ceci. John Helmer et Nima Alkhorshid viennent de se découvrir, et ils ont beaucoup de choses à se dire.

 

Le moment révolutionnaire pour la Russie – Podcast avec Nima Alkhorshid

 

THE REVOLUTIONARY MOMENT FOR RUSSIA — PODCAST WITH NIMA ALKHORSHID

 

John Helmer – Dances with Bears – 28.1.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O

 

 

by John Helmer, Moscow
@bears_with

 

 

Dans notre première apparition ensemble sur Dialogue Works, Nima Alkhorshid ouvre la discussion sur la façon dont la Russie mène son combat contre le président Donald Trump : le meilleur ennemi que la Russie ait jamais eu dans la longue guerre US ; parce qu’il est impérialiste dans son idéologie, pathologique dans sa mentalité et tout à fait prévisible. (Il mesure aussi 15 centimètres de plus qu’Adolf Hitler).

Tandis que cette phase de la guerre se dévoile après des mois de négociations secrètes, le président Vladimir Poutine est obligé  d’aborder le moment révolutionnaire que cela signifie pour le pays : une guerre de 100 ans avec les USA pour l’ex-président Dmitri Medvedev ; le consensus de l’état-major général pour une campagne d’accélération, de décapitation et de mobilisation ; et les efforts des oligarques nationaux pour bloquer la nationalisation et le contrôle des capitaux, et pour préserver leur domination économique et leur pouvoir politique.

Cliquez pout écouter le podcast  d’une heure .

 

 

Source: https://www.youtube.com/

 

Pour le suivi et la lecture approfondie des sources russes et autres mentionnées dans la discussion :

[Au diable l’avarice ! On vous traduit au moins ce qui est écrit !]

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-moment-revolutionnaire-pour-la-russie/

 

 

Mais qu’y a-t-il à notre menu d’aujourd’hui pour les francophones ? D’abord ceci :

 

 

 

 

 

Prochain sommet des BRICS au Brésil : une dynamique irrésistible ! (Trump ? Et alors ?) par Umur Tugay Yücel

 

  Edouard Husson  – 11.2.2025

 

Le Courrier des Stratèges a déjà publié des articles du politiste turc Umur Tugay Yücel (ici, ici et ici). Voici son nouvel article, qui anticipe sur le prochain sommet des BRICS, qui aura lieu au Brésil, en juillet 2025. Ce qui transparait dans cet article, c’est l’optimisme: nous sommes heureux de reprendre cet article aussi pour que le lecteur français se rende compte que l’excitation (positive ou négative) provoquée par la présidence de Donald Trump n’est pas partagée hors du monde occidental. Le monde ne s’est pas arrêté de tourner le 20 janvier 2025: les choses essentielles, telles l’élargissement des BRICS, continuent. Tel est le message véhiculé par l’auteur qui insiste sur le fait que les BRICS rejettent le « choc des civilisations ».

 

 

 

Umur Tugay Yücel – politologue, auteur de « The Decline of American Power and Rising Powers (China-Russia-India-Brazil) » (Le déclin de la puissance américaine et les puissances montantes (Chine-Russie-Inde-Brésil)) @umur_tugay sur X

 

Trois élargissements en quinze ans

 

Lire la suite…

Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2025/02/11/prochain-sommet-des-brics-au-bresil-une-dynamique-irresistible-trump-et-alors/

 

 

 

 

Et puisque nous sommes sur Le Courrier des Stratèges, restons-y :

 

Trilatérale : vider Gaza ? Un accord de libre-échange avec l’Italie ? Trump y arrivera-t-il ?

 

Eric Verhaeghe – Edouard Husson – Thierry Meyssan

5.2.2025

 

 

 

 

 

Et de toute dernière minute :

 

Meyssan : « Vivre en exil ou mourir sur sa terre, le douloureux dilemme palestinien »

 

 

 

 

Thierry Meyssan a tenu des propos controversés, la semaine dernière, dans notre « trilatérale », sur les solutions à apporter à la crise de Gaza. J’ai voulu lui faire préciser sa vision, notamment sur la « moralité » d’un choix consistant à fuir sa terre. Dans cet exercice délicat, Thierry Meyssan apporte un éclairage malaisant mais nécessaire sur le dilemme moral qui se pose désormais aux dirigeants palestiniens.

 

 

 

 

Décidément, en moins d’un mois, Donald Trump aura profondément changé la donne dans le monde, y compris dans l’approche même des problèmes. C’est le cas à Gaza, ou son abandon apparent d’une solution à deux Etats, et sa proposition de déplacer la population palestinienne, oblige chacun à se positionner autrement.

Dans la pratique, les Palestiniens comprennent désormais qu’il n’y aura pas d’Etat pour eux sans une lutte destructrice dont ils paient déjà le prix depuis longtemps. Cette lutte a-t-elle un avenir ?

La question mérite d’être posée ne serait-ce que d’un point de vue « intime » : être parent en Palestine consiste aussi à mettre la vie de ses enfants en jeu pour défendre un projet politique très incertain. Politiquement, être dirigeant palestinien, c’est aussi devoir choisir entre une saignée meurtrière dans son peuple pour espérer la liberté, ou survivre dans le deuil d’un Etat indépendant, mais en offrant l’espérance d’un sort individuel meilleur.

Thierry Meyssan nous donne son analyse de ce dilemme…

 

 

 

DENÉCÉ : Jusqu’où Trump fera-t-il le ménage dans le Deep State ?

 

Eric Denécé – Eric Verhaeghe  – 10.2.2025

 

 

 

 

 

 

La droite gaulliste a oublié ses raciness pour se soumettre aux USA

 

Édouard Husson – 8.2.2025

 

 

 

 

 

 

Celui-là aussi parle français, même s’il se trouve à Moscou (ou ailleurs en Fédération de Russie)

 

 

 

 

 

Bulletin STRATPOL N°224. Stratpolisation MAGA, Mirages magiques, 6 février 1934.

 

Xavier Moreau – 07.02.2025.

 

(Attention : ce n’est pas sur Youtube)

 

 Nous, on  l’a pris sur E & R comme ceci

https://www.egaliteetreconciliation.fr/Xavier-Moreau-Stratpolisation-MAGA-Mirage-magiques-77754.html 

 

 

 

Xavier MOREAU anime également un podcast 

qui se trouve sur L’Échiquier mondial .

 

Et il lui arrive aussi, sur ce même site, de mettre en ligne dcs videos-documentaires telles que celle-ci (la dernière en date à notre connaissance).

 

https://odysee.com/@HORIZONS:d/L%27Echiquier-Mondial%2C-xavier-MOREAU—10.05.2024—QUAND-L%E2%80%99HISTOIRE-B%C3%89GAIE:e

 

 

Bref, comme on nous disait quand nous étions petits « Cherchez, vous trouverez ».

 

 

Mais il y a aussi des dames qui s’expriment par vidéos

 

Allez savoir pourquoi, elles sont souvent lieutenant-colonel. Il y en a une en Amérique avec un nom polonais, on vous en reparlera peut-être un jour, mais en France, il y a Mme Galacteros

 

MONDOSCOPIE

Le nouveau partage du monde – Leçons de géostratégie

 

Caroline Galacteros

 

Attention, si vous avez droit à tout, celle-ci dure 3 heures !

 

 

 

 

Le site de Mme Galacteros s’appelle Paix et Guerre. Il y a des choses réservées aux membres et d’autres pour tout le monde. Allez-y faire un tour. C’est là :

https://www.youtube.com/@cgalacteros

 

 

 

 

Last mais pas least

 

Il y a encore – et ce sera tout pour aujourd’hui – l’incontournable Réseau Voltaire animé par Thierry  Meyssan, dont les vidéos sont aussi postées sur Le Réseau des Stratèges. Voici son dernier article :

 

 

Donald Trump et le conflit en Ukraine

Thierry Meyssan – Réseau Voltaire – 12.2.2025

 

 

Le président Donald Trump avait annoncé qu’il réglerait le conflit ukrainien en quelques jours, puis avait reconnu que cela lui demanderait probablement plusieurs semaines. Il a désigné le général Keith Kellogg comme envoyé spécial en Ukraine. Ce dernier succéda au général Michael Flynn comme conseiller national de sécurité, puis fut le chef d’état-major du Conseil de sécurité nationale, durant le premier mandat Trump.

 

 

À l’occasion de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 7 décembre 2024, le président réélu Donald Trump rencontre son homologue non-élu d’Ukraine, Volodymyr Zelensky, à l’initiative du président français Emmanuel Macron.

 

 

Durant la campagne électorale, Kellogg avait demandé à un de ses anciens collaborateurs, Frédérick H. Fleitz, de préparer un plan pour l’Ukraine. Il fut publié, le 11 avril 2024, par l’America First Policy Institute [1].

Ce texte est d’abord un éloge du candidat Trump et une critique du président Biden (alors candidat à sa réélection), mais il comprend aussi de nombreuses idées.

Mire la suite…

 

Source : https://www.voltairenet.org/article221784.html

 

 

Et pour détendre l’atmosphuère avant de vous quitter, un tour chez les merdias :

 

Le nouveau plan de l’Europe ?

S’emparer de la flotte fantôme de Poutine

 

C’est sur MSN, en page d’accueil obligatoire d’EDGE

(C. à d. que si vous voulez vous servir de ce moteur de recherche, vous ne pouvez pas y échapper. Merci l’USAID.)

 

 

 

 

Après les multiples incidents impliquant la destruction de câbles sous-marins en mer Baltique, les pays européens envisagent de s’emparer de la flotte secrète russe.

Un projet de loi est actuellement en préparation pour permettre la saisie de ces navires, pour piraterie et pour raisons environnementales, selon le média Politico, citant plusieurs sources diplomatiques européennes.

En décembre, un câble électrique reliant la Finlande et l’Estonie avait été coupé, les autorités finlandaises accusaient alors Moscou de sabotage.

Contexte

La Russie a constitué une flotte secrète pour contourner les sanctions financières imposées après son invasion de l’Ukraine en février 2022. Les pays occidentaux avaient plafonné le prix du pétrole russe à 60 dollars/baril pour limiter les revenus de guerre de Moscou.

L’Europe a néanmoins eu du mal à sévir contre cette flotte cachée, qui constitue également une grave menace environnementale.

(Manon Pierre avec QG – Newsweek / Photo : © Unsplash)

 

 

 

Mis en ligne le 13.2.2025

par Les Grosses Orchades

La Syrie après les Assad

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À la mémoire de Rachel Corrie,

Washington, 10 avril 1979 – Rafah, 10 mars 2003.

 

 

 

 

 

Ceci aurait dû précéder notre post de réouverture temporaire. Mais, au bout de plusieurs semaines de retards divers, on n’en était plus à un jour près.

D’autant que la destruction de la Syrie prend la suite de pas mal d’autres, dont celle de la Yougoslavie, sous les coups des infantiles prédateurs d’Outre-Atlantique et de leurs larbins européens, dont notre propre pays a le malheur d’être.

Non ! Le monde ne nous paraîtra pas réellement en voie de guérison tant que la Yougoslavie n’aura pas été reconstituée. Et avec elle, la Libye, l’Afghanistan, l’Irak, le Liban, et maintenant la Syrie martyre. Où est-il le temps où elle donnait à un autre empire en train de sombrer un empereur de 14 ans ? Cette fois, ce sera, à nos yeux, comme pour la Yougoslavie : tant qu’elle ne sera pas rétablie dans ses frontières et sa souveraineté, avec le nombre d’humains encore en vie qu’il lui restera, le monde, pour nous, n’aura pas retrouvé ses bases, quels que soient les accomplissements des nouvelles grandes puissances.

Et voilà qu’avant même que nous mettions ceci en ligne, l’ineffable Oncle Donald Picsou va faire de la Palestine une Riviera pour oligarques, sous l »œil rigolard – mais pas si rigolard que cela si on sait bien tout – d’un Netanyahou en fin de course (cancéreux de la prostate) et qui se voit avec un ennemi peut-être plus redoutable encore à combattre que l’Iran prétendument nucléarisé en la personne du Sultan ‘(cancéreux aussi paraît-il, mais peut-on compter sur la Nature pour régler tous les problèmes ?).

Commençons par la Syrie.

 

 

La Syrie

après les Assad

 

 

 

 

Dr. Jekyll et M. Hyde :

Les Assad et l’Occident

 

Evangelos Venetis  The Duran – 16.1.2025

Traduction : L.G.O.

 

 

[ Le Dr. Evangelos Venetis est un expert sur l’Islam et le Moyen Orient / evenetis.wordpress.com ]

Le renversement d’Assad en Syrie fait partie de la guerre en Palestine et, après la guerre au Liban, constitue l’escalade et la régionalisation tant attendues de la guerre au Moyen-Orient, avec pour enjeu la création d’un État palestinien indépendant. Elle s’inscrit également dans le cadre des efforts déployés par Israël et les États-Unis pour stopper l’avancée de l’Axe de la Résistance par des frappes chirurgicales sur la structure dirigeante des pays et des organisations de l’Axe de la Résistance. Dans cette optique, le renversement d’Assad est un maillon de la chaîne de frappes contre Nasrallah, Haniyeh, Shinwar, etc. La différence dans le cas d’Assad, cependant, est qu’il s’agit d’un renversement total du régime laïc, pro-occidental mais anti-américain qui a gouverné la Syrie pendant cinquante-quatre ans, Assad étant resté en vie et en exil. Le renversement d’Assad est comparable, par son ampleur, à celui  de Saddam Hussein en Irak en 2003.

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URL de cet article  : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/dr-jekyll-et-hyde-les-assad-et-loccident/

Source : https://theduran.com/dr-jekyll-and-mr-hyde-the-assads-and-the-west/

 

 

 

Les Assad et la Russie

 

Les mots sur le mur du Kremlin –

S’agit-il d’une stratégie ou d’un alibi ?

 

[WRITING ON THE KREMLIN WALL – IS IT STRATEGY OR ALIBI?]

 

John Helmer, Dances With Bears, Moscou 

Dimanche 12 janvier 2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Dans une seule ligne exprimée par l’intermédiaire d’un journaliste, le ministre russe de la Défense Andrei Beloussov a expliqué la défaite de la Syrie comme un retrait tactique en préparation du « conflit militaire avec l’OTAN, et dans les 10 prochaines années. Donc, la Russie a besoin dès maintenant de solutions qui assureront au moins un équilibre à long terme dans la confrontation mondiale. » 

Ces propos ont été publiés le 3 janvier par la plateforme d’analyse de la sécurité Vzglyad, financée par le Kremlin ; la Syrie n’y était pas mentionnée.  Au cas où leur signification n’aurait pas été claire, Vzglyad a ajouté une ligne éditoriale en italiques : « Dans une longue confrontation avec l’Occident, il est important de combiner habilement l’économique et le militaire. À en juger par les premiers résultats des activités de l’économiste Beloussov en tant que ministre de la Défense, c’est exactement ce à quoi l’on assiste ».

Une source politique, à Moscou, abonde dans le même sens. « La Russie va avoir à combattre de front l’ensemble de l’OTAN dans les dix prochaines années. Donc, si un accord peut être conclu maintenant pour gagner le temps de réarmer, c’est un choix stratégique qui  va devoir être fait. »

Toutes les sources militaires de Moscou ne sont pas d’accord. Certaines pensent qu’au cours des mois d’octobre et de novembre, lorsque le président Vladimir Poutine a écouté les arguments de l’état-major général et du ministère des Affaires étrangères pour s’opposer au plan turc visant à sortir d’Idlib et à capturer Damas, le Kremlin a sous-estimé le message que l’acquiescement de la Russie à ce plan délivrerait aux USA et à leurs alliés de l’OTAN. « Quiconque, aujourd’hui, pense pouvoir compter sur la Russie en tant qu’allié », a commenté quelqu’un, « se trompe ».

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URL de cet article : : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/les-mots-sur-le-mur-du-kremlin-sagit-il-dune-strategie-ou-dun-alibi/

Source : https://johnhelmer.net/writing-on-the-kremlin-wall-is-it-strategy-or-alibi/

 

 

 

 

 

À propos d’Asma-pire-que-Netanyahou

 

Où donc étaient les fameux modérateurs si prisés par The Duran ?

Force nous est de mentionner, pour mémoire, à propos « des Assad », l’article de M. Steven Sahiounie, contre Mme Asma Assad, publié par ce site..

Être né syrien et nourrir des griefs contre la famille Assad donne le droit de s’y opposer mais ne devrait pas donner celui d’attaquer « ad hominen » si on peut dire, et sans un début de preuve, une femme éprouvée de toutes les façons possibles. Quand bien même The Duran estimerait de son devoir de pousser jusque là le respect de la liberté d’expression, héberger sans un mot pour s’en distancier une diffamation ridicule revient à s’y associer.

Si on en croit leurs commentaires, les habitués du site ne s’y sont pas trompés. Et ce n’est pas la première fois que M. Sahiounie les indigne.

L.G.O.

 

 

 

 

On se rappellera que, tout d’abord, les barbus passes chez le coiffeur, craignant de se retrouver entre Erdogan et Netanyahou aux prises et tous deux beaucoup plus armés qu’eux, avaient supplié les Russes de « rester » dans leurs deux bases de Hmeimin et de Tartouz. Mais le temps a coulé et l’oncle Donald est arrivé. Alors, il y a contr’ordre :

 

 

Des officiels syriens demandent à la Russie de « payer une compensation » et de livrer Assad : Reportage

 

Un fonctionnaire russe a déclaré que les discussions étaient généralement positives, mais qu’aucun progrès n’avait encore été réalisé sur le sort des bases de Moscou en Syrie.

 

News Desk The Cradle – 29.1.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

À gauche la delegation russe, à droite : Ahmad al-Chareh, maintenant al-Joulani  (Photo: NPA)

 

 

Une délégation russe s’est rendue en visite officielle à Damas le 28 janvier, pour la première fois depuis l’effondrement du gouvernement du président Bachar al-Assad et la chute de la Syrie aux mains des groupes extrémistes menés par Hayat Tahrir al-Cham (HTS).

Les autorités « syriennes » auraient demandé des « compensations » et que la Russie remette Assad aux autorités de Damas, selon  Reuters.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/des-officiels-syriens-demandent-a-la-russie-de-payer-une-compensation-et-de-livrer-assad-reportage/

Source : https://thecradle.co/articles/syrian-officials-ask-russia-to-pay-compensation-hand-over-assad-report    

 

 

 

 

Alors, ils vont le leur donner ou pas, leur réfugié, aux coupeurs de têtes de Washington ?

Il réclame quoi, par leur entremise, l’Oncle Donald ?

On vit une époque formidable !

 

 

 

Dans une video récente, M. Larry Johnson (ex-analyste de la CIA, animateur de Sonar 21) a rappelé que les services secrets israéliens avaient joué un rôle primordial dans la chute de la Syrie, en truffant littéralement, depuis des années, l’Armée Syrienne (la vraie) et les services de renseignement du pays, d’agents du Mossad, qui se sont substitués au gouvernement Assad, au moment où le groupe terroriste HTS, pour le compte des USA et le président Erdogan, au nom de feu l’empire ottoman, se jetaient de concert sur le seul allié certain dans le monde arabe des malheureux Palestiniens, alors même que Bachar al-Assad venait de céder aux pressions de Vladimir Poutine en acceptant – ô combien à contre-cœur – de rencontrer Recep Tayyip Erdogan.

Ses fidèles auditeurs, dont nous sommes, n’en ont pas été surpris, se souvenant de la « bombe » qu’avait récemment fait exploser l’ex-Président iranien Mahmoud Ahmadinejad, en révélant, dans une interview à CNN-Türkyie que l’Iran, pour se protéger de ces pratiques sur son sol, avait créé un organisme chargé de les combattre, jusqu’à ce que le gouvernement iranien découvre qu’à sa tête, il y a avait… un officier du Mossad.

 

 

 

Le piège syrien signifie la fin de l’hégémonie occidentale au Moyen Orient.

 

Alex Krainer, sur The Red Pill Diaries :

 

 

 

 

Dans cette video, Alex Krainer explique à l’encapuchonné des Red Pills comment il voit les choses. Pas verbatim et à la va-vite, voici plus ou moins ce qu’il dit :

Les initiateurs de ce coup fumant sont nombreux mais pas unis : les USA et Israël, avec la France, la Grande Bretagne., l’Allemagne et l’Italie ont un peu joué aux apprentis sorciers. Avec HTS d’abord, qui obéit surtout aux Turcs.  Il y a aussi les Kurdes, théoriquement protégés par les USA mais qu’Erdogan veut éliminer. Pour ne pas simplifier les choses, Erdogan et les USA sont dans l’OTAN. Qui les y départagera ?

Les Occidentaux veulent « des élections tout de suite ». al-Joulani dit « dans 4 ans » et il vient d’ailleurs de se bombarder président non élu,ni plus ni moins que Zelenski et von der Leyen. Israel n’a pas pu résister à la tentation d’envahir du territoire jusque presque à Damas, qu’il n’a pas les moyens de tenir.

Tout le monde partait du principe fantasmé que le Hezbollah était vaincu et le Hamas éliminé. Et que le couloir d’approvisionnement en armes en provenance d’Iran était désormais bloqué. Or le Hezbollah est toujours là et le Hamas plus armé que jamais. C’est que cette région pratique la contrebande depuis des siècles. Couloir bloqué ou pas, ls peuvent transporter n’importe quoi en faisant des ronds autour des Israéliens et des autres. Et quant aux djihadistes mercenaires, ils sont à qui les paie le plus cher. La Russie et l’Iran, ensemble, en ont les moyens s’ils veulent. Israël est battu sur le terrain partout. Israël est brisé : c’est un poulet sans tête qui court encore. Tous ces gens ont vu la victoire leur tomber du ciel toute cuite sur les genoux. Trop beau et trop facile. C’est bien plus probablement un piège en train de se refermer sur eux.

 

 

 

 

Cartes de pointage… Cartes de pointage…

On ne peut pas parler d’Al-Qaïda sans Carte de pointage !

 

Lettre de  Dennis Kucinich – 2.2.2025 

Traduction :  c.l. pour L.G.O.

 

Quand j’étais gamin et que j’assistais aux matchs de baseball des Indiens de Cleveland à l’ancien stade municipal, un type mince coiffé d’une casquette de baseball des Indiens courait dans les travées en vendant des cartes de pointage aux cris de : « Cartes de pointage… Cartes de pointage… On ne peut pas repérer les joueurs sans Carte de pointage ! ».

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/24556-2/

 

 

 

Syrie : une opération anti israélienne à Quneitra. Une première.

 

Gilles Munier – France-Irak actualités – 3.2.2025

 

 

Véhicule israélien dans la zone tampon dans le sud de la Syrie

 

 

Revue de presse : Al-Manar (1er février 2025)*

Des combattants ont ouvert le feu dans la nuit de vendredi à samedi sur les forces israéliennes qui avançaient, près du village de Taranja, dans la province de Quneitra, située au nord de la zone tampon dans le sud de la Syrie.

L’armée d’occupation israélienne a déclaré dans un communiqué que « des coups de feu ont été entendus et observés dans la zone où les forces de l’armée opèrent dans la zone tampon en Syrie ».

Lire la suite…

Source : https://www.france-irak-actualite.com/2025/02/syrie-une-operation-anti-israelienne-a-quneitra.une-premiere.html

 

 

Donc, aux dernières nouvelles et en toute démocratie, al-Joulani ex-al-Chareh s’est proclamé président officiel self-élu de la Syrie. Comme Zelensky en Ukraine ? Exactement. Comme Ursula à Bruxelles ? Yessesseur !  Dans le plein respect de l’ordre régi par des règles, etc. etc. cher aux oncles Sam, Donald et autres Bayrou, Micron et leurs opposants de presque tous bords.

 

 

Bon, ben, il n’est pas le seul.

 

 

 

 

Oh, qu’il a raison, celui-là !

 

Ne pas répéter les erreurs des années ’30 – Prendre très au sérieux les menaces de Trump et Musk !

 

Yorgos MITRALIAS – Le Grand Soir – 12.1.2025

 

 

Adolf peut-être pas (médicalement, cela semble être une autre catégorie) mais Benito en effet…et en double.

 

Tandis que Donald Trump multiplie les déclarations belliqueuses contre le Panama, le Groenland, le Canada ou les Palestiniens, les chancelleries et les médias internationaux se limitent à parler des… manœuvres tactiques du nouveau président des EU. Et pire, une partie de la gauche internationale continue à célébrer Trump le pacificateur (!), celui qui mettra fin aux conflits en cours en Ukraine et en Palestine. Et en même temps, tandis que son second (?) Elon Musk multiplie les initiatives de tout genre en faveur de l’extrême droite dure, néofasciste ou pas, de par le monde, les médias et les gouvernants occidentaux se contentent de parler de son… populisme tout en se demandant « pour qui se prend Elon Musk »…

Manifestement, rien de nouveau sous le ciel de nos bien pensants libéraux et autres inconditionnels de l’économie de marché : toutes ces réactions rappellent fortement les réactions de la plupart des médias et gouvernants occidentaux face à Mussolini et à Hitler dans les années ’20 et ’30. Même aveuglement devant la catastrophe qui se prépare et pire, mêmes conversions miraculeuses aux solutions ultra-radicales proposées par ces « populistes » et « souverainistes » charismatiques. Comme, par exemple, quand la fine fleur de la presse économique internationale qui se moquait de l’inénarrable nouveau président argentin il y a seulement un an, lui adresse actuellement des éloges délirants, le présentant même comme un modèle aux dirigeants occidentaux ! Et tout ça tandis que plusieurs de nos gouvernants bien néolibéraux, se découvrent actuellement… libertariens en un temps record !

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Source : https://www.legrandsoir.info/ne-pas-repeter-les-erreurs-des-annees-30-prendre-tres-au-serieux-les-menaces-de-trump-et-musk.html

 

 

 

Mais il y a des gens qui ne sont pas d’accord

à propos de Trump et qui, comme le faisait Marat,

lui accordent 100% de bénéfice du doute jusqu’à ce que…

Pourtant, les deux nouveaux « Duce » semblent mettre les bouchées doubles et on dirait même qu’ils ont déjà eu leur « nuit des longs couteaux » :

 

C’est forcément en anglais :

 

Trump/Musk Attack CIA Fronts USAID & NED

 

(Trump et Musk attaquent les façades de la CIA : l’USAID et la NED)

 

et Glenn Greenwald interroge Mike Benz

pour System Update

 

 

 

 

Certes, Trump et Musk ne travaillent pas au couteau. Leur arme, à eux, serait plutôt la suppression de chèques. Et ils n’éliminent peut-être pas corps et biens la faction gênante. Ils… comment dire ?…  la déplacent, mettent la main dessus. Pour en faire autre chose ? Ou pour s’en servir autrement dans plus ou moins le même but ? Ceux qui survivront à ces temps houleux le sauront peut-être un jour. Nous ne vivrons pas jusque là.

Pour mémoire :

L’USAID est quelque chose que John F. Kennedy avait eu à peine le temps de créer quand il a été assassiné. Qui lui est pour ainsi dire tombé des mains et  n’a pas été perdu pour tout le monde, surtout, par exemple, pour George Soros qui en a fait l’outil principal de ses révolutions colorées, mais qui n’était pas que cela et n’avait, semble-t-il, pas été créé dans ce but. Aussi, l’indignation est-elle grande, chez les ‘(vrais) démocrates US.

 

 

 

Fachos un jour, fachos toujours…

 

 

Et à Notre-Dame, en plus. Youhououou !

 

 

 

 

La catégorie  Adolf, c’est seulement les autres ou pas ?

 

 

 

Près de 70 % des victimes de la guerre à Gaza sont des femmes et des enfants (ONU)

Et les hommes, ça ne leur fait pas mal quand on les tue ou qu’on les torture ?

 

Plus d’un million d’Ukrainiens dans la fleur de l’âge envoyés froidement, par les susdits et quelques autres, à une mort aussi certaine qu’affreuse… pour aider Black Rock à leur voler les richesses de leur pays.

 

 

 

On peut dire sans exagérer que Volodymyr Zelensky aura, plus et mieux que quiconque, détruit l’Ukraine, par extermination absolue, pour de l’argent,  de tout son pouvoir générateur. Quand il n’y a plus un seul homme capable d’engendrer, il n’y a plus de pays, plus de nation n’est-ce pas ?

 

 

 

 

Mais ne quittons pas l’homme qui joue du piano avec sa bite sans dire un  mot de sa ménagère, dont une de nos newsletters a naguère entretenu nos lecteurs, car ladite « Première Dame » n’a rien à envier à son Ubu dans la course à la destruction de l’Ukraine par destruction de ses habitants, même les plus petits.

 

 

 

 

 

Rappelons que, selon certaines sources connues pour leur sérieux, Olena Zelenska est à la tête d’un assez juteux trafic d’enfants ukrainiens qui fait d’eux – grand honneur ! – des pourvoyeurs d’organes et des esclaves sexuels pour vieux birbes occidentaux friqués.

La meilleure défense préemptive étant l’attaque, on se rappellera que le si touchant petit couple a vivement dénoncé le « kidnapping » par la Russie en général et Vladimir Poutine en particulier, d’enfants ukrainiens en réalité exfiltrés pour les sauver des zones de combat, qui ont été, à l’heure qu’il est, réunis à leurs parents.

 

 

Follow the Children = Follow the Money / from Ukraine to Europe.

 

[ Suivez les enfants = Suivez l’argent / d’Ukraine en Europe ]

 

Ania K. – Through the eyes of…– Jan.2025

 

 

 

 

Dans cette video où Ania K. la Polonaise parle anglais et se dépatouille tant bien que mal avec les aleas techniques du podcasting, elle insère un extrait du témoignage de quelqu’un qui s’exprime en français, bien que sa voix ait été  déformée pour des raisons évidentes, témoignage d’un homme qui, en France, a été engagé pour servir de chauffeur très spécial à la « Fondation » d’Olana Zelenska (alliée à celle des Clinton) « en faveur » des orphelins d’Ukraine. Le chauffeur en question a donné sa démission quand il a compris à quoi il servait, et maintenant, il lance une espèce d’alerte, à ses risques et périls.

Petit détail ; Au cours de son témoignage, il mentionne comme impliqué dans les activités qu’il dénonce, un personnage qu’il dit assez important en France, dont Ania découvre sur Instagram, en cherchant à en savoir plus, qu’il est « un écrivain, un philosophe et un cinéaste ». Et, oui, vous avez compris : il s’agit bien de Botul soi-même. Le monde est petit. Dans le trafic d’organes, on avait déjà eu Kouchner. Mais le trafic du bon docteur ne portait encore que sur des organes de Serbes adultes…

Ania termine sa video en rappelant que Donald Trump a promis, pendant sa campagne électorale, de rechercher s’il était élu les 300.000 enfants en provenance d’Amérique Latine, qui ont disparu dès leur entrée aux USA., fût-ce pour les mettre dans des charters. Elle espère qu’il tiendra parole,

 

 

 

Et voici la video de RT dont elle parle, qui date d’il y a 7 mois (et qui disparaît dès qu’on la remet en ligne) :

https://rumble.com/v53741v-coca-cola-company-is-involved-in-the-purchase-of-children-from-ukraine.html

 

According to this excerpt from SPUTNIK, the Coca-Cola company is involved in the purchase of children from Ukraine. « We are talking about organ harvesting on the black market. » The SPUTNIK columnist said : « In liberating Sviatogorsk, our fighters found commercial documents for the sale of children from an orphanage. A British private military company is involved, and one of the payments was made by Coca Cola. I know that my colleagues are studying this matter and that they will be able to speak to it in more detail. I will just add what I consider to be an important aspect of this crime… Colleagues. 7% of Ukraine’s budget, or $2 billion, comes from black market organs. We know that this system is supported at the government level.

[ Selon cet extrait de SPUTNIK, la société Coca-Cola est impliquée dans l’achat d’enfants en Ukraine. « Nous parlons de prélèvement d’organes sur le marché noir ». dit la chroniqueuse de SPUTNIK, « En libérant Sviatogorsk, nos combattants ont trouvé des documents commerciaux pour la vente d’enfants d’un orphelinat. Une société militaire privée britannique est impliquée, et l’un des paiements a été effectué par Coca Cola. Je sais que mes collègues étudient cette question et qu’ils pourront en parler plus en détail. Je me contenterai d’ajouter ce que je considère comme un aspect important de ce crime… Chers collègues. 7 % du budget de l’Ukraine, soit 2 milliards de dollars, proviennent des organes du marché noir. Nous savons que ce système (=trafic) est soutenu au niveau gouvernemental. ]

 

Comment, c’est l’Ukraine et pas la Syrie ? Vous êtes sûrs ?

 

 

 

Des Zelensky, la France, pour ne citer qu’elle et au passé, n’a pas manqué dans son histoire.

 

 

Libtairie Tropiques– 6 Janvier 2025

 

 

 Veni, vidi Vichy

        En 20 ans, du fait de son instabilité parlementaire en somme « instituée », de 1920 à 1940 la France avait connu 47 ministères, puis 23 ministères en 12 ans, entre 1946 et 1958. De Gaulle qui mit fin à la IVème en instaurant la Ve République, proclamait avoir, entre autres préoccupations, celle de “doter l’État d’institutions qui lui rendent, sous une forme appropriée aux temps modernes, la stabilité et la continuité dont il est privé depuis cent soixante neuf ans”1 .

      En janvier 1963, le même De Gaulle pouvait donc déclarer à la presse que “pour la première fois depuis sa naissance, la République est établie dans la continuité”. Déjà en mars 1950, alors qu’il était entré dans sa longue « retraite provisoire » de la (4ème) République, de Gaulle s’était exprimé sur la loi électorale porteuse du régime des partis qu’il récusait ainsi

 

“Je crois, en effet, à l’importance du mode de scrutin. Mais, à mon sens, cette importance est tout à fait secondaire par rapport à celle du régime. Nous avons expérimenté, nous Français, tous les systèmes électoraux possibles et aucun n’a jamais pu compenser la malfaisance du régime des partis”.

 

      En 10 années de « gaullo-communisme » De Gaulle nomma 3 premiers ministres qui formèrent 7 gouvernements successifs. On était loin du rythme tourbillonnant (2 ou 3 par an) des 3ème et 4ème Républiques ; et cette « stabilité » se doublait d’une parfaite identité idéologique et politique entre ces gouvernements successifs, leur représentation nationale et leur Président géniteur. Si donc la 4ème République connut 24 gouvernements successifs en moins de 12 ans, au total la Vème comptait jusqu’à la désignation de Barnier : 44 gouvernements pour 24 premiers ministres en près de 70 ans. Une stabilité jugée positivement par l’ensemble de notre appareil idéologique, y compris parmi ceux de ses acteurs qui appelaient à une VIème République, au motif d’obsolescence de l’actuelle.

      Le contexte idéologique et le rapport de force politique de ces 10 années fut résumé par De Gaulle d’une proclamation mémorable : « Entre les communistes et moi … il n’y a rien »

    Les communistes se sont évanouis en même temps que « le grand Charles » après le baroud d’honneur de Duclos aux présidentielles de 1969, au grand soulagement de Pompidou, Giscard, Mitterand « et la suite » comme aurait pu dire Brugère …

      Mais voici que, Patatras … de manière pour eux totalement imprévue (« aussi bien que mortelle » aurait ajouté Corneille ), les déboires inhérents au « régime des partis » se rappellent au mauvais souvenir de nos citoyens électeurs français. Pour ajouter à leur désarroi et à leur anxiété, leur chef de l’État, sans doute pour justifier son échec en tant que « Maître des horloges », leur explique qu’ils sont par ce fait confrontés à une situation digne des : « heures les plus sombres de notre histoire » .

      L’affaire est d’autant plus grave qu’au terme du scrutin nombres d’experts constitutionnalistes et « politologues » en arrivent à redouter une crise de régime et une situation où le pays deviendrait ingouvernable. Pire, le parti majoritaire en terme d’adhérents élus (le Rassemblement National) est conchié par tous les autres qui cependant sont eux-mêmes farouchement opposés entre eux. Qui plus est, en dépit des alliances de circonstances aucune majorité n’est encore capable de se constituer, même au prix d’une laborieuse coalition de pur opportunisme, comme cela était pourtant chose courante sous les deux précédentes Républiques. Sans parler de l’espérance de vie de tels gouvernements « de coalition ».

 

 

Extrait de l’album commémoratif de Paris Match

 

 Comment a-t-on pu en arriver là ?

Lire la suite…

 

Source : https://www.librairie-tropiques.fr/2025/01/veni-vidi-vichy.html 

 

 

 

 

IN CAUDA…     

À propos de podcasteurs anglo-américains s’exprimant – en anglais ! – sur Trump et sur Poutine… sur l’Ukraine et sur Israël… sur l’Iran et la Corée du Nord…

Et sur les 5 Prix Nobel de la Paix potentiels que Trump

pourrait se faire octroyer en « un peu plus de 100 jours »

s’il voulait s’y coller et s’il y parvenait.

 

 

GARLAND NIXON

 

WARRIOR UPDATE WITH SCOTT RITTER EP 85 – ISRAEL CEASEFIRE – NATO IN DEEP TROUBLE UKRAINE COLLAPSE

ETC. ETC. ETC.

 

 

Vidéo impossible à traduire et à sous-titrer par nous, hélas.

Il y est question, nous l’avons résumé en intro, de beaucoup de choses, y compris de la façon dont M. Nixon père éduquait son fils, qui nous a rappelé bien des choses et prouve que la (bonne) manière d’élever les enfants est la même dans toutes les ethnies et sous toutes les latitudes.

Dans un passage où il s’exprime avec véhémence sur les récents événements du Moyen-Orient et où il revient sur « Trump, l’Iran et la bombe », nous devons reconnaître d’abord que son invité Scott Ritter n’adopte pas, sur la chute de la Syrie, le même point de vue que M. Helmer, se contentant de juger sévèrement Assad sur… les bruits qui courent et dont on ne sait pas d’où ils viennent. Les vrais historiens devront faire le tri.

Néanmoinsn s’il s’avérait que MM Helmer, Saqr et Esbati aient raison et que la Russie, par les soins de V. Poutine, ait pratiqué une real politik moralement discutable, il ne faudrait peut-être pas s’empresser de la condamner avant d’avoir bien pesé les arguments de M. Ritter, qui explique notamment l’étendue extraordinaire du récent accord russo-iranien par une obsession de Vladimir Poutine : celle de ne pas vouloir une seule bombe atomique de plus sur la terre et de diminuer autant que faire se peut les risques d’utilisation de celles qui y sont déjà, y compris la sienne..

Scott Ritter est très doué pour faire dresser les cheveux sur la tête à ses auditeurs en leur décrivant un monde où aucune nation, si puissante soit-elle n’est à l’abri d’un changement de régime tel qu’il vient de se produire en Syrie… l’Iran y compris, surtout si on se souvient de ce qu’a récemment raconté Thierry Meyssan au Courrier des Stratèges sur certaines des factions  en activité dans ce pays et de ce que M Helmer lui-même a affirmé à chaud quant à l’assassinat du président Raissi et de son ministre des Affaires étrangères.

Et d’évoquer ce que deviendrait un Moyen Orient où la bombinette iranienne tomberait aux mains des Frères musulmans ou dans celles d’Al Joulani et de ses petits amis, ou dans celles encore de Baltes écervelés ou de Scandinaves dégénérés… Or, si l’Iran a la bombe, l’Égypte la voudra… l’Arabie saoudite aussi (elle la réclame déjà) et pourquoi pas le Qatar, etc. etc.. etc. Évidemment, dans le genre « fous à lier atomiquement armés » on a déjà Israël et les USA. Il est clair que pour Poutine, il faut aller en sens inverse, pas empirer le phénomène. D’où peut-être l’accord partageant avec lIran pratiquement tous les moyens de se défendre que possède la Russie… sauf la bombe. Qu’Oreshnik devrait tenter de détrôner.

Garland Nixon et Scott Ritter croisent donc les doigts en espérant que Trump saura résister aux pressions…

Que Zeus et Allah les entendent.

C’est pourquoi, s’il y a bien eu entourloupe de Poutine en Syrie, nous ne porterons pas un quelconque jugement sur sa légitimité, car nous ne savons pas quelles cartes il a eu en mains ni s’il les a ou non légitimement jouées : nous n’en savons pas assez et nos compétences sont trop nulles.

Post Scriptum : Depuis que nous avons commis ce qui précède, Pepe Escobar a sorti un article (qui se trouve par ironie dans notre post précédent), dont le moins qu’on puisse dire est qu’il s’écarte assez fort du sentiment de Scott Ritter en ce qui concerne les droits et les possibilités de l’Iran en matière de B.A. L’avenir ne manquera pas de nous dire lequel de ces deux Messieurs aura vu le plus clair.

Mais n’oublions pas que le Sultan aussi veut la bombe. Et reprendre Jérusalem.

 

 

Rabiot/rawète in english :

 

 

NATO IS FINISHED 

NATO can’t survive the Ukraine conflict

Garland Nixon

 

 

 

 

 

Et prolongations

 

Pour ceux qui en comprennent la langue…

 

GAZA treachery 

Une interview de Max Blumenthal par le Juge Napolitano, sur Judging Freedom

 

 

 

 

Blumenthal, qui est une des pires bêtes noires du Deep State US, parle des nazis d’Israël en disant « fascistes ». Parce que c’est dur, quand on est juif, de prononcer le mot « nazis » à propos de frères de sang. Nous le faisons pour lui. Entre autres choses, nous savons qu’il est resté en contact permanent avec les parents de la petite Rachel Corrie depuis qu’elle a lancé la mode de l’écrasement par rouleau compresseur, il y a – déjà ! – 21 ans. La petite Rachel Corrie aussi devait être juive (sa mère s’appelle Sarah). Et ne savons-nous pas que les premiers à s’être fait enfermer dans les camps d’extermination nazis allemands, dès les années 1930, ont été des Allemands opposés au nazisme ? L’histoire se répète.

Et Max Blumenthal continue à défendre les Palestiniens.

 

 

Nous avons dû renoncer à vous traduire le(s) article(s) dans lesquels, sur The Duran, M. Eric Zuesse, éminent historien et fan inconditionnel de Franklin  D Roosevelt, vient d’expliquer comment et pourquoi Donald Trump « ne fera que ce que voudront ses oligarques ». Cela nous aurait entraînés trop loin. [Trump will make good only on his promises to his mega-donors  (Trump ne tiendra que les promesses faites à ses méga-donateurs) – 25 janvier 2025 ]

Mais ceux qui comprennent la langue feraient bien d’au moins ne pas rater la vidéo qui suit :

 

Trump et ses oligarques

 

Un bien sombre tableau, brossé avec intrépidité par le lt. colonel MacGregor, répondant aux questions du juge Napolitano, sur Judging Freedom

 

 

 

 

On ne peut même pas commencer à résumer tout ce dont MacGregor et Napolitano s’entretiennent ici. Beaucoup de choses capitales. Sur l’Ukraine et Zelensky – menteur et voleur – qui dit maintenant que l’argent qui lui manque est aux mains des États-Unis… Sur Netanyahou qui gagne autant de temps qu’il peut pour recommencer à tuer en masse, car il est très loin d’être vainqueur… Sur la prochaine guerre que n’éviteront pas les USA avec le Mexique – « Avec les cartels ! », s’écrie Napolitano. « Les cartels possèdent le Mexique », répond MacGregor… – Mais aussi et plus près de nous, il est question de la Grande Bretagne, qui ne possède pas (plus ?) autant d’or qu’elle le prétend, ou qu’elle devrait pouvoir montrer, et dont le gouvernement et le système bancaire sont peut-être beaucoup plus près qu’on ne pense de prélever l’or des oligarques US qu’on leur a donné à garder, pour tenter de se sauver… Pourquoi s’étonnerait-on ? Ils ont déjà volé l’or du Vénezuela – il n’y a que le premier pas qui coûte – et les Belges n’ont-ils pas fait main basse sur les avoirs russes confiés à leur garde ?

Donald MacGregor parle de  bien d’autres choses encore, mais arrêtons-nous là.

 

 

 

Pendant qu’on y est…

 

Brigitte M. est-il/elle un homme ou une femme ? Bigre.

 

 

 

 

Les États-Unis trumpiens sont partis en croisade contre la Macronie, sous les espèces d’une illustre inconnue répondant au doux nom de Candace Owens.

Compte même non tenu de la voix insupportablement nasillarde de la dite Candace, il est assez amusant de voir l’oligarchie Franco-US occupée à déboulonner le pantin qu’elle-même a mis au pouvoir par des moyens que la morale réprouverait si elle existait encore. Si ce n’est pas de l’ingérence, ça Madame, c’est quoi, alors ? On voit d’ici les Russes sourire en soulevant un sourcil…

Du coup il n’est question, dans tout Landerneau, que de savoir si Brigitte Macron est un homme ou une femme.

Mais de quoi est-il question AU JUSTE ?

D’empêcher à tout prix les Français de s’occuper de leurs affaires, en les amusant avec des ombres plus cavernicoloplatoniciennes que chinoises.

Emmanuel Macron a suffisamment de méfaits à se reprocher, VIS-À-VIS DE LA FRANCE, sans qu’il soit besoin de s’occuper de ce qu’il fait de ses fesses dans le priivé.

Toujours est-il que Bernard Arnault est revenu de l’investiture, veste entièrement retournée contre son poulain. En toute obéissance envers son  parrain.

Alors ? Faire tomber Jupiterpan le plus tôt possible, oui ! Mille fois oui ! Mais pour ses crimes et ceux de ses sponsors. Il y a largement de quoi faire.

Les clercs et autres zélîtres nous ont assez trahis depuis la fin de la guerre (en France et ailleurs). en s’alignant servilement sur ce que leur ignorance avait la sottise d’admirer. Il serait temps, pour le peuple théoriquement souverain, de retrousser ses manches et de se coller lui-même à l’établi. En commençant par ne pas permettre que ce pantin-ci soit aussitôt remplacé par un autre de même farine, assurément déjà prêt dans les coulisses.

La France, plus peut-être que d’autres en Europe, ne s’est que trop laissé contaminer par ce que les USA ont toujours eu de pire depuis leur fondation : une propension incoercible, tout droit venue d’un protestantisme à oeillères, à s’occuper effrontément de la conscience des autres. Et maintenant, de leurs organes génitaux.

BASTA !

 

 

 

Réconcilions-nous pour finir avec la triste espèce humaine :

 

Un radiologue italien risque gros pour avoir opéré son chat à l’hôpital : « Sa vie ne tenait qu’à un fil »

 

Un radiologue italien pourrait être poursuivi après avoir opéré son propre chat  à l’hôpital où il travaille. Lui-même ne pense pas avoir commis de faute. Au contraire.

 

 

Et en plus, elle s’appelle Athéna !

 

 

Athena, la chatte de Gianluca Fanelli, était tombée d’un toit de six étages. Son humain l’a donc emmenée à l’hôpital Umberto Parini d’Aoste, dans le nord de l’Italie, où il dirige le service de radiologie. Examinée, l’animale souffrait d’un pneumothorax qui nécessitait une intervention chirurgicale. « Sa vie ne tenait qu’à un fil. Une intervention rapide était nécessaire pour la sauver »  a commenté M. Fanelli au Guardian.

 

Un triple ban pour Gianluca Fanelli !

Source : https://www.7sur7.be/monde/un-radiologue-italien-risque-gros-pour-avoir-opere-son-chat-a-lhopital-sa-vie-ne-tenait-qua-un-fil~ad089be7/

 

 

 

 

Janvier 2025

Mis en ligne le 9 février !

par Les Grosses Orchades.

Au pique-nique des oligarques…. Une des choses délectables qu’il y avait à manger

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et nous voilà déjà à reculer encore le post suivant sur la Syrie !

La faute à l’actualité.

Il faut dire que le président Trump semble particulièrement pressé d’aller se flanquer la tête dans le premier mur venu.

Ben… il aura essayé.

 

 

Au pique-nique des oligarques….

Une des choses délectables qu’il y avait à manger

 

 

 

On vient de recevoir ceci (trad. C.l. pour L.G.O) :

 

 

 

 

 

Les USA vont construire

une « Riviera du Moyen Orient »…

 

…et prendront une décision sur la « patrie biblique du peuple juif » dans les quatre prochaines semaines.

 

Mike Hampton – 5 février 2025

 

Sur Guardian News

 

Le président Donald Trump a déclaré mardi que les États-Unis « prendront le contrôle » de Gaza, tandis que les Palestiniens qui y vivent devraient partir pendant que les États-Unis reconstruisent. Le président US dit vouloir transformer le territoire palestinien en ce qu’il a appelé une Riviera du Moyen-Orient. Nasser Mashni, de l’Australia Palestine Advocacy Network, nous donne son point de vue.

 

Trump annonce le plan US pour acquérir et développer la bande de Gaza

 

 

 

 

Après avoir appelé à la « réinstallation » permanente de tous les Palestiniens de Gaza plus tôt dans la journée, Trump a déclaré que les États-Unis allaient « prendre le contrôle de » et « posséder » la bande de Gaza. Le président US a déclaré qu’il envisageait une propriété « à long terme » de la bande de Gaza par les USA, une fois que les Palestiniens auraient été déplacés ailleurs

 

 

 

 

Ce superbe podium me rappelle ce moment révélateur d’une nuit au  [Madison Square] Garden : A night at the Garden – It can’t happen here . Tous les pays peuvent avoir un coeur d’or.

 

POLITICIANS OBEY THE PUBLIC  !

 

 

 

 

 

Et voilà Nasser Mashni

Et l’Australia Palestine Advocacy Network

 

 

L’Australie doit rejeter les appels

US-Israël au génocide et au nettoyage ethnique des Palestiniens

 

5.2.2025

 

L’Australia Palestine Advocacy Network (APAN) condamne sans équivoque l’approbation explicite par le président US Donald Trump du nettoyage ethnique à Gaza, et la promesse du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de continuer à commettre un génocide dans le territoire.

Lors d’une rencontre avec le dirigeant israélien – qui est recherché par la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre  – Trump a affirmé que les USA allaient « prendre le contrôle de » et « posséder » Gaza, tout en réitérant sa proposition de déplacer de force les Palestiniens vers d’autres pays de la région – en affirmant maintenant que cela devrait être permanent. Il s’agit bien là d’un appel clair au nettoyage ethnique.

L’engagement de Netanyahou de « finir le travail » à Gaza est une indication flagrante qu’Israël a l’intention d’intensifier son génocide, en dépit du  cessez-le-feu actuel.

Ces odieuse déclarations constituent des menaces directes non seulement pour la vie de millions de Palestiniens, mais aussi pour le système même du droit international et des normes qui sont censées protéger les droits de l’homme et la souveraineté des nations.

Le gouvernement australien doit prendre des mesures immédiates et décisives pour montrer qu’il ne tolérera pas cette dangereuse incitation aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité.

Le gouvernement australien doit immédiatement :

 

  • Condamner publiquement ces déclarations et exiger que Trump et Netanyahu rendent des comptes pour leur incitation à la violence et aux crimes de guerre.
  • Exiger la permanence du cessez-le-feu actuel.
  • Couper tous les liens économiques et militaires avec Israël qui permettent son occupation illégale, son apartheid et son génocide dans les territoires palestiniens occupés.
  • Imposer des sanctions à Israël pour son génocide, son occupation illégale et son apartheid.
  • Expulser l’ambassadeur d’Israël et utiliser tous les canaux diplomatiques australiens pour faire pression sur les États-Unis afin qu’ils mettent un terme à ce programme violent et illégal et qu’ils collaborent avec la communauté internationale et les Nations Unies pour défendre les droits, la souveraineté et l’autodétermination des Palestiniens.

 

Commentaires du président de l’APAN, Nasser Mashni :

« L’Australie ne doit pas rester silencieuse alors que les dirigeants des USA et d’Israël incitent ouvertement et en plein jour à la violence génocidaire contre les Palestiniens et à leur déportation permanente.

« Les propositions de Trump ne sont pas seulement téméraires, elles constituent une attaque calculée contre les Palestiniens et contre l’humanité elle-même.

« En approuvant le nettoyage ethnique de Gaza, en préconisant la déportation permanente des Palestiniens de leur patrie et en apposant le sceau des États-Unis sur la Nakba en cours, Trump se rend complice de crimes contre l’humanité.

« La remarque de Netanyahou sur l’opportunité de « finir le travail » est tout ce dont l’Australie a besoin pour déclarer publiquement qu’elle retire son soutien à ce régime génocidaire.

« Le gouvernement australien est tenu de respecter le droit international et ne doit pas hésiter à s’opposer de front à la menace des USA et d’Israël.

« Si l’Australie et la communauté internationale ne parviennent pas à empêcher les USA et Israël de persévérer dans leur plan, le droit international et l’ordre fondé sur des règles iront tout droit dans les poubelles de l’histoire.

 

 

 

 

 

 

 

Seulement l’Australie ?

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 5 février 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Une journée historique

 

 

 

 

 

 

 

Il n’y a que les sots qui ne changent pas d’avis.

Les autres doivent essayer au moins une fois. S’ils le peuvent.

Si leurs hébergeurs ne leur font pas des misères qui les retardent encore…

 

 

Tanker non autorisé en Mer Rouge, bombardé par les Houthis.

 

 

Une journée historique

L.G.O. – 24.0.2025

Pour quand on pourra poster…

 

 

Le 20 janvier est déjà de l’histoire ancienne, même si les retombées ne se font pas encore vraiment sentir, mais ne nous faisons pas d’illusions…

Pour commencer, un détail qui n’aura échappé à personne : il n’y avait pas un seul Français d’invité aux cérémonies du couronnement ! Pas d’Emmanuel et Brigitte ni aucun des Tartempions transitoires de la finissante Cinquième, et comptons pour du beurre Zemmour et sa petite bande, qui avaient fait le voyage à leurs frais, pour y multiplier les selfies d’eux-mêmes uin peu partout dans Washington DC sauf à la cathédrale.

Et pourtant si, il y avait bien un  Français présent, même assez près du chœur et de l’officiant armé du saint chrème, en la personne de Bernard Arnault, qui se trouvait là  cependant non comme citoyen de la République mais comme oligarque, donc apatride.

C’est un peu ce que raconte,ce 23 janvier sur son site Dances with Bears (« Il danse avec les ours ») John Helmer, journaliste né en Auistralie mais résidant et travaillant à Moscou depuis 1989 :

 

 

Le pique-nique des oligarques.

 

Qu’y a-t-il au menu quand les oligarques de Trump négocient avec les oligarques de Poutine ?

 

John Helmer – Dances with Bears – 23.1.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

by John Helmer, Moscow
@bears_with

 

https://www.youtube.com/watch?v=6S_eKvc2PgQ

(Citation libre de j.h. et traduction plus libre  encore des G.O.)

 

Si vous allez aux bois ce-)jour, d’une surprise soyez sûrs

Si vous allez au bois ce-jour, n’y allez que déguisés

Car tous  les oligarques qui  jamais furent

Sont certains de s’y retrouver.

Oui, c’est aujourd’hui, nique nique nique,

 Que les oligarques font leur pique-nique.

 

Tous ceux qui ont été malins, d’être gâtés seront certains.

Car il y aura beaucoup de choses délectables à manger,

Et bien des  jeux amusants à jouer.

Sous les arbres, où personne ne peut les voir,

Ils joueront à cache-cache jusqu’au soir,

Car c’’est ainsi, nique nique nique,

Que les oligarques font leur pique-nique.

 

Il n’y a pas beaucoup de différence, politiquement parlant, entre les bisounours de la vieille comptine, les oligarques qui croient qu’ils viennent de mettre Donald Trump au pouvoir, et les oligarques qui croient qu’ils maintiennent Vladimir Poutine au pouvoir depuis 1999. Ils veulent tous les mêmes gâteries : « des choses délectables à manger, » et « des jeux amusants à jouer ».

En résumé, ce qu’ils veulent, c’est de l’argent par tranches d’un milliard de dollars. Et parce qu’ils y croient, ils ont dit à Trump et à Poutine qu’une fois arrivés au pique-nique qu’ils ont préparé sur le champ de bataille ukrainien, ils seront forcément capables de se mettre d’accord sur ce qu’ils veulent faire ensemble.

Bien sûr, ce sera en secret, « sous les arbres, où personne ne peut les voir ».

Entre 1911 et 1915, pendant la Première Guerre mondiale, Robert Michels, un sociologue italien, a expliqué à quel point cette situation était courante.  Il n’a pas seulement décrit l’inévitabilité de la domination des oligarques sur les gouvernements et les organisations d’opposition des deux côtés de la guerre, mais ce qu’il a appelé la « loi d’airain de l’oligarchie ». Il a également indiqué que la guerre elle-même accélérerait le processus par lequel cette domination des oligarques des deux côtés dicterait l’issue de la guerre, en fonction de leurs intérêts communs.

 « Jamais la puissance de l’Etat n’est plus grande, écrit Michels, et jamais les forces des partis politiques d’opposition ne sont moins efficaces qu’au moment où la guerre éclate. Cette guerre déplorable, venue comme une tempête dans la nuit, alors que chacun, fatigué des travaux de la journée, était plongé dans un sommeil bien mérité, fait rage dans le monde entier avec une violence inouïe, et avec un tel manque de respect pour la vie humaine et de considération pour les créations éternelles de l’art, qu’elle met en péril jusqu’aux pierres angulaires d’une civilisation plus que millénaire. » 

 

 

L’assemblée des oligarques lors de l’investiture de Trump, le 20 janvier 2025. Pour en savoir plus sur la loi d’airain de l’oligarchie de Michels appliquée à la Russie, lisez ceci.

 

 

Épinglés (de gauche à droite) :

  • Mark Zuckerberg, PDG de META
  • Jeff Bezos, Président exécutif d’AMAZON
  • Sundar Pichal, PDG de GOOGLE
  • Elon Musk, PDG de TESLA MOTORS
  • Isaac Pertmutter, Homme d’affaires
  • Sergueï Brin, co-fondateur de GOOGLE
  • Tim Cook, PDG d’APPLE
  • Phil Ruffin, Propriétaire de casino
  • Miriam Adelson, Donatrice politique
  • Bernard Arnault, PDG de LMVH
  • Dana White, PDG d’UFC.

 

Aujourd’hui, nous en sommes à peu près au même point, mais les oligarques pensent en termes commerciaux, pas en termes sociaux ou éthiques. Pour les oligarques des deux camps, le problème réside dans le fait que la guerre des sanctions de ces trois dernières années a créé l’écart le plus important qui soit entre la valeur réelle des actifs et leur valeur commerciale, telle qu’elle existe aujourd’hui sur le marché mondial – il s’agit de l’écart entre la valeur bancaire d’avant-guerre des matières premières, des ressources et des actifs des entreprises russes et leur prix actuel diminué sous l’effet des sanctions. Pour les oligarques des deux camps, il s’agit de savoir comment gagner de l’argent en comblant cet écart grâce aux négociations de fin de guerre.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-pique-nique-des-oligarques/

Source : https://johnhelmer.net/the-oligarchs-picnic-whats-on-the-menu-when-trumps-oligarchs-negotiate-with-putins-oligarchs/

 

 

 

 

 

 

Inglorieuse sortie d’un secrétaire d’État

 

« Criminel ! Pourquoi n’es-tu pas à La Haye ? »

 

Blinken, acculé par deux journalistes courageux qui dénoncent la lâcheté des médias américains

 

Janta Ka Reporter – 16.1.2025

 

 

 

 

 

 

Au cours d’une mémorable conference d’adieux à la presse donnée par un membre de l’administration Biden…

… deux journalistes dignes de ce nom, Max Blumenthal et Sam Husseini, sont devenus des héros jeudi dernier en interpellant le secrétaire d’État sortant Anthony Blinken sur son active complicité dans les crimes commis à Gaza – par-dessus les échines souples d’une salle entière de « reporters » US – avant d’être éjectés manu militari dans un silence abject.

Rifat Jawaid revient ici sur l’événement, en soulignant ce qu’il signifie pour le public américain au sens large.

Les innombrables commentaires de spectateurs qui suivent – sans une seule voix dissonante – la vidéo sur Youtube, en disent plus long là-dessus que des tonnes de discours.

 

 

 

 

 

 

Palestine Solidarité

 

Comités de résistance : Trump exprime son fascisme en appelant au déplacement de notre peuple  

 

CPI  Gaza –  26.1.2025

 

 

 

Les dirigeants des Comités de Résistance en Palestine ont fermement condamné les déclarations du président américain Donald Trump appelant au déplacement de notre peuple palestinien, sous prétexte de transférer une partie de la population de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie.

Les comités ont déclaré dans un communiqué dimanche qu’il s’agissait de déclarations fascistes agressives, qui s’inscrivent dans le cadre des plans des criminels du gouvernement des extrémistes sionistes et de la mise en œuvre de leurs mythes et superstitions talmudiques.

Les gouvernements égyptien et jordanien ont été appelés à rejeter les déclarations malveillantes de Trump et à contrecarrer les plans de déplacement et de déracinement visant notre peuple et notre cause.

Un message a été envoyé aux ennemis criminels de la nation, dans les administrations sioniste et américaine : « l’échec des Sionistes et des Américains à déplacer notre peuple au moyen de milliers de tonnes de bombes et de missiles ne parviendra jamais à leur imposer des décisions criminelles. »

Ils ont souligné que notre peuple palestinien à Gaza et dans chaque endroit de notre terre palestinienne bénie est ferme, enraciné et accroché à sa terre malgré la destruction causée par les missiles américano-sionistes, en tuant des dizaines de milliers d’enfants, de femmes et de jeunes martyrs, tout en affirmant que le slogan de notre peuple, , restera et les espoirs, les rêves et les illusions des Sionistes disparaîtront.

Source : CPI  https://french.palinfo.com/actualites/…

 

 

 

 

Palestine Solidarité

Informer n’est pas une liberté mais un devoir

 

L’Ouest Sauvage de l’Occident

 

Manlio Dinucci – 25.1.2025

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

 

Avec les paroles suivantes, en synthèse, le Président Trump a caractérisé son Administration dans le Discours inaugural du 20 janvier (dont nous conseillons la lecture de la transcription intégrale sur le site de la Maison Blanche) :

 

« Les Américains ont conquis l’Ouest Sauvage, ils on mis fin à l’esclavage, ils ont sauvé des millions de personnes de la tyrannie, ils ont enlevé des milliards de personnes de la pauvreté, ils ont divisé l’atome, ils ont lancé l’humanité dans les cieux. Il n’y a rien que nous ne puissions faire et aucun rêve que nous ne puissions réaliser. L’ambition est la lymphe vitale d’une grande nation, et, en ce moment, notre nation est plus ambitieuse que n’importe quelle autre. Il n’existe pas de nation comme la notre. L’Amérique réclamera la place qui lui revient comme nation la plus grande, la plus puissante et la plus respectée du monde, inspirant soumission et admiration dans le monde entier. Je commencerai immédiatement la révision de notre système commercial pour protéger les travailleurs et les familles américaines. Au lieu de taxer nos citoyens pour enrichir d’autres pays, nous taxerons les pays étrangers pour enrichir nos citoyens. Nous construirons de nouveau l’armée la plus forte que le monde ait jamais vue. Nous mesurerons notre succès non seulement sur la base des batailles que nous gagnerons, mais aussi sur la base des guerres auxquelles nous mettrons fin, chose peut-être plus importante, sur la base des guerres dans lesquelles nous n’entrerons jamais. Je veux être un bâtisseur de paix et un unificateur. »

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/louest-sauvage-de-loccident/

 

 

 

À la veille de

(l’investiture de) Trump, l’Iran et la Russie concluent un accord historique

 

Dans un accord de partenariat stratégique détaillé signé la semaine dernière à Moscou, les puissances eurasiennes que sont la Russie et l’Iran ont lancé un défi à l’ordre mondial dirigé par les États-Unis et ont mis en garde le nouveau président.

 

  Pepe EscobarThe Cradle – 20.1.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

En géopolitique, tout est question de timing. Vendredi dernier à Moscou, trois jours seulement avant l’investiture du président américain Donald Trump à Washington, les principaux dirigeants des membres des BRICS, le président russe Vladimir Poutine et le président iranien Masoud Pezeshkian, ont signé un accord de partenariat stratégique global, détaillé en 47 articles, soit deux fois plus que dans le récent accord entre la Russie et la Corée du Nord.

Ce partenariat stratégique est désormais gravé dans le marbre alors que la dette colossale – impayable – du gouvernement américain atteint le montant sans précédent de 36.100 milliards de dollars, ce qui équivaut à 106.400 dollars par Américain, et que la part des États-Unis dans l’économie mondiale tombe pour la première fois sous la barre des 15 %, d’après les chiffres de la Banque mondiale et du FMI.

Tout à l’opposé, le partenariat stratégique entre la Russie et l’Iran vise à renforcer encore davantage la dynamique d’imbrication des organisations multilatérales cruciales chargées d’organiser le nouveau monde multimodal : BRICS+, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et l’Union économique eurasienne (UEEA).

On peut parler d’un moment historique dans le long processus d’intégration de l’Eurasie. Ou, comme l’interprète largement la majorité mondiale, d’un défi direct et souverain à l’« ordre international fondé sur des règles » moribond imposé par l’Occident.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/a-la-veille-de-linvestiture-de-trump-liran-et-la-russie-concluent-un-accord-historique/

Source : https://thecradle.co/articles/on-the-eve-of-trump-iran-and-russia-launch-historical-deal

 

 

 

Sur Countercurrents

 

Deux hommes exceptionnels essaient modestement de sauver le monde de lui-même en lui apprenant à réfléchir aux choses qui comptent.

 

Trump Goes on the Offensive against Russia, China, and Iran | 

 

(Trump part à l’offensive contre la Russie, la Chine et l’Iran)

 

Alastair Crooke Interview

by Larry Johnson

https://www.youtube.com/watch?v=9u2UdNESpm4&t=4134s

 

 

 

The West Continues to Insult Russia

(L’Occident coninue à insulter la Russie)

Traduction : L.G.O. 

Larry C. Johnson –  SONAR 21 – 27.1.2025

151 Comments

(avec deux vidéos)

 

 

 

 

 

Le racontar occidental sur la Deuxième Guerre mondiale glorifie les alliés occidentaux comme étant ceux qui ont vaincu Hitler et minimise de plus en plus le rôle des Soviétiques. Dans la réalité, ce sont les Soviétiques qui se sont taillé la part du lion dans la défaite des armées hitlériennes, tandis que les USA et le Royaume-Uni y ont joué un rôle important mais secondaire.

Le dimanche 26 janvier (il se trouve que c’était mon anniversaire) a marqué le 80e anniversaire de la libération des prisonniers/détenus à Auschwitz-Birkenau. Auschwitz I, qui est situé au sud-ouest du centre d’Oswiecim, en Pologne. C’était, avant la Deuxième Guerre mondiale, une caserne militaire qui a été utilisée pour incarcérer des prisonniers politiques, chrétiens, juifs et autres. Le camp, généralement présenté dans les films comme étant Auschwitz est en fait Birkenau, qui se trouve à environ trois kilomètres à l’ouest d‘Auschwitz I (voir la carte ci-dessous).

 

 

Auschwitz I – a fonctionné de mai 1940 à janvier 1945.

 

 

Rudolf Hess a été nommé premier commandant d’Auschwitz le 27 avril 1940, et l’a été jusqu’au 11 novembre 1943. Le premier gazage expérimental a eu lieu vers août 1941, lorsque le Lagerführer Karl Fritzsch, sur les instructions de Rudolf Hess, a tué un groupe de prisonniers de guerre soviétiques en jetant des cristaux de Zyklon B dans leur cellule, au sous-sol du bloc 11 d’Auschwitz I. mais Auschwitz I n’a pas été utilisé pour des exécutions de masse.

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URL de cet article :  http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/loccident-continue-a-insulter-la-russie/

 

 

 

Petit addendum de réouverture :

  

Les vidéos incontournables à voir en un seul jour sur le site 

Newsletter of a SCEPTIC

[Lettre d’information d’un sceptique]

 

Bien sûr, c’est en anglais. Pour une fois, ce n’est pas la faute aux anglo-saxons mais la nôtre. L’époque de la Grande Catherine, où on parlait français d’un bout de l’Europe à l’autre est bien loin. Tant pîs pour nous tous, francophones, si les Français se sont laissé fourguer des chihuahuas vendus au lieu de faire leur devoir de citoyens actifs. Il faut dire à leur décharge que cette maladie d’apathie et de je m’en foutisme est celle de toute l’Europe… au moins de l’Ouest, à l’exception de quelques pays de l’Est et des électeurs de Mme Wagenknecht.

Ce  qui suit n’est qu’un échantillon, pris le 31.1.2025 (titres traduits le moins mal possible par nos soins) .

 

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/les-videos-incontournables-a-voir-en-un-seul-jour-sur-le-site-newsletter-of-a-sceptic/

 

 

 

Toute dernière minute (il y a 4 heures) :

 

« Donc, j’utilisais l’imagination et j’ai cherché une voix du passé. Qu’est-ce que Robespierre aurait dit sur le discours raciste et neocolonialiste de … »  (On n’a pas la suite.)

 

 

Billet de blog – 1 février 2025

 

LETTRE OUVERTE DE ROBESPIERRE À MACRON SUR L’INGRATITUDE EN AFRIQUE

 

C’est dêgoûtant ce que Macron a dit sur « l’ingratitude » des Africains. Aujourd’hui nous ne trouvons pas beaucoup de voix fortes disant ce qu’on doit dire. Donc, j’utilisais l’imagination et j’ai cherché une voix du passé. Qu’est-ce que Robespierre aurait dit sur le discours raciste et neocolonialiste de Macron ?

 

Gerardo Xavier

Abonné·de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

(C’est dommage).

 

Monsieur le Président, je vous écris pour manifester mon indignation de vos récentes déclarations racistes et neocolonialistes sur la prétendue « ingratitude » des Africains, qui est aussi l’indignation de beaucoup des citoyens français et surtout des peuples africains qui vous insultiez. 

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lettre-ouverte-de-robespierre-a-macron-sur-lingratitude-en-afrique/

 

 

 

Mis en ligne le 1er février 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

 

 

 

Dangereuse escalade

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dangereuse escalade !

 

 

Nous persévérons dans le crime en vous présentant une vidéo, suivie d’un article, dans leur langue anglaise d’origine. Ce n’est pas de gaieté de cœur mais pour que les anglophones au moins en prennent connaissance et peut-être vous en parlent :

La vidéo est, sur The Duran, un échange de vues entre les deux Alex et Brian Berletic, du site The New Atlas.

Brian Berletic (Brian Joseph Thomas Berletić), qui s’est appelé, dans une autre vie, Tony Cartalucci, sur le site Land Destroyer, est un ancien marine US au grade d’officier, et il est, avec Scott Ritter, un des analystes en géopolitique les plus respectés dans le camp du libre examen.

 

 

 

 

 

 

L’article est un des tout derniers publiés par Simplicius, dit Simplicius le Penseur, sur son site : https://simplicius76.substack.com/

Il y dit ce qu’il sait et ce qu’il pense des missiles ATACMS qui ont été lancés sur une plage de Crimée pleine de monde et surtout d’enfants, par « les Ukrainiens », qui, comme l’expliquait il y a peu Aleks de Black Mountain Analysis, ne sont pas et n’ont jamais été en mesure de s’en servir. À qui « on » ne l’aurait d’ailleurs pas permis.

 

 

 

 

 

Coordinated terror attacks

 by Ukraine and friends seek to sow instability

 

Simplicius the Thinker – 24.6.2024

 

 

Today what appeared to be a large coordinated series of terror provocations was carried out by Ukraine and Western intel assets. Just a couple reports ago I wrote about how it’s been openly declared that Ukraine may resort to naked terrorism against Russian schools, so we know the pivot toward a purely asymmetric terror war has already been on the cards:

 

 

 

 

In accordance with that, today Ukraine launched a coordinated ATACMs strike on beachgoers in Sevastopol, reportedly injuring ~150+ or more, and killing half a dozen, though that death toll may rise as per usual.

Read more

Source : https://simplicius76.substack.com/p/sitrep-62324-coordinated-terror-attacks

 

 

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  ­͏ 

À propos de dangereuse escalade.

 

 

 

 

Le passionnant échange qui a réuni ces trois hommes sur Le Duran nous a paru d’une inhabituelle importance, parce qu’à un certain moment, ils en sont arrivés à toucher le nœud du problème, lequel est effectivement la source de tous nos maux. L’empire ± US en est la cause, et cette cause était incluse, quoi que les Zuniens en pensent, dans leur si révérée Constitution. Et non pas la méchanceté foncière des affreux Russes.

Comme il fallait s’y attendre, il a finalement été question de savoir pourquoi les uns et les autres se battent. Au fond, tout au fond.

À un certain moment, comparant l’état des stocks de munitions de part et d’autre, et le rythme auquel les Russes et l’Occident sont respectivement capables de les renouveler, ils en viennent à rappeler (Mercouris) qu’en Russie, il y a d’immenses usines, super-équipées de machines en parfait état de marche, et une main d’œuvre souvent énorme, pourtant pas toujours employée à plein rendement, alors qu’en Occident, où les entreprises, toujours privées, n’existent que pour le profit, on ne conserve pas une main d’œuvre salariée si elle n’est pas immédiatement rentable au maximum, on ne produit pas non plus d’énormes quantités de munitions et d’armement à faible coût mais de petites quantités d’armes et d’armements hors de prix générant un maximum de bénéfices. Le but des uns est d’accumuler et de conserver le plus possible d’argent privé, celui des autres est d’exister dans une relative sécurité. D’où leur choix de la paix pour tous, aux antipodes de la guerre sempiternelle pour tous choisie par les autres.

 

 

 

 

Tandis que l’Occident est en train de perdre sans retour sa guerre en Ukraine à un prix exorbitant pour les Ukrainiens (bien plus qu’une seule génération d’effacée), il commence à réaliser que le problème est là et que la solution ne peut résider que dans un changement de système, bref, que les maîtres de l’Ouest doivent bouleverser, d’urgence, les fondements mêmes de leurs économies et de leurs industries s’ils veulent surnager, « mais, dit Brian Berletic, c’est une entreprise dont je ne crois pas qu’ils soient capables, et je ne crois pas non plus qu’ils en aient envie ».

Et voilà ! Tout est dit. D’ailleurs, tout avait déjà été dit en 1793, quand la Constitution française a été discutée et votée. Qu’on nous permette de rappeler qu’elle l’a été contre celle des tout jeunes États-Unis.

L’article-socle de la Constitution US n’est pas, comme d’aucuns le pensent, le fameux « 1er amendement » sur la liberté de parole sinon de conscience, mais bien la sacralisation de la propriété privée et son absence de limites. C’est sur elle que les pères fondateurs ont établi leur empire naissant : pour prendre la place de l’Empire Britannique, pas pour faire autre chose.

Il se trouve, anglomanie et cupidité aidant, que les citoyens fondateurs français alors majoritaires à l’Assemblée (en gros et pour faire court les Girondins et Danton) ont voulu asseoir pour aussi longtemps que possible leur pouvoir fraîchement acquis sur un clone de la Constitution US.

On ne le dira jamais assez, c’est Robespierre qui, en une nuit, a jeté sur le papier une Constitution adverse, fondée, elle, sur un certain nombre de principes, dont la limitation de la propriété privée. Il n’était pas encore question de propriété mise en commun par tous (ce serait plus tard l’affaire de Marx et des siens). Il était question de ne permettre à personne, jamais, d’être en mesure de réduire ses semblables en esclavage. La propriété privée, même étendue, n’était pas interdite, mais la nation française avait le devoir de la maintenir dans des limites raisonnables, pour le bien général de France ou d’ailleurs.

C’est Philippe Buonarroti qui a raconté, dans une préface, la bataille épique entre les bourgeois aux dents longues et ceux qu’on appelait alors dédaigneusement « partageux ». La longue bataille surtout d’un seul homme pour faire accepter, le 24 juin 1793, il y a tout juste 231 ans, 18 de ses 36 articles, en voyant refuser ou modifier les autres, appartient à l’Histoire avec un grand H, celle qu’on a remplacée, au programme des écoles, par « la liste des 4276 nouveaux genres que les enfants sont obligés d’apprendre par cœur au lieu de savoir écrire et faire des maths » (Donald Trump Jr.) Et c’est Maximilien aussi qui, ce jour-là, a prédit que toute nation qui se doterait d’une Constitution semblable à celle des États-Unis finirait nécessairement dans le sang, le carnage et un monceau de ruines, comme finissent tous les empires.

 

 

 

 

Pour remplacer

l’Éducation Nationale défaillante

https://lvsl.fr/robespierre-discours-sur-la-propriete-suivi-du-projet-de-declaration-des-droits-de-lhomme-et-du-citoyen/

 

 

 

 

 

Un site et une équipe à découvrir si vous ne les connaissez pas déjà

https://lvsl.fr/equipe/

 

 

 

 

À propos de provocations terroristes

 

Selon un modus operandi adopté bien avant 2014 et même bien avant cette guerre-ci, les valeureux  nazis d’Ukraine et ceux qu’ils servent s’en sont pris, une fois de plus, à des cibles civiles, de préférence là il y en a beaucoup de rassemblées… et Simplicius a raison de parler d’« une grande série coordonnée de provocations terroristes ». Provocations à quoi ? Eh, à l’escalade, tiens. Ils font ce qu’« on » leur dit de faire, dans le but même pas déguisé de provoquer une réaction musclée des Russes (pardon : « du Poutine » dans leur jargon), afin d’avoir un semblant de raison de les attaquer « préemptivement » au nucléaire. (Zut, encore raté !) Et de se gausser (en s’énervant) de ce type « qui n’a pas de c….s et qui bluffe », puisqu’il ne réagit pas comme on le ferait, nous, à sa place.

Ce qu’ils ne comprennent pas,  c’est que, très curieusement par les temps qui courent, les Russes se préoccupent du sort des populations, y compris de celles des pays ennemis qui ne le méritent pas vraiment. Mais on a le sens des responsabilités ou pas.

Hélas, il ne sert à rien de mettre en garde les présomptueux – et dieusait que Poutine, Lavrov & C° n’arrêtent pas de le faire avec de plus en plus de sévérité.  Ces c…s fieffés continuent à se raconter que « Poutine bluffe, vous  le voyez bien ». Et le danger, très réel, est qu’un de ces tarés appuie avec forfanterie sur le bouton marqué « danger de mort », pour prouver qu’il a raison et que « le Poutine ne réagira pas ». On ne peut hélas pas raisonner des ratés de la nature cornaqués par un dément sénile. Tellement friqués, en plus, que bien peu de pécores du troupeau de leurs victimes sont capables de leur résister.

 

Or donc,

Si vous voyez par accident cette image dans Google :

 

et si vous cliquez sur l’amorce de titre qui dit :

 

Solidarité et Progrès

Frappes ukrainiennes en Crimée…

 

vous obtenez ceci :

 

Échec de la connexion sécurisée

Une erreur est survenue pendant une connexion à solidariteetprogres.fr. Le certificat du pair a été révoqué.

Code d’erreur : SEC_ERROR_REVOKED_CERTIFICATE

      • La page que vous essayez de consulter ne peut pas être affichée car l’authenticité des données reçues ne peut être vérifiée.
      • Veuillez contacter les propriétaires du site web pour les informer de ce problème.

 

 

Sinon, toutes les images et tous les commentaires de toutes les crapules pressetituées vont dans un seul sens, avec, pour leitmotiv (à croire qu’ils ont été briefés, ce qui est évidemment le cas) :

 

 

« Que venaient faire tant de touristes russes dans une zone de guerre ? »

(ukrainienne, of course)

 

 

Car mettez-vous bien dans la tête que la Crimée n’est pas en Russie, c’est en UKRAINE ! Ainsi du moins en ont décidé les Grand-Bretons rulers de waves, les Zuniens, les Sionos, les banditristes, le Zé et les Macroniens en délire qui savent de quoi ils parlent même quand ils grincent un peu comme toutes les girouettes.

Et dites-vous bien aussi que le Donbass itou, c’est l’UKRAINE, même si ses habitants, comme ceux de la Crimée sont russes depuis toujours, parce que son sous-sol, voyez-vous, regorge de matières précieuses rares et que nous les voulons pour nous !

Et arrêtez de ne pas nous croire, sinon vous aurez affaire à Joseph Biden et sa petite bande, les célèbres contempteurs du mensonge.

 

 

 

 

Enfin, ce-jour, M. Scott Ritter a publié ce qui suit sur son site, et comme c’est très court, on vous le traduit :

 

 

Bilan de la démocratie, 28 juin 2024

 

Scott Ritter

 

 

Les Iraniens votent lors de l’élection présidentielle de 2024 (à gauche) ; Trump et Biden lors du débat sur CNN (à droite).

 

 

Une République démocratique et une théocratie islamique viennent de présenter au monde entier leurs systèmes démocratiques respectifs. Dans l’une, la démocratie est sortie victorieuse. Dans l’autre, deux vieux hommes se sont ridiculisés.

 

La « folle saison » présidentielle américaine bat son plein depuis plus d’un an et demi. L’ancien président Donald Trump a annoncé sa candidature le 15 novembre 2022. Robert F. Kennedy Jr. a fait de même le 5 avril 2023, suivi par le président sortant, Joe Biden, le 25 avril 2023. Une vingtaine d’autres personnes ayant annoncé leur candidature se sont depuis retirées de la course. Il en reste quelques-unes qui ne sont pas des prétendants sérieux. Des centaines de millions de dollars ont été collectés et dépensés par ces candidats et leurs partisans. Plus d’un milliard de dollars seront dépensés avant la fin de la course. L’argent, plus que la politique, est le test décisif pour la démocratie américaine – si vous l’avez, vous pouvez vous porter candidat. Sans lui, vous n’avez aucune chance.

Source : https://scottritter.substack.com/p/the-democracy-report-card-june-28?utm

 

 

Un bémol : on ne sait toujours pas avec certitude comment le président Ebrahim Raïssi et le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian sont morts, amenant involontairement leur pays à tenir en hâte une élection présidentielle.

Or, il existe au moins une opinion qui n’a été reprise par personne mais qui existe, selon laquelle il se serait agi d’un meurtre ou, si on veut, d’un coup d’État réussi. Par qui ? Par les Gardiens de la Révolution.

Qui émet cette hypothèse ? M. John HELMER, citoyen US installé à Moscou depuis des années avec l’amitié des Russes et généralement informé de choses que personne d’autre n’a l’air de savoir. C’est ici et en anglais : 

https://johnhelmer.net/ready-reckoner-for-killing-the-raisi-assassination/

 

 

Pourquoi nous sentons-nous obligés de mentionner cette voix discordante ?

Parce que M. Mahmoud Ahmadinejad s’est porté candidat à l’élection en cours et qu’il en a été écarté sans explication. Par les Gardiens de la Révolution semble-t-il. Au sein desquels il a combattu, pendant huit ans, l’Irak de Saddam Hussein armé par les USA, avant d’être élu président de la République Islamique, et de reprendre avec une discipline exemplaire son travail de professeur à la fin de son mandat.

Il doit y avoir pas mal de gens, notamment en Amérique Latine et, qui sait, peut-être en Iran, qui se demandent pourquoi il n’a tout à coup plus le droit de se remettre au service de son pays.

Si nous nous trompons avec une réflexion téméraire, c’est de bonne foi et parce que le sort des Iraniens nous importe.

c.l.

 

 

 

 

Mis en ligne le 29 juin 2024

 

 

Ils ont réussi à lui faire partager leur indignité

 

 

 

 

 

 

 

Le sous-marin d’attaque à propulsion nucléaire russe Kazan

 

 

 

Ils ont réussi à lui faire partager leur indignité

 

 

 

Julian Assang, bouffi par l’enfermement et les drogues dont il lui va falloir nettoyer son organisme dévasté, montant dans l’avion qui l’emmène courber la tête dans le Pacifique sous occupation US

 

 

 

Après douze ans d’enfermement dans des conditions aussi horribles (les 5 dernières années) que dégradantes (la violation de sa vie privée par des moyens abjects pendant les 7 ans précédents), ils ont réussi à lui faire avouer une chose que le monde entier sait être une invention de circonstance, c’est-à-dire à devenir leur complice en paroles pour sauver sa peau.

On ne peut douter que le soulagement de Julian Assange soit fortement teinté d’amertume, et que cette amertume ne le quittera jamais, aussi longtemps qu’il vive encore.

Pour résumer : comme les Palestiniens, le prisonnier de Belmarsh a compris, sans équivoque, que personne ne viendrait jamais à son secours, qu’il était seul avec sa femme, son père, son frère, Craig Murray et quelques autres, comme les Palestiniens le sont avec leurs jeunes défenseurs du Hamas, qui ne sont qu’une extension encore debout d’eux-mêmes. Et il a décidé de vivre, en étant seul à payer le prix de ce contrat mafieux. Cette tache sur son intégrité est un crime de plus commis à son encontre. Pour des raisons bassement utilitaires (autant qu’inutiles), à deux jours de l’affrontement de Titans que promet d’être le « presidential debate » Biden-Trump.

Contrairement à ce que voudraient se faire croire les exclamations de joie délirante tous azimuts, c’est un jour très noir. Le jour où l’espèce humaine a reconnu et admis, voire revendiqué, son apathie et son indifférence pour ce qui n’est pas sa satisfaction personnelle immédiate, quel qu’en soit le prix pour ceux qui valent infiniment mieux qu’elle. Il n’y a pas de quoi pavoiser.

Qui sommes-nous pour la juger puisque nous en faisons partie ? Pendant que Julian vole vers un recoin obscur et lointain de pouvoir US illégitime pour y échanger son respect de lui-même contre sa vie, n’oublions pas tout de suite le soldat américain qui s’est fait brûler vif, parce cette forme abominable de suicide a été le seul moyen qu’il ait trouvé d’exprimer sa fraternité envers les Palestiniens calomniés et massacrés ; n’oublions pas les manifestants tabassés partout où ils essaient de manifester leur fraternité autrement qu’Aaron Bushnell, mais toujours par des moyens non violents à l’égard d’autrui ; n’oublions pas non plus ceux qui, tout au long de ces années, ont essayé de faire de même en soutien d’Assange et qui l’ont parfois payé cher, au premier rang desquels M. Rafael Correa, ex-président de l’Équateur, qui a payé d’un prix très élevé le fait d’accorder ses actes à ses principes. Pouvons-nous nous permettre de dire que nous sommes fiers qu’il ait quelquefois trouvé asile sur notre sol en dépit de nos lamentables « élites », et que les Équatoriens auront bien de la chance, le jour où – il faut l’espérer – il reviendra occuper sa place et réassumer ses responsabilités à leur service.

 

 

 

 

Nous n’en avons trouvé qu’un seul qui partage notre profond malaise :

 

 

Le jour sombre de l’Amérique

 

Scott Ritter – Scott Ritter Extra – 25.6.2024

Traduction : L.G.O.

 

 

 

Julian Assange

 

 

 

En permettant au gouvernement américain de contraindre Julian Assange à plaider coupable d’un crime qu’il n’a pas commis, l’Amérique s’est condamnée à être un pays où dire la vérité est un crime.

 

« La presse devait servir les gouvernés, pas les gouvernants. Le pouvoir du Gouvernement de censurer la presse a été aboli afin que la presse reste à jamais libre de censurer le Gouvernement. La presse a été protégée afin qu’elle puisse dévoiler les secrets du gouvernement et informer le peuple. Seule une presse libre et non bridée peut dénoncer efficacement la tromperie d’un gouvernement. Et la plus importante parmi les responsabilités d’une presse libre est le devoir d’empêcher toute partie du gouvernement de tromper le peuple et de l’envoyer dans des pays lointains pour y mourir de fièvres étrangères et de balles et d’obus étrangers.»

Juge Hugo Black, Le New York Times  contre Les États-Unis d’Amérique, 1971

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-jour-sombre-de-lamerique/

 

 

 

 

 

Nous ne les avons pas cités, mais cela s’impose.

 

 

Retour sur une épopée de vingt ans 

 

L.G.O. – 26.6.2024

 

 

Dieudonné et Alain Soral réunis pour une émission spéciale « Trop c’est trop, le retour » ensemble contre le sionisme |

Acte 1

Attention, l’émission « Trop c’est trop, le retour », en trois actes, sera sous haute surveillance médiatique, politique et judiciaire ! En effet, Marcel D. (le media en 4.4.2) a décidé de réunir pour une soirée de discussions et de révélations l’humoriste Dieudonné et l’essayiste Alain Soral.

 

Gageons que vous en apprendrez de belles :

 

 

 

 

Source : https://lemediaen442.fr/dieudonne-et-alain-soral-reunis-pour-une-emission-speciale-trop-cest-trop-le-retour-ensemble-contre-le-sionisme-acte-1/

 

 

N’oubliez pas qu’il y en aura deux autres.

 

 

 

 

 

Et si vous ne savez pas quoi faire de votre été, sur une plage où vous ne risquez pas, chanceux que vous êtes, d’être réduits en charpie par des bombes à fragmentation, vous pourriez avec profit lire ou relire le C’était de Gaulle, d’Alain Peyrefitte. Au moins le premier volume. Ce qui vous permettrait de comparer la situation d’alors (1958) à celle d’aujourd’hui, et d’admettre que si l’histoire ne se répète pas, elle bégaie cependant avec beaucoup d’enthousiasme.

 

Alain Peyrefitte

C’était de Gaulle

Volume 1

de Fallois – Fayard; Première édition (1 octobre 1994)

Broché – 609 pages

25 €

 

 

 

 

Mis en ligne le 26 juin 2024

 

Interruption ponctuelle de pause

 

 

 

 

 

 

 

Trois navires de guerre de la Flotte russe et le Kazan, le sous-marin nucléaire le plus puissant du monde, sont arrivés à La Havane le 12 juin, pour en repartir le 17, en direction du Venezuela, du Nicaragua et de Panama.

 

 

Interruption ponctuelle de pause

 

« La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas. »

Paul Valéry

 

 

Ni notre disponibilité ni notre capacité d’émission ne se sont améliorées, au contraire. C’est l’état des choses de ce monde qui vient d’atteindre un tel degré de bouleversement qu’il n’est pas vain de se demander pendant combien de temps notre planète va continuer de tourner, intacte, sur son orbite. Il nous semble que nous avons tous, aussi peu importants que nous soyons, le devoir de rassembler nos faibles forces et de les joindre à d’autres, pour tenter d‘éclairer ce qui peut l’être encore, avant que tout explose et s’éteigne pour toujours.

Ceci est donc un post occasionnel. Un billet dans une bouteille, en direction d’une plage hypothétique.

 

 

 

 

Vous avez dit amitié entre les peuples ?

Le 16 juin, nous avons reçu, d’Edward Slavsquat, en anglais comme d’hab., un e-mail qui commençait ainsi :

 

 

 

Ce qui veut dire :

« L’amitié est le ciment des relations, que ce soit entre nations ou entre individus.

Alexander et moi avons forgé une amitié durable qui, nous l’espérons, servira de base à une relation similaire entre nos deux nations. »

 

Comme nous ne sommes pas en mesure de vous traduire aujourd’hui cette longue histoire, nous allons vous la résumer. Pour la suivre dans les détails, en V.O., c’est ici :

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/e-mail-recu-dedward-slavsquat/

 

 

 

 

La plupart d’entre vous savent déjà qu’il y a quelques jours, Scott Ritter, invité au Forum économique de Saint Petersbourg en même temps que le Juge Napolitano, de New York, et de Larry Johnson, ex-de la CIA et blogueur infatigable, devait s’y rendre et y prendre la parole. L’homme artisan de ce rapprochement côté russe était Alexander Zyryanov, « sponsor » et ami de Ritter depuis pas mal de temps, qui remplit d’assez hautes fonctions officielles à Novosibirsk.

Or, au moment de monter dans l’avion, à l’aéroport J.F. Kennedy, pour en changer à Ankara (sanctions ! sanctions !), Ritter se l’était vu interdire et confisquer son passeport, sans justification ni mandat, par d’illustres inconnus en uniformes, et déposer, avec ses bagages, devant l’entrée de l’aéroport (plus ou moins le coup qu’avaient fait jadis les maccarthystes à Charlie Chaplin, ainsi banni du territoire pour toujours).

Mais ce n’était pas tout : aussitôt après, Ritter apprenait que son ami Zyryanov avait été arrêté à Novosibirsk par le FSB russe. Ne comprenant rien à ce qui se passait, il s’était empressé de téléphoner au Juge pour lui recommander de ne pas s’embarquer (ou tenter de) avant d’en savoir davantage.

Pour les USA, sous Biden et sa bande : rien d’inattendu. Pour la Russie, et simultanément, c’était à la fois totalement inattendu et inquiétant.

On sait maintenant que le 3e homme – Larry Johnson – s’est embarqué comme prévu et a pu assister au Forum, ce dont il a d’ailleurs rendu compte sur son blog, que la mésaventure de Scott Ritter, en violation de toutes les lois US fait pas mal de bruit et provoque une réaction qui n’est pas éteinte, de la part de nombreuses personnalités, dont le Juge Napolitano lui-même. Affaire à suivre.

[ On se rappellera que Larry Johnson, il y a quelque mois, a pris la parole au Conseil de Sécurité de l’ONU, à la demande de la Russie.]

Pour le côté russe de l’actuel imbroglio, c’est plus surprenant que pour le côté US, parce que Zyryanov a souvent été amené par ses fonctions à travailler en accord avec le Kremlin, où il est très bien considéré, mais qu’il reste néanmoins en prison. Alors, kèsskisspass ? Certains bruits qui courent dans les médias russes font état de deux autres hauts fonctionnaires de Novossibirsk, qui veulent « la place » de Zyryanov pour un de leurs protégés, qui ont tenté sans succès de le pousser à la démission et qui, n’y réussissant pas, ont pris les choses en main manu militari. En manipulant le FSB ? IL est difficile d’imaginer que le Kremlin laisse faire ce genre de chose sans intervenir. Ou alors, serait-on revenu au temps de Yegov ? Quand Staline découvrait, sur une liste de condamnés à mort, le nom d’un homme avec qui Kroupskaia et lui avaient seuls défendu, en 1917, la vie de Lénine contre ses propres troupes déterminées à l’exécuter sans jugement pour non-poursuite de l’extermination du Kaiser Guillaume ? Une telle éventualité, en pleine guerre et au bord d’une explosion mondiale au nucléaire, serait proprement terrifiante.

Mais si on l’a fait à Staline, pourquoi pas à Poutine ?

Affaire à suivre, qui dépasse les frontières des USA et celles de la Russie.

Et soutien à Scott Ritter ainsi qu’aux autres hommes de bonne volonté, où qu’ils soient.

 

 

 

En provenance des Balkans

 

De Grèce, de Chypre et maintenant de République serbe de Bosnie…

Nous avons souvent recommandé l’audition des deux Alex  – Christoforou et Mercouris (Alexander) –, qui officient sur The Duran. En voici un troisième : Aleks, et son site s’intitule Black Mountain Analysis. Il est serbe et nous pensons que son alter ego et co-rédacteur l’est aussi et répond, lui, au nom de Mike (Mikhaïl ?) Mihajlovic. Partagez avec nous le plaisir d’en lire au moins un des deux aujourd’hui et d’assimiler ce qu’il dit. Vous vous sentirez peut-être, comme nous, plus intelligents après.

 

Va-t-on vers une guerre nucléaire ? [i]

 

Frappes en profondeur de l’Ukraine et (non)réponses de la Russie

 

AleksBMA – 15.6.2024

Traduction : L.G.O.

 

 

 

Introduction

Récemment, on a beaucoup parlé de l’escalade des tensions entre l’OTAN et la Russie. En outre, on craint que l’Occident ne franchisse des lignes rouges et que la Russie ne contre-attaque avec des armes nucléaires tactiques. Mais ces menaces sont-elles réelles ? Et quelle est leur probabilité ?

Ce sont les questions que je vais aborder aujourd’hui. En outre, je souhaite commenter la situation opérationnelle actuelle sur le champ de bataille.

 

Les frappes en profondeur de l’« Ukraine »

Tout d’abord, j’aimerais parler des prétendues frappes ukrainiennes « en profondeur » effectuées avec des armes occidentales dans le territoire central russe. Ce sujet me préoccupe depuis longtemps, et je vais maintenant tenter de clarifier plusieurs choses.

Il n’y a pas de frappes ukrainiennes en profondeur à l’arrière du territoire russe. Pas la moindre. Il n’y en a pas. Peut-être qu’au début de la guerre, il y a eu quelques occasions où on a pu voir des frappes ukrainiennes à l’arrière de la Russie, exécutées avec de vieilles armes et de vieux drones soviétiques. Mais aujourd’hui, il n’y en a plus.

Et pourtant, il y a des frappes qui atteignent l’arrière de la Russie et le territoire russe. Comment cela se peut-il ?

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/va-t-on-vers-une-guerre-nucleaire-i/

Source : https://bmanalysis.substack.com/p/nuclear-war-ahead-i

 

 

 

Gagnants et perdants de feu la globalisation – Article complet (1)

 

Un voyage dans l’inconnu

 

AleksBMA – 5.6.2024

Traduction : L.G.O.

 

 

 

Note de la rédaction (Piquet) : Voici l’article complet sur ce sujet, dont la première moitié a été publiée la semaine dernière (j’ai tardé à éditer cette version complète – c’est ma faute). Pour les lecteurs qui ne veulent lire que la deuxième partie, passer à « Hégémon des Balkans ».

 

Introduction

Récemment, un lecteur a écrit quelque chose de remarquable dans la section des commentaires de l’un de mes articles. Il s’est moqué de mes affirmations constantes selon lesquelles l’économie européenne est finie. Alors que simultanément, les marchés boursiers européens ne cessent de monter.

Je dois admettre qu’il a raison.

C’était une erreur d’affirmer cela sans expliquer la situation actuelle. C’est pourquoi j’ai décidé d’écrire cet article.

Pour bien comprendre la situation, je dirais tout d’abord qu’il faut faire la distinction entre les considérations à court terme et celles à long terme. Je vais vous expliquer ce que j’en pense.

Néanmoins, je vais profiter de cette occasion pour vous faire part de plusieurs autres réflexions.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/gagnants-et-perdants-de-feu-la-globalisation/

 

 

 

Plus à l’Ouest

 

Le déshonneur en bandes

 

Quelques centaines de personnes – toujours les mêmes – une ou deux fois par semaine depuis le 7 octobre, pour crier désespérément leur solidarité aux Palestiniens génocidés.

75.000 d’un seul coup rien qu’à Paris pour clamer leur rejet du RN ex-FN qui, comme eux, soutient les nazis d’Ukraine, quoique pas avec des slogans : avec des armes. Sous la supervision de François Hollande.

Ils se disent « front populaire » et « de gauche ». Vaut-il vraiment mieux entendre ça que d’être sourds ?

Nouveau Front/Front National même combat, quoi qu’ils en disent.

Sémillants, Napoléon le Nain (« le Petit », c’était Badinguet) et « le cadavre de 28 ans » (Me de Castelnau dixit), bras-dessus bras-dessous, prennent la pose en Rastignacs de pacotille qu’ils sont, avant d’envoyer les jeunes conscrits lobotosodomisés au Casse-Pipe.

 

 

Avec la bénédiction, ne l’oublions pas, de François Hollande, le parjure des accords de Minsk.

 

 

Hausse du SMIC, envoi d’armes à l’Ukraine, le Nouveau Front populaire présente son programme pour les législatives

 

RT en France – 14.6.2024

 

Les cadres des différents partis de gauche prennent la pose après avoir présenté leur programme commun. En vert, au centre, Marine Tondelier pour les écologistes, à sa droite Manuel Bompard pour les Insoumis, à sa gauche Olivier Faure pour le PS puis Fabien Roussel pour les communistes.

 

 

Les chefs de file des partis de gauche réunis dans le Nouveau Front populaire sont tombés d’accord sur un programme commun en vue des législatives. Présenté ce 14 juin, il sera le socle de la candidature de cette coalition qui entend arriver au pouvoir à l’issue des élections législatives anticipées prévues les 30 juin et 7 juillet prochains.

Des manifestations de militants de gauche se sont déroulées les 10 et 11 juin après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Ici, le 11 juin place de la République à Paris. Législatives en France : les gauches trouvent un accord et appellent à manifester C’est devant la Maison de la Chimie, à quelques pas de l’Assemblée nationale, que les partis de gauche ont présenté leur programme commun ce 14 juin, en milieu de journée. Soutenues par l’ancien président socialiste François Hollande, les différentes formations se présenteront sous la bannière du « Nouveau Front populaire »

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Source : https://rtenfrance.tv/france/111642-hausse-smic-envoi-darmes-ukraine-front-populaire-programme

 

 

 

 

Les mêmes, avec la même photo, mais épinglés chez d’autres, mieux informés qu’RT France

 

Le programme de Soupe populaire : Hamas méchant, Ukraine gentille et antisémitisme pas bien

 (Et Michel Aphatie en prime)

E & R – 14.6.2024

 

 

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Source : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-programme-de-Soupe-populaire-Hamas-mechant-Ukraine-gentille-et-antisemitisme-pas-bien-75920.html

 

 

 

 

De temps en temps, il y en a un qui sauve l’honneur.

Oups ! c’est en Italie…

 

On a besoin d’une grève générale contre la guerre en Ukraine et pour arrêter la folie.

 

Paolo Ferrero – L.G.S. – 15.6.2024

 

 

 

 

Ce qu’ils préparent, ce n’est pas la Troisième Guerre mondiale, mais la troisième destruction de l’Europe en un peu plus d’un siècle.

 

De toute évidence, la plupart des dirigeants occidentaux ont décidé d’intensifier la guerre avec la Russie. Premièrement, l’orientation exprimée par plusieurs pays d’envoyer officiellement des troupes au sol pour combattre en Ukraine. Deuxièmement, la décision d’autoriser l’armée ukrainienne à utiliser des armes fournies par l’Occident pour frapper des cibles militaires situées sur le sol russe.

Ces deux orientations constituent une nouveauté absolue : pendant plus de deux ans, tous les pays de l’OTAN ont exclu ces éventualités dans les termes les plus clairs.

Il s’agit là d’hypothèses insensées. D’une part, parce qu’elles représentent à toutes fins utiles un pas supplémentaire vers une entrée en guerre des pays de l’OTAN contre la Russie. D’autre part, parce que ces décisions ne resteront pas sans conséquences : la Russie en prendra acte et réagira.

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Source : https://www.legrandsoir.info/on-a-besoin-d-une-greve-generale-contre-la-guerre-en-ukraine-et-pour-arreter-la-folie.html

 

Et la grève de l’impôt, c’est pour quand ?

 

 

 

 

 

Pour passer du coq à l’âne…

Le sait-il, Napoléon le Minuscule, que si la France occupe un siège au Conseil de Sécurité de l‘ONU, c’est à Staline qu’elle le doit ?

 

https://fr.rbth.com/histoire/79589-normandie-niemen

 

 

 

Le pilote français Bruno de Faletans, mort en mission,  et une opératrice radio soviétique en avril 1943.

 

 

 

L’escadrille Normandie-Niemen en Russie

 

Un film

 

 

  • Réalisateur ‏ : ‎ Jean Dréville – 1960
  • Format ‏ : ‎ PAL, Plein écran, Noir et blanc
  • Durée ‏ : ‎ 1 heure et 56 minutes
  • Date de sortie ‏ : ‎ 16 mai 2012
  • Acteurs ‏ : ‎ Pierre Trabaud, Roland Ménard, Giani Esposito, Gérard Darrieu, Georges Rivière
  • Sous-titres : ‏ : ‎ Français
  • Studio  ‏ : ‎ Gaumont
  • 14.78 €

 

 

 

 

On ne va pas vous enquiquiner à parler, en plus, de Résistance (c’est quoi c’truc ?), où il y a pourtant eu plein d’étrangers, ceux de l’Affiche Rouge étant les plus connus, et où il y a même eu des Russes, tels que Gleb Sivirine (lieutenant Vallier), responsable de la principale organisation de résistance dans le Var, à savoir l’ensemble constitué par les mouvements unis de la résistance (MUR) et leur branche « militaire », l’Armée secrète (AS).

 

 

Quelques résistants du Var

 

Sa fille, Claude RODDIER, qui est astrophysicienne, s’est rendue,  après le 2 mai 2014, à Odessa, pour soutenir les concitoyens des brûlés vifs. Elle soutient aujourd’hui l’UPR (Nous n’avons pas d’actions chez M. Asselineau, mais nous le suivons d’ici avec l’attention qu’il mérite.).

 

 

 

 

En 1953, les Russes en particulier et les Soviétiques en général, ont commencé d’éprouver ce que « Thermidor » veut dire.

En 1969, même De Gaulle en a un peu tâté, quoique sans en mourir… tout de suite.

Comme, avant tout le monde, l’avaient éprouvé les Gracques… suivis de Catilina… puis de Robespierre… sans oublier Madame Mao et combien d’autres !

Seul entre tous, Fidel est mort très vieux, dans son lit, couvert de gloire.

Et aujourd’hui,  la seule gauche qui existe encore en France est celle de Léon Landini.

 

 

 

 

Entre les 76 ans d’occupation meurtrière de la Palestine et les 62 ans du blocus meurtrier de Cuba, pour ne citer que ces deux grands crimes, partout, les enfants et les animaux sont les premiers à trinquer.

Dans l’indifférence absolue des humains dénaturés et des fronts prétendus populaires. Une indifférence qui s’exerce aussi, bien sûr, à l’encontre des soldats qui s’immolent par le feu et des étudiants qui se font tabasser sans merci par des mercenaires infiltrés dans un grand pays, par-dessus un mur, précisément pour le faire.

Le dégoût qu’on éprouve à être de la même espèce que ces gens-là est sans bornes.

Nous pourrions publier ici des centaines d’articles et de témoignages qui n’empêcheraient personne de dormir, de digérer ni même de se divertir, surtout chez ceux qui n’arrêtent pas de jaboter de « droits de l’homme ».

En guise de très modeste solidarité avec la Palestine, ce pays où les petits enfants sont amputés, à même le sol, sans anesthésie, par des médecins qui ne savent pas combien d’heures il leur reste à vivre.

 

 

Journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression : le message du Hamas

 

Le cri des peuples – 5.6.2024

Source : Resistance News Network

Traduction : lecridespeuples.substack.com

 

 

 

Communiqué du Mouvement de Résistance Islamique (Hamas) à l’occasion de la Journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression, célébrée le 4 juin.

 

Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,

A l’occasion de la Journée internationale des enfants innocents victimes d’agression, nous demandons aux Nations unies d’inclure l’occupation [Israël] dans la liste noire des entités qui commettent des crimes contre les enfants.

Cette année, la Journée internationale des enfants innocents victimes d’agression est célébrée alors que l’agression sioniste contre le peuple palestinien se poursuit dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Al-Quds (Jérusalem) occupée, et ce depuis plus de sept mois. Au cours de cette période, cette entité fasciste a commis les crimes les plus odieux et les massacres les plus horribles contre le peuple palestinien, en particulier contre les enfants innocents qui ont été et continuent d’être les cibles directes du terrorisme et de la criminalité de cette entité nazie.

Selon les rapports des Nations unies, un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes à Gaza. En outre, le nombre d’enfants martyrs de notre peuple tombés au cours de l’agression sioniste en cours contre la bande de Gaza, estimé à plus de 14 000, dépasse le nombre enregistré au cours de quatre années de conflits mondiaux [après 4 mois de génocide israélien à Gaza, plus d’enfants avaient été tués que la totalité des enfants tués sur tous les théâtres de guerre du monde entre 2019 et 2022].

Dans les prisons de l’occupation fasciste, plus de 200 enfants palestiniens, dont la plupart sont des écoliers, sont soumis aux politiques punitives et vengeresses les plus brutales, dont plus de 20 enfants de la bande de Gaza. Ils subissent diverses formes de passages à tabac, d’interrogatoires musclés, de tortures physiques et psychologiques, de mauvais traitements quotidiens, de négligence médicale délibérée, et se voient refuser la visite de leur famille, des équipes soignantes et des organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme.

Nous, au sein du Mouvement de la Résistance Islamique (Hamas), à la lumière des crimes et des violations continues de l’occupation sioniste, et à l’occasion de la Journée Internationale des Enfants Innocents Victimes d’Agressions, affirmons ce qui suit :

Lire la suite…

Source : https://lecridespeuples.fr/2024/06/05/journee-internationale-des-enfants-victimes-innocentes-de-lagression-le-message-du-hamas/

 

Le Hamas n’a pas « le droit » de faire ce qu’il fait, il en a le devoir.

 

 

 

Mis en ligne le 18 juin 2024