On ne connaît rien au jeu de go, mais on sait que c’est parce qu’on est nuls

 

 

 

 

 

 

Suspense dans le detroit d’Ormouz

 

 

On ne connaît rien au jeu de go, mais on sait que c’est parce qu’on est nuls

 

 

Petite parenthèse avant d’y venir :

Au moins 30% de la production mondiale de pétrole passe par cet endroit. Si l’Iran, pour se protéger des incursions et des tentatives de remplacer son gouvernement par un autre plus agréable aux USA ou à Israël, décide d’en bloquer le passage (en y semant des mines par exemple), le prix du baril s’envole jusqu’à des plafonds difficiles à imaginer. Résultat assuré : l’économie de beaucoup de pays s’effondre.

 

C’est là :

 

 

 

 

 

 

Où l’on apprend des choses qu’on ne savait pas, sur des gens très éloignés de nous dans l’espace.

 

 

Quel rôle la Chine devrait-elle jouer dans la guerre entre l’Iran et Israël ? Un point de vue réaliste.

 

 

Hua Bin – The Unz Review – 19.6.2025

 

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Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

De nombreux stratèges chinois, bien plus intelligents et mieux informés que moi, travaillent actuellement sur cette question. Je suis persuadé qu’ils trouveront la bonne ligne de conduite pour protéger les intérêts nationaux de la Chine dans la crise actuelle.

Je vais m’attacher à démystifier certaines idées reçues concernant les implications de la guerre pour la Chine et les relations sino-iraniennes. Une fois ces mythes dissipés, je pense que le lecteur pourra mieux comprendre de quoi il retourne et interpréter beaucoup plus facilement les actions de la Chine dans les semaines et les mois qui viennent.

 

Mythe 1 : la Chine n’a pas apporté son aide  

Réalité : La Chine a dénoncé l’agression d’Israël et appelé à la cessation immédiate des hostilités dans divers forums : au Conseil de sécurité des Nations unies, aux BRICS, à l’OCS (Organisation de Coopération de Shanghai) et au Sommet Chine-Asie centrale. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a appelé les ministres des Affaires étrangères iranien et israélien pourréclamer une désescalade. Le président Xi s’est entretenu aujourd’hui avec le président Poutine et tous deux ont condamné Israël et appelé à un cessez-le-feu.

L’Iran n’a pas demandé publiquement l’aide de la Chine et de la Russie. Cependant, je pense que le président Xi et le président Poutine sont prêts à agir en médiateurs si l’Iran le leur demande.

 

Mythe 2 : si l’Iran est vaincu, ce sera la fin du monde multipolaire prôné par la Chine et la Russie.

Réalité : Israël, seul, a peu de chances de vaincre l’Iran. Il peut lui causer de graves dommages (et l’Iran est en train de riposter), mais il ne peut parvenir à détruire les infrastructures nucléaires et militaires iraniennes ni à renverser  le régime du pays.

Si les USA interviennent, ils peuvent certainement larguer des bombes plus puissantes et détruire plus complètement les installations nucléaires iraniennes. Mais ces installations peuvent être reconstruites et l’Iran peut finir par décider de se doter de la bombe.

Les USA ne sont pas non plus en mesure de provoquer un changement de régime en Iran sans envoyer de troupes au sol et occuper physiquement le pays, ce qui serait la plus grande opération de ce type qu’ils auraient jamais tentée (90 millions d’habitants, 1,6 million de kilomètres carrés).

La guerre se déroulera dans les airs, avec des chasseurs, des bombardiers, des missiles et des drones.

À moins que le peuple iranien ne soit tellement bouleversé et intimidé par la guerre qu’il décide de renverser son gouvernement, le régime iranien restera au pouvoir. En fait, la guerre pourrait agir en catalyseur d’une unité nationale dont le pays a tant besoin dans une société divisée. Ce pourrait même être le côté positif de cette terrible guerre.

Si les Iraniens renversent leur gouvernement et embrassent leurs ennemis, l’Iran ne vaudra plus la peine d’être sauvé ni pour la Chine ni ,pout la Russie. Aucun des deux pays n’est capable de remodeler une société déformée qui souhaite se jeter dans les bras de ceux qui viennent de la bombarder pour la soumettre.

Le bon sens nous dit qu’il est difficile de se faire aimer d’un peuple en le bombardant (même s’il me faut faire une exception pour les Japonais, les Allemands et les Vietnamiens, qui semblent avoir apprécié les bombes atomiques, incendiaires et l’agent orange et sont devenus les toutous obéissants de leur bourreau, « vous savez qui »).

Je m’attends plutôt à ce que les Iraniens aient une épine dorsale solide et à ce qu’ils deviennent une société plus cohésive et plus unie contre leurs ennemis communs que cela n’a été le cas pendant la guerre Iran-Irak dans les années 1980.

Il y a parfois besoin d’un réveil brutal pour dissiper les illusions collectives, comme l’a fait la guerre en Ukraine pour de nombreux « libéraux » russes qui rêvaient depuis si longtemps d’appartenir à l’Ouest, mais qui ont maintenant compris que leur avenir était avec l’Est.

 

Mythe 3 : si la Chine et la Russie laissent les USA et Israël attaquer l’Iran, elles perdront leur légitimité morale et seront isolées par les pays du Sud global pour ne pas s’y être opposées. Dans ce cas, elles seraient « grillées », parce que les USA pointeraient aussitôt la mire de leurs armes sur elles. Cette école de pensée est communément appelée « théorie des dominos ».

Réalité : C’est le mythe le plus facile à réfuter. Ce sont les États-Unis qui perdent toute légitimité résiduelle aux yeux du monde pour  avoir rejoint les Juifs dans une guerre d’agression flagrante et non provoquée, tout en continuant à faciliter un génocide à coups de bombardements et par la famine à Gaza.

Si le monde tombait sous le charme d’un personnage tel que le nouveau chancelier nazi allemand privé d’âme Mertz, qui fournit ouvertement des armes pour massacrer les Palestiniens de Gaza et qui loue l’attaque d’Israël contre l’Iran comme « faisant notre sale boulot », ce ne serait pas un monde que la Chine et la Russie voudraient libérer de la tyrannie. Il la mériterait.

En réalité, c’est l’Occident qui est isolé et méprisé, qu’il gagne ou qu’il perde en Iran, et non la Chine ou la Russie. Quiconque pense autrement doit  se faire examiner la tête.

Les USA tomberaient la tête la première dans un autre piège s’ils décidaient de rejoindre Israël directement dans la bataille. Combien de milliards et de GIs morts a-t-il fallu pour vaincre et renverser les gouvernements des talibans et ides Irakiens, pourtant bien plus faibles ? Combien cela coûterait-il avec l’Iran ? J’ai écrit que la stratégie de la Chine pour vaincre les USA consistait à les conduire à la faillite avec l’aide de Trump  (https://huabinoliver.substack.com/p/china-s-strategy-to-defeat-the-us ). « TACO Trump » suit bien mon scénario.

Quelqu’un croit-il sérieusement qu’un gouvernement pro-israélien et pro-US verra le jour en Iran si, – Dieu nous en préserve ! – ceux-xi  réussissent à détruire le régime iranien ? L’Irak, la Libye, l’Afghanistan ou la Syrie sont-ils devenus des copains des USA ? Encore une fois, il existe des exceptions, comme je l’ai dit précédemment. Mais je compte sur le fait que tout le monde n’est pas aussi éhonté.

Dans les années 1960 et 1970, les faucons américains ne cessaient d’évoquer la « théorie des dominos » et ce qui se produirait si le Vietnam du Nord communiste remportait la guerre. Que s’est-il passé lorsqu’il l’a effectivement remportée ? ‘La « théorie des dominos » a-t-elle ravagé les intérêts nationaux US ?

Après 58.000 sacs mortuaires, la prophétie de l’école de l’« effet domino » s’est avérée n’être rien d’autre qu’un prétexte de plus pour battre les tambours de guerre. Et aujourd’hui, on voit les USA courtiser le Vietnam communiste pour qu’il les aide à « contenir » la Chine. Ironique, non ?

Pendant que les USA vont s’enliser en Iran et dépensent leur or et leur sang, la Chine les laisse loin derrière elle, à mordre la poussière dans les domaines des énergies nouvelles, des technologies vertes, de l’espace, de l’intelligence artificielle, de la robotique et du commerce mondial. Si vous pensez que les USA sont en position de force vis-à-vis de la Chine, bon courage.

Personne ne veut voir l’Iran bafoué et humilié, mais qui veut empêcher les USA de plonger la tête la première dans un cloaque ? N’interrompez jamais votre ennemi quand il fait une c……. !

Plus important encore : les USA n’auront pas plus de facilité à combattre la Chine ou la Russie, quelle que soit l’issue de la situation en Iran. La Chine et la Russie sont tout simplement trop fortes pour l’Occident collectif. Les guerres entre géants sont déterminées par la puissance pure, pas par des espèces de manœuvres machiavéliques.

Les « stratèges » occidentaux sont tellement en faillite intellectuelle ces temps-ci qu’ils prennent les ruses et les trahisons « astucieuses » pour de brillantes manœuvres stratégiques. Leurs petites machinations ne font pas le poids face à un véritable pouvoir national.

Les superpuissances comme la Chine et la Russie ont les ressources et le mordant nécessaires pour écraser les manipulations crapuleuses que l’Ouest affectionne.

 

Mythe 4 : l’Iran représente un intérêt fondamental et est un proche allié pour la Chine

Réalité : Ce n’est tout simplement pas le cas. La Chine a toujours été transparente et explicite quant à ses intérêts géopolitiques fondamentaux. Ceux-sont Taïwan, la mer de Chine méridionale et la frontière sino-indienne. Ses principaux partenaires géopolitiques sont la Russie et le Pakistan.

La Chine apprécie l’Iran comme partenaire économique et politique, mais ses intérêts sont principalement commerciaux. La Chine achète du pétrole à l’Iran et lui vend des produits manufacturés.

Alors que les achats de pétrole par la Chine représentent 90% des exportations pétrolières iraniennes et 20% de son PIB, la Chine ne dépend de l’Iran que pour 12 à 14% de ses importations de pétrole. Les sources d’énergie de la Chine sont très diversifiées et ses principaux fournisseurs en matière de pétrole sont la Russie, l’Arabie saoudite et l’Irak. La Chine achète également du pétrole à la Malaisie et aux Émirats Arabes Unis.

À mesure que la Chine s’électrifie et se décarbonise, ses besoins en pétrole ont atteint leur sommet et devraient progressivement diminuer. La Chine est le leader mondial dans le domaine des énergies vertes et la région du Golfe perdra de son importance pour elle au fil du temps.

Des routes terrestres et des voies ferrées sont construites dans le cadre des projets de la BRI à travers l’Asie centrale, le Pakistan et l’Afghanistan afin de relier [entre eux et avec le reste du monde, NdT] les pays du continent eurasien, offrant ainsi une alternative aux voies maritimes de l’océan Indien, de la mer Rouge, du détroit d’Ormuz et du canal de Suez.

L’Iran n’a pas coopéré étroitement avec la Chine dans le domaine des projets énergétiques et d’infrastructure : il a attribué davantage de contrats à l’Europe qu’à la Chine, depuis l’assouplissement des sanctions par la signature du JCPOA. Aujourd’hui, les sanctions sont de retour et les Européens battent en retraite. La Chine n’attend pas au bout du fil.

L’Iran s’est révélé être un partenaire commercial peu fiable. Les USA et le Canada ont utilisé les relations commerciales de Huawei avec l’Iran comme prétexte pour détenir, pendant trois ans, Meng Wanjun, directrice financière de Huawei et fille du fondateur de l’entreprise, Ce sont des traîtres iraniens qui ont mouchardé sur les projets de Huawei aux USA. Des traîtres iraniens ont également trahi un autre fournisseur chinois de télécommunications, ZTE, ce qui a conduit à une amende d’un milliard de dollars infligée par le régime à sanctions US.

L’Iran est membre de la BRI, mais il a attribué à l’Inde son projet portuaire le plus importan : le port de Chabaharn, ainsi que la ligne ferroviaire entre Chabahar et Zaranj. On ne peut guère dire que l’’Inde soit une alliée de la Chine et elle ne fait pas partie de la BRI. [Mais l’Inde formait néanmoins, paraît-il, avec la Russie et la Chine, le fameux triangle de Primakov, où elle aurait été remplacée… par l’Iran, justement, NdT]

Ajoutant l’insulte à l(outrage, l’Iran a pris cette décision après que la Chine ait contribué à apaiser l’hostilité séculaire entre lui-même et l’Arabie saoudite en 2023.

Si l’Iran est libre de faire ses propres choix en tant que pays souverain, il n’a pas rassuré la Chine en flirtant avec l’Inde et en diversifiant ses paris commerciaux et géopolitiques avec cet État chèvre-choutiste, sachant pertinemment qu’une telle initiative serait mal perçue par Pékin.

Pire encore, l’Iran a fourni un refuge au groupe terroriste BLA (Armée de Libération du Balouchistan) à sa frontière avec le Pakistan, groupe qui a attaqué à plusieurs reprises le CPEC (Projet de Corridor Économique Chine-Pakistan), un projet phare de la BRI, d’une valeur de 62 milliards de dollars. https://www.theguardian.com/world/2024/jan/18/where-balochistan-why-iran-pakistan-strikes

https://jamestown.org/program/grievances-provoke-surge-in-baloch-separatist-militancy-on-both-sides-of-pakistan-iran-border/

Le BLA a encore saboté le projet du port de Gwada, un élément clé des routes maritimes chinoises dans l’océan Indien, et il a tué des ingénieurs et des ouvriers chinois au moyen d’attentats-suicides et d’embuscades. Le BLA est également financé par l’Inde.

Le manque de discernement de l’Iran a sérieusement érodé ses relations avec la Chine. La Chine n’a pas exprimé publiquement son déplaisir, mais l’Iran ne doit pas trop s’attendre à ce que la Chine se précipite pour le tirer d’affaire dans une de ses crises.

Ironiquement, bien que l’Iran se soit donné beaucoup de mal pour courtiser l’Inde, y compris en se rendant à New Delhi pour signer un accord de partenariat stratégique global avec l’Inde en plein milieu de la guerre entre l’Inde et le Pakistan le mois dernier, l’Inde a quand même trahi l’Iran de la manière la plus éhontée qui soit.

Il y a deux jours, l’Inde a annoncé qu’elle se désolidarisait de la déclaration commune condamnant l’attaque israélienne émise par l’OCS, dont l’Inde et l’Iran sont tous deux membres. La veille de sa prise de distance vis-à-vis de l’OCS, l’Inde s’était abstenue lors du vote à l’Assemblée générale des Nations unies sur une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza. https://www.aljazeera.com/news/2025/6/16/why-india-refused-to-join-sco-condemnation-of-israels-attacks-on-iran

L’Iran semble totalement ignorer le fait que l’Inde est le pays le plus pro-israélien du Sud global, avec un rapport de 5 contre 1 en faveur d’Israël sur les réseaux sociaux indiens, comparable aux données provenant d’Israël lui-même et supérieur même à celui des USA, territoire occupé par les Juifs. L’empire Bha-rat est une absolue « valeur aberrante »e en matière de décence humaine fondamentale.

De multiples messages publiés sur les réseaux sociaux indiens proclament « Je soutiens Israël » en plein génocide. Les trolls indiens sont les plus actifs dans la promotion du discours israélien sur Gaza. Mieux encore pour Israël : le soutien indien est gratuit, alors que même l’AIPAC doit soudoyer les politiciens US pour qu’ils reprennent à leur compte ces arguments odieux.

L’Iran semble également ignorer que l’Inde est un des pays les plus islamophobes au monde, un pays où les hindous font de la persécution des musulmans un sport national.

Quand les choses en sont venues au pire, c’est le Pakistan qui s’est distingué dès après le lancement de l’attaque israélienne. C’est le Pakistan qui s’est engagé publiquement à soutenir militairement l’Iran, allant même jusqu’à offrir son « parapluie nucléaire » en cas d’attaque nucléaire israélienne.

Comme le montre le conflit actuel, l’Iran n’a pas acheté de systèmes d’armes modernes chinois. Il dépend depuis longtemps de la Russie et de ses propres productions en armes, qui n’ont guère eu d’impact dans les combats aériens (en fait, il n’y a pas eu de’ combats aériens dans l’espace aérien iranien – la supériorité aérienne israélienne semble totale).

Cela contraste fortement avec les performances supérieures des avions de combat, des radars d’alerte précoce et des missiles air-air chinois démontrées par l’armée de l’air pakistanaise, équipée par la Chine, lors de sa guerre aérienne avec l’Inde.

La décision de l’Iran en matière d’approvisionnement militaire est difficile à comprendre, dans la mesure où la Chine a proposé à plusieurs reprises de lui vendre ses systèmes de défense aérienne à des prix extrêmement compétitifs. Une fois de plus, l’Iran a fait preuve d’un manque de discernement sur des questions aussi cruciales pour sa sécurité nationale.

Le manque de perspicacité stratégique, de fiabilité et de bon jugement de l’Iran ne plaide guère en faveur d’un rapprochement avec des puissances sophistiquées comme la Chine. Un vieux proverbe chinois dit qu’« on ne peut pas se servir de boue humide pour construire des murs ».

 

Mythe 5 : si la Chine ne combat pas les USA en Iran, elle devra les combattre chez elle. Il vaut donc mieux les combattre maintenant, en Iran, plutôt qu’attendre qu’ils viennent l’attaquer à ses propres portes.

Réalité : Ces opinions ne sont en fait qu’une resucée des célèbres paroles de George W. Bush : « Si vous ne combattez pas les terroristes là-bas, vous devrez les combattre ici ». Outre le fait que ce genre de remarque n’est qu’une feuille de vigne chargée de dissimuler sa propre agression, W n’est ni un intellectuel de renom ni un génie militaire. Bien au contraire.

La Chine a tout intérêt à combattre les USA à sa propre porte. Là  où elle ne peut que remporter une telle confrontation. En revanche, combattre les USA au Moyen-Orient, à 5.300 ou 7.200 kilomètres de distance (celle entre Pékin et Téhéran/ou Tel Aviv), où les USA disposent de nombreuses bases militaires et de nombreux alliés locaux, alors que la Chine n’en a aucun, serait effectivement une entreprise vouée à l’échec.

Préconiser que la Chine combatte les USA en Iran est une idée folle et suicidaire. Pékin ne va pas mordre à ce genre d’hameçon.

La Chine a pleine conscience qu’un affrontement final avec les USA est inévitable, mais il est stratégiquement impératif pour elle de choisir le lieu et le moment. La logique est la même que celle de l’avantage du premier joueur au jeu de go : c’est le premier joueur qui impose le rythme et force son adversaire à réagir, ce qui lui permet de dicter le cours du jeu.

La pensée stratégique chinoise s’est affinée grâce au jeu traditionnel du Go, pratiqué depuis 2.000 ans, qui est un jeu de patience et de réflexion stratégique. En comparaison, le jeu occidental des échecs est axé sur l’action-réaction à court terme et le rapport risque-récompense, et est donc inférieur.

La confrontation finale avec les USA sera l’événement décisif pour le monde au cours du prochain siècle. Un nouvel ordre mondial dépendra de son issue. Il n’est pas pensable que la Chine prenne des risques inutiles avant d’être tout à fait prête. Les événements actuels au Moyen-Orient ne sont que des bruits de fond dans le grand schéma des choses.

 

Mythe 6 : la Chine partage le même point de vue que l’Occident sur les alliances ; l’objectif de la Chine est de remplacer les USA en tant que gendarme du monde ;  l’occasion se présente aujourd’hui. 

Réalité : Le point de vue de la Chine sur les alliances provient de sa propre histoire et de ses connaissances géopolitiques,qui diffèrent considérablement du point de vue occidental dominant en matière de relations internationales.

Certains ont avancé que l’axe Russie-Iran-Chine était la clé pour contester la domination occidentale. Je doute que Pékin adhère à cette théorie de Brzezinski, exposée dans son ouvrage Le Grand Échiquier.

L’idée paraît plausible à première vue, mais à y regarder de plus près, il s’agit d’une vision dépassée du monde reflétant une perspective qui pouvait être valable il y a 30 ans, mais qui ne correspond plus à la réalité actuelle.

Depuis la publication du livre en 1997, les rapports de force entre les principaux acteurs ont changé au-delà des rêves les plus fous de Brzenzski.

Aujourd’hui, la Chine peut s’opposer aux USA en qualité de concurrent à part entière, comme l’ont clairement démontré la guerre commerciale et la guerre technologique. Des stratèges US tels que Jake Sullivan, Kurt Campbell et Rush Doshi ont reconnu que les USA avaient besoin de leurs « alliés » et « partenaires » pour s’unir en un seul gang, s’ils veulent avoir une chance de « contenir » la Chine.

L’époque où les USA disposaient à eux seuls d’une puissance suffisante pour faire face à la Chine est depuis longtemps révolue, ce qui place la puissance hégémonique autoproclamée dans une position embarrassante et humiliante.

De plus, une alliance multilatérale est aussi forte que son maillon le plus faible. Malheureusement, l’Iran est ce maillon faible. Il n’est pas dans l’intérêt de la Chine de s’engager dans une structure rigide qui lui impose plus d’obligations que d’avantages.

Selon les calculs de Pékin, une structure d’alliance formelle présente de nombreux inconvénients :

 

  • Risque d’être pris au piège par des partenaires juniors plus petits, moins puissants, mais plus imprudents et belliqueux (comme les petits États chihuahua baltes membres de l’OTAN) ;
  • Problèmes liés à l’action collective (comme les désaccords entre la Hongrie et la Turquie et le reste des membres) ;
  • Problèmes de déséquilibre et de réciprocité (les USA consacrent 3,5 % de leur PIB à la défense, contre 1% en moyenne pour l’UE ; Trump est furieux de cette « injustice », et à juste titre) ;
  • Problème de confiance inhérent (les USA mèneraient-ils une guerre nucléaire contre la Russie au nom de la Lituanie en vertu du chapitre 5 et commettraient-ils un suicide national ?)
  • Les alliances fondées sur l’idéologie ont la désagréable odeur des missionnaires universalistes que la Chine déteste (vous vous souvenez des croisades ?)

 

Bref, les alliances formelles peuvent très facilement se transformer en fardeau, et constituer davantage un handicap qu’un atout.

Dans le calcul stratégique de la Chine, l’Iran n’a pas la même importance que la Russie ou même que le Pakistan. Si la Chine ne prendrait jamais le risque d’un éventuel revers de la Russie dans la guerre en Ukraine ou d’une défaite du Pakistan face à l’Inde, elle a une tolérance au risque beaucoup plus élevée en ce qui concerne l’Iran.

La Chine souhaite également équilibrer ses relations avec la Turquie, les États du Golfe et l’Égypte. Aucun de ces pays ne souhaite voir s’établir des relations trop étroites entre la Chine et l’Iran, en particulier si la Chine joue un rôle de médiateur au Moyen-Orient.

Dans le passé, la Chine a été gravement trahie par l’Albanie, un partenaire communiste qu’elle a généreusement financé pendant la guerre froide, mais qui s’est tourné vers l’Occident dès la fin de celle-ci. Elle a également été trahie par le Vietnam après l’avoir soutenu pendant la guerre contre les Américains. La Chine a tiré les leçons de cette expérience.

Finalement, la Chine n’a pas l’intention et n’a aucun intérêt à remplacer les USA en tant que nouveau « shérif en ville ». La Chine n’a pas le zèle missionnaire idéologique des « démocraties libérales » ni la prétention au « sacrifice de soi » nécessaire pour contrôler et façonner le monde à son image. Le « fardeau de l’homme blanc » a une bonne raison de porter ce nom. La Chine ne porte pas ce fardeau.

En résumé, si l’Iran survit à l’agression actuelle d’Israël et des USA et souhaite bénéficier de l’aide de la Chine à l’avenir, il lui faudra faire plus  pour gagner sa confiance et son soutien. Le partenariat géopolitique n’est pas un cadeau qui s’accorde, mais une relation privilégiée fondée sur des intérêts mutuels et la confiance.

En fin de compte, ce n’est pas la guerre de la Chine.

Source : https://www.unz.com/bhua/what-role-china-should-play-in-the-iran-israel-war-a-realist-view/

 

 

 

 

Cessez-le-feu !

Cessez-le-feu !

Cessez-le-feu !

Cessez-le-feu !

 

Alors, tout ça, c’était du cinéma ? Et le blocage du Détroit d’Ormouz, c’était juste du chantage, pas du vrai ?

 

 

 

 

Chiiic, on va pouvoir continuer à massacrer les Palestiniens tranquilles !

 

 

Tiens, justement…

Au lieu des 56 ou 57.000 qu’on vous a dits…

 

 

HARVARD REPORT

révèle qu’Israël a assassiné 377.000 Palestiniens jusqu’à présent dans son génocide, dont la moitié étaient des enfants

 

Arrêt sur info — 23.5.2025

 

 

 

 

 

L’analyse des chiffres montre qu’Israël a assassiné, jusqu’à présent, 377.000 Palestiniens pendant le génocide – dont la moitié étaient des enfants.

Les tentatives d’Israël pour rejeter le bilan des morts comme  « fabriqué par le Hamas » n’est qu’un mensonge de plus visant à cacher l’horrible réalité.

Lire la suite…

Source : https://arretsurinfo.ch/harvard-report-revele-quisrael-a-assassine-377-000-palestiniens-pendant-le-genocide-jusqua-present-dont-la-moitie-etaient-des-enfants/

Source d’origine . HARVARD REPORT

 

« Based on Israeli military data ! » Mais de quoi ils se mêlent, ces crânes d’œufs ? Et comment se fait-il qu’ils ne soient pas encore tous en taule ? Ah, on vous jure, avec ces incapables CIA, FBI et consorts, faut tout faire soi-même !

 

 

 

 

Ah, mais, ce n’est pas tout :

 

L’allégation clé qui a déclenché la guerre Iran-Israël a été construite à partir d’un algorithme de contre-espionnage créé par Palantir

 

Alastair Crooke – Conflicts Forum – 20.6.2025

Publié le  23 juin 2025 par Wayan sur Le Saker francophone

 

 

La Résolution du Conseil d’administration de l’AIEA sur le « non-respect« , le 12 juin 2025, fut l’excuse prévue pour la soudaine frappe israélienne contre l’Iran, le lendemain. Les Israéliens disent que le plan d’entrer en guerre avec l’Iran était fondé sur « l’opportunité » de frapper, et non sur les renseignements selon lesquels l’Iran se dirigeait vers une bombe (c’était la raison annoncée de cette guerre).

Lire la suite…

Source : https://lesakerfrancophone.fr/lallegation-cle-qui-a-declenche-la-guerre-iran-israel-a-ete-construite-a-partir-dun-algorithme-de-contre-espionnage-cree-par-palantir

 

On se disait bien aussi que des cerveaux gros comme des petits pois racornis avaient peu de chances d’accoucher d’intelligences artificielles mirobolantes… Et en attendant, on en connaît un qui pourrait bien découvrir d’ici quelque temps s’il est joli en combinaison orange.

 

 

Mais on ne voudrait pas que nos lecteurs anglophones se sentent négligés :

 

Trump Lures Iran into “Peace” Trap (Again) –

Continues Decades-Spanning Regime-Change Agenda

 

Brian BerletičThe New Atlas – 24.6.2025

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 24 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

L’Iran ? De quel Iran s’agit-il ?

 

 

 

 

 

 

Navire électronique de surveillance chinois dans le golfe Persique

 

 

 

L’IRAN ?

De quel Iran s’agit-il ?

Et de quel prétexte pour l’ ou les attaquer ?

 

Théroigne – L.G.O. – 22.6.2025

 

 

Car il y a maintenant, à l’évidence, deux Iran : un Iran officiel et légitime, dont l’ayatollah Ali Khamenei est le Guide Suprême, et un Iran que nous dirons factieux, qui se fait courtiser (et plus si affinités) par les États-Unis (and C°), auquel un changement de régime ne déplairait pas du tout, parce qu’il voit plus d’intérêts en sa faveur dans lun régime moins révolutionnaire, disons-le : moins populaire..

Et voilà que l’ineffable Trump met – beaucoup trop tôt – les pieds dans le plat, en faisant savoir au garant de l’unité et de l’intégrité de l’’Iran qu’on ne va pas le tuer tout de suite, mais bon, qu’il se prépare…

 

 

Parenthèse russe pour comprendre :

Le 17 janvier dernier, la Fédération de Russie et « l’Iran » ont signé un accord mahousse, mais qui, curieusement, ne comprend pas de clause d’entr’aide militaire en cas de guerre, au contraire de l’accord « de partenariat stratégique global » signé en juin 2024 (et entré en vigueur en décembre) avec la Corée du Nord, et qu’on a vu, aussitôt après, se mettre symboliquement mais officiellement en place, à la faveur, si on ose dire, de l’opération d’Ukraine.

Et, bien que je sois belge et que, par conséquent, je ne pense pas vite, j’ai quand même fini par comprendre une chose, notamment que le fameux accord irano-russe a été mis en chantier avec le président Raissi et signé par celui qui a bénéficié de sa mort, même s’il n’en est pas l’auteur, et qui n’a pas du tout – c’est le moins qu’on puisse dire – les mêmes positions que lui. De là à penser qu’il fallait qu’un successeur, quel qu’il fût, puisse empêcher cet accord d’exister ou lui mette au moins du plomb dans l’aile, il n’y a qu’un pas, qui me fera traiter de complotiste si je le franchis, mais là-dessus je suis blindée : je m’’en fous.

Du coup, la bienheureuse Communauté Internationale se retrouve avec deux pays : celui de Raissi, que nous appellerons Iran I, et celui « des autres », mettons Iran 2.

Mais que devient là-dedans le Guide Suprême, qui est l’incarnation même de ce qui a présidé à la naissance et à la conservation jusqu’ici de la République iranienne, aussi révolutionnaire et populaire qu’islamique ? Il cesse d’être le Guide de tous pour devenir malgré lui celui d’une faction. D’où la nécessité de le supprimer pour sauvegarder les apparences, prétendre qu’il n’y a pas eu subversion, pas de trahison de la part d’un groupe de gens plus ou moins vendu (désolée, ça s’appelle comme ça) à l’étranger pour mettre leurs compatriotes dans ces chaînes venues d’ailleurs. Et si, par chance, on arrive à le faire descendre par des envahisseurs, ce sera encore mieux

Et voilà justement que se pointe, avec ses gros sabots, le Trump que ceux qui l’ont fait président ont tant de peine à faire marcher droit (et qui est, lui aussi, peu ou prou, vis-à-vis du peuple US, dans la situation des traîtres à la République Islamique vis-à-vis de leurs compatriotes) : « on ne va pas vous tuer tout de suite, mais… »….

Mais voilà l’ayatollah Khamenei devenu – beaucoup plus qu’un simple guide, même suprême – l’incarnation vivante de l’intégrité de son pays, le garant de son existence, l’équivalent du palladium (Παλλάδιον) des anciens, Grecs et Troyens ! Tant qu’il reste en vie, l’Iran existe, même fractionné en Iran I et Iran II. C’est pourquoi nous avons vu les tenants de l’Iran I se réveiller et le mettre (espérons-le !) à l’abri, dans un endroit bien  protégé.

 

 

Mais le prétexte ?

 

On nous bassine, depuis une bonne quarantaine d’années, avec le danger (pour qui ?) d’un Iran possesseur – ô horreur ! – d’une bombe atomique.

Permettez-moi d’abord de rappeler qu’un assez grand nombre de pays, à ce jour, possèdent cette bombinette, et que tous ne sont pas incapables de s’en servir comme des apprentis sorciers irresponsables, à commencer par l’irresponsable que la France a laissé frauduleusement mettre à sa tête et qui est tout à fait capable – on parie ? – de refiler cet engin qui ne lui appartient pas à un encore plus irresponsable que lui, en l’occurrence le très nazi fantaisiste raté Zélenski, qu’aucune force au monde, à moins d’un Oreshnik et encore, n’empêchera de larguer sur la Russie, c’est-à-dire à ses propres frontières, mais bof pour les Ukrainiens s’il en reste, n’est-ce pas ?

Permettez-moi ensuite de demander DE QUEL DROIT  les USA peuvent interdire aux uns et autoriser aux autres la possession de n’importe quel machin atomique. Dès lors qu’ils en possèdent eux-mêmes par paquets – dont un certain nombre planqué sous nos pieds, ne l’oublions pas –, le seul droit qu’ils ont, c’est d’y renoncer à titre d’exemple. Ce n’est pas le chemin qu’ils ont pris en s’en servant bien avant tout le monde et on sait comment, sous un prétexte fallacieux.

 

 

Mais revenons à cette prétendue arme atomique iranienne

 

Il y a plus de quarante ans que les Israéliens crient « au loup ! » ou plutôt « à la bombe iranienne ! » : première apparition, dans les journaux, à propos de de l’Iran sur le point de se doter de la bombe « demain ou au plus tard la semaine prochaine » :  en 1984 ! Et des centaines de fois depuis, sans vergogne, toujours avec la même affolante proximité dans le temps.

Et personne, nulle part, ne leur a mis le nez dans leur caca ? Dans quel merdium ? Ils les possèdent tous, mais il faut reconnaître que personne n’a fait preuve d’une curiosité inconsidérée.

 

 

Et pendant ces quarante ans, quel événement nouveau s’est produit en fait de bombe atomique ?

Euh… Israël s’est débrouillé pour en acquérir une (qui a fait des petits). De quelle manière ? En volant les plans de la bombe US.

En janvier 2016, Les Grosses Orchades ont mis en ligne une vidéo de Youtube, qui a disparu depuis, où l’on voyait un dénommé Pollard, filmé par des caméras de surveillance, voler les plans de la bombe US, alors qu’il travaillait comme analyste pour la CIA.  [Imaginez Larry Johnson faisant quelque chose de ce genre !]

Arrêté en 1985, Pollard  a plaidé coupable en 1986 et été condamné à la prison à vie par les tribunaux US. Pour un délit du même ordre mais commis en 1953, au bénéfice de l’URSS où on avait justement l’intention de la larguer, les époux Rosenberg, qui venaient de sauver le monde, ont été condamnés à la chaise électrique. Et au temps pour les Israéliens porte-parole  de « tous les juifs ».

 

 

Baiser d’adieu d’Ethel et Julius Rosenberg, juste avant la chaise

 

 

Avec le temps et l’emprise de plus en plus grande de l’AIPAC sur une classe dirigeante US archi-corrompue, Pollard a fini par être libéré, en 2015, sur décision de Bill Clinton, et est parti s’installer en Israël, où il a été reçu avec les honneurs rendus aux héros qui n’ont trahi que des gens sans importance, honneurs en forme de places et de statues à son nom, tandis qu’en France, George Ibrahim Abdallah, abusivement condamné en 1987 et en tout état de cause libérable depuis 2013, reste incarcéré le plus illégalement du monde douze ans plus tard pour un crime qu’il n’a pas commis, sur intervention directe, avant cette date, de Hillary Clinton (es fameux e-mails personnels publiés par Wikileaks en font foi) auprès de Laurent Fabius, qui n’a pas manqué de transmettre la consigne, puisqu’elle se perpétue.

Auijourd’hui, pour l’affaire Pollard, tout a été nettoyé et revisité sur Internet dans le sens des fables d’Israël. On peut toujours lire ce qu’il en reste sur Consortium News.

 

 

Et essayer de (faire) libérer Georges 

qui a aujourd’hui la barbe et les cheveux blancs

 

 

          

 

 

Il n’y a plus de lanternes à Paris ?

 

 

 

 

 

À voir jusqu’où la France est tombée, et dans quel état, on a du mal à imaginer qu’elle ait pu, un jour, être un des phares du monde. Et pourtant…

Aujourd’hui – petite lueur lointaine qui s’obstine à vaciller au fond des ténèbres – elle est même le seul qui reste, si difficile à distinguer dans les lueurs d’incendie que ne cesse d’allumer la rapacité du contre-phare israelo-US, jusqu’au champignon final qui n’éclairera qu’un seul instant avant les ténèbres définitives.

On n’en est plus bien loin, puisqu’ « ils » sont occupés, après que le sinistre clown Zélenski l’ait fait en Russie, à bombarder des centrales nucléaires en Iran.

Nous voilà bien loin du prétexte.

 

 

Et  la véritable raison, alors ?…

 

Eh bien, détruire l’Iran, justement ! Ou plutôt le démolir assez pour pouvoir s’en emparer, comme on a fait de l’Afghanistan, de l’Irak, du Liban, de la Libye et de la Syrie… en vue du Grand Israël mis sur les rails il y a si longtemps par les Frankenstein britanniques et repris à leur compte par les dégénérés sionistes sortis de leur rôle d’utilité comme a voulu le faire, avant eux, le monstre du bon docteur (relisez votre Mary Shelley).

Dans quel but ? Pour ressusciter l’empire Khazar perdu en se faisant passer pour de vrais Hébreux ?

Mais c’est une fois encore ce pachyderme de Trump, s’ébattant dans une cristallerie du Val Saint Lambert ou de Murano, qui a vendu la mèche : « ‘Ils sont assis sur une des plus grosses réserves de pétrole du monde ! ». Il convient donc de s’emparer de  ce foutu pays, bombe ou pas bombe !!!

Et le camarade Maduro a intérêt à faire attention à ses miches.

Cependant…

Israël, malgré ses dents longues, n’est pas capable de mener cette conquête à bien. Il compte et a toujours compté sur les USA pour le faire et lui passer les assiettes. Mais il semblerait que les Iraniens ne soient pas une proie aussi facile à capturer qu’on croyait, et les USA, c’est bien beau, mais ils n’ont jamais gagné une guerre. Même celle de 1940-1945 dont ils se vantent, où ils ne sont intervenus que pour empêcher les troupes du maréchal Staline d’arriver au mur de l’Atlantique après avoir écrabouillé leur champion devenu repoussoir universel (malheur aux vaincus). L’Armée Rouge aurait pu être la seule à entrer en France comme en pays conquis, puisque, après tout, le gouvernement de Vichy l’avait combattue avec ses alliés germaniques. Elle ne l’aurait sans doute pas fait, car d’autres Français s’étaient battus à ses côtés, mais les USA, eux, n’ont pas ce genre de scrupules : ils ont traité la France (c’est-à-dire les populations civiles françaises) en pays ennemi, par leur habituelle méthode du tapis de bombes sur populations non armées : jetez un œil aux archives de Caen si vous en doutez, alors que la France, en la personne du général De Gaulle, était officiellement – et très réellement – leur alliée depuis le 18 juin 1940.

Ces horreurs n’ont empêché en rien quantité de jeunes hommes de venir mourir sur le sol européen en croyant de bonne foi aider des populations à se libérer d’un joug oppresseur. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels »… On croit mourir pour la liberté des peuples, on meurt pour le capital qui les écrase.

 

 

 

 

Mais PRÉSENTEMENT, kèskispass en Iran ?

 

Et pourquoi les deux autres membres de la troïka, mais au moins les Russes signataires d’un accord ceci-cela n’interviennent-ils pas ?

 

Eh, c’est que la situation n’est plus la même. Il n’est même pas question, ici d’approuver ou de désapprouver l’ultra-légalisme de Vladimir Poutine refusant de se mêler des affaires d’un État qui n’est pas la Russie.

Il est question de savoir – ceci valant d’ailleurs pour la Chine – à qui on s’en va porter assistance : à l’Iran Un et Indivisible dont on était l’ami ou à l’une des deux factions d’un pays en pleine guerre civile ? (et quid si on aide la faction illégitime qui a tué l’autre et est devenue votre ennemie ?).

 

L’Iran en état de guerre civile ?

Oui, bien sûr ! Même si les 91 millions d’Iraniens ne sont pas en train de s’étriper, car il s’agit pour l’instant d’une guerre des chefs : une partie mal connue de la classe politique plus une partie du CGRI contre tout le reste. Mais justement : quelle partie du CGRI ? Comment savoir à qui on passe ses armes et son aide ? Au peuple iranien ou à ses assassins ?

C’est à ce dilemme que sont à présent confrontés Vladimir Poutine et Xi Jinping, et on ne voudrait pas être à leur place.

Une récente vidéo (en anglais bien sûr), postée hier sur le site de Sonar 21 débat exemplairement du problème :

Le juge Napolitano, recevant Larry Johnson et Ray MacGovern discute avec eux de ce qui peut arriver si les Israelo-US parviennent à liquider l’ayarollah Khamenei. Larry pense que, Khamenei étant un Azeri et la partie la plus conséquente et combative de l’Iran étant d’après lui la population de cette ethnie, si le pire se produit « ils en éliront un autre et le mettront à sa place ». À quoi MacGovern se récrie « vous avez tout faux : si le pire se produit, vous verrez, comme une traînée de poudre, une foule énorme de musulmans – et pas seulement chi’ites ! – devenir incontrôlable et se jeter pour commencer sur les bases US d’un peu partout, et personne, vraiment personne, ne peut dire où cela s’arrêtera ni comment ».

Et moi, je me dis que c’est peut-être précisément ce que Vladimir Poutine a tenté de faire comprendre à un Trump, limité certes, mais quand même pas suicidaire à ce point-là de sang-froid, Mais il n’est plus permis à Donald Trump d’e réfléchir de sang-froid : les missi dominici de Benjamin Netanyahou ne lui laissent désormais pas une seconde de répit : il est sommé de s’acquitter de sa dette envers ceux qui l’ont fait roi. Et quand il veut s’endormir pour oublier, on le réveille.

Quoi qu’il en soit, voici, en anglais bien sûr, la vidéo du juge et de ses acolytes :

 

 

 

 

Elle comporte aussi un passage où M. MacGovern parle, pour le contredire, de John Helmer selon qui, d’après lui, Vladimir Poutine se préparerait à « se laver les mains de l’Iran comme il l’a fait de la Syrie ». En fait, ce n’est pas l’opinion de John Helmer, c’est celle de Moscovites, y compris du Kremlin, qu’il rapporte dans son dernier article, ses sources moscovites faisant même allusion à des « frictions » entre les deux présidents russe et chinois, certains allant – à quoi bon lésiner – jusqu’à évoquer un « réalignement de la Russie et de la Chine avec les USA en lieu et place de l’Iran » (!!!).

Au diable la prudence, je vais me permettre de donner un avis personnel que vous pouvez sauter.

Autant je n’ai pas compris l’attitude peut-être légitime – car on ne nous dit pas tout – du président Poutine lors d’un coup d’État éclair contre la Syrie, qui peu l’avoir surpris autant que nous… autant je comprends ici son dilemme.

Mais l’Iran ne manque pas du tout d’alliés, car outre la Russie et la Chine, qui ont si grand intérêt à sa sauvegarde, il y en a d’autres, dont le Pakistan et… mais oui, un  pays qui sait ce qu’être attaqué par les USA veut dire :

 

 

 

 

Ce que je voudrais rappeler en passant, pour ce que vaut mon opinion, c’est que ce cas de figure n’est pas nouveau, qu’il est même loin d’être rare et qu’il ne faudrait pas longtemps pour lui trouver toute une série d’équivalents dans l’Histoire.

Je n’en évoquerai ici que deux : un qui a affecté mon pays, un qui l’avait précédé en France de plus d’un siècle.

 

Au moment où la Première République se battait contre toutes les monarchies d’Europe coalisées, l’Armée du Nord, qui venait de les vaincre à Fleurus, est arrivée jusqu’ici, avec les Liégeois exilés en première ligne. Ils sont entrés dans Liège, libérant la ville de l’occupation autrichienne, le jour et au moment exact où leurs chefs étaient décapités en masse à Paris et en province.

Liège a donné quatre généraux à la Première République, et un des quatre, le général sans-culotte émigré Servais Boulanger, qui servait à Paris, est monté sur l’échafaud avec Robespierre.

En quelques heures, leurs pires ennemis étaient devenus leurs chefs.

Ce n’est pas ici le lieu de s’étendre sur la manière dont les trois survivants (et tant d’autres) ont vécu la suite de ce moment où l’Histoire a fait un virage en épingle à cheveux. Mais Thermidor est devenu un mot emblématique. En Russie, la mort de Staline (naturelle ou provoquée) a été le Thermidor russe. Et la mort du président Raissi a donné le coup d’envoi au Thermidor iranien. La suite de ce genre de coup est assez souvent sinistre, mais pas toujours…

 

Car mon second exemple s’est passé en France : le jour où la reine Anne et Louis, son fils de huit ans, futur XIV, ont dû s’enfuir de Paris pour échapper à la mort aux mains d’une faction de gens riches aux dents très longues, assez semblable à celle qui dévaste aujourd’hui l’Iran. C’étaient des barons, des ducs, des princes, des parents du roi-enfant qu’ils voulaient occire, pas des marchands de tapis milliardaires du Bazar de Téhéran comme l’a suggéré Thierry Meyssan, mais c’était strictement la même chose. Et cela ne s’est pas appelé Thermidor car le mot n’existait pas encore, mais « la Fronde ». Il se fait que des religieux – catholiques, pas musulmans – ont, cette fois-là, comme de nos jours en Iran, pris les choses en mains et même l’un des deux était étranger. Ce qui compte, c’est que, s’opposant à une faction de rapaces, ils ont défendu la Nation, qui n’était pas encore républicaine. Le second a été l’homme le plus haï de la France qu’il a sauvée. Le premier (qui l’avait choisi pour lui succéder) a dit un jour « la politique est l’art du possible ». Armand Duplessis, cardinal de Richelieu, est un ancêtre de l’ayatollah Ali Khamenei et sans doute aussi de Vladimir Poutine, parce qu’ils pratiquent, eux aussi, l’art du possible.

 

IL est assez difficile, quand on ne croit en aucun dieu, d’imaginer ce que peut ressentir en ce moment ce vieil homme si près de la mort quoi qu’il arrive. Sans doute prie-t-il son dieu de l’aider ou au moins de l’inspirer. Mais si – on ne sait jamais… – le Tout Miséricordieux ne lui répond pas ? Que lui reste-t-il à faire, sinon à trouver en lui-même la réponse et les ressources : dans son caractère, dans ses convictions, dans ses principes et dans ce qu’il lui reste de forces, pour faire au mieux. Une chose paraît claire, même aux mécréants : son prédécesseur et lui-même ont tenté de se conduire envers leurs millions de compatriotes, comme de véritables pères, en défenseurs naturels de tout ce qui vit, indifférents aux intérêts d’une poignée d’égoïstes comme on en trouve partout. Comment savoir dans quelle mesure ils y ont réussi ? C’est le peuple iranien qui le dira. Peut-être à la longue. On ne sait pas combien de temps cela leur prendra. Et votre servante n’est pas  la fée Clochette… il faut attendre.

 

 

 

 

Mais revenons à nos moutons : je ferais aussi bien de partager avec vous ce que j’ai pu trouver d’intéressant, pas en anglais, sur le sujet :

 

 

 

COMPLETE CHAOS ! 

 

Avec des videos qui, chez eux, sont sous-titrées ou doublées en français

https://www.librairie-tropiques.fr/2025/06/complete-chaos.html

 

 

 

 

« Vous condamnez les mollahs » ?

 

Régis de Castelnau – Vu du Droit – 19.6.2025

 

 

 

 

 

Après l’agression israélienne contre l’Iran, les médias mainstream français ont repris la technique éprouvée, utilisée après le 7 octobre et qui consistait à empêcher tout débat réel sur la situation en Palestine. Et à imposer l’expression d’une seule opinion : « la défense inconditionnelle d’Israël ». Quiconque essayait d’apporter de la nuance, de demander la prise en compte du sort de la population palestinienne, de protester contre le massacre de Gaza se voyait immédiatement imposer un préalable. « Est-ce que vous condamnez le Hamas ? » Tout le monde se rappelle (10 millions de vues !) la caricature hilarante concoctée par l’humoriste Malik Benthala des émissions de Cnews. Sa verve pourrait peut-être trouver à s’exprimer à nouveau face au déferlement actuel dans notre système médiatique. Aucune discussion n’est véritablement possible, aucune critique de la violation grossière du droit international (une de plus) par l’État d’Israël, aucun appel à la paix n’est recevable sans qu’au préalable la question du jour ne soit posée : « est-ce que vous condamnez les mollahs » ?

Lire la suite…

Source : https://regisdecastelnau.substack.com/p/vous-condamnez-les-mollahs

 

Je regrette, pour ma part, que Régis de Castelnau n’ait pas évoqué plus largement et plus en détail l’époque de l’Iran sous la botte du shah mis en place par la même clique que celle d’aujourd’hui, dont les jeunes générations ne savent rien du tout de véridique.

 

 

 

 

Quoi qu’il en soit, je me permets de recommander chaudement à tout le monde de ne pas rater ce qui suit, en l’occurrence, une vidéo largement balancée au peuple iranien, par les soins de Benjamin  Netanyahou qui avait gardé l’oiseau dans sa manche.

Il s’agit d’un appel direct au soulèvement contre les mollahs honnis, par un homme qu’on a connu bébé dans les revues glacées pour midinettes du genre Marie-France, qu’il illustrait avec sa mère Farah Diba, la si sympathique impératrice qui avait fait ses études en France, vous vous rendez compte ! – aux Beaux-Arts – et n’était-ce pas là un vrai conte de fées ?

Il a bien changé depuis. Pas en mieux. Si j’étais les Iraniens… mais ils n’ont pas besoin de moi. Le machin est en farsi, sous-titré en anglais et doublé, y compris les commentaires du jeune homme, en français :

 

 

 

 

 

Et maintenant, ça y est : ils l’ont fait.

 

 

 

 

Le sort en est jeté. Personne ne peut plus revenir en arrière. Et la suite n’appartient plus, quoi qu’ils fassent, à Israël ni aux États-Unis, ni même à aucune des factions en présence, et même pas vraiment, sinon accessoirement, aux deux puissants alliés qui feront sans doute ce qu’ils pourront dans une situation difficile. Elle appartient au peuple iranien, aux 91 millions de gens qui se reconnaîtront ou non dans leur « père » si fragilisé et qui serreront ou non les rangs autour de lui, c’est-à-dire qui justifieront ou non ce que lui-même et son prédécesseur ont tenté de faire pour eux.

 

 

 

Courage de lion anti-physique fabriqué contre consciences humaines.

 

 

Le faible « président » des USA a fait ce qu’il pouvait faire et que tout le monde attendait ou redoutait de lui : il a cédé. Sauf s’il n’ose pas lancer ses propres soldats dans la mêlée pour se mesurer à  ce peuple, il doit s’attendre à ceci :

 

 

 

 

Et aux conséquences, qui ne seront pas que pour lui et ses complices, mais pour toutes les composantes individuelles d’un syndicat de mafias diverses se faisant passer pour une fédération d’États libres.

Ce ne sera pas tant sa faute que celle de la Constitution des USA, mais ceci est une autre histoire, dont on a déjà parlé ici. Basta cosi.

 

 

 

 

 

Toute dernière minute

 

Nous recevons et relayons bien volontiers l’article suivant, que vient de publier Entre la plume et l’enclume.

Le piège à ours tendu par deux ours. Par Kevin Barrett

 [Kevin Barrett est un Américain converti à l’islam depuis longtemps, et grand connaisseur de l’Iran, qui vit au Maroc. Son article est à saluer, comme prophétie et preuve que l’Occident ne survivra pas à la déroute, à moins d’entendre enfin la sagesse et la profondeur toute orientale qu’il nous enseigne. Oui, il faut un regard extérieur, pour faire découvrir à l’intérieur la stupidité du suprémacisme occidental. Inch Allah]

Ajoutons que Kevin Barrett est aussi un des piliers du site The Unz Review, où on peut le suivre au jour le jour. L.G.O.

 

 

Les États-Unis se dirigent-ils vers le plus grand piège à ours du monde ? Un piège tendu par deux ours

 

Kevin Barrett – Entre la plume et l’enclume – 20.6.2025

 

 

 

 

https://plumenclume.com/2025/06/20/le-piege-a-ours-tendu-par-deux-ours-par-kevin-barrett/

 

 

 

 

Tout le monde touche du bois pour que les temps qui viennent lui donnent raison.

 

 

 

 

Deuxième navire de surveillance chinois au large de l’Iran

 

 

 

 

Mis en ligne le 22 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Un analyste chinois qu’il vaut mieux s’habituer à lire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un analyste chinois qu’il vaut mieux s’habituer à lire

 

 

Hua Bin officie, semble-t-il, sur la plateforme Substack, mais nous le lisons couramment sur le site The Unz Review, de Ron Unz, et nous allons continuer, c’est pour nous plus simple. Vous faites ce que vous voulez.

Outre une jolie station balnéaire en Thaïlande, Hua Bin est un cadre supérieur à la retraite et un observateur géopolitique – chinois ? on le suppose – qui s’exprime aussi sur le site China Academy, dont nous vous donnons ici le lien d’accès, auquel vous pouvez même vous abonner si vous vous intéressez à ce que pensent et font les Chinois ou du moins quelques dizaines de millions d’entre eux : https://thechinaacademy.org/

 

 

Il a l’air bien jeune pour un homme à la retraite.

 

 

Nous vous avons traduit son dernier papier, non seulement parce qu’il nous semble exprimer un point de vue plein de bon sens et qu’il est remarquablement informé, mais aussi parce qu’il recoupe certaines des choses que nous avons auparavant trouvées sous la plume (ou dans les vidéos) de personnes comme Thierry Meyssan en France ou John Helmer, l’Australien de Russie. À vous de voir ce que vous en pensez.

 

 

La révolution n’est pas un dîner en ville

  

Hua Bin – The Unz Review – 15.6.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

L’attaque dévastatrice d’Israël contre l’Iran a pris le monde par surprise.

Bien sûr, personne n’est vraiment surpris qu’Israël commette un acte d’agression aussi flagrant contre un autre pays, car l’État juif a prouvé, à maintes reprises qu’il est un régime terroriste voyou capable de génocide éhonté, de nettoyage ethnique et qui affiche un mépris total des principes moraux les plus élémentaires, avec le soutien et l’appui public du régime US, son partenaire hybride maître-esclave dans le crime (démêler la relation bâtarde et incestueuse qui unit ces deux États fascistes demanderait plus d’énergie que quiconque ne souhaite en dépenser, je m’en tiendrai donc là).

Ce qui est surprenant, c’est à quel point l’Iran était mal préparé, et se soit trouvé presque littéralement pris au dépourvu. Il a été décapité de ses hauts responsables militaires et nucléaires, ses installations nucléaires et balistiques ont été gravement endommagées, sans parler de sa défense aérienne à peine opérationnelle et de sa sécurité intérieure violemment infiltrée par le Mossad et ses agents.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-revolution-nest-pas-un-diner-en-ville/

 

 

 

 

 

 

Livres recommandés par l’auteur…

 

 

 

 

 

INTERRUPTION

 

 

Dernières nouvelles de ce jeudi matin :

 

 

IRAN

 

Abîme iranien : Les USA vont-ils franchir le pas ?

 

Simplicius – 19 juin 2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

L’article payant suivant est une analyse complète de toutes les possibilités concernant le conflit imminent entre l’Iran et les États-Unis, y compris mes prévisions personnelles sur ce qui va se passer. Il compte plus de 5 000 mots et couvre divers aspects du conflit, depuis la capacité des États-Unis (ou leur incapacité) à frapper les sites nucléaires iraniens ou même à détruire le réseau de défense aérienne iranien, jusqu’aux raisons pour lesquelles la Russie et la Chine pourraient ou non aider l’Iran à la dernière minute.

_______________________________________

 

 

Nous en prélevons pour vous ce qui suit :

 

La situation évolue si rapidement sur le front iranien, que toute analyse risque d’être immédiatement dépassée par les nouveaux développements. C’est particulièrement le cas, du fait que certains des acteurs impliqués, notamment Trump, agissent de manière extrêmement imprévisible et avec une incohérence déconcertante.

La manière dont Trump traite actuellement la question iranienne est absolument erratique, voire psychotique. Entre ses demandes de négociations et les éclats soudains où il s’exclame « CAPITULEZ » et « Évacuez Téhéran immédiatement ! », il est impossible de prédire ce que ce fou furieux va dire ou faire ensuite ; la seule chose qui semble presque certaine, c’est que Trump est prisonnier d’une forme de menaces [chantage ? NdT] extrêmement compromettantes de la part de ses conseillers liés à Israël : il n’y a guère d’autre explication à son comportement déroutant et dérangé.

Mais il y a quand même une explication à cela, qui nous amène au point principal de cet article : Israël s’attendait clairement à une capitulation très rapide de l’Iran, grâce à une série de frappes décapitantes débilitantes qui n’ont que partiellement réussi. Lorsque le réflexe escompté ne s’est pas produit et que l’Iran a commencé à riposter, le bloc dirigé par Israël a paniqué et a commencé à exercer une pression énorme sur Trump pour sauver le royaume « élu ».

Une partie de cela est liée au fait qu’Israël n’est pas équipé pour mener une guerre d’usure longue et fastidieuse :

 

 

 

 

https://www.jpost.com/israel-news/defense-news/article-858121

 

 

L’article du Jerusalem Post ci-dessus le confirme :

« Ni les USA ni les Israéliens ne peuvent continuer à rester assis toute la journée à intercepter des missiles », a déclaré Tom Karako, directeur du projet de défense antimissile au Center for Strategic and International Studies. ‘‘Les Israéliens et leurs amis doivent agir avec toute la rapidité nécessaire pour faire ce qui doit être fait, parce que nous ne pouvons pas nous permettre de rester assis à jouer à chat perché.’’ »

Israël avait besoin d’une opération rapide pour neutraliser l’Iran et comptait probablement sur les USA pour entrer en guerre aussitôt. Mais cela doit également être associé au fait qu’Israël affirme s’être préparé à un conflit potentiellement long, mais sans doute à condition que ce soit sous l’égide totale des USA et de l’Occident pour le soutenir à 100% dans tous les domaines, en particulier en matière d’armes, de carburant, etc.

Alors, qu’a fait l’Iran ? Il semble que l’Iran ait choisi une stratégie similaire à celle de la Russie, qui consiste à ralentir délibérément le conflit et à épuiser les ressources d’Israël. Israël s’attendait à ce que l’Iran « y aille à corps perdu » et lance d’un coup l’ensemble de ses missiles dans la bataille, avec pour résultat de s’épuiser immédiatement, tout en provoquant si possible  une énorme « tragédie », susceptible d’être utilisée pour inciter les USA à entrer en guerre. Au lieu de cela, l’Iran a choisi d’épuiser lentement Israël, en utilisant la « mort par mille coupures » développée par la Russie contre l’empire atlantiste en Ukraine.

Et c’est ainsi qu’on voit l’Iran envoyer désormais quotidiennement de petites salves de missiles, dans le but d’épuiser, lui, les ressources sociales, économiques et politiques d’Israël.

 

 

 

 

 

 

Pourquoi l’Iran a-t-il choisi cette stratégie ? Parce que c’est la seule qui ait une chance de réussir, car mener une campagne massive du style  « choc et effroi » contre Israël ne ferait que jouer en sa faveur et offrirait aux Israéliens exactement ce qu’ils recherchent. Un rapport indique qu’Israël s’était préparé à plus de 5.000 victimes israéliennes suite aux frappes iraniennes et ne s’attendait clairement pas à ce que l’Iran choisisse plutôt une méthode progressive.

Etc… etc…

Source : https://substack.com/home/post/p-166124276

 

 

 

 

L’article entier comporte 5.000 mots pour le texte seul. Nous espérons que Simplicius nous pardonnera cet emprunt partiel qui donnera peut-être à certains de nos lecteurs l’envie d’en savoir davantage et de le suivre comme nous le faisons.

 

 

 

 

Et revenons à HUA BIN

 

 

Livres recommandés par l’auteur :

 

 

 

Michael Collins Piper

Jugement Final – Le chaînon manquant de l’assassinat de JFK : Volume I

Traduction française

Omnia Veritas Ltd – 2018

516 pages

 

Michael Collins Piper

Jugement Final – Le chaînon manquant de l’assassinat de JFK : Volume 2

Omnia Veritas Ltd – 2018

Traduction française

402 pages

 

Laurent Guénot

The Unspoken Kennedy truth 

Éditeur inconnu – 1er Juin 2021

235 pages

“Who cares who killed Kennedy? Plenty of people die all the time!” once scoffed Noam Chomsky

.Americans and people around the world should care about who killed JFK, but also his brother, and possibly his son. The Kennedys are important not for who they were as individuals, or even as a clan, but for what America lost when she was deprived of their leadership, again and again. The Kennedys are important because a rational, comparative study of their murders reveals the ugly truth behind the smoke screen of the “Kennedy curse,” and exposes the deep power that has enslaved America ever since.

Content:
1. RFK’S False-Flag Assassination
2. JFK and the Samson Option
3. LBJ, Israel’s Best Friend
4. Jack Ruby, Gangster for Zion
5. Jim Angleton, Mossad’s CIA Asset
6. Joe, the Cursed Peacemaker
7. JFK Jr., the Slain Prince
8. Forrestal, Kennedy’s Foreshadow
9. The Coup that Enslaved America

 

Ce livre avait été précédé en français par :

 

 

Laurent Guyénot

Est-ce Israël qui a tué les Kennedy ?

Une enquête

publiée sur le site Les Grosses Orchades, le 11 juin 2018 :

https://www.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/notes/estceisraelquiatueleskennedys.htm

 

 

et conjointement publié en français sous le titre 

 

 

Laurent Guyénot

Qui a maudit les Kennedy ?

KontreKulture – Juin 2021

4e de couverture :

« Tout le monde a entendu parler de la « malédiction des Kennedy », mais peu se demandent, au-delà de l’irrationnel d’une telle lecture de l’histoire, ce qui se cache derrière cette injonction de fatalité. Ou plutôt qui. Car JFK et son frère Bob ne sont pas morts fortuitement ou à cause d’une quelconque damnation : ils ont été assassinés. Ceci est peut-être également vrai pour le fils de JFK, John, décédé dans un accident d’avion dont les causes pourraient bien ne pas être celles retenues par l’enquête officielle. Savoir qui est derrière leur mort est une question essentielle que tous devraient se poser, car le destin de l’Amérique – et sans doute du monde – en a été changé. De père en fils, ceux qui avaient fait leur la parole du patriarche, Joe, en 1938 : « Je suis pour la paix, je prie, j’espère et je travaille pour la paix », étaient déterminés à se battre contre les faucons du Pentagone. Il faut donc se demander qui avait intérêt, de manière si impérieuse et nécessaire à leurs yeux, à ce que le destin des Kennedy, avec leur vision de l’Amérique et de son rôle dans le monde, s’achève dans le sang.

L’auteur, par une analyse étayée mettant en lumière les différents scénarios de ces assassinats, les événements qui les ont entourés et les incohérences des conclusions officielles, dévoile la terrifiante vérité cachée derrière cette « malédiction », révélant ainsi les forces profondes qui asservissent l’Amérique. »

 

 

Seymour M. Hersh

Opération Samson

Comment Israel a acquis la bombe atomique

Olivier Orban 1992 pour cette édition française.

Nombre de pages inconnu

 

 

Christopher Bollyn

Solving 9-11 – The Deception that Changed the World

Lightning Source Inc – 12 avril 2012

Langue : anglais

324 pages

 

Ouvrages antérieurs non cités par l’auteur, donc ajoutés par nous :

 

En premier lieu :

L’Effroyable Imposture

(164.100 exemplaires vendus en 2002, ce qui en fait un best-seller sur le sujet  – traduit en vingt-huit langues – Wikipedia

 

Thierry Meyssan

L’Effroyable imposture 1

(ici dans sa version en anglais)

Carnot – 8 mars 2002

Après des études de Sciences politiques. Thierry Meyssan a animé une association internationale de défense des libertés individuelles, puis il s’est orienté vers le journalisme d’investigation. Son parcours l’a conduit aussi bien à devenir expert pour les Droits de l’Homme auprès de la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe (CSCE) que rédacteur en chef du mensuel Maintenant. Il préside le Réseau Voltaire et édite une lettre d’intelligence politique (www. reseauvoltaire. net). Observateur attentif de l’actualité internationale. T. Meyssan a été intrigué par les anomalies des premières photographies de l’attentat contre le Pentagone, puis par la confusion et les contradictions des déclarations officielles, y compris pour le World Trade Center. Il a alors mené une enquête qui l’a conduit de surprise en surprise, plus étonnantes et terrifiantes les unes que les autres.

 

Thierry Meyssan

L’Effroyable imposture 2

Manipulations et désinformations

Alphée – 25 mai 2007

396 pages

 


Thierry Meyssan

Le Pentagate

(ici dans sa version en anglais)

Carnot – 15 septembre 2003

192 pages

4e de couverture

« Il y a plusieurs semaines, j’ai demandé une enquête parlementaire visant à établir quels avertissements l’administration Bush avait reçus avant les attaques terroristes du 11 septembre 2001. La Maison-Blanche et des porte-parole du complexe militaro-industriel se sont moqués de moi en me qualifiant de partisan de la théorie du complot. » Cynthia McKinney, députée des Etats-Unis, 16 mai 2002

« Dans les conseils du gouvernement, nous devons prendre garde à l’acquisition d’une influence illégitime, qu’elle soit recherchée ou non par le complexe militaro-industriel. Le risque d’un développement désastreux d’un pouvoir usurpé existe et persistera. Nous ne devrons jamais laisser le poids de cette conjonction menacer nos libertés ou les processus démocratiques. Nous ne devons rien considérer comme acquis. Seules une vigilance et une conscience citoyennes peuvent garantir l’équilibre entre l’influence de la gigantesque machinerie industrielle et militaire de défense et nos méthodes et nos buts pacifiques, de sorte que la sécurité et la liberté puissent croître de pair. » Discours de fin de mandat du président Eisenhower, 17 janvier 1961

 

Thierry Meyssan

L’effroyable imposture  1

suivi de

Le pentagate

Rééditions en français

par les Éditions Demi-Lune

Préface de Leonid Ivashov

Nombre de pages inconnu.

 

Préface de Léonid Ivashov, chef d’état-major des armées russes

« Le terrorisme international n’existe pas » affirme, dans sa préface, le général Leonid Ivashov qui était le chef d’état-major des armées russes au moment des attentats du 11 Septembre 2001. Ayant vécu les événements de l’intérieur, il nous en donne une analyse très différente de celle de ses homologues états-uniens. Ce que nous voyons – dit-il – n’est qu’un terrorisme instrumentalisé par les grandes puissances et qui n’existerait pas sans elles.

Une confirmation US –  et l’Iran, déjà…

« Un scénario possible pour un affrontement militaire avec l’Iran implique que l’échec irakien atteigne les limites américaines ; suivi par des accusations américaines rendant l’Iran responsable de cet échec ; puis, par quelque provocation en Irak ou un acte terroriste sur le sol américain qui serait imputé à l’Iran. Ceci pourrait culminer avec une action militaire américaine  » défensive  » contre l’Iran qui plongerait une Amérique isolée dans un profond bourbier englobant l’Iran, l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan ». Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale pendant toute la présidence de M. Jimmy Carter, le 1er février 2007 devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat.

Vous avez bien lu ! M. Brzezinski, un des plus hauts responsables de l’administration Carter, spécialiste de la géopolitique et homme toujours influent, a évoqué la possible organisation par l’administration Bush d’un attentat sur le sol des États-Unis qui serait faussement attribué à l’Iran pour provoquer une guerre. L’hypothèse de Thierry Meyssan – selon laquelle les attentats du 11 Septembre auraient été perpétrés par une faction du complexe militaro-industriel pour provoquer les guerres d’Afghanistan et d’Irak – quitte soudainement le domaine du tabou pour être discutée publiquement par les élites de Washington. Pendant ce temps, en France…

 

Thierry Meyssan

Sous nos yeux

du 11 septembre à Donald Trump

Demi-Lune, 26 mars 2017

300 pages

Note de l’éditeur :

Parler d’Amour avec un grand « A » à l’ère des plaisirs immédiats, c’est risquer de se retrouver dans un espace en dehors du temps. Un pied dans un passé chevaleresque révolu et un autre dans le vide sidéral de l’immédiateté. Pourtant, l’idée de publier une lettre d’amour écrite à 100 mains nous est apparue comme une nécessité ; une urgence à sauver un Amour en danger, malmené par les technologies de pointe mais aussi, et surtout, menacé par la haine, ce fléau qui sépare chaque jour un peu plus de mondes et qui dresse des murs-montagnes d’incommunication entre les Hommes.

 

Les travaux de Thierry Meyssan ont été très controversés dans la presse française en général, mais principalement par les quotidiens Libération et Le Monde.

 

 

 

 

 

En toute dernière minute…

 

Le site Égalité et Réconciliation vient de mettre en ligne un article sur l’actualité israélo-iranienne, qui contient justement une interview de Thierry Meyssan, où il s’exprime sur les développements récents. Nous la découvrirons en même temps que vous.

 

 

Iran-Israël : coup pour coup

 

 

 

 

Israël, comme à Gaza face au Hamas, cache ses pertes : officiellement, elles n’ont jamais dépassé 1.000 hommes à Gaza, contre 26.000 combattants (terroristes) en face. Alors qu’au plus fort des opérations de nettoyage, les hôpitaux étaient saturés de blessés, ce dont des médecins honnêtes témoignaient.

Lire la suite…

Source : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Iran-Israel-coup-pour-coup-78609.html

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 19 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

Grossi doit partir

 

 

 

 

 

 

L’Invincible Armada US est (bien rapidement) arrivée dans le Golfe persique

 

C’omprenant le porte-avion nucléaire Nimitz, rappelé de la mer de Chine méridionele, le John C. Stennis et le Bonhomme Richard, chacun étant escorté de son « groupe de bataille » composé de plusieurs bâtiments.

 

 

 

« Grossi doit partir »

EN TAULE !

 

 

[« Grossi’s got to go »

Ritter’s rant n°5

RealScottRitter.com]

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici de quoi parlent les trois vidéos qui suivent, parce que tout est en anglais :

 

1°/   

Scott Ritter en est à son 5e coup de gueule, sur son nouveau site « Real Scott Ritter.com ». C’est une vidéo Youtube. Le hic, c’est que Youtube ne veut pas que cela circule et, donc, bloque la vidéo. Nous l’avons reçue par e-mail et vous feriez œuvre utile en la relayant autant que vous pouvez.

Il y explique que, de longue date, Rafael Grossi, inspecteur de l’AIEA chargé de surveiller la stricte observance du Traité de Non Prolifération des armes nucléaires, est secrètement acoquiné avec Israël, qui est le seul pays possesseur d’armes nucléaires à n’avoir jamais voulu le signer.

Pire : En violation flagrante de sa fonction, Grossi a facilité l’agression récente – assortie de multiples meurtres – de l’Iran par Israël.

Alors, Grossi doit-il sortir de l’AIEA ou entrer en taule ?

 

2°/ 

Le Professeur Mohammed Morandi est ici interviewé par Danny Haiphong. Ce qu’il répond aux questions qui lui sont posées se passe de commentaires :

L’Iran a été trompé par les USA, qui l’ont attiré dans un piège en prétendant vouloir qu’il négocie et en lui faisant traîtreusement baisser sa garde avec ces négociations bidon, pour permettre à Israël d’assassiner les hommes les plus capables de le défendre et de simultanément bombarder le pays, installations nucléaires et populations civiles incluses.

Le but d’Israël était double : provoquer un changement de régime en Iran tout en forçant les USA à se joindre de manière plus directe à son agression.

Pour le Pr Morandi, que les choses soient claires :

L’Iran est la victime.

La population iranienne ne s’est pas soulevée contre son gouvernement – comme Benjamin Netanyahou l’y a directement incitée – : elle s’est au contraire étroitement resserrée derrière lui.

L’Iran tire les conclusions qui s’imposent de la trahison américaine, va rendre les coups qu’on lui porte et, seul pays avec le Yemen, soutient plus que jamais la Palestine.

 

3°/

Sur Dialogue works, Nima Alkhorshid interroge conjointement l’ex-ambassadeur des USA Chas Freeman et Lawrence Wilkerson, colonel à la retraite de l’US Army et ancien chef de cabinet du secrétaire d’État US Colin Powell.

Cela dure près d’une heure, pendant laquelle deux messieurs d’un certain âge mettent à plat, d’une voix tranquille et avec des mots extrêmement précis, ce qu’il faut savoir de l’Iran, d’Israël, de Benjamin Netanyahou, de Donald Trump et de la situation de leur propre pays, les USA, en évoquant au passage des moments de son histoire passée, à laquelle ils ont participé. Le réquisitoire est terrible, et l’est plus encore d’être aussi posément et calmement exprimé.

Un détail révélé par l’ambassadeur Freeman : avant de servir d’indic à Israël aux dépens des Iraniens, Rafael Grossi avait rendu ce même service aux USA. Lui et combien d’autres membres de l’AIEA ?

 

À nos yeux, la preuve s’étale ici : les USA ne manquent pas d’hommes d’envergure et de caractère pour les diriger avec honneur et succès, le problème étant qu’il ne leur sera jamais permis de le faire, parce que c’est l’argent qui décide, surtout s’il est mal acquis et s’il a tous les pouvoirs en vertu de la Constitution US.

 

 

 

 

Grossi’s got to go 

[Grossi doit partir]

 

RealScottRitter.com

 

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=uClA8mq-7uo

 

 

 

 

Devastating response

[Réponse dévastatrice]

 

Mohammed Morandi & Danny Haiphong

 

A Sceptic Newsletter 

 

 

 

 

 

 

US-IRAN Talks on the Edge

[Discussions US-IRAN au point mort]

 

 

Nima Alkhorshid, Larry Wilkerson & Chas Freeman

 

Dialogue works

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 17 juin 2025

par les Grosses Orchades

qui vous font leurs excuses

pour des posts aussi approximatifs

 

 

 

 

Dernière minute (mise à jour du 17.6.2025 à ± 23h30)

 

Nouvelle vidéo de Scott Ritter bloquée par Youtube

 

Elle s’intitule :

 

Coup de gueule N°6 :

Qui contrôle le Président ?

 

 

C’est qu’aux dernières nouvelles que nous avons vu passer, Trump aurait demandé (ordonné ?) aux Iraniens « d’évacuer Téhéran », une ville de six millions d’habitants (neuf avec les banlieues) ! Au nom de quoi, on ne sait pas, mais peut-être juste pour faire mieux que son mentor Netanyahou à Gaza.

À moins que la contagion ?

Comme il nous est impossible de prélever le code embed de la vidéo, Youtube ayant déjà pris parti pour la guerre, nous vous donnons en source le lien du site de Scott et nous vous avons traduit à la va-vite une transcription de ce qu’il dit :

 

 

Coup de gueule de Ritter N°6

Qui contrôle le Président ?

 

 

Bonjour et bienvenue dans cette édition de Ritter’s Rant.

J’ai observé Donald Trump et son comportement face au conflit israélo-iranien actuel. Et j’ai été frappé par un certain nombre d’incohérences entre la position qu’il adopte aujourd’hui et celle qu’il défendait lorsqu’il était candidat. Je veux dire… nous nous souvenons tous du candidat Trump nous disant que c’était une erreur pour les États-Unis de s’impliquer dans les guerres au Moyen-Orient, qui nous ont coûté des milliards de dollars et des milliers de vies et qui n’ont rien apporté de bon à l’Amérique, et qu’en tant que président, il nous tiendrait à l’écart de tels conflits.

Pourtant, aujourd’hui, nous nous trouvons à l’aube d’une nouvelle guerre américaine au Moyen-Orient, cette fois contre l’Iran. Et,  dans ce cas encore,, je voudrais juste rafraîchir la mémoire des gens :

Lorsque Barack Obama était président des États-Unis, à l’époque où une crise autour du programme nucléaire iranien faisait rage et où l’on parlait d’une éventuelle intervention militaire américaine contre l’Iran, Donald Trump condamnait haut et fort sur Internet toute idée de guerre contre ce pays. Mais aujourd’hui, voilà que le président des États-Unis s’approprie le conflit israélo-iranien et parle en termes de responsabilités collectives. Nous contrôlons l’espace aérien iranien. Nous savons où se cache le guide suprême. Oh, nous n’allons pas le tuer, mais nous savons où il se trouve. ..

À qui exigeons-nous que se rende inconditionnellement l’Iran ? Aux États-Unis ? Mais sommes-nous seulement en guerre avec l’Iran, au point que le président puisse exiger une reddition inconditionnelle

Comment en sommes-nous arrivés là ? Il y a quelques mois à peine, Tulsi Gabbard, directrice du Renseignement national, présentait au Congrès américain son évaluation des menaces nationales. À propos de l’Iran, elle déclarait qu’il était évident que ce pays ne cherchait pas à se doter de l’arme nucléaire. Et que l’Iran n’avait pas pris la décision politique de se doter d’armes nucléaires. En fait, la décision politique est exactement à l’opposé. Elle n’a pas non plus qualifié l’Iran de menace pour la sécurité nationale des États-Unis, en particulier une menace qui serait fondée sur l’acquisition d’armes nucléaires par l’Iran.

Cette évaluation de la menace potentielle est toujours d’actualité. Elle n’a pas été contredite par une nouvelle estimation des services de renseignement nationaux ni par une quelconque découverte en sens contraire. Et pourtant, lorsque le président Trump s’est trouvé, à bord de l’Air Force One  face à la réalité de l’évaluation de Tulsi Gabbard, il a déclaré : « Je me fiche de ce qu’elle dit, l’Iran a un programme d’armes nucléaires. »

D’où le président tire-t-il ses informations ?

Qui informe le président ?

Tulsi Gabbard, directrice du Renseignement national, est seule responsable de cette tâche. C’est son devoir, en vertu de la loi, d’informer le président. Après tout, c’est elle qui a été acceptée et nommée à cette fonction par le Sénat américain. Le Sénat américain, agissant au nom du peuple américain, a déclaré : « Nous vous désignons comme la personne responsable de cette tâche. » Et pourtant, le président affirme qu’il se moque de ce qu’elle dit. Cela signifie qu’il se moque de ce que dit la communauté du Renseignement américain, ce qui soulève la question suivante : de quelles informations se soucie-t-il ?

Savoir qu’Israël soutient [depuis plus de 40 ans, NdT] que l’Iran poursuit  un programme d’armement nucléaire est une chose. Mais voir un président des États-Unis d’Amérique permettre au gouvernement israélien, permettre aux services de renseignement israéliens d’enjamber le directeur du Renseignement national US et de l’informer directement, lui, président, en est une autre. En tant qu’Américain, je m’offusque à l’idée qu’une puissance étrangère prenne l’initiative d’informer le président des États-Unis sur des questions relatives à la guerre. Et encore une fois, je tiens à rappeler au Congrès américain que la Constitution confère au Congrès et à lui seul, le pouvoir de déclarer la guerre au nom de la nation.

En dépit de quoi nous voici avec un commandant en chef qui semble avoir été pris en otage par des services de renseignement étrangers, qui reçoit ses informations de l’étranger et qui agit en faisant fi du Congrès.

Est-ce qu’il est allé devant le Congrès lui demander de déclarer la guerre ? Non, il réclame tout de go une capitulation sans conditions.

A-t-il reçu du Congrès le pouvoir de déclarer la guerre, afin que nous puissions seulement accepter cette capitulation ?

Nous vivons une période très dangereuse. Or, nous nous retrouvons avec un président qui se conduit de plus en plus comme un dictateur incontrôlable, comme un homme qui agit en violation directe de la Constitution et du principe démocratique de régularité procédurale.

Tulsi Gabbard est la directrice du Renseignement national. C’est elle que le président doit écouter. S’il a des raisons de n’être pas satisfait de ses conseils, il doit la licencier et trouver quelqu’un d’autre pour occuper ce poste. Mais à la fin du compte, la personne qui informe le président des États-Unis sur ce qui peut conduire à l’utilisation potentielle de la puissance militaire américaine dans une situation de guerre doit être le directeur du Renseignement national, un citoyen américain dont la nomination a été approuvée par le Congrès des États-Unis, et non un quelconque agent secret et anonyme d’un quelconque service de renseignements étranger qui vient sussurer des choses dans l’oreille du président.

Je le répète, nous sommes dans une situation très dangereuse. L’Amérique se trouve au bord d’un gouffre, sur le point de s’engager dans un nouveau conflit au Moyen-Orient qui est sûr de nous coûter des milliards de dollars et des milliers de vies, et qui ne nous rapprochera en rien de l’objectif théorique de paix et de prospérité pour le peuple américain. De « L’Amérique d’abord » on est passés à « Israël d’abord », ce qui devrait être inacceptable pour tous les Américains.

Voilà. C’est  mon coup de gueule de ce soir. À la prochaine fois.

Soure : https://open.substack.com/pub/scottritter/p/ritters-rant-006-who-controls-the?utm_campaign=post&utm_medium=web

 

 

 

 

On avait compris qu’il était bête. On découvre qu’il est fou, donc par définition irresponsable.

Vont-ils devoir l’enfermer ?

La question subsidiaire qu’on se pose ici est : où en sont ceux qui lui obéissent ?

 

 

 

 

Mis à jour le 17 juin 2025, à 23h30

Par les rosses Orchades

 

Toute la planète est prise en otage par un culte de mort

 

 

 

 

 

 

 

Destruction de la marine syrienne à Lattaquié.

La Syrie était le sixième pays à détruire sur une liste de sept.

 

 

 

« La RPDC ne serait jamais tombée dans un tel piège. »

 

 

Est-ce que vous iriez vous coucher dans un lit avec une demi douzaine de scorpions, en vous disant « Ils ne me piqueroint peut-être pas » ? C’est pourtant ce qu’ils font tous, Chine, Iran  et Russie incluses, sans avoir jamais rien appris de la nature des scorpions humains.

 

 

 

 

Toute la planète est prise en otage par un culte de mort

 

 

Pepe Escobar – The Unz Review – 13.6.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Pas étonnant que Washington soit dedans jusqu’au cou . C’est maintenant la guerre du maître de piste du cirque

 

 

 

 

 

 

 

Allons droit au but. L’attaque dévastatrice contre l’Iran par l’ethno-suprémaciste psychopathologique génocidaire « élu » installé à Tel-Aviv– une déclaration de guerre de facto  – a été coordonnée en détail avec le président des États-Unis, le maître du cirque Donald Trump.

Ce Narcisse infantile noyé dans la piscine de sa propre image, a lui-même dévoilé le jeu dans un billet décousu. Quelques extraits :

 

 « J’ai donné à l’Iran une chance après l’autre de conclure un accord ».

 

Il ne s’agissait pas d’un « accord », mais de ses exigences unilatérales. Après tout, il avait lui-même torpillé l’accord initial – le JCPOA – parce que ce n’était pas « son »  accord.

 

 « Je leur ai dit que ce serait bien pire que tout ce qu’ils connaissaient, à quoi ils s’attendaient ou qu’on leur avait dit. »

 « Certains partisans de la ligne dure iranienne ont parlé avec courage, mais (…) ils sont tous MORTS maintenant, et la situation ne fera qu’empirer ! »    

 

La jubilation vient avec le territoire.

 

« Les prochaines attaques déjà planifiées seront encore plus brutales. »

 

Alignement total sur la stratégie de « décapitation » israélienne !

 

« L’Iran doit conclure un marché avant qu’il ne reste plus rien, et sauver ce qui s’appelait autrefois l’Empire iranien ».

 

Il s’agissait de l’Empire perse (mes italiques) – mais après tout, nous avons affaire à un homme qui ne lit pas et n’étudie pas. Remarquez son art de la diplomatie : « Acceptez ce que je vous impose ou mourez »..

 

Cette décennie – incandescente – a été lancée par un assassinat, celui du général Soleimani, à Bagdad, comme je l’ai souligné dans mon livre Raging Twenties, paru en 2021. Il était en mission diplomatique. Le feu vert est venu personnellement du président des États-Unis de l’époque, Donald Trump.

Le milieu des enragées années 2020 se retrouve aujourd’hui propulsé au bord d’une guerre dévastatrice en Asie occidentale assortie de répercussions mondiales, du fait de l’assassinat en série, à Téhéran, de la direction du CGRI, assassinats perpétrés par l’entité sioniste psycho-génocidaire. Après un kabuki élaboré de tromperies, le feu vert a une fois de plus été donné à Tel-Aviv– allez-y, foncez ! – par le président des États-Unis, Trump bis (qui a affirmé qu’il était « au courant » des attaques).

 

Guerre préemptive contre les BRICS

Le maître-plan génocidaire psycho-pathologique consiste à faire capituler Téhéran sans même tenter d’opposer de résistance. Le kabuki du préambule a été magistralement exécuté : Les négociations nucléaires indirectes à Oman ont été prises au sérieux à Téhéran, bref, ont endormant les dirigeants iraniens, civils et militaires. Ils sont tombés dans le piège littéralement dans leur sommeil

L’ayatollah Khamenei (qui est lui-même physiquement en grand danger de mort,  parce qu’Israël est en train d’applique ici le modèle de décapitation qu’il a déjà appliqué au Hezbollah) doit prendre une décision très difficile : la capitulation ou la guerre totale. Ce sera donc une guerre totale, à laquelle les États-Unis participeront directement.

La direction iranienne – en fait, plutôt la présidence Pezeshkian, remplie de partisans d’un « accommodement » avec l’Occident – s’est laissée bercer dans un faux sentiment de sécurité, oubliant que les tueurs en série ne font pas de diplomatie.

Le prix à payer maintenant, pour l’Iran, sera donc encore plus insupportable. Téhéran devra réagir, à supposer que ses capacités n’aient pas été trop amoindries. Car sinon, son industrie pétrolière risque d’être détruite. Reste à savoir si les deux autres principaux membres des BRICS aux côtés de l’Iran – la Russie et la Chine –, pour des raisons différentes, permettront que cela se produise.

Et si nous nous retrouvons au bord de ces eaux dangereuses, il reste à l’Iran une carte ultime à jouer : fermer le détroit d’Ormuz et faire s’effondrer l’économie mondiale.

L’attaque contre l’Iran, pleinement approuvée par l’Empire du Chaos, est avant tout une attaque préventive contre le noyau énergétique des BRICS. Elle fait partie intégrante de la guerre impériale contre les BRICS, particulièrement contre la Russie et la Chine. Moscou et Pékin doivent tirer, en temps réel, les conclusions qui s’imposent.

L’Iran, la Chine et la Russie sont liés par des partenariats stratégiques interdépendants. Le mois dernier, je me trouvais en Iran pour suivre les progrès du corridor de transport international nord-sud (INSTC), qui relie la Russie, l’Iran et l’Inde. Il ne s’agit là que d’un des nombreux projets d’infrastructures stratégiques censées renforcer encore la connectivité économique de l’Eurasie.

C’est exactement ce qui convient aux projets de l’Empire.

Il n’est donc pas étonnant que Washington soit dans tout ceci jusqu’au cou.. C’est maintenant la guerre du Monsieur Loyal du cirque.

 

Une réplique dévastatrice, une arme nucléaire ou la capitulation

Le message de Téhéran est le suivant : « Nous n’avons pas commencé la guerre, mais l’Iran déterminera la manière dont elle finira ».

La question brûlante est de savoir quelle capacité dissuasive -– et offensive – Téhéran détient encore.

Les génocidaires sont en train de frapper à volonté les systèmes de stockage de missiles balistiques dans le nord-ouest de l’Iran et même l’aéroport civil de Mehrabad à Téhéran. Les défenses aériennes ne sont visibles nulle part. C’est immensément douloureux à regarder.

Ce dont se vantent les FDI – mais rien n’a été vérifié encore – c’est que certains silos de missiles et complexes mobiles ont été détruits avant même d’être mis en état d’alerte au combat. Pourtant, le fait est que l’écrasante majorité du vaste arsenal de missiles balistiques de l’Iran est stockée dans des silos et des tunnels souterrains très profonds, capables de résister à des frappes aériennes massives et à des défenses aériennes surchargées.

Pour l’instant, Téhéran garde un silence inquiétant. Mais logique, parce qu’ils doivent, en un temps record, rétablir une chaîne de commandement unifiée qui a été brisée par les attaques, s’assurer que les lanceurs de missiles peuvent être déployés et ne pas être neutralisés par la suprématie aérienne israélienne, réorganiser l’opération « Vraie Promesse 3 », qui était prête à être déclenchée, comme certains d’entre nous l’ont appris à Téhéran le mois dernier, mais qui doit maintenant être adaptée à la nouvelle situation (pertes incluses) ; il leur faut aussi planifier comment porter les coups les plus douloureux possibles à l’infrastructure économique d’Israël.

Rien ne prouve que les attaques aient détruit l’infrastructure nucléaire iranienne, qui est profondément enfouie sous terre. Dans l’état actuel des choses, les dirigeants de Téhéran apprennent à leurs dépens que la diplomatie – comités, lettres aux Nations Unies, déclarations à l’AIEA, réunions ministérielles – peut être réduite à néant par la loi de la jungle.

Les Iraniens ont été assez naïfs pour laisser l’AIEA visiter leurs sites stratégiques, alors que les espions proverbiaux avaient ainsi tout loisir de recueillir les informations dont ils avaient besoin pour faciliter les frappes israéliennes. La RPDC ne serait jamais tombée dans un tel piège.

L’élimination d’une personnalité de premier plan telle qu’Ali Shamkhani, principal conseiller de Khamenei et principal négociateur nucléaire de l’Iran, influent depuis des décennies au sein du CGRI et de l’appareil de renseignement, est un coup très dur.

Cette élimination systématique des dirigeants militaires et diplomatiques de l’Iran en l’espace de quelques heures correspond à une volonté évidente de destruction du cercle proche de Khamenei. Cela a commencé il y a longtemps avec l’assassinat de Soleimani ordonné par Trump et inclut assurément la mort mystérieuse du président Raisi et du ministre des Affaires étrangères Abdollahian dans un douteux « accident » d’hélicoptère. Le but poursuivi est à l’évidence de créer les conditions d’un changement de régime.

Fait rare et de bon augure, le CGRI a fait savoir, avant les attaques, qu’il avait mis au point une technologie secrète pour intensifier l’impact de ses missiles sur Israël.

À présent, nous chevauchons tous la tempête. Une fois de plus, il n’y a pas le choix : soit les génocidaires psychopathes reçoivent un coup dévastateur, soit l’Iran se dote d’une arme nucléaire en l’espace d’un instant, soit… la troisième possibilité est la capitulation, l’émasculation et le changement de régime.

Pendant ce temps, la planète entière est l’otage d’une menace mortelle. Andrea Zhok est professeur de philosophie morale à l’université de Milan et, outre ses brillantes analyses, il a écrit la préface de l’édition italienne de mon livre Raging Twenties, publié l’année dernière.

Le professeur Zhok a succinctement fait remarquer qu’aucune construction politique, dans toute l’histoire moderne, n’a accumulé une combinaison aussi toxique de suprémacisme ethnique messianique, de mépris suprême pour la vie humaine (tous ceux qui ne sont pas « élus » sont des « amaleks »), de mépris suprême pour toute forme de droit international et de volonté d’accès illimité à la puissance de feu létale.

Que faire alors face à un culte de la mort aussi vorace et incontrôlable ?

 

 

 

 

 

 

Voir aussi :

 

 

(SPECIAL EDITION) Pepe Escobar – Iran STRIKES BACK after Israeli Attack

 

 

 

 

 

Par ailleurs …

 

Hier samedi 14, Mike Hampton avait posté ceci :

 

 

 

 

 

 

Israël gagne, et « suicide » est un joli mot pour qualifier un tueur.

 

 

Nous vous en traduisons un passage qui nous a frappés par sa lucidité :

 

Israël n’est pas encore un empire, mais il peut attaquer en toute impunité la Palestine, le Liban, la Syrie et l’Iran. Et il s’implique de plus en plus en Afrique.

Ce ne sont pas les Juifs qui dirigent le monde, mais plutôt Israël qui représente les USA et les intérêts britanniques* attelés à leurs basques.

C’est une distinction importante, parce que le sectarisme est l’outil préféré de la propagande, et nous ne pouvons pas être des chercheurs de vérité tant que nous sommes dans le brouillard en ce qui nous concerne. Surtout, nous sommes nos propres ennemis, si nous n’avons pas conscience de ce que nous sommes.

Cela n’enlève rien au dégoût que nous éprouvons pour le sionisme, qui est une puissante et haineuse arme de guerre au service du profit, de la volonté de puissance et de l’antisémitisme (car il n’y a pas plus sémite que les Palestiniens).

Les USA sont un empire aux multiples complots, dont l’un visait à renverser sept pays, l’Iran étant le dernier sur la liste.

Les Britanniques se sont accrochés aux vestiges de leur empire en profitant de la situation et en faisant perdurer l’influence mondiale de la City de Londres.

Les Britanniques, après avoir détruit le Moyen Orient, ont pratiqué son autopsie sans aucune intention de le recoudre. Nous nous retrouvons donc avec des cartes erratiques qui divisent le sable entre sunnites et chiites. L’Oman et le Qatar, autrefois marginaux, s’alignent de plus en plus sur Washington et Londres.

Comme le sionisme, l’islam est un prétexte, car la volonté de la majorité des croyants n’a aucune importance. Comme nous, ils soutiennent des dictateurs et des marionnettes qui ne s’intéressent qu’à leurs propres intérêts, lesquels dépendent largement du pétrole [qui devrait être une propriété publique et non privée, NdT] et de ce qu’il permet d’acheter.

Ils [les dictateurs-marionnettes, NdT] peuvent mettre en pièces un journaliste respecté et enfermer les pièces dans un sac pour les jeter, parce que la vérité et la démocratie ont été vendues et achetées depuis longtemps.

Ils bombardent la Palestine, le Liban et la Syrie tout en se servant des médias qu’ils possèdent pour nous apitoyer sur un Israélien blessé ou nous alarmer sun nid-de-poule dans un aéroport.

Lorsque l’argent ne suffit pas à nous acheter, ils recourent au nationalisme qu’ils ont eux-mêmes créé (comme l’a fait de manière spectaculaire le rapace Netanyahou, dans le but de retarder son incarcération et celle de sa femme pour corruption.).

Mais ils ne s’en tirent à bon compte que parce que nous ne sommes rien d’autre que des râleurs qui prônent la vertu tout en utilisant les réseaux sociaux et les services de messagerie électronique des géants de la technologie qui aident l’armée à nous tuer. Il n’y a rien de plus sinistrement ironique que de nous voir partager des photos d’enfants morts sur X, Facebook, Gmail et Whatsapp.

Nous sommes les balles dans les armes qu’ils pointent sur nos têtes. Et « suicide » n’est qu’un joli mot pour qualifier un tueur.

___________________

* Je parle de la Grande-Bretagne et non du Royaume-Uni, parce que la majorité des Irlandais du Nord souhaitent que les Britanniques s’en aillent.

 

Son site  :   

https://www.mikehampton.co.uk/

 

 

 

 

 

Sur le site de SIMPLICIUS,

 

On peut voir, aujourd’hui, une « vidéo prophétique du scientifique iranien Fereydoon Abbasi », où il évoque sa très prévisible élimination par les Israéliens. Il semble qu’en prévision de cette issue, il ait formé d’autres scientifiques plus jeunes pour lui succéder :

 

https://simplicius76.substack.com/p/true-promise-3-iran-responds-with

 

 

 

 

 

Nos lecteurs anglophones peuvent continuer à suivre aussi, au jour le jour, les sites de :

 

Brian Berletič : The New Atlas

Larry Johnson : Sonar 21

Andrew Napolitano : Judging Freedom

John Helmer : Dances with Bears

Nima Alkhorshid : Dialogue works

 

… entre autres.

 

 

 

Et pour finir, ceci :

 

Les Palestiniens lui ont promis qu’il serait leur ministre de la musique, quand ils auraient retrouvé leur pays. Il vit en exil d’Israël depuis longtemps. S’ils ne se dépêchent pas, il sera trop vieux.

 

 

Tel Aviv ce matin…

 

Gilad Atzmon – Arrêt sur Info – 14.6.2025

 

Quand il n’y a plus de mots

 

 

 

 

 

Quelques faits cruciaux :

 

Contrairement à l’État juif qui adore déclencher des guerres, l’Iran, tout au long de son histoire, n’a JAMAIS déclenché de guerre.

Contrairement à l’État juif qui déclenche régulièrement des guerres mais n’en a pas gagné une seule depuis 1967, l’Iran n’a JAMAIS perdu une guerre.

Contrairement aux Juifs qui ont été expulsés des dizaines de fois au cours de leur histoire (certains disent plus de 100 fois), la culture persane est aussi ancienne que celle des Juifs (3000 ans), mais les Perses ont toujours été là, en Perse. Ils sont un roc solide.

Contrairement à l’État juif qui est coupable d’un génocide, les dirigeants iraniens ne font pas l’objet d’un mandat d’arrêt international. La République islamique d’Iran a toujours défendu les Palestiniens.

 

Source : https://arretsurinfo.ch/tel-aviv-ce-matin/

Source:d’origine : Page Facebook de Gilad Atzmon

 

 

 

 

Gilad Atzmon et Orient House Ensemble :

 

Gaza mon amour

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 15 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

In the name of God, STOP

 

 

 

 

 

 

La Madleen, transportant de la nourriture pour les bébés de Gaza, arraisonnée dans les eaux internationales après une attaque par drones

 

 

In the name of God, STOP !

 

Trop tard.

 

 

C’était hier, sur le site Sonar 21 de Larry Johnson. Il s’adressait à Donald Trump.

Nous vous traduisons trois des tout premiers commentaires de ses lecteurs, sur plus de 300 :

 

roger

12 juin 2025

« Peut-être ai-je tort. Peut-être que les États-Unis détruiront des infrastructures essentielles en Iran et que l’Iran ne sera pas en mesure de réagir… »

Larry. ne sous-estimez jamais le fonctionnement d’un régime psychopathe. Exemple : les infortunés Libanais ne pouvaient pas utiliser leurs téléphones portables parce qu’Israël les “écoutait”. C’est alors qu’« ils » ont eu eu l’idée géniale : « Je sais, ce qu’il faut faire : achetons des “pagers” à une entreprise israélienne ». On sait tous comment ça s’est terminé.

En Iran, ce n’est pas très différent. L’Iran est truffé d’agents du Mossad et de la CIA et, à mon avis, les explosifs QUI ONT ÉTÉ PLANTÉS DANS TOUTES LES ZONES CLÉS sont prêts à exploser. Télécommunications, ponts/, voies de secours, hôpitaux, bases militaires et bâtiments abritant les principaux généraux de l’armée iranienne. Lorsque cela se produira, les Iraniens courront comme des poulets sans tête et c’est à ce moment-là qu’Israël frappera. Ces gens n’ont aucune idée de la façon de traiter un régime psychopathe.

Maintenant que l’AIEA « achetée et payée » vient de donner son feu vert, mettez vite  de l’ordre dans vos affaires.

 

 

 

Glasshopper

Reponse à Roger  – 12 juin 2025.

 

Je comprends ton point de vue. Je ne pense pas que les Israéliens seraient aussi enthousiastes s’ils n’avaient pas des tas de surprises en réserve.

Quoique… l’Iran pourrait bien avoir quelques surprises dans sa manche aussi. Nous n’en savons rien.

Ce que nous savons avec certitude, c’est que l’Iran est un pays très important pour la Russie et pour la Chine, et je ne pense donc pas que nous verrons quelque chose de semblable à la Syrie, à la Libye et à l’Irak.

 

 

Outspoken

 

 «  …  Donald Trump a semble-t-il décidé d’attaquer l’Iran… Il a été victime de mensonges… »

Cher Larry, pourquoi ne réalisez-vous pas que Trump n’est pas une victime, mais un autre criminel,  comme Netanyahou et Zelinsky ? La récente attaque de la triade russe a été faite exactement avec l’aide des USA. De même, le génocide à Gaza est soutenu par les mêmes criminels.

« …. Cher Président Trump, pour l’amour de Dieu, ARRÊTEZ !

C’est vraiment honteux de supplier Trump de ne pas attaquer et d’exonérer de ses actes ce dingue de président pervers et joueur.

C’est si con que tout que ça continue de se produire. Tout  pourrait être évité si les US cessaient tout simplement de soutenir l’État d’apartheid génocidaire d’Israël, quoi qu’il fasse. Le fait que Washington ait continué à fournir des armes à Israël en dépit de son bellicisme et de son génocide depuis 2023 signifie que les US soutiennent tout ce que fait Israël.

Si une guerre avec l’Iran se produit, vous entendrez sans aucun doute les experts et les politiciens occidentaux tenter d’interpréter cette situation comme un « entraînement » malgré elle de l’Amérique dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient, ou comme une tromperie ou une manipulation de ce pauvre Trump en vue d’une guerre. Mais ne vous méprenez pas : les US auraient pu se détourner de cette voie à tout moment, et peuvent même encore le faire.

Si cette boîte de Pandore est ouverte, ce sera parce que l’empire US aura sciemment choisi de l’ouvrir.

 

On le voit, ses lecteurs ont été hier souvent sévères pour Larry Johnson et son obstination à vouloir laisser jusqu’au bout à Donald Trump le bénéfice du doute. Un des derniers résume assez bien l’ensemble :

 

« Si ceux qui prient sont plus nombreux que ceux qui tirent,  nous avons peut-être une chance. »

 

 

 

 

Personne n’en doute : ce qu’Israël sait faire de mieux, c’est tuer. En masse ou en détail. Il vient de le prouver en commençant par là son attaque « défensive » contre l’Iran.

Avec ou sans Donald Trump ? L’Irak voisin est survolé par des jets, que les Irakiens croient US.

Que faire aujourd’hui que les dés sont jetés, sinon donner la parole aux analystes que nous prenons le plus au sérieux ?  En voici deux. Citoyens US l’un et l’autre. Nous vous traduisons le premier. Le second est en anglais.

 

 

 

« Courage du lion » contre « Vraie promesse 3 »

 

 

Israël a attaqué l’Iran, en prenant pour prétexte le désarmement du programme nucléaire iranien. Mais cette attaque n’a rien à voir avec l’enrichissement. Il s’agit d’une volonté de changement de régime. Et il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur.

 

Scott Ritter  –  13 juin 2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Téhéran sous le feu des attaques israéliennes, 13 juin 2025

 

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé le lancement de l’opération « Courage du lion », dont l’objectif est d’éliminer les infrastructures d’enrichissement et d’armement nucléaires de l’Iran. Netanyahu et ses hauts responsables militaires ont indiqué que cette opération prendrait plusieurs semaines.

Une partie essentielle de l’attaque semble avoir eu pour but de tuer les hauts responsables iraniens de l’armée et de l’industrie militaire liés au programme nucléaire, Israël affirmant disposer de nouvelles informations selon lesquelles l’Iran s’apprêtait à mettre au point une capacité nucléaire militaire [Il l’affirme depuis 1984, pour le lendemain ou les jours suivants. NdT]. Selon Israël, ces renseignements ont motivé la décision de frapper maintenant, alors même que les États-Unis étaient engagés dans des négociations avec l’Iran sur la manière de calmer les inquiétudes quant au potentiel nucléaire de ce pays, tout en permettant la poursuite des opérations d’enrichissement d’uranium..

De plus amples détails sur les cibles exactes visées par Israël lors de cette première vague d’attaques seront sans aucun doute prochainement rendus publics. Les premiers rapports donnent à penser qu’outre les frappes visant à décapiter le régime, Israël a également frappé des installations de défense aérienne et de communication, des installations d’enrichissement nucléaire à Natanz et Firdos, des installations de production de missiles balistiques à Parchin, une base opérationnelle de missiles balistiques à Piranshahr, ainsi que d’autres installations de nature similaire.

 

L’Iran est son propre pire ennemi.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/25488-2/

 

 

 

 

Une autre réaction de Scott Ritter, cette fois une interview accordée à Sputnik Globe

 

 

Scott Ritter : Les USA ont endormi l’Iran en utilisant la ruse des négociations nucléaires, pour permettre  à Israël de frapper.

 

 

 

 

Israël a mené une attaque sans précédent contre l’Iran, visant son programme nucléaire, ses scientifiques et ses hauts responsables militaires. Sputnik a demandé à Scott Ritter, ancien officier du renseignement des Marines, ce qui vientt de se passer et ce qui va suivre.

Les mois de négociations nucléaires entre l’Iran et les USA ont, pour l’essentiel, donné à Israël la possibilité de s’assurer que l’effet de surprise causerait un maximum de dégâts », les frappes équivalant en fait à « une attaque conjointe USA-Israël contre l’Iran », a déclaré Scott Ritter.

 

Ceci a été très étroitement coordonné, pour permettre à Israël de créer un effet de surprise maximal et d’infliger ainsi un maximum de dégâts. Que l’Amérique ait ou non envoyé des ressources ou des moyens pour participer à l’attaque, celle-ci a été menée en coordination serrée  avec les États-Unis, elle a été menée avec une parfaite connaissances et le soutien des États-Unis. Il s’est agi, selon toutes les définitions du terme, d’une attaque conjointe de l’Iran par les États-Unis et Israël », a déclaré Ritter.

 

 Faisant remarquer que les négociations nucléaires entre l’Iran et les USA étaient « au point mort », Trump s’étant révélé « incapable d’intimider l’Iran pour qu’il accepte les exigences US d’un enrichissement nul », Ritter estime que d’un point de vue stratégique,Trump n’avait en réalité aucune chance  de « faire avancer un tel accord, du fait de l’opposition d’Israël, de l’opposition de certains républicains très influents au Sénat et au Congrès, et de l’hostilité générale entretenue aux États-Unis envers le programme d’enrichissement iranien ».

 

Voir la video dans l’article en anglais :

Source : https://sputnikglobe.com/20250613/scott-ritter-us-lulled-iran-to-sleep-using-nuclear-talks-deception-allowing-israel-to-strike-1122243231.html

 

 

 

 

 

 

SPECIAL BULLETIN :

Israel Launches Major Strikes on Iran

 

Simplicius  –  Jun 13, 2025

 

The Israeli rogue state added another of its neighbors to the long list of regional nations it is currently bombing. From Lebanon, Palestine, Syria, Iraq, Yemen, international waters, and now Iran—Israel now bombs them all with impunity while crying out about its own ‘security’.

The attacks are reportedly just the first stage of a long wave of aggression that will span days or weeks according to announcements from top officials:

NETANYAHU: WE ARE AT A DECISIVE MOMENT IN ISRAEL’S HISTORY NETANYAHU: ATTACKING IRAN’S NUCLEAR PROGRAM, BALLISTIC MISSILES *NETANYAHU: STRIKES WILL LAST UNTIL THREAT REMOVED

A statement from IDF Spokesperson BG Effie Defrin on the preemptive Israeli strike on Iranian nuclear targets

Read more…

Source : https://simplicius76.substack.com/p/special-bulletin-israel-launches

 

 

 

 

Une conscience individuelle contre l’innommable

 

 

DEATH TECH SUMMIT IN DC

 

[ Sommet de la technologie de mort à Washington DC]

 

 

Max Blumenthal attends AI warlord conference

 

[Max Blumenthal assiste à une reunion IA de seigneurs de la guerre.]

 

The Grayzone – 12.6.2025

 

 

 

 

Le sommet de la technologie de mort qui s’est tenu à Washington est celui où les USA ont officiellement sous-traité à Israël et à leurs propres milliardaires de la technologie répressive, le soin de metrre au pas la partie des USA qui essaie de leur résister, au premier rang de laquelle les universités et la nouvelle génération d’étudiants les plus conscients et déterminés.

Il s’agissait de savoir par quels moyens on allait pouvoir les réprimer, les écraser si nécessaire. Etaient présents : un général 4 étoiles du Pentagone, des huiles de la Silicon Valley, les incontournables caciques de l’AIPAC, plus ceux du Sénat et du Congrès, de l’espèce Lindsey Graham et feu Joseph MacCarthy, etc, etc., plus encore des petites mains de raccord, comme la donzelle de ± 25 ans que l’on voit ici se prétendre rescapée de l’Holocauste et accuser Blumenthal, « en complicité avec les tueurs du Hamas », de faire subir au malheureuses victimes israéliennes un  « Deuxième Holocauste ».

Plus répulsif qu’elle, tu meurs.

Dans cette vidéo, Blumenthal partage avec  Aaron Maté sa traumatisante expérience. Car il a essayé de poser des questions à ceux qui tenaient le haut de l’estrade. Et il a fini, bien sûr, par se faire arracher son badge de journaliste et expulser manu militari, comme lors de son intervention contre Blinken, au début des « cent jours » de Trump.

Cher Max Blumenthal, vous êtes en train de découvrir que naître juif n’est pas un talisman qui préserve du nazisme. Oui, la  découverte est amère.

Le nazisme, vous le savez sûrement, est une dégénérescence de la conscience, comme Alzheimer est une dégénérescence du cerveau, et il vaut mieux savoir que ce mal peut frapper n’importe qui, n’importe où, quels que soient les efforts faits pour s’en préserver, comme sont en train de le tenter à si juste titre et à si grands frais Vladimir Poutine et ses compatriotes à 27 millions d’holocaustés.

Au moment où tant de gens préfèrent leur confort intellectuel à toute forme de conscience, il faut dire le profond respect que Max Blumenthal inspire partout, sauf, évidemment, chez les « victimes » de profession.

 

 

 

 

In cauda…

 

Au milieu de la stupéfaction générale suscitée par l’aspect inattendu des événements en cours, nous est revenue en mémoire une interview accordée il y a quelques mois par Thierry Meyssan à ses amis du Courrier des Stratèges (qui semblent l’avoir largué depuis), où il était question nous semble-il de la mort toujours inexpliquée du président Raissi et de son ministre des Affaires étrangères.

Meyssan expliquait à ses interlocuteurs que l’Iran n’était pas comme d’aucuns le croient un pays monolithique mais au contraire une société très divisée, où il existait des factions, dont une qu’il croyait puissante (dangereuse ?) : celle d’un groupe de richissimes marchands de tapis de Téhéran (oui, ça peut avoir l’air d’une blague), dont les cœurs ou les coffres penchaient nettement du côté des USA. Jusqu’à trahir la République Islamique et à favoriser un changement de régime ? S’il n’y a pas d’amis, peut-être n’y a-t-il pas non plus de place pour Dieu dans la négoce… Et le sort de la majorité des Iraniens n’est sûrement pas le premier souci des hommes d’argent…

Quel rôle jouent là-dedans les Gardiens de la Révolution ? Et d’abord, forment-ils un seul bloc ou sont-ils eux aussi divisés en factions rivales ?

Dans ce pays littéralement criblé de parasites israéliens, quel rôle jouent – et depuis quand ? – les descendants hébreux de la captivité à Babylone qui étaient, jusqu’à il y a peu, considérés comme loyaux à leur pays de si long accueil ? Les Turco-Mongols d’Israël ont-ils su, du moins en partie, en acheter comme ils ont fait avec l’AIEA ?

Tant de questions auxquelles personne, à notre connaissance, n’a pour l’instant de réponses.

On devrait les trouver, bientôt, dans la réalité.

 

 

 

 

Mis en ligne le 13 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

SCUM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCUM

 

 

Vous souvient-il lecteurs de cette jeune journaliste américaine, en poste à Tel Aviv au moment d’on ne sait plus quel plomb fondu, à qui ce mot avait échappé au spectacle de la foule israélienne se roulant de joie à voir trucider ceux dont elle avait volé la terre et déraciné les oliviers ?

 

Ce mot nous est remonté tout à l’heure dans la gorge, en voyant cette même foule de Tel Aviv se prélasser au bord de la mer pendant que, de l’autre côté de la cloison, les bébés crèvent de faim faute d’un peu d’eau et de lait qu’on leur ôte de la bouche. Et à voir ce petit chien folâtrant qui n’avait, dans son innocence, aucune idée de l’ultime cercle de l’Enfer dans lequel il se trouvait. Comment aurait-il pu savoir qu’à quelques pas de là, d’autres petits chiens, peut-être de sa famille, s’échinaient à déterrer des cadavres de bébés pour ne pas mourir eux-mêmes de faim ?

 

La jeune femme qui avait dit « SCUM » (cela siignifie « ORDURE ») avait aussitôt été ôtée de là par son journal et transférée à Moscou. Pour la punir sans doute. On se prend parfois à lui souhaiter d’y avoir rencontré un Russe qui aura su, pourquoi pas, la persuader de rester.

 

Pour ce qui est du sort des vaillants de la Madleen, vous êtes maintenant aussi au courant que nous. Sinon, voyez ce qu’on en dit au Courrier des Stratèges :

 

 

Le gouvernement Netanyahou a pris en otage l’équipage de la Madleen 

 

Édouard Husson – 9 juin 2025

 

 

 

Lire et surtout voir la suite…

 

Suite : https://lecourrierdesstrateges.fr/2025/06/09/le-gouvernement-netanyahou-a-pris-en-otage-lequipage-du-madleen/

 

 

 

 

 

« Une opération désastreuse pour Israël » dit Édouard Husson. On aimerait le croire, mais on se permet d’en douter. Et de se dire qu’au contraire ils vont avec maestria les monnayer très cher leurs otages et arracher plein de rançons – en armes ? – aux cloportes européens qu’ils connaissent mieux que personne depuis le temps qu’ils les font sauter dans des cerceaux. Ne sait-on pas encore qu’ils sont rompus à toutes les impudeurs, au point d’avoir eux-mêmes abattu préventivement certains des leurs, de peur sans doute qu’ils fraternisent avec les soldats du Hamas, qui, eux, ne les eussent pas maltraités !

 

L’immonde Katz va les forcer à regarder des vidéos de propagande sur le 7 octobre. Ira-t-il jusqu’à leur montrer le moment où des Israéliens sont mitraillés par Tsahal ? Pourqoi pas ?

 

Est-ce à dire que les passagers de la Madleen n’auraient jamais dû s’embarquer, qu’ils auraient dû prévoir la suite et ne pas s’aller jeter dans la gueule du loup ? Non. Car, quelles que soient les conséquences, il y a des choses qui doivent être faites. Pour le principe. Parce qu’un principe est parfois plus important que tout.

 

Ce que nous devons faire, nous, à ce stade, c’est les assurer de notre profond respect, qu’ils partagent désormais avec l’admirable Francesca Albanese.

 

Post Scriptum 

Notre en-tête d’aujourd’hui, vous l’aurez deviné, est le coin du port de Marseille où les dockers se sont mis à imiter leurs collègues du Pirée. Il faudrait que, systématiquement et sans désemparer, ceux de tous les autres ports, à leur tour, les imitent. Qu’on en finisse avec cette tourbe – présidentielle US ou autre comprises – qui réussit à donner aux chambres à gaz l’air d’un moyen miséricordieux d’euthanasier ceux qui gênent.

 

 

 

 

Mis en ligne le 9 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

Au moment où…

 

 

 

 

 

 

 

La Madleen, qui était à 00h17’ au large des côtes égyptiennes

 

 

 

 

AU MOMENT OÙ

 

Les nazis de tout poil, sortis de sous les pierres où ils étaient tapis, remettent en cause et réécrivent à leur façon l’histoire de l’Europe et font enseigner leurs puants mensonges dans les écoles…

 

 

 

AU MOMENT OÙ

 

tout ce que les pères et grand-pères des gens qui travaillent avaient réussi, en  plusieurs siècles, en se faisant écraser contre des murs par le cul des chevaux des polices, à arracher à leurs exploiteurs, est délibérémént, systématiquement détruit par ceux qui ont entamé leur parcours de liquidateurs en liquidant la Yougoslavie…

 

 

 

AU MOMENT OÙ

 

La CGT (Confédération Générale du Travail), d’origine communiste, n’a pas honte d’exclure et de persécuter ceux de ses membres qui soutiennent leurs frères martyrs de Palestine…

 

 

 

Il ne nous a pas semblé inutile de nous faire ici l’écho de l’indignation de Léon Landini – un homme qui a fait la dernière guerre tribale dite mondiale en combattant et en se faisant torturer pour que nous soyons libres, qui que nous soyons et d’où que nous venions – devant le comportement frauduleux d’un politicien de l’espèce Diafoirus qui croit que c’est arrivé et qu’en mettant le cœur des gens à droite et leur foie à gauche, il va non seulement se rendre célèbre et populaire mais probablement riche aussi…

Bref, Leon Landini (99 ans aux derniers muguets) est encore capable de s’indigner et règle aujourd’hui son compte à François Ruffin, qui croit peut-être – qui sait ? – que l’euthanasie forcée va bientôt le débarrasser de ceux qui ne marchent pas dans ses balivernes d’opportuniste.

On est ici en Belgique. Donc, on ne devrait pas s’occuper de ce qui n’est, en principe, pas nos oignons, mais on tient quand même à dire aux petits jeunes qui par le plus grand des hasards nous liraient, que quiconque se colle sur le front l’étiquette « DE GAUCHE » n’est pas forcément de ceux à qui on aurait interdit de s’asseoir à la droite du roi. Ceux-là sont morts. Nous sommes leurs indignes descendants pour le meilleur et pour le pire. Et l’immense majorité de ceux qui font aujourd’hui carrière en vendant aux innocents la bourde qu’ils le sont aussi, SONT DES IMPOSTEURS, qu’il faut apprendre à détecter et à renvoyer d’où ils viennent : au fond des poches de nos exploiteurs.

Alors, voilà :

 

 

Le silence de François Ruffin – par Léon Landini

 

 

Leon Landini, le dernier FTP-MOI vivant. Interdit de Panthéon… par Macron

(Bof ! Il y fait froid. Jeanne d’Arc n’y est pas, ses cendres sont parties au vent, Robespierre et Saint-Just sont allés à la fosse commune, dans de la chaux vive qui brûle.)

 

 

Où il est question d’une lettre envoyée en 2020 à l’un par l’autre, après que l’autre eût été attiré dans un piège plus ou moins médiatique et utilisé comme faire-valoir involontaire. Il a raison d’insister, Landini. Si tout le monde faisait comme lui (et comme Salah L. avec la CGT de Sophie Binet), nous n’en serions pas là.

Lire ici l’article en entier…

Source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/le-silence-de-francois-ruffin-par-leon-landini/

 

 

 

 

 

Nous en extrayons la lettre, restée sans réponse depuis cinq ans :

 

 

 

 

 

Léon Landini

Officier FTP-MOI – Président de l’Amicale des Anciens FTP-MOI des bataillons Carmagnole-Liberté de la Région Rhône-Alpes – Interné de la Résistance – Grand Mutilé de Guerre, suite aux tortures endurées par la Gestapo pendant son internement.

Officier de la Légion d’Honneur – Médaille de la Résistance.

Décoré au titre de Résistant émérite par le Gouvernement Soviétique.

Décoré par le gouvernement de Cuba.

 

 

Réponse de « Landi à Ruffian » 

(Il s’agit de la vidéo que tu as présentée sur YouTube  le 29 avril 2020).

Mon état de santé me joue des tours, c’est ce qui m’a amené à répondre avec quelque retard aux sarcasmes que tu m’as adressés au cours de l’émission, à laquelle Gilles Perret m’avait invité et qui avec beaucoup d’égards m’a présenté en (indiquant que j’avais assassiné des soldats allemands). On m’a toujours dit que celui qui assassine est un assassin. Merci Gilles.

Au cours de cette émission, tu m’as appelé « Landi » à plusieurs reprises. Je n’ai pas apprécié, car je sais pertinemment que tu connais parfaitement mon nom, en conséquence je n’aime pas q’on l’ampute volontairement, alors à mon tour je modifie légèrement le tiens, au lieu de Ruffin je vais t’appeler Ruffian.

J’ajouterai que de la façon dont tu m’as traité au cours de cette émission, si je me laissais aller, c’est de bien d’autres noms que je te traiterais.

Dès le début de mon intervention, convaincu de bien faire, j’ai indiqué que : « Le programme du Conseil national de la Résistance n’a pas seulement été écrit avec de l’encre, mais également avec le sang de toutes celles et tous ceux qui sont morts pour que nous puissions vivre libres dans un monde où il ferait bon vivre » et  j’ai ajout que « 52 de mes proches camarades sont morts sous la torture et malgré les effroyables supplices que Barbie et ses sbires leur ont fait endurer, pas un seul n’a avoué quoi que ce soit ».

À ce moment-là, tu m’as interrompu, je ne sais pas pourquoi, en cherchant à me mettre dans l’embarras et si possible à me ridiculiser en me posant la question suivante :

 « Cela ne veut quand même pas dire que pour avoir de nouveaux jours heureux, il faut se faire torturer, emprisonné et mourir. »

Question idiote et offensante, posée avec la conviction et que tu allais, tenant compte de mon âge, 98 ans, me désarçonner et que surpris par une pareille stupidité j’allais me mettre à bafouiller.

Tu vas te rendre compte que ce vieil homme que tu voulais ridiculiser, malgré son âge, il lui reste encore assez de verve pour répondre comme il se doit à un petit prétentieux, qui se prend pour quelqu’un avant même d’être quelque chose.

Toutefois à cause du respect que tu devrais avoir à l’égard de celles et ceux qui ont survécus à une telle épopée, tes offenses tu aurais te les garder pour toi.

Lorsque Gilles Perret m’a invité à participer à cette émission vidéo il m’a indiqué qu’il s’agissait d’évoquer le programme du CNR et les Jours Heureux; en conséquence j’ai voulu, en préambule, et surtout en tant qu’ancien résistant, mettre en évidence ce qu’était le CNR et dire combien ceux qui se sont battus les armes à la main y sont attachés.

Comme tu le dis « on s’est fait torturer, emprisonner et malheureusement trop souvent massacrer ».

Mais pour ton éducation, il me semble utile que tu saches que si nous avons pu supporter l’insupportable et nous sublimer à notre insu, c’est qu’en nous engageant au sein des FTP-MOI et en pratiquant la guérilla urbaine, nous savions tous que nous pouvions à tout moment passer de vie à trépas.

Nous nous battions de toutes nos forces contre l’occupant et contre les sbires qui s’étaient mis à leur service.  Notre courage émanait du fait que nous avions la conviction que s’il nous fallait mourir, nous n’allions pas mourir pour rien, et nous risquions notre vie avec la certitude qu’après la Libération, les survivants pourraient vivre heureux dans Une France Forte, Libre, Démocratique, Indépendante, et Souveraine. (Ce qui ne peut pas être le cas en étant prisonnier d’une Union européenne (dirigée par Berlin) alors que nous savons tous que l’UE est antinomique du programme du CNR).

C’est à partir de tous ces combats et de tous ces sacrifices que le programme du CNR a pu être écrit et appliqué entre 1945 et 1947 par des ministres communistes, et seulement par des ministres communistes.

Ce sont pour toutes ces raisons que nous, anciens FTP-MOI et militants communistes, nous en revendiquons la paternité et, dès que de sombres individus cherchent à utiliser le CNR à d’autres fins que pour ce qu’il a été créé, nous montons au créneau et nous rappelons à l’ordre celles et ceux qui cherchent à l’utiliser pour se mettre en évidence, désireux d’apparaitre pour ce qu’ils ne sont pas.

Sarkozy n’utilisait-il pas pour se mettre en valeur le nom de Guy Môquet, et voici que Macron cherche à cacher toutes ses malhonnêtetés en promettant à notre peuple « Des Jours Heureux » au moment même où il est en train de détruire les derniers conquis qu’il nous reste.

En conclusion, je n’accepte pas au final d’avoir été utilisé comme le résistant de service qu’on écoute d’une oreille distraite pour tenter de lui faire cautionner un projet politique dont je n’avais pas été informé avant l’émission et que je ne partage pas : en utilisant le nom du CNR, tout en contournant tout ce qui fit la force du véritable, auquel nous devons les plus grandes avancées de notre histoire. Il ne peut pas y avoir de véritable nouveau CNR en contournant et en écartant les communistes et la classe ouvrière, pas de véritable nouveau CNR sans la nationalisation des banques et des entreprises stratégiques. Et surtout, pas de nouveau CNR sans rupture franche avec l’euro et l’UE. Après cette brève mise au point, qui j’espère te servira.                                    

 LANDINI.

 

PS : Ma fille vient de m’apprendre que tu lui as écrit, en lui disant : « Je connais un peu ton père, son parcours, ses convictions pour l’avoir interrogé durant près de quatre heures chez lui ».  FAUX ! Tu n’es jamais venu chez moi.

J’ai l’impression que ta mémoire te joue des tours, peut-être mon cher François, serait-il bon que tu consultes un psychiatre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hasta la Victoria siempre !

 

 

 

Mis en ligne le 9 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

 

Lecteurs, pardonnez notre outrecuidance !

 

 

 

 

 

 

 

Toujours et plus que jamais aux Yéménites !

(Et à Greta Thunberg)

 

 

 

Lecteurs, pardonnez notre outrecuidance !

 

 

Mais quand la maison brûle, on ne demande pas qui passe les seaux.

 

 

Les inconscients ne le savent pas, mais nous sommes à un demi doigt de la Première guerre nucléaire mondiale. Ils ne savent pas non plus que, si elle se déclenche, il  n’y en aura pas une seconde. Sans doute auront-ils été heureux jusqu’au bout et ne sauront-ils pas pourquoi ni comment le ciel leur sera tombé sur la tête.

Ceux qui ne veulent partager ni leur inconscience ni la passivité de leur sort ont-ils oui ou non le droit de se poser des questions ?

Toujours est-il que le résultat des courses et des cogitations universelles aboutit au fait – sur-commenté – que l’édifice d’un droit international respecté et d’une dissuasion mutuelle efficace viennent de s’effondrer et que les Russes – qui sont très loin d’en être les seules victimes – sont à la recherche des auteurs du double méfait. Des vrais, pas des exécutants à la passe. Pour leur faire quoi ? On ne sait pas encore, mais Dmitri Medvedev a, sinon des plans. une ferme résolution : punir les coupables.

Et nous, lampistes lambda, que pouvons-nous faire pour les aider à identifier la plaie universelle à abattre ? C’est ce que nous nous sommes demandé en écoutant Alastair Crooke d’abord, un Syrien inconnu ensuite, et Greta Thunberg enfin.

Parce que, mine de rien, nous avons, avec ces trois vidéos entre mille, tout ce qu’il est important de savoir pour nous éclaircir les idées.

 

 

 

 

A STORM IS BREWING IN THE WEST

 

[ Une tempête se prépare à l’Ouest ]

 

Alastair Crooke & Andrew Napolitano – Judging Freedom – 3.6.2025

 

 

 

 

Où l’on voit Alastair Crooke expliquer, pratiquement à chaud, au juge Napolitano, ce qui s’est réellement passé dimanche dernier, ce que cela signifie et qui a les plus grandes chances d’être dans le coup, mis à part les exécutants mineurs dits « ukrainiens ».

On remarquera (oui, c’est en anglais !), que l’augure britannique pointe du doigt non seulement la CIA états-unienne et le MI6 grand-breton, mais aussi ISRAËl (Mossad inclus of course), et surtout qu’il fait un lien entre cet acte, non de guerre mais de terrorisme, et des actions précédentes non moins terroristes, telles que l’attaque de la population civile libanaise à coups de téléphones piégés (aussi longuement préparée que celle des drones acheminés dans les aéroports stratégiques russes) mais également quelques assassinats de même facture tels  que ceux de Qassem Soleimani et de Hassan Nasrallah, de quelques généraux précieux à la Fédération de Russie, sans oublier le drôle d’accident qui a coûté la vie au président Raissi et au ministre Abdollahian, sans oublier le petit nuage de drones réservé à Vladimir Poutine, qui a raté comme ont raté les attaques sur 3 sur 5 des aéroports ciblés, mais ce n’est pas faute d’avoir essayé.

Alors whodunit  (qui l’a fait ), comme on dit chez les auteurs de polars ? La CIA ?… Le MI6 ?… Le Mossad ? Et pourquoi pas les trois ensemble sans exclure à priori personne ? Car quand tant de choses convergent, il est illusoire d’invoquer une série de coïncidences. Mieux vaut admettre qu’il y a bel et bien UNE volonté, assortie de causes et de moyens divers.

Et c’est là que les enquêteurs russes vont s’attaquer à un sacré puzzle, car… aucune des supputations émises par un grand nombre d’analystes n’est complètement satisfaisante, surtout avec tant d’incidences propres à désorienter  : Trump était-il dans le coup ou a-t-il été lui-même roulé ? Est-ce Israël qui tient les USA ou les USA qui tiennent Israël ?  Et cætera.

Mais à quoi et à qui obéissent vraiment tous ces combattants du terrorisme que sont les nazis ukrainiens, les colons israéliens venus d’on ne sait où, les djihadistes de tout poil se réclamant d’Allah et métamorphosables à vue d’œil tels des Frégoli, sans oublier le régiment des Branquignols européens non moins nazis que ceux du bataillon Azov, ah oui, on allait oublier les machins en 3 lettres tels que CIA, FBI. MI6 et autres. Bref, qu’est donc cette pieuvre vêtue d’une toile d’araignée qui ne trouve, dans le monde entier, pour la combattre, que les Yéménites, Greta Thunbergh et ses compagnons, et trois états à l’ancienne : un plus ou moins chrétien orthodoxe post-byzantin, un communiste et un musulman, où s’obstinent à persister quelques vieilleries comme la famille de deux parents et un enfant (à la fois) et des principes vieillots du genre « on ne bâtit pas son bonheur sur le malheur d’autrui » ?

Pour abréger, quel est le dénominateur commun et le maître-chien des (proliférantes) variétés de terroristes sanguinaires ? Qui leur donne des ordres cohérents ?  En d’autres mots :  qui les paie.

Et tous ces joyeux drilles – CIA, MI6, Israël, djihadistes pseudo-musulmans, nazis ukrainiens, Ursula et sa bande – ne seraient-ils pas les petits bras armés d’une seule et même association de malfaiteurs supra-étatique plutôt que des formations politiques, idéologiques ou religieuses ?

Il nous a semblé que le discours d’Alastair Crooke pointait vers une chose de ce genre, pas encore très clairement exprimée, plutôt suggérée. D’où notre tentation de mettre les pieds dans le plat et de demander si oui ou non cette universelle aragne ou pieuvre à beaucoup de tentacules à ventouses pourrait être cet atlantiste métastase du Kapital (banques et multinationales pour faire court), qui a commencé à devenir vraiment vicieux avec la IVe de Leon et qui jouit d’un si gros handicap d’avance sur ceux qui essaient de le combattre, en s’amusant à diriger l’’exécration de ses jobardes victimes sur Joseph Staline et sur ce malheureux dieu matriarcal de la préhistoire, Judas de Kerioth.

 

 

 

 

SAME HANDLER ?

 

Russia under attack – Syria and Israel share the same ennemies

 

[ Même manipulateur ? La Syrie et Israël ont les mêmes ennemis.]

 

Syriana Analysis3.6.2025

 

 

 

 

Quand le monsieur barbu dit « la Syrie et Israël », il parle des associations de terroristes qui se font passer, respectivement,  pour le « gouvernement » syrien et pour le « gouvernement » israélien, lequel se fait abusivement passer pour « tous les juiifs », alors que, seuls, 80% de ceux de l’entité le soutiennent. Et Syriana analysis est une bribe combattante de la Syrie démembrée.

 

 

 

 

Freedom Flotilla

 

 

IT IS THE LEAST WE CAN DO

 

[ C’est le moins que nous puissions faire ]

 

Greta Thunberg  –  à bord de la Madleen  –  4.6.2025

 

 

 

 

Nous nous sommes aussi permis d’ouvrir notre clapet, parce que, dans cet échange entre Brésiliens, Pepe Escobar dit en substance à Nima Alkhorshid :  « Ce que les Russes doivent faire, d’abord et avant tout, c’est découvrir ‘’qui l’a fait’’ (qui a tiré les ficelles des pantins ukrainiens) ».

Il a raison, parce que ce sont les mêmes qui tirent TOUTES les ficelles des multiples pantins, et qui les fabriquent.

 

 

 

 

Aggravons notre cas :

 

 

 

 

Et qui publiera ce livre en français ?

Des noms ! Des noms ! Des responsables !

En plus de Bill Gates…

 

 

Première colonne de blindés de la coalition des morfals en guerre.

 

 

 

Mis en ligne l 5 juin 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Jour 2 DE LA GUERRE USA-RUSSIE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JOUR 2 DE LA GUERRE

USA-RUSSIE

 

 

 

 

Tout cela va sans dire,

mais mieux encore en le disant

 

 

New START déchiré, le retour des Dr Strangelove.

 

Régis de Castelnau – Vu du Droit – 3.6.2025

 

 

 

 

 

 

L’insondable bêtise des politiques et des médias français, leur futilité et l’incroyable désinvolture avec laquelle ils abordent la crise internationale générée par l’opération « ukrainienne » sur les bases des bombardiers stratégiques russes, sont une fois de plus le symptôme de notre irréversible effondrement. En transformant, avec le soutien des États-Unis le traité New START, en chiffon de papier, Zelensky et ses souteneurs viennent de nous rapprocher un peu plus de la catastrophe. Sur le plan militaire le raid n’aura aucune conséquence. Sur le plan géostratégique, c’est une autre paire de manches.

 

Les premières images satellite de la base aérienne de Belaya, dans la région d’Irkoutsk, après l’attaque du drone FPV ukrainien sont arrivées. Quatre Tu-95MS ont été touchés (détruits ou endommagés) et quatre Tu-22M3 ont été touchés (détruits ou endommagés). Au total, jusqu’à huit bombardiers stratégiques équipés de missiles nucléaires ont été touchés et je pense que 4 sont perdus par les Russes sur une seule base aérienne.

 

Malgré son âge, le Tu-95MS a été constamment modernisé et il n’est pas nécessaire pour lui de pénétrer dans la zone de défense antiaérienne ennemie pour frapper, car c’est l’une des plateformes de lancement de missiles de croisière Kh-101 équipés d’une ogive nucléaire, d’une portée allant jusqu’à 5.000 km. Si le Tu-95MS ne représentait pas une menace avérée, les partenaires occidentaux de l’Ukraine ne les auraient pas incités à le détruire en attaquant des aérodromes.

 

Des photos des autres bases aériennes attaquées ont été publiées. Les drones FPV n’ont pas atteint les avions stationnés, seule l’herbe a été brûlée. Il est probable que les drones abattus étaient ceux qui étaient en feu. Pour le moment aucune autre perte n’est à signaler.

 

Le traité New START, renouvelé sous l’administration Obama, était toujours en vigueur et devait être réexaminé en février 2026. « Était » car il semble bien que les États-Unis viennent de le déchirer.

 

Dans le cadre de ce traité, tous les bombardiers stratégiques porteurs d’armes nucléaires, enregistrés sous des numéros d’immatriculation et connus des deux parties, sont stationnés à l’air libre, afin de permettre une vérification mutuelle par satellite. Grâce à ce traité, les États-Unis garantissaient à la Russie que ces bombardiers non protégés ne seraient pas attaqués par ses armes ou celles de ses partenaires. Et réciproquement bien sûr.

 

Voilà pourquoi la Russie ne protégeait pas ses bombardiers stratégiques dans des hangars. La Chine par exemple, qui n’est pas liée par les traités de réduction des armes nucléaires, maintient ses bombardiers dans des hangars en béton.

 

Officiellement depuis 2014, l’Ukraine est équipée, entraînée et financée par les États-Unis pour mener ses actions militaires. Par conséquent, la responsabilité des opérations de Zelensky à des milliers de kilomètres des frontières américaines engage la responsabilité des USA. En effet comme tous les spécialistes le confirment une telle opération sophistiquée dont la préparation aurait pris 18 mois n’a pas pu se préparer et se dérouler sans que les États-Unis en soient informés et fournissent la couverture informationnelle indispensable. Et en particulier en ce qui concerne les emplacements de stockage des bombardiers stratégiques. Le plus important est que le jour de l’attaque de drones ukrainiens contre des bases aériennes russes, Pete Hegseth (secrétaire à la Défense des États-Unis) a été régulièrement informé de l’avancement des opérations de sabotage, alors qu’il se rendait à la base aérienne d’Andrews, rapporte CNN, citant une source au sein du ministère américain de la Défense. Hegseth « n’a pas encore parlé à ses homologues ukrainiens ». Ce fait seul démontre l’irresponsabilité de Pete Hegseth, un journaliste nommé par Trump à la tête du Pentagone, puisqu’il ne dément pas CNN et donc valide que l’administration Trump était au courant de cette attaque et que ce sont alors les USA qui ont transmis les coordonnées des bombardiers russes.

 

La violation du traité New START par l’Ukraine avec l’appui des États-Unis pose deux questions d’importance considérable.

 

D’abord, en droit international cette violation constitue ni plus ni moins qu’une déclaration de guerre des États-Unis à la Russie. Les USA ne se sont pas retirés de ce traité, comme ils l’ont fait pour d’autres, en avisant l’autre partie signataire. C’est une violation brutale, puisque la remise en cause soudaine porte précisément sur le fond de ce que le traité devait garantir. « Nous nous donnons réciproquement les informations nécessaires sur nos bombardiers stratégiques, informations qui vous garantissent qu’ils ne sont pas en train de préparer une attaque nucléaire ». Les USA viennent par conséquent, par quelque bout que l’on prenne l’affaire, de déclarer la guerre à la Russie.

 

Il faut rappeler qu’en parallèle de celle des États-Unis, la doctrine nucléaire russe a été mise à jour à plusieurs reprises et la dernière fois en 2024. L’agression contre les éléments de sa triade nucléaire, comme cela vient de se produire, est considérée comme mettant en cause les intérêts essentiels et fondamentaux de la Russie.

 

Ensuite, se pose une question finalement assez vertigineuse. Donald Trump était-il au courant et a-t-il donné son feu vert ? Cette question est fondamentale pour la direction russe, mais quelle que soit la réponse, elle va créer une situation particulièrement dangereuse. Ou Donald Trump était au courant et a donné son feu vert, auquel cas le Kremlin pourra considérer que toute voie vers l’apaisement à laquelle ils avaient accepté de participer est désormais anéantie. Aucun compromis ne sera possible. Ou Donald Trump n’était pas au courant, et dans ce cas démonstration est faite qu’il n’est pas capable de s’opposer à l’état profond toujours sous la coupe des néoconservateurs. Et là aussi, il n’est plus possible d’accorder aux États-Unis la moindre parcelle de confiance, puisque le président récemment élu n’est pas capable d’imposer à l’État qu’il dirige la politique qu’il souhaite.

 

Outre-Atlantique, la presse commence quand même à se poser des questions et on sent sourdre quelques lourdes inquiétudes. En rentrant la tête dans les épaules le New York Times avance les que États-Unis s’attendent à ce que la Russie riposte fortement à l’attaque de Kiev. Ce qui serait un moindre mal.

 

D’autres sont plus pessimistes : « Quoi qu’il en soit, pour l’instant, les Russes nous considèrent comme totalement indignes de confiance. Cela signifie que votre vie et la mienne ne valent pas un centime à leurs yeux. Ça ne me plaît pas. Non. Ça ne me plaît pas du tout. » (Hal Turner)

 

Source : https://www.vududroit.com/2025/06/new-start-dechire-le-retour-des-dr-strangelove/

 

 

 

 

Est-il de mauvais goût de rappeler que, le 31 juillet 1914, ni le kaiser d’Allemagne, ni l’empereur d’Autriche ne croyaient à la guerre ni d’ailleurs, paraît-il, ne la voulaient ?

 

 

 

 

Mis en ligne le 4 juin 2025

par Les Grosses Orchades