Jamais deux sans trois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jamais deux sans trois

 

 

Leçon 3 : Division du travail et planification

27 Août 2025

 

 

 

Trois leçons pratiques

de philosophie politique

Leçon 3 

 

 

 

 

 

 

Place aux connaisseurs

bien informés de ce dont ils causent

 

 

 

Rencontre Trump-Europe-Ukraine 

 

Promouvoir la division du travail
et la planification stratégique

 

 

Brian Berletic Tropiques20 août 2025

 

 

 

L’UE et V. Zelinsky  à Washington

 

 

 

Après la récente rencontre entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine en Alaska et la rencontre suivante entre les dirigeants européens, le président ukrainien et le président Trump à Washington, une politique américaine prévisible a commencé à prendre forme.

 

Comme l’a déclaré dès février de cette année le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth, s’adressant aux dirigeants européens au sein du Groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, l’Europe a été chargée de prendre le contrôle de la guerre par procuration de Washington contre la Russie en Ukraine en augmentant les dépenses de l’OTAN, la production d’armes et le transfert de soutien matériel à l’Ukraine, permettant ainsi aux États-Unis de se tourner vers la région Asie-Pacifique en donnant la priorité au confinement de la Chine dans cette région.

Le secrétaire Hegseth a clairement indiqué que le conflit serait gelé, et non terminé, et que des troupes européennes et non européennes (pas des troupes américaines) seraient transférées en Ukraine pour assurer un gel, suivi par une réorganisation et une reconstruction des forces armées ukrainiennes par l’Europe.

Comme l’a expliqué le secrétaire Hegseth, « la réalité de la pénurie » empêche les États-Unis de s’engager directement et pleinement dans deux conflits entre grandes puissances, avec la Russie et la Chine, simultanément, ce qui nécessite le gel d’un conflit pendant que les États-Unis en poursuivent un autre.

Le fait même que les États-Unis cherchent à affronter la Chine en Asie-Pacifique, de la même manière qu’ils ont affronté la Russie en Ukraine, démontre un désintérêt total pour une paix véritable avec l’une ou l’autre de ces nations. Les États-Unis estiment que s’ils parviennent à contenir la Chine plus tôt, ils pourront ensuite affronter et contenir la Russie.

Le document  de 2024 de la Marathon Initiative « Strategic Sequencing, Revisited », rédigé par Wess Mitchel, un ancien responsable de l’administration Trump, affirmait explicitement :

 

L’idée du séquençage est simplement de concentrer les ressources contre un adversaire afin d’affaiblir ses énergies perturbatrices avant de se tourner vers un autre, soit pour le dissuader, soit pour le vaincre.

 

Mitchel a également utilisé le terme « division du travail » en ce qui concerne les « alliés des États-Unis en Europe et dans l’Indo-Pacifique », un terme que le secrétaire Hegseth a répété mot pour mot à Bruxelles plus tôt cette année, révélant la « division du travail » et le « séquençage stratégique » comme des politiques en tandem que Washington poursuit.

Le test ultime pour la Russie et le monde multipolaire émergent ne réside pas seulement dans leur capacité à supporter les desseins américains visant chacun d’eux individuellement, mais dans leur capacité à retourner cette stratégie contre Washington.

 

 

 

La vidéo de Brian Berletič

doublée en français

était visible et audible le 6 septembre.

Elle ne l’est plus le 7.

En attendant que Google, Microsoft et Youtube

se mettent d’accord pour refonctionner,

nos lecteurs peuvent poursuivre ci-dessous

la lecture de ce qu’a à leur dire ce remarquable analyste.

 

 

On n’ose croire que la décision de l’UE

d’infliger une amende de 3 milliards d’Euros à Google

y soit pour quelque chose…

Pour une fois qu’Ursula von der Leyen

essaie de se rendre utile,

il serait dommage de la laisser décourager.

 

 

Le voilà revenu !

 

 

 

 

 

Premiers principes : la quête de primauté de l’Amérique

À la fin de la guerre froide, comme le rapportait le New York Times (NYT) dans son article de 1992 , « Le plan stratégique américain appelle à garantir l’absence de rivaux », les États-Unis cherchaient à créer « un monde dominé par une superpuissance dont la position peut être perpétuée par un comportement constructif et une puissance militaire suffisante pour dissuader toute nation ou groupe de nations de contester la primauté américaine ».

Le même article notait le rejet par Washington de « l’internationalisme collectif », appelé aujourd’hui « multipolarisme ».

Les ambitions américaines visant à contenir la Russie et la Chine, tant dans les années 1990 qu’aujourd’hui, ne sont pas motivées par des préoccupations légitimes de sécurité nationale, mais plutôt par la préservation des « intérêts » américains à l’étranger, à l’intérieur et le long des frontières des deux nations, d’une manière que les États-Unis eux-mêmes ne toléreraient jamais qu’une autre nation leur fasse subir.

Le « séquençage stratégique » américain ne se limite pas à la Russie et à la Chine. Ce séquençage, combiné à diverses mises en œuvre de la « division du travail », vise à exploiter et à affaiblir toute nation qui remet en cause la primauté américaine.

Si l’attention immédiate se porte sur l’Asie-Pacifique, les pays du Moyen-Orient, d’Amérique latine et d’Afrique sont également ciblés stratégiquement. La déstabilisation de la Syrie, la pression persistante sur l’Iran et les efforts continus visant à isoler les pays du reste du monde multipolaire qui entretiennent des liens avec la Russie et la Chine (comme la Thaïlande et le Cambodge en Asie du Sud-Est) s’inscrivent tous dans ce plan plus vaste.

L’objectif de Washington est d’empêcher la formation d’une alliance cohésive et multipolaire susceptible de contrecarrer ses ambitions hégémoniques. En éliminant les nations une par une, ou quelques-unes à la fois, les États-Unis espèrent maintenir leur domination et empêcher la formation d’un front uni.

Tant que la primauté demeure le principe unificateur de la politique étrangère américaine, la « recherche de la paix » n’est qu’un moyen de gagner du temps pour rectifier les revers dans une région tout en redoublant d’efforts dans une autre.

 

L’Ukraine est la guerre de l’Amérique, et de l’Amérique seule

En ce qui concerne la guerre en Ukraine elle-même, malgré les récents commentaires de l’administration Trump la décrivant comme « la guerre de Biden » ou affirmant que   « le président Zelenskyy d’Ukraine peut mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement », la guerre est en fait un produit de la politique étrangère américaine qui s’étend sur plusieurs administrations présidentielles, y compris le premier mandat du président Trump .

Les États-Unis commandent actuellement les forces armées ukrainiennes, comme l’a révélé un article du New York Times publié plus tôt cette année. Depuis 2014, la Central Intelligence Agency (CIA) américaine contrôle et dirige les services de renseignement ukrainiens, a également rapporté le New York Times .

Ainsi, le conflit en Ukraine ne pourra prendre fin que lorsque les États-Unis le décideront ou y seront contraints par la Russie.

Comprendre ces principes fondamentaux de la politique étrangère américaine concernant le conflit en Ukraine est essentiel pour réussir à naviguer dans la propagande que les États-Unis et leurs États clients utilisent pour tenter de « division du travail » et de « séquençage stratégique ».

 

Continuité du programme sous Trump

Depuis son arrivée au pouvoir, l’administration Trump elle-même a poursuivi tous les conflits et confrontations hérités de l’administration Biden précédente dans sa quête de primauté mondiale, y compris la guerre par procuration des États-Unis en Ukraine contre la Russie, une confrontation avec l’Iran qui a dégénéré en guerre ouverte en juin dernier, et l’expansion continue de l’empreinte militaire américaine dans la région Asie-Pacifique le long de la périphérie de la Chine et même à l’intérieur de ses frontières sur la province insulaire de Taïwan.

La politique américaine à l’égard de la Russie est décrite en détail dans le document de 2019 de la RAND Corporation intitulé « Étendre la Russie : concurrencer sur un terrain avantageux ».

Le document énumère des mesures économiques, notamment « entraver les exportations de pétrole », « réduire les exportations de gaz naturel et entraver l’expansion des pipelines » et « imposer des sanctions », des mesures qui avaient été mises en œuvre par les États-Unis au moment de la publication du document et depuis lors, y compris sous la première administration Trump, l’administration Biden qui a suivi et maintenant pendant le deuxième mandat du président Trump.

Les mesures géopolitiques énumérées par le document de la RAND comprenaient « fournir une aide mortelle à l’Ukraine », qui a commencé sous la première administration Trump, « accroître le soutien aux rebelles syriens », qui s’est manifesté à la fin de l’année dernière par le renversement réussi du gouvernement syrien par les États-Unis, « promouvoir un changement de régime en Biélorussie », que la Russie a jusqu’à présent neutralisé avec succès , et « exploiter les tensions dans le Caucase du Sud », qui se déroule actuellement sous l’administration Trump sous la forme d’ un bail de 99 ans sur un territoire plaçant potentiellement des troupes américaines le long des frontières de la Russie et de l’Iran.

Ensemble, ces politiques représentent une tentative continue des États-Unis d’encercler, de contenir, de saper et d’étendre la Fédération de Russie, cherchant finalement à précipiter un effondrement de type Union soviétique, même si les États-Unis feignent un intérêt pour la « paix » avec la Russie en Ukraine.

 

Comme dans le passé, ainsi dans le futur

Indépendamment des revers et des limites, tant que les États-Unis continueront de rechercher la primauté sur les nations du monde plutôt qu’une coopération constructive avec elles, toute ouverture américaine de « paix » avec des nations qu’ils ont qualifiées d’« adversaires » et de « menaces » représente un modèle établi de pause, de réorganisation, de réarmement et de relance des hostilités – et non un véritable changement de politique.

L’exemple le plus récent est la guerre de changement de régime menée par les États-Unis en Syrie. Suite à l’intervention russe en 2015, la guerre a été interrompue. Les États-Unis ont profité de cette pause pour réarmer et réorganiser leurs alliés en Syrie et dans ses environs, tandis que les alliés de la Syrie, la Russie et l’Iran, étaient entraînés dans une série de conflits coûteux ailleurs. Une fois la Russie et l’Iran suffisamment étendus, les États-Unis ont relancé les combats fin 2024, renversant rapidement et avec succès le gouvernement syrien.

L’effondrement de la Syrie a été suivi par des opérations militaires américano-israéliennes menées contre l’Iran lui-même, combinées à une campagne toujours en cours visant à éliminer ce qui reste des alliés de l’Iran au Liban, en Irak et au Yémen.

Une pause dans la guerre par procuration menée par Washington contre la Russie en Ukraine ne fera que déplacer les efforts américains ailleurs.

Comme l’a expliqué le secrétaire Hegseth en février, toute pause s’accompagnerait de l’occupation de l’Ukraine par les troupes européennes, à l’instar des États-Unis et de la Turquie en Syrie. Elle inclurait également le réarmement et la réorganisation de l’armée ukrainienne – comme cela a été spécifiquement mentionné lors de la récente réunion américano-européenne-ukrainienne à Washington – et la reprise des hostilités ultérieurement, lorsque les circonstances pencheraient en faveur de Washington.

Non seulement c’est ce qu’impliquent les déclarations du secrétaire Hegseth concernant une « division du travail » et un « séquençage stratégique » , mais c’est aussi ce que les États-Unis ont fait tout au long de la guerre froide et depuis lors.

Sous l’administration Bush Jr., il est admis que les États-Unis ont cherché à instaurer des changements de régime dans plusieurs pays d’Europe de l’Est, ainsi qu’en Géorgie, dans le Caucase. En 2003, les États-Unis ont renversé avec succès le gouvernement géorgien, tout comme ils l’ont fait avec le gouvernement ukrainien en 2014. Tout comme en Ukraine, les États-Unis ont entrepris de réorganiser et de renforcer l’armée géorgienne et, en 2008, comme l’a conclu une enquête de l’UE , la Géorgie a lancé une courte guerre, qui a échoué, contre les forces russes.

L’année suivante, sous l’administration Obama, les États-Unis ont cherché à « réinitialiser » les relations américano-russes, la secrétaire d’État américaine de l’époque, Hillary Clinton, présentant littéralement au ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, un bouton physique de « réinitialisation » comme symbole de la nouvelle relation.

En réalité, les États-Unis ont simplement cherché du temps et de l’espace pour préparer la prochaine série de provocations – ce qu’ils ont fait – à partir de 2011, en divisant et en détruisant une grande partie du monde arabe, y compris en ciblant les alliés russes, la Libye et la Syrie, et le renversement réussi du gouvernement ukrainien en 2014, ainsi que le « pivot vers l’Asie » des États-Unis qui a commencé sous l’administration Obama et se poursuit encore aujourd’hui.

Non seulement les récentes politiques américaines semblent représenter le dernier exemple de ce cycle de recherche de la paix tout en se préparant à la prochaine série de confrontations, mais les États-Unis ont pratiquement déclaré que le gel du conflit en Ukraine visait à leur donner le temps et l’espace nécessaires pour donner la priorité à la maîtrise de la Chine, ce qui implique que les États-Unis reviendront ensuite contrarier la Russie en Ukraine.

Seul le temps nous dira dans quelle mesure la Russie s’accommodera ou perturbera les tentatives des États-Unis de mettre en œuvre une « division du travail » concernant l’Ukraine pour effectuer un processus de « séquençage stratégique » pour vaincre la Russie, la Chine et leurs alliés en détail, et si le reste du monde multipolaire s’unira suffisamment pour aider la Russie ou se laissera diviser et distraire par des efforts américains similaires pour perturber et déstabiliser leurs nations respectives.

Le calcul de la Russie sera basé soit sur sa confiance dans la poursuite de l’Opération militaire spéciale (OMS) jusqu’à sa conclusion complète, en faisant s’effondrer l’armée ukrainienne et en supprimant le régime client installé par les États-Unis à Kiev à partir de 2014, soit sur la nécessité d’accepter une pause dont Moscou estime pouvoir faire un meilleur usage que l’Occident collectif et affronter les États-Unis et ses mandataires à l’avenir à partir d’une position encore plus forte.

Il se peut que la Russie cherche à libérer des ressources pour son propre « pivot » visant à aider des alliés comme l’Iran et la Chine, tandis que les États-Unis eux-mêmes tournent leur attention vers l’Est. Cependant, contrairement aux États-Unis, la Russie ne dispose pas de la longue liste d’États clients qu’elle pourrait mobiliser pour gérer un conflit tout en se tournant vers l’autre, comme Washington le fait et le fait.

L’avenir du monde multipolaire dépendra peut-être autant de l’aide apportée aux nations pour empêcher leur capture et leur exploitation politiques par les États-Unis que de la coopération entre les nations multipolaires pour se défendre contre l’empiètement, la coercition et la capture des États-Unis.

Le test ultime pour la Russie et le monde multipolaire émergent ne réside pas seulement dans leur capacité à résister aux visées américaines dirigées contre chacun d’eux individuellement, mais aussi dans leur capacité à retourner cette stratégie contre Washington. Si la Russie parvient à conclure son OMS en Ukraine de manière décisive tout en renforçant ses alliances avec des pays comme la Chine et l’Iran, elle peut rendre la « division du travail » inutile.

De même, si la Chine peut utiliser cette période pour consolider son influence régionale et approfondir ses liens avec des nations extérieures à l’Occident collectif, les États-Unis trouveront leur pivot vers l’Asie-Pacifique beaucoup moins efficace.

Le paysage géopolitique actuel est une partie d’échecs géopolitique aux enjeux considérables. Si les États-Unis croient pouvoir acculer leurs rivaux un par un, un échec et mat coordonné du monde multipolaire pourrait mettre fin à la partie pour de bon. Le succès signifie un monde défini par la paix, la stabilité et la prospérité dans un équilibre mondial des pouvoirs. L’échec signifie la perte de notre avenir collectif au profit d’une poignée d’intérêts particuliers aux États-Unis qui ont déjà démontré depuis un siècle les moyens et la volonté de le détruire.

 

Brian Berletic est un chercheur et écrivain géopolitique basé à Bangkok.

sa chaine youtube : The New Atlas
Suivez les nouveaux articles sur sa chaîne Telegram

 

NEO – Trump-Europe-Ukraine Meeting: Selling Division of Labor and Strategic Sequencing (Aug. 20, 2025): https://journal-neo.su/2025/08/20/tru…

US DoD – Opening Remarks by Secretary of Defense Pete Hegseth at Ukraine Defense Contact Group (Feb. 12, 2025): https://www.defense.gov/News/Speeches…

Marathon Initiative – Strategic Sequencing, Revisited (2024): https://themarathoninitiative.org/wp-…

NYT – U.S. STRATEGY PLAN CALLS FOR INSURING NO RIVALS DEVELOP (1992): https://www.nytimes.com/1992/03/08/wo…

NYT – The Spy War: How the C.I.A. Secretly Helps Ukraine Fight Putin (Feb. 2024): https://www.nytimes.com/2024/02/25/wo…

NYT – The Partnership: The Secret History of the War in Ukraine (Mar. 29, 2025): https://www.nytimes.com/interactive/2…

RAND Corporation – Extending Russia, Competing from Advantageous Ground (2019): https://www.rand.org/content/dam/rand…

Continuity of Agenda Guardian – Iran and Russia stand to lose from US deal with Azerbaijan and Armenia (Aug. 9, 2025): https://www.theguardian.com/world/202…

Bloomberg – US, Gulf Pressure to Fully Disarm Hezbollah Puts Lebanon on Edge (Aug. 9, 2025): https://www.bloomberg.com/news/articl…

ABC News – US, Philippines discuss missile system deployments as tensions rise (Aug. 14, 2025): https://abcnews.go.com/International/…

Past for Future Guardian – US campaign behind the turmoil in Kiev (2004): https://www.theguardian.com/world/200…

NYT – In Ukraine Conflict, Putin Relies on a Promise That Ultimately Wasn’t (2022): https://www.nytimes.com/2022/01/09/us…

AP – No apologies: Germany’s Merkel defends approach to Ukraine (2022): https://apnews.com/article/russia-ukr…

RFE/RL – After Meeting Russian Foreign Minister, Clinton Hails Fresh Start (2009): https://www.rferl.org/a/After_Meeting… Reuters – Georgia started war with Russia: EU-backed report (2009):

Tag(s) : #Brian Berletic, #Impérialisme, #USA, #Ukraine, #Union Européenne

 

Source : https://www.librairie-tropiques.fr/2025/08/division-du-travail-et-planification-imperiale.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 7 septembre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

Victoire d’une Invincible Armada de neuf bâtiments de guerre sur un petit rafiot.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Victoire

d’une Invincible Armada 

de neuf bâtiments de guerre sur un petit rafiot.

 

 

Le would-be « Prix Nobel de la Paix » envoie par le fond une pseudo-cargaison de drogue appartenant à un supposé « Cartel » vénézuélien de la drogue  « dirigé par  Maduro » : onze morts.

 

Des garde-côtes ?  Probablement. On le saura si les Vénézueliens nous le disent.

 

Et l’« énorme cargaison de drogue » étant commodément éparpillée au fond de l’océan, on ne pourra jamais dire qu’elle n’existait pas, s’pas ?

 

Certes, ce serait bien la première fois que les Zuniens laisseraient perdre une telle source de profits si facile à confisquer.  Mais allez savoir.

 

Une chose est sûre :

 

pour mettre fin à des guerres et devenir champion de la paix, le plus expéditif est encore de les déclencher soi-même d’abord.

 

Cela dit…

 

On ne voudrait pas avoir l’air de se mêler de ce qui ne nous regarde pas, mais si on était les joyeux drilles Trump, Rubio et Hegseth, on ferait attention à ce que vient de faire savoir M. Xi Jinping à propos du Venezuela. Le président chinois n’est pas homme à dire qu’il va racheter le Panama et envahir le Groenland, pour ensuite n’en rien faire.

 

 

 

 

 

Nous n’avons trouvé, sur cette péripétie, qu’un seul site d’information qui ne soit pas un(e) prostitué(e) en train d’écarter les fesses

 

 

[US Navy sinks Venezuelan boat allegedly belonging to drug cartel]

 

La marine américaine coule un bateau prétendu appartenir à un cartel de la drogue

 

Military Review News – 3.9.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

Le gros bateau qui a pulvérisé, de loin, le petit.

 

 

Un navire de la marine américaine a coulé un bateau au large du Venezuela ptétendument appartenant à un cartel de la drogue, au cours d’une opération qualifiée de « meurtrière ».

Ce n’est nul autre que le secrétaire d’État US Marco Rubio lui-même, qui a rapporté la destruction du bateau sur sa page de réseau social.

Il a qualifié de « navire de drogue » le bâtiment non identifié et dit qu’il appartenait à une « organisation narco-terroriste », précisant que l’incident s’est produit «  dans le sud des Caraïbes ».

« Aujourd’hui, l’armée US a mené une frappe meurtrière dans le sud de la mer des Caraïbes contre un navire transportant de la drogue, qui venait de quitter le Venezuela. »

– a écrit le chef du département d’État US.

 

[ Euh… si vous étiez trafiquants de drogue – au Venezuela ou ailleurs – vous iriez vous jeter toutes voiles baissées, vous, contre huit destroyers US accompagnés d’un sous-marin nucléaire ? Vous savez quoi ? Si nous étions, nous, le Cartel et si vous n’étiez pas morts, vous seriez virés tout de suite !  NdT]

 

En réalité, les Américains peuvent dire ce qu’ils veulent maintenant. Après tout, ils n’ont pas arrêté et saisi le bateau, qui n’appartenait peut-être pas au cartel de la drogue, mais ont préféré le détruire, ne laissant subsister aucune preuve.

Et le ministre vénézuélien de l’Information et des Communications, Freddy Nanez, a déclaré que les images de la destruction du bateau étaient un faux, fabriqué sur ordre de Marco Rubio afin de désinformer le chef de la Maison Blanche, Donald Trump.

Peu avant cela, le président vénézuélien Nicolas Maduro avait décrété la mobilisation générale dans le pays. Il a proclamé que l’État devait être sauvé de l’agression américaine. Selon lui, des navires de guerre de la marine US ont pris sans raison défendable position au large des côtes du Venezuela. Le dirigeant du pays affirme que l’escadre se compose de huit navires de guerre de surface et d’un sous-marin nucléaire.

Maduro a appelé les citoyens à rejoindre le Programme national pour la défense de la souveraineté du pays. Il affirme que les USA tentent de déclencher une guerre non seulement contre le Venezuela, mais aussi contre toute l’Amérique du Sud et les Caraïbes.

 

Le haut-fait militaire

 

(Nous n’avons pas réussi à afficher la vidéo d’origine)

https://vkvideo.ru/video-31371206_456280471?ref_domain=en.topwar.ru

 

(Toutes les versions Youtube accessibles sont titrées et commentées par la pressetituée.) On y voit Trump reprendre à son compte et revendiquer les affirmations de Rubio.)

 

Source = https://en.topwar.ru/270424-vms-ssha-potopili-lodku-iz-venesujely-jakoby-prinadlezhavshuju-narkokartelju.html

 

Ajoutons à ce qui précède qu’il y a un peu plus d’une semaine, M. Scott Ritter, répondant à une question qui lui était posée quant à la la réalité des dangers courus par le Venezuela dans cette Xième attaque contre un pays riche en pétrole, avait mentionné un gonflage de muscles de Marco Rubio, agacé de voir le président se désintéresser de ses priorités à lui en Amérique latine, au profit de l’Ukraine (et des projets sionistes en Palestine). On sait aussi qu’une de ses bêtes noires est le programme cubain d’aide médicale gratuite aux populations les plus pauvres des autres pays latino-américains.

Pour en savoir davantage sur les possibilités de succès de Marco Rubio, notre recours à nous est sans conteste M. Brian Berletič, inégalable sur « le sempiternel et très prévisible agenda US ».

 

 

 

 

Ce n’est pas qu’on ait pris un abonnement spécial chez Tropiques, mais Garland Nixon est un de nos chroniqueurs préférés

 

 Leçon 2 : Joti Brar explique les crises

4 septembre 2025

 

 

 

 

Trois leçons pratiques

de philosophie politique
 

Leçon 2 

 

 

 

 

Place aux militantes compétentes
et authentiquement communistes

(pour les militants on attend encore…)

 

 

Joti Brar

explique les crises

par et avec

Garland Nixon

 

 

 

 

Source : https://www.librairie-tropiques.fr/2025/09/joti-brar-explique-les-crises.html  

 

 

 

 

 

Chine

 

 

Se réjouir de la fin d’une guerre en préparant la suivante…  toute l’histoire de l’espèce humaine

 

 

Deux heures de la parade militaire chinoise

du 3 septembre 2025

 

(vidéo mise en ligne par l’Indonésie)

 

 

 

 

 ***

 

Cette version-ci est plus courte : 

 

https://youtu.be/enyLIVOkDqI?si=fZGa4D8U4ZV2-NXv

 

 

***

 

Réception des chefs d’État étrangers :

 

Ceux venus par avion.

Car Kim Jong Un s’est déplacé en train blindé.

Nous avons remarqué, non sans surprise, que, de tous les arrivants que nous avons pu voir, le Premier ministre Narendra Modi est le seul qui ait semblé remarquer la petite fille qui lui offrait des fleurs, lui ait serré la main et tapoté les cheveux, signe d’humanité inattendu à l’ère de l’IA sans entraves.

 

World Leaders Gather in China | Putin, Modi at SCO Summit 2025 With Xi

 

 

***

 

Poutine et Kim ont défilé aussi. Ensemble :

 

https://youtu.be/xguGUoaE_xY?si=tmjq2sWt9y8jEe1f

 

 

***

 

Juste avant tout ceci…

 

 

Du 31 août au 1er septembre 2025 

(En prévision de l’anniversaire de la capitulation du Japon, le 2)

 

Des dirigeants d’Asie, d’Europe et d’Afrique se sont réunis dans la ville portuaire de Tianjin (nord de la Chine), pour tenir le plus grand sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) de l’histoire, afin d’élaborer le plan directeur pour la prochaine décennie de développement du bloc.

 

Cérémonie de la prise des photos pour la presse lors du sommet de l’OCS à Tianjin

https://www.youtube.com/watch?v=V0Gdu8GaY-Y

 

 

***

 

Et pour finir, le petit remplaçant de feu le Nord Stream II vers l’Europe :

 

Power of Siberia 2.

 

https://youtu.be/clObn0eGKF0?si=i8MByZs_nSUztUfn

 

 

***

 

Trois nouvelles armes futuristes déployées à la parade 

https://www.youtube.com/watch?v=ia0ZExT3-OQ

 

Mais vous ne pourrez pas les voir : la vidéo ne peut être ouverte, pour des raisons connues de Youtube et inconnues de nous.

 

 

 

 

Couverture de ces quatre jours historiques par les merdias USA-UE

 

 

 

 

Mis en ligne le 5 septembre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

Sur le front des à la va comme j’te pousse en guerre

 

 

 

 

 

 

 

La marine US à l’assaut du Venezuela traverse le canal de Panama

 

 

 

Sur le front des à la va comme j’te pousse en guerre

 

 

 

On le savait, mais c’est bien raconté.

Et il y a des jeunes qui ne le savent pas.

 

 

La trahison, ADN du Parti socialiste

 

Régis de Castelnau – Vu du Droit – 3.9.2025

 

 

 

 

Mes publications sur Substack, quelles que soient leur forme (écrites ou vidéos) appartiennent à deux catégories : tout d’abord les articles courants qui sont ouverts à tous, en général les textes portant sur l’actualité directe, ensuite ceux qui sont réservés aux abonnés. Ces derniers sont ceux, en général nettement plus longs, qui eux aussi portent sur l’actualité mais avec une approche de fond différente. C’est là par exemple que l’on retrouve les articles spécifiques d’analyse juridique ou de perspective historique. L’abonnement est peu élevé, et il est destiné à un soutien matériel, pour un investissement parfois important.

L’article d’aujourd’hui faisait partie de la deuxième catégorie. Cependant, s’agissant de mes règlements de compte périodiques, avec le parti socialiste, l’envie d’en faire profiter tout le monde me démangeait. Je n’y ai pas résisté.

 

 

 

En France, le concept de clivage gauche/droite ne raconte plus grand-chose sur la réalité des forces politiques qui composent la bouillie dont le Parlement issu des législatives de 2022 puis de 2024 donnes une excellente image. Par rapport à ce que l’on entendait historiquement par gauche et droite, comment peut-on oser prétendre par exemple que Yannick Jadot candidat « vert » à l’élection présidentielle et de « gauche ». Toutes ses positions nationales sont celles du capitalisme oligarchique, quand celles du plan international sont alignées au millimètre sur les plus extrêmes des néoconservateurs impérialistes américains. Et que dire du parti socialiste, fourrier de l’installation de l’emprise du pire néolibéralisme sur notre pays ?

Force est cependant de constater que ce clivage à la vie dure. C’est celui qui a permis l’escroquerie des législatives de 2024 avec l’invention d’un « Nouveau Front Populaire » présenté comme un barrage au retour des heures sombres. Et a permis à Macron d’éviter l’abîme, et forcé la droite à la surenchère en débordant le rassemblement national sur sa droite, mais surtout au Parti Socialiste requinqué par le choix absurde de Mélenchon, de trahir dans la demi-heure. C’était prévisible, ledit Mélenchon ancien ministre socialiste connaît son histoire et qui sont ses (anciens ?) camarades.

Cette imposture de faire du PS un parti de gauche et une tragédie pour le mouvement ouvrier français, une des causes qu’il a amenées à la déchéance qu’il connaît aujourd’hui. Un petit tour par l’histoire de cette organisation s’impose pour mesurer à quel point la trahison des intérêts des couches populaires et le ralliement systématique à la bourgeoisie et aux intérêts dominants font partie de son ADN politique.

Lire la suite…

Source :  https://regisdecastelnau.substack.com/p/la-trahison-adn-du-parti-socialiste

 

Il est dommage que Me de Castelnau ne dise pas un mot de Pierre Mendès France et des efforts qu’il nous semble qu’il a faits pour décoloniser proprement l’Indochine, avec les armées française et US (en plus du PS) contre lui. Mais peut-être nous trompons-nous.

 

 

 

 

 

Les armes fournies à l’Ukraine par l’OTAN se retrouvent entre les mains de trafiquants de drogue en Espagne

 

Christelle Néant –  ir.press.ru – 2.9.2025

 

 

 

 

 

Lors d’une opération de police contre un groupe de trafiquants de drogue à Almería, les autorités espagnoles ont découvert que ces derniers utilisent un arsenal d’armes identiques à celles fournies à l’Ukraine par l’OTAN. Trois ans après le début de l’opération militaire spéciale, ma prédiction initiale disant qu’à cause de la corruption endémique en Ukraine, une partie des armes fournies à Kiev finiraient entre les mains de criminels n Europe s’est réalisée.

C’est le journal El Diario de Almería qui révèle cette information hautement perturbante.

« Les dernières opérations contre ces réseaux criminels à Almería mettent en évidence l’évolution inquiétante de l’arsenal saisi auprès de la plupart des clans démantelés, passant des classiques Kalachnikovs russes, anciennes et courantes au sein des mafias depuis le début du siècle, à des armes automatiques et des fusils d’assaut de nouvelle génération fabriqués en Europe et aux États-Unis. Cela représente un risque accru pour la sécurité publique et pour les agents avec lesquels ils luttent quotidiennement pour protéger leurs réserves et surveiller leurs repaires de drogue », écrit le journal.

Et il ne s’agit pas seulement de fusils mitrailleurs, de fusils de chasses et de pistolets, mais aussi de de localisateurs GPS, de brouilleurs de fréquence et de détecteurs de micro-balises ! Et les armes saisies sont trouvées en quantités littéralement industrielles.

« La quantité d’armes et de munitions saisie lors du démantèlement du gang, qui a donné lieu à cinq arrestations, était telle que le centre logistique a été classé comme « dépôt d’armes de guerre  », un délit passible d’une peine de prison de 14 ans », rapporte le journal.

Lire la suite…

 

Source : https://www.ir-press.ru/fr/2025/09/02/les-armes-fournies-a-ukraine-par-otan-se-retrouvent-entre-les-mains-de-trafiquants-de-drogue-en-espagne/

 

 

 

 

 

Von der Lying est une MENTEUSE.

Et c’est Moon of Alabama qui le dit.

 

 

Von der Leyen ment à propos des interférences GPS russes

 

 

 oon of Alabama2.9.2025

                                Via Wayan Le Saker francophone

 

 

Il y a une raison pour laquelle le nom de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est souvent transformé en von der Lying.

Elle est notoirement négligente avec les faits. Ici, elle est prise en flagrant délit de mensonge pour diffuser une propagande anti-russe.

Quand j’ai lu le titre ci-dessous, publié pour la première fois par le Financial Times, j’ai immédiatement pensé que quelque chose n’allait pas du tout.

 

 

  L’avion d’Ursula von der Leyen a été touché par une interférence, présumée d’origine russe, de son GPS (archivé) – FT, 1er septembre 2025

Une attaque, présumée d’ingérence russe, visant Ursula von der Leyen a désactivé les services de navigation GPS dans un aéroport bulgare et a forcé l’avion du président de la Commission européenne à atterrir à l’aide de cartes papier.

Un avion transportant von der Leyen à Plovdiv dimanche après-midi a été privé d’aides électroniques à la navigation alors qu’il approchait de l’aéroport de la ville, dans ce que trois responsables informés de l’incident ont déclaré être traités comme une opération d’ingérence russe.

Lire la suite…

 

Source :  https://lesakerfrancophone.fr/von-der-leyen-ment-a-propos-des-interferences-gps-russes

 

 

 

 

 

 

Spécial lecteurs anglophones.

Et bien autre sorte de guerre !

 

 

 

 

Palestine Action Activist Calla Walsh Calls On Persons Of Conscience To Rise Up

 

[Calla Walsh, militante pour la Palestine, appelle les gens qui ont une conscience à se soulever]

 

Dimitri Lascaris – Reason2Resist – 3.9.2025

 

 

 

 

Calla Walsh, cofondatrice de Palestine Action U.S., est une militante anti-impérialiste, femme de lettres et journaliste indépendante âgée de 21 ans, qui habite aux États-Unis.

L’année dernière, Calla et d’autres militants de Palestine Action ont fait une descente active dans une usine d’Elbit Systems, le fabricant israélien de drones meurtriers, dans l’État du New Hampshire.

Pour cet acte de conscience, Calla et ses camarades ont été arrêtés et accusés de « crimes » passibles de peines cumulées pouvant dépasser 30 ans.

Finalement, Calla a plaidé coupable de délits mineurs et a passé 40 jours en prison. Elle a désormais un casier judiciaire. Cela a eu un impact extrêmement négatif sur sa vie.

J’ai discuté aujourd’hui avec Calla des raisons qui l’ont poussée à s’exposer à des sanctions pénales. Elle dit qu’elle n’a ni remords ni regret. Au contraire, elle appelle à l’action directe et à la désobéissance civile les gens qui ont une conscience, les exhortant à dépasser les manifestations pacifiques, dont on ne peut pas dire qu’elles aient contribué à améliorer la politique des gouvernements occidentaux à l’égard d’Israël.

Calla évoque aussi, dans notre entretien, le sort de deux militants de Palestine Action qui sont toujours emprisonnés au Royaume-Uni et aux États-Unis. Il s’agit de T. Hoxha et de Casey Goonan, qui ont tous les deux entamé une grève de la faim.

Dimitri Lascaris

 

Source : eason2resist.substack.com/p/palestine-action-activist-calla-walsh?utm

 

 

 

 

Enfin, à ne pas manquer !

2 Septembre 2025

 

 

Trois leçons pratiques

de philosophie politique

Leçon 1

 

Place aux filles
qui prennent le temps de réfléchir

(pour les garçons, on attend encore…)

 

Le Web de Withney

( et Briahna )

 

 

 

 

Withney contre
les jaloux comploteurs

par et avec
Briahna Joy Gray

 

Lire et regarder la suite…

 

Source : https://www.librairie-tropiques.fr/2025/09/le-web-de-withney.html

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 4 septembre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

UJFP CONTRE COLLON

 

 

 

 

 

 

 

L’URSS ayant vaincu son prédécesseur, le chancelier Merz re-déclare la guerre à la Russie

 

 

 

 

 

UJFP contre COLLON

 

 

Un membre de l’UJFP la quitte.

Et il a bien raison !

 

 

 

Nous découvrons avec quelque retard sa lettre de séparation, mais ce n’est pas une excuse pour nous abstenir.

Car… ce faisant, M. Olivier Rubens donne une discrète mais efficace  – et justifiée – leçon d’analyse politique.

 

 

 

POURQUOI JE QUITTE L’UJFP

 

(Lettre publique de démission)

 

Olivier Rubens – 17.8.2025

 

 

Le génocide perpétré par l’État israélien devient chaque jour plus manifestement odieux et l’urgence commande une convergence de refus extrêmement vaste. Dans ce cadre, la prudence peut s’imposer dans les rapports d’une association de solidarité avec des personnes dont il serait avéré qu’ils ont explicitement tenu des propos douteux ou odieux sur la question de l’antisémitisme et du négationnisme. Il suffirait de quelques lignes de condamnation relevant leurs propos et de refuser à chaque fois discrètement de tenir tribune ou de signer des textes en commun.

 

 

Bulletin d’une unité de combattants juifs de la guerre d’Espagne (1938).

 

 

L’objectif réel du document de 17 pages énonçant les ostracismes que la direction de l’UJFP entend mettre en œuvre est tout autre. Les déclarations maladroites ou malintentionnées de quelques personnages dont l’écho médiatique récent est quasi-nul ne sont qu’un prétexte. Il s’agit d’imposer une conception des relations internationales tendant à désarmer idéologiquement la résistance anti-impérialiste euro-atlantique. La chasse aux minorités mal-pensantes, est ouverte dans une association qui se proclame pourtant pluraliste.

Pour imposer ce qui se révèle comme une ligne idéologique, pas moins de six pages sont consacrées au journaliste belge Michel Collon et à son site Investig’action.

Le procès fait à ce dernier est clairement politique.

Le texte reprend sans critique à cet effet deux concepts introduits ces dernières décennies dans le débat médiatique contrôlé par l’idéologie dominante : le « campisme » et le complotisme. « Le campisme conduit souvent assez rapidement au complotisme » peut-on y lire. De fait, un anti-impérialisme conséquent peut difficilement croire sur parole aux médiamensonges bellicistes ayant conduit à des millions de morts et repris sur toutes les chaînes, depuis les couveuses du Koweït jusqu’aux prétendus Oradours du Kosovo en passant par les armes de destruction massive de l’Irak…

Michel Collon serait « campiste » en ce qu’il refuse toute banalisation du concept de génocide et notamment son extension aux évènements de Srebrenica. La direction de l’UJFP dénonce aussi la volonté attribuée à Collon d’atténuer la culpabilité du « criminel » Milosevic dans cette affaire, alors que ce chef d’État mort de manière pour le moins inattendue dans les geôles impérialistes en ayant mis l’accusation en grandes difficultés lors de son procès n’en est pas le commanditaire.

Il est aussi reproché à Collon de pratiquer vis-à-vis de la Russie et de l’Iran, hier vis-à-vis de la Syrie des El-Assad et de l’Irak de Saddam Hussein, une solidarité anti-impérialiste à ne pas confondre avec l’alignement politique. Pour ne pas être « campiste », il fallait donc hier appeler à la chute d’Assad pour aujourd’hui déplorer les massacres dont sont victimes Alaouites et Druzes…

Être à l’UJFP impliquerait ainsi un soutien indifférencié au « mouvement national ukrainien », ce qui de la part d’une organisation juive est assez sidérant sachant que le régime de Kiev exalte Bandera, un pogromiste de masse ! Il conviendrait ainsi que l’UJFP fît chorus avec les courants politiques dominants pour soutenir le mouvement iranien « Femmes, vie, liberté » puis regretter que, s’agissant de ce pays, certains renvoient dos à dos agresseur et agressé !

Il faudrait ensuite soutenir le Hirak algérien. Attaquer depuis la France le gouvernement algérien revient toutefois aujourd’hui à seconder les diatribes islamophobes de Retailleau et la position annexionniste de la diplomatie française au Sahara… Peu suspect de « campisme », le journal Lutte Ouvrière du 15 août dénonce la « prétention de l’État Français à faire plier l’Algérie comme si elle était toujours sa colonie »…

Enfin, Michel Collon aurait le tort de dénoncer le rôle de Georges Soros dans les diverses « révolutions oranges ». Mais jamais, il n’a fait allusion aux origines juives de ce personnage détestable à mes yeux, du seul fait de la politique destructive qu’il prône à l’échelle mondiale tout en pratiquant l’ingérence systématique dans la politique de plusieurs pays…

Il s’agit bien d’un procès politique de la part de la direction de l’UJFP. Les « relations toxiques », remontant à plus d’une décennie, que Collon entretiendrait avec tel ou tel personnage ne sont qu’un prétexte. De même que des publications croisées d’articles dont on voit mal comment il pourrait y faire obstacle… Affirmer qu’un homme de média étranger puisse connecter le réseau de solidarité avec la Palestine avec l’extrême-droite n’est en outre pas crédible.

Je partage pour ma part, et c’est ma plus stricte liberté de pensée garantie par la Constitution et la Déclaration universelle des droits de l’homme, la prétendue « rhétorique progressiste sur le pouvoir des banques et des multinationales », c’est-à-dire en bref l’analyse marxiste de la domination planétaire du capital financier, et constate que « les démocraties sont contrôlées par des oligarchies invisibles »: c’est hélas facile à voir quand on constate le poids énorme de l’argent et de la presse liée à l’argent, non seulement aux USA mais en France même. Certes, une organisation juive pour la paix  accueille à bras ouverts ceux qui conservent des illusions sur le système de domination politico-économique en vigueur et espèrent en l’efficacité du droit international. Mais de là à encenser les pouvoirs économiques et médiatiques et à rejeter ces critiques d’essence marxistes, c’est bien là du « campisme » capitaliste et impérialiste !

Une simple affirmation jette le site « Le Grand Soir », qui accueille de nombreux articles pertinents, dans le même sac « complotiste ». On prend ensuite à partie deux anciens candidats aux élections présidentielles sans fournir aucun élément relatif à leur prétendu antisémitisme si ce n’est les fulminations de leurs ennemis politiques de droite ou issus de la social-démocratie. 

De manière plus globale, l’UJFP laisse entendre que sa critique des médias se limite à « la juste dénonciation de la galerie Bolloré » (pourquoi pas Bernard Arnault, Xavier Niel, Patrick Drahi, etc. qui eux aussi pèsent d’un poids accablant sur le débat politique), qu’une totale liberté d’action doit être offerte aux ONG (suffit-il de se déclarer indépendant des gouvernements pour l’être réellement? Quelle naïveté!), que les décisions bancaires sont prises « en toute indépendance » (alors que l’UJFP elle-même en est la première victime !)

L’UJFP endossera-t’elle demain le rôle de ce « citoyen du monde » décrit par le parolier Cyril C. Sarot ? : « Sa démocratie / L’en est pas peu fier / Alors il l’impose / À grand coups d’obus / De bombes et pour cause / Faut cuir’ les barbus ».

Voilà pour le fond de la déclaration de 17 pages de la direction de l’UJFP. Sa forme est encore plus détestable… Le document s’achève sur une liste inquisitoriale de personnes qui seraient infréquentables… Ils seraient « ceux qui s’insurgent contre les antifascistes »… Pourquoi alors les dénoncer nommément par une liste digne de celles qui, il y a maintenant plus de 80 ans, parvenaient au 93 rue Lauriston ?

En commettant de tels documents dangereux et liberticides, l’UJFP rompt avec ses valeurs fondatrices. C’est pourquoi je ne la quitte pas, mais je constate que c’est elle qui m’a quitté, moi, à la fois d’ascendance maternelle juive et descendant de résistants qui, il y a 80 ans et plus, risquèrent leur peau pour sauver des Juifs. J’aurais d’ailleurs apprécié que soit nettement rappelé (et regretté), à l’occasion du 27 janvier, que les monuments à l’Armée rouge qui a libéré Auschwitz sont systématiquement détruits à l’Est de l’Europe !

J’entends rester fidèle aux valeurs républicaines et antifascistes de mes deux parents. J’en tire donc les conséquences en me retirant publiquement de ce qui n’est plus à mes yeux une Union des Juifs de France « pour la paix », mais une organisation de plus en plus campiste, voire anticommuniste et belliciste.

Olivier RUBENS

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 2 septembre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

La chute en vrille de l’Europe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chute en vrille de l’Europe

 

 

La vision en tunnel de ses ineptes dirigeants plonge l’Europe dans la tourmente

 

Simplicius – 30.8.2025 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Les poids lourds de l’Europe, ces mêmes pays qui prétendent dicter leur loi au reste du monde, s’enfoncent dans une crise économique de plus en plus profonde. Pendant ce temps, ils font semblant que tout va bien, ignorant leur effondrement intérieur au profit de mandats mondialistes.

J’ai déjà dit que ce qui caractérise le régime mondialiste moderne est qu’il se concentre exclusivement sur un programme de politique étrangère, abandonnant tous les problèmes nationaux à l’ordre bureaucratique libéral, qui fonctionne de manière autonome, comme une parfaite machine illibérale à voie unique, exécutant une série de plans prédéfinis au mépris total de la société.

Selon l’ONS (Office national des statistiques), le Royaume-Uni atteint son niveau d’endettement le plus élevé depuis le début des années 1960. Un nouveau rapport dit que :

Le Royaume-Uni atteint désormais son niveau d’endettement le plus élevé depuis le début des années 1960.

  • La dernière fois que le Royaume-Uni a connu trois années consécutives de dette supérieure à 90 % du PIB, a été lorsque Macmillan était Premier ministre.

Mais la dette britannique n’est pas un risque pour la seule économie, c’est un risque aussi pour la démocratie.

 

 

 

 

 

 

La criminalité sous toutes ses formes est au plafond :

Le nombre de vols à l’étalage au Royaume-Uni a atteint un niveau sans précédent : au cours des 12 mois qui se sont achevés le 31 mars, 530.643 cas ont été enregistrés en Angleterre et au Pays de Galles.

Selon les données présentées au Parlement et publiées par le Times, c’est un chiffre record dans l’histoire

En France, le Premier ministre a convoqué des élections anticipées en raison de « l’état d’urgence national » provoqué par la flambée du ratio dette/PIB :

François Bayrou, Premier ministre français, a convoqué des élections anticipées pour le 8 septembre, déclarant que la flambée du ratio dette/PIB (114 %) constituait un état d’urgence national.

Paris dépense désormais plus pour rembourser sa dette que pour financer de nombreux programmes publics, ce qui constitue un signal d’alarme pour la deuxième économie européenne.

👉 Il s’agit du troisième Premier ministre en un an. Cette décision accentue la pression sur la présidence de Macron, risque de perturber les marchés et pourrait aggraver l’incertitude au moment où la France est confrontée à des coûts d’emprunt élevés et à une croissance faible.

 

 

 

 

 

 

Alors qu’une multitude de crises de toutes sortes frappent les pays européens, leurs dirigeants continuent aveuglément à financer l’Ukraine à hauteur de plusieurs milliards :

Après que les pays européens membres de l’OTAN aient alloué 50 milliards d’euros à l’Ukraine, une crise budgétaire s’annonce..

En France, le départ du gouvernement et l’aide du FMI sont attendus. La Bourse française a ouvert mardi 26 août en forte baisse, les traders craignant que le gouvernement ne reçoive pas le soutien du Parlement lors d’un prochain vote de confiance..

L’indice français CAC 40 a chuté mardi 26 août à un minimum de 2,24 %, à 7668 points, après que les trois principaux partis d’opposition du pays aient annoncé qu’ils ne soutiendraient pas le gouvernement lors du vote de confiance. À l’initiative du Premier ministre François Bayrou, le vote est programmé pour le 8 septembre dans le cadre des projets budgétaires du gouvernement.

Selon le Premier ministre français, pour réduire le déficit budgétaire du pays, qui s’élevait à 5,8 % du PIB en 2024, il faut réduire le budget d’environ 44 milliards d’euros. Ses propositions comprennent le gel de l’indexation des dépenses de sécurité sociale et de retraite, ainsi que des taux d’imposition au niveau de 2025.

Des problèmes similaires existent au Royaume-Uni, où l’aide du FMI »st également en discussion.

En Allemagne, Merz a récemment fait la une des journaux en déclarant de manière urgente que « la Sécurité Sociale garantie par l’État n’est plus viable », alors que les dépenses de l’Allemagne ont dépassé le record de 47 milliards d’euros l’année dernière.*

 

 

 

 

 

 

 

Les experts croient désormais que l’Allemagne est en récession, surtout après que les années 2023 et 2024 aient enregistré une croissance négative du PIB pour la première fois depuis le début des années 2000.

L’économie allemande a rétréci de 0,2 % l’année dernière, après une plongée de 0,3 % en 2023. C’est la première fois depuis le début des années 2000 que l’économie recule pendant deux années consécutives.

L’économie allemande s’est à nouveau contractée de 0,3 % au dernier trimestre (T.2 2025), après une faible croissance de 0,3 % au T.1 :

 

 

 

https://tradingeconomics.com/germany/gdp-growth

 

 

 

Aujourd’hui, Merz admet que redresser l’économie s’avère beaucoup plus difficile qu’il ne l’imaginait, qualifiant la situation non seulement de période de faiblesse économique, mais aussi de véritable crise nationale :

Le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré que relever les défis économiques du pays s’avère être une tâche beaucoup plus ardue qu’il ne l’avait initialement prévu.

« Je le dis aussi de manière autocritique : cette tâche est plus importante que ce que l’on pouvait imaginer il y a un an », a déclaré Merz samedi lors d’un discours prononcé dans la ville d’Osnabrück, dans le nord de l’Allemagne. « Nous ne faisons pas que traverser une période de faiblesse économique, nous sommes dans une crise structurelle de notre économie. »

 

 

 

https://www.bloomberg.com/news/articles/2025-08-23/merz-says-tackling-germany-s-economic-woes-tougher-than-expected

 

 

 

Partout où l’on regarde, les pays européens – et ceux qui sont proches d’eux, comme le Canada – sont confrontés à des ralentissements et à des difficultés économiques sans précédent ; dernière nouvelle en date :

L’ÉCONOMIE CANADIENNE SE CONTRACTE DE 1,6 % EN TERMES ANNUELS AU DEUXIÈME TRIMESTRE, MANQUANT L’ESTIMATION DE -0,7 %.

Pratiquement tous les problèmes sont le fait des dirigeants désastreux qui se succèdent à la tête de ces pays. Chaque année, le système recycle les mêmes personnalités vides, qui se contentent de dévider le même discours creux. Si vous arrivez à le le croire, les derniers rapports indiquent même que le chancelier Merz envisagerait de nommer Ursula von der Leyen à la présidence de l’Allemagne :

 

 

 

 

https://www.spiegel.de/politik/deutschland/news-ursula-von-der-leyen-bundespraesidentin-friedrich-merz-cdu-libanon-handys-schulen-a-452d60fe-9ae8-443b-97dd-9687c562876f

 

 

 

Plus que jamais, la question des migrants est au premier rang de l’actualité politique, précisément parce que l’existence des migrants est à la fois la cause et l‘effet de la désastreuse expérience mondialiste qui a déchiré les sociétés et les économies occidentales. J’entends par là que les migrants concourent à détruire les sociétés occidentales tout en étant le produit dérivé et la conséquence du vampirisme impérialiste raté de l’Occident – ou faudrait-il plutôt parler d’impérialisme vampirique ?

Mais le plus incroyable, c’est qu’en dépit de ces crises économiques, les « dirigeants » européens continuent de foncer vers l’abîme en redoublant d’obstination dans leurs complots maximalistes les plus odieux.

Il y a tout juste une semaine s’est tenu le symposium économique de Jackson Hole, une sorte de réunion Bilderberg pour les banquiers du monde entier et les responsables de la Réserve fédérale US. Le thème abordé était précisément ces préoccupations économiques, ainsi que la démographie. Fervente mondialiste et présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde a appelé à accueillir davantage de migrants en Europe afin de contrebalancer les « tendances démographiques négatives » qui affectent la croissance économique :

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a également déclaré que l’afflux de travailleurs étrangers jouerait un « rôle crucial » pour contrer l’impact négatif des tendances démographiques sur la croissance économique. Comme si cela n’avait pas déjà été tenté par l’Allemagne et la plupart des pays européens au milieu des années 2010, lorsque des millions de réfugiés syriens ont déferlé sur l’Europe, entraînant un afflux historique de musulmans qui refusent – comment le dire poliment – de s’intégrer culturellement.

Lagarde a insisté sur le fait que, sans un afflux de travailleurs étrangers, la zone euro compterait en 2040 3,4 millions de personnes en moins en âge de travailler, selon le FT. Le marché du travail de la zone euro a traversé la pandémie dans un « état étonnamment bon », en partie grâce au nombre élevé de travailleurs âgés, mais « plus encore » grâce à l’augmentation du nombre de travailleurs étrangers, a-t-elle déclaré.

 

 

 

 

 

 

Ce qui précède a principalement porté sur l’Europe, tandis que les États-Unis semblent s’orienter rapidement dans une direction différente, plus prometteuse. Mais il se passe quelque chose de très intéressant sous le manteau de l’économie américaine, que les personnes désireuses de vendre le rêve d’une renaissance américaine s’efforcent délibérément d’ignorer.

Trump et ses porte-parole n’ont cessé de vanter la flambée des cours boursiers, comme si le marché boursier n’était pas complètement déconnecté de l’économie réelle, de l’inflation mondiale réelle, etc. Mais les triomphes du marché boursier sont eux-mêmes largement surestimés, étant donné que seules quelques actions de premier plan « soutiennent le pont » pour le reste du lot :

 

 

 

Les dix valeurs de tête en rouge, les 500 autres en noir.

 

 

 

S’il convient de noter que seules les dix premières actions sont en hausse catégorique., il convient de noter aussi que ces dix-là –  Nvidia, Microsoft, Apple, Google, Amazon, etc. – représentent désormais 40 % de la capitalisation boursière totale du S&P 500  :

 

 

 

 

 

 

Il ressort de ce qui précède que Nvidia, Microsoft, Apple, Alphabet et Amazon représentent à elles seules environ 16.500 milliards de dollars de capitalisation boursière. L’ensemble du S&P 500 vaut environ 55.000 milliards de dollars, ce qui signifie que ces cinq entreprises représentent à elles seules environ 30 % de l’ensemble du S&P. Si l’on inclut le reste des  dix entreprises les plus importantes, ce chiffre passe à environ 40 %, une distinction douteuse encore jamais vue dans l’histoire.

Tout cela signifie que la majeure partie de la soi-disant « flambée » du marché boursier n’est le fait, en réalité, que d’une poignée d’entreprises, dont la croissance explosive est principalement due à la bulle de l’IA :

 

 

 

 

 

 

Cela signifie, en substance, qu’on peut considérer l’ensemble de l’économie US comme un mirage alimenté par une énorme bulle technologique et artificielle, laquelle ne contribue guère à compenser l’inflation en forte hausse, qui est, pour sa part, maintenant systématiquement dissimulée derrière les faux indicateurs « officiels » du BLS  [Récapitulatif des marchés] et de l’IPC [Indice des Prix à la Consommation].

 

 

 

 

 

 

C’est toujours beaucoup mieux placé par rapport à l’Europe pour avoir une chance d’endiguer la vague de turbulences économiques engendrées par la multiplicité des crises. Malgré ses nombreux échecs, Trump tente au moins de bouleverser le système US, qu’il s’agisse de lutter contre la crise migratoire ou de remettre en cause la manière dont fonctionne la Réserve fédérale. Cette dernière initiative date de cette semaine, avec l’entrée en guerre de Donald Trump contre Lisa Cook, gouverneur de la Fed, et l’annonce de son intention de nommer son allié Stephen Miran au conseil des gouverneurs de la Réserve Fédérale, dans le but évident d’en prendre davantage le contrôle en s’y introduisant par personne interposée.

Il n’y a rien qui s’approche, même de loin, de ceci en Europe – ni dans les pays proches de l’Europe – où les banquiers centraux dirigent de plus en plus littéralement leurs nations comme des présidents et des Premiers ministres, au mépris total de l’opinion publique. Rappelez-vous l’ancien cadre de Rothschild Macron, le cadre de BlackRock Merz, le directeur de la Banque centrale européenne Draghi devenu Premier ministre italien, l’ancien directeur de la Banque du Canada et cadre de Goldman Sachs Mark Carney, désormais Premier ministre canadien, etc. Cet agglomérat de pays en décomposition est devenu une parodie de ce qu’on appelle encore, malgré tout, « démocratie » et du républicanisme. Les hommes de paille qui trônent au sommet du tas de décombres sont nommés par la cabale financière pour mener à bien un seul et unique mandat : maintenir à flot la superstructure financière de l’ « élite » occidentale, et rien d’autre.

Cela ne veut pas dire que Trump réussira nécessairement à renverser des décennies de stagnation, de déclin et d’usurpation institutionnelle totale par les soi-disant mondialistes, mais simplement que les USA ont au moins une chance de se battre, alors que l’Europe a tout l’air d’être une cause perdue, irrécupérable. Je continue à m’en tenir à la théorie du « sursaut du chat mort » concernant la supposée « renaissance » des USA sous Trump, mais cela ne signifie pas non plus que les USA sont entièrement « finis », mais plutôt qu’ils ne retrouveront jamais leur statut convoité de superpuissance, et qu’une sorte d’âge sombre économique est susceptible de s’installer pour longtemps, du fait que la pourriture institutionnelle a trop érodé la capacité des USA à se remettre un jour du déclin de leurs infrastructures.

 

 

 

 

 

 

Pendant ce temps, les malheurs continuent de s’accumuler dans la triste et infortunée Europe, et aucun espoir n’est encore en vue. La classe actuelle des dirigeants européens est sans conteste la pire de l’histoire, et tous les plans qu’ils cogitent pour prétendre y remédier ont l’air d’avoir été intentionnellement conçus pour aggraver encore la situation. Par exemple, l’hyper-militarisation et la guerre sont désormais présentées comme l’élixir qui guérira tous les maux de l’Europe :

 

 

 

 

 

 

Quoi qu’il arrive, nous pouvons compter sur les élites européennes pour resserrer toujours plus leurs cercles concentriques autour du pouvoir, pour étouffer la dissidence et tenir toujours plus serrées les rênes. C’est ‘une des rares certitudes qui restent : la mort, les impôts et  l’instinct de conservation à tous crins de la cabale.

Pour preuve, cette récente nouvelle : Schwab a été innocenté de ses méfaits et Larry Fink… de BlackRock, vient d’être nommé à la tête du FEM :

 

 

[Le FEM innocente son fondateur Schwab de tout acte répréhensible et nomme des co-présidents par intérim.]

 

 

 

C’est un petit club, et vous n’en faites pas partie.

 

___________

* Le chancelier Merz dit littéralement que le « welfare state » ou « État providence » n’est plus viable. Il n’a pas tort, surtout s’il entend le remplacer par un « War state », ou « État guerrier », étant bien entendu que, dans les deux cas, la « providence » n’est rien d’autre que la poche des contribuables.

Source : https://simplicius76.substack.com/p/inept-leaders-tunnel-vision-drives?utm

 

 

 

 

 

 

 

 

« Nationalisation » ? Vous êtes sûrs ?

 

C’est aux USA, pas en Europe…

Philippe Grasset (De Defensa), s’appuyant sur les déclarations d’un expert russe, nous annonce rien moins que la nationalisation, par l’administration Trump, c’est-à-dire par l’État, du Complexe Militaro Inductriel US . On a beaucoup de mal à y croire.

 

 

RapSit – USA 2025 : Anéantissement du CMI

 

Philippe Grasset – De Defensa – 28.8.2025

 

 

 

 

 

 

Qui ne connaît le CMI, le Complexe Militaro-Industriel ? Eh bien, il coule corps et biens (bel et bien). Les signaux dans ce sens ne cessent de s’accumuler, découvrant un nouveau terrain de grandes réformes miraculeuses et impossibles pour Trump et son équipe-MAGA. Le remède se nomme : nationalisation, – sans dire le mot, qui sent le souffre et est d’ascendance diabolique aux USA.

Un journaliste russe, Malek Dudakov, nous explique toute l’affaire sur un ton imperturbable. Il s’attache à quelques indications très significatives mais sans développer l’ampleur du séisme qui se dessine. Nous essaierions de nous en occuper.

 

    « Nationalisation du complexe militaro-industriel américain.

L’équipe économique de Trump a eu recours à une nouvelle manœuvre : racheter des actions d’entreprises en difficulté, d’importance stratégique pour l’Amérique. Le premier d’entre elle est Intel, dont 10% des parts sont désormais détenues par le gouvernement américain.

Viennent ensuite les géants militaires, qui, comme Intel, sont confrontés à des difficultés financières. Citons tout d’abord le géant aéronautique Boeing, en difficulté. Il a terminé l’année 2024 avec une perte de 12 milliards de dollars. La dette de l’entreprise dépasse les 50 milliards. […]

Outre Boeing, Lockheed Martin figure sur la liste des candidats présélectionnés. L’entreprise subira d’importantes pertes en 2025, ses revenus ayant chuté de 80 %. Cette situation s’explique par la hausse exorbitante de l’inflation dans le secteur militaire et par des problèmes de production. L’activité militaire de Lockheed Martin est devenue déficitaire pour la première fois depuis plus de dix ans. Le programme F-35 suscite de plus en plus de problèmes… »

Lure la suite…

Source : https://www.dedefensa.org/article/rapsit-usa2025-aneantissement-du-cmi

 

 

Mais on peut aussi, pour peu qu’on ait l’esprit mal tourné, voir dans cet « achat » de 10% d’un compte dans le rouge, le transfert, par l’État, d’une dette assez croquignolette du dit Complexe Militaro-Industriel aux contribuables US. Qu’importe ? Pourvu qu’ils puissent finir les deux «Force One »  destinés à Donnie.

Mais…

À toutes fins utiles : Que le Ciel les entende !

 

 

 

 

Mis en ligne le 31 août 2025

par Les Grosses Orchades

 

Celui qui ignore l’Histoire se condamne à la revivre

 

 

 

 

 

 

 

Le navire de guerre ukrainien Simferopol qui vient d’être détruit en Mer Noire par un drone naval (vedette sans marins) russe.

 

 

 

Celui qui ignore l’Histoire

 

se condamne à la revivre

 

 

 

Et voilà-t-il pas que le beau-père d’Ivanka Trump, jamais élu par personne nulle part, se mêle de faire la loi en France !

 

 

 

 

 

Effet collatéral du

 

Réchauffement
du climat géopolitique mondial

 

L’arrosoir sioniste arrose ses arroseurs

 

 

 

L’ambassadeur des États-Unis Charles Kushner
à la Grande Synagogue de Marseille 

 

 

 

La France convoque l’ambassadeur américain
suite à des accusations d’antisémitisme

 

 

Charles Kushner – nouvel Ambassadeur des États-Unis en France –
a accusé le président Emmanuel Macron
de ne pas avoir protégé la communauté juive.

 

 

      La France a convoqué l’ambassadeur des États-Unis à propos d’une lettre ouverte accusant le président français Emmanuel Macron de ne pas avoir fait face à la montée de l’antisémitisme. Charles Kushner, dont le fils Jared est marié à Ivanka, la fille du président américain Donald Trump, a écrit dimanche dans le Wall Street Journal qu’il était  « profondément préoccupé par la montée spectaculaire de l’antisémitisme en France et par le manque d’action suffisante de votre gouvernement pour y faire face ».

      Selon Kushner : L’antisémitisme en France a « explosé » depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, a-t-il soutenu, ajoutant que le projet de Macron de reconnaître officiellement l’État de Palestine « enhardirait les extrémistes, alimenterait la violence et mettrait en danger la vie juive en France ».

Lire la suite…

Source : https://www.librairie-tropiques.fr/2025/08/l-arroseur-arrose.html

 

C’est long… mais pas pour une leçon d’Histoire.

 

 

 

 

 

Chypre en remplacement de la Palestine, ou en plus ?

 

En anglais, sorry :

 

 

 

Cypriot Government Rolls Out The Red Carpet For Israeli War Criminals

 

The most abject vassal

 

 

 

https://youtu.be/2RvCS6Z8o7U?si=tFxTv4GjRIwARS58

 

 

De Youtube :

 

« Cette semaine, Dimitri Lascaris est à Chypre pour réaliser un reportage sur le terrain concernant l’afflux d’Israéliens à Chypre et l’utilisation de Chypre par les armées occidentales pour faciliter le génocide israélien. Dans cet épisode, Dimitri Lascaris s’entretient avec le militant chypriote Mathiou Stavrinidi au café Kufiyeh, dans le centre de Limassol. Mathiou est le coordinateur de Genocide Free Cyprus. Selon Mathiou, les soldats israéliens ayant servi à Gaza et ayant publié des preuves de leurs crimes viennent à Chypre pour se divertir, mais le gouvernement chypriote de Nikos Christodoulides refuse de les arrêter. Par ailleurs, le gouvernement chypriote continue d’apporter un soutien militaire, économique et politique au régime génocidaire israélien. »

 

 

 

 

 

Il faut plus d‘un siècle pour qu’un olivier atteigne sa production maximale.

 

 

Logique génocidaire d’Israël : arracher les arbres pour déporter les hommes

 

 

Régis de Castelnau – Vu du Droit – 28.8.2025

 

 

 

 

 

 

La destruction de l’arbre planté en mémoire d’Ilan Halimi, victime d’un assassinat antisémite est une infamie. À laquelle il est normal de réagir en la dénonçant pour ce qu’elle est.

Mais curieusement (ou pas), les aboyeurs qui se sont emparés de cette information et l’utilisent pour justifier leur soutien à ce que fait Israël en Palestine, restent depuis toujours obstinément muets sur la destruction de centaines de milliers d’oliviers appartenant aux Palestiniens de Cisjordanie. Dans une région conquise militairement par Israël, illégalement occupée depuis près de 60 ans, colonisée par des fanatiques qui se livrent à des pogroms meurtriers quotidiens, l’armée israélienne (vous savez la plus morale du monde) protège ces infamies meurtrières quand elle ne les pratique pas directement.

 

 

 

 

Le bilan depuis 1967 est effarant.

Selon les chiffres des organisations israéliennes de défense des droits de l’homme, près de 900.000 oliviers ont été détruits. À l’évidence pour une bonne raison parce qu’au-delà du symbole national pour les Palestiniens, ces arbres étaient un pilier économique pour cette population. La cadence de destruction s’est considérablement aggravée ces dernières années et en particulier entre octobre 2023 et fin 2024, plus de 52.300 arbres ont été détruits.

Les destructions se déroulent surtout lors des saisons de récolte (octobre-novembre), où colons et autorités militaires entravent ou violentent les agriculteurs, détruisant les arbres ou leur récolte. Avec la volonté affirmée de priver les habitants de cette ressource. Nouvelle preuve de la volonté d’épuration ethnique constitutive de la politique de génocide.

Vous n’entendrez JAMAIS les Degois, Fourest, Enthoven, Naulleau, Quatremer, Dray etc, etc… tous les vaillants souteneurs du génocide, dire un mot sur cet arbitraire violent qui dure depuis près de 50 ans et que subissent quotidiennement les Palestiniens de Cisjordanie.

Et ce silence n’a qu’une seule raison : affichant sans vergogne leur laideur morale, ils soutiennent ces infamies. S’en rendant ainsi les complices.

 

 

 

 

Source : https://regisdecastelnau.substack.com/p/logique-genocidaire-disrael-arracher?triedRedirect=true

 

 

 

 

Mis en ligne le 29 août 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Quelle est la question la plus importante qui se pose aujourd’hui à l’espèce humaine ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelle est la question la plus importante qui se pose aujourd’hui à l’espèce humaine ?

 

 

Arrêtez de nous bassiner avec la guerre en Ukraine, voire avec les élections en Ukraine, qui sont déjà en cours d’organisation par la classe dirigeante anglaise, laquelle est bien la pire qui soit au monde et dont Zelensky est encore, pour quelques jours ou semaines la marionnette en vert-de-gris. L’Ukraine va rester pour très longtemps encore une bactérie mortifère face à laquelle les Russes ne pourront jamais baisser leur garde sous peine d’annihilation, et nous tous idem.

L espèce humaine est-elle devenue un tout ? Oui, par la force des choses et celle des erreurs commises par un trop grand nombre d’humains limités, indifférents ou paresseux, souvent les trois.

Le problème le plus urgent (et définitif ?) qui se pose à elle est désormais celui des cerveaux individuels, par rapport au cerveau collectif qui en résultera.

Qu’est en train de devenir notre espèce ? Va-t-elle continuer d’évoluer ou disparaître ?

Deux individus anglophones viennent de tirer une espèce de sonnette d’alarme. Pas notre faute si toute la francophonie d’Europe a cessé de penser pour mieux obéir !

On vous traduit ces deux-là. En attendant, et en espérant que d’autres embraieront, peu importe où et dans quelles langues.

 

 

 

 

Teaching in the Age of AI

 

Unthinking Robots for the Man?

 

[L’enseignement à l’ère de l’IA – Des robots dépourvus de pensée pour éduquer l’homme ?]

 

Bill AstoreBracing Views – 19.8.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

IA, bien sûr, signifie intelligence artificielle, et je m’en suis servi ici, chez Bracing Views. J’ai utilisé ChatGPT et DeepSeek pour rédiger des essais critiques sur le complexe militaro-industriel, en analysant les résultats dans mes publications. Dans l’ensemble, j’ai été impressionné et je suis content de ne plus avoir à parcourir les essais rédigés par les étudiants en dehors des cours.

J’ai arrêté d’enseigner il y a onze ans, avant que l’IA ne soit disponible. Bien sûr, Internet existait déjà, et j’avais des étudiants qui copiaient-collaient des sources en ligne. En général, je m’en rendais compte ; je faisais une recherche à partir d’un passage « étudiant » qui semblait un peu trop parfait, et souvent, des paragraphes entiers apparaissaient, que l’étudiant avait paresseusement copié-collé dans un devoir, comme s’il s’agissait de son propre travail. Ces devoirs étaient faciles à noter. F !

Les programmes d’IA actuels rendent cela plus difficile. Si j’enseignais aujourd’hui, je donnerais moins de dissertations à faire en dehors des cours, et je m’inclinerais probablement devant la réalité en autorisant les étudiants à utiliser l’IA pour clarifier leurs arguments.

Le défi demeure : dans ce nouveau monde dominé par l’IA, comment évaluer les performances des étudiants dans un cours de lettres et sciences humaines où les compétences en matière de recherche et de rédaction sont importantes, tout comme la maîtrise des faits et la capacité à les analyser de manière critique ?

Lire la suite…

URL de cet article : https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lenseignement-a-lere-de-lia/

Source : https://bracingviews.substack.com/p/teaching-in-the-age-of-ai? 

 

Les Grosses Orchades vous ont déjà parlé de Bill Astore  ICI

 

 

 

 

 

 

Comment fabriquer un homme de la Renaissance dans l’Amérique de ces remps-ci

 

 

La préparation

 

C’est aujourd’hui le grand jour !

 

 

Doug Casey, Matt Smith, Maxim Smith –

Doug Casey’s Crisis Investing18.8.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

(Vous n’êtes pas obliges de regarder. C’est le jeune Maxim qui raconte son expérience à une dame.)

 

 

 

Nous en parlions depuis un temps fou, et le jour est enfin arrivé. Le livre que Doug Casey, mon fils Maxim et moi-même avons écrit est enfin publié et prêt à être mis en circulation.

Nous reconnaissons que la plupart de nos lecteurs potentiels ne sont pas en âge d’entrer à l’université. Cependant, beaucoup d’entre vous avez des enfants, des petits-enfants, des neveux ou d’autres jeunes dans votre entourage, qui ont besoin de se frayer une voie vers la réussite, dans cet avenir incroyablement incertain. Nous espérons que vous partagerez cet article avec eux.

Le livre en question n’est pas bon marché. La version reliée est en couleur et coûte 99,99 $. J’ai fait de mon mieux pour le rendre beau. Je voulais que lorsqu’on le tient dans ses mains, on sache instantanément qu’il ne ressemble à aucun autre livre. Parce que c’est le cas.

Il existe des versions moins chères. Il y en a une, brochée, en noir et blanc, à 29,99 $. Et il existe également une version ebook encore moins chère. Je pense qu’une version audio suivra.

Si vous êtes prêt à l’acheter, n’hésitez pas [cliquez sur ce lien]. Si vous souhaitez en savoir plus, restez dans les parages.

 

Pourquoi nous avons écrit ce livre

Depuis plus de dix ans, Doug Casey me demandait d’écrire un livre sur la manière de devenir un homme de la Renaissance. Franchement, ça ne m’intéressait pas d’écrire un livre, peu importait lequel, pour quelque raison que ce fût. Mais Doug ny renonçait pas. Tous les ans ou tous les deux ans, il revenait à la charge et me disait : « Oui, il faudrait vraiment écrire ce livre. Il nous faut vraiment le faire »,  mais ça ne m’intéressait toujours pas.

Les choses ont changé en 2023, lorsque je me suis rendu compte que mon fils avait un problème. Il allait avoir 18 ans et, franchement, il n’avait aucune idée de ce qu’il allait faire de sa vie. Comme moi et comme la plupart des jeunes gens de cet âge.

Bon. On était à l’époque du COVID. Rappelez-vous en : le monde était complètement bouleversé et les jeunes étaient pris au piège entre des tirs croisés, ce qui rendait leur situation encore plus incertaine du point de vue de Maxim.

Il allait avoir 18 ans et devait envisager son avenir, un avenir profondément incertain. Je pouvais le voir dans ses yeux. Je pouvais le sentir dans son corps. Je savais qu’il se sentait perdu. Et j’ai pensé au livre de Doug. Qui savait si nous ne pourrions pas trouver une solution ? Qui savait si nous ne serions pas capables d’élaborer un plan, un plan qui résoudrait le problème de mon fils ?

À ce stade, Maxim n’avait rien accompli d’extraordinaire. C’était un jeune de 18 ans, qui avait suivi un enseignement à domicile au cours des années précédentes. Mais en réalité, il n’y avait rien de remarquable à mettre à son actif, ni dans le domaine sportif, ni dans celui du travail, ni dans celui des loisirs, ni d’ailleurs dans aucun autre domaine. Ce que Maxim avait pour lui, c’est que c’était un brave garçon et qu’il n’était pas rétif à l’apprentissage continu.

Quand nous nous sommes mis au travail, nous ne savions pas encore à quel point l’IA allait aggraver la situation pour les diplômés universitaires. Aujourd’hui, le tableau est très net et fort sombre, c’est pourquoi nous avons structuré le programme de manière à rendre les lecteurs « imperméables » aux changements à venir. 

 

 

 

 

Ce que Doug envisageait avec ce livre était tellement audacieux et ambitieux que je savais que si Maxim suivait le programme, cela façonnerait fondamentalement sa personnalité. Étant donné la situation difficile dans laquelle il se trouvait à cette époque, je n’étais pas sûr que cela fonctionnerait. Notre objectif était donc de créer quelque chose qui lui convienne. Si ça marchait pour lui, j’étais convaincu que ça pourrait marcher aussi pour d’autres.

Par conséquent, j’ai  dit à Doug : « Allons-y, écrivons-le ce livre. Maxim en a besoin, et il n’est pas le seul. Beaucoup de jeunes en ont besoin. ».  C’est ainsi qu’a commencé le long processus de rédaction de ce livre.

 

Une alternative à l’université

Ce livre est un guide qui explique comment éviter de gaspiller quatre années cruciales et une petite fortune à subir un endoctrinement plutôt qu’un véritable enseignement à l’université. Il s’agit d’un programme qui décrit précisément où aller et quoi faire à la place.

Lire la suite…

 

URL de cet article : https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-preparation/

Source : https ://www.crisisinvesting.com/p/the-preparation ?

 

 

 

[N.B. L’impression ressentie en traduisant ce texte est que les adeptes de La préparation devront être à la tête de beaucoup de pognon, d’au moins autant que les malheureux aujourd’hui endettés à vie pour obtenir des diplômes qui ne sont pas sûrs du tout de leur servir à quelque chose. Aussi souvent qu’il était possible, le mot « homme » a été remplacé par « humain », et hommes au pluriel par « gens » dans la conviction bêtement égalitaire et démodée que l’espèce a deux genres et que, chez les ayatollahs, les scientifiques universitaires sont en majorité des femmes. Et certes, la Renaissance ne s’est pas plus qu’il ne fallait acharnée sur des finalités morales, mais ce n’est pas une raison pour s’en abstenir autant qu’elle cinq ou six siècles plus tard. On peut aussi regretter qu’il ne soit nulle part question, dans cette ambitieuse entreprise, de gratuité des études pour tous, notion qui a préoccupé tant d’hommes et de femmes, depuis, mettons, la fin du XVIIIe. Qu’il est frustrant d’être incapable d’évoquer l’ombre de Mao Tsé Toung pour lui demander son avis ! NdT]

 

 

 

 

 

 

 

 

Un aveu des Grosses Orchades :

Nous n’avons aucune idée de qui sont Doug Casey, Matt Smth ni son fils Maxim. Mais l’idée d’une Renaissance issue des ruines de notre culture nous chatouille depuis longtemps. À tort ou à raison.

Une autre idée qui s’impose, à nous comme à d’autres sans doute, est qu’il faut faire quelque chose pour ne pas mourir noyés par la médiocre insanité déferlante, quelque chose du genre coup de pied au fond de l’eau pour remonter à la surface.

Que ces deux-là se trompent ou qu’ils aient raison, nous touchons à pleines mains du bois pour que d’autres – beaucoup d’autres – aient des préoccupations semblables aux leurs et, comme eux, se mettent à chercher des solutions. Il est plus que temps.

 

Remarque désenchantée en passant : notre mémoire nous faisant défaut (privilège de l’âge), nous avons recherché le nom de l’humaniste français qui s’est opposé à Rabelais, sur le chapitre des études, au point de presque réussir à l’envoyer au bûcher. Résultat tous azimuts, dans l’IA et sur Internet ? ZÉRO !

Quand nous l’aurons retrouvé en feuilletant des livres ; nous le mettrons ici :  ……..

 

 

 

 

Mais il ne faut pas croire que les anglophones soient les seuls à s’effaroucher.

 

 

L’Intelligence Artificielle ou la fin de l’effort : Le plaidoyer d’Étienne Guéreau pour un art humain

 

 

Le média en 442  –  20.8.2025

 

 

 

 

 

 

Pour Étienne Guéreau, pianiste et compositeur, l’IA générative dans l’art ne constitue pas une simple évolution technologique de plus, mais une « rupture paradigmatique anthropologique ». Loin de la technophobie primaire, sa critique se veut philosophique : il s’agit de définir la place de l’homme

Lire/voir la suite…

 

Source :  https://lemediaen442.fr/lintelligence-artificielle-ou-la-fin-de-leffort-le-plaidoyer-detienne-guereau-pour-un-art-humain/ 

 

 

 

 

 

 

 

Essayons d’imaginer de l’Intelligence Artificielle à la place de Pepe Escobar…

 

 

Cela dure 2 H 32’ et il n’y a pas un mot dont on se passerait sans dommage, tant les questions posées par Raphaël Berland et par Eric Montana sont complètes et pertinentes (au point même qu’ils envisagent avec leur invité le remplacement de l’ONU) et tant Pepe Escobar lui-même est l’équivalent humain d’une corne d’abondance.

 

 

 

 

 

 

Rappelons à nos lecteurs, avant de les quitter pour aujourd’hui, que le Pr Jeffrey Sachs a récemment fait part à deux jeunes gens qui l’interviewaient sur le Caucase du Sud, de son souhait de voir le siège d’une ONU digne de ce nom s’installer à Shanghaï.

 

 

Où va ce monde ?

 

2h32’ de Pepe Escobar

 

qui parle français comme vous et nous – peut-être même mieux que vous et nous – dont pas un instant n’est à laisser perdre !

 

 

 

 

 

 

 

 

Les deux animateurs,

qui promettent de récidiver

 

Raphaël Berland est chroniqueur politique pour NEXUS MAGAZINE Depuis le 29 novembre 2024, il anime tous les vendredi soir une chronique géopolitique sur l’actualité internationale pour l’émission « Nexus Refait l’Actu », sur la chaîne YouTube du magazine Nexus. Pour cette émission diffusée en direct à partir de 18h00, il prépare un ou plusieurs zapping(s) à propos des événements marquants des 10 derniers jours.

 

Eric Montana est un journaliste Sans Frontières (à ne pas confondre avec RSF !) qui  dirige aujourd’hui la chaîne TV ADP sur VK, la télévision des esprits libres, qui a pour objectif de réinformer et de contrebalancer les propagandes alarmistes des médias mainstream. Il a été également un chroniqueur prolifique dans la plateforme numérique MediaZOne, ouverte en juillet 2017. Très actif sur les réseaux sociaux comme VK, Telegram et Twitter, il continue sans cesse son combat pour la justice et la vérité. Il a reçu des mains du Pr Tritto l’« Humanity Award 2022 » à Sienne (Italie).

 

Suivez-les. C’est la relève politique dont l’Europe a si cruellement besoin!!!

 

 

 

 

Mis en ligne le 22 août 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

Et l’ONU dans tout ça ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et l’ONU dans tout ça ?

 

 

Récemment, et par deux fois, le colonel US Lawrence Wilkerson a insisté, dans des podcasts où il était interrogé, sur le fait que, le caractère génocidaire des actions de l’entité d’Israël en Palestine étant avéré, la Charte de l’ONU, à laquelle ont souscrit tous les pays membres, fait à ceux-ci une obligation collective d’y mettre fin, y compris par les armes, dans la mesure de leurs ressources nationales particulières.

Sa question était  « Qu’est-ce que font tous les pays membres de leurs obligations ? ».

Un mail reçu hier de M. Dimitri Lascaris (Reason2Resist) pousse un peu plus loin la question, à propos d’un scandale judiciaire impliquant à la fois Israël et les USA, ou plutôt… Israël et le président Donald Trump.

En gros :

L’ONU a décrété le Hamas « organisation terroriste » en se fondant notamment sur des accusations de viols collectifs par ces combattants, allégués par Israël.

Or, le scandale que dénonce M Lascaris (et d’autres, dont Max Blumenthal, de The Grayzone) implique que le viol collectif – y compris à l’intérieur de Tsahal, à l’encontre des collègues féminines – est une pratique enracinée dans la « Terre Promise » (arbitrairement créée par la Grande Bretagne et la France) qui prétend représenter « tous les juifs ».

La vidéo qui suit (en anglais, évidemment) met fortement en cause le président Donald Trump, qui a nommé à un important poste judiciaire, une binationale Irsraelo-US violemment raciste et génocidaire, qui a facilité l’évasion vers Israël d’un pédocriminel  arrêté, si l’on ose dire la main dans le sac, et dont les fonctions semblent aussi avoir été, de surcroît, d’espionner les USA au bénéfice du Mossad.

En plein déni de l’affaire Epstein, Donald Trump semble donc en outre de plus en plus protéger de dangereux délinquants avérés, au détriment de la Sécurité Nationale.

Qu’en est-il des soldats violeurs du Hamas ?

Vous avez, comme l’ONU, la parole de Benjamin Netanyahou.

 

 

 

 

 

La « Terre Promise » aux prédateurs sexuels

 

Dimitri Lascaris – 21.8.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Début août, les forces de l’ordre américaines ont arrêté un haut responsable israélien de la cybersécurité dans le cadre d’une opération visant les prédateurs sexuels d’enfants.

Le pédophile s’appelle Tom Alexandrovitch. Il est âgé de 38 ans. Alexandrovitch est à la tête de la division de défense technologique de la Direction nationale israélienne de la cybersécurité.

Alexandrovitch a, depuis, été inculpé pour avoir attiré un enfant à des fins sexuelles à l’aide d’un ordinateur. En vertu de la législation US, il s’agit d’un crime extrêmement grave.

Après avoir été arrêté et interrogé par la police de Las Vegas, mais avant qu’une plainte pénale n’ait été déposée contre lui, Alexandrovitch a versé une caution de 10.000 dollars et a fui le pays. Il se trouve désormais en Israël.

La procureure générale par intérim du Nevada est une Israélo-Américaine, et ses publications sur les réseaux sociaux ne laissent aucun doute sur son racisme génocidaire. Elle s’appelle Sigal Chatta.

Dans la dernière diffusion en direct de Reason2Resist, Rami Yahia et moi-même examinons les circonstances choquantes qui ont entouré la fuite d’Alexandrovitch des USA.

Nous discutons également de la longue et sordide histoire d’Israël en tant que « Terre Promise » pour les prédateurs sexuels.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous pouvez aussi voir sur Instagram et sur X,

où nous n’allons pas,

 ce qu’en rapporte Max Blumenthal,

de The Grayzone

 

Ainsi que ce qui en est dit ailleurs :

https://skwawkbox.org/2025/08/19/israeli-official-charged-with-child-sex-offence-met-fbi-dhs-and-nsa-before-being-allowed-to-escape-to-israel/

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 22 août 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

Washington DC en nouvelle Riviera ? C’est en train.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Washington DC

en nouvelle Riviera ?

C’est en train.

 

 

Exceptionnellement, c’est tout en anglais, mais les images et les vidéos sont parlantes. Elles montrent comment l’administration Trump vient de bazarder la souveraineté du District de Columbia en faisant intervenir la police fédérale, par-dessus la tête de la police locale, pour « nettoyer » la capitale de tous ses Pales – pardon – déplorables.

Première Nakba des sans-abris US… du moins au XXIe siècle.

Cela s’appelle aussi « rétablir l’ordre ». Ah, qu’en termes polis ces choses-là sont dites ! Cela s’est même un jour très joliment appelé, mais il y a si longtemps, « La Piste des Larmes ».

 

 

 

Trump Invokes D.C. Home Rule Act, Set To Deploy National Guard In Law-And-Order Push

 

by Tyler Durden –  Zero Hedge – Monday, Aug 11, 2025

 

 

President Trump told reporters at the White House that he plans to deploy the D.C. National Guard and place the Metropolitan Police Department under direct federal control as part of a massive push to restore law and order in the nation’s capital. 

Trump told reporters that he is officially invoking the D.C. Home Rule Act to place the Metropolitan Police Department under direct federal control and deploy the National Guard, stating, « This is Liberation Day in D.C. — and we’re going to take our capital BACK. » 

Read and view more…

Source : https://www.zerohedge.com/political/trump-invokes-dc-home-rule-act-set-deploy-national-guard-restore-law order?utm_source=daily_newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=5492

 

 

 

Watch : Trump’s DC Cleanup in Action 

 

by Tyler Durden  – Zero Hedge –  Aug. 11, 2025

 Authored by Steve Watson via Modernity.news,

 

Footage is starting to appear online of the cleanup efforts in Washington D.C. amid President Trump’s operation to restore order to the capital city.

 

 

 

 

 

Earlier this week, Trump announced a historic move to address escalating crime in the city, declaring a “public safety emergency” and invoking federal authority to place the Metropolitan Police Department under direct federal control.

This action was facilitated through existing legal provisions, allowing for the integration of local law enforcement with federal agencies to enhance coordination and response efforts.

Read and view more…

Source : https://www.zerohedge.com/political/watch-trumps-dc-cleanup-action

 

 

 

 

Et, bien sûr, c’est un test, les autres États devraient suivre.

Ici et là, on croit entendre les coiffeurs, les bijoutiers et les marchandes à la toilette du temps de la Révolution Française exprimer leur dégoût des répugnants mal lavés sansculottes guillotineurs Hamasseux terroristes.

Il y a un endroit où on voit un homme d’un certain âge, un Noir, dire à la flicaille : « Ne vous laissez pas utiliser pour faire ça »… et la flicaille lui répondre par le dédaigneux silence des chiens de garde qui sont là pour mordre, pas pour aboyer leur fraternité aux péquenauds.

 

 

 

Juste avant de fermer…

 

On tombe sur ceci. À savoir que la multimilliardaire faiseuse de présidents US pocharde médaillée olympique et mère d’un fils actionnaire principal d’une usine à chips de Taïwan Nancy Pelosi, s’est étranglée de rage et d’indignation en découvrant : 1) qu’elle avait misé sur un cheval perdant, 2) que le vainqueur « tueur de civils ukrainiens » était venu la narguer sur son sol sans que les bombardiers nucléaires US qui le survolaient osent l’écrabouiller. Ce qui a eu pour effet immédiat de susciter l’étranglement de juste colère de George Galloway, qui est quand même le seul homme, dans la moitié occidentale du monde, à s’être fait élire en défendant les Palestiniens.

(Mais que les mémés Pelosi se rassurent : la Grande Bretagne dispose de mécanismes qui lui permettent d’annuler les élections non conformes, et l’Union Européenne vient de réussir, dans plusieurs endroits, son masters de disciple éclairé. Ouf !)

Les Hongrois ont intérêt à compter leurs miches.

 

 

 

MONOLOGUE. WAR, whores and presstitutes.

 

 

 

Mis en ligne le 19 août 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Mais que se passe-t-il dans le Caucase ?

 

 

 

 

 

 

Navire saoudien transportant des armes pour Israël, que les Yéménites n’auront pas besoin de couler : il est bloqué à Gênes, par les dockers Italiens.

 

 

Mais que se passe-t-il dans le Caucase ?

 

 

Il y a peu, M Brian Berletič vous a expliqué le programme que poursuivent, depuis qu’ils existent, les États-Unis, où ils le font présentement et comment.

Aujourd’hui, il y revient avec les mots « poignard » et « trahison » pour parler de la rencontre Trump-Poutine de ce vendrdi 15 en Alaska.

C’est ici :

 

US-Russian Presidents to Meet :

US Prepares Dagger of Betrayal

(Again)

 

[Les présidents américain et russe vont se rencontrer : les USA préparent (une fois encore) le poignard de la trahison ]

 

Brian Berletič – The New Atlas – 10.8.2025

https://www.youtube.com/watch?v=Gp0wfO-r2Bo

 

 

 

 

 

Simultanément, d’autres s’efforcent d’éclaircir ce à quoi ces mêmes USA sont occupés – tout en jabotant de négociations et de rapprochements – aux frontières de la Russie et de l’Iran, pour déstabiliser les trois membres les plus importants des BRICS, en cherchant bien la place, entre les omoplates, où enfoncer ce poignard-là.

IL s’agit d’une autre vidéo, en anglais aussi, mais les stakhanovistes du Singjugpost viennent d’en publier une transcription. Que nous nous faisons un devoir de vous traduire.

 

 

Déstabilisation du Caucase

 

US Game of Death Continues

[Le jeu mortel des USA continue]

 

Pascal Lottaz  et  Lasha Kasradze interviewent

Jeffrey Sachs

10.8.2025

Transcription : Singjupost.com

Traduduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

Parenthèse

 

Si important que soit ce qui suit – et ce l’est – ce n’est pourtant rien en comparaison de ce qui précède.

Personne, depuis Robespierre, n’a aussi parfaitement que Brian Berletič compris ce que sont les États-Unis, vers quoi ils vont, par quels moyens, et dans quoi ils entraînent le monde.

Il est possible que les Russes jouent – ou croient jouer – aux plus fins, avec la rencontre d’Alaska.

Mais on partage ici les craintes de cet incomparable analyste, à les voir se précipiter aussi témérairement dans la gueule béante du loup. Et pas pour la première fois.

Comme lui, on  ne peut, à cette heure, qu’attendre de savoir comment les USA les auront trahis. PARCE QU’ILS NE SAVENT RIEN FAIRE D’AUTRE ET QU’ILS N’Y ONT JAMAIS MANQUÉ.

Tiens, en partant pour l’Alaska, ils viennent de mettre à prix, pour 50 millions de dollars, la tête d’un allié de la Russie et envisagent une agression militaire de son pays.

 

 

 

Transcription :

 

Opération de déstabilisation dans le Caucase et vassalisation de l’Europe

 

 

 

 

 

Lisez la transcription intégrale de la conversation entre Pascal Lottaz, animateur de Neutrality Studies, et ses invités : Jeffrey Sachs, économiste et analyste des politiques publiques, et Lasha Kasradze, analyste des relations internationales, sur le thème « Opération de déstabilisation dans le Caucase et vassalisation de l’Europe », le 10 août 2025.

 

 

INTRODUCTION

Pascal Lottaz : Bonjour à tous. Je suis Pascal, de Neutrality Studies. Je suis aujourd’hui accompagné de mon co-animateur, Lasha Kasradze, analyste en relations internationales spécialisé dans le Caucase du Sud. Nous sommes très honorés d’accueillir le professeur Jeffrey Sachs, professeur à l’université Columbia, conseiller auprès de nombreux gouvernements et analyste prolifique. Jeffrey, bienvenue à nouveau.

Jeffrey Sachs : Je suis ravi de vous retrouver tous les deux.

Pascal Lottaz : Merci. C’est un plaisir de vous accueillir, professeur. Nous aimerions tout d’abord vous interroger spécifiquement sur le Caucase du Sud, car cette région a connu de nombreux développements ces derniers mois. De l’Azerbaïdjan, qui soutient l’attaque américaine et israélienne contre l’Iran, à la répression de l’opposition politique en Arménie, en passant par la tentative en Géorgie de renverser le gouvernement élu par un mouvement qui rappelle fortement l’Euromaïdan en Ukraine, même s il remonte déjà à décembre dernier. Mais cela reste encore très présent dans mon esprit.

Que pensez-vous de ces événements ?

 

Ingérence des USA et de l’Europe dans le Caucase du Sud

Jeffrey Sachs : Eh bien, ils sont tous interconnectés dans les trois régions du Caucase du Sud. Il s’agit d’une ingérence des USA et de l’Europe, qui tentent d’y provoquer des révolutions colorées afin de s’attaquer à nouveau au point faible de la Russie. C’est très déstabilisant, et cela vient des États-Unis et de l’Europe, en particulier de leurs agences de renseignement.

Je n’ai aucune sympathie pour ce que l’Europe et les États-Unis sont en train de faire, parce que cette région se trouve entre plusieurs grandes puissances : la Russie, l’Iran, la Turquie, les pays du Golfe. Il faut y toucher avec précaution.

Ce n’est pas en Europe. Géographiquement, c’est en Asie. L’Europe devrait se retirer de là.

Lire la suite…

 

URL de cet article : https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/destabilisation-du-caucase/

Source : https://singjupost.com/transcript-destabilizing-operation-in-the-caucasus-vassalization-of-europe-dr-jeffrey-sachs/ 

 

 

 

Mis en ligne le 13 août 2025

par Les Grosses Orchades