Ubi solitudinem faciunt, pacem appelam

 

 

 

 

 

 

 

Nos plates excuses, mais on n’est pas cap, avec ce nouveau bidule, de rendre transparent un fond blanc. 

 

 

 

« Ubi solitudinem faciunt, pacem appelam »

                                                         Tacite, Vie d’Agricola

 

 

Ils font un désert et l’appellent la paix

 

Tacite, en écrivant cela, citait le chef calédonien (écossais) Galgacus, dont un réquisitoire à l’encontre de l’empire romain fut célèbre en son temps.

Dans la vidéo qui suit, Alex Krainer la cite, en réponse aux questions de Nima.

Nous vous lmettons cette réponse sous les yeux aujourd’hui, dans l’état où elle est (en anglais et, nous l’espérons, sous-titrée en français) parce que nous avons rarement vu et entendu une analyse plus claire en même temps que plus compréhensive de la situation actuelle – et passée – du monde tel qu’il va.

 

 

RÉVOLUTION dans la défense aérienne de l’Iran

 

La Chine et la Russie viennent de faire pencher la balance

 

Alex Krainer  et Nima Alkhorshid – Dialogue works – 2.10.2025

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=IVU2X95oEg4&t=32s

[Nous vous rappelons que, pour lire les sous-titres, il faut cliquer sur la petite icone ad hoc sous l’image].

 

 

Des guerres puniques aux massacres d’Al Joulani/Al-Charaa, cette voix calme répondant à une autre voix calme nous explique d’où viennent les horreurs et le chaos qui nous entourent. Elles nous disent à qui nous les devons, mais surtout à quoi.

Les partager avec vous est tout ce que nous pouvons faire aujourd’hui pour nous rendre utiles.

 

 

Juste avant cela, nous avions regardé/lu/écouté une autre vidéo importante : celle où Dimitri Lascaris met à contribution toute sa science de juriste pour nous expliquer que la réaction du Hamas au « Plan de Paix » de Trump (revu par Netanyahou) N’EST PAS un recul ni un signe de faiblesse mais l’expression d’une intelligence politique très élevée, assortie d’un sens des responsabilités qui ne l’est pas moins, à l’égard des Palestiniens.

 

 

Qui est isolé à présent ?

 

La Resistance renverse la situation face à Israël

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=suHa3U_KAxA

 

 

 

 

 

Quand les métastases d’un cancer sont attaqués par d’autres.

 

Et avant cela encore, nous avions fait de même avec un monologue (en anglais, on dirait un rant) de Tucker Carlson, excédé au-delà de toute expression par la dépendance de son pays, la superpuissance US, envers la minuscule et très dépendante entité d’Israël en Palestine.

 

 

4 manières de mettre fin

à la relation profondément destructrice et humiliante de l’Amérique avec Israël

Tucker Carlson

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=ufmw8_fnurk

 

 

Pour nos lecteurs pressés

 

Révélations choquantes

 

(c’est le passage relatif au Pentagone sous occupation sioniste, extrait de la vidéo précédente)

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=3Mh4td2kSoc

 

 

 

 

Un jour avant cela, nous avions tenté de suivre – avec délices mais en dérapant parce que ces deux hommes parlent comme on tire à la Kalachnikov – un échange entre Garland Nixon et Matt Weinglass, écrivain et producteur de films.

À propos d’affaires américaines, on y apprend que feu Charlie Kirk avait envoyé à Netanyahou, peu avant de mourir, une lettre où il expliquait ce qui lui devenait insupportable dans son pays, au point qu’il s’était très violemment disputé avec Donald Trump en son bureau ovale, à propos de la guerre contre l’Iran (avant qu’elle ait lieu). Dans cette lettre (publiée par le New York Post) il était aussi question d’Epstein et du Mossad. Les deux hommes, dans la vidéo, estiment pour leur part que Ghislaine Maxwell devrait être, pour ses crimes, emprisonnée jusqu’à la fin de ses jours, alors qu’en fin de compte elle sera probablement libérée pour s’en aller jouir quelque part de son argent mal acquis.

Mais ils nous apprennent aussi deux ou trois choses qui ne sont point piquées des vers, notamment qu’Erika Frantzve, « femme d’affaires, podcasteuse et philanthrope américaine », la veuve (joyeuse ?) de Charlie Kirk et de cinq ans son aînée, dit qu’elle n’en veut pas à celui qui a tiré sur le père de ses enfants. On apprend aussi qu’elle est d’origine roumaine, fille de gens travaillant tous deux pour le Complexe Militaro Industriel ; qu’à 17 ans, elle était à la tête d’une ONG opérant à la frontière de la Russie, et qu’elle va prendre la place de son mari à la tête de TURNING POINT USA. Et où croit-on que s’étaient rencontrés les deux tourtereaux ? Euh… oui, en Israël.

On apprend aussi au passage que Cash Patel, grand chef du FBI (cheville ouvrière du mic-mac post-attentat et peut-être de l’attentat lui-même), est en ménage depuis 2023 avec une certaine Alexis Wilkins, de 19 ans sa cadette, elle, ex-soldate de Tsahal et pour l’heure espionne en titre d’Israël aux États-Unis. Un collègue du FBI dit « honeypot » et on sait à quoi sert un pot à miel ouvert.

N’en jetez plus, la cour est pleine !

 

 

FLOTILLE : Mise à jour

La LETTRE de Charlie Kirk

lsraël achète TIK-TOK

 

Garland Nixon – Matt Weinglass – 3.10.2025

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=Sw3m1IclXE0&t=9s

 

 

 

 

Le Hamas N’A PAS accepté le plan de paix à ses conditions.

 

 Quoi qu’il en dise !

C’est Lascaris qui a raison.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=3hBag7dQ6Ls&t=1s

 

 

 

 

Ils ont atteint nos cœurs

Une Palestinienne parle des héros de la Flotille

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=AGwB8W_ISZk&t=25s

 

 

Ajoutons une information de dernière minute (c. à d. d’hier soir) selon laquelle 171 membres de la Flotille vont être déportés par Israël, après avoir été maltraités et, pour certains, torturés. De leur nombre, Greta Thunberg, qui a été enroulée dans un drapeau israélien et jetée aux pieds de Ben Gvir.

Quant aux bâttments de guerre européens, le piratage de la Flotille civile s’étant produit dans les eaux internationales ? Bof …

Comme on comprend les Italiens !

Et comme on comprend que la Piazza Cinquecento, de Rome, ait été rebaptisée Piazza Gaza.

Le « Cinquecento », cest la Renaissance.

 

 

 

 

Ceux-là, oui, comptent pour quelque chose.

Ils sauvent l’honneur absent de tous les autres.

 

 

Les Italiens condamnent le rôle de leur gouvernement dans le génocide

 

Des centaines de milliers de salariés en grève contre le massacre des Palestiniens

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=JOjF34sI0FY&t=1s

 

 

 

 

 

Pour le cas où l’Europe

aurait encore quelque importance…

 

Vladimir Poutine et Glenn Diesen (Norvégien) échangent-ils quelques mots après la question d’un journaliste ?

 

 

La Suède et la Finlande dans l’OTAN.

Conséquences géopolitiques.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=Lxs9MnOqvog&t=7s

 

 

QUESTIONS : Dans quel but Youtube fait-il doubler Poutine par une nénette gémissante sur le point d’expirer ? Et pour quelle raison affiche-t-il un échange avec Glenn Diesen QU’ON NE VOIT PAS UN SEUL INSTANT ? À quoi riment ces traficotages de vidéos ?

Youtube est une plateforme qui se fait payer pour mettre en ligne ce qu’on lui confie.

Sans y toucher.

 

 

LIVRES

 

 

L’énormee responsabilité qu’Alex Krainer accorde – à juste titre – à l’Empire Britannique dans le chaos et les horreurs que nous vivons nous a remis en mémoire la série de douze romans historico-satiriques (grand souvenir de lectures !) qu’a fait paraître, entre 1969 et 2005, l’Écossais George MacDonald Fraser.

Ces romans ont tous pour héros central Harry Flashman, les Flashman Papers dont il parle n’étant pas réellement les mémoires d’un mauvais sujet, mais les archives de l’Empire Britannique auquel le mauvais sujet sert de prête-nom et d’écran révélateur.

Pour la petite histoire littéraire, MacDonald Fraser a trouvé son douteux héros dans un classique pour enfants : Tom Browne’s Schooldays, où un des personnages – ledit Flashman – se révèle être un écolier particulièrement insupportable : brutaliseur, buveur, hableur, menteur, tricheur, bref mahonnête et même malfaisant, prompt à se faire passer pour un héros au détriment des vrais, et qui, dans le roman d’origine, finit par se faire renvoyer de Rugby School après une beuverie de trop.

Tous les coups fumants de l’Angleterre victorienne y sont passés en revue. Dans le désordre : la guerre d’Afghanistan, les affrontements avec Bismarck, la colonisation de l’Inde, la ruée vers l’Ouest et vers l’or à coups d’extermination des Apaches, le commerce triangulaire Afrique-Europe-Apmérique des esclaves, la Charge de la Brigade légère, la révolte des Cipayes, la guerre des Boxers, la guerre de l’Opium en Chine, Little Big Horn, etc. etc. etc., jusqu’à une rencontre avec Sherlock Holmes (autre Écossais, comme chacun sait).

 

 

 

 

Quant aux aventures de Flashman publiées en français… il n’y en a pas lourd (vous êtes surpris ?)

 

Lisez plutôt

 Les archives Flashman

 

 

Certes, il n’y est question nulle part des invasions de la France – dans le Midi et en Bretagne – pendant sa Révolution, avec la complicité des collabos du cru. C’est dommage. Ni du grand discours de Robespierre saluant le seul soutien moral reçu des Grands-Bretons (« Merci Stanhope » !), ni de William Pitt faisant sortir des prisons (tiens, comme Starmer…) toute une racaille de droits communs chargée d’attaquer, dans une caricature de soulèvement populaire (révolution colorée avant la lettre), la demeure de Lord Stanhope, pourtant son beau-frère. MacDonald Fraser se borne au très fourni XIXe siècle et Alex Krainer parle fort justement de « la City de Londres » et non du peuple anglais, plus jobard cependant qu’il n’est imaginable avec ses « royals » venus d’Allemagne.

Reconnaissons donc simplement que Krainem a raison : tout ce qui se passe en ce moment sur cette planète en folie trouve sa source chez ceux que De Gaulle appelait « des insulaires » et dans une conjonction de pulsions auxquelles ’ils (la City de Londres) ne sont pas seuls à obéir : métastases de Khazars dévorant les autres Khazars et tout ce qui leur tombe sous les mandibules… Empire US ou métastases jaillis d’une Europe qui a déménagé vers l’Ouest en cherchant la Chne, etc. etc. etc.

La tâche qui échoit aujourd’hui aux multipolaires est presque surhumaine, car il leur faut, avant d’aller nulle part, OBLITÉRER les USA, l’Europe nazifiée et Israël, mais aussi, et SIMULTANÉMENT, en finir avec toutes les royautés et pseudo-républiques arabes fantoches, pour, en brisant ces obstacles, aider les populations qu’ils oppriment à briser leurs chaînes.

Les Chinois disent que cela prendra cent ans. Ils n’exagèrent sûrement pas. Ils ont, tout comme les Perses et les Assyriens, connu chez eux plusieurs chutes d’Empire. Celle de l’Empire romain, cependant, a été différente, car elle a entraîné avec elle la disparition de tout ce que les peuples connus avaient acquis avant sa survenue.

C’est évidemment cette chute-là que celle d’à présent répète.

Dans une vidéo que nous vous avions épargnée parce qu’elle était très longue et qu’on y parlait vraiment beaucoup, quoique brillamment, d’histoire de l’Amérique, M John Helmer, l’Australien de Moscou, et M. Martin Sieff, un Irlandais de Belfast reporter dans plus de 40 pays, disent posément à Matthew Ehret que nous sommes en train de perdre, en une génération, tout ce qu’avaient acquis ceux qui nous ont précédés. Ils constatent calmement que c’est déjà plié pour nos enfants et nos petits-enfants, avec lesquels il ne nous sera pas permis de partager tout ce à quoi nous tenions, et que ce qui leur pend au nez est la perspective d’avoir à tout recommencer… en repassant par les Temps Préhistoriques : « C’est inévitable, sans espoir, et infiniment triste » constate John Helmer.

Bref, nous vivons la chute de l’empire romain au cube.

Les nombreux siècles qui l’ont suivie ont été appelés, souvenons-nous en, Âges Sombres….

Sursum corda ?

 

Pour les mordus, c’est là 

 

Sommes-nous en train de somnambuler vers le chaos ?

 

Avec John Helmer et Martin Sieff

 

Matthew Ehret – Rising Tide Foundation (Canada) – 30.9.2025

 

1 h 51’35

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=gcMDtK3I34I

 

 

 

 

Mis en ligne le 7 octobre 2025

par les Grosses Orchades

CAVE CANEM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAVE CANEM

 

 

Ceci est un ajout de dernière minute

PLAN DE PAIX TRUMP POUR GAZA :

« Le Hamas dépose les armes.

Sinon le génocide continue. »

Comment fait-on, même si on est très pauvre, pour envoyer 20 € tous les mois au Hamas ? Un tuyau svp. Merci.

 

 

 

La guerre d’Ursula

n’est pas la nôtre !

 

De plus en plus, le personnel politique vendu de nos pays européens respectifs s’applique à mériter ses pots de vin en obéissant docilement aux injonctions de la méduse toxique de Bruxelles, elle-même obéissant, comme ses pères, oncles et grands-pères nazis, aux mots d’ordre de la pieuvre néo-nazie qui l’a mise au pouvoir en Europe sans consultation d’aucun peuple.

 

De quoi s’agit-il ?

D’envoyer au casse-pipes toute une génération de déplorables au cerveau lavé depuis le berceau à l’eau de vaisselle sâle, « défendre » cz qui reste de l’Europe pas encore détruit par les soins de l’UE, d’une agression russe à se taper le cul par terre de rire.

Agression russe, après agression communiste, après agression prussienne. Guerre 14… Guerre 40… Guerre combien cette fois ….. ?

 

Le prétexte et les moyens

La Russie se préparerait à nous envahir. On nous parle, pour nous faire frémir, de l’ombre de Poutine qui s’étend sur l’Europe. (Alors que l’Europe véritable – celle des peuples – se demande ce qu’attend Poutine pour se manier un peu les fesses (excuses pour un recours aussi fréquent au bas du dos).

 

Soyons sérieux :

  • La Russie est le pays le plus étendu du monde.
  • Chaque kilomètre carré de son immense territoire est riche en ressources naturelles de toutes sortes, y compris les plus convoitées par nos nazillons sans imagination, qui ne voient qu’une solution : s’en emparer.
  • La Russie est, avec ses alliés de plus en plus nombreux, occupée à libérer ce qu’elle peut de la planète des rapaces cornaqués par l’empire US heureusement devenu caduc par sa propre faute.

 

Qu’est-ce que la Russie pourrait vouloir conquérir en Europe ?

La serpillière mal essorée qu’elle est devenue ?

 

Pour quoi en faire ?

La Russie ne veut même pas de toute l’Ukraine, qu’elle a dû combattre pour se protéger. Elle compte bien laisser ce moignon, préalablement débarrassé de ses crocs et de ses griffes, à « l’Euope » et bonne chance à elle.

 

Ça, c’est pour le prétexte.

 

Pour les moyens,

on se permettra de vous communiquer en Pièce Jointe quelques extraits d’une explication que livre aujourd’hui – preuves à l’appui – Simplicius.

 

 

Transformation accélérée de lUE en bloc militaire, sous la direction irresponsable d’Ursula von der Leyen

 

Simplicius – 30.9.2025

Extraits

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

Les élections moldaves ont eu lieu et ont donné les résultats « démocratiques » attendus : Maia Sandu consolide son pouvoir d’ancienne responsable bancaire (« Sandu a été conseillère du directeur exécutif de la Banque mondiale ») à la tête d’un pays occidental.

Maintenant que les tentacules dont le rôle est de contrôler l’Europe se mettent en place pour le bénéfice de la cabale, celle-ci pousse à fond la machine de guerre afin de faire passer le conflit qu’elle veut mordicus à sa prochaine étape naturelle, qui inclura nécessairement des renforcements militaires massifs et des provocations de toutes sortes  contre la Russie, afin de forcer tous les vassaux qui constituent l’UE à franchir le « point de non-retour » militaire.

Lire la suite…

URL de cet article :  https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/transformation-acceleree-de-lue-en-bloc-militaire/

 

 

 

 

La nôtre est

CONTRE ELLE !

 

 

Car… qu’a-t-elle fait pour nous, qu’a-t-elle fait de nous ? Aidée par les sociaux-traîtres qui prétendent nous gouverner (avec raison puisque nous les laissons faire).

 

  • Elle (et ses père, oncles et grands-pères nazis plus les chihuahuas vendus y compris ceux qui se disent « de gauche ») a entrepris de défaire de nombreux siècles de civilisation difficile en une seule génération : par la destruction systématique – programmée – de toute forme d’éducation, entamée au début des années 1960 et aujourd’hui arrivée à son terme.

 

  • Elle (disons toute la bande) a dépouillé systématiquement l’Europe de tous ses moyens de production et de survie en privatisant (= vendant pour des clopinettes) les ressources naturelles et outils de travail/industries/recherche & C° de toute l’Europe aux mafias syndiquées qui s’intitulent USA et à leur queue de comète d’oligarques apatrides. Ce sont des biens publics – par définition INvendables – qui ont été vendus à des voleurs organisés en bandes par nos voleurs à nous.

 

  • Elle (avec ses facho-nazis et nos traîtres) a systématiquement DÉTRUIT les institutions européennes de solidarité si péniblement construites par nos aïeux et crapuleusement requalifiées « État Providence », la providence n’étant jamais que nos efforts et le fond de nos poches. DESTRUCTION programmée, annoncée longtemps à l’avance comme but sans appel et perpétrée point par point en commençant par celle de la Yougoslavie, qui était en avance sur tout le monde, fracassée avec l’aide honteuse des autres peuples d’Europe, qui méritent bien de payer très cher leur kollaboration avec leurs rapaces ennemis.

 

  • Elle (et sa séquelle) a ôté à l’Europe ce qui lui permettait de respirer encore, malgré ses amputations : l’énergie que la Russie, ridiculement légaliste et honnête en affaires, lui cédait à bas prix. Les peuples d’Europe sont restés le cul sur leur chaise à regarder sans moufter quand le Nord-Stream II, construit avec le produit de leurs impôts, a été saccagé par leurs pires ennemis. Ils ont juste compté les ponts comme s’ils étaient au spectacle.

 

  • Elle (en personne) n’a pas eu honte d’endetter trois générations d’Européens (dont deux à venir) en contractant en leur nom une dette de 800 milliards d’euros, pour aider la pauvre petite Ukraine à combattre les méchants Russes–z–envahisseurs, en arrosant la bande complice du répugnant Zelensky, fossoyeur par intérêt de 1.7 millions de ses compatriotes, qui, en tandem avec sa mégère, vend leurs orphelins à des amateurs d’organes d’enfants ou d’enfants à violer.

 

 

Que faire ?

 

 

  • Réapprendre à résister.

 

  • Refuser d’y aller, un par un et en bloc, à quelque prix que ce soit.

 

  • Imiter les salariés italiens qui servent aujourd’hui d’exemple à tous les salariés du monde.

 

  • Avoir le courage de faire la grève de l’impôt. L’argent facile soutiré aux péquenauds qui se met à ne plus arriver est la seule arme à laquelle les rapaces soient sensibles. (Si vous êtes seul à la faire, ils vous prendront vos meubles ; si vous êtes assez nombreux, ils ne sauraient plus quoi en faire ni où les stocker.)

 

  • Retrouver un minimum de décence et de respect de soi.

 

  • Avec sa religion si on est croyant. Sans si on ne l’est pas.

 

 

 

 

 

Une leçon animale aux animaux humains

 

 

CAVE CANEM

 

Est l’inscription que les Romains pavaient sur leurs seuils pour éloigner les fâcheux et faire peur aux cambrioleurs : « Attention au chien ».

 

Mais c’est aussi  UN  LIVRE

 

Stupidement traduit en français par « Chien méchant » alors qu’il n’y en a pas un seul dans ce livre, au contraire.

 

 

 

Akif Pirinçci

CHIEN MECHANT

Belfond, 2001

281 pages

Ce livre a 21 ans mais se trouve chez tous les bons libraires d’occasion.

 

 

C’est une histoire de chiens et de chats écrite en allemand par un Turc, qui aime profondément les animaux et pas du tout la guerre.

Cette aventure de Francis le Démerdard, chat détective, nous raconte comment un assassin particulièrement vicieux s’amuse à tuer en série les chiens et les chats d’un quartier paisible d’Allemagne, dans le but de dresser l’une contre l’autre les deux espèces et de les observer scientifiquement dans une guerre d’extermination totale. Son modus operandi est de laisser au cou de ses victimes, la marque des deux canines identiques chez les canins et les félins. Lesquels, comme prévu, s’accusent mutuellement des crimes et sont prêts à en découdre.

Une assemblée au sommet – présidée côté chats par un meneur nommé Moïse et côté chiens par une reine bouledogue appelée Sissi – charge Francis d’une « enquête de la dernière chance », mais lui impose pour collègue Hektor, un berger allemand à la retraite, qui fut jadis le chef d’une force d’intervention canine de l’ONU, chargée du dépistage des mines, à la fin des guerres infligées à la Yougoslavie (le livre a paru en Allemagne en 1999). CAVE CANEM était le nom de cette brigade, dont tous les membres sauf un (Hektor) sont devenus fous, à force d’avoir déterré, en plus des mines, un nombre considérable de charniers humains, villages entiers, bébés compris, mitraillés à bout portant ou décapités par ceux du village d’a côté avec lequel ils avaient vécu en parfaite entente pendant des décennies, jusqu’à ce que…

Francis découvre ainsi que la brigade démobilisée a échappé à l’euthanasie grâce aux efforts d’un général allemand, emule de Henri David Thoreau, qui a réussi à les exfiltrer du pays en ruines pour les ramener chez lui, où il n’a hélas pas réussi à les faire adopter, ne gardant chez lui qu’un Hektor profondément dépressif. Tous ces malheureux clebs, fous mais inoffensifs, errent tels des zombies dans les environs d’une fourrière, où leurs capacités militaires leur permettent d’entrer et de sortir.

Au bout d’une enquête difficile et semée de cadavres nouveaux, le chat et le chien découvrent, sans grande surprise, qui est l’assassin.

Il serait mal venu de vous révéler comment le chat, après le meurtre sous ses yeux de son courageux collègue, finit par exécuter le coupable sans le toucher d’une griffe.

Ce livre est un petit bijou d’intelligence, d’empathie pour les bestioles et d’une philosophie qu’il serait outrecuidant de qualifier d’humaine. Le lire par les temps qui courent ressemble à une plongée dans les nouvelles du jour, ou de la veille ou du lendemain.

Les animaux à quatre pattes réussissent à éviter de justesse leur guerre totale. Rien n’est moins sûr qu’il en sera de même des animaux humains.

 

 

 

 

Mis en ligne le 3 octobre 2025

par Les Grosses Orchades

 

Quand des militaires partent se battre (ou presque) pour des civils.

 

 

 

 

 

 

 

Navires de guerre italiens en route pour protéger la Flotille Global Sumud

 

 

 

Quand des militaires partent se battre (ou presque) pour des civils.

 

 

 

L’Italie déroute un navire de guerre pour assister la flottille Global Sumud après des attaques de drones

 

Gilles Munier – France-Irak Actualités –26.9.2025

Par la rédaction de The Cradle (24 septembre 2025)*

 

 

 

(Crédit photo © X)

 

 

Des militants ont entendu environ 10 explosions après avoir vu des drones prendre pour cible plusieurs bateaux de la flottille au large des côtes grecques.

 

Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a déclaré dans un communiqué publié le 24 septembre qu’un navire de la marine italienne a été redirigé vers la flottille Global Sumud afin de lui fournir « toute assistance nécessaire », après qu’elle ait subi une série d’attaques israéliennes pendant la nuit.

Le ministre italien de la Défense a fermement condamné les attaques de drones perpétrées pendant la nuit.

Les militants à bord de plusieurs bateaux de la flottille ont signalé au moins 10 explosions après avoir été témoins de plusieurs attaques lancées par des drones tôt mercredi matin. Les bateaux se trouvaient au large des côtes grecques.

 

« Plusieurs drones, des objets non identifiés largués, des communications brouillées et des explosions entendues depuis plusieurs bateaux. Nous sommes actuellement témoins de ces opérations psychologiques, mais nous ne nous laisserons pas intimider », a déclaré la flottille Global Sumud.

 

L’activiste américain Greg Stoker a déclaré qu’un quadricoptère

 

« a largué un petit engin explosif sur le pont », ajoutant que « d’autres bateaux ont subi le même sort ».

« Notre radio VHF [très haute fréquence] a été piratée par des communications hostiles, et ils ont commencé à diffuser du ABBA », a-t-il ajouté.

 

Un bateau aurait également été aspergé de produits chimiques.

Israël n’a pas commenté les attaques visant la flottille à destination de Gaza.

Dans une déclaration publiée mardi, le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que la flottille

 

« …mène une action violente » qui « met en évidence l’absence de sincérité de ses membres et leur mission au service du Hamas, plutôt que du peuple de Gaza ».

 

Le Comité international pour briser le siège de Gaza (ICBSG) a averti dimanche que des drones non identifiés ont survolé certains navires.

Les salariés de toute l’Italie ont lancé une grève nationale le 22 septembre pour s’opposer au génocide perpétré par Israël à Gaza, paralysant les transports publics, les services ferroviaires, les écoles, les administrations publiques et les ports dans plus de 60 villes. Le syndicat italien Unione Sindacale di Base (USB), a appelé à la grève pour forcer Rome à

 

« interrompre immédiatement ses relations avec l’État terroriste d’Israël, la seule façon concrète envisageable de l’Italie pour réagir au génocide en cours ».

 

Le fret ferroviaire a été suspendu dimanche soir, et des ports tels que Ravenne, Livourne, Trieste et Gênes se sont joints à l’action. À Gênes, les dockers ont bloqué un navire à destination d’Israël, tandis qu’à Livourne, l’accès au port a été restreint par les manifestants.

La flottille bombardée tôt le 24 septembre est la troisième à tenter de briser le siège de Gaza au cours des quatre derniers mois.

La flottille Global Sumud a également été victime de deux attaques au début du mois de septembre.

Les navires transportent des centaines de tonnes d’aide humanitaire destinée aux civils de Gaza affamés et bombardés par l’armée israélienne. Elle a été décrite comme la plus grande flottille civile de l’histoire.

Fin juillet, le navire Handala de la Flottille de la liberté pour Gaza a été intercepté et saisi par les forces israéliennes alors qu’il tentait de briser le siège et d’acheminer de l’aide dans la bande de Gaza. Les membres d’équipage ont été arrêtés.

Le mois précédent, les forces israéliennes avaient intercepté le navire Madleen de la Flottille de la liberté pour Gaza dans les eaux internationales alors qu’il s’approchait de Gaza pour briser le siège, saisissant le bateau et arrêtant les 12 militants à bord.

En mai de cette année, un drone israélien a attaqué un navire de la Flottille de la liberté qui se dirigeait vers Gaza, ouvrant une brèche dans la coque, provoquant un incendie et menaçant de le faire couler.

*Source: The Cradle

Traduit par Spirit of Free Speech

 

 

 

Flottille pour Gaza : l’exécutif français mis sous pression pour protéger les bateaux qui font état d’attaques d’Israël

 

Gilles Munier – France-Irak Actualités –26.9.2025

Par Maxime Dhuin avec AFP  (revue de presse : HuffPost – 25 septembre 2925)*

Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu et Jean-Noël Barrot ont été interpellés par des responsables de gauche, mais aussi par les avocats des Français présents à bord.

 

POLITIQUE – Le gouvernement voit les appels se multiplier. Alors que la flottille pour Gaza a fait état de plusieurs attaques de la part du gouvernement israélien, des voix s’élèvent ce jeudi 25 septembre pour demander à Emmanuel Macron et à Sébastien Lecornu de protéger les ressortissants français à bord. Parmi eux figurent l’actrice Adèle Haenel, les eurodéputées Rima Hassan (LFI) et Mélissa Camara (Les Écologistes) ou le journaliste de L’Humanité Émilien Urbach.

Plusieurs responsables de gauche ont demandé à l’exécutif d’agir pour garantir la sécurité des passagers qui tentent d’acheminer de l’aide humanitaire à Gaza. « Je vous demande solennellement de placer de toute urgence sous protection diplomatique et consulaire les ressortissants français qui voguent vers Gaza », a écrit, dans un courrier adressé au Premier ministre, Fabien Gay, directeur de L’Humanité et sénateur (PCF) de Seine-Saint-Denis.

 « La flottille en route pour Gaza a été attaquée », a dénoncé la patronne de la CGT, Sophie Binet, dans une publication sur X où elle rappelle que « 44 Français font partie de l’expédition » dont le « représentant de la CGT » Cédric Daubère. « Emmanuel Macron il faut agir, maintenant », a interpellé la cheffe du premier syndicat français, « protégez la Global Sumud Flotilla ».

Son message a été repartagé par le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui a pour sa part affirmé que « l’honneur du peuple français est représenté par ses parlementaires insoumis », par les « militants humanitaires français présents sur la flottille » et par « ceux qui les soutiennent à terre ». Regrettant le silence de l’Élysée alors que l’Italie et l’Espagne ont annoncé envoyer des navires pour assister, si nécessaire, les embarcations de la flottille, l’insoumis en chef a cinglé : « La France est en mer, pas à l’Élysée. »

 

La flotte est « pacifique », rappellent les avocats des Français à bord

L’appel à protéger la flottille a aussi été repris ce jeudi par les avocats de membres français de l’équipage, qui ont interpellé l’exécutif « Nous appelons l’État français à assurer, publiquement et effectivement, la protection de nos concitoyens qui naviguent actuellement vers Gaza », ont demandé dans un communiqué transmis à l’AFP Mes Lucie Simon, Anouck Michelin, Raphaël Kempf, Romain Ruiz et Chirinne Ardakani.

L’action de cette flotte est « strictement pacifique, humanitaire et légale », insistent-ils, soulignant que la France est tenue de respecter le droit international humanitaire et de le faire respecter. Elle doit donc « prévenir dès maintenant toute interception illégale de la flottille en exigeant publiquement le respect de la liberté de navigation et l’accès de l’aide humanitaire à la bande de Gaza », ont-ils écrit.

La France, sous peine de voir sa « crédibilité » écornée à l’international, doit aussi « protéger ses ressortissants : toute interception des passagers constituerait un crime de détournement de navire voire, selon les circonstances, de délits de violences volontaires commises sur nos concitoyens à l’étranger, qui relève de la compétence de nos juridictions ».

À leur lettre s’est ajoutée une autre, dont l’AFP a eu connaissance, de l’association Avocats pour la justice au Proche-Orient. Elle demande au président français Emmanuel Macron et à Jean-Noël Barrot, ministre démissionnaire des Affaires étrangères, de « faire escorter la flottille par des navires de la marine française », favoriser des livraisons « directes » d’aide humanitaire à Gaza ou encore « adopter immédiatement les sanctions qui s’imposent ».

Source : HuffPostl

 

 

 

L’Espagne se joint à l’Italie avec un navire d’assistance à la Global Sumud Flotilla, initiative à même d’impliquer l’OTAN

 

Gilles Munier – France-Irak Actualités –26.9.2025

Par Juan Cole, (revue de presse : Informed Comment – 25 septembre 2025)*

 

 

 

 

 

 

Ann Arbor – Mercredi, le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez en Espagne a annoncé dépêcher un navire de sauvetage à proximité de la flottille Sumud, composée de 50 navires, dont la mission est de fournir une aide humanitaire à la bande de Gaza. Il rejoint ainsi l’Italie sur cette initiative, selon Carlos E. Cué et Miguel González dans El País.

 

La Global Sumud a été la cible de tirs répétés de drones israéliens. Mercredi, ces drones ont largué des explosifs à proximité des navires amarrés au large de l’île de la Crète, sans toutefois causer de dégâts ni faire de blessés.

Le Premier ministre Sánchez a déclaré lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York :

 

« Le gouvernement espagnol exige le respect du droit international et de nos citoyens à naviguer en toute sécurité en Méditerranée. C’est la raison pour laquelle, demain, un navire des forces maritimes quittera la base de Carthagène avec tous les équipements nécessaires pour assister la flottille ou effectuer une opération de sauvetage, si nécessaire ».

 

Israël a régulièrement violé le droit de la mer en attaquant des navires dans les eaux internationales. Des citoyens espagnols participent à la flottille Sumud et l’Espagne soutient leur droit ainsi que leur liberté de navigation.

Quelque 82 % des Espagnols qualifient les actions d’Israël à Gaza de génocide, témoignant ainsi d’une condamnation massive de ces actions, tant à gauche qu’à droite. Notons toutefois que 85 % des centristes et 97 % des Espagnols de gauche qualifient la campagne de Gaza de génocide.

Le navire de l’organisation Maritime Action n’a pas pour objectif d’abattre les drones israéliens qui attaquent ou de défendre les navires Sumud contre une éventuelle attaque de l’armée israélienne. Il sauvera toutefois tous les passagers éventuellement éjectés en mer par les actions israéliennes.

Le navire espagnol peut toutefois être pris pour cible par les tirs israéliens, risquant de provoquer une crise diplomatique et militaire majeure.

L’Espagne et l’Italie sont toutes deux membres de l’OTAN et l’article 5 de son traité stipule qu’« une attaque contre l’un est une attaque contre tous ». L’OTAN a invoqué ce principe après les attentats du 11 septembre 2001 perpétrés par Al-Qaïda à New York et à Washington, qui ont entraîné le déploiement de troupes de l’OTAN en Afghanistan, mais pas en Irak que le reste de l’OTAN ne considérait pas comme un belligérant.

Si Israël devait attaquer le navire d’escorte espagnol, la réaction européenne pourrait s’avérer vive et l’administration Trump s’exposer à une situation délicate, Trump se rangeant du côté d’Israël contre l’OTAN.

Longs de 70 mètres, les navires de la marine espagnole peuvent accueillir 80 passagers. Ils sont également équipés d’un canon de 76 mm, de deux mitrailleuses et d’un drone de surveillance. L’équipage sera composé de 50 personnes et de 8 membres du personnel médical.

Le gouvernement Sanchez a contacté l’Italie pour coordonner l’opération et cherche à impliquer d’autres pays, comme l’Irlande, dans l’escorte.

De son côté, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, issue d’un parti d’extrême droite, a été confrontée lundi à une grève nationale touchant 500.000 personnes, en raison de son refus de reconnaître la création d’un État palestinien, à l’inverse de la France et de la Grande-Bretagne. Mardi, elle a déclaré qu’elle ne reconnaîtra la Palestine que si le Hamas s’engage à libérer les otages israéliens et à ne pas participer à un futur gouvernement palestinien. C’était aussi la ligne adoptée par le Premier ministre britannique Keir Starmer jusqu’à dimanche, jour où il a cédé sous la pression de ses députés.

*Source: Informed Comment

Traduit par Spirit of Free Speech

Juan Cole est le fondateur et rédacteur en chef d’Informed Comment. Il est professeur d’histoire à l’université du Michigan, où il occupe la chaire Richard P. Mitchell. Il est l’auteur, entre autres, de Muhammad: Prophet of Peace amid the Clash of Empires et The Rubaiyat of Omar Khayyam. Suivez-le sur Twitter à l’adresse @jricole ou sur la page Facebook d’Informed Comment.

 

 

 

 

 

La veille, Gilles Munier avait posté ceci :

 

 

Comment la flottille Sumud répond aux attaques et aux menaces d’Israël

[Interview]

 

Gilles Munier – France-Irak Actualités –25.9.2025

Par Ouardani Issa (Ghita Zine)

 (revue de presse : Yabiladi –  24 septembre 2025)*

 

 

 

 

Membre du bureau exécutif de l’Espace marocain pour les droits humains, l’avocat Abdelhak Benkada participe à la flottille internationale en direction de la bande de Gaza. Dans cet entretien avec Yabiladi, il dévoile des détails sur ce périple, la réponse aux attaques et aux menaces d’Israël, l’atmosphère de solidarité à bord et le message humanitaire derrière cette mobilisation.

 

Où en est le voyage de la flottille de la liberté et combien de temps vous reste-t-il avant d’atteindre Gaza ?

Actuellement, la plupart des navires se trouvent près des côtes grecques, en direction de Chypre. Certains navires sont au port en Italie. Ils sont retardés en raison de deux facteurs principaux : le premier est lié à la maintenance et aux réparations, le second aux conditions météorologiques. Six navires sont censés prendre le large aujourd’hui, pour rejoindre ceux près des côtes grecques. Quant au temps nécessaire pour atteindre Gaza, sous des conditions météorologiques normales, nous l’estimons à environ cinq jours. Si le temps est moins favorable, nous pourrions compter un ou deux jours de plus.

 

Comment avez-vous réagi aux attaques menées par les drones israéliens, la nuit dernière ?

Nous nous attendions à de telles actions, qui ont commencé lorsque nous étions aux ports de Sidi Bou Saïd et de Bizerte, en Tunisie. Cependant, la nuit dernière, nous avons remarqué une recrudescence du nombre de drones, un changement dans les méthodes d’attaque et les types de bombes larguées sur les navires. Heureusement, celles-ci n’ont rien endommagés et nous sommes sains et saufs. Elles ont surtout perturbé la communication entre les navires.

En fonction de cela, la flottille a réorganisé son plan de navigation, mais le moral des participants est au plus haut. Ces scénarios ont été envisagés dès le début. Nous savons que l’entité attaquera et obstruera le chemin de la flottille de la liberté, mais notre objectif est clair et encadré par le droit international. C’est l’entité sioniste qui les enfreint et non la flottille. Nous sommes résolus à avancer jusqu’à ce que ce blocus soit brisé et qu’un couloir maritime humanitaire soit ouvert, pour acheminer de l’aide à la bande de Gaza.

 

Quelle est votre perspective sur les menaces israéliennes d’intervenir pour vous empêcher d’atteindre Gaza ?

Si la bande de Gaza est une zone de combat interdite, comme indiqué dans la déclaration du ministère israélien des Affaires étrangères, nous ne sommes pas surpris des menaces. De telles actions sont typiques de l’entité sioniste occupante, surtout compte tenu de la taille de la flottille, du nombre de navires, des nationalités diverses des participants et de la présence de personnalités éminentes.

C’est ce qui agace l’entité sioniste, dans le contexte de la guerre qu’elle mène depuis environ deux ans contre Gaza, impliquant un blocus, une famine et de graves violations. Par conséquent, il est naturel que de telles menaces soient émises, d’autant que ces deux dernières années, l’entité a ignoré les appels de la communauté internationale et des organisations de défense des droits humains.

Quant au plan alternatif en cas d’obstruction, depuis que la flottille a pris le large à partir des ports de Barcelone, de Tunisie et d’Italie, les données ont été évaluées, les expériences passées ont été tenues en compte, des arrangements ont été faits pour éviter toute perturbation, attaque ou rupture de communication entre les navires, pour maintenir leur rassemblement et naviguer collectivement tout en assurant une communication continue entre eux, pour délivrer le message et atteindre l’objectif.

Pour nous, l’aspect légal et pacifique est important. Toutes les étapes de la flottille sont caractérisées par une nature pacifique et respectent le droit international. Les données sont continuellement mises à jour pour servir l’objectif principal, qui est de briser le blocus, de livrer de l’aide et d’ouvrir un corridor maritime humanitaire.

 

Comment passez-vous votre journée à bord des navires ?

Notre programme ne peut pas être considéré comme une vie quotidienne, normale ou routinière. La vie sur la flottille est exceptionnelle, en raison des circonstances de temps et de lieu, de la diversité des nationalités sur chaque navire, ainsi que des différentes coutumes, croyances et traditions. Par conséquent, un programme a été établi pour s’adapter à la situation de chaque embarcation.

Ce qui distingue cette vie, ce sont les relations humaines, la communication, la connaissance et le respect mutuel entre les participants, qui sont unis par un seul objectif, qui est de briser le blocus. Malgré les détails quotidiens de la vie à bord des navires, ils restent secondaires par rapport à l’objectif principal.

La flottille est en route depuis environ 23 jours depuis notre arrivée en Tunisie, et depuis que nous avons pris la mer, nous en sommes environ au huitième jour. Pendant cette période, il y a un programme quotidien qui inclut l’exécution de tâches de routine à bord du navire et la fourniture de divers approvisionnements nécessaires. Ces tâches sont organisées naturellement entre l’équipage du navire et les participants, permettant à chaque individu de disposer d’un espace pour réaliser son programme personnel, comme lire des livres ou s’engager dans des activités quotidiennes.

 

À votre avis, quel impact cette expérience humanitaire unique aura-t-elle ?

Sans aucun doute, l’impact que la Flottille de la Liberté Mondiale aura sur le monde sera significatif et profond. C’est une initiative humanitaire massive sans précédent à l’époque actuelle, que ce soit par son ampleur, le nombre de participants ou son timing.

La flottille renforcera certainement la lutte humanitaire mondiale, car son noyau a maintenant commencé à travers cette initiative. Son impact ne se limite pas à la cause palestinienne seule, qui reste une priorité en raison des atrocités commises là-bas et de la complicité de certains grands pays, mais elle s’étendra également à d’autres questions humanitaires, contribuant à la promotion du dialogue, de la paix, de la communication, de la sécurité et à la résolution de nombreux problèmes et défis, en particulier au niveau des peuples.

Et certainement, cette flottille aura un impact sur les décideurs dans différents pays, lui donnant un effet profond et étendu à l’échelle mondiale. Cette initiative humanitaire conduira à des résultats significatifs, dont certains pourraient apparaître bientôt, tandis que son impact sera fermement établi à long terme dans la promotion de l’esprit de communication, de compassion, de confrontation à l’injustice, à l’arrogance et à toutes formes d’oppression partout dans le monde.

 

Que signifie pour vous personnellement atteindre Gaza ?

Personnellement, atteindre la bande de Gaza représente un rêve attendu depuis longtemps. La Palestine, Gaza et la mosquée Al-Aqsa font partie de mon âme, de mon sang, de ma chair et de ma foi. Par conséquent, être à bord de la Flottille de la Liberté Mondiale signifie se diriger vers un lieu, un temps, une atmosphère et un peuple que je ressens comme une partie intégrante de moi, et cela est extrêmement important.

De plus, l’impuissance, la lâcheté et le silence choquant du monde que nous avons observés ont laissé un impact significatif sur nous, car nous n’avons pas pu offrir quoi que ce soit à Gaza. Maintenant, il y a une action réelle que nous pouvons dire être semblable à offrir quelque chose, bien que petit, à Gaza et à la Palestine, malgré le retard de cette initiative et le manque de clarté de ses résultats pour le moment.

En outre, cette initiative sera suivie par d’autres qui pourraient être plus audacieuses, plus influentes et de plus grande envergure. Je ressens maintenant que cette lutte humanitaire et que les personnes libres et honorables du monde forment un front large et efficace. Ainsi, je sens que je contribue à cet effort et à cette action humanitaire, qui brisera inévitablement le blocus, arrêtera l’arrogance et l’expansion du sionisme dans la région.

*Source : Yabiladi  

 

Notre source pour l’ensemble : https://www.france-irak-actualite.com/2025/09/l-italie-deploie-un-deuxieme-navire-de-guerre-pour-escorter-la-flottille-soumoud.htm

 

 

 

 

 

 

 

À SUIVRE

 

 

Mis en ligne le 26 septembre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Charlie Kirk sera-t-il le Horst Wessel des nazis US ? Ou pas ?

 

 

 

 

 

 

 

24 sptembre 2025

 

 

Charlie Kirk sera-t-il

le Horst Wessel des nazis US ? Ou pas ?

 

Dans un récent entretien avec Nima Alkhorshid (Le Dialogue, ça marche), M. John Helmer (Il danse avec les ours) s’est montré quelque peu agacé d’une Xième question sur le désormais célèbre Charlie Kirk et a raconté à Nima une histoire qu’il était peut-être trop jeune pour connaître mais qui est assez intéressante pour être rapportée.

Car l’Histoire a tendance à se répéter.

Or donc, il y a eu, au tout début du XXe siècle, en Allemagne, un homme appelé Horst Wessel, membre du parti nazi et même de la SA, avec le grade, il nous semble, de sous-lieutenant.

C’était, d’après nos sources allemandes d’aujourd’hui, une espèce de proxénète, qui est mort en 1930 (« assassiné par un rival » dit notre source, M Helmer parle, lui, d’une rixe avec des amis de son propriétaire à qui il aurait volé ou extorqué de l’argent). Blessé mi-janvier 1930, mort six semaines plus tard, de ses blessures sans doute.

Horst Wessel avait écrit un poème (si nul et si plat qu’on ne vous le rapporte pas.

Joseph Goebbels, propagandiste et activiste en chef du régime (la « ’Nuit de Cristal », entre autres, c’est lui), allait s’emparer de sa dépouille, faire du petit proxénète un « martyr assassiné par les hordes bolcheviques » et de son poème, qu’il ferait mettre en musique, l’hymne réel du IIIe Reich. C’est ainsi que, de 1930 à 1945, les hordes nazies allaient chanter partout, à gorge déployée, le Horst Wessel Lied, qui serait aussi chanté par les franquistes dans la Guerre Civile espagnole et par les milices françaises pendant le gouvernement de Vichy.

Les petits analphabètes que nous fûmes ont pris pendant toute la guerre (et après) cette chanson de marche pour une histoire de bateau (« Vessel »). Eh bien, on ne se trompait pas tellement, puisque cinq navires ont porté son nom.

Or encore… M. John Helmer, le journaliste sans doute le mieux informé du monde sur certaines choses, n’a pas l’air trop persuadé de la blancheur persil de Charlie Kirk en matière de conscience. Impression qui semble partagée, d’ailleurs, par un certain nombre de citoyens US, qui ont eu l’imprudence d’en faire état sur des réseaux sociaux et se sont retrouvés, éberlués, cruellement alpagués et embastillés par les disciples zuniens de Goebbels, autrement dit l’administration Trump.

Bref, ce qu’il nous a semblé comprendre, c’est que Charlie Kirk ne serait peut-être pas le jeune homme aux premières convictions égarées à qui ses remords de conscience ont valu de se faire rectifier par…. les opinions divergent, un grand nombre privilégiant Benjamin Netanyahou (parce qu’après tout, on ne prête qu’aux riches) mais en réalité, on ne sait pas et on ne saura peut-être jamais, sauf si le FBI s’interdit de falsifier les preuves et les résultats de l’autopsie, mais qui va croire à une possibilité pareille ?

La réalité pourrait donc être très différente de la version servie aux foules, à savoir que Charlie Kirk, républicain d’extrême-droite et tout acquis au sionisme israélien le plus dur en même temps que candidat possible à la succession de Donald Trump à la présidence, aurait vu de plus en plus fondre sous ses yeux son électorat potentiel : les femmes, les jeunes, les noirs et les hispanique, de plus en plus révulsés par les assassinats d’enfants en grand nombre et en direct. Charlie Kirk, dans ce cas, pourrait n’avoir été qu’un politicien habile, tentant de faire le grand écart entre son appartenance réelle et ceux sur lesquels il lui fallait compter pour faire sa carrière et sa fortune d’homme public. Un  tel écartèlement ne peut que – à un certain moment – craquer dans un sens ou dans l’autre. Quiconque voulait profiter de son dilemme avant que les choses ne deviennent trop claires n’avait pas beaucoup de temps pour agir. On peut dire qu’ils ont jeté les dés au seul moment possible. L’avenir dira s’ils ont – de leur point de vue – gagné ou perdu.

En attendant, le fait est que (John Helmer dixit) les sondages sont formels : une grande partie de l’opinion publique américaine est en train de se détacher de Donald Trump et de son MAGA devenu Make Israel Great Forever. Et cette opinion publique US est, par ce fait même, en train de devenir l’ennemi public n°1 des gens-z-au pouvoir, autrement dit, du Deep State, qui l’accuse d’être d’extrême-gauche, antisémite. pro-palestinienne, pro-vénézuélienne, anti-ukrainienne et bien entendu musulmane, ce que les patrons d’Al-Charaa ne sauraient tolérer.

 

Vous avez dit « les femmes », « les jeunes », « les Noirs » et « les Hispaniques » ?

Certes, nous n’ignorons pas que Hillary Clinton est une femme, que Lloyd Austin est un Noir et que Marco Rubio est un Hispanique. Ceux dont on vous parle ici sont les sans-nom, les sans-fonction, les sans rien, en un mot les  « déplorables ».

Il faut savoir que, désormais, contre eux, la chasse est ouverte, comme elle le fut dès 1930 en Allemagne contre, d’abord, « les bolcheviques », ensuite, « les juifs », « les homosexuels, « les artistes décadents » et les opposants de tous bords, qui allaient, jusqu’à l’arrivée des soviétiques, peupler les camps de concentration et de mort. Il n’est que trop évident, en outre, que les juifs envoyés à la mort n’ont été ni des sionistes ni des banquiers, mais des déplorables. Qui a osé dire lutte des classes ?

Oui, l’Histoire se répète.

Il convient donc de savoir de quel côté de la barricade on veut être, et si possible s’y tenir avec courage.

 

Pour l’information de nos lecteurs,

Ceci est le podcast entre John Helmer et Nima dont il a été question ci-dessus :

https://www.youtube.com/watch?v=JWF6HqxpDTg

 

 

 

Ceci est une pièce d’archive. Comme nous n’avons pas réussi à trouver un enregistrement d’époque et au masculin de ce chant célèbre, nous nous permettons de le remplacer par ceci :

 

 

Pierre Dac, sur l’antenne de Radio Londres, a composé et chanté cette chanson parodique contre les collaborateurs français sur l’air du Horst-Wessel-Lied :

 

« Waffen SS, enfants de la milice,

C’est nous les durs, les mecs au cœur de fer,

Et nous n’avons pour utiliser nos services,

Qu’un seul patron, un seul Adolf Hitler.

 

Pétain, Laval, nos deux chefs responsables,

Nous ont donné Darnand comme Führer,

C’est donc à eux que nous sommes tous redevables

D’avoir l’honneur d’obéir à Hitler.

 

Du nom « Français » nous n’avons plus que faire

D’être nazis nous sommes bien plus fiers

Et s’il le faut, nous égorgerons père et mère

Car nous tuons au nom d’Adolf Hitler.

 

Bientôt enfin, viendra la récompense

Notre vertu recevra son salaire

Lorsque nous serons accrochés à la potence,

Nous crèverons au nom d’Adolf Hitler. »

 

 

 

 

Mais comme l’histoire, outre se répéter, continue de marcher, il semblerait que Donald le Réactif (Helmer), vienne de répercuter aujourd’hui les ordres déjà exécutés qu’il est censé avoir donnés hier (provenant en fait de Kagan-Nuland-et-consorts). Bref, il a fini par déclarer (ou tweeter) que les Russes ne sont que des tigres de papier et qu’il va, avec son ami Zelensky, leur mettre la pâtée jusqu’à Moscou, et qu’en outre il va s’occuper sérieusement des Vénézuéliens, ah, mais !

Ce n’est pas nous qui allons lui souhaiter la chance dont il aura pourtant bigrement besoin.

En revanche, nous ne croyons pas vous faire gaspiller votre temps ni gaspiller le nôtre en vous recommandant de regarder, écouter (en anglais) ou lire (en français) ce que M. Jeffrey SACHS, qui est américain lui-même, vient de mettre en ligne sous forme de vidéo.

On se rappellera qu’il y a peu, il s’est adressé à des membres du Parlement européen pour les supplier de comprendre que les USA n’étaient pas leurs amis, ne le seraient jamais et qu’il convenait de leur résister. Cela avait fait du bruit. Ceci devrait en faire aussi.

 

VENEZUELA SUDDEN SHIFT

LEAVES WASHINGTON STUNNED

 

Or rather

what is left of Pr Sachs’s speech,

shamelessly doctored by youtube

 

 

 

 

Tous les liens qui suivent sont censés ouvrir des versions de ces vidéos sous-titrées en français.

Bonne chance !

Quisait ?

 

https://youtu.be/0Mkq_L85U_Q?si=DTdLuiZa-rQi2yrU

https://www.youtube.com/watch?v=YayE8AfECXw 

https://youtu.be/Nixnd2tlvjQ?si=RDwSwTvmy1UMfAcJ

https://www.youtube.com/watch?v=Nixnd2tlvjQ

https://youtu.be/C9OD2voH-ys?si=6HhW7S_TckoATULW

 

 

Ajoutons, pour le cas où vous ne pourriez rien lire, que Jeffrey Sachis s’adresse longuement et solennellement à tous les pays du monde, si petits et si faibles soient-ils, les adjurant de faire leur profit de l’exemple que leur donne le courageux Venezuela, qui a su desserrer le garrot et vaincre, par les moyens qui étaient les siens, les tentatives d’écrasement des États-Unis. Certes, il reste le spectre de la guerre, mais le Yemen a prouvé que, même là, on pouvait vaincre le prétendu hégémon, et le Venezuela a prouvé qu’on pouvait aussi se trouver non d’autres maîtres, mais des alliés.

Bref, le Venezuela va désormais vendre son pétrole à des pays qui le lui payeront dans leur monnaie à eux : rouble, yuan, roupie ou autres. Plus de passage par Swift ni par le dollar !

 

Ses souffleurs vont-ils dire à Trump qu’en le poussant à s’attaquer au Venezuela, ils lui ont fait couler le dollar US plus sûrement que si Vladimir Poutine l’avait bombardé à coups d’Orechniks ?

 

 

NB :

Ce discours du Pr Sachs a été prononcé en public, devant une (apparemment nombreuse) assemblée, dans un lieu clos. Nous l’avons trouvé et regardé/lu/écouté sur Youtube hier 23 septembre.

Au moment de le mettre en ligne 24 heures plus tard, nous avons été interrompus par un message de Youtube : « Ceci est une vidéo privée. Si vous avez pu la regarder, vous devez vous inscrire pour vous connecter. »  (Ça veut dire quoi, ce charabia ?)

Si vous décidez d’obtempérer « pour voir », vous vous apercevez que vous devez, pour vous « connecter », ouvrir un compte sur Google, où on s’empresse de vous noyer dans les sables, c’est fait pour.

CEPENDANT… sur Youtube, il vous reste la possibilité de consulter aujourd’hui, la version d’hier SABOTÉE par Youtube de plusieurs façons différentes, comme par exemple

  • en déformant le son pour le rendre agressivement inécoutable et ne pas manquer d’exaspérer, donc de décourager les auditeurs éventuels,
  • ainsi qu’en supprimant toute présence physique de l’orateur, qui s’exprimait debout au micro, face à son auditoire.
  • Ne parlons pas ici des coupures et tripotages qu’il n’est désormais plus possible à personne, hormis l’auteur, d’identifier ni de prouver.

Il est possible aussi que les sous-titres français aient à leur tour disparu, pour peu que la Macronie  et la Belgeoiserie se soient acoquinées avec la Youtuberie.

Le jour où ne pourra pas ne pas se tenir un 2e Tribunal de Nuremberg, il faudra qu’il s’occupe sérieusement des responsables de Youtube quels qu’ils aient été, et qu’il les condamne à des peines suffisamment sévères. « Pour l’exemple d’autres ».

 

 

Lien du discours d’origine, avant sabotage,

prélevé sur Youtube le 23 septembre 2025

 

https://www.youtube.com/watch?v=lJ0z4XsRy7c

 

 

Mis en «  le 24 septembre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

De la Chine et de l’usage du luxe par les « élites »

 

 

 

 

 

 

L’Eclipse de RomanAbramovitch, 2e yacht le plus cher du monde

 

 

 

De la Chine

et de l’usage du luxe par les « élites »

 

 

En guise d’introduction à l’article qui suit, notre bateau d’aujourd’hui est L’Éclipse, yacht de l’oligarque russe Abramovitch, qui n’a coûté que 1,5 milliards de dollars et qui joue à cache-cache avec les pirates de l’UE, à qui les 300 milliards volés à la Russie ne suffisent pas et qui salivent à l’idée de s’en emparer.

Mais le yacht le plus cher du monde (il a ou aurait coûté 8,4 milliards de dollars) est l’History Supreme, qui, soit ne quitte jamais sa marina de Dubai, soit n’existe pas et ne serait qu’un canular du constructeur anglais Stuart Hughes.

Bref, notre ’histoire d’aujourd’hui se passe chez ces gens-là.

 

 

 

Laissons la parole à Alex Krainer 

 

 

La Chine s’attaque à l’arme qu’est le bling bling occidental

 

 

Alex KrainerTrends Compass  21.9.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Un des développements les plus curieux de ces derniers mois a été le déluge de publications, sur les réseaux sociaux, relatives aux produits de luxe européens « Made in China ». D’après ce que j’ai pu en voir, les champagnes sont peut-être encore fabriqués en France, mais la plupart des autres produits semblent avoir été externalisés à des fabricants chinois. Parmi les reportages les plus spectaculaires, on trouve le récit détaillé de la fabrication en Chine d’un sac à main Hermès, vendu 38.000 dollars dans les boutiques de luxe, pour un coût de fabrication d’environ 1.000 dollars, révélant ainsi à quel point les clients paient cher pour la marque seule. Outre Hermès, la marque Louis Vuitton a également fait l’objet de nombreux messages viraux.

 

 

 

Tout cela a provoqué une énorme agitation sur les marchés, à tel point que l’action française LVMH a perdu environ 18 % de sa valeur cette année et plus de 40 % par rapport à sa valeur maximale atteinte en 2023. LVMH est le plus grand groupe de luxe au monde, propriétaire de 75 marques prestigieuses telles que Louis Vuitton, Christian Dior et Dom Pérignon, qui sont en vente dans plus de 6.300 boutiques à travers le monde. Le groupe a généré environ 96 milliards de dollars de chiffre d’affaires au cours de l’exercice 2024 et plus de 22 milliards de dollars de bénéfices avant impôts.

Certaines marques du groupe LVMH remontent au XVIIIe siècle, mais les héritiers des fondateurs de ces marques ont sans exception été rachetés au fil du temps et toutes ces marques prestigieuses ont fini par être rassemblées au sein d’un seul et même groupe. Aujourd’hui, 49 % du groupeen question  appartient à la famille de Bernard Arnault, ce qui fait de lui l’homme le plus riche d’Europe. L’une des marques les plus rentables de son entreprise est précisément Louis Vuitton, ce qui explique pourquoi les récentes révélations en provenance de Chine ont porté un coup si dévastateur au groupe.

La question qui reste sans réponse est : pourquoi tout cela s’est-il produit, et pourquoi maintenant ? Le flot soudain de publications chinoises sur TikTok, YouTube et d’autres plateformes de réseaux sociaux semble être sorti de nulle part cette année, de manière soudaine et simultanée. Beaucoup de ces vidéos suggèrent qu’elles n’ont pas été produites sur un coup de tête ; leur production a nécessité une certaine réflexion, ce qui laisse entendre que l’atteinte à la réputation des marques de luxe européennes était délibérée. Si tel est le cas, pourquoi cela a-t-il été fait ?

 

La boussole ambitieuse de l’ordre fondé sur des règles

L’Europe (la France, l’Italie, la Suisse et le Royaume-Uni) détient un quasi-monopole sur les marchés du luxe dans le monde, mais la France pourrait bien être le leader mondial d e ce secteur. L’importance des produits de luxe va au-delà du simple plaisir pour les 1 % des consommateurs les plus riches de la planète. Les marques de luxe confèrent un statut et orientent les aspirations des « élites » de l’ordre mondial vers l’Occident.

Au fil des ans, je suis tombé sur de nombreux reportages faisant état de fonctionnaires occidentaux qui soudoyaient des politiciens, des juges, des journalistes ou des officiers militaires d’un peu partout, avec des « cadeaux » de valeur ou de l’argent, afin de servir les intérêts financiers et commerciaux occidentaux. L’économiste américain Paul Craig Roberts, qui a travaillé dans l’administration de Ronald Reagan, a déclaré ouvertement que le gouvernement USA exerçait son influence dans les pays étrangers en soudoyant leurs fonctionnaires.

Au début de cette année, un des agents de sécurité du capitaine Ibrahim Traoré a témoigné de ce qu’on lui avait proposé un pot-de-vin de 5 millions de dollars pour tuer Traoré. Il a refusé, mais on comprend aisément que ces 5 millions de dollars, s’ils avaient été acceptés, auraient représenté un bon investissement pour certains intérêts. Partout dans le monde, beaucoup de gens – probablement la plupart – acceptent de tels pots-de-vin. Or, quand quelqu’un qui a mené jusque là une vie ordinaire se retrouve tout à coup à la tête de 5 millions de dollars sur un compte bancaire britannique ou suisse, il ou elle va probablement dépenser une bonne partie de cette somme en produits de luxe. 

 

Tout ce que votre femme désire

Dans un témoignage sur lequel je suis tombé il y a quelque temps, un fonctionnaire africain à qui on proposait un pot-de-vin s’est entendu dire en substance que s’il faisait ce qu’on lui demandait, il pourrait acheter à sa femme tout ce qu’elle désirait. Bien que je n’aie pas retrouvé l’article où j’ai lu cela, j’ai trouvé que c’était une manière intéressante de faire appel au sens patriotique de quelqu’un.

.Le stratagème est certainement efficace et l’influence qu’il procure est bien réelle. En 2022, on a vu des reportages sur la façon dont Mme Olena Zelenskaya, d’Ukraine, s’est rendue à Paris en jet privé et a dépensé 40.000 euros en une heure dans une boutique de luxe de l’avenue Montaigne à Paris. Le but de sa visite en France était de demander une aide financière supplémentaire pour l’Ukraine. L’année suivante, elle s’est envolée pour New York où elle a dépensé plus d’un million de dollars dans la bijouterie Cartier de cette ville.

Tout récemment, une vidéo a fait surface, montrant une jeune Française qui semble gagner sa vie en qualité d’assistante shopping pour les gens riches et célèbres, les aidant à trouver et à choisir des articles spéciaux sans avoir à faire eux-mêmes le tour des magasins. Dans la vidéo, probablement un instrument d’autopromotion, elle se vante de sa cliente la plus importante à ce jour : il s’agit ni plus ni moins d’Olena Zelenskaya : « … c’était le look le plus cher de toute ma carrière. Il nous a coûté plus d’un million d’euros. … Mme Zelenska est une femme très exigeante… »

Voici ce que la très exigeante première dame d’Ukraine avait choisi d’acheter :

  • Une robe Christian Dior coûtant 153.000 €
  • Un sac à main Birkin Himalaya en peau de crocodile, incrusté de diamants : 450.000 €
  • Un collier Serpenti Viper : 175.000 €
  • Un bracelet Serpenti Viper : 175.000 €
  • Une paire d’escarpins à talons aiguille Eternal Diamond (probablement pour son mari) : 150.000 €

 

 

 

 

Les talons aiguilles, c’est important

Le montant total du caddie d’achats de Mme Zelenskaya s’élevait à 1.103.000 €. Elle et son mari ne sont certainement pas des exceptions en ce sens et il y a probablement des dizaines de milliers de fonctionnaires dans le monde qui font de même : ils touchent des pots-de-vin et assouvissent leur soif de statut social en achetant des biens inaccessibles à la grande majorité de leurs compatriotes moins fortunés.

Pour l’ordre mondial fondé sur des règles, l’influence que ces arrangements permettent d’acquérir est d’une valeur inestimable, ce qui peut rendre des atouts tels que LVMH stratégiquement importants. La manière dont M. Bernard Arnault est choyé par la classe dirigeante européenne. en est la preuve.

 

Bernard Arnault vaut mieux que vous

Par exemple, en février 2020, LVMH a racheté la société de joaillerie Tiffany pour 16 milliards de dollars. À cet effet, M. Arnault avait besoin de se procurer 10 milliards de dollars en obligations. Comme l’a rapporté Reuters à l’époque, la transaction était initialement négociée à 6 milliards d’euros, mais elle a ensuite été gonflée de 60 % et conclue, le jour même, à 9,6 milliards d’euros.

La vente des obligations a été facilitée par rien de moins que la Banque Centrale Européenne, qui a fourni deux des cinq tranches en euros à des taux d’intérêt négatifs, grâce à son Programme d’Achat de Titres du Secteur Privé (Corporate Sector Purchasing Program ou CSPP). En d’autres termes, les acheteurs d’obligations de LVMH (y compris la BCE) ont payé M. Arnault pour avoir le privilège de lui prêter l’argent nécessaire à l’achat de Tiffany. Même la tranche en euros à plus longue échéance, émise par LVMH pour une durée de 11 ans, n’offrait qu’un rendement de 0,43 % !

Même en 2020, 99,99 % d’entre nous n’auraient pu rêver de lever des fonds à des conditions aussi favorables que celles offertes à M. Arnault, ce qui fait supposer qu’en terme d’égalité entre les hommes, il est en quelque sorte plus égal que nous, et que son entreprise est, pour une raison quelconque, particulièrement importante aux yeux des forces de la démocratie libérale qui occupent les plus hautes sphères du pouvoir et qui exercent un contrôle sur des institutions telles que la Banque Centrale Eeuropéenne..

Cela considéré, si la Chine a soudait lancé un missile Oreshnik médiatique au cœur même de cette entreprise, en se servant des réseaux sociaux, sa décision n’a sans doute pas été fortuite mais stratégique, son but étant de dissoudre la colle qui agglutine tant de dirigeants « patriotiques » mondiaux du genre de Volodymyr Zelensky aux centres de pouvoir occidentaux.

Les anciennes puissances coloniales européennes détiennent le monopole mondial du luxe transformé en arme, lequel pourrait bien être une arme politique infiniment plus puissante qu’on ne le pense généralement, et la Chine vient peut-être de décider de la neutraliser.  99,99 % d’entre nous considéreront sans doute ces développements avec un rien de schadenfreude et soutiendront discrètement de leurs hourras la Chine sur ce front de guerre particulier.

Source :  https://alexkrainer.substack.com/p/china-takes-aim-at-wests-bling-weapon

 

 

 

 

Mis en ligne le 22 septembre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

SAUF LE YEMEN !

 

 

 

 

 

 

 

Explosifs à destination d’Israël, bloqués cette fois dans le port de Ravenne

 

 

 

 

SAUF LE YEMEN !

 

 

Il n’y a rien d’urgent ni d’intéressant qui puisse, à l’heure qu’il est, prendre le pas sur ce qui se passe en Palestine, qui nous concerne tous, de près ou de loin.

C’est pourquoi la dernière vidéo que nous avons reçue de Dimitri Lascaris est si importante. Il y reçoit et interroge Craig Mokhiber.

 

 

Craig Gerard Mokhiber (né en 1960) est un ancien fonctionnaire américain des Nations Unies (ONU) spécialisé dans les droits de l’homme et expert en droit – politique et méthodologie – international en matière de droits de l’homme. Le 28 octobre 2023, Mokhiber a démissionné de son poste de directeur du bureau new-yorkais du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH), quatre jours avant la date prévue de son départ à la retraite. Dans sa dernière lettre au Haut-Commissaire Volker Türk, il a sévèrement critiqué la réponse de l’organisation à la guerre à Gaza, qualifiant l’intervention militaire d’Israël de « génocide classique » et accusant l’ONU de ne rien faire pour l’empêcher.

 

 

Dernière chance pour la décence à l’ONU

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=m0HBBNxo7Ms

 

 

Au cours de cet entretien, Lascaris soulève plusieurs questions que plus ou moins tout le monde se pose, comme par exemple :

 

  • Qu’est-ce qu’aurait pu faire l’ONU, qu’elle n’a pas fait, depuis bientôt trois ans ?
  • Qui est responsable de son inaction ?
  • Pourquoi Antonio Guterrez n’a-t-il jamais, pas une seule fois, prononcé le mot génocide ?
  • Mis à part l’admirable Francesca Albanese et les fonctionnaires de l’UNRWA, qui ont payé cher – certains de leur vie – leur conscience, quelles sont les instances onusiennes qui auraient dû faire quelque chose et ne l’ont pas fait ? 

 

Et enfin, la question qui obsède depuis assez longtemps déjà la plupart des citoyens lambda des 193 pays membres du Machin : pourquoi la Chine, qui en a les moyens, n’est-elle pas encore intervenue sous une forme ou sous une autre ? IDEM pour la Fédération de Russie.

Ces deux juristes vont tout au fond des choses et les questions de Lascaris à Mokhiber reçoivent des réponses. Pas vraiment gaies.

 

Est-ce que l’excuse du veto US va servir encore longtemps ?

Est une question qu’on se pose ici avec de plus en plus d’exaspération.  Elle est posée par Lascaris et elle reçoit une réponse de Mokhiber. Car…. quelle que soit la  Cour – de justice ou pas – qui décide, rien n’empêche les grandes puissances qui prétendent encore à un minimum de conscience, d’obtenir le feu vert du plus grand nombre possible des États membres, UN PAR UN, en toute légitimité, par-dessus le Conseil de Sécurité, pour faire, au nom de tous, ce qui eût dû être fait depuis longtemps, à savoir : DESTITUER DE SON DROIT DE VETO tout État assez criminel pour en faire un usage qui n’est que la perpétuation ad libitum d’un crime INTERDIT par toute forme de droit international, à commencer par le Tribunal de Nuremberg.

On attend la réaction des deux puissances concernées, dont l’une vient pourtant de mettre en garde les USA contre toute agression à l’encontre du Venezuela, mise en garde dont les USA viennent de se torcher une fois de plus en attaquant un autre bateau vénézuélien près des côtes de son pays.

On attend aussi avec curiosité la réponse – UN PAR UN, on le répète – des États arabes sommés de prendre une position qui ne soit pas de pur bavardage, et dont AUCUN ne l’a fait jusqu’ici, SAUF LE YEMEN.

Il est impossible, cependant, qu’une consultation planétaire, aujourd’hui, sur ce sujet, donne un autre résultat que celui qui s’impose.

 

Cette consultation et ce résultat s’imposent d’urgence

Et pas seulement pour sauver ce qui peut l’être encore de la population palestinienne, mais pour sauver d’un nazisme très virulent, en passant par un fascisme en cours d’installation, un assez grand nombre de populations civiles, au premier rang desquelles celle des USA, où un syndicat de mafias diverses est en train de mettre en place un régime à la Pinochet, en se servant de l’assassinat si commode d’un des siens qui venait de  retourner sa veste, en  l’attribuant bien entendu aux gens « de gauche », aux sans-abri et aux étrangers, pour mettre plus de 300 millions de personnes sous un «talon de fer » qui n’aura rien à envier à celui des Hitler-Himmler-Goering-Goebbels et tutti quanti.

En plus des USA, quelques pays communément appelés « occidentaux » sont en passe de subir le même sort grâce aux fantoches mis à leur tête, en violation de toutes les lois, par le syndicat de mafias susdit et les sinistres vieillards du G7. De ce nombre sont la Grande Bretagne (ou faut-il dire le Royaume-encore-Uni-pour-quelque-temps ?), la France, l’Allemagne… plus les pays baltes, la Pologne, la Belgique, l’Italie, l’Espagne, l’Autriche, qui vous voudrez en Europe de l’Est et… la Suisse. Quant aux populations des pays arabes, QUI les libérera sans d’abord faire aux pattes le pays voyou qui les a dotées de monarchies en carton-pâte ne tenant debout que par la force des gigantesques bases militaires US enkystées sur leurs sols. 

Pendant que nous préparions ce post, le Conseil de Sécurité de l’ONU s’est une fois de plus réuni, pour une fois de plus tenter de mettre fin aux horreurs du Moyen Orient.

Et… devinez quoi ? Les USA ont une fois de plus opposé leur veto à toute action internationale contre leur alter ego.

À la grande colère,  paraît-il, des autres.

Qui sont les autres ?

 

CHINE, RUSSIE, ROYAUME UNI et FRANCE.

 

Peut-être devraient-ils aller demander aux dockers du Pirée, de Ravenne ou de Marseille comment il faut faire.

Et pour ce qui est de la France en particulier…. qu’est-ce que les syndicats et les partis qui se disent « de gôche » attendent pour décréter une grève générale au finish contre le gouvernement fantoche qui déshonore 68 millions de Français, jusqu’à ce qu’il obéisse à leurs 68 millions de volontés ? (Moins les 11% – soient 7,5 millions – de zombies macronistes certes, ce qui fait quand même 60 millions et demi de Souverain floué par les seuls représentants des 7,5 millions d’irresponsables.) À moins que les fantoches macronistes ne soient aussi les seuls représentants de la prétendue « gôche »…

 

Question :

Lors des événements récents, les matraques, les balles LBD qui avaient déjà estropié tant de Gilets Jaunes et les gaz CS ou OC (au poivre) utilisés par les chiens de garde de la (paraît-il) République ont-ils été fournis par Israël ? Ou par les victimes elles-mêmes sous forme d’impôts ?

 

 

 

Nouvelle guerre de Trump à l’Amérique Latine

 

Comme vient de le déclarer Alastair Crooke à Danny Haïphong, dans une vidéo de plus de 2 heures, Donald Trump a été vraiment très  impressionné par la stratégie des Israéliens netanyahoustes, qui consiste en l’élimination systématique, rebaptisée «décapitation», des gouvernements qui les gênent. Ce comportement hautement criminel de détraqués drogués au meurtre, il le trouve, lui, Donald « très intelligent ». Et comme il vient justement de se rendre compte que, dans ses guerres projetées contre la Chine et la Russie, il n’avait pas l’ombre d’une chance (sans compter la dette himalayenne des USA suspendue à un fil au-dessus de sa tête), il a décidé d’en revenir à la bonne vieille doctrine Monroe et aux droits qu’il croit qu’elle lui donne sur l’Amérique du Sud, en s’y attaquant avec les méthodes « si intelligentes » des Netanyahou, Smotrich, Ben Gvir & consorts. Et, dans le fond, pourquoi se gênerait-il, puisqu’il voit bien que personne ne fait rien pour les arrêter ? SAUF LE YEMEN.

Donc, il ne se gêne pas et s’attaque, pour commencer, à la proie la plus appétissante à ses yeux (surtout en pétrole) qu’est le Venezuela. Il suffit d’inventer que ce pays est un repaire de narcotrafiquants et de mettre à prix – très cher – la tête de son président élu (le Donald est un élève qui apprend vite).

Le truc ayant admirablement marché avec son premier acte de piraterie, mis à part quelques grincements de dents de la part d’une pincée de MAGA déçus, il vient de « remettre ça » avec deux autres bâtiments vénézuéliens, décrétés transporteurs de drogue, dans leurs propres eaux territoriales (territo…quoi ?), tout en menaçant de bombarder la trafiquante population civile de Caracas avec ses gros navions de la US Air Force.

 

 

Un 2e petit bateau coulé par la valeureuse US Navy, au large des côtes de son pays (oui, mais, il était plein de drogue, on vous dit !)

 

 

Presque aussitôt suivi d’un autre, et c’est le Donald lui-même qui l’annonce sur son réseau social préféré.

 

 

Il paraît que les Chinois viennent de le mettre en garde contre sa partie de chasse vénézuélienne en cours, car, voyez-vous, les Chinois ont investi des sommes astronomiques dans la construction d’un chemin de fer transcontinental, qui doit plus ou moins relier entre eux tous les pays latinos. Aux niouzes d’aujourd’hui, il est même dit que l’ineffable vient d’avoir, avec M. Xi Jinping, une conversation téléphonique, qu’il a qualifiée de « très productive ». Ah ?

 

 

 

 

Quoi qu’il en soit, d’autres s’intéressent à ses débuts ès stratégie likoudienne tous azimuts.

 

 

Venezuela : La « guerre aux drogues » est une opération de changement de régime

 

[Venezula: The ‘War on Drugs’ is a Regime-Change Operation]

 

Dimitri Lascaris –  20 septembre 2025

Traduction : e.l. pour L.G.O.

 

L’ancien diplomate vénézuélien Carlos Ron s’entretient avec Reason2Resist au sujet de la nouvelle doctrine Monroe.

 

En août, après que Donald Trump eut envoyé une armada de navires de guerre au large des côtes vénézuéliennes, l’armée US  a commencé à attaquer des navires civils et à assassiner leurs passagers.

Sans aucune preuve, Trump a affirmé que les victimes étaient des « narco-terroristes ».

Il a omis de mentionner que, même si les USA disposaient de preuves crédibles que ses victimes étaient des trafiquants de drogue, leur exécution extrajudiciaire constituait une violation du droit international et des principes fondamentaux d’une procédure régulière.

Hier, j’ai discuté avec l’ancien diplomate vénézuélien Carlos Ron au sujet des frappes US .

Carlos a occupé les fonctions de vice-ministre des Affaires étrangères du Venezuela pour l’Amérique du Nord (2018-2025) et de président de l’Institut Simón Bolívar pour la Paix et la Solidarité entre les Peuples (2020-2025). Il est actuellement rédacteur en chef à l’Institut Tricontinental et vit à Caracas.

Carlos et moi nous sommes également entretenus des manifestations massives qui se déroulent actuellement en Argentine contre le régime radicalement néolibéral de Javier Milei, ainsi que des mesures hostiles prises par Trump à l’encontre d’autres gouvernements de la région, notamment ceux de Cuba, du Mexique, de la Colombie et du Brésil.  

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=WNqUS4g1Qlc&t=3253s

 (vidéo en anglais sous-titrée en français)

 

 

 

 

 

 

En attendant les envahisseurs,

 

 

 

Mobilisation générale et grandes manœuvres au Venezuela

 

 

 

 

Il nous reste à vous signaler que, le 27 septembre (c’est samedi prochain) M. Scott Ritter organise, avec quelques complices dont MM. Dennis Kucinich, Gerald Celente, Andrew Napolitano, Garland Nixon, Max Blumenthal, Anya Parampil, Roger Waters et d’autres, un deuxème

 

RASSEMBLEMENT POUR LA PAIX

Et pour la fin des horreurs en Palestine

 

Qui se tiendra à Kingston, dans l’État de New York, là, précisément, où a été élaborée la calamiteuse Constitution US dont ils sont si fiers, parce qu’ils n’ont jamais, comme nous, lu ce qu’en a dit Robespierre.

Quand ils ont organisé leur premier rassemblement, en 2024, ils se préparaient à voter pour Donald Trump, dont ils attendaient beaucoup. Trump n’a pas tardé à leur ôter leurs illusions, mais ils n’ont pas, pour leur part, décroché de leur engagement mordicus pour la paix.

https://hudsonvalleyone.com/2024/09/27/peace-rally-in-kingston-this-saturday-features-influential-independent-political-minds/ 

 

À suivre.

 

 

 

Pour ceux qui en auraient le courage

 

Ceci est une vidéo – véritable mine d’informations – qui dure 2h09’, où Danny Haïphong s’entretient, d’abord pendant au moins une heure avec Alastair Crooke, et pendant l’heure qui suit avec Scott Ritter, Larry Johnson et Gerald Celente

 

Alastair Crooke : Israel EST EN TRAIN DE PERDRE –  Charlie Kirk, la vérité EXPLOSE À LA FIGURE  de Netanyahou | Scott Ritter, Larry Johnson, Gerald Celente

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=2I99nIORpw0

 

 

 

 

Deux dernières minutes

 

 

Donald Trump a récemment déclaré sa volonté de reprendre pied dans l’ancienne base US  de Bagram, en Afghanistan.

 

 

 

 

Hélas pour lui, il est trop tard.

Comme nous nous en sommes faits l’écho le 4 juillet dernier, la Fédération de Russie a été le premier pays à reconnaître officiellement la République Islamique d’Afghanistan, et Sergueï Lavrov s’y est même rendu pour sceller cette reconnaissance.

http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/2025/07/06/bon-anniversaire-amerique/

 

Pour les Afghans, Bagram, « c’est chez nous » !

 

 

 

 

Comme un malheur n’arrive jamais seul, l’Arabie Saoudite vient de « shifter », comme disent les Zuniens, c’est-à-dire de se tourner vers le camp de la Chine et surtout de se détourner du camp d’Israël, en signant, ce 17 septembre, à Riyad, un Accord de Défense avec le Pakistan .

 

 

Shahbaz Sharif, Premier ministre du Pakistan, venu rencontrer à Riyad le prince héritier Mohammed ben Salmane pour signer l’historique accord.

 

 

 

 

Mis en ligne le 21 septembre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Stratégie de la tension et MacCarthysme BIS

 

 

 

 

 

 

Armes destinées à Israël bloquées dans le port de Marseille – Juin 2025

 

 

 

Stratégie de la tension

et MacCarthysme

BIS

 

 

Après l’assassinat d’un jeune ultra-conservateur US proche de Donald Trump, que nous ne connaissions pas même de nom, quelque chose se met en place aux États-Unis (et certainement ailleurs), qui rappelle des heures très sombres de notre passé : pas seulement celles de l’irrésistible ascension du nazisme dans les années 1930, mais, plus près de nous, les terribles années de plomb en Italie, qui ont culminé avec l’enlèvement et le meurtre d’Aldo Moro, par des « Brigades Rouges » fortement infiltrées par la CIA, le MOSSAD et tout ce que l’Italie compait alors d’aventuriers militaires d’extrême-droite.

La destruction totale programmée de l’instruction publique en Europe, et la guerre victorieuse que vient de livrer le néo-nazisme aux institutions universitaires US ne sont que les premiers assauts de la caste possédante – mettons occidentale – contre les peuples.

Chris Hedges et Max Blumenthal (qui anime The Greyzone avec son épouse Anya Parampil, Aaron Maté, Kit Klarenberg et d’autres) sont de très grands journalistes d’investigation de la gauche réelle, d’origine, pas de sa version caricaturée US ni des formations politicardes  européennes qui prétendent qu’appartenir aux officines « socialistes » c’est être de gauche     .

Cette vidéo très importante est en anglais, comme elles le sont toutes, mais très lisiblement sous-titrée en français.

Ceux qui ne comprendront pas ce qui se passe n’auront aucune excuse.

 

 

Israël, Charlie Kirk et l’instrumentalisation du meurtre (avec Max Blumenthal)

 

The Chris Hedges YouTube Channel

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=Uf7zr5Thz64

 

 

Voir aussi

 

Charlie Kirk a refusé l’offre de financement de Netanyahou,

il avait « peur » des forces pro-israéliennes avant sa mort, révèle un de ses amis.

 

Max Blumenthal et Anya Parampil– 12.9.2025

 

https://thegrayzone.com/2025/09/12/charlie-kirk-netanyahu-israel-assassination/

 

L’article est en anglais. Nous vous recommandons de le lire en français via Deepl.com : https://www.deepl.com/fr/translator

 

 

 

 

 

Les éventualités soulevées dans l’entretien ci-dessus l’ont été aussi ailleurs, notamment par l’incontournable Dimitri Lascaris, qui ne savait pas non plus qui était la victime – Charlie Kirk – parce que ses priorités vont aux Palestiniens, pas à la droite américaine, mais qui a bien dû, lui aussi, mettre le nez dans ce qui arrive.

 

 

 

 

Assassinat de Charlie Kirk : le récit officiel est plein de trous

 

Dimitri Lascaris – 15.9.2025

 

 

Le 10 septembre 2025, quelqu’un a assassiné Charlie Kirk, influenceur pro-Trump, d’une seule balle dans la gorge, tirée à une distance équivalente à deux terrains de football.

La police a depuis appréhendé un suspect qu’elle considère comme le meurtrier. Il s’agit de Tyler Robinson, âgé de 22 ans. Il est issu d’une famille républicaine aisée du sud de l’Utah. À l’heure actuelle, ses opinions sur Israël et la Palestine sont inconnues.

Bien que Charlie Kirk ait été un fervent partisan d’Israël pendant de nombreuses années, il avait, au cours des derniers mois de sa vie, commencé à remettre ouvertement en question le soutien des États-Unis à Israël. Il avait également donné la parole à d’autres personnalités influentes du mouvement MAGA, telles que Tucker Carlson et Candace Owens, qui se sont résolument opposées à l’entité génocidaire israélienne.

Ces faits soulèvent une question cruciale : Israël ou un partisan d’Israël a-t-il commis ou été impliqué dans le meurtre de Charlie Kirk ?

Dans le dernier épisode de Reason2Resist, je passe en revue les motivations possibles d’Israël pour avoir tué Kirk.

J’examine également les failles, dans le récit officiel de la police, concernant le présumé meurtrier de Kirk :

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=5NFRS2-FBDs

 

 

 

 

Nous ne pouvons laisser passer cette occasion d’attirer votre attention sur quelques-uns des derniers podcasts de Dimitri Lascaris, qui se trouve actuellement en Grèce, sur l’invasion – le mot n’est pas trop fort pour qualifier l’arrivée en avalanche d’Israéliens – non seulement à Chypre, mais à Athènes.

Civils fuyant les bombardements yéménites ou redéploiement de colons sionistes vers de nouvelles régions à soumettre ? Max Blumenthat et Chris Hedges parlent des « huit fronts de guerre » d’Israël. Les territoires gréco-chypriotes seraient-ils un neuvième ?

 

 

Un nouvel Israel dans la Méditerranée ?

 

 

 

Les Sous-titres, ici, ne sont disponibles qu’en anglais et en grec.

 

 

 

 

Avec Rami Tahia

Il nous semble qu’il est au Canada.

 

 

Les gouvernements occidentaux évitent désespérément d’imposer de véritables sanctions à Israël

 

 

Dans la dernière diffusion en direct de Reason2Resist, Dimitri Lascaris et Rami Yahia s’entretiennent des nouveaux plans des gouvernements belge et espagnol annonçant vouloir sanctionner Israël. Lascaris soutient que, bien que les sanctions belges et espagnoles constituent un pas en avant, elles sont beaucoup trop limitées pour mettre fin au génocide perpétré par Israël. Lascaris et Yahia discutent également des récentes attaques menées par Ansar Allah au Yémen contre l’entité génocidaire israélienne, du nombre croissant de soldats israéliens nécessitant une rééducation et de l’offensive menée actuellement par Israël pour exécuter un maximum de Palestiniens affamés dans les « points de distribution d’aide » de la bande de Gaza.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=JWtZdtLlSvw

 

 

 

Les pantins arabes de Washington – Leur bruit et leur fureur « qui ne signifient rien »*

 

 

Dans cet épisode de Reason2Resist, Dimitri Lascaris s’entretient avec le Dr Foad Izadi, professeur associé au département d’études américaines de l’université de Téhéran, au sujet de la récente attaque d’Israël contre le Qatar. Le régime qatari a qualifié cette attaque de « terrorisme d’État » et a promis de riposter. Le régime saoudien a également condamné avec véhémence cette attaque et a même proposé au Qatar « toutes ses capacités » pour riposter.

Jusqu’à présent, cependant, les régimes arabes soutenus par l’Occident n’ont pratiquement rien fait pour freiner l’agression d’Israël dans toute la région de l’Asie occidentale. Au contraire, ils ont activement facilité bon nombre des crimes commis par Israël.

Après avoir examiné la question de savoir si les vassaux arabes de Trump finiront par réagir à l’agression israélienne, Lascaris et le Dr discutent des informations selon lesquelles le gouvernement iranien autoriserait l’AIEA à reprendre ses inspections nucléaires dans le pays.

Ils discutent également de la menace de sanctions « snap-back » contre l’Iran, des nouvelles capacités balistiques de l’Iran et de la possibilité que l’armée iranienne mène une attaque préventive contre l’entité génocidaire israélienne.

________________

*  ‘‘It is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing » (Shakespeare, Macbeth, Avte V, scène 5)

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=hZSCQYEXCv0

 

 

 

Le Qatar ne fera foutûment rien

 

Dimitri Lascaris 14.9.2025

 

 

Cette semaine, j’ai discuté avec Jamarl Thomas de l’attaque d’Israël contre le Qatar.

Jamarl a exprimé l’opinion que l’attaque d’Israël contre un État du Golfe était un « signal d’alarme » pour les autocrates qui dirigent avec une poigne de fer les États du Golfe.

J’ai exprimé des doutes quant à cette proposition. À mon avis, la priorité absolue des autocrates arabes est de préserver leurs immenses richesses. Par conséquent, ils sont peu susceptibles de riposter contre Israël ou son principal bienfaiteur, les USA, car ils comprennent parfaitement que le gouvernementUS a le pouvoir de les priver de leurs richesses et, si nécessaire, de les tuer s’ils s’opposent à la domination américaine dans la région.

En d’autre termes, la classe dirigeante du Qatar ne fera foutûment rien.

Jamarl et moi avons également discuté du devoir qu’ont tous ceux qui vivent en Occident de s’opposer au soutien de leur gouvernement à l’entité génocidaire israélienne, à l’oppression des musulmans et des Arabes par les puissances occidentales, et à la solution à deux États.

Vous pouvez regarder et écouter notre discussion ici :

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=koerW3zEFus&t=22s

 

Jamarl Thomas est un analyste US (?) qui met ses podcasts en ligne à l’enseigne de La Boîte à savon progressiste .

 

 

 

 

Pour nous rafraîchir la mémoire

 

 

Un livre

 

 

Leonardo SCIASCIA

L’affaire Moro

Grasset –  1978 (plusieurs rééditions)

Collection :Les Cahiers Rouges

192 pages

Quatrième de couverture :

Cette mystérieuse affaire souleva des polémiques passionnées. Aurait-on pu sauver l’homme d’État ? Peu satisfait des conclusions officieuses de l’enquête, Sciascia, le disciple de Voltaire, le combattant de la liberté, se mit à son tour sur la piste. D’où ce livre – où le philosophe épaule le détective – examen minutieux de toutes les pièces du dossier, modèle d’analyse politique, et nouvelle preuve que l’écrivain sicilien restera, dans l’histoire de la littérature italienne et dans l’histoire de l’Italie tout court, l’homme qui aura incarné avec le plus de ténacité le courage civique et l’indépendance intellectuelle.

 

 

 

 

 

Un film

 

 

 

Giuseppe FERRARA

Il caso Moro

Acteurs : Gian Laria Volonté, Bruno Zanin, Consuelo Ferrara, Mattia Sbragia ;  Sergio Rubini

Date de sortie  . 2005

Durée : 1h52’

Parlant et sous-titré en Italien,

Studio  ‏ : ‎ CG ENTERTAINMENT SRL

Origine : France

(Non, pas de version sous-titrée en français).

Prix : 37,89 €

 

Trois commentaires :

Un italien: Je suis bien conscient que les reconstitutions de l’affaire Moro, plus ou moins imaginatives, continuent d’être discutées des décennies après ces jours tragiques. Cependant, ce film est un point de départ, en particulier pour ceux qui sont nés dans les années dites de plomb. Dans tous les cas, vous trouverez sur le réseau de nombreuses informations qui indiquent clairement combien d’erreurs ont été commises. À tous les niveaux.

Un anglais : Grand film. Le film est bien fait, il atteint son but,  grâce surtout à Gian Maria Volontè, qui est probablement l’un des meilleurs acteurs que nous ayons jamais eus.

Un espagnol : Le sujet est toujours intéressant et je constate que les Italiens sont capables de le traiter. Ils en sont toujours capables petit à petit et peut-être que d’autres mises à jour ne feraient pas de mal. En version originale et sous-titré en italien.

 

 

 

 

Un opéra-comique

 

 

Voltaire – Bernstein

Candide

Exécuté en concert, à Lonrdes, en 1989,

par le London Symphony Orchestra

dirigé par Léonard Bernstein

Livret original : Lilian Hellman

(certains passages revus et modifiés par d’autres)

Chanteurs :

Christa Ludwig, June Anderson, Della Jones,

Jerry Hadley, Asolf Green, Nicolaï Gedda, Kurt Ollmann

 

Il faut essayer de ne pas mourir sans avoir vu cette exécution historique de 1989, au cours de laquelle Bernstein, qui dirigeait, s’interrompait de temps en temps pour, tourné vers le public, lui  raconter dans quelles circonstances cette œuvre était née, c’est-à-dire sous les assauts du MacCarthysme et pour y résister, alors que lui-même et bien d’autres artistes et auteurs, de Hollywood, de New York et d’ailleurs, s’étaient vu confisquer leurs passeports et cuisiner par des « commissions d’enquête », sous l’accusation – déjà ! – de communisme, quoique pas encore d’islamisme où, avec un sourire que n’aurait pas renié Voltaire, il évoquait tant d’existences  brisées par l’arbitraire, l’imbécilité de taille olympique, la rapacité féroce et l’obtusité militante imposant la misère noire aux déjà pauvres par interdiction de travailler, parfois la prison, voire même  la mort par le suicide ou autrement. Ce n’est pas si loin vous savez (1946-1954)…

Le chef d’œuvre de Voltaire n’a pas une ride. Celui de Bernstein non plu. L’un et l’autre sont plus que jamais d’actualité.

Sursum Corda.

 

 

 

 

Mis en ligne le 17 septembre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Trains chinois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Trains chinois

 

 

 

 

Pourquoi la Chine dépense-t-elle

400 milliards de dollars pour un chemin de fer traversant des montagnes vides au Tibet ?

 

 

 

Arnaud Bertrand –  Blog de l’auteur – 8.9.2025

Traduction : WayanLe Saker francophone

 

 

Après l’annonce du projet de barrage de Yarlung Tsangpo plus tôt dans l’année, la Chine vient de lancer un autre projet d’infrastructure extrêmement stratégique au Tibet dont je n’ai vu presque personne discuter. Pourtant, il coûtera probablement 300 à 400 milliards de Yuans, bien plus que le PIB annuel du Tibet (qui était de 276,5 milliards de RMB en 2024).

 

 

 

 

 

C’est une nouvelle ligne de chemin de fer qui reliera Hotan (Hetian) dans la province du Xinjiang à Shigatse (Xigazê) au Tibet (video en anglais sur le site de l’auteur), traversant presque tout l’Himalaya, le long de la frontière sud du Tibet avec l’Inde et le Népal.

 

 

 

 

 

Ce sera l’un des projets ferroviaires les plus coûteux jamais entrepris, surtout quand on regarde le nombre de personnes qu’il desservira : il n’y a actuellement que 500.000 personnes vivant sur le tracé de la ligne – pratiquement vide selon les normes chinoises – ce qui signifie qu’il est susceptible de coûter près de 1 million de yuans par habitant local.

Alors, pourquoi construire une telle ligne de chemin de fer dont le coût est tellement élevé et que les gens qu’elle dessert sont si peu nombreux ?

 

Parce que ce projet est extrêmement stratégique pour plusieurs raisons.

 

1/ Stratégie chinoise de « renaissance de la puissance terrestre ».

Je n’ai pas besoin de rappeler à mes lecteurs extrêmement instruits la célèbre “Théorie du Heartland” de Halford Mackinder – l’idée que c’est l’Eurasie enclavée, et non les mers, qui déterminerait en fin de compte la puissance mondiale. Pendant 500 ans, cela a semblé être spectaculairement faux. La théorie rivale de la « puissance maritime » d’Alfred Thayer Mahan semblait pleinement justifiée : depuis le XVIIème siècle, chaque grande puissance a été une puissance maritime : le Portugal, l’Espagne, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne et maintenant les États-Unis. Même le miracle économique de la Chine est venu d’une production faite sur les côtes chinoises et du commerce maritime qui s’ensuit. Aujourd’hui, 90% du commerce mondial se fait encore par voie maritime.

Cela pourrait être sur le point de changer avec la dénommée « renaissance de la puissance terrestre » chinoise ; une stratégie qui coutera des milliers de milliards de dollars, dont ce chemin de fer fait partie.

Comme c’est souvent le cas, la Chine adopte une approche tout-en-un : le moyen le plus sûr de gagner est de se préparer à tous les futurs possibles. La Chine a construit la plus grande marine du monde parce que Mahan a toujours raison, pour l’instant. Mais en investissant des milliers de milliards de dollars dans la connectivité transcontinentale, la Chine souscrit une police d’assurance sur la vision de Mackinder, pariant que connecter les 75% de l’humanité vivant en Eurasie pourrait finalement être aussi important que de contrôler les océans. C’est une stratégie à couper le souffle et coûteuse que seule la Chine pourrait tenter : devenir la puissance maritime dominante tout en rendant simultanément la puissance maritime potentiellement obsolète. Face je gagne, pile tu perds.

Cela a toujours été au cœur de l’initiative des Nouvelles routes de la soie qui, pour rappel, a été lancée en Asie centrale : Xi Jinping l’a annoncée à Astana, au Kazakhstan en 2013, qui, ce n’est pas un hasard, est au cœur même de la « zone pivot » de Mackinder. Le choix du lieu, un pays aussi éloigné de tout océan que possible sur Terre, fut le message – la Chine signalait son intention de ressusciter la Route de la Soie (d’où le nom de cette route), reliant le cœur de l’Eurasie avec des infrastructures.

Ce nouveau chemin de fer constituera une nouvelle artère clé qui reliera ce réseau de connectivité au cœur du pays. Il reliera le Tibet – qui, pour rappel, est un immense territoire couvrant 1/8 ème de la Chine – à l’Asie centrale et au-delà le Xinjiang, ainsi qu’à des chemins de fer prévus pour atteindre le Népal, puis potentiellement l’Inde ou le Bangladesh.

Cela fait partie d’un effort plus large visant à relier le Tibet au reste de la Chine et au monde : combiné au chemin de fer Qinghai-Tibet existant, au chemin de fer Sichuan-Tibet en construction et au projet de chemin de fer Yunnan-Tibet, il complète un réseau de 5.000 km faisant de Lhassa – le “toit du monde” – une plaque tournante logistique majeure inattendue. Mis ensemble, ces projets d’infrastructure logistique injectent des centaines de milliards de dollars d’investissements en infrastructures dans la province la moins peuplée de Chine (moins de 4 millions d’habitants) qui ne génère que 35 milliards de dollars de PIB annuel : une folie économique totale – à moins que vous ne vous preniez au jeu de Mackinder.

Il y a aussi un aspect ressource crucial : le plateau Qinghai-Tibet par exemple représente environ 30 % des réserves totales de lithium sur Terre. Il est également très riche en cuivre (plus de la moitié des réserves de la Chine), en chrome et en terres rares – précisément les minéraux nécessaires aux véhicules électriques, aux batteries et aux infrastructures d’énergie renouvelable. Mais ces richesses étaient économiquement hors d’atteinte, les coûts de transport rendent l’extraction non rentable alors que vous pouvez expédier du cuivre chilien ou du lithium bolivien moins cher par voie maritime. Ce chemin de fer change complètement le calcul. Soudain, le Tibet passe d’une périphérie riche en ressources mais inaccessible au statut de réserve minérale stratégique de la Chine, prête à alimenter la transition verte sans dépendre des chaînes d’approvisionnement maritimes.

 

2/ Consolidation territoriale

Une autre raison clé, sinon la principale, du nouveau chemin de fer est la consolidation territoriale : il s’agit de cimenter de manière permanente le contrôle de la Chine sur sa frontière occidentale, en particulier les zones contestées, rendant la souveraineté chinoise sur ces régions frontalières éloignées physiquement irréversible.

Le chemin de fer traverserait ce que l’Inde appelle “l’Aksai Chin”, un territoire chinois qu’ils contestent et revendiquent comme faisant partie du Ladakh.

Ce qui fait de la construction du chemin de fer un problème potentiellement explosif car c’est la construction d’une route là-bas par la Chine, à la fin des années 1950, qui a été l’un des principaux déclencheurs de la guerre sino-indienne de 1962. Et ce nouveau chemin de fer longera cette même route, connue sous le nom de « China National Highway 219 » .

En effet, la construction de ce chemin de fer montre que la Chine poursuit une stratégie de création de faits irréversibles sur le terrain. Vous ne dépensez pas 400 milliards de RMB pour des infrastructures qui risqueraient d’être cédées au cours de négociations.

Il y a aussi une forte dimension militaire : avec ce chemin de fer, la Chine serait en mesure de déployer des troupes et du matériel en quelques heures le long de sa frontière occidentale avec l’Inde, beaucoup plus facilement que l’Inde ne le pourrait, ce qui modifie fondamentalement l’équilibre stratégique et donne à la Chine un avantage insurmontable dans toute confrontation future. Ce qui rend sans aucun doute la guerre moins probable : la parité militaire invite au conflit, tandis qu’un avantage écrasant crée la dissuasion. Le différend passe d’un conflit potentiellement brûlant à un conflit gelé en permanence – non résolu mais stable.

Enfin, en reliant le Tibet de manière aussi granulaire au reste de la Chine, Xi emprunte au livre de Qin Shi Huang (le premier empereur de Chine) dont le véritable génie ne fut pas tant d’unifier toute la Chine pour la première fois que de rendre une future fragmentation de la Chine pratiquement impossible : il a veillé à ce que pendant les 2.500 années suivantes, la Chine se reconstituerait toujours, peu importe le nombre de fois où elle se fracturerait.

Comment ça ? Par une infrastructure civilisationnelle partagée. Qin a défini un script commun, une devise, des mesures mais aussi, surtout, des normes d’infrastructure construites (comme des largeurs d’essieux normalisées pour les routes) ainsi que des infrastructures réelles telles que des routes, des canaux et des fortifications (la Grande Muraille !); tout cela dans le but de faire bouger l’empire comme un seul organisme qui aspirerait toujours à son état naturel d’unité, créant une attraction gravitationnelle vers l’unité qui a survécu à la chute de chaque dynastie.

Ce chemin de fer et la connectivité qu’elle permet entre le Tibet et le reste de la Chine suivent à peu près le même principe consistant à rendre l’unité plus naturelle que l’indépendance. Chaque tunnel dynamité, chaque kilomètre de voie posée, chaque chaîne d’approvisionnement acheminée à travers ces montagnes crée un autre fil dans un réseau d’interdépendance. Et dans son aspect de définition des frontières, ce chemin de fer fait aussi en quelque sorte ce que la Grande Muraille a fait : définir des frontières permanentes et intégrer la périphérie.

 

3/ Développement économique et tourisme

Une dernière raison pour ce chemin de fer, évidente celle-là, est de stimuler le tourisme et le développement économique du Tibet.

En fait, compte tenu des montants en jeu, le Tibet pourrait bien bientôt devenir l’une des régions les plus riches de Chine par habitant. À l’insu de beaucoup, la croissance économique du Tibet a été plus rapide que celle de la Chine dans son ensemble depuis plusieurs années déjà, et la croissance est exponentielle : il a fallu au Tibet 50 ans pour atteindre ses premiers 100 milliards de yuans de PIB, mais seulement six ans pour atteindre la deuxième tranche de 100 milliards de yuans. Au premier trimestre 2025, le PIB de la région a augmenté de 7,9% en glissement annuel, dépassant de loin la moyenne nationale de 5,4%.

Aujourd’hui, le PIB nominal par habitant du Tibet est de 88.116 RMB (sur la base des chiffres du PIB de 2024), soit environ 12.400 dollars, ce qui rend le Tibétain moyen beaucoup plus riche que le Brésilien moyen (9.964 dollars), le Thaïlandais moyen (7.767 dollars) ou, encore plus frappant, l’Indien moyen (2. 878 dollars).

Certes, ils sont encore environ 9% plus pauvres que la moyenne des Chinois (13.687 dollars), mais avec des centaines de milliards de yuans injectés dans une région de seulement 3,7 millions d’habitants, cet écart pourrait se combler rapidement. Ce nouveau chemin de fer représente à lui seul plus de 15.000 dollars par Tibétain d’investissement dans les infrastructures, soit plus que leur revenu annuel actuel. Si même une fraction de cela se traduit par une activité économique durable à travers le tourisme et l’exploitation minière, le Tibet pourrait devenir l’une des régions les plus riches par habitant de Chine.

Il y a des précédents : le chemin de fer Qinghai-Tibet a fait passer le tourisme de 1,6 million de visiteurs en 2005 à 63 millions selon les derniers décomptes, soit une multiplication par 40. Si le nouveau chemin de fer déclenche ne serait-ce qu’un quart de cette croissance, le Tibet pourrait accueillir plus de 100 millions de visiteurs annuels.

Cela aussi, en soi, a un effet de consolidation territoriale : si les Tibétains s’enrichissent plus rapidement que la plupart des Chinois, voyagent librement et facilement à Pékin et Shanghai pour l’éducation et les affaires, et constatent des avantages tangibles de l’intégration, le calcul change. Les griefs économiques ont toujours été plus faciles à résoudre que les griefs politiques, et s’attaquer aux premiers atténue les seconds.

Conclusion : comme c’est souvent le cas en Chine, ce qui à première vue pourrait ressembler, pour certains, à un parfait exemple de gaspillage insensé de dépenses publiques – et il ne fait aucun doute que certains médias occidentaux présenteront ce cas comme ils le font systématiquement avec les dépenses d’infrastructure de la Chine – est en fait un exercice assez sophistiqué de planification stratégique multidimensionnelle.

Ce projet ferroviaire unique avance au moins quatre objectifs stratégiques qui justifieraient probablement chacun à eux seuls son coût : sécuriser une base de ressources pour la transition énergétique, créer des faits irréversibles sur un territoire contesté, se prémunir contre la vulnérabilité maritime et aider à apaiser les tensions politiques délicates grâce au développement économique.

De “400 milliards pour un chemin de fer traversant des montagnes vides”, il devient soudain clair que cela pourrait en fait être l’accord le moins cher de tous les temps s’il contribue simultanément à prévenir la guerre avec l’Inde, un blocus maritime potentiellement dévastateur et une dépendance aux ressources qui pourraient paralyser les ambitions technologiques chinoises. Les États-Unis ont dépensé 2.000 milliards de dollars en Afghanistan pour ne rien accomplir ; la Chine dépense moins d’un trentième de cela (400 milliards de RMB, soit 56 milliards de dollars) pour sécuriser des minéraux critiques, stabiliser une frontière, cimenter l’unité du pays et construire une alternative aux routes commerciales maritimes. Ce ne sont pas des dépenses publiques inutiles et c’est à quoi ressemble une grande puissance qui réfléchit stratégiquement à son avenir.

Arnaud Bertrand

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

Source : https://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-la-chine-depense-t-elle-400-milliards-de-dollars-pour-un-chemin-de-fer-traversant-des-montagnes-vides-au-tibet

 

 

 

 

En somme, il ne reste plus qu’à rapprocher l’Inde et le Pakistan autour d’intérêts communs. Bien sûr, il faudrait d‘abord que l’Inde renonce à sa chasse aux sorcières musulmanes, bref, qu’elle n’imite pas l’Europe.

 

 

 

 

Quelques vues et opinions

 

Toutes en anglais (qui est surpris ?) mais au moins celles-ci sont-elles sous-titrées en français.

On ne sera pas surpris non plus qu’elles ne soient pas toutes enthousiastes.

L’avis des Chinois nous étant inaccessible, d’abord pour une question de langue…

 

 

Côté  Youtube

 

L’Occident – surtout l’écologique – étant ce qu’il est, les réserves sont nombreuses et fouillées, mais le document est riche en images réelles et en informations.

 

 

 

 

Côté Inde

 

Un commentaire d’internaute estime que, pour une fois, dans un reportage en provenance de l’Inde, le mot « menace » n’apparaît ici nulle part. Il semble que ce soit étonnant.

https://www.youtube.com/watch?v=RRIuomhJV9g

 

 

 

 

Côté Népal

 

Il suffit de voir, sur une carte, où – entre l’Inde et la Chine  et à côté du Pakistan – se situe le Népal, pour comprendre la virulence et la soudaineté de la révolution colorée en cours dans ce malheureux pays, en dépit des poursuites-Kabuki trumpistes contre Soros.

 

 

Carte du Népal, en rouge.

https://www.youtube.com/watch? v=NWL8l3vnLOk

 

 

 

 

Ne mourons pas ignares :

 

Un livre

 

 

 

Bruno GUIGUE

L’Odyssée chinoise

Éditions DELGA

400 pages

25 €

L’expérience historique de la République populaire de Chine est unique : c’est la réussite d’une stratégie de sortie du sous-développement à une échelle sans précédent, sous la direction d’un parti communiste qui a mobilisé la population sur la longue durée. Aujourd’hui l’espérance de vie des Chinois dépasse celle des habitants des États-Unis. Les salaires augmentent, 93% des Chinois sont propriétaires de leur logement, et leur revenu moyen se rapproche à grand pas de celui des Français. La Chine est la première puissance industrielle et commerciale du monde. Ses entreprises construisent des infrastructures dans 150 pays, et elle effectue les deux tiers des investissements mondiaux dans les énergies vertes. Certes, les problèmes demeurent immenses : la population vieillit, la crise immobilière menace, l’endettement interne est élevé. La Chine contemporaine charrie son lot de contradictions, elle a ses faiblesses et ses fragilités, mais elle continue d’avancer. Elle développe son marché intérieur, poursuit la transition écologique et entend devenir un « pays socialiste puissant et prospère » à l’horizon 2049. Il faudra se faire une raison : fermant la parenthèse de la domination occidentale, la Chine aspire à retrouver la place qui lui revient. Très bien documenté, utilisant largement des sources chinoises, cet ouvrage brosse un portrait saisissant de la Chine contemporaine et balaie bien des idées reçues.

Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA (Paris), Bruno Guigue est Professeur invité de l’École de marxisme, Université normale de la Chine du Sud (Visiting professor of the School of Marxism, South China Normal University). Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages et de nombreux articles traduits en dix langues. Dernier ouvrage paru : Communisme, aux Éditions Delga, 2022.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 14 septembre 2025

Par Les Grosses Orchades

 

Avec toutes leurs excuses aux abonnés qui auraient reçu deux fois ou pas reçu du tout ce post, pour cause de oroblèmes informatiques temporairement difficiles à surmonter.

 

 

Jamais deux sans trois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jamais deux sans trois

 

 

Leçon 3 : Division du travail et planification

27 Août 2025

 

 

 

Trois leçons pratiques

de philosophie politique

Leçon 3 

 

 

 

 

 

 

Place aux connaisseurs

bien informés de ce dont ils causent

 

 

 

Rencontre Trump-Europe-Ukraine 

 

Promouvoir la division du travail
et la planification stratégique

 

 

Brian Berletic Tropiques20 août 2025

 

 

 

L’UE et V. Zelinsky  à Washington

 

 

 

Après la récente rencontre entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine en Alaska et la rencontre suivante entre les dirigeants européens, le président ukrainien et le président Trump à Washington, une politique américaine prévisible a commencé à prendre forme.

 

Comme l’a déclaré dès février de cette année le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth, s’adressant aux dirigeants européens au sein du Groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, l’Europe a été chargée de prendre le contrôle de la guerre par procuration de Washington contre la Russie en Ukraine en augmentant les dépenses de l’OTAN, la production d’armes et le transfert de soutien matériel à l’Ukraine, permettant ainsi aux États-Unis de se tourner vers la région Asie-Pacifique en donnant la priorité au confinement de la Chine dans cette région.

Le secrétaire Hegseth a clairement indiqué que le conflit serait gelé, et non terminé, et que des troupes européennes et non européennes (pas des troupes américaines) seraient transférées en Ukraine pour assurer un gel, suivi par une réorganisation et une reconstruction des forces armées ukrainiennes par l’Europe.

Comme l’a expliqué le secrétaire Hegseth, « la réalité de la pénurie » empêche les États-Unis de s’engager directement et pleinement dans deux conflits entre grandes puissances, avec la Russie et la Chine, simultanément, ce qui nécessite le gel d’un conflit pendant que les États-Unis en poursuivent un autre.

Le fait même que les États-Unis cherchent à affronter la Chine en Asie-Pacifique, de la même manière qu’ils ont affronté la Russie en Ukraine, démontre un désintérêt total pour une paix véritable avec l’une ou l’autre de ces nations. Les États-Unis estiment que s’ils parviennent à contenir la Chine plus tôt, ils pourront ensuite affronter et contenir la Russie.

Le document  de 2024 de la Marathon Initiative « Strategic Sequencing, Revisited », rédigé par Wess Mitchel, un ancien responsable de l’administration Trump, affirmait explicitement :

 

L’idée du séquençage est simplement de concentrer les ressources contre un adversaire afin d’affaiblir ses énergies perturbatrices avant de se tourner vers un autre, soit pour le dissuader, soit pour le vaincre.

 

Mitchel a également utilisé le terme « division du travail » en ce qui concerne les « alliés des États-Unis en Europe et dans l’Indo-Pacifique », un terme que le secrétaire Hegseth a répété mot pour mot à Bruxelles plus tôt cette année, révélant la « division du travail » et le « séquençage stratégique » comme des politiques en tandem que Washington poursuit.

Le test ultime pour la Russie et le monde multipolaire émergent ne réside pas seulement dans leur capacité à supporter les desseins américains visant chacun d’eux individuellement, mais dans leur capacité à retourner cette stratégie contre Washington.

 

 

 

La vidéo de Brian Berletič

doublée en français

était visible et audible le 6 septembre.

Elle ne l’est plus le 7.

En attendant que Google, Microsoft et Youtube

se mettent d’accord pour refonctionner,

nos lecteurs peuvent poursuivre ci-dessous

la lecture de ce qu’a à leur dire ce remarquable analyste.

 

 

On n’ose croire que la décision de l’UE

d’infliger une amende de 3 milliards d’Euros à Google

y soit pour quelque chose…

Pour une fois qu’Ursula von der Leyen

essaie de se rendre utile,

il serait dommage de la laisser décourager.

 

 

Le voilà revenu !

 

 

 

 

 

Premiers principes : la quête de primauté de l’Amérique

À la fin de la guerre froide, comme le rapportait le New York Times (NYT) dans son article de 1992 , « Le plan stratégique américain appelle à garantir l’absence de rivaux », les États-Unis cherchaient à créer « un monde dominé par une superpuissance dont la position peut être perpétuée par un comportement constructif et une puissance militaire suffisante pour dissuader toute nation ou groupe de nations de contester la primauté américaine ».

Le même article notait le rejet par Washington de « l’internationalisme collectif », appelé aujourd’hui « multipolarisme ».

Les ambitions américaines visant à contenir la Russie et la Chine, tant dans les années 1990 qu’aujourd’hui, ne sont pas motivées par des préoccupations légitimes de sécurité nationale, mais plutôt par la préservation des « intérêts » américains à l’étranger, à l’intérieur et le long des frontières des deux nations, d’une manière que les États-Unis eux-mêmes ne toléreraient jamais qu’une autre nation leur fasse subir.

Le « séquençage stratégique » américain ne se limite pas à la Russie et à la Chine. Ce séquençage, combiné à diverses mises en œuvre de la « division du travail », vise à exploiter et à affaiblir toute nation qui remet en cause la primauté américaine.

Si l’attention immédiate se porte sur l’Asie-Pacifique, les pays du Moyen-Orient, d’Amérique latine et d’Afrique sont également ciblés stratégiquement. La déstabilisation de la Syrie, la pression persistante sur l’Iran et les efforts continus visant à isoler les pays du reste du monde multipolaire qui entretiennent des liens avec la Russie et la Chine (comme la Thaïlande et le Cambodge en Asie du Sud-Est) s’inscrivent tous dans ce plan plus vaste.

L’objectif de Washington est d’empêcher la formation d’une alliance cohésive et multipolaire susceptible de contrecarrer ses ambitions hégémoniques. En éliminant les nations une par une, ou quelques-unes à la fois, les États-Unis espèrent maintenir leur domination et empêcher la formation d’un front uni.

Tant que la primauté demeure le principe unificateur de la politique étrangère américaine, la « recherche de la paix » n’est qu’un moyen de gagner du temps pour rectifier les revers dans une région tout en redoublant d’efforts dans une autre.

 

L’Ukraine est la guerre de l’Amérique, et de l’Amérique seule

En ce qui concerne la guerre en Ukraine elle-même, malgré les récents commentaires de l’administration Trump la décrivant comme « la guerre de Biden » ou affirmant que   « le président Zelenskyy d’Ukraine peut mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement », la guerre est en fait un produit de la politique étrangère américaine qui s’étend sur plusieurs administrations présidentielles, y compris le premier mandat du président Trump .

Les États-Unis commandent actuellement les forces armées ukrainiennes, comme l’a révélé un article du New York Times publié plus tôt cette année. Depuis 2014, la Central Intelligence Agency (CIA) américaine contrôle et dirige les services de renseignement ukrainiens, a également rapporté le New York Times .

Ainsi, le conflit en Ukraine ne pourra prendre fin que lorsque les États-Unis le décideront ou y seront contraints par la Russie.

Comprendre ces principes fondamentaux de la politique étrangère américaine concernant le conflit en Ukraine est essentiel pour réussir à naviguer dans la propagande que les États-Unis et leurs États clients utilisent pour tenter de « division du travail » et de « séquençage stratégique ».

 

Continuité du programme sous Trump

Depuis son arrivée au pouvoir, l’administration Trump elle-même a poursuivi tous les conflits et confrontations hérités de l’administration Biden précédente dans sa quête de primauté mondiale, y compris la guerre par procuration des États-Unis en Ukraine contre la Russie, une confrontation avec l’Iran qui a dégénéré en guerre ouverte en juin dernier, et l’expansion continue de l’empreinte militaire américaine dans la région Asie-Pacifique le long de la périphérie de la Chine et même à l’intérieur de ses frontières sur la province insulaire de Taïwan.

La politique américaine à l’égard de la Russie est décrite en détail dans le document de 2019 de la RAND Corporation intitulé « Étendre la Russie : concurrencer sur un terrain avantageux ».

Le document énumère des mesures économiques, notamment « entraver les exportations de pétrole », « réduire les exportations de gaz naturel et entraver l’expansion des pipelines » et « imposer des sanctions », des mesures qui avaient été mises en œuvre par les États-Unis au moment de la publication du document et depuis lors, y compris sous la première administration Trump, l’administration Biden qui a suivi et maintenant pendant le deuxième mandat du président Trump.

Les mesures géopolitiques énumérées par le document de la RAND comprenaient « fournir une aide mortelle à l’Ukraine », qui a commencé sous la première administration Trump, « accroître le soutien aux rebelles syriens », qui s’est manifesté à la fin de l’année dernière par le renversement réussi du gouvernement syrien par les États-Unis, « promouvoir un changement de régime en Biélorussie », que la Russie a jusqu’à présent neutralisé avec succès , et « exploiter les tensions dans le Caucase du Sud », qui se déroule actuellement sous l’administration Trump sous la forme d’ un bail de 99 ans sur un territoire plaçant potentiellement des troupes américaines le long des frontières de la Russie et de l’Iran.

Ensemble, ces politiques représentent une tentative continue des États-Unis d’encercler, de contenir, de saper et d’étendre la Fédération de Russie, cherchant finalement à précipiter un effondrement de type Union soviétique, même si les États-Unis feignent un intérêt pour la « paix » avec la Russie en Ukraine.

 

Comme dans le passé, ainsi dans le futur

Indépendamment des revers et des limites, tant que les États-Unis continueront de rechercher la primauté sur les nations du monde plutôt qu’une coopération constructive avec elles, toute ouverture américaine de « paix » avec des nations qu’ils ont qualifiées d’« adversaires » et de « menaces » représente un modèle établi de pause, de réorganisation, de réarmement et de relance des hostilités – et non un véritable changement de politique.

L’exemple le plus récent est la guerre de changement de régime menée par les États-Unis en Syrie. Suite à l’intervention russe en 2015, la guerre a été interrompue. Les États-Unis ont profité de cette pause pour réarmer et réorganiser leurs alliés en Syrie et dans ses environs, tandis que les alliés de la Syrie, la Russie et l’Iran, étaient entraînés dans une série de conflits coûteux ailleurs. Une fois la Russie et l’Iran suffisamment étendus, les États-Unis ont relancé les combats fin 2024, renversant rapidement et avec succès le gouvernement syrien.

L’effondrement de la Syrie a été suivi par des opérations militaires américano-israéliennes menées contre l’Iran lui-même, combinées à une campagne toujours en cours visant à éliminer ce qui reste des alliés de l’Iran au Liban, en Irak et au Yémen.

Une pause dans la guerre par procuration menée par Washington contre la Russie en Ukraine ne fera que déplacer les efforts américains ailleurs.

Comme l’a expliqué le secrétaire Hegseth en février, toute pause s’accompagnerait de l’occupation de l’Ukraine par les troupes européennes, à l’instar des États-Unis et de la Turquie en Syrie. Elle inclurait également le réarmement et la réorganisation de l’armée ukrainienne – comme cela a été spécifiquement mentionné lors de la récente réunion américano-européenne-ukrainienne à Washington – et la reprise des hostilités ultérieurement, lorsque les circonstances pencheraient en faveur de Washington.

Non seulement c’est ce qu’impliquent les déclarations du secrétaire Hegseth concernant une « division du travail » et un « séquençage stratégique » , mais c’est aussi ce que les États-Unis ont fait tout au long de la guerre froide et depuis lors.

Sous l’administration Bush Jr., il est admis que les États-Unis ont cherché à instaurer des changements de régime dans plusieurs pays d’Europe de l’Est, ainsi qu’en Géorgie, dans le Caucase. En 2003, les États-Unis ont renversé avec succès le gouvernement géorgien, tout comme ils l’ont fait avec le gouvernement ukrainien en 2014. Tout comme en Ukraine, les États-Unis ont entrepris de réorganiser et de renforcer l’armée géorgienne et, en 2008, comme l’a conclu une enquête de l’UE , la Géorgie a lancé une courte guerre, qui a échoué, contre les forces russes.

L’année suivante, sous l’administration Obama, les États-Unis ont cherché à « réinitialiser » les relations américano-russes, la secrétaire d’État américaine de l’époque, Hillary Clinton, présentant littéralement au ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, un bouton physique de « réinitialisation » comme symbole de la nouvelle relation.

En réalité, les États-Unis ont simplement cherché du temps et de l’espace pour préparer la prochaine série de provocations – ce qu’ils ont fait – à partir de 2011, en divisant et en détruisant une grande partie du monde arabe, y compris en ciblant les alliés russes, la Libye et la Syrie, et le renversement réussi du gouvernement ukrainien en 2014, ainsi que le « pivot vers l’Asie » des États-Unis qui a commencé sous l’administration Obama et se poursuit encore aujourd’hui.

Non seulement les récentes politiques américaines semblent représenter le dernier exemple de ce cycle de recherche de la paix tout en se préparant à la prochaine série de confrontations, mais les États-Unis ont pratiquement déclaré que le gel du conflit en Ukraine visait à leur donner le temps et l’espace nécessaires pour donner la priorité à la maîtrise de la Chine, ce qui implique que les États-Unis reviendront ensuite contrarier la Russie en Ukraine.

Seul le temps nous dira dans quelle mesure la Russie s’accommodera ou perturbera les tentatives des États-Unis de mettre en œuvre une « division du travail » concernant l’Ukraine pour effectuer un processus de « séquençage stratégique » pour vaincre la Russie, la Chine et leurs alliés en détail, et si le reste du monde multipolaire s’unira suffisamment pour aider la Russie ou se laissera diviser et distraire par des efforts américains similaires pour perturber et déstabiliser leurs nations respectives.

Le calcul de la Russie sera basé soit sur sa confiance dans la poursuite de l’Opération militaire spéciale (OMS) jusqu’à sa conclusion complète, en faisant s’effondrer l’armée ukrainienne et en supprimant le régime client installé par les États-Unis à Kiev à partir de 2014, soit sur la nécessité d’accepter une pause dont Moscou estime pouvoir faire un meilleur usage que l’Occident collectif et affronter les États-Unis et ses mandataires à l’avenir à partir d’une position encore plus forte.

Il se peut que la Russie cherche à libérer des ressources pour son propre « pivot » visant à aider des alliés comme l’Iran et la Chine, tandis que les États-Unis eux-mêmes tournent leur attention vers l’Est. Cependant, contrairement aux États-Unis, la Russie ne dispose pas de la longue liste d’États clients qu’elle pourrait mobiliser pour gérer un conflit tout en se tournant vers l’autre, comme Washington le fait et le fait.

L’avenir du monde multipolaire dépendra peut-être autant de l’aide apportée aux nations pour empêcher leur capture et leur exploitation politiques par les États-Unis que de la coopération entre les nations multipolaires pour se défendre contre l’empiètement, la coercition et la capture des États-Unis.

Le test ultime pour la Russie et le monde multipolaire émergent ne réside pas seulement dans leur capacité à résister aux visées américaines dirigées contre chacun d’eux individuellement, mais aussi dans leur capacité à retourner cette stratégie contre Washington. Si la Russie parvient à conclure son OMS en Ukraine de manière décisive tout en renforçant ses alliances avec des pays comme la Chine et l’Iran, elle peut rendre la « division du travail » inutile.

De même, si la Chine peut utiliser cette période pour consolider son influence régionale et approfondir ses liens avec des nations extérieures à l’Occident collectif, les États-Unis trouveront leur pivot vers l’Asie-Pacifique beaucoup moins efficace.

Le paysage géopolitique actuel est une partie d’échecs géopolitique aux enjeux considérables. Si les États-Unis croient pouvoir acculer leurs rivaux un par un, un échec et mat coordonné du monde multipolaire pourrait mettre fin à la partie pour de bon. Le succès signifie un monde défini par la paix, la stabilité et la prospérité dans un équilibre mondial des pouvoirs. L’échec signifie la perte de notre avenir collectif au profit d’une poignée d’intérêts particuliers aux États-Unis qui ont déjà démontré depuis un siècle les moyens et la volonté de le détruire.

 

Brian Berletic est un chercheur et écrivain géopolitique basé à Bangkok.

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NEO – Trump-Europe-Ukraine Meeting: Selling Division of Labor and Strategic Sequencing (Aug. 20, 2025): https://journal-neo.su/2025/08/20/tru…

US DoD – Opening Remarks by Secretary of Defense Pete Hegseth at Ukraine Defense Contact Group (Feb. 12, 2025): https://www.defense.gov/News/Speeches…

Marathon Initiative – Strategic Sequencing, Revisited (2024): https://themarathoninitiative.org/wp-…

NYT – U.S. STRATEGY PLAN CALLS FOR INSURING NO RIVALS DEVELOP (1992): https://www.nytimes.com/1992/03/08/wo…

NYT – The Spy War: How the C.I.A. Secretly Helps Ukraine Fight Putin (Feb. 2024): https://www.nytimes.com/2024/02/25/wo…

NYT – The Partnership: The Secret History of the War in Ukraine (Mar. 29, 2025): https://www.nytimes.com/interactive/2…

RAND Corporation – Extending Russia, Competing from Advantageous Ground (2019): https://www.rand.org/content/dam/rand…

Continuity of Agenda Guardian – Iran and Russia stand to lose from US deal with Azerbaijan and Armenia (Aug. 9, 2025): https://www.theguardian.com/world/202…

Bloomberg – US, Gulf Pressure to Fully Disarm Hezbollah Puts Lebanon on Edge (Aug. 9, 2025): https://www.bloomberg.com/news/articl…

ABC News – US, Philippines discuss missile system deployments as tensions rise (Aug. 14, 2025): https://abcnews.go.com/International/…

Past for Future Guardian – US campaign behind the turmoil in Kiev (2004): https://www.theguardian.com/world/200…

NYT – In Ukraine Conflict, Putin Relies on a Promise That Ultimately Wasn’t (2022): https://www.nytimes.com/2022/01/09/us…

AP – No apologies: Germany’s Merkel defends approach to Ukraine (2022): https://apnews.com/article/russia-ukr…

RFE/RL – After Meeting Russian Foreign Minister, Clinton Hails Fresh Start (2009): https://www.rferl.org/a/After_Meeting… Reuters – Georgia started war with Russia: EU-backed report (2009):

Tag(s) : #Brian Berletic, #Impérialisme, #USA, #Ukraine, #Union Européenne

 

Source : https://www.librairie-tropiques.fr/2025/08/division-du-travail-et-planification-imperiale.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 7 septembre 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

Victoire d’une Invincible Armada de neuf bâtiments de guerre sur un petit rafiot.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Victoire

d’une Invincible Armada 

de neuf bâtiments de guerre sur un petit rafiot.

 

 

Le would-be « Prix Nobel de la Paix » envoie par le fond une pseudo-cargaison de drogue appartenant à un supposé « Cartel » vénézuélien de la drogue  « dirigé par  Maduro » : onze morts.

 

Des garde-côtes ?  Probablement. On le saura si les Vénézueliens nous le disent.

 

Et l’« énorme cargaison de drogue » étant commodément éparpillée au fond de l’océan, on ne pourra jamais dire qu’elle n’existait pas, s’pas ?

 

Certes, ce serait bien la première fois que les Zuniens laisseraient perdre une telle source de profits si facile à confisquer.  Mais allez savoir.

 

Une chose est sûre :

 

pour mettre fin à des guerres et devenir champion de la paix, le plus expéditif est encore de les déclencher soi-même d’abord.

 

Cela dit…

 

On ne voudrait pas avoir l’air de se mêler de ce qui ne nous regarde pas, mais si on était les joyeux drilles Trump, Rubio et Hegseth, on ferait attention à ce que vient de faire savoir M. Xi Jinping à propos du Venezuela. Le président chinois n’est pas homme à dire qu’il va racheter le Panama et envahir le Groenland, pour ensuite n’en rien faire.

 

 

 

 

 

Nous n’avons trouvé, sur cette péripétie, qu’un seul site d’information qui ne soit pas un(e) prostitué(e) en train d’écarter les fesses

 

 

[US Navy sinks Venezuelan boat allegedly belonging to drug cartel]

 

La marine américaine coule un bateau prétendu appartenir à un cartel de la drogue

 

Military Review News – 3.9.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

Le gros bateau qui a pulvérisé, de loin, le petit.

 

 

Un navire de la marine américaine a coulé un bateau au large du Venezuela ptétendument appartenant à un cartel de la drogue, au cours d’une opération qualifiée de « meurtrière ».

Ce n’est nul autre que le secrétaire d’État US Marco Rubio lui-même, qui a rapporté la destruction du bateau sur sa page de réseau social.

Il a qualifié de « navire de drogue » le bâtiment non identifié et dit qu’il appartenait à une « organisation narco-terroriste », précisant que l’incident s’est produit «  dans le sud des Caraïbes ».

« Aujourd’hui, l’armée US a mené une frappe meurtrière dans le sud de la mer des Caraïbes contre un navire transportant de la drogue, qui venait de quitter le Venezuela. »

– a écrit le chef du département d’État US.

 

[ Euh… si vous étiez trafiquants de drogue – au Venezuela ou ailleurs – vous iriez vous jeter toutes voiles baissées, vous, contre huit destroyers US accompagnés d’un sous-marin nucléaire ? Vous savez quoi ? Si nous étions, nous, le Cartel et si vous n’étiez pas morts, vous seriez virés tout de suite !  NdT]

 

En réalité, les Américains peuvent dire ce qu’ils veulent maintenant. Après tout, ils n’ont pas arrêté et saisi le bateau, qui n’appartenait peut-être pas au cartel de la drogue, mais ont préféré le détruire, ne laissant subsister aucune preuve.

Et le ministre vénézuélien de l’Information et des Communications, Freddy Nanez, a déclaré que les images de la destruction du bateau étaient un faux, fabriqué sur ordre de Marco Rubio afin de désinformer le chef de la Maison Blanche, Donald Trump.

Peu avant cela, le président vénézuélien Nicolas Maduro avait décrété la mobilisation générale dans le pays. Il a proclamé que l’État devait être sauvé de l’agression américaine. Selon lui, des navires de guerre de la marine US ont pris sans raison défendable position au large des côtes du Venezuela. Le dirigeant du pays affirme que l’escadre se compose de huit navires de guerre de surface et d’un sous-marin nucléaire.

Maduro a appelé les citoyens à rejoindre le Programme national pour la défense de la souveraineté du pays. Il affirme que les USA tentent de déclencher une guerre non seulement contre le Venezuela, mais aussi contre toute l’Amérique du Sud et les Caraïbes.

 

Le haut-fait militaire

 

(Nous n’avons pas réussi à afficher la vidéo d’origine)

https://vkvideo.ru/video-31371206_456280471?ref_domain=en.topwar.ru

 

(Toutes les versions Youtube accessibles sont titrées et commentées par la pressetituée.) On y voit Trump reprendre à son compte et revendiquer les affirmations de Rubio.)

 

Source = https://en.topwar.ru/270424-vms-ssha-potopili-lodku-iz-venesujely-jakoby-prinadlezhavshuju-narkokartelju.html

 

Ajoutons à ce qui précède qu’il y a un peu plus d’une semaine, M. Scott Ritter, répondant à une question qui lui était posée quant à la la réalité des dangers courus par le Venezuela dans cette Xième attaque contre un pays riche en pétrole, avait mentionné un gonflage de muscles de Marco Rubio, agacé de voir le président se désintéresser de ses priorités à lui en Amérique latine, au profit de l’Ukraine (et des projets sionistes en Palestine). On sait aussi qu’une de ses bêtes noires est le programme cubain d’aide médicale gratuite aux populations les plus pauvres des autres pays latino-américains.

Pour en savoir davantage sur les possibilités de succès de Marco Rubio, notre recours à nous est sans conteste M. Brian Berletič, inégalable sur « le sempiternel et très prévisible agenda US ».

 

 

 

 

Ce n’est pas qu’on ait pris un abonnement spécial chez Tropiques, mais Garland Nixon est un de nos chroniqueurs préférés

 

 Leçon 2 : Joti Brar explique les crises

4 septembre 2025

 

 

 

 

Trois leçons pratiques

de philosophie politique
 

Leçon 2 

 

 

 

 

Place aux militantes compétentes
et authentiquement communistes

(pour les militants on attend encore…)

 

 

Joti Brar

explique les crises

par et avec

Garland Nixon

 

 

 

 

Source : https://www.librairie-tropiques.fr/2025/09/joti-brar-explique-les-crises.html  

 

 

 

 

 

Chine

 

 

Se réjouir de la fin d’une guerre en préparant la suivante…  toute l’histoire de l’espèce humaine

 

 

Deux heures de la parade militaire chinoise

du 3 septembre 2025

 

(vidéo mise en ligne par l’Indonésie)

 

 

 

 

 ***

 

Cette version-ci est plus courte : 

 

https://youtu.be/enyLIVOkDqI?si=fZGa4D8U4ZV2-NXv

 

 

***

 

Réception des chefs d’État étrangers :

 

Ceux venus par avion.

Car Kim Jong Un s’est déplacé en train blindé.

Nous avons remarqué, non sans surprise, que, de tous les arrivants que nous avons pu voir, le Premier ministre Narendra Modi est le seul qui ait semblé remarquer la petite fille qui lui offrait des fleurs, lui ait serré la main et tapoté les cheveux, signe d’humanité inattendu à l’ère de l’IA sans entraves.

 

World Leaders Gather in China | Putin, Modi at SCO Summit 2025 With Xi

 

 

***

 

Poutine et Kim ont défilé aussi. Ensemble :

 

https://youtu.be/xguGUoaE_xY?si=tmjq2sWt9y8jEe1f

 

 

***

 

Juste avant tout ceci…

 

 

Du 31 août au 1er septembre 2025 

(En prévision de l’anniversaire de la capitulation du Japon, le 2)

 

Des dirigeants d’Asie, d’Europe et d’Afrique se sont réunis dans la ville portuaire de Tianjin (nord de la Chine), pour tenir le plus grand sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) de l’histoire, afin d’élaborer le plan directeur pour la prochaine décennie de développement du bloc.

 

Cérémonie de la prise des photos pour la presse lors du sommet de l’OCS à Tianjin

https://www.youtube.com/watch?v=V0Gdu8GaY-Y

 

 

***

 

Et pour finir, le petit remplaçant de feu le Nord Stream II vers l’Europe :

 

Power of Siberia 2.

 

https://youtu.be/clObn0eGKF0?si=i8MByZs_nSUztUfn

 

 

***

 

Trois nouvelles armes futuristes déployées à la parade 

https://www.youtube.com/watch?v=ia0ZExT3-OQ

 

Mais vous ne pourrez pas les voir : la vidéo ne peut être ouverte, pour des raisons connues de Youtube et inconnues de nous.

 

 

 

 

Couverture de ces quatre jours historiques par les merdias USA-UE

 

 

 

 

Mis en ligne le 5 septembre 2025

par Les Grosses Orchades