Allons-y puisque nous y sommes

 

(Guerres de toutes sortes)

 

 

 

 

 

 

Billet de soutien : l’association France Russie Convergences organise une manifestation de soutien à la Russie ce 25 juin

 

 

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 14.6.2022

 

 

 

 

 

 

J’écris rarement des billets apportant un soutien direct à une organisation, donc celui-ci sera une exception. En effet, j’ai été contactée il y a quelques jours par l’association France Russie Convergences, pour diffuser l’information concernant l’organisation d’une manifestation en soutien à la Russie et au Donbass à Marseille ce 25 juin à 15h. Organiser, en ce moment, au milieu de cette hystérie galopante, une manifestation en soutien à la Russie … le fait est assez rare pour avoir attiré mon attention. Le courage est en général suffisamment rare, pour mériter d’être souligné.

 

En les contactant suite à leur adresse, j’ai appris qu’ils n’en étaient pas à leur premier fait d’armes, ce qui est une excellente nouvelle. En mars dernier déjà, alors que le conflit en Ukraine s’enflamme après 8 années de guerre hésitante, mais quotidienne, une première manifestation est organisée.

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Source : https://russiepolitics.blogspot.com/2022/06/billet-de-soutien-lassociation-france.html#more

 

 

 

 

 

 

Les 100 prochains jours de la guerre en Ukraine

 

 

K. Bhadrakumar – Entelekheia – 14.6.2022

 

Paru sur Indian Punchline sous le titre Next 100 Days of Ukraine War

 

 

 

 

 

 

La réalité commence à se faire jour dans les think tanks « d’élite » occidentaux : l’Ukraine n’a plus aucune chance de gagner cette guerre. Sachant que leur guerre économique contre la Russie a fait long feu aussi, reste à savoir combien de temps il faudra encore à ces esprits bornés pour comprendre que la manière forte n’est pas forcément la bonne…C. A-R

 

 

Selon le Guardian, le nombre des pertes humaines ukrainiennes dans le conflit se situe entre 600 et 1 000 militaires par jour.

 

Le 31 mai, le Council on Foreign Relations, basé à New York, a organisé une vidéoconférence intitulée « La guerre de la Russie en Ukraine : comment cela se termine-t-il ? » Le président du think tank, Richard Haas, a présidé le panel d’éminents participants – Stephen Hadley, le professeur Charles Kupchan, Alina Polyakova et le lieutenant-général (retraité) Stephen Twitty. Ce fut une superbe discussion dominée par le courant interventionniste libéral, qui a jusqu’à présent guidé l’équipe de sécurité nationale du président Biden dans son souhait d’aider l’Ukraine à mener une longue guerre contre la Russie.

Ce qui est frappant dans cette discussion, c’est qu’un ancien général qui a participé à des guerres a reconnu avec franchise qu’il était impossible de vaincre la Russie en Ukraine, et qu’il fallait donc éclaircir le but de l’opération, à savoir « affaiblir » la Russie.  Selon un sombre pronostic, l’unité européenne à propos de la guerre ne tient plus.

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Source : https://www.entelekheia.fr/2022/06/14/les-100-prochains-jours-de-la-guerre-en-ukraine/

 

 

 

 

Vous croyez qu’ils vont comprendre ? Pas sûr.

 

 

Le fait de blâmer Poutine pour tous les malheurs aide Poutine

 

 

Dmitry Orlov – Club Orlov – 6.6.2022

 

Publié par hervekLe Saker francophone – 14.6.20221

 

 

 

 

La crise systémique à laquelle nous assistons actuellement en Occident (et dans d’autres parties du monde qui sont trop étroitement liées à l’Occident pour ne pas la vivre également) est objectivement causée par l’Occident lui-même. Mais les Occidentaux, qui n’ont pas l’habitude de reconnaître leurs erreurs (étant tous supérieurs, indispensables et infaillibles dans leur propre esprit), sont obligés d’expliquer leurs échecs épiques dans pratiquement tous les domaines en rejetant la faute sur Poutine. En fait, ils ne blâment même pas la Russie en général, mais Poutine personnellement ; après tout, la Russie peut être bonne et agréable par moments (comme elle l’était sous Gorbatchev et Eltsine), mais Poutine la fait mal se comporter. C’est pourquoi tout doit être de la faute de Poutine.

 

Voilà où nous en sommes : un président des États-Unis (ou qui que ce soit qui dirige son téléprompteur), qui, au cours de sa campagne électorale, a juré haut et fort qu’il assumerait la responsabilité de tout ce qui se passerait sous son commandement, claironne maintenant la « hausse des prix de Poutine » de façon si régulière et monotone que l’expression est devenue un mème.

Aujourd’hui, le discours disant que « tout est de la faute de Poutine » s’est étendu à tous les problèmes les plus sensibles : l’inflation, le prix du carburant, la hausse des prix des denrées alimentaires et même… la pénurie de lait maternisé ! Il s’avère que les pénuries ne sont pas dues à la découverte de bactéries dangereuses dans les produits d’un producteur ayant un monopole, mais à une pénurie d’huile de tournesol importée depuis… l’Ukraine. C’est ce qu’affirme le Wall Street Journal, pas moins ! Les étapes logiques nécessaires pour rejeter la faute sur Poutine sont alors évidentes : les pénuries sont dues à la guerre et la guerre est la faute de Poutine.

Cette merveilleuse stratégie fonctionne très bien à court terme, mais elle présente une vulnérabilité majeure à plus long terme en raison d’un certain mécanisme de la psychologie de masse. Superficiellement, c’est simple et apparemment à l’épreuve des balles : Poutine est irrationnel ; il a des ambitions impériales, souffre de paranoïa, de la folie des grandeurs, est obsédé par la restauration de l’URSS… Comme ses motivations sont irrationnelles, il est impossible de les traiter par des moyens rationnels tels que la négociation, la diplomatie, le compromis, etc. Poutine est un dictateur fou qui possède de nombreux missiles nucléaires et tout ce que nous pouvons faire, c’est subir. Cette construction semble suffisante pour la plupart des objectifs, notamment pour expliquer les problèmes sociaux, les questions économique

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Source : https://lesakerfrancophone.fr/comment-le-fait-de-blamer-poutine-aide-poutine

 

 

 

 

 

 

ICH se demande si Israël existera encore dans 20 ou 50 ans

 

 

Pour les Israéliens, l’avenir est impossible à voir

 

 

Gideon Levy – Information Clearing House – 9.6.2022

 

Source d’origine : Middle East Eye”

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

 

 

S’il y a une chose qui manque complètement au programme public en Israël, c’est bien la vision à long terme. Israël ne regarde pas vers l’avenir, même pas à la distance d’une demi-génération.

 

Les enfants sont importants en Israël, et le temps et l’énergie qui leur sont consacrés dépassent largement ce qu’ils sont dans la plupart des autres sociétés. Pourtant, personne ne parle de ce qui les attend, eux ou leurs futurs enfants.

Il n’y a pas un seul Israélien, pas un seul, qui sache où va son pays.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/pour-les-israeliens-lavenir-est-impossible-a-voir/

 

 

 

 

Droits des femmes

 

 

Bloody Gina et son équipe de tortionnaires

 

 

Andrew P. Napolitano – Information Clearing House – 9.6.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

 

La semaine dernière, lors d’une audience préliminaire à la base navale de Guantanamo Bay à Cuba pour Abd al-Rahim al-Nashiri, un Saoudien accusé d’être le cerveau de l’attentat contre l’USS Cole en 2000, au cours duquel 17 marins américains ont été tués, le psychologue chargé d’interroger Nashiri a décrit avec force détails les techniques de torture modernes et médiévales utilisées sur lui.

 

Le psychologue a été appelé comme témoin de la défense afin de démontrer à la cour qu’une grande partie des preuves que les procureurs prévoient d’introduire contre Nashiri ont été obtenues directement ou indirectement par la torture, ou ont été entachées par celle-ci, et ne peuvent donc pas être légalement utilisées lors de son procès.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/bloody-gina-et-son-equipe-de-tortionnaires/

 

 

 

 

 

 

Droits des seize variétés de gays, lesbiennes, etc.

 

 

LGBT Pride interdite en Moldavie

 

point.md/ru – 5.6.2022

 

 

 

Hier a débuté à Chisinau le 21ème Festival des Fiertés de Moldavie, où plusieurs événements sont prévus.

 

Le russophile Ion Cheban, maire de la capitale Chisinau, opposé au parti pro-occidental PAS au pouvoir, n’a pas autorisé la marche de dimanche prochain.

« À quoi sert cette parade ? » a-t-il dit,  « Nous ne violons les droits de personne, tous les membres de notre société ont des droits égaux. Ils disent qu’ils défendent leur droit au travail, à l’éducation, etc., mais ils divisent la société. Vous avez vu ce qui s’est passé récemment à Iasi en Roumanie ? Les enfants ne doivent pas voir ça. Concentrons-nous plutôt sur d’autres actions et d’autres développements ».

 

 

 

Iasi, Roumanie, le 5 juin 2022

 

 

Sources :

tv8.md

https://point.md/ru/novosti/obschestvo/cheban-ne-podpishet-razreshenie-na-provedenie-lgbt-marsha-u-sebia-doma/

 

Rassurez-vous, il y en a tous les ans, sous la protection de la police anti-émeutes.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lgbt-pride-interdite-en-moldavie/

 

 

 

 

 

Guerres pour le gaz.

 

 

Affaire KARISH

 

 

 

« Provocation et acte hostile » : Beyrouth dénonce l’arrivée d’une plateforme gazière sur le champ de Karish

 

Mikati accuse Israël de provoquer une  « crise » ; des députés « du changement » pointent du doigt les atermoiements du chef de l’État pour la signature du décret 6433.

 

 

L’Orient Le Jour – 5.6.2022

 

 

 

La plateforme d’Energean Power traversant le canal de Suez, en route vers le champ gazier de Karish. Photo tirée du compte Twitter du canal @SuezAuthorityEG

 

 

 

Une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) de l’entreprise Energean Power est arrivée dimanche dans une partie de la zone économique exclusive israélienne contestée avec le Liban, afin de commencer à exploiter le champ gazier de Karish pour le compte de l’État hébreu, ce qui a provoqué des réactions indignées du Liban officiel. Israël assure, de son côté, que le champ gazier se trouve dans sa zone économique exclusive et non dans la zone maritime disputée, selon l’agence Reuters.

 

L’arrivée de la plateforme en Méditerranée a lieu alors que les négociations entre Beyrouth et Israël sont suspendues depuis plusieurs mois. Ces pourparlers entamés en 2020 se faisaient sur base du décret 6433/2011 revendiquant une zone de 860 km2 délimitée au sud par la ligne 23. Mais au terme de quelques rounds, les négociateurs libanais, comprenant des experts militaires et civils, avaient présenté une revendication maximaliste de 1 430 km2 supplémentaires, limitée par la ligne 29, qui engloberaient partiellement le champ de Karish. Depuis, ils pressent, sans succès, les autorités d’amender le décret 6433 auprès des Nations unies, condition sine qua non pour officialiser cette requête. La plateforme d’Energean, construite spécialement pour le champ de Karish, devrait permettre à Israël d’obtenir ses premières livraisons de gaz d’ici au 3e trimestre 2022 selon le site spécialisé « Offshore Energy ».

 

Imposer un fait accompli

Réagissant à ce développement, le président Michel Aoun a demandé au commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, de « lui donner toutes les données précises officielles » à ce sujet, afin de prendre les mesures nécessaires. Le chef de l’État s’est également entretenu sur cette question avec le Premier ministre sortant Nagib Mikati et d’autres responsables concernés, selon un communiqué du bureau de presse de Baabda. « Les négociations sur la délimitation de la frontière maritime sont toujours en cours, et toute activité ou opération dans la zone contestée constitue donc une provocation et un acte hostile », ajoute le texte. Le président de la République rappelle par ailleurs avoir envoyé « il y a plusieurs semaines » une lettre aux Nations unies dans laquelle il est rappelé que le champ gazier de Karish se trouve dans la zone contestée et que Beyrouth « tient au respect de ses droits sur ses ressources offshore ». Dans cette missive, « le Liban demandait au Conseil de sécurité de réclamer à Israël de ne pas forer dans les zones controversées, ce qui pourrait constituer une menace pour la sécurité des deux pays ».

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Source : https://www.lorientlejour.com/article/1301761/provocation-ou-acte-hostile-beyrouth-denonce-larrivee-dune-plateforme-gaziere-sur-le-champ-de-karish.html

 

 

 

 

 

 

Explication :

 

Le gisement gazier de Karish, au coeur des tensions entre Israël et le Liban 

 

 

Matthieu Guyot – Le Gaz.fr – 9.6.2022

 

 

 

 

 

 

 

Israël a acheminé, en ce début juin, une plateforme de forage sur le champ gazier de Karish, situé dans une zone maritime contestée par le Liban. Le président libanais a déclaré qu’il considérerait toute exploitation de ce champ comme un « acte hostile ». L’armée israélienne craint une attaque du Hezbollah contre la plateforme.

 

Depuis la dernière guerre entre les deux pays en 2006, Israël et le Liban sont dans une situation diplomatique instable. Certes, un cessez-le-feu est en vigueur, et, même s’il n’est pas techniquement respecté (Israël survole quotidiennement le Sud-Liban, le Hezbollah n’a pas rendu les armes) et que des affrontements ont régulièrement lieu autour de la frontière, ils n’ont plus dégénérés en conflit généralisé.

 

Le champ gazier offshore de Karish, découvert par Israël, est dans une zone contestée par le Liban

Pour autant, aucun accord de paix n’ayant été signé, les deux pays sont toujours techniquement en guerre, et n’ont actuellement aucune relations diplomatiques.

C’est dans ce contexte qu’Israël, lors de son exploration de son espace maritime, a découvert d’importants champs gaziers, notamment ceux de Tamar 2 (317 milliards de m³ de réserve) et ceux de Leviathan (605 milliards de m³) au tout début des années 2010, puis, en 2012-2013, les deux gisements de Tanin et de Karish, situés au Nord, à proximité d’une frontière maritime contestée avec le Liban.

La pomme de discorde est le gisement de Karish (requin en hébreu), et ses 39,6 milliards de m³ de réserve, car il est situé dans une zone que revendique le Liban depuis 2020.

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Source : https://www.le-gaz.fr/moyen-orient/09062022,le-gisement-gazier-de-karish-au-coeur-des-tensions-entre-israel-et-le-liban,951.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’état des lieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hochstein : Certaines idées libanaises constituent « une base pour la progression des négociations »

 

 

« Dès que j’aurai obtenu une réponse de la part d’Israël, je la transmettrai au gouvernement libanais », affirme l’émissaire US.

 

 

L’Orient Le Jour  –  14.6.2022

 

 

 

L’émissaire américain chargé des négociations indirectes entre le Liban et Israël concernant le tracé de leur frontière maritime, Amos Hochstein, à Beyrouth, le 14 juin 2022. Photo REUTERS/Mohamad Azaki

 

 

 

L’émissaire américain Amos Hochstein, qui effectue une tournée au Liban auprès des responsables officiels dans le cadre d’une médiation sur le litige frontalier maritime avec Israël, a affirmé mardi que Beyrouth a présenté « certaines idées qui constituent une base pour la progression des négociations » concernant le tracé de cette frontière en vue d’exploiter des carburants offshore.

 

Le chef de l’État Michel Aoun a, en effet, transmis ce matin à M. Hochstein une proposition pour élargir la surface maritime du Liban, sans que son contenu ne soit encore officiellement divulgué. Un responsable libanais informé des discussions a confié à l’AFP que Beyrouth a proposé d’élargir la Ligne 23 pour inclure la totalité du champ de Cana.

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Source : https://www.lorientlejour.com/article/1302662/hochstein-certaines-idees-presentees-par-le-liban-constituent-une-base-pour-la-progression-des-negociations.html

 

N.B. – Non, M. Amos Hochstein n’est pas israélien . Il est citoyen U.S.

 

 

 

 

 

En résumé :

 

Une partie de la Méditerranée, au large des côtes libanaises, est revendiquée par le Liban ET par Israël. C’est le genre de situation à propos desquelles on « discute » pendant des années sans que jamais personne puisse rêver en voir la fin (cf. les négociations Israélo-Palestiniennes, par exemple), à condition, encore, que les deux parties soient décidées à négocier.

Comme Israël et le Liban sont en guerre, les négociations ne peuvent être directes. L’ONU, qui en a déjà plein les bras avec les droits des LGBTQ de Moldavie, a désigné, via son Conseil de Sécurité, un médiateur : les USA.

Allez savoir pourquoi : les USA ne veulent pas entendre parler d’une exploitation de son gaz par Beyrouth.

De son côté, et sans attendre les résultats de la médiation, Israël a prospecté la zone contestée, y a trouvé du gaz et a commencé à l’extraire, car à quoi bon lésiner.

L’Union Européenne (qui a des problèmes d’approvisionnement) presse Israël de mettre les bouchées doubles : elle veut du gaz méditerranéen. Et le Liban ? Tiens, fume.

À part ça, tout va bien.

Notre impression : ceci est le genre de problème qui, dans l’Antiquité, s’appela « nœud gordien ». Le fameux nœud qu’Alexandre le Grand trancha, comme on sait, d’un seul coup de sa grande épée.

Question : le Hezbollah se sent-il pousser des ailes macédoniennes ? Si oui, l’OTAN le laissera-t-il faire ? (variante : sera-t-elle en mesure de ne pas le laisser faire ?).

À suivre.

L.G.O.

 

 

 

 

Mis en ligne le 17 juin 2022

 

 

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