La Grèce restitue le brut saisi sur un navire iranien

 

 

 

À propos de deux articles de Pepe Escobar

 

 

Nous ne vous les traduisons pas, mais quelqu’un va le faire, patientez un jour ou deux…

 

 

 

Samarkand at the crossroads : from Timur to the BRI and SCO

 

 

From its ancient Silk Road role to China’s BRI project, Uzbekistan is set to remain an important geoeconomic hub in Central Asia

 

 

Pepe Escobar – The Cradle – 11.8.2022

 

 

 

 

 

 

SAMARKAND – The ultimate Silk Road city, set at an unrivaled Eurasian trade crossroads, is the ideal spot from which to examine where the New Silk Roads adventure is heading next. For starters, the upcoming summit of heads of state of the Shanghai Cooperation Organization (SCO) will take place in Samarkand in mid-September.

The ancient city dazzled Alexander the Great in 329 BC and made the Tang dynasty crazy for its golden peaches. This was a cosmopolitan hub that embraced Zoroastrian fire-worship and even flirted with Nestorian Christianity, until Arab conquerors under the banner of the Prophet arrived in 712 and changed everything forever.

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Source : Samarkand at the crossroads: from Timur to the BRI and SCO (thecradle.co)

 

 

 

 

 

 

Et la suite…

 

The Second Coming of the Heartland

 

Pepe Escobar  – The Saker.is  – 14.8.2022

 

 

 

 

 

 

 

Posted with the author’s permission and widely cross-posted

It’s tempting to visualize the overwhelming collective West debacle as a rocket, faster than free fall, plunging into the black void maelstrom of complete socio-political breakdown.

The End of (Their) History turns out to be a fast-forward historical process bearing staggering ramifications: way more profound than mere self-appointed “elites” – via their messenger boys/girls – dictating a Dystopia engineered by austerity and financialization: what they chose to brand as a Great Reset and then, major fail intervening, The Great Narrative.

Financialization of everything means total marketization of Life itself. In his latest book, No-Cosas : Quiebras del Mundo de Hoy (in Spanish, no English translation yet), the foremost German contemporary philosopher (Byung-Chul Han, who happens to be Korean), analyzes how Information Capitalism, unlike industrial capitalism, converts also the immaterial into merchandise : “Life itself acquires the form of merchandise (…) the difference between culture and commerce disappears. Institutions of culture are presented as profitable brands.”

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Source : The Second Coming of the Heartland | The Vineyard of the Saker

 

 

 

 

 

 

Ces deux articles sont indéniablement importants.

Il n’empêche que, dans ce dernier, Pepe Escobar se laisse aller à des simplifications manichéennes qui gênent chez le très grand journaliste qu’il est.

 

 

Petit extrait :

 

Les troupes de choc les plus visibles de ce néo-nihilisme occidental réducteur – obscurci par le brouillard de l’« égalité », des « droits de l’homme » et de la  « démocratie » – sont les voyous rapidement dénazifiés en Ukraine, arborant leurs tatouages et pentagrammes.

L’aube d’un nouveau siècle des Lumières

Le spectacle d’auto-justification de l’Occident collectif mis en scène pour effacer son suicide ritualisé n’offre aucune allusion à la transcendance du sacrifice impliqué dans un seppuku cérémoniel. Tout ce qu’ils font, c’est se vautrer dans le refus catégorique d’admettre qu’ils pourraient se tromper gravement.

Comment oserait-on tourner en dérision l’ensemble des « valeurs » issues des Lumières ? Si vous ne vous prosternez pas devant cet autel culturel scintillant, vous n’êtes qu’un barbare prêt à être calomnié, poursuivi, annulé, persécuté, sanctionné et – HIMARS à la rescousse – bombardé.

 

 

Ainsi donc,  tout ce qui reste de Rabelais, Dolet, Corneille, Locke, Hobbes, Pascal, Spinoza, Descartes, Leibniz, Kepler, Huygens ou encore Gassendi… de Swift, Diderot, Rousseau, Voltaire, Buffon, Goethe, Marat, Robespierre, Saint-Just, Buonarroti et tant d’autres (sans oublier Richelieu, Marx, Engels, Vallès, Lénine et Staline), qui ont si souvent payé de leur vie leur combat contre l’obscurantisme et l’infantilisme du plus grand nombre, ne pèsent vraiment pas lourd, face à quelques tatoués de croix gammées au service d’autoproclamées élites qui, à Rome, avant César, s’appelaient optimates parce que l’espèce humaine est ainsi faite ! Ce n’est pas non plus parce que des malades, en Grande Bretagne, ont, ces jours-ci, décrété que Jeanne d’Arc était transgenre et la font représenter (sur la scène du Globe !) par un mâle traité aux hormones, qui doivent nous la faire vouer aux gémonies, même si nous sommes athées et si elle croyait en « Dieu ».

 

Nous avons déjà dit que « l’Occident » d’aujourd’hui, avec tous ses crimes, n’est jamais que du Moyen-Orient qui a déménagé, avec tous ses crimes, ses civilisations et ses grandeurs, dont nous avons de gré ou de force hérité.

 

Tamerlan a pu faire fantasmer Chris Marlowe et Genghis Khan Edgar Rice Burroughs… il n’empêche qu’ils ont été surtout des nomades prédateurs, chefs de hordes plutôt simplistes, dont la contribution à l’amélioration de l’espèce humaine reste très discutable. On ne voudrait pas non plus remettre en question les accomplissements passés et peut-être futurs de l’Islam. Ils ont pu coûter parfois aussi cher que ceux du christianisme et d’autres religions, croyances ou philosophies, le mieux est d’accepter les choses comme elles sont. Il est quand même un peu simpliste aussi d’opposer tout et n’importe quoi à ce qu’ont essayé de faire de nous les Lumières, au prétexte que de médiocres parasites sucent aujourd’hui le sang de leurs contemporains en se réclamant de ce qu’ils ne furent et ne seront jamais. À vouloir trop prouver, il arrive qu’on se prenne les pieds dans ses arguments.

 

Que cela ne dissuade cependant personne d’aller admirer Samarcande. L’Ouzbékistan doit être un très beau pays. Il n’empêche que c’est pour y avoir vu bouillir vifs des opposants lorsqu’il y était ambassadeur de Grande Bretagne que M. Craig Murray a vu s’interrompre définitivement sa carrière et doit faire face aujourd’hui encore à la haine tenace des « forces occidentales » qui auraient voulu qu’il se taise. Le fait qu’il soit un des plus ardents défenseurs de Julian Assange ne doit pas améliorer son cas. Honneur à lui et à ceux qui lui ressemblent.

 

Et, bien sûr, les deux articles de Pepe sont à lire.

 

 

 

 

 

 

Les larmes de Roger Waters

 

 

Gideon Levy – I.C.H. – 16.8.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O. – 17.8.2022

 

 

 

 

 

 

Roger Waters a pleuré mercredi. C’était sur sa page Twitter, alors qu’il lisait, devant la caméra, un essai qu’il avait trouvé sur le site d’information Mondoweiss la nuit précédente. Il y était question d’un gamin de la bande de Gaza.

« J’aimerais vraiment pouvoir me reposer, ou qu’un psychologue m’aide comme d’autres personnes dans le monde qui souffrent des guerres », avait déclaré Mohammed. « Personne, pendant ou après la guerre, n’a demandé, à moi ou à ma famille, “comment ça va ?” ».

Mohammed est soutien de famille, à 13 ans. Et seuls ses pleurs, écrit Tareq Hajjaj, « arrivent à faire fondre le bouclier de virilité » qu’il est obligé de porter. « Je ne veux pas que ma mère souffre comme les mères des enfants qui ont été tués », sanglote-t-il.

Il aurait souhaité grandir ailleurs, là où il ne mourrait que « lorsque son corps serait complètement développé », écrit Hajjaj. Et c’est là que Waters a lui-même fondu en larmes. Aucun être normalement constitué ne pourrait rester indifférent aux larmes du musicien. Waters, grand homme de la conscience.

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/les-larmes-de-roger-waters/

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 16 août 2022

Mis à jour le 17 août 2022

 

 

 

 

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