Mané Thécel Pharès !
(מנא מנא תקל ופרסין)
Deux manifestations, une de deuil, une de joie, ont marqué la fin et le début d’année, mais toutes deux avec la même signification pour qui sait lire « les mots sur le mur »
Le 31 décembre 2020, premier anniversaire de l’assassinat de Qassem Soleimani, les habitants de Bagdad sont descendus dans la rue pour rendre hommage au général iranien et faire savoir qu’ils n’oublieront pas :
Bagdad, 31 décembre 2020
Ce 4 janvier, « jugement » devait être rendu à Londres, dont dépendait le sort de Julian Assange. Rendu sans doute sous la pression de l’opinion internationale, et permettant néanmoins à un gouvernement étranger d’y faire appel, ce jugement a été accueilli à chaud, dans la rue, par une explosion de joie, aux cris de « Libérez Assange » :
Londres, 4 janvier 2021
Un an après l’assassinat du général iranien Soleimani, des milliers d’Irakiens lui rendent hommage
RT France – 3.1.2021
Un an après la frappe de drone commanditée par les États-Unis ayant tué le général iranien Qassem Soleimani et son bras droit irakien Abou Mehdi al-Mouhandis, des milliers d’Irakiens se sont réunis pour les honorer et dénoncer « l’occupant américain ».
Anniversaire de la mort en martyr du Général Soleimani : la tour Azadi de Téhéran rend hommage au héros de la nation et de la région
Pars Today – 3.1.2021
Un éclairage 3D (vidéo mapping) pour commémorer le premier anniversaire de la mort en martyr du très haut général Soleimani et des martyrs du Front de Résistance a été réalisé vendredi soir premier janvier 2021 dans la tour Azadi de Téhéran.
La frappe lâche ordonnée par Donald Trump contre l’une des principales figures iraniennes et régionale anti-Daech a suscité une vague de condamnations en Iran et au Moyen-Orient. La mort en martyr du très haut général Soleimani a endeuillé le cœur de la nation iranienne et de toutes les nations de la région.
Source : Pars Today
Extradition de Julian Assange : une décision britannique amenée à marquer l’histoire
RT France – 3.1.2021
Sous écrous depuis le 11 avril 2019, Julian Assange a fait l’objet, en 2020, d’un procès houleux concernant son extradition vers les Etats-Unis. Quelle que soit son issue, celle-ci marquera l’histoire.
633. C’est le nombre de jours qu’aura passé Julian Assange derrière les barreaux de la prison de Belmarsh, au 4 janvier 2021, date à laquelle la justice britannique doit rendre publique sa décision concernant l’extradition du fondateur de WikiLeaks vers les Etats-Unis. «Une décision [qui] ne marquera pas la fin du combat judiciaire : il est quasiment acquis que, quelle qu’elle soit, la décision fera l’objet d’un appel», notait Le Monde en septembre dernier. En attendant, pas une chancellerie occidentale ne s’est indignée de l’affaire en cours, pas une n’a proposé l’asile politique à l’homme qui a participé à rendre possibles les fuites d’informations d’intérêt général les plus massives du XXIe siècle.
Un nouvel appel du rapporteur de l’ONU sur la torture, le 8 décembre, en faveur de la libération du ressortissant australien ; la révélation d’un enregistrement, une semaine plus tard, qui remettait en cause la principale accusation américaine à son encontre ; des rumeurs sur une hypothétique grâce présidentielle qui pourrait lui être accordée par Donald Trump ; un gospel entonné pour Noël devant la prison britannique de haute sécurité où il est incarcéré depuis avril 2019… Voilà le genre d’événements qui auront marqué la cause de Julian Assange fin 2020, soit la dernière ligne droite avant la très attendue décision britannique.
Un enregistrement qui enfonce le clou mais dont « on » n’avait rien voulu savoir
Abusivement comparé par M. John Pilger à des « procès staliniens » dont il parle « par ouy-dire » alors que la comparaison s’imposait avec le roi Henry II et le pape Alexandre III dans l’affaire qui se solda par la mort de Thomas Beckett, le procès inique intenté à un citoyen australien plus qu’innocent – admirable – s’est joué, cette fois encore, entre l’Angleterre et une « superpuissance » étrangère à l’île.
Le Mexique offre l’asile politique à Julian Assange
Sputnik.fr – 4.1.2021
Le Président mexicain a offert l’asile politique au fondateur de WikiLeaks Julian Assange, qui vient d’éviter l’extradition vers les États-Unis, où il est recherché pour espionnage et conspiration.
Après que la justice britannique a refusé l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis, le Président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a offert l’asile politique au fondateur de WikiLeaks.
« J’ai l’intention de demander au ministre des Affaires étrangères de prendre les dispositions nécessaires en vue de solliciter auprès du gouvernement britannique la libération de M.Assange et pour que le Mexique lui offre l’asile politique », a fait savoir M.Obrador en conférence de presse.
Washington « extrêmement déçu » par le refus britannique
Plus tôt dans la journée, une juge britannique s’était opposée à l’extradition de Julian Assange aux États-Unis, où il est recherché pour espionnage et conspiration, en raison d’un risque de suicide.
Le ministère américain de la Justice s’est dit «extrêmement déçu» par cette décision tout en promettant de continuer à demander l’extradition de M. Assange, accusé aux États-Unis d’avoir divulgué en 2010 des centaines de milliers de documents confidentiels concernant l’armée américaine.
Julian Assange, 49 ans, reste dans l’immédiat détenu dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, à l’est de Londres, avant une audience prévue mercredi pour examiner une demande de mise en liberté
À sa place, nous, on dirait merci beaucoup, mais on n’irait pas… C’est bien trop près des USA, le Mexique !
Pour la compagne et les enfants d’Assange, c’est une année qui a l’air de commencer moins mal que redouté.
Quand et comment viendra le répit pour ce qu’il reste des petits Palestiniens et de leurs parents ?
Gaza : L’armée d’occupation bombarde un centre de réadaptation pour handicapés
Al Manar – 26.12.2020
Dans la nuit du 25 au 26 décembre – Joyeux Noël ! – les raids israéliens contre Gaza ont endommagé un hôpital pour enfants et un centre pour handicapés
Un centre de réadaptation pour personnes handicapées a été fortement endommagé par un bombardement israélien ayant visé, dans la nuit de vendredi à samedi 26 décembre la bande de Gaza.
La défense civile a contrôlé un incendie qui a éclaté suite à l’agression israélienne contre le quartier Al Tuffah. Deux personnes, dont une fillette de 6 ans, blessées ont en outre été secourues par les urgences médicales.
Dans ce contexte, le porte-parole du Hamas Hazem Qassem a qualifié « d’agression barbare les raids israéliens qui ont terrifié les civils et dont les éclats d’obus ont endommagé un hôpital pour enfants et un centre pour handicapés », ont rapporté les médias palestiniens.
Et d’assurer : « ce crime ne brisera pas la volonté du peuple palestinien mais augmentera sa détermination et son attachement à ses droits et a sa lutte légitime ».
Côté israélien, l’armée d’occupation a prétendu avoir frappé trois installations du Hamas dans la bande de Gaza.
Auparavant, des sirènes d’alerte avaient retenti dans la ville portuaire d’Ashkelon (sud) et dans les zones entourant l’enclave palestinienne sous blocus israélien depuis plus d’une décennie, avait indiqué l’armée d’occupation dans un communiqué, cité par l’AFP.
« Deux roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers les territoires (occupés) », avait indiqué l’armée d’occupation sans faire état de dégât ou de blessé.
PS :
On est fiers d’avoir eu Rafael Correa chez nous. Que l’Équateur bientôt le retrouve.
PPS :
BDS
c/ les USA – Israël – l’UE & l’Australie !
Mis en ligne le 4 janvier 2021
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