Aux Yéménites

 

 

« L’argent est la mère-patrie de tous les vices. »

Diogène de Sinope  (IVe siècle av.n.è.)

 

 

La racine de tous les maux

ou la mère-patrie de tous les vices ?

 

Les deux ?

 

 

 

 

Commençons par l’actualité la plus brûlante :

  

 

IT’S HAPPENING

(C’est en train d’arriver)

 

Danny Haïphong interviewe Brian Berletič

de THE NEW ATLAS11.5.2025

 

« Pete Hegseth Accidentally EXPOSES Plan for US War with China : Brian Berletic’s BRUTAL Takedown »

[ Pete Hegseth dévoile accidentellement le plan de guerre des USA contre la Chine : Démolition  BRUTALE de Brian Berletič) ]

 

 

 

Source : https://www.youtube.com/channel/UCOxLhz6B_elvLflntSEfnzA

via A Skeptic Newsletter askeptic@substack.com

 

 

Brian Berletic est le plus pessimiste et le plus cynique (au sens diogénique) des analystes que nous consultons. Il ne croit à AUCUNE des protestations de volonté pacifique de la part des USA. Et, bien sûr, c’est lui qui a raison.

 

 

 

 

Pour résumer l’état des choses : ni Donald Trump ni aucun de ses prédécesseurs, y compris Abraham Lincoln et J.F.Kennedy, n’ont eu – JAMAIS – la moindre possibilité de se conduire autrement que comme des gangsters rapaces et sans principes, parce que le pouvoir réel, aux USA, ne leur a jamais appartenu.

En un mot comme en cent, ils sont tous, par définition, les instruments obéissants du pouvoir réel, qui appartient, depuis le premier jour de l’existence de cette confédération, à ceux qui détiennent le maximum de fortune, parce que la Constitution du pays leur a, PAR PRINCIPE, reconnu tous les droits.

Le socle fondateur des USA, leur Constitution, déclare que la richesse de n’importe quel individu est sacrée, de quelque façon qu’il l’ait acquise, et qu’on ne peut lui imposer de limites, aussi loin qu’il lui plaise de les dépasser s’il y arrive.

Pour l’information de nos lecteurs, c’est ce qui a fait sauter au plafond et bouillir Maximilien Robespierre – qui était juriste et qui savait lire – et qui l’a poussé, en une  seule nuit de 1793, à griffonner à la hâte une Constitution Française dont il a toujours su qu’elle ne serait jamais adoptée telle quelle, ni surtout appliquée. Et c’est ce qui a déterminé la guerre à mort entre lui et – pour ne citer qu’eux – les Girondins d’abord, Danton ensuite, qui étaient hommes d’argent et ont voulu imposer à la France une copie de la Constitution US.

Ceci dépasse, de loin, la seule histoire de France, même révolutionnaire, et la seule histoire des États-Unis. Car c’est ce qui fait aujourd’hui vaciller sur son axe la planète où les humains se retrouvent partagés en deux parties inégales, en train de se livrer, sur ces deux bases opposées, une guerre au finish pour le contrôle (éventuellement la possession) de toute la terre ou ce qu’il en reste.

Ce sont DEUX PRINCIPES ABSOLUMENT INCONCILIABLES.  Qui en sont arrivés au point où il faut que l’un des deux détruise l’autre.

Ce n’est pas exactement ce qu’a dit, mais c’est ce qu’impliquait le fameux Discours de Munich de Vladimir Poutine, de 2007.

Pourquoi « au point où »  et pourquoi y arrive-t-on maintenant ?

Parce que l’histoire des trois derniers siècles n’a rien été d’autre qu‘une bataille ininterrompue entre ces deux principes antagoniques, quels que soient les noms dont ils ont été affublés en cours de route, et parce que la fin du combat, par « la force des choses »,  se rapproche.

C’est ainsi que le brouillon de Constitution Française (appelée en réalité « Droits et devoirs de l’homme et du citoyen ») – gant jeté dans l’arène par Robespierre – a commencé par affirmer en substance que

 

  • Seule la propriété publique est sacrée ;
  • Aucune propriété privée ne peut l’être, ni surtout être sans limites ;
  • Parce qu’aucun être humain ne doit avoir le droit ni le pouvoir d’en réduire d’autres en esclavage;
  • L’’abolition de l’esclavage s’en est tout naturellement et immédiatement suivie (1793).
  • C’est en conséquence de ce qui précède que Toussaint Louverture a été le premier chef d’État noir, ex-esclave, d’Amérique (latine).

 

Et l’Histoire a marché.

Robespierre a été vaincu. Toussaint a été vaincu. Par les mêmes. Par les tenants du principe adverse. Et beaucoup d’autres l’ont été après eux.

 

Mais l’Histoire a continué de marcher.

Et leur principe a été défendu par quelques surhommes des générations suivantes :

 

  • par Lénine en Russie en 1917
  • par Staline en Russie en 1945
  • par Mao Tse Toung en Chine en 1949
  • par Fidel Castro en Amérique Latine en 1959
  • par Ho Chi Minh au Vietnam en 1975, même s’il était mort depuis six ans quand c’est arrivé.
  • Jusqu’aux admirables Yéménites d’aujourd’hui, qui ne se battent pas pour eux-mêmes d’abord et ensuite pour d’autres, mais pour d’autres d’abord, à grand risque pour eux-mêmes.

 

[ Nous les appelons « surhommes », parce qu’ils ne se sont pas contentés d’aider à l’émancipation de l’espèce, mais lui ont fait faire, à chaque étape, un pas en avant vers sa maturité, individuelle autant que collective. Parce qu’ils ont tous compris que jamais les humains ne seront des êtres libres et souverains tant qu’ils ne seront pas adultes. Et c’est une affaire qui traîne depuis la préhistoire. Depuis que les fils ont succédé aux mères sans devenir des pères, autrement dit des protecteurs naturels de tout ce qui vit.]

 

Le principe a été défendu par tous ceux qui ont combattu, de plus en plus victorieusement, pour se débarrasser du joug colonial, comme il l’est par tous ceux qui se battent dans les innombrables guerres fomentées par les USA pour l’accaparement privé des richesses publiques du monde.

Et il est normal que la première et la plus grande puissance privée des USA soit leur Complexe Militaro Industriel, (MIC), parce que ses ressources sont les plus inépuisables de la planète. Contrairement à une vraie mine d’or, ou à un vrai puits de pétrole, ou même à d’indispensables drogues, la « mine d’or » des armes à vendre se renouvelle à chaque fois qu’on a réussi à déclencher une guerre, où on vendra ses instruments de mort à toutes les parties en présence. C’est pourquoi arrêter les guerres, ce n’est pas jouer à la bonne âme bien-pensante, c’est mettre fin à leur inépuisable matière précieuse et source de pouvoir. On dit aussi capital.

 

 

 

 

Particularité mal connue ou bien cachée

 

La « Révolution américaine » a été, en fait, une guerre d’indépendance anti-coloniale. Livrée, principalement, par des Anglais (colonisés) à d’autres Anglais (colonisateurs). Les futurs États-uniens se sont battus contre leur pays d’origine, pour s’en affranchir.

Pour faire autre chose que lui ?

Non. Pour faire pareil. Contre quiconque leur tomberait désormais sous la main. En fait, ils avaient d’abord aidé leur pays d’origine à décimer la population autochtone. et ils ont continué sur ses traces, avec les mêmes moyens, contre ceux qui sont arrivés ensuite ou ceux d’entre eux qui s’y sont opposés au départ.

C’est pourquoi la nostalgie des États-uniens d’aujourd’hui pour « l’Âge d’or » de leur pays et pour la sacrosainte Constitution de leurs « Pères fondateurs » est si totalement infondée et illusoire.

Les pères fondateurs – George Washington en tête – n’ont été que des bandits, qui ont servi d’exemple et de modèle à tous ceux qui les ont suivis.

D’où cela vient-il ? Du fait que la caste dominante (donc dirigeante) anglaise est la pire qui soit au monde, et l’est depuis des siècles. En même temps que le peuple anglais est un des plus doués pour vivre en démocratie, dans un respect civilisé des autres.

Où est la « Merry England » des temps mythiques ? Bien enterrée.

 

 

 

 

 

 

Ceci aussi dépasse la cadre de notre présent post et mériterait des études approfondies. Les guerres US d’aujourd’hui découlent du Rule, Britannia d’hier.

La création d’un « abcès de fixation » en Palestine et d’un autre entre l’Inde et le Pakistan lorsque le Royaume Uni a dû lâcher l’Inde, ont une seule et même origine et découlent de méthodes aussi éprouvées que sinistres.

Contentons-nous de rappeler néanmoins, en passant, que l’espèce humaine doit beaucoup à quelques écrivains de ce pays, au nombre desquels :

 

  • Lord Byron, qui a remis à sa vraie place l’abusif mythe fondateur d’Abel et Caïn ;
  • Oscar Wilde, qui a, dans une pièce de théâtre appelée Salomé, décrit l’essence du nazisme israélien d’aujourd’hui et montré de quelle manière il est neutralisable ;
  • John Cowper Powys, qui a dit à ses compatriotes : « Tout ce que vous savez faire, c’est prendre et garder. Et rire en prenant et prêcher en gardant. », mais qui a aussi préconisé l’annihilation totale de la mortifère espèce humaine au profit du reste de la création, par l’action conjuguée du roi des fantômes gallois et du roi des fantômes russes.
  • Et encore, avant eux, des hommes singuliers comme Jonathan Swift, Laurence Sterne, Samuel Butler, James Joyce et bien d’autres, sont la contribution des îles au patrimoine commun non pas de l’Europe mais de l’humanité.

 

Nous sommes une espèce empirique. C’est pourquoi nous nous retrouvons, après tant de millénaires d’évolution, de tentatives de toutes sortes, avec l’affrontement de ces deux fondements de comportement humain que sont la Constitution US et la pré-Constitution française de l’An 1, jamais entièrement votée, jamais appliquée, mais qui se dresse comme un rocher pointu au milieu de l’Océan Pacifique – le plus grand – résistant à toutes les tempêtes, à tous les tsunamis, à tous les séismes souterrains ou sous-marins, pour qu’un éventuel naufragé s’y accroche.

Et il paraît inévitable qu’à plus ou moins brève échéance une des deux conceptions doive l’emporter.

 

Il n’empêche que c’est de bonne foi que les Américains les plus honnêtes et les plus éclairés d’aujourd’hui déplorent si fort la mort de cette imposture, qu’ils révèrent depuis le berceau.

 

https://sonar21.com/the-constitution-is-dead-long-live-the-constitution/

 

 

 

 

Les Constitutions en présence

 

 

Le site LES CRISES a eu l’excellente idée de mettre en ligne un texte très mportant de Taylor Clark, publié par la revue étatsunienne JACOBIN et traduit de l’anglais par ses propres lecteurs.

 

 

 

 

La Constitution américaine devait protéger le « droit » des riches à exploiter les pauvres. La Déclaration des droits fut une concession accordée aux mouvements populaires

 

Taylor ClarkJacobin – 6.1.2025

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

 

 

Les élites américaines de la première heure ont rédigé la Constitution pour mettre un frein aux soulèvements démocratiques qui menaçaient le pouvoir de la classe dirigeante. La Déclaration des droits, ajoutée tardivement à la Constitution pour protéger des libertés majeures, était une concession à ces luttes populaires.

 

 

 

La signature de la Constitution américaine en 1787.

 

 

Lorsque les Américains évoquent aujourd’hui la Constitution, beaucoup pensent à certaines libertés qui leur sont chères : liberté d’expression, de religion et de la presse. La protection contre les perquisitions et les saisies abusives, ainsi que contre les châtiments cruels et inhabituels. Le droit à un procès devant un jury composé de pairs.

Tous ces droits ont deux choses en commun. Il s’agit des droits politiques fondamentaux d’un peuple libre, et aucun d’entre eux ne figurait dans la Constitution rédigée par les « Pères fondateurs » au cours de l’été 1787 – ils ont été ajoutés par la Déclaration des droits, ratifiée en 1791.

Lire la suite…

 

Source : https://www.les-crises.fr/la-constitution-americaine-devait-proteger-le-droit-des-riches-a-exploiter-les-pauvres-la-declaration-des-droits-fut-une-concession-accordee-aux-mouvements-populaires/ 

 

 

 

 

 

 

Texte de la Constitution américaine, en français

https://mjp.univ-perp.fr/constit/us1787.htm

 

 

 

 

The Legacy of the Black Jacobins and the Haitian Revolution

 

[L’héritage des Jacobins noirs et de la Révolution haïtienne]

 

https://youtu.be/_vjF7AU9mk8?si=tK5T4U60UDHiuJ3s

 

 

est une video qui explique aux lecteurs de Jacobin pourquoi le magazine s’appelle ainsi et ce qu’ils savent devoir aux jacobins haïtiens en général et à Toussaint Louverture en particulier.

Il est bien dommage que ce mouvement ait abandonné l’image qui le caractérisait à ses débuts, car on ne peut pas rêver d’un plus haut patronage.

 

 

Un livre essentiel à lire en français :

 

 

C.L.R. James

Les Jacobins noirs – Toussaint Louverture et la Révolution de Saint-Domingue

Éd. Amsterdaùm -2008

416 pages

20 €

En 1789, les deux tiers du commerce extérieur de la France se faisaient avec sa colonie antillaise de Saint-Domingue, laquelle représentait le plus grand marché de la traite européenne des esclaves. La plus grosse colonie du monde, fierté de la France et objet de convoitise de toutes les autres nations impérialistes, faisait partie intégrante de la vie économique d’alors. Tout cet ensemble reposait sur le labeur d’un demi-million d’esclaves. Au mois d’août 1791, après deux ans de Révolution française avec ses répercussions à Saint-Domingue, les esclaves entrèrent en révolte. Leur lutte dura douze ans. Ils mirent tour à tour en déroute les Blancs locaux et les soldats de la monarchie française, une invasion espagnole, une expédition britannique de près de 60.000 hommes, et un contingent français identique, commandé par le propre beau-frère de Bonaparte. La défaite des troupes napoléoniennes, en 1803, permit l’installation de l’État nègre d’Haïti, qui s’est maintenu jusqu’à nos jours. C’est la seule révolte d’esclaves dont l’histoire ait enregistré le succès. Les obstacles qu’elle dut franchir témoignent de l’importance des intérêts qui étaient en jeu. La transformation des esclaves, qui auparavant tremblaient par centaines face à un seul Blanc, en un peuple capable de s’organiser et de défaire les nations européennes les plus puissantes de l’époque, constitue une des grandes épopées de la bataille et de la réussite révolutionnaires. Le pourquoi et le comment de ce phénomène, tels sont les thèmes de ce livre.

 

À propos de Toussaint Louverture (mort dans un fauteuil, comme Yahya Sinwar), on peut voir ici ce que nous en écrivions en février 2023 :

Et c’est reparti… comme en l’An XI – Les Grosses Orchades, les Amples Thalamèges, le blog

 

Ou ici :

https://lavoixdelalibye.com/2023/02/19/les-grosses-orchades-les-amples-thalameges-le-blog-l/

 

 

 

Intermède sculptural

 

 

Buste de George Washington par Jean-Antoine Houdon – 1785 

 

 

La statue en pied, du même George Washington et de la même année, œuvre du même Houdon, se trouve au Capitole de l’Etat de Virginie, à Richmond.

Jean-Antoine Houdon avait été recommandé aux Pères fondateurs par Thomas Jefferson, alors ambassadeur à Paris, et par Benjamin Franklin, qui s’y trouvait aussi.

 

 

 

 

Buste de Maximilien Robespierre, par Jean-Antoine Houdon – 1793

 

On sait que le sculpteur a travaillé à partir d’un masque de Robespierre vivant, comme il l’avait fait pour George Washington et comme il le faisait toujours avec ses modèles qui ne pouvaient poser, soit qu’ils fussent trop éloignés ou trop occupés.

On sait aussi qu’il avait une technique assez mystérieuse, grâce à laquelle, au moyen de petites lamelles de marbre, il donnait à ses statues le regard de la vie. C’est ainsi qu’il a restitué à l’Incorruptible les yeux bleus blessés par de trop nombreuses lectures à la faible chandelle qui le forçaient à porter, en séances publiques, des lunettes vertes.

 

 

N B  La photo ci-dessus provient du livre de l’espionne anglaise Helen Maria Williams : Le règne de Robespierre, traduit et présenté par Funck Brentano, pour l’édition  Fayard de 1910.

Le buste lui-même avait fait partie, en 1906, à Paris, d’une exposition d’œuvres provenant du Musée de l’Histoire de France (de Henri IV à la 1ère Guerre mondiale),qui se trouve au château de Versailles.

Au début de 1989, une personne déléguée par La Thalamège s’y est rendue pour demander à le voir et – peut-être –  le photographier. Il lui a été répondu que tout cela se trouvait dans les caves et que le gouvernement de François Mitterrand n’avait pas les moyens d’exposer ces œuvres ni de les mettre à la disposition du public.

À noter qu’à la même époque, au Musée Carnavalet, la place laissée vide depuis plusieurs années par un portrait de Marat, se voyait encore en clair sur un mur, agrémentée d’un petit billet manuscrit annonçant « absent pour entretien ». Après le portrait, la trace a fini par disparaître sous autre chose.

Ajoutons qu’heureusement, le gouvernement de François Mitterrand a fini par trouver de quoi financer l’inoubliable et si peu coûteux défilé « La Marseillaise » de Jean-Paul Goude, sur les Champs Élysées, le 14 juillet suivant, et même de quoi servir à Mrs Margaret Thatcher, avec une indépassable délicatesse, lors d’un déjeuner de fête à ’l’Élysée, du « Homard Thermidor ».

 

 

 

 

 

 

 

 

La Constitution française de l’an 1

 

 

 

 

Eh bien, non, voici plutôt d’abord le texte griffonné en une nuit par Robespierre [C’est Philippe Buonarroti qui l’a raconté dans son livre dédié au martyr Babeuf, Conspiration pour l’Égalité, dite de Babeuf, éd. La ville brûle, 2014].

Il s’agit donc des 38 articles « proposés par Robespierre »  le 21 avril 1793 à l’Assemblée nationale, dont certains ont été acceptés tels quels et les autres amendés ou supprimés.

 

 

DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN

 

PROPOSÉE PAR

MAXIMILIEN ROBESPIERRE

 

Imprimée par ordre de la Convention nationale

 

 

Les Représentans du Peuple Français réunis en Convention nationale, reconnoissant que les lois humaines qui ne découlent point des lois éternelles de la justice et de la raison ne sont que des attentats de l’ignorance ou du despotisme contre l’humanité ; convaincus que l’oubli ou le mépris des droits naturels de l’homme sont les seules causes des crimes et des malheurs du monde, ont résolu d’exposer, afin que tous les citoyens, pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer et avilir par la tyrannie ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur ; le magistrat, la règle de ses devoirs ; le législateur, l’objet de sa mission. En conséquence, la Convention nationale proclame, à la face de l’univers, et sous les yeux du législateur immortel, la déclaration suivante des droits de l’homme et du citoyen.

 

Lire la suite …

 

.URL de cet article : https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/declaration-des-droits-de-lhomme-et-du-citoyen-proposee-par-maximilien-robespierre/

 

 

 

 

Et ceci est la véritable Constitution telle que votée le 24 juin 1793.

 

 

 

 

 

Constitution de la Première République

 

dite aussi

 

DEUXIÈME DÉCLARATION
DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN


(Préambule de la Constitution du 24 juin 1793)

 

Lire la suite…

 

 URL de cet article : https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/constitution-de-la-premiere-republique/

 

 

On est très loin, là, d’une constitution idéale, mais à des années-lumière quand même de celle qui est quotidiennement violée aujourd’hui par la bourgeoisie compradore qui s’est vendue et qui a vendu son pays aux USA, c’est-à-dire à un syndicat de mafias étrangères.

 

 

 

 

Un orateur africain, dont nous ne savons pas la nationalité ni le nom a récemment déclaré (nous l’avons entendu) :

 

Quand les Européens colonisateurs se font des guerres tribales, ils les appellent Guerre mondiale »

 

Exact.

Aussi, l’empoignade actuellement en train n’est pas la « IIIe guerre mondiale ». C’est la première.

 

 

  

 

 

Post Scriptum

Au moment de nous associer, rien qu’en payant nos impôts en obéissants chihuahuahs que nous sommes, aux actes de piraterie de la méduse toxique Reichsführerin de Bruxelles à l’encontre des gens qui nous ont déjà sauvés une première fois du nazisme, rappelons au petit micron et à ses ignares semblables un autre point d’histoire de France et d’Europe :

 

En  1765, la tsarine Catherine II ayant appris que le grand philosophe français Denis Diderot avait décidé de vendre sa bibliothèque pour pouvoir marier sa fille [les mariages d’ancien régime impliquaient qu’en vendant une fille comme reproductrice pour assurer sa subsistance, il fallait aussi la doter pour qu’elle ne coûte pas trop cher à ses acquéreurs] lui acheta cette précieuse bibliothèque (pour 30.000 livres) mais lui en laissa la jouissance jusqu’à sa mort (en 1784) et, en outre, l’en nomma bibliothécaire, c’est-à-dire lui versa un salaire pour la garder. La bibliothèque de Diderot se trouve à l’Ermitage depuis 1785.

 

C’est le même Diderot qui avait recommandé à cette impératrice son ami Falconet – qu’il appelait « le nouveau Phidias » – pour exécuter la statue équestre de Pierre-le-Grand qui se trouve à Leningrad, autrement dite Saint Petersbourg.

Pour la petite histoire, pendant les années que Falconet passa en Russie, il entretint avec Diderot une correspondance qui s’arrêta net quand les deux amis se brouillèrent à propos d’une peinture grecque d’avant J.-C. représentant le ré-embarquement des Grecs après la guerre de Troie. Ils n’y voyaient pas la même chose,  même si aucun des deux ne l’avait jamais vue.

Heureux temps où des amis de longue date pouvaient se brouiller à mort à propos d’une œuvre d’art disparue depuis des siècles !

Ce n’est certes pas aujourd’hui qu’on verrait une telle chose se produire en France ni dans aucun pays d’Europe.

 

 

 

Statue de Pierre le Grand par Falconet

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 20 Mai 2025

par les Grosses Orchades

One Responses

  • semimi

    Un des posts les plus importants parmi les nombreux, toujours passionnants, que vous publiez. Merci chaleureux et longue vie.

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