DURAK !

 

 

 

 

 

 

Grandes manoeuvres de l’OTAN dans la Baltique (BALTROPS) avec « simulations » de débarquements

 

 

 

DURAK !

(en russe : abruti, crétin, énergumène)

https://scottritter.substack.com/p/ritters-rant-040-durak-idiot

 

 

Dans ce « rant » ou coup de gueule, Scott Ritter explose, à la découverte d’un XXXXXXième  troll de Donald Trump sur son réseau social préféré, annonçant qu’il envoie deux sous-marins nucléaires (armés de bombes atomiques prêtes à exploser s’il pousse sur un petit bouton ) au bord de la Russie.

Et pourquoi Trump s’est-il lancé dans cette folie sans consulter personne qui soit sain d’esprit ? Parce que Dmirri Medvedev, ex-président de Russie, à jugé utile de solliciter quelque peu son sens des réalités défaillant, à la suite d’un de ses trolls précédents où le candidat au Prix Nobel de la Paix annonçait qu’il allait – puisqu’on ne faisait pas tout ce qu’il voulait (capituler devant le moignon d’Ukraine qui reste) –  « décapiter » la Russie par une frappe « préemptive » au nucléaire sur Moscou (et plus si affinités).

L’obligeant Dmitri Medvedev lui rappelait donc que, depuis la Guerre Froide, il existe une disposition soviétique jamais abolie appelée « main-morte », prévoyant qu’en cas d’une seule frappe atomique sur la Russie, un dispsitif automatique de réponse en fera pleuvoir dix fois autant sur les États-Unis, quand bien même le gouvernement et toutes les autorités militaires de Russie seraient déjà morts.

C’est ce que l’on appelle dans toutes les langues, DISSUASION, cette dissuasion qui a fait que nous ni personne d’autre n’avons, jusqu’à ce jour, eu à subir le sort d’Hiroshima et de Nagazaki.

M. Trump, qui n’est pas grand lecteur, a compris que M. Medvedev le menaçait d’une agression au nucléaire en le prévenant d’abord pour le narguer. M. Ritter a donc employé le mot DURAK (qu’il traduit par « idiot » pour rester poli) en connaissance de cause.

Et Les Grosses Orchades se demandent si ce ne serait pas à partir de ce mot que la Comtesse de Ségur a nommé son fameux Général Dourakine.

 

 

 

 

 

 

 

Trump intensifie la menace nucléaire envers la Russie… menant le monde au bord d’une guerre nucléaire.

 

Larry Johnson – sonar21.com  – 2.8.2025 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Sur la base du message très provocateur de l’ancien président russe Dmitry Medvedev, qui est aujourd’hui vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions appropriées, au cas où ces déclarations stupides et incendiaires ne seraient pas que cela. Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues. J’espère que ce ne sera pas le cas ici. Je vous remercie de l’attention que vous porterez à cette question.

 

Donald Trump se comporte comme une adolescente droguée avec ses publications sur les réseaux sociaux. Trump, qui se prend pour l’empereur de « l’Art de la négociation », publie, dans la panique, des messages qui mènent le monde au bord de la guerre nucléaire et prend d’autres mesures, que la Russie ne peut interpréter que comme une préparation des USA à attaquer la mère patrie.

La dernière escalade a commencé avec cet accès de colère de Trump :

 

 

Je me fiche de ce que l’Inde fait avec la Russie. Ils peuvent bien couler ensemble leurs économies moribondes, ça m’est égal. Nous avons très peu d’échanges commerciaux avec l’Inde. Leurs droits de douane sont trop élevés, parmi les plus élevés au monde. De même, la Russie et les USA n’ont pratiquement aucun échange commercial entre eux. Continuons ainsi et disons à Medvedev, l’ancien président russe raté qui pense toujours être président, de surveiller ses propos. Il s’aventure en terrain très dangereux.

 

Medvedev, qui est un trolleur de classe olympique, a riposté avec cet avertissement :

 

À propos des menaces de Trump à mon encontre sur son réseau personnel Truth, qu’il a interdit dans notre pays : Si certaines paroles de l’ancien président russe provoquent une réaction aussi nerveuse de la part d’un président US aussi redoutable, cela signifie que la Russie a raison sur tout et qu’elle continuera à suivre sa propre voie.

Et à propos de « l’économie moribonde » de l’Inde et de la Russie et du fait qu’elles « s’aventurent en terrain dangereux », qu’il se souvienne de ses films préférés sur « les morts-vivants » et du danger que peut représenter une « main morte » qui n’existe pas dans la nature. »

 

Trump, dans un étalage continu d’ignorance, a apparemment interprété cela comme une menace russe de lancer une attaque préventive contre les États-Unis. Le système russe « Main-Morte », également connu sous le nom de « Périmètre », est un système de commandement et de contrôle nucléaire automatique ou semi-automatique développé par l’URSS pendant la guerre froide et qui serait toujours opérationnel aujourd’hui. Son objectif est de garantir une réponse nucléaire contre un ennemi, même ei les dirigeants et la structure de commandement russes sont détruits lors d’une attaque décapitante. Medvedev avertissait donc simplement Trump qu’une attaque décapitante sur Moscou entraînerait tout de même une riposte contre les États-Unis.

Au lieu de fermer son clapet, Trump s’est emporté, pompeux, emphatique et grandiloquent, tel un Grand Méchant Loup impuissant, et a annoncé que deux sous-marins nucléaires se dirigeaient vers la Russie, juste parce que Dmitri Medvedev l’avait remis à sa place sur Internet.

 

J’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces déclarations stupides et incendiaires ne seraient pas que cela.

— Donald J. Trump

 

On ne sait pas si cela signifie que Trump a envoyé deux sous-marins supplémentaires pour renforcer ceux qui se trouvent déjà dans l’Atlantique et le Pacifique. Mais le simple fait de faire cette annonce représente une menace que la Russie doit prendre au sérieux.

Cependant, ce n’était pas là la première escalade sur le front nucléaire. Au cours des deux dernières semaines, deux mesures — toutes deux vraisemblablement approuvées ou mises en œuvre sur ordre présidentiel — ont fait avancer l’Horloge de l’Apocalypse vers minuit. La première a été un discours prononcé devant l’OTAN par le général Christopher Donahue, actuel chef du Commandement des USA en Europe. La seconde a été le revirement de la politique US en matière d’armes nucléaires en Europe.

 

DONAHUE :

 

“Last American soldier in Afghanistan”

 

 

Au cours de la conférence de l’Association de l’armée US qui s’est tenue en Allemagne à la mi-juillet 2025, le général Christopher Donahue a déclaré que les forces alliées de l’OTAN et des USA avaient désormais la capacité de « neutraliser » ou de « détruire » l’exclave russe de Kaliningrad par attaque au sol, dans un délai sans précédent et beaucoup plus rapidement qu’auparavant. Il a décrit Kaliningrad comme une enclave (sic) d’environ 75 km de large, entourée de tous les côtés par des pays membres de l’OTAN, ce qui la rend d’après lui vulnérable aux opérations terrestres. Cette déclaration a été faite dans le cadre du plan Eastern Flank Deterrence Line (« ligne de dissuasion du flanc oriental ») de l’OTAN, qui vise à renforcer les capacités militaires terrestres et l’état de préparation dans la région baltique.

Donahue a souligné l’importance du domaine terrestre dans la guerre moderne et la capacité renforcée de l’OTAN à contrer le « problème de masse et d’élan » de la Russie grâce à de nouvelles capacités développées à partir des enseignements tirés du conflit en Ukraine. Cependant, il n’a pas fourni de détails opérationnels spécifiques sur la manière dont cette capacité serait mise en œuvre.

Les propos malavisés de Donahue ont suscité une vive réaction parmi la classe politique et les citoyens russes. Leonid Slutsky, président de la commission des affaires internationales de la Douma d’État russe, a averti qu’une attaque contre Kaliningrad serait considérée comme une attaque contre la Russie elle-même, déclenchant toutes les mesures de rétorsion nécessaires en vertu de la doctrine nucléaire russe. La partie russe considère Kaliningrad comme stratégiquement vitale et toute attaque de l’OTAN contre cette ville comme une escalade majeure susceptible de provoquer une riposte nucléaire.

Les mots sont une chose, mais les actes en disent plus long que les mots, et Trump a autorisé une mesure qui ne laisse aux Russes d’autre choix que de conclure que les États-Unis se préparent à attaquer la Russie… Il a ordonné l’envoi d’armes nucléaires en Europe.

 

Bombes gravitaires B61-12 :

Tout au long des années 1990, les USA ont fermé ou regroupé de nombreuses bases. Les armes qu’elles contenaient ont été retirées de certaines bases nationales et concentrées dans un nombre réduit de bases aériennes principales plutôt que d’être entièrement renvoyées aux USA. Par exemple, les bombes ont été transférées de bases mineures en Allemagne, en Italie et en Turquie, respectivement vers Ramstein, Ghedi Torre et Incirlik,

De même, toutes les armes nucléaires US avaient été retirées de Grèce au début des années 2000, et les dernières bombes retirées de la base britannique de RAF Lakenheath vers 2007, mettant fin à plus de 50 ans de présence nucléaire US dans ce dernier pays.

Aujourd’hui, dans un revirement majeur, les États-Unis viennent de déployer des bombes gravitaires B61-12 un peu partout en Europe. Lieux actuels de déploiement des bombes gravitaires B61-12 en 2025 :

 

  • RAF Lakenheath (Royaume Uni) : Le B61-12 est revenu au Royaume-Uni pour la première fois depuis 2008, avec des livraisons confirmées à la RAF Lakenheath en juillet 2025

 

  •   Base aérienne de Kleine Brogel (Belgique)
    • Base aérienne de Büchel (Allemagne)
    • Bases aériennes d’Aviano et de Ghedi Torre (Italie)
    • Base aérienne de Volkel (Pays-Bas)
    • Base aérienne d’Incirlik (Turquie)

 

Les bombes sont désormais réparties entre ces six bases principales situées dans cinq pays membres de l’OTAN, avec un total d’environ 100 à 150 bombes américaines B61-12 déployées à l’avant. Le déploiement à la base RAF Lakenheath au Royaume-Uni représente un signal stratégique important, car il marque le premier retour d’armes nucléaires tactiques US sur le sol britannique depuis plus de 15 ans.

Que pensez-vous que va faire la Russie ? Rester assise les bras croisés et ignorer ces provocations ? Ou prendre les mesures nécessaires pour éliminer ces menaces en supposant que la situation risque fort de s’envenimer ? Je parie sur la deuxième option.

 

L’annonce de Trump concernant les sous-marins n’avait pas encore été faite lorsque le colonel Wilkerson et moi-même avons discuté avec Nima ce matin. Je pense avoir remporté le concours de chemises*. Nous avons abordé toute une série de questions, mais nous sommes tombés d’accord sur un point : la politique étrangère de Trump est un désastre.

________________

* Allusion aux chemises à fleurs qu’il a rendues célèbres.

 

Et ce qui suit est le même Larry Johnson, s’entretenant avec l’ex-agent de la CIA Ray McGovern et le juge Andrew Napolitano des nouveaux dangers que nous courons tous.

 

 

 

 

Où l’on découvre, par les quelques images que le juge nous montre, que Trump n’est pas le seul abruti, ni le seul crétin, ni le seul énergumène de la plate-bande dite « ‘occidentale »

 

Source : https://sonar21.com/trump-escalates-nuclear-threat-to-russia-taking-the-world-to-the-brink-of-nuclear-war/

 

 

 

 

Sur Kaliningrad

 

Territoire russe dont les va-t-en guerre de l’UE et des USA rêvent de s’emparer par une invasion au sol, on peut lire ceci :

https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-regionaux/la-russie-des-territoires-en-recomposition/articles-scientifiques/kaliningrad

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 3 août 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

 

La solution finale de Trump

 

 

 

 

 

 

Quatrième phase du blocus yéménite de la Mer Rouge

 

 

 

La solution finale de Trump

 

 

 

 

As Trump Green-Lights Israel’s Genocide, European Leaders Feel The Heat From People Of Conscience

 

[Alors que Trump donne son feu vert au génocide israélien, les dirigeants européens  commencent à sentir sur leurs cous le souffle brûlant des consciences de leurs peuples]

 

 

Lebanese revolutionary Georges Abdallah emerges from prison to demand that Arabs rise up against Israel’s genocide

 

[Le révolutionnaire libanais Georges Abdallah sort de prison pour exiger des Arabes qu’ils se soulèvent contre le génocide israélien]

 

 

Dimitri Lascaris  – Reason 2 Resist –  29.7.2025

Traduction  :  c.l. pour L.G.O.

 

 

La semaine dernière, après que l’« envoyé spécial pour la paix » US Steve Witkoff ait accusé la résistance palestinienne d’être responsable de l’échec des négociations de cessez-le-feu, le président US Donald Trump a donné son feu vert à Israël pour mener à bien son génocide.

Dans le même temps, de nombreux signes ont montré que les dirigeants européens subissaient une pression intense pour mettre fin au massacre perpétré par Israël.

Sous cette pression, le Premier ministre britannique « Sir » Keir Starmer, qui est lui-même profondément complice du génocide, a persuadé Trump d’exiger qu’Israël autorise l’entrée de « chaque gramme de nourriture » dans la bande de Gaza.

Pendant ce temps, le révolutionnaire libanais Georges Abdallah est rentré au Liban après avoir passé 41 ans dans une prison française. À sa sortie de l’aéroport de Beyrouth, Abdallah a appelé les Égyptiens et les autres peuples du monde arabe à se soulever pour défendre leurs frères et sœurs en Palestine.

Dans mon dernier épisode de Reason2Resist, je parle de la libération d’Abdallah, de la réalité des négociations de cessez-le-feu et de la pression croissante exercée sur les dirigeants occidentaux pour qu’ils mettent fin à l’horreur qui sévit en Palestine occupée.

 

 

 

 

Source : https://reason2resist.substack.com/

 

 

 

 

Les vidéos que nous publions, comme presque toujours, sont en anglais. Parfois, certaines  – surtout celles mises en ligne par le site A Skeptic Newsletter <askeptic@substack.com> – sont doublées en français. Il faut les y chercher.

La censure étant ce qu’elle est en vonderLeyenie, nous ne recevons pas tous ses envois. Nos lecteurs peuvent tenter d’avoir plus de chance que nous.

Dans la vidéo ci-dessus, Dimitri Lascaris, parlant de Georges Abdallah, dit en substance que les Israéliens n’auront aucun mal à le supprimer s’ils le veulent, et qu’en s’exprimant comme il l’a fait à sa descente d’avion à Beyrouth, Georges s’est littéralement attaché une cible dans le dos. Notre modeste conviction est qu’il l’a précisément fait là et à ce moment-la, pour cette raison même, bref qu’il n’a pas pris le risque d’être abattu à 15 mètres de l’aéroport, avant d’avoir pu dire ce qu’il voulait faire savoir. Nous lui souhaitons très long reste de vie, mais il a bien fait. Et Dimiri Lascaris a bien fait aussi d’inclure cet historique rappel à l’ordre dans sa vidéo gréco-canadienne.

 

 

 

 

Dimitry Lascaris n’est pas le seul à s’être exprimé cette semaine.

 

 

Trumps pressure backfires – Russia ignites unstoppable BRICS unity

 

[La pression exercée par Trump se retourne contre lui – La Russie met à feu une unité imparable des BRICS]

 

 

Larry Johnson et Pepe Escobar répondent aux questions de Nima Alkhorshid

 

C’était  sur Dialogue works et sur Sonar 21 – le 28.7.2025

 

 

 

 

 

 

Dans ce dialogue à trois, beaucoup de choses importantes sont dites. Celle qui nous a frappés le plus est le rappel, par Pepe Escobar, de ce que des génocides et des atrocités comme ce que nous voyons en train de se perpétrer en Palestine ne sont pas des événements uniques ni nouveaux. Notre lamentable espèce en a commis des tas depuis ses débuts dans la plus reculée préhistoire (quoi qu’en ait pensé M. Salomon Reinach,  homme civilisé du XIXe siècle français, qui se refusait d’y croire*).  

Ce qui est nouveau, ce qui est unique, c’est que, cette fois, la chose se passe en direct, en temps réel, sous les yeux d’une planète abjectement indifférente.

Mais il faut être juste et ne pas oublier que certains ; loin d’e rester indifférents, prennent de véritables risques pour tenter d’y mettre fin, ainsi qu’on peut le voir se produire à Berlin dans la vidéo de Dimitri Lascaris.

Cela dit, la planète, et surtout, sur la planète, les États, ont défoncé tous les sous-sol de l’ignominie. Et l’ont fait, disons-le clairement, pour de l’argent. C’est Pepe Escobar encore qui rappelle le pouvoir détenu, en Europe, par les « vieilles » fortunes des familles les plus riches depuis au moins le XVIIIe siècle, qui sont arrivées à verrouiller leur pouvoir plus du tout sonnant ni trébuchant mais bien réel, et à maintenir  dans une totale impuissance les peuples sur lesquels ce garrot s’exerce.

________________   

* Salomon Reinach, immense savant français et défenseur de la République, issu d’une famille de banquiers allemands, auteur – entre plus de 7.000 articles et d’une centaine d’ouvrages – de Cultes, mythes et religions  et d’Orpheus, qui a laïcisé l’étude scientifique des religions en la dégageant des préjugés confessionnels et considérablement enrichi le Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye, dont il a été le conservateur.

 

Mise au point.

Dans son panégyrique de Georges Abdallah, M. Lascaris paraît ne pas savoir qu’il a été condamné pour des actes qu’il n’a pas commis, qui l’ont été par d’autres – peut-être amplement justifiés, le problème n’est pas là – le problème est que les actes pour lesquels il a été condamné ne lui étaient pas imputables et que personne, chez les gens au pouvoir en France et ailleurs ne l’a jamais ignoré et n’a jamais ignoré non plus qui les avait commis. Tous ces importants à ne pas toucher avec des pincettes – y compris les nôtres – avaient envie de faire aux pattes un homme qui les contestait et ce prétexte-là a été pour eux aussi bon qu’un autre.

 

Otages.

M. Lascaris évoque aussi, dans son podcast, les pseudo-otages réclamés au Hamas par Israël et il tient à ce que les choses soient claires : la vingtaine de personnes détenues par le Hamas sont des soldats, capturés en armes dans des bases militaires israéliennes en Palestine. On n’’appelle pas cela des otages, mais des prisonniers de guerre. Qui sont d’ailleurs traités par le Hamas dans le respect des lois internationales en la matière. Certes, il y a bien, en Palestine, des milliers d’otages : ils sont tous palestiniens, tous détenus en violation de ces mêmes lois, non seulement détenus, mais torturés et violés, y compris les enfants. Dont personne – honte sur nous tous ! – ne se soucie, sous le fallacieux prétexte que les merdias n’en parlent pas.

Il faut rappeler que les lois internationales en question, font obligation à tous les États membres des Nations Unies de mettre fin à ces crimes, où et quand ils se produisent, par la force des armes s’il le faut. Ces quelque 200 membres de l’ONU sont donc coupables de non assistance à peuple en danger. Tout acte de guerre contre ce genre d’agression est donc légitime. Jusqu’à ce que les Israéliens coupables – perpétrateurs et complices – soient obligés de quitter les lieux pour être jugés ailleurs (Nuremberg ?) et que le sol de la Palestine soit rendu à ce qui reste de Palestiniens en vie. Il faut qu’ils puissent y vivre en paix, avec les Juifs qui souhaiteraient y vivre avec eux dans le respect de leurs lois, s’ils en sont acceptés. Ce qui, en somme,  était la situation de la Palestine avant que les classes dirigeantes anglaises et françaises ne se mêlent de voler leur terre commune pour y installer un nid de nazis pires que leurs modèles allemands du siècle dernier. À ces deux coupables-là aussi, la « communauté internationale », quand il y en aura une digne de ce nom, devra faire rendre des comptes.

 

In cauda

Il reste, en France, un homme emprisonné depuis 31 ans, pour avoir commis (il ne le nie pas et n’a pas lieu d’en avoir honte) des actes de guerre qui ont coûté la vie à plusieurs personnes chez  les oppresseurs de peuples qu’il combattait.

[Oui, quand on laisse détruire en son nom des tas de pays qui ne vous ont rien fait et qu’on va ensuite, comme si de rien n’était,  faire un tour au Drugstore, on prend des risques.]

Cet homme est vénézuélien et s’appelle Ilitch Ramirez Sanchez, plus connu sous le pseudonyme de Carlos. Il est détenu, dans les mêmes conditions que Georges, depuis qu’en 1994 les services d’espionnage français l’ont kidnappé au Soudan et transporté illégalement en France, où il est embastillé comme « terroriste ». En prison, il a connu sa femme : une avocate qu’il a épousée puis perdue (le 12 avril de l’an dernier, quand elle est morte d’un cancer). En dépit des lois françaises sur la détention « à perpétuité » une nouvelle fois bafouées, ils n’ont jamais pu vivre ensemble un seul jour. Le Venezuela réclame son ressortissant, mais les droits du Vénezuela sont du même ordre que les lois internationales : faits pour être ignorés, puisque les gens de ce pays ne font pas partie du troupeau d’esclaves volontaires de l’autoproclamé « hégémon ».

 

 

Au centre, Carlos, à droite, son épouse et avocate Me Isabelle Coutant-Peyre

 

 

Il faut que le peuple français fasse droit aux réclamations du Venezuela, c’est-à-dire qu’il force ses faux représentants ô combien meurtriers à relâcher leur otage. Les prisonniers de guerre restent rarement plus de cinq ans à la discrétion de ceux qui les ont vaincus (c’est par exemple le temps qu’il a fallu aux troupes de Mussolini pour rentrer d’URSS dans leur pays, après 1945). Carlos est victime des mêmes criminels que Georges. L’ignorer, c’est se faire leur complice.

L.G.O

 

 

 

 

Mis en ligne le 31 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Robespierre mobilisé le jour anniversaire de sa mort

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Robespierre

mobilisé le jour anniversaire de sa mort

contre la loi Duplomb

 

 

 

 

 

 

(L’auteur de ce projet de loi mérite-t-il vraiment de laisser son nom dans l’histoire à côté de celui du plus grand des Français ?)

 

 

 

 

 

 

Billet de blog 27 juillet 2025

 

Droit de pétition, Robespierre : mémoire et hommage

 

Ce lundi 28 juillet est le jour de la 231° année de la mort de Robespierre. C’est l’occasion de lui rendre hommage pour le combat qu’il a mené à l’Assemblée constituante en 1791, en faveur du droit de pétition. Sa mise en oeuvre pour l’abrogation de la loi Duplomb est aussi un travail de mémoire.

 

 

Paul Alliès

Professeur Emérite à l’Université de Montpellier. Doyen honoraire de la Faculté de Droit. Président de la Convention pour la 6° République (C6R).

Abonné de Mediapart

 

 

 

 

La pétition qui pourrait atteindre les 2 millions de signataires, a révélé un certain affolement parmi les « ravis » de cette loi visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ». Fut-ce au prix d’une « aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire » comme le dénonce la pétition.

 

Un petit bêtisier a accompagné ce vent d’inquiétude : de « simples avis personnels » (la ministre Aurore Bergé), une « instrumentalisation massive… » (le vice-président des Républicains François Xavier Bellamy), « …par les écologistes voulant mettre la pression au Conseil Constitutionnel » (le très informé Duplomb lui-même). Lesquels écologistes ont fait l’objet d’attaques de leurs permanences ou locaux par les « Chemises vertes » (1) de la Coordination rurale (celle d’Occitanie justifiant son action à Toulouse au motif que « la rentabilité, c’est le nerf de la guerre », encouragée par la loi Duplomb).

On sent poindre des regrets sur l’organisation du droit de pétition telle que définie au Conseil économique, social et environnemental en 2010, puis au Sénat en janvier et à l’Assemblée nationale en octobre 2020.

Ce fut là une extension limitée de la reconnaissance du droit de pétition tel qu’inscrit à l’article 72-1 de la Constitution. Soit un droit plus étendu pour les électeurs des seules Collectivités territoriales puisqu’il prévoit la possibilité pour celles-ci de soumettre à référendum des « projets de délibération ou d’acte relevant de (sa) compétence ». Ce qui n’est pas le cas on le sait, dans le système défini par les assemblées parlementaires (2).

Une fois encore la verticale et présidentialiste V° République s’avère incapable d’ouvrir son système délibératif à la société, comme c’est le cas dans plusieurs pays étrangers.

L’embarras dans lequel sont plongés les « cercles du pouvoir » (Présidence de la République incluse) en ce moment, est l’occasion de revenir aux origines de ce droit de pétition.

Il fit l’objet d’une législation par la première assemblée de la Révolution, la Constituante (juin 1789- septembre 1791). Les débats qui la fixèrent eurent lieu les 9 et 10 mai 1791, juste avant la fuite du roi.

C’est le député breton Le Chapelier qui rapporte devant l’Assemblée, au nom du Comité de constitution. Il soutient que le droit de pétition est un droit individuel réservé aux citoyens actifs (ceux qui paient un impôt équivalent de trois à dix journées de travail).

Robespierre combat cette restriction censitaire.

Lire la suite…

 

Source : https://blogs.mediapart.fr/paul-allies/blog/270725/droit-de-petition-robespierre-memoire-et-hommage

 

 

 

 

L’auteur de la pétition est Éléonore Pattery, âgée de 23 ans, vivant à Bordeaux et actuellement en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement/Responsabilité Sociétale des Entreprises). 

 

(Question : l’équivalent de « master », c’est quoi, en français ?)

L.G.O.

 

 

 

 

 

 

Les 2 millions sont dépassés

Date limite de recueil des signatures : 17.7.2026

 

 

 

 

 

Non à la Loi Duplomb — Pour la santé, la sécurité, l’intelligence collective.

 

 

La plateforme des pétitions de l’Assemblée nationale permet aux citoyens d’adresser des pétitions à l’Assemblée nationale et de signer des pétitions déjà déposées.

Chaque pétition est attribuée à l’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée nationale, en fonction de la thématique qu’elle aborde. Les pétitions ayant recueilli au moins 100 000 signatures sont mises en ligne sur le site de l’Assemblée nationale pour plus de visibilité.

Après attribution de la pétition à une commission, les députés de la commission désignent un député-rapporteur qui propose ensuite soit d’examiner le texte au cours d’un débat faisant l’objet d’un rapport parlementaire, soit de classer la pétition.

La Conférence des présidents de l’Assemblée nationale peut également décider d’organiser un débat en séance publique sur une pétition ayant recueilli au moins 500 000 signatures, issues d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer.

Lire la suite…

 

Source : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014

 

 

 

 

 

Et on sait ce qui arrive aux référendums-da…

 

 

Loi Duplomb, budget Bayrou… Le droit de pétition sert-il (vraiment) à quelque chose ?

 

Avec sa pétition contre le budget Bayrou, l’intersyndicale compte bien surfer sur le succès de celle contre la loi Duplomb. Mais les pétitions, même quand elles mobilisent fortement les citoyens, peinent à faire changer d’avis les dirigeants politiques.

 

Léa Guyot – Le bien public –23.7.2025

 

 

La pétition contre la loi Duplomb est encadrée par le règlement de l’Assemblée nationale, contrairement à celle lancée par l’intersyndicale.

 

 

C’est un outil phare de la démocratie directe : le droit de pétition connaît un regain d’intérêt en France depuis le succès de la pétition contre la loi Duplomb, signée par plus d’1,7 million de personnes mardi en fin de journée. Un record pour une initiative adressée au Parlement. Mais cet élan participatif, comme celui lancé par l’intersyndicale mardi, pourrait bien rester lettre morte.

Lire la suite…

 

Source : https://www.bienpublic.com/politique/2025/07/23/loi-duplomb-budget-bayrou-le-droit-de-petition-sert-il-(vraiment)-a-quelque-chose

 

 

 

 

Mais comme on est ici en Belgique,

 

 

Bravo pour la police, haro sur les détenus

 

Luk Vervaet – L.G.S. – 26.7.2025

 

 

 

 

Une semaine ordinaire en juillet (La violence de la prison, partie 2)

Le jeudi 17 juillet, le personnel de la prison de Wortel s’est mis en grève pendant 24 heures pour protester contre « les problèmes de sécurité persistants, le manque d’investissements depuis des années, les caméras défectueuses et les détenus agressifs sans papiers ». (1)

Le même jour, la police a dû intervenir dans la prison de Hasselt pour transférer un détenu dans une cellule d’isolement. Peu après, selon la presse, deux gardiens ont été agressés par un détenu violent. Ils ont dû être transportés à l’hôpital et sont dans l’incapacité de travailler.

Lire la suite…

 

Source : https://www.legrandsoir.info/bravo-pour-la-police-haro-sur-les-detenus.html

 

 

 

 

 

 

Pendant qu’on est dans les droits humains bafoués…

 

 

Les nourrissons ont-ils le droit de ne pas recevoir onze vaccins dès leur naissance ?

 

 

 

 

 

 

Et la vaccination contre la grippe bientôt obligatoire en France… Le monde vacciné à mort.

 

 

François Asselineau sur les 11 injections pour un nourrisson : « La France est le champion mondial du nombre d’exigences des vaccins ! »

 

François Asselineau – Le media en 4.4.2 – 26.7.2025

 

 

La France, pays des Lumières ? Pas en matière de vaccination infantile. Alors que la Suède ou les Pays-Bas n’imposent aucun vaccin, l’Hexagone martyrise ses nourrissons avec onze injections obligatoires, dont certaines contre des maladies d’adultes.

François Asselineau dénonce cette « aberration » avec un pragmatisme décapant. Pourquoi injecter des vaccins contre l’hépatite B – une MST – à des bébés de deux mois ? Pourquoi cette frénésie, alors que le BCG et la variole, jadis acceptés, avaient au moins une logique épidémiologique ?

Pendant ce temps, l’autisme explose, les effets secondaires s’accumulent, et les labos… rient et encaissent. La science, vraiment ? Ou une religion d’État ? Derrière ce carcan, on devine l’ombre de Big Pharma et l’arrogance d’un État qui méprise le libre arbitre [du véritable Souverain, NdGO].

 

 

 

 

Source : https://lemediaen442.fr/francois-asselineau-sur-les-11-injections-pour-un-nourrisson-la-france-est-le-champion-mondial-du-nombre-dexigences-des-vaccins/

À lire aussi : « Clean House » : Robert Kennedy nettoie en profondeur le système de Santé

 

Gaza-ailleurs : même combat ?

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 28 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Nos lecteurs

 

 

 

 

 

 

Flotte de l’OTAN en Mer Baltique. Objectif : la Chine

(et des Routes de la Soie qui veulent affranchir le monde).

 

 

 

 

Nos lecteurs auront peut-être remarqué (mais peut-être pas) que notre précédent post a été « hacké » par une aimable petite main appelée Censure, qui, avec l’aide de Microsoft, est entrée dans notre blog pour y changer ce que nous y disions, en nous mettant dans l’impossibilité d’y remédier.

 

 

En gros, nous nous faisions l’écho d’une courageuse initiative de George Galloway, qui venait, à Birmingham, de jeter les bases d’un mouvement international dont le but est de mettre en oeuvre, par tous les moyens possibles, la création d’un état palestinien. D’un SEUL état palestinien, et non des deux irréalisables que l’on agite devant nos yeux depuis des années pour nous amuser et, surtout, Messieurs-Dames, nous faire tenir tranquilles.

Nous avions mis son titre lapidaire (1 SP) au centre, en grands caractères (corps 48), et nous l’avions fait suivre de sa traduction (« Un seul état palestinien ») centrée,  en grand caractères aussi (corps 36).

Ô surprise, ces deux lignes succinctes se sont affichées – et s’affichent toujours – en corps 7 (ou 8) lilliputien, quoi que nous fassions pour y remédier.

Exactement de cette manière :

 

 

 

 

 

 

 

telle que l’avait anticipée, il y a bientôt trois siècles (28 octobre 1726), le génial Jonathan Swift.

 

 

 

 

Cela peut prendre aussi d’autres formes :

 

 

L’entourloupe de Gabbard et Trump pour détourner l’attention du public de ce qui se passe vraiment

 

Jeter Obama sous le bus ? Bof ! Lui ou un autre… Leurs crimes sont tous les mêmes et ils ont tous un seul et même but. C’est ce qu’explique ici :

 

 

Brian Berletic, de The New Atlas, interviewé par les Red Pills Diaries

 

 

Et, comme toujours, il a raison.

 

 

 

 

 

Nous, on hait ce genre de choses, mais vous pouvez, si vous voulez, l’écouter doublé en français :

 

https://askeptic.substack.com/p/situation-reports-part-1-2025-07-5d1?utm_source=post-email-title&publication_id=831165&post_id=169072477&utm_campaign=email-post-title&isFreemail=true&r=1da959&triedRedirect=true&utm_medium=email

 

 

 

 

 

Pendant ce temps-là l’autre Georges…

 

Est rentré chez lui, après quarante ans et neuf mois d’enfermement criminel sous cinq présidents de la République française complètement déshonorés (Mitterrand,  Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron), dans un Liban en voie de destruction totale par le cancer généralisé d’un capitalisme dont les États-Unis d’Amérique sont le principal porte-coton.

 

 

 

 

 

 

Il ne nous arrive pas souvent (jamais ?) d’être en désaccord avec ce qu’écrit Me Régis de Castelnau sur Vu du Droit .

Cela vient d’arriver pourtant, à propos d’un article qu’il a consacré à cette libération historique.

Autant nous adhérons à tout ce qu’il y signifie aux répugnants calomniateurs du libéré, autant nous ne partageons pas son sentiment à propos de feu Me Vergès, auquel il reproche sa stratégie de la rupture, pourtant adoptée, si nous ne nous trompons pas, avec l’assentiment de ses clients.

 

 

Libération d’Abdallah : le « système Retailleau » entre insultes et mensonges.

https://www.vududroit.com/2025/07/liberation-dabdallah-le-systeme-retailleau-entre-insultes-et-mensonges/

 

 

Me de Castelanu croit-il vraiment que toute position moins offensive du défenseur aurait raccourci d’un seul jour le calvaire du défendu ?

Cela, il faudra vous lever tôt, Maître, pour nous le faire avaler.

 

 

 

Gexroges Ibrahim Abdallah,

avec des livres et le Che pour seules armes pendant près de 41 ans.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 27 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

CIBLES.

 

 

 

 

 

 

Restaurant flottant sur le fleuve Taedong, à Pyongyang, Corée du Nord.

 

 

 

CIBLES

 

Cette jeune femme et ces deux hommes viennent de s’attacher une cible dans le dos.

 

Commençons par la jeune femme.

 

« Un changement révolutionnaire est en cours »

 

Arrêt sur Info – 20.7.2025

 

La situation des droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967.

« La Palestine aura écrit le dernier acte d’une saga millénaire des peuples qui se sont soulevés contre l’injustice, le colonialisme et, aujourd’hui plus que jamais, la tyrannie néolibérale ».

Discours prononcé par  Francesca Albanese, rapporteur spéciale des Nations unies lors de la Conférence d’urgence du Groupe de La Haye à Bogotá, en Colombie., le 15 juillet 2025.

 

 

 

 

Excellences, chers amis,

Je tiens à exprimer ma gratitude au gouvernement colombien et sud-africain pour avoir réuni ce groupe, mais aussi à tous les membres du Groupe de La Haye, à ses membres fondateurs pour leur position de principe, ainsi qu’à tous ceux et celles qui se sont joints à eux. Puisse-t-il continuer à se développer et, ainsi, améliorer efficacement ses actions concrètes.

Je remercie également le Secrétariat pour sa ténacité, ainsi que les experts palestiniens, individus et organisations, qui ont fait le voyage jusqu’à Bogota depuis la Palestine occupée, la Palestine historique/Israël et d’autres terres de la diaspora/de l’exil, afin de soutenir ce processus, après avoir fourni au Groupe de La Haye des informations exceptionnelles et documentées.

Je remercie également tous les participants présents aujourd’hui.

Il est en effet essentiel de répondre présent à un moment qui pourrait bien s’avérer historique. Puissent ces deux jours inciter toutes les participantes et participants à œuvrer ensemble pour adopter des mesures concrètes pour mettre fin au génocide à Gaza, et espérons-le, à l’effacement des Palestiniens et de ce qui subsiste de la Palestine. Car c’est ici et maintenant que se joue l’avenir d’un système où la liberté, les droits et la justice constituent une réalité pour tous. Cet espoir, auquel je m’accroche résolument, exige de la discipline. Une discipline qui doit tous nous animer.

Lire la suite…

Source : https://arretsurinfo.ch/un-changement-revolutionnaire-est-en-cours/

 

 

Ceux à qui elle s’adressait

 

Le Groupe de La Haye  (Colombie-Afrique du Sud) et la trentaine de représentants des pays  qui l’ont rejoint

 

 

 

La « Maison Blanche »

 

qui a détruit plus de vingt nations, de préférence en commençant par ensevelir sous des tapis de bombes leurs populations civiles,

 

qui participe actuellement à un génocide sans équivalent dans l’histoire, en facilitant le massacre, en 21 mois,  de 400.000 personnes dont 200.000 enfants dans une ville de taille moyenne, sous le regard bovin du monde entier (pardon les bœufs),

 

part en guerre contre deux hommes – civils et désarmés – qui ont tenté de faire leur devoir de citoyens US en enquêtant sur un homme dont les crimes – multiples et avérés – n’ont jamais été sanctionnés.

 

Un homme qui est censé être mort, mais personne ne peut en être sûr, sauf « ceux qui savent », soit qu’ils l’aient exfiltré soit qu’ils l’aient tué.

 

En enquêtant sur les crimes de cet homme qui, entre autres méfaits, a détruit la vie  de plus d’une cinquantaine de gamines impubères,

 

les deux citoyens US, effarés, ont débouché sur le ramassis de monstres autoproclamés « élites » qui sont en train de détruire leur pays après avoir détruit une fameuse partie du monde.

 

 

IL IMPORTE DE LES FAIRE TAIRE

 

Comment ?

 

EN LES ACCUSANT DE NAZISME

 

 

Ce qu’il importe de savoir….

 

C’est que la règle n°1 du nazisme est :

 

  • Toujours accuser l’autre de ce qu’on a l’intention de lui faire, de ce qu’on est en train de lui faire ou de ce qu’on lui a déjà fait.

 

 

Ceux qui accusent ces deux hommes se prétendent juifs, sont israéliens…

 

Leurs parents ou leurs grands-parents ont connu ce genre d’accusations avant d’être mis à mort il y a quatre fois vingt ans…

 

Cela n’empêche pas ceux-ci de tuer une seconde fois leurs aïeux et de les déshonorer par la même occasion, en se conduisant comme leurs bourreaux.

 

La « Maison Blanche » ?

 

Est actuellement occupée par un homme que l’on n’a laissé accéder au pouvoir que parce qu’il était cliniquement incapable de l’exercer, ce qui permet aux pires criminels de le faire à sa place.

 

 

Les deux hommes dont il est question ici sont allés au bout de leur recherche et ont livré, dans une vidéo de presque trois heures, ce qu’ils ont découvert… dont une grande partie du  monde se doutait mais qui dépasse les pires hypothèses.

Ce faisant, ils ont mis leur vie gravement en danger.

C’est ce dont s’était déjà fait indirectement l’écho le Hindustan Times en publiant, il y a presque un an, la première attaque dont ils ont été ll’objet, pour avoir osé parler de «l’Holocauste » autrement qu’en suivant les pointillés obligatoires.

On vous le redonne ici pour mémoire :

 

White House raps Tucker Carlson for ‘Nazi propaganda’ on his show, ‘disgusting and sadistic insult to all Americans’

 

 

C’était en septembre 2024..

Cette Maison Blanche-là était celle de Joe Biden, autre incapacité notoire.

A-t-on le droit de traiter ainsi les gens malades, quels que soient les crimes qu’ils aient pu commettre quand ils ne l’étaient pas ? 

Il avait donc été, dans ce premier podcast, question  d’ Holocauste, et c’est peu dire qu’il ne manque pas, en France et en Belgique, de gens qui ont payé très cher leur honnêteté intellectuelle en matière d’histoire kidnappée. Nous ne reviendrons donc pas là-dessus, mais ce qu’il est bon de savoir, c’est qu’entretemps, ladite Histoire  a marché, et que des peuples de plus en plus nombreux refusent de continuer à se laisser intimider par l’énorme entreprise de racket et de chantage. Et leur résolution s’affermit d’autant que l’empire US, otage total des imposteurs, a commencé sa douloureuse descente en vrille aux enfers.

Les aberrants criminels, de plus en plus exposés aux regards inquisiteurs de ceux qu’ils ont mené là, commencent à se débattre, comme les monstres acculés qu’ils sont, et ils ne feront pas de quartier à ceux qui seront assez téméraires pour oser dire d’eux ce qu’ils sont et ce qu’ils font.

Sans surprise, les deux auteurs de cette vidéo viennent déjà de re-faire l’objet d’attaques et de menaces. Ils s »y sont exposés par devoir civique.

 

 

Qui sont-ils ? 

 

De gauche à droite : Darryl Cooper et Tucker Carlson

 

 

On ne présente plus Tucker Carlson. Depuis son interview historique de Vladimir Poutine, plus personne ne peut l’’ignorer.  C’est le journaliste qui a la plus forte audience au monde. Depuis qu’il a quitté Fox News qui le censurait, son public n’a fait que croître, prenant acte de l’indépendance dont il a fait preuve en interviewant notamment Robert Kennedy Jr et Donald Trump quand il était sous-entendu que la chose était interdite.

Il est – et se dit – conservateur, ce qui n’est pas notre tasse de lait, mais il a bien le droit. L’essentiel est qu’il s’est toujours conduit, jusqu’à ce jour, en homme intègre.

Darryl Cooper, qu’il présente comme un historien, est un citoyen US qui a fait son service militaire dans la Marine, puis a servi pendant un certain nombre d’années en qualité de fonctionnaire, au Département de la Défense, ce qui l’a amené à visiter bon nombre des nombreuses bases militaires US dans le monde. Lorsque, en Mer Rouge, se trouvant à bord d’un destroyer de l’US Navy, il a vu couler, par ses compatriotes, un bateau qui n’apportait que des médicaments au Yemen alors sous blocus saoudien, il a trouvé que c’était une fois de trop, a démissionné de son poste, ne l’a jamais regretté et se consacre, depuis, à explorer des événements historiques, célèbres ou non, et à faire de ses travaux des podcasts. Son site s’appelle, « The MartyrMade Podcast ». Ajoutons qu’il admire et soutient l’historien anglais David Irving, ce qui est tout à son honneur.

 

 

Voici la vidéo qui fait tant de bruit ces jours-ci :

 

 

Tucker Carlson and Darryl Cooper on the True History of Jeffrey Epstein and Ongoing Cover-Up 

 

[Tucker Carlson et Darryl Cooper sur la véritable histoire de Jeffrey Epstein et l’occultation en cours]

 

2 h 41’02

 

 

 

… qui est suivie de celle-ci :

 

Darryl Cooper’s Message to the Trump Administration on the Epstein Cover-Up

 

[Message de Darryl Cooper à l’administration Trump sur l’occultation de l’affaire Epstein]

 

9’17

 

 

 

Ajoutons-y cette autre, qui montre en outre un peu de la très résistible ascension du IVe Reich

 

 

Comment Epstein a retourné MAGA contre Trump | The Listening Post

 

 

 

 

Si nous n’y faisons rien, ce sera tant pis pour notre espèce.

 

 

 

 

 

Et tout ce que nous pouvons faire ici,  à ce stade, c’est  vous communiquer la TRANSCRIPTION, seulement en anglais hélas, de cette vidéo capitale de près de 3 heures

 

 

Transcript : Tucker Carlson and Darryl Cooper LIVE on the Epstein Cover-Up

 

Pangamham S. – singjupost.com – 17.7.2025

 

 

 

 

 

Read the full transcript of The Martyr Made Podcast creator Darryl Cooper’s interview on The Tucker Carlson Show episode titled “Tucker Carlson and Darryl Cooper LIVE on the Epstein Cover-Up”, premiered July 17, 2025.

 

Opening Remarks and Political Context

TUCKER CARLSON: Darryl Cooper, ladies and gentlemen. It feels so naughty and forbidden to be sitting here with you. It’s like getting caught in a strip bar. Just kidding. I’m so grateful that you came. Not everyone feels that way. I just want to dispense with the political aspect of this by reading a verbatim quote. I don’t have the tape for some reason, but this was my old friend Mark Levin on his show today. And this is the transcript that I got from Levin. And it actually says in parentheses, screaming like an old woman. I don’t know if that was actually on Fox or not, but I’m quoting: “Why are these insane, knuckleheaded, know nothings, these propagandists, these demagogues, given platforms? Someone gave us a platform. Amazing. By God, I’m going to take this crap on for as long as I live because it’s destroying our youth and destroying their minds.”

DARRYL COOPER: Glad he’s standing up. Somebody has to. Guy sounds like a monster. Who’s he talking about?

TUCKER CARLSON: You and me. So I think it’d be really fun to spend maybe three hours, you know, being mean to Mark Levin. I’ve already done that. I want to create a documentary record. You’ve already done this with your podcast, but for people who haven’t seen it, I want to create a documentary record here of everything that we know or think we know without too much speculation. Just like, stick to the facts about Jeffrey Epstein, the basic questions of Jeffrey Epstein. I feel like I know a lot about this topic.

You know much more than I know.

Read more…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/transcript-tucker-carlson-and-darryl-cooper-live-on-the-epstein-cover-up/

 

Malheureusement, les transcripteurs hindous n’ont sans doute jamais lu Louis-Ferdinand Céline et ne connaissent par conséquent pas le merveilleux outil éditorial que sont ses trois points de suspension… L.G.O.

 

 

Voici cependant, à défaut,

 

Le résumé succinct qu’en donne, en français, Le Libre Penseur

 

 

Analyse de l’entretien de Tucker Carlson avec Darryl Cooper sur la véritable histoire de Jeffrey Epstein

 

Voici un résumé complet et détaillé de la vidéo longue postée par Tucker Carlson sur X, où il interviewe Darryl Cooper, historien et créateur du podcast « Martyr Made » , sur le cas de Jeffrey Epstein. La vidéo dure environ 2 heures et 47 minutes et est structurée autour de différents chapitres. On a organisé ce résumé en sections correspondant à ces chapitres pour une clarté maximale, en incluant des détails précis sur les faits allégués, les connexions, les théories et les analyses discutées. Les affirmations sont basées sur les déclarations de Cooper, souvent spéculatives mais étayées par des références historiques et journalistiques mentionnées.

Lire la suite…

Source : https://www.lelibrepenseur.org/analyse-de-lentretien-de-tucker-carlson-avec-darryl-cooper-sur-la-veritable-histoire-de-jeffrey-epstein/  

 

 

 

 

Notre sentiment sur Darryl Cooper

Extraordinaire travail d’historien. Qui consistait en deux choses :

  • Découvrir le plus complètement possible le contenu grouillant d’un chaudron de sorcières presque impossible à comprendre.
  • Y mettre de l’ordre pour qu’il soit à la portée des ahuris que nous sommes, qui avons laissé prendre le contrôle de nos vies par cet emmêlement de pinces et de tentacules, au lieu de le conserver et d’en assumer les responsabilités.

Ce qu’a, mine de rien, fait Darryl Cooper ne peut se comparer qu’à La Divine Comédie de Dante, version XXIe siècle, pas catholique et pas en vers.

 

 

 

 

Il faut le mentionner, parce que la « saga Epstein » conduit tout droit au nœud gordien de la situation à Gaza :

 

Le pire est ailleurs.

 

Non que les dizaines et dizaines de fillettes dont la vie a été détruite dès la pré-adolescence n’aient pas eu d’importance. Elles en ont eu et en ont encore énormément, mais il ne faut pas se cacher qu’elles n’ont été que l’avant-garde des massacrés à venir, des petits enfants que l’on affame aujourd’hui jusqu’à la mort. (Allez faire un tour  en ligne sur les sites non-merdiatiques si vous voulez voir à quoi ressemblent leurs pitoyables cadavres.)

C’est à Ghislaine Maxwell, complice d’Epstein dans le crime, qu’il revenait de recruter les victimes, dans des familles désunies où le père était absent, car on ne sait jamais ce qu’un père peut faire pour venger sa fille maltraitée, mais c’est elle aussi qui se chargeait de les terroriser, s’il leur arrivait de récalcitrer, en les persuadant bien qu’elles n’étaient rien et qu’on pouvait sans danger pour soi-même les tuer, elles et leur famille. Gaza n’étant après tout rien d’autre que la menace mise à exécution à énorme échelle.

Donc, Epstein a été un électron libre qui a passé pour prof de maths alors qu’il ne l’était pas, puis pour financier, alors qu’il n’était rien du tout de ce genre mais que, là, il a appris vite.

À l’aube de sa carrière, alors qu’il était élève dans le secondaire, où il n’a jamais obtenu aucun diplôme (non, même pas son bac), un homme appelé Barr l’a fait engager dans une école très huppée de Manhattan, fréquentée exclusivement par des enfants d’oligarques. Comme prof de maths.  L’était-il ? Non. De maths ni de rien. Son bienfaiteur et lui avaient quelque chose en commun, cependant : c’étaient tous les deux des pédomaniaques. Et il avait (le bienfaiteur) fait une partie de la guerre dans l’OSS qui allait devenir la CIA. Les enfants d’oligarques, si on sait les compromettre, mènent à leurs parents et permettent de prendre barre sur eux. Ce qui n’empêche qu’au bout de deux ans, le prof de maths abusif fut viré sans gants par la direction, sur plaintes de plusieurs de ses élèves.

Viré par l’école, mais pas par le mentor, qui devait lui trouver presque aussitôt un emploi dans une banque spécialisée dans l’évasion fiscale de ses clients, les placements discrets offshore, etc. C’est précisément ce département-là qui lui fut attribué et qui le mit en rapport avec une foultitude de gens très friqués et avec plein de choses à se reprocher.

La suite se dévide d’elle-même : tout en travaillant comme « free-lance » pour toutes les agences de renseignement connues sous le soleil (CIA, MI6, MOSSAD, services secrets saoudiens, etc. etc. etc., qui non seulement l‘employaient mais le protégeaient de tout et de tout le monde, sa carrière de « facilitateur » allait faire de lui le principal racketteur de fonds au bénéfice d’Israël.

 

Autrement dit, Israël est dans tout ceci jusqu’au bout des cheveux.

Il n’est pas sans intérêt de découvrir que les premiers à se faire ainsi « mettre à contribution » ont été les milliardaires juifs (des États-Unis et d’ailleurs). Le chantage à l’appartenance n’a pas « marché », il a ronflé ! À pleins tubes. L’AIPAC se faisait les griffes. « Comment pouvez-vous vouloir garder tout votre argent pour vous alors que l’Holocauste… C’est au point qu’un jour le dénommé Lex Wexner, un des hommes les plus riches des USA et le maître incontesté du prêt-à-porter dans tous les États, lui a donné procuration absolue sur tous ses biens et toutes ses affaires… [y compris Victoria’s Secret, où il a pu s’ébattre à loisir comme « talent scout »], en lui faisant en outre cadeau d’un maison de 70 millions de dollars, juste derrière la sienne. Et que ce pompage a duré seize ans, sans que ni famille ni collaborateurs de 30 ou 40 ans y aient rien pu. Et ce ne fut là qu’un pigeon entre des douzaines.

Tout au long de sa carrière, on voit les bienfaiteurs volontaires ou forcés d’Epstein sortir les uns des autres comme des matriochkas. Sans qu’on puisse jamais en découvrir la fin.

Et ce qui est le plus hallucinant, c’est que dans d’autres vidéos consacrées à cet intéressant personnage et à ses activités si rémunératrices, il en vient d’autres, toujours d’autres. Pour s’en persuader, il suffit d’avoir le courage d’écouter trois autres remarquables journalistes – juifs, ceux-là  – tenter d’y voir clair dans ce bordel (à tous les sens du terme). Ce n’est pas tout à fait aussi long que l’entretien Carlson-Cooper, mais dépasse quand ùême aussi les deux heures. Max Blumenthal, Anya Parampil et Aaron Maté, tous trois de The Grayzone, échangent ici leurs découvertes et leurs réflexions :

 

 

All the Epstein men –  The Grayzone Live

 

 

 

 

Apr!s quoi, ils se demandent  :

 

 

Why is Trump trashing his base over Epstein ?


[Pourquoi Trump flanque-t-il sa propre base électorale à la poubelle  à propos d’Epstein ? ]

 

Max Blumenthal, Aaron Maté et Anya Parampil, de The Grayzone discutent de la réaction furieuse de Trump contre ses propres électeurs, qui ne devraient pas selon lui s’intéresser à cette affaire classée.

 

 

µ

 

 

Pour constater ensuite que…

 

Republican Congres men run away from Epstein files

 

[La débandade des Républicains du Congrès, devant les dossiers Epstein]

 

 

 

 

 

 

 

ATTENTION :

Mais nous avons précieusement gardé pour la fin cette discussion et cette annonce :

 

 

 

The Epstein Factor connecting dead children in Gaza with abused ones in the US

Autrement dit :

 

Le facteur Epstein, qui relie les enfants morts à Gaza à ceux maltraités aux USA

 

George Galloway s’entretient avec le Pr. Seyed Marandi (en direct de Téhéran) pour La Mère de tous lesTtalk Shows

 

 

 

 

 

On aura compris que l’intérêt du public, tout à coup, pour cette affaire, n’a rien à voir avec un quelconque appétit malsain pour les turpitudes des puissants mais que ce qui se passe, c’est que, de plus en plus, le voile, en se déchirant, révèle que tout se tient et que les crimes subis par les uns sont inséparables de ceux subis par l’es autres, et qu’en définitive, son propre sort, à lui, public, y est inextricablement mêlé.

Qui sait…peut-être que cette affaire va réussir à provoquer ce que la vue des innombrables martyrs, adultes, enfants ou bébés, n’a pas, jusqu’ici, réussi à déclencher.

Sauf, soulignons-le, chez les irremplaçables Yéménites, le Hamas, le Hezbollah et la jeune génération des étudiants US, tout comme  celle qui, dans les autres pays – en Allemagne par exemple – se fait allègrement tabasser par les chaussettes à clous du néo-nazisme essaimé d’Ukraine jusqu’au cœur de l’Afrique la plus profonde.

 

1 SP

= One State in Palestine

 

Est un mouvement créé cette semaine par  George Galloway (avec un de ses collègues),

pour lequel il vient d’obtenir (dans la vidéo ci-dessus) l’approbation et le concours du Pr Seyed Marandi

 

Assez des solutions « à deux États » bidon, qui n’ont jamais été que des amuse-nigauds et des cache-méfaits hypocrites !

 

Il faut que des centaines de milliers de soutiens leur parviennent au plus tôt,

sous quelque forme que ce soit, si l’espèce humaine ne veut pas mériter de disparaître.

 

 

 

Dans les rues de Gaza, les gens qui meurent de faim s’écroulent simplement.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 24 juillet 2025

par Les Grosses Orchades,

avec beaucoup d’excuses pour leurs insuffisances

 

 

« Par rapport aux crimes commis » !

 

 

 

 

 

 

 

Cargaison d’armes destinée à Israël bloquée dans le port du Pirée

 

 

 

« Par rapport aux crimes commis » !

 

 

Georges Ibrahim Abdallah, enfin libéré,

devrait rentrer bientôt dans un Liban qui désarme ses défenseurs pour obéir à ses agresseurs

 

 

 

 

Il y a des gens et des peuples pour lesquels la route est plus longue et beaucoup plus ardue que pour d’autres

 

 

 

 

Georges Ibrahim Abdallah enfin libre !

 

AFPSLe Grand Soir – 18.7.2025

 

 

 

 

Il aura fallu 11 demandes de remise en liberté pour que Georges Ibrahim Abdallah soit libéré après plus de 40 ans de détention, libérable depuis plus de 25 ans ! La cour d’appel a ordonné sa libération avec expulsion immédiate vers le Liban.

Georges retrouve enfin la liberté, peut enfin rentrer auprès de sa famille au Liban, son pays prêt à l’accueillir.

Jusqu’au bout, sa libération aura été soumise à la pression des États Unis pour qu’il reste emprisonné.

Lors de cette 11ème demande, le tribunal d’application des peines, puis la cour d’appel saisie par un appel du parquet antiterroriste, s’étaient prononcés pour sa libération, estimant la durée de sa détention « disproportionnée » par rapport aux crimes commis, et jugeant qu’à 74 ans, ce détenu « âgé » aspirant à finir ses jours dans son village du nord-Liban ne présentait plus de risque de trouble à l’ordre public.

Toutefois la Cour d’appel avait reporté sa décision au 19 juin afin que Georges Ibrahim Abdallah « puisse justifier de l’indemnisation des parties civiles », à savoir les États-Unis. Ce à quoi il s’était toujours refusé arguant de son innocence et se considérant comme un prisonnier politique. Lors de la nouvelle audience, l’avocat de Georges Abdallah avait cependant informé les juges que 16.000 euros se trouvaient désormais à disposition des parties civiles sur son compte à la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) où il est détenu.

Enfin, ce jeudi 17 juillet, la nouvelle que nous espérions tous et toutes est tombée : Georges Ibrahim Abdallah est libre et va pouvoir rentrer au Liban dès le 25 juillet. La Justice française joue enfin son rôle !

Cette victoire est d’abord la sienne, celle du militant qui n’a jamais renié ses convictions politiques ni son engagement auprès du peuple palestinien et qui l’a payé de 40 années d’enfermement. Celle aussi du mouvement de solidarité qui année après année s’est constitué derrière lui pour obtenir cette libération.

Nous en sommes heureux et souhaitons à Georges de profiter pleinement de sa liberté retrouvée, parmi les siens.

Le Bureau National de l’AFPS, le 17 juillet 2025

[

Source :  https://www.france-palestine.org/Georges-Ibrahim-Abdallah-enfin-libre

Notre source : https://www.legrandsoir.info/georges-ibrahim-abdallah-enfin-libre.html

[ Les passages mis en gras le sont par nous. L.G.O.]

 

 

 

 

 

Doucement, cher Monsieur, on n’est pas encore le 25 !

 

 

Les yeux mouillés

 

Charles Hoareau – Le Grand Soir  –  18.7.2025

 

 

 

 

 

Comment écrire ce matin ?
Même mes doigts ne savent plus taper…
Que doit-il se passer dans sa tête ?
Je l’imagine dans sa cellule où José et Daniel, les infatigables depuis tant d’années, vont le rejoindre pour me rappeler plus tard.
« La décision est irrévocable. »
Il a fallu que José me le confirme de vive voix. Pourtant je connais bien la procédure et ses méandres mais il a fallu que je l’entende sans pouvoir répondre, à peine bredouiller un merci…
Il est libéré le 25 juillet.
Il est déjà dans l’Histoire, depuis 41 ans un peu plus chaque jour.
Il est tellement présent dans nos espoirs, nos craintes, nos colères et nos doutes.
Cela se bouscule derrière mes yeux brouillés.
On pense évidemment à Suzanne, elle qui a tant fait et a été à l’origine de la mobilisation grandissante pour sa libération.
Je revois nos bulletins de vote aux dernières européennes qui ont failli être rejetés parce qu’ils portaient son nom : comme je suis heureux que nous n’ayons pas lâché au risque que toute la liste soit invalidée…
Depuis hier soir ça montait dans les messages, jusqu’à celui de 9h moins 5 : « tu crois que cette fois-ci c’est la bonne ?
Je n’ai plus d’avis je n’ai que des insomnies
 »…

Et puis le message de José…
J’avais à peine diffusé la nouvelle que le 1er appel fut celui de Jean Paul Delescaut… Il voulait être sûr lui aussi…
Et lui aussi il lui manquait les mots…
Et depuis les appels, les sms, les messages dans des groupes, tout se bouscule.
« Ce soir pour une fois le rassemblement pour Georges sera festif » ai-je écrit en vitesse. Soraya ou quelqu’un d’autre va faire une affiche que l’on relaiera.
La vie fait que je ne pourrai pas être là ce soir mais toute ma journée mes pensées seront entre Lannemezan et mes camarades de Marseille et d’ailleurs, toujours plus nombreuses et nombreux à prendre en plein cœur le combat pour Georges, étendard de la Palestine. « Ensemble ce n’est qu’ensemble » comme il l’a toujours dit, que nous avons tenu.
Avec Lui, nous avions bien plus qu’un exemple, un repère, une boussole, un appui. Oui du fond de sa prison c’était lui l’appui, le solide qui en était même parfois à remonter le moral de celle ou celui qui se désespérait devant l’éternisation de sa si injuste peine…
Il nous avait fixé le cap : ce sera la victoire ou la victoire.
La multiplication des manœuvres, les menaces, les chantages, les coups tordus de toute sorte n’y auront rien fait : le roc a tenu.
Je n’irai pas à mon prochain parloir, j’irai au Liban.
Au début je ne voulais pas aller le voir en prison, je voulais l’accompagner au Liban pour sa libération. Suzanne m’avait dit : « le jour où il est libéré on fait un charter pour Beyrouth ».
Puis il y a eu le coup tordu de Valls [1] et Suzanne m’a convaincu de faire ma demande…
Chaque visite a été un moment d’émotion réciproque. Un moment d’échange politique fort aussi : les guerres, la Chine, le mouvement communiste en France et dans le monde, les lambeaux du PCF et puis bien sûr à chaque fois, omniprésente, la Palestine, les camps, le Liban, la Syrie et les « chiens de garde sionistes ». Et planant au-dessus de tout ça, une fraternité immense.
On ne sortait pas indemne d’une rencontre avec Georges.
Je ne sors pas indemne non plus de cette annonce de libération, après tant de demandes que même l’avocat en perd le compte.
Parmi les messages qui circulent, beaucoup parlent de la nécessité d’assurer sa sécurité. Ils disent ainsi la tendresse qui entoure celui qui est maintenant rentré dans nos familles, notre vie, notre cœur.
Il nous appartient disent ces mots.
Depuis le Liban il sera avec nous. La lutte pour la Palestine, contre la colonisation, contre toutes les colonisations et tous les impérialismes continuera de plus belle. Celle contre le capitalisme aussi. Bien sûr c’est un long, très long combat. Il arrive qu’on perde des batailles, qu’on titube sous les coups, qu’on chancelle ou se trompe mais nous continuerons jusqu’à « la victoire ou la victoire ».
Il continue à nous y appeler.
Au bout de 41 ans les portes de la prison s’ouvrent pour lui.
Il a toujours été libre.

________________________ 

[1] en 2014, Manuel Valls alors ministre empêcha la libération que le conseil d’État avait ordonnée

 

Source :  https://rougemidi.org/spip.php?article10353

Notre source :  https://www.legrandsoir.info/les-yeux-mouilles.html

 

 

 

 

In memoriam

 

 

Me Jacques Vergès

 

Dont tous les clients étaient condamnés, parce qu’il défendait des gens condamnés d’avance par des criminels

 

 

 

 

Jacques Vergès peu avant sa mort, manifestant devant la prison de Lannemezan, pour réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 18 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Lettre à l’ONU

 

 

 

 

 

 

L’Iran saisit un tanker intrus dans le golfe d’Oman

 

 

 

Lettre à l’ONU

(Ne pas oublier que Francesca Albanese en fait partie)

 

 

Diffusée par Entre la Plume et l’Enclume :

 

 

Conflit israélo-iranien : pétition adressée à l’ONU

 

 

mis à jour le 16 juillet 2025

Laisser un commentaire sur Conflit israélo-iranien: pétition adressée à l’ONU

 

Contenus

 

Pétition internationale adressée à l’ONU le 21 juin 2025 sur le conflit israélo-iranien

 

(version anglaise au bas de la page).

Parmi les signataires français ou francophones :

Ahmed Bensaada, Jean Bricmont, Christian Bouchet, Valérie Bugault, Lucien Cerise, Michel Chossudowsky, Jacob Cohen, Alain Corvez, Bruno Drweski, Pepe Escobar, Youssef Hindi, Maria Poumier, Yurie Roșca, Leslie Varenne, Jean-Michel Vernochet.

 

Texte adressé à :

 

Son Excellence M. António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies

Son Excellence Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.

 

Objet  : Appel urgent à l’action concernant l’agression militaire illégale du régime israélien contre l’Iran

 

Vos Excellences,

Le soussigné soumet cette protestation officielle concernant les agressions illégales continues du régime israélien contre l’Iran depuis le 13 juin 2025, qui constituent de graves violations du droit international en vertu de la Charte des Nations Unies. Ces attaques systématiques mettent en danger la stabilité régionale, la vie des civils, l’intégrité écologique et le patrimoine culturel mondial, dépassant le simple conflit géopolitique pour devenir une menace existentielle internationale. Le ciblage délibéré de civils, de zones résidentielles et d’institutions souveraines sape l’ordre juridique international et risque de provoquer une catastrophe irréversible. La situation exige une intervention urgente avant que les capacités diplomatiques et d’atténuation ne soient épuisées. Nous demandons instamment que cet appel soit considéré non pas comme une procédure de routine, mais comme un appel solennel et définitif à l’action, qui nécessite la mobilisation immédiate et coordonnée de toutes les capacités juridiques, diplomatiques et institutionnelles, afin d’empêcher le début d’une désintégration systémique irréversible de la légitimité et de la crédibilité des institutions internationales.

Lire la suite…

Source : https://plumenclume.com/2025/07/16/conflit-israelo-iranien-petition-adressee-a-lonu/

 

 

 

 

 

(Ni que le gouvernement de la Fédération de Russie pense qu’il serait temps que  M. Guterrez soit remplacé par quelqu’un de moins obéissant aux ordres de l’offensive néo-nazie en cours.)

 

 

 

 

 

Simultanément, la Colombie, retroussant ses manches…

 

 

Une coalition mondiale accuse Israël de génocide et défie les menaces américaines pour obtenir justice

 

French Press TV – Mercredi 16 juillet 2025

 

 

 

Conférence de deux jours, consacrée aux actions militaires d’Israël à Gaza. À Bogota, en Colombie, le mardi 15 juillet 2025. ©AP

 

 

Défiant les menaces américaines, des ministres de plus de 30 pays ont rempli le palais San Carlos de Bogotá pour accuser le régime israélien de génocide suite à son offensive militaire brutale contre la bande de Gaza, en cours depuis octobre 2023.

Cette démonstration spectaculaire de solidarité internationale a réuni des dizaines de hauts responsables du monde entier mardi dans le majestueux palais colombien, déterminés à réclamer des comptes au régime israélien pour ce qu’ils ont qualifié sans équivoque de « guerre de génocide ».

Cette réunion d’urgence de deux jours, organisée sous l’égide du Groupe de La Haye – une coalition coprésidée par la Colombie et l’Afrique du Sud – a réuni des représentants des pays tels que l’Algérie et le Brésil, le Pakistan et l’Espagne

[plus le Liban, la Malaisie, le Bengladesh, le Chili, la Chine, Djibouuti, l’Indonésie, l’Irlande, le Nicaragua, Oman, le Portugal, la Turquie (!), le Qatar, l’Uruguay, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, sans oublier, bien sûr la Palestine, et d’autres. L’Oumma parle de 20, L’imMonde de 30, en les baptisant « sud global », l’Irlande va se sentir un peu dépaysée.  Impossible de savoir si la Belgique en est. On parie que non ? NdGO]

 

 

 

Les médecins ont décidé d’amputer le pied d’une enfant de trois ans à Khan Younès, dans la bande de Gaza, en raison de ressources médicales limitées. (UNICEF)

 

 

Réunion d’urgence du Groupe de la Haye contre l’apartheid israélien

 

Le Groupe de La Haye, soutenu par des dizaines d’États, se réunira les 15 et 16 juillet à Bogota pour annoncer des mesures concrètes contre Israël.

 

Les participants ont décrit cette initiative comme un effort coordonné visant à mettre fin aux atrocités israéliennes.

Ministres et envoyés participaient, à huis clos, à des séances intensives visant à élaborer des mesures collectives pour faire pression sur le régime – des mesures qui devraient être dévoilées d’ici la clôture mercredi.

« Il n’y a rien à négocier », a insisté Francesca Albanese, rapporteur spécial des Nations Unies pour les territoires occupés, qui s’est adressée aux responsables lors de discussions privées :

« Israël doit se retirer totalement et sans condition de Gaza. Il devra alors d’énormes réparations aux Palestiniens pour ses actes. »

« L’histoire s’écrit »

Albanese n’a pas mâché ses mots sur scène, déclarant à la presse que le rassemblement de Bogotá pourrait bien « rester dans l’histoire comme le moment où les États se sont enfin levés pour faire ce qui s’imposait ».

Elle a qualifié cet événement de « développement politique le plus important des 20 derniers mois », soulignant l’ampleur sans précédent de la coalition.

L’alliance a été créée l’année dernière avec le soutien de l’Internationale progressiste, une organisation fondée en mai 2020 pour unir, organiser et mobiliser les forces progressistes du monde entier.

Peu après son lancement, les États-Unis ont dénoncé la montée en puissance de l’élan multilatéral contre le régime israélien, leur principal allié régional, à qui ils ont apporté un soutien politique, militaire et de renseignement sans précédent pour poursuivre ses brutalités contre les Palestiniens.

Le Département d’État américain a lancé une diatribe, accusant le Groupe de La Haye de tenter d’« instrumentaliser le droit international pour promouvoir des programmes anti-occidentaux radicaux » et avertissant que les États-Unis « défendraient agressivement nos intérêts, notre armée et nos alliés ».

La semaine dernière, le secrétaire d’État Marco Rubio a imposé des sanctions à Albanese, dénonçant ce qu’il a qualifié d’« efforts illégitimes et honteux » pour inciter la Cour Pénale Internationale à agir contre le régime israélien.

 

 

 

Les USA sanctionnent Francesa Albanese pour avoir révélé les atrocités israéliennes et la complicité de Washington. [Et, comme d’hab., ils ont aussi fait main-basse sur son compte bancaire. NdGO]

 

 

 

Au palais, cependant, l’ambiance restait à la défiance.

Annelle Sheline, ancienne responsable des Affaires étrangères des États-Unis, qui a démissionné plus tôt cette année en raison de la situation à Gaza, était présente à la réunion pour apporter son soutien.

« Ce sont des États souverains qui ont parfaitement le droit de respecter leurs obligations au titre de la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide », a-t-elle déclaré.

« Il ne s’agit pas d’une instrumentalisation du droit international. Il s’agit de son application. »

 

 

 

Les nourrissons palestiniens, qui dépendent des couveuses à Gaza luttent pour leur vie dans un contexte de pénurie critique de carburant. ©UNICEF

 

 

 

Source : https://french.presstv.ir/Detail/2025/07/16/751293/Une-coalition-mondiale-accuse-Isra%C3%ABl-de-g%C3%A9nocide-et-d%C3%A9fie-les-menaces-am%C3%A9ricaines

 

 

 

Fermeture du seul port israélien sur la mer Rouge en raison du blocus maritime imposé par le Yémen

 

French Press TV – Mercredi 16 juillet 2025

 

 

 

Des voitures importées dans un parking à côté du port d’Eilat, en Palestine occupée. ©Reuters

 

 

Israël annonce que son seul port sur la mer Rouge, Eilat, fermera ses portes la semaine prochaine, alors qu’une crise de la dette, déclenchée par un blocus maritime prolongé imposé par le mouvement de résistance yéménite, paralyse cette installation stratégique.

L’Autorité des ports et de la navigation israélienne a indiqué mercredi 16 juillet que le port cessera définitivement ses activités dès le dimanche 20 juillet.

Les autorités ont confirmé que le blocus sévère imposé par les forces yéménites a effectivement paralysé les opérations à Eilat, mettant un terme à son rôle de plaque tournante du commerce maritime.

« En raison de l’arrêt des opérations du port d’Eilat et de sa dégradation financière dans le contexte de la crise en cours, la municipalité d’Eilat a informé la direction du port de la saisie de tous les comptes bancaires pour dettes impayées », a précisé l’Autorité israélienne de gestion d’urgence dans un communiqué.

Les médias locaux qualifient cette décision de « mesure dramatique » susceptible de compromettre sérieusement la logistique maritime israélienne en mer Rouge.

Situé à l’extrémité sud de la Palestine occupée, le port d’Eilat constituait depuis longtemps une alternative essentielle au canal de Suez. Cependant, depuis la fin de l’année dernière, après le lancement du blocus naval par le mouvement de résistance yéménite Ansarallah, en riposte à la guerre israélienne contre Gaza, l’activité commerciale y est quasiment à l’arrêt.

 

 

Le Yémen reprend son blocus maritime contre Israël undefined

 

 

Peu après le début de la guerre à Gaza, en novembre 2023, Ansarallah a instauré un blocus dans les principales routes maritimes, à savoir la mer Rouge, le golfe d’Aden et la mer d’Arabie, visant à perturber les expéditions militaires vers les territoires occupés.

Depuis lors, les forces yéménites ont intensifié les attaques de drones et de missiles contre les navires israéliens ou ceux liés au régime, promettant de maintenir la pression tant que la guerre dévastatrice dans la bande de Gaza se poursuivra.

 

 

L’armée yéménite impose un blocus naval au port de Haïfa

 

 

Source : https://french.presstv.ir/Detail/2025/07/16/751331/Y%C3%A9men–un-blocus-maritime-force-la-fermeture-du-seul-port-isra%C3%A9lien-sur-la-mer-Rouge

 

 

 

 

Mis en ligne le 17 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

Le vieux monde se meurt

 

 

 

 

 

 

 

Coulé cette semaine par les Yéménites.

 

 

Le vieux monde

se meurt

 

 

« Il vecchio mondo sta morendo. Quello nuovo tarda a comparire. E in questo chiaroscuro nascono i mostri. »

[Le vieux monde se meurt. Le nouveau tarde à apparaître. Et dans ce clair-obscur naissent les monstres.]

Antonio Gramsci – Fin des années 1920

 

 

 

Le vieux monde se meurt

et le nouveau monde peine à naître

 

 

Transcription : Pangambam SSingjuPost – 12.7.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Ce qui suit est la transcription d’un échange d’idées entre deux hommes remarquables, l’ex-ambassadeur US Chas Freeman et le professeur norvégien Glenn Diesen, tel que l’ont relevé les valeureux transcripteurs du singjupost. (qui sont en Inde).

En vidéo, et bien sûr en anglais, l’échange se trouve ici :

 

 

 

 

 

 

Lisez la transcription intégrale de la conversation entre l’ambassadeur Chas Freeman et l’écrivain et militant politique norvégien Glenn Diesen sur le thème « Le vieux monde est en train de mourir, et le nouveau monde peine à naître », le 11 juillet 2025.

 

 

Remarques préliminaires

PROF. GLENN DIESEN : Bonjour à tous et bienvenue. Nous sommes aujourd’hui en compagnie de l’excellent Chas Freeman, ancien ambassadeur en Arabie saoudite et ancien secrétaire adjoint à la Défense chargé des affaires de sécurité internationale.Re-bienvenue dans notre émission. C’est toujours un plaisir de vous voir.

AMBASSADEUR CHAS FREEMAN : Oui, et je suis ravi d’être ici.

 

 

La fin de la domination occidentale

PROF. GLENN DIESEN : On dit souvent que nous arrivons à la fin d’une ère où le monde était centré sur l’Occident. Je veux dire par là qu’on observe un déclin dans l’ensemble du monde occidental, sur le plan politique, économique, technologique, social, politique, entre autres indicateurs. Je ne veux pas dire que ce sera un monde sans l’Occident, mais un monde où l’Occident ne sera plus nécessairement dominant, du moins pas dans tous les domaines.

Et nous constatons également que d’autres grandes puissances se préparent à un monde moins centré sur l’Occident. De nouveaux liens économiques, politiques et militaires se tissent, notamment avec de nouvelles institutions telles que les BRICS. Je ne sais pas trop quoi penser de la réunion qui vient de se tenir au Brésil. Il semble qu’ils aient endossé le rôle d’opposants plutôt que celui de guides vers un monde nouveau. Mais peut-être s’agit-il d’un pas en arrière avant d’aller trop vite en avant. Je ne sais pas trop.

Mais je pense qu’un bon point de départ serait de déterminer où se situent, selon vous, les excès et le déclin de l’Amérique et de l’Europe, et dans quelle mesure.

 

 

Un monde sans leadership clair

Nous vivons donc dans un monde dépourvu de leadership clair. Et cette direction ne va certainement pas venir de l’Europe, qui continue d’avoir un appareil de politique étrangère divisé et inefficace et qui poursuit essentiellement des rivalités périphériques dans presque tous les domaines, dont le résultat ne représente donc jamais la somme de ses parties.

Cette direction ne viendra pas de la Chine, qui est réticente à prendre les devants. La Russie n’est pas compétente pour diriger, compte tenu de l’état de ses relations avec de nombreux autres pays et blocs. Nous sommes donc pratiquement sans gouvernail et à la dérive.

Et dans ce contexte, pour en venir à la dernière partie de votre question, l’Occident a clairement vu la fin de sa domination de 500 ans sur les affaires mondiales. Le siècle des Lumières européen, qui a donné naissance à divers systèmes politiques il y a deux siècles ou plus – peut-être 250 ans – a clairement fait son temps. [??? NdT]

Je dirais que de nombreuses sociétés occidentales, y compris la mienne, se trouvent dans une situation prérévolutionnaire. Autrement dit, le niveau d’insatisfaction de la population à l’égard de son gouvernement, son incrédulité face à ses déclarations et son sentiment que le gouvernement ne tient pas compte de son opinion, même lors des élections, lui confèrent une certaine illégitimité et nécessitent un changement, si ce n’est par les urnes, alors par la force.

Lire la suite…

 

URL de cet article : https://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-vieux-monde-se-meurt-et-le-nouveau-monde-peine-a-naitre/

 

 

 

 

 

Un point de vue très différent sur les BRICS au Brésil

 

 

Trump terrifié par la menace stratégique des BRICS

 

Pepe Escobar  – The Unz Review12.7.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

 

Nous y voilà. Les classes dirigeantes de l’Empire du Chaos, et aussi l’actuel directeur du grand Cirque des clowns, ont enfin compris que les BRICS représentent une menace stratégique sérieuse – et un défi existentiel – pour leur domination unilatérale du système actuel des relations internationales.

Ils ne sont pas arrivés à cette conclusion en suivant avec attention le sommet annuel des BRICS à Rio – ni d’ailleurs le sommet révolutionnaire de l’année dernière à Kazan : cde sont des écoliers qui ne sont tout simplement pas capables de faire leurs devoirs. 

C’est plutôt comme s’ils avaient été tirés de leur torpeur en sentant sur leur peau dans quelle direction s’est mis à souffler le vent – mondial –toutes sortes de modèles étant de plus en plus testés pour contourner le dollar US et le contrôle de fer des institutions de Bretton Woods.

La conclusion était inévitable : les BRICS ont franchi la ligne rouge ultime. Fini les discours conciliants. La déclaration de Rio, formulée en plus de 130 points, publiée le premier jour du sommet, l’énonce clairement, poliment mais fermement : voilà ce que nous sommes, une alternative systémique, et nous allons rédiger les règles du nouveau système comme nous l’entendons.

 

Construire la géopolitique de la souveraineté

Le sommet des BRICS 2025 à Rio a été une surprise totale. Les attentes n’étaient initialement pas terribles, si on comparait la présidence brésilienne plutôt hésitante aux mois d’énorme travail qui avaient précédé le sommet russe de Kazan en 2024.

Mais finalement, Rio a fait fusionner et a confirmé ce que Kazan avait annoncé : le nouveau système émergent est bien axé sur la souveraineté, l’égalité et la probité, et met bien l’accent sur une intégration économique à l’échelle des continents, le commerce se faisant dans les monnaies nationales, avec un rôle accru pour les nouvelles institutions financières mondiales telles que la NDB (la banque des BRICS) et une multitude de plateformes pour le développement durable.

Une géopolitique de la souveraineté doit être construite de manière structurelle : l’acier et le ciment pour le nouveau système proviendront d’une nouvelle interconnexion entre le commerce dans les devises nationales, les systèmes de paiement/règlement indépendants et les nouvelles plateformes d’investissement.

Géoéconomiquement, les BRICS ont déjà le vent en poupe. Il suffit de jeter un coup d’œil à une carte de l’Eurasie et de l’Afro-Eurasie pour se rendre compte des interconnexions existantes et émergentes en matière de connectivité, de logistique et de corridors de la chaîne d’approvisionnement. À travers les territoires des BRICS, celles-ci relient les sources d’énergie, les gisements de terres rares et une multitude de produits agricoles.

Pour citer le parrain de la soul James Brown, « Papa a un tout nouveau sac (BRICS) ».

Il n’est donc pas étonnant qu’une incarnation vulgaire du « fardeau de l’homme blanc », en la personne du chef de piste du Cirque, ait déclenché une guerre totale contre les BRICS et leurs partenaires – allant des menaces aux droits de douane pour compléter un un certificat de décès antérieur (à l’époque, il était encore plus ignorant de ce que sont les BRICS).

La série des Toquades Tarifaires de Trump (TTT) est bien sûr une autre manifestation de la stratégie « je divise pour régner », qui s’efforce de faire éclater les BRICS de l’intérieur. Et voilà que plusieurs paliers viennent encore d’être franchis, avec la menace infantile d’imposer des droits de douane de 50% sur tous les produits fabriqués au Brésil exportés vers les USA, agrémentés de quelques droits de douane « sectoriels » supplémentaires, car à quoi bon lésiner.

Inutile de dire que tout cela n’a rien à voir avec le commerce. Au cours des 15 dernières années, l’excédent commercial des USA vers le Brésil a dépassé les 400 milliards de dollars. Un vague subalterne de Trump bis aurait quand même pu glisser ce chiffre dans l’oreille du grand chef.

Mais même si c’était le cas, cela n’aurait aucune importance. Parce que cette dernière manœuvre n’est rien d’autre en réalité qu’une ingérence flagrante dans la politique intérieure d’un autre pays et dans la course à sa présidence à venir, ce qui est illégal et, comme il fallait s’y attendre, bafoue une fois de plus le droit international.

Le chef de piste du cirque a commencé par clamer haut et fort dans ses réseaux sociaux préférés que le gouvernement Lula – et le système judiciaire indépendant du Brésil – s’étaient livrés à une chasse aux sorcières contre son ami, l’ex-président Jair Bolsonaro, qui fait actuellement l’objet de poursuites judiciaires pour avoir organisé un coup d’État visant à renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2022 pour empêcher Lula d’accéder au pouvoir.

Il n’a pas fallu moins que le peu diplomate Steve Bannon pour dévoiler en quoi consistait réellement ce petit jeu sordide : « Si vous abandonnez les poursuites contre Bolsonaro, nous abandonnons les droits de douane de 50 % ».

La réponse du président Lula a été mesurée, mais ferme : « Le commerce du Brésil avec les USA ne représente que 1,7% de notre PIB. On ne peut pas qualifier ce chiffre de vital (…) Nous chercherons d’autres partenaires ».

Bien sûr, ce sera très difficile. Un droit de douane de 50 % équivaut à un ouragan dévastateur. Par exemple : le Brésil est le plus grand exportateur mondial de jus d’orange. 95% de la production nationale est exportée, dont près de la moitié vers les USA. Il faudra du temps et beaucoup d’efforts pour trouver d’« autres partenaires ». La solution pourrait se trouver dans les pays des BRICS. À terme, il devrait même y avoir de nombreux candidats pour les principales exportations brésiliennes telles que le pétrole, l’acier, le fer, les avions et les pièces détachées, le café, le bois, la viande et le soja.

 

Syndiquer tous les exportateurs du monde contre les importateurs US.

Parallèlement, les deux principaux acteurs des BRICS, la Chine et la Russie – déjà soumis à des sanctions (Russie) et à des droits de douane (Chine) – voient dans le TTT de Trump une occasion spectaculaire d’affaiblir encore plus rapidement l’emprise unilatérale des USA sur les systèmes commerciaux et monétaires.

La guerre contre les BRICS est passée à la vitesse supérieure, maintenant que la Russie, la Chine, l’Iran et le Brésil sont tous des cibles (illégitimes) confirmées. C’est à ce point de vue sri-lankais qu’il revient de délicieusement résumer les enjeux :

« Trump a effectivement réussi à syndiquer tous les exportateurs du monde contre les importateurs US. » Cela se résume en une équation très simple : « Si vous imposez des droits de douane à une seule personne, vous augmentez votre pouvoir. Mais si vous en imposez à tout le monde, c’est notre pouvoir qui augmente. »

Vous voulez la guerre ? O.K., allez-y.

 

(Source : Strategic Culture Foundation avec la permission de l’auteur ou de ses représentants.)

Notre source : https://www.unz.com/pescobar/trump-terrified-by-brics-strategic-threat/

 

 

Ce que disent les Sri Lankais dans leur langue :

 

 

« Les tarifs de Trump sont pires que haïs.

Ils sont ignorés  »

 

 

 

 

 

 

Si vous habitez en France, vous ne pourrez pas l’ouvrir :

 

 

Donald Trump menace les pays « s’alignant » sur les BRICS

 Sputnik Afrique – 14 juillet 2025

 

 

 

 

 

Pour ces nations, les droits de douane seront augmentés de 10% supplémentaires, a fait savoir le 6 juillet le Président américain dans un post sur son réseau Truth Social.

« Aucune exception à cette règle ne sera tolérée », a-t-il écrit, sans plus de précisions.

Le timing n’est pas anodin: cette charge intervient peu après l’ouverture du sommet des #BRICS 2025 à Rio de Janeiro. Le groupe est fort de près de la moitié de la population mondiale et de 40 % du PIB planétaire.

Dans leur déclaration finale, les BRICS ont exprimé leurs « sérieuses préoccupations » face aux « mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce ». Ni les États-Unis, ni Donald Trump n’ont été mentionnés.

De telles mesures « affectent les perspectives de développement économique mondial », selon le communiqué.

Source : https://fr.sputniknews.africa/20250707/1075160134.html?rcmd_alg=collaboration2  Interdit aux Internautes français.

 

On se re-croirait pendant la guerre, quand on écoutait la BBC en cachette des patrouilles de la Wehrmacht et que ses émissions étaient brouillées. Aujourd’hui, la BBC fait partie des patrouilles de la Wehrmacht, et Sputnik Afrique a remplacé la BBC des années 1940. Chic, ça nous rajeunit. On croit réentendre Pierre Dac nous dire de Londres : « les Français parlent aux Français ».

 

 

 

 

 

 Et le nouveau monde peine à naître.

 

 

 

 

Mis en ligne le 15 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

 

En attendant que les Chinois…

 

 

 

 

 

 

 

 

En attendant que les Chinois

 

viennent balayer les écuries que nous sommes devenus, dont Augias n’aurait pas voulu…

 

 

Oui, c’est encore en anglais…

 

… parce que cette langue est, pour quelques temps encore la lingua franca du monde.

Cela dure près de deux heures, mais il n’y a pas une minute à en laisser perdre.

Si nous laissons malgré tout le pire se produire, ce sera tant pis pour nous. Tant pis surtout pour la descendance de ceux qui en auront une.

 

 

…personne ne pourra dire qu’il (ou elle) ne savait pas.

 

 

Danny Haiphong interroge Brian Berletic

 

sur la « guerre » d’Iran, mais ils élargissent autant que faire se peut le tableau, pour que les lambdas que nous sommes sachent bien de quoi il s’agit.

 

 

Iran FORCES Israel’s Retreat, Trump LOSES IT Over Ceasefire w/ Brian Berletič

 

[L’Iran FORCE Israël à battre en retraite, Trump PERD SON SANG-FROID à propos du cessez-le-feu]

 

Le piège du cessez-le-feu dévoilé

 

 

Danny Haiphong  @GeopoliticsHaiphong – 25.6.2025

1h44 :15’

 

 

 

Source : Danny Haiphong – YouTube

 

 

 

 

Les auteurs :

Danny Haiphong est né et a fait ses études aux USA Il tient, depuis plus de 5 ans une chronique hebdomadaire dans Black Agenda Report.  Ses articles sont également repris dpar les sites MintPressNews, Counterpunch, TheAmerican Herald Tribune, The Center for Global Research (Canada) et The Herald (Zimbabwe). Son travail a été commenté par Cynthia McKinney (ex-membre du Congrès et candidate à la présidence) , dans son livre de 2018 : Comment les USA fabriquent des -pays de merde.

Il joue plus ou moins, sur Internet, le même genre de rôle que le Brésilien Nima Alkhorshid, en interrogeant tous les gens de bonne volonté qui pensent.

The New Atlas a d’abord été un blog intitulé  Land Destroyer, que Berletič gérait sous le pseudonyme Tony Cartalucci. En 2019, il a été censuré par Twitter et Facebook et a fait la une de l’actualité internationale.

Brian Berletič est, lui aussi, un citoyen US, et même un ancien officier des marines, qui a rompu avec son pays aussitôt sa démobilisation de la guerre d’Irak, pour aller s’installer en Thaïlande, où il officie comme analyste, chroniqueur et réinformateur indépendant, en émettant sur plusieurs plateformes, notamment Odysee, Patreon, Rumble et Buy me a coffee. Son vrai nom laisse penser qu’il est d’origine yougoslave.

 

«  M. Berletič est une voix claire, calme et raisonnable, et il est extrêmement crédible. Bien sûr, il est partial – en faveur de la paix – ce qui le rend suspect aux yeux de beaucoup. Pas de grandiloquence, pas de drapeaux brandis, pas d’hyperbole, juste les faits »

 

 

 

 

Soit dit en passant :

 

On réalise mal à quel point la guerre d’Irak a représenté une fracture irréversible entre certains occidentaux – politiques, fonctionnaires ou militaires – et leur pays, comme en Grande Bretagne, George Galloway et Jeremy Corbyn, révulsés par le rôle infâme qu’y a joué le « socialiste » Tony Blair, et comme aux USA, où beaucoup d’Américains, surtout militaires mais pas seulement, tels que le juge Napolitano, les ex-hommes de la CIA Larry Johnson et Ray McGovern, et les officiers de haut rang – principalement ceux qui ont fait cette guerre – comme Scott Ritter, Donald MacGregor, Daniel Davis et beaucoup d’autres, pour qui Colin Powell agitant sa petite bouteille et Madeline Albright estimant que, oui, les 500.000 enfants irakiens morts valaient la peine qu’on s’est donné pour les tuer, sont restés des causes de vomissement qui ne passent toujours pas.. C’est souvent que cette guerre d’Irak revient dans leur discours.

Dans ce très long échange, Brian Berletiič revient sur sa conviction (qui rejoint la nôtre) que tout ce qui est attribué à des causes diverses n’en a qu’une seule : la politique sempiternelle des USA, quels qu’en soient les présidents, et que toutes leurs guerres suivent le même « agenda » sans jamais en dévier, bref que Benjamin Netanyahou et Israël jouent, dans ce programme hégémonique – qui était déjà celui de l’Empire Britannique – exactement le même rôle que Volodymyr Zélinsky et l’Ukraine (ou qu’Adolf Hitler et le IIIe Reich !). Il est persuadé que s’ils jugent opportun de jeter sous le bus toute la mouvance sioniste, AIPAC comprise, comme ils sont en train de se délester des nazis, des chefs et du peuple d’Ukraine, ils le feront sans le moindre scrupule, mais qu’ils se serviront de ces « proxys », de manière ou d’autre, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un seul vivant.

Les deux interlocuteurs sont d’accord pour penser que les Iraniens ont bien fait de ne pas pousser jusqu’à ses plus extrêmes conséquences leur avantage, qui aurait pu entraîner l’usage aussi apocalyptique qu’irresponsable d’un nombre indéfini de bombes H.

Et il ne voit de solution à ce que doit affronter l’Iran qu’une cohésion totale du peuple iranien, accroché à ses valeurs ancestrales et à ses aspirations actuelles, indépendamment de tous les intérêts égoïstes, comme de toutes les convictions idéologiques ou même religieuses.

Dans le passage le plus remarquable de ce vaste tour d’horizon, il rappelle avec force et insistance que l’autoproclamé hégémon n’attaque jamais de l’extérieur les pays qu’il détruit : quand il n’use pas d’un « proxy » comme en Ukraine ou au Moyen-Orient, il attaque les peuples de l’intérieur, en se servant d’eux–mêmes, les révolutions colorées n’en constituant qu’un aspect parmi beaucoup d’autres, dont le but est de parasiter le cerveau et la sensibilité de ses victimes, au point de ne rien leur permettre d’imaginer comme alternative. [On se rappellera que Scott Ritter a tenu, il n’y a pas longtemps, le même genre de raisonnement à propos des sionistes aux USA en les comparant à des guêpes et à des blattes.

Brian  Berletiič attire l’attention de Danny Haiphong (et la nôtre) sur le fait que, seul, le peuple chinois a su échapper au parasitoïde US, parce que son gouvernement n’a permis à personne d’envahir physiquement ni de faire envahir par ses délires, sa mentalité, sa culture, sa toile, ses réseaux sociaux, son espionnage y compris cosmique et ses films hollywoodiens. Dans cette guerre entre bactéries et anti-corps, les anticorps chinois se sont avérés, jusqu’à présent, imbattables et il faut qu’ils le restent.

On fera remarquer qu’il n’y a pas que la Chine qui ait réussi ce tour de force, mais que la Corée du Nord en a fait autant, grâce, comme l’a dit quelqu’un, aux deux générations de Kim.

Ce sont eux qu’il faut regarder. C’est leur exemple qu’il faut imiter, et non se soumettre avec idiotie et délices aux baisers vampiriques de l’oncle Sam et de ses esclaves d’Europe déguisés en « élites ».

Il n’y a pas si longtemps que M. Jeffrey Sachs tenait peu ou prou le même langage à une audience de députés européens.

 

 

 

 

Et une vidéo  « de divertissement » en prime :

 

(machinée par l’US Navy pour sensibiliser les citoyens américains aux perils que leur fait courir la Chine… Autrement dit : enfumage de propagande. Nos bateaux d’en-tête en proviennent)

 

 

US Destroyer COLLIDES with Chinese Navy Ship, Then THIS Happened…

 

[ Un Destroyer US ENTRE EN COLLISION avec un navire de la marine chinoise. Et il arrive CECI…]

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=AU79urTCDJQ >

 

 

Si vous lisez les commentaires, vous comprendrez que ça marche.

 

 

 

Mis en ligne le 8 juillet 2025

par Les Grosses Orchades

 

BON ANNIVERSAIRE, AMÉRIQUE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce vendredi, les USA fêtaient leur 249e anniversaire.

 

 

Transcription – America This Week,

4 juillet 2025 :  « La grande arnaque du renseignement américain »

 

 

Diddy acquitté, Russiagate dévoilé et Catch-22 bouclé.

 

Bon Anniversaire, Amérique !

 

 

Matt Taibbi et Walter Kirn  – 5.7.2025

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Écoutez l’épisode 140

 

Matt Taibbi : Bonjour à tous. Bienvenue dans America This Week. Je suis Matt Taibbi.

Walter Kirn : Et moi, je suis Walter Kirn..

Matt Taibbi : Et Walter et moi, comme vous pouvez le voir, ne sommes plus ensemble. Ce fut un moment éphémère dans l’histoire, Walter…

Walter Kirn : Ouais, ce fut vraiment le cas. Ouais. Sun Valley, cet endroit qui rassemble toutes les personnalités importantes du monde dans un étrange entonnoir. J’ai même eu l’impression, l’espace d’un instant, que nous faisions partie de la classe qui dirige les choses. J’ai vu des jets privés survoler des fêtes gigantesques, et j’ai cru un moment que je me trouvais… pas seulement au milieu d’oligarques, mais de gens du passé secrètement influents.

Matt Taibbi : Oui. Nous avons peut-être rencontré le Grand Gatsby.

Walter Kirn : Nous avons peut-être rencontré le Grand Gatsby, oui. Le Gatsby de l’État Profond. Mais c’était intéressant d’être là-haut, et  intéressant de faire l’émission en direct sans être agressés par des commentaires injurieux comme c’est le cas quand nous diffusons sur X en direc

Matt Taibbi : Nous ne recevons pas que des commentaires injurieux. C’est juste que ce sont ceux-là que je remarque.

Walter Kirn : C’est vrai. Mais on n’en a eu aucun à Sun Valley.

Matt Taibbi : Exact.

Walter Kirn : Tu vois, c’est l’avantage de se trouver chez les classes supérieures. Ils se comportent de manière un peu plus polie que les commentateurs qui apparaissent à droite de mon écran quand nous diffusons en direct.

Matt Taibbi : J’ai un souvenir de Sun Valley que tu n’as pas, Walter : j’ai pris un selfie devant la camionnette  « Pures races et bâtards » de chez  Con et Supercon…

Walter Kirn : Ouah !.

Matt Taibbi : … qui était garée à Sun Valley parce que les frères Farrelly y habitent et qu’il y a un parking près de l’aéroport, qui est bourré de tires incroyables, dont quelques-unes des plus belles Porsche au monde. Mais la camionnette des chiens pure-race et bâtards s’y trouvait aussi. Donc, je vais poster mon selfie dans un coin ou l’autre. C’était plutôt cool, je trouve.

Walter Kirn : Mais, est-ce que ça n’a pas fini à Aspen dans les films ? La concurrence de Sun Valley, tu te souviens ?

Matt Taibbi : Oui, mais peut-être qu’Aspen était une espèce de substitut de l’endroit où ils se retrouvent vraiment. Je ne sais pas.

Walter Kirn : Intéressant.

Matt Taibbi : Mais bon, c’est un endroit sympa. J’ai pris le téléphérique, la télécabine. C’est est incroyablement beau, Sun Valley, si on a jamais l’occasion d’y aller.

Walter Kirn : En vérité, je tiens à remercier nos hôtes de nous y avoir fait passer un moment, de nous avoir hébergés dans un endroit si chic et d’avoir été si courtois, si serviables et stmpathiques. Alors, merci au Forum Politique de Sun Valley

Matt Taibbi : Absolument. Ouais. Et je comprends pourquoi Papa Hemingway était allé s’installer là. Ça m’avait toujours intrigué, mais  maintenant, je sais pourquoi. Cela dit, en ce moment, nous nous trouvons dans des endroits différents. Je suis à Denver, et, Walter, on dirait que tu es rentré à Livingston.

Walter Kirn : Ouais. Hier, j’ai roulé six heures de nuit depuis Sun Valley, ce qui te fait passer par un des endroits les plus effrayants de l’Archipel américain de la Défense, qui s’appelle Idaho National Laboratory. C’est une grande partie déserte de l’Idaho. Et c’est là qu’ils construisent des réacteurs nucléaires pour les sous-marins et autres, et où ils font maintenant des recherches pour construire les petits réacteurs nucléaires qui vont alimenter notre avenir en matière d’IA.

Matt Taibbi : Mince.

Walter Kirn : Ouais, C’est au point que je pouvais sentir son rayonnement. Je me suis arrêté à Arco, dans l’Idaho, qui a été la première ville au monde à être alimentée par l’énergie nucléaire.

Matt Taibbi : Mince.

Walter Kirn : Ouais..

Matt Taibbi : Mince.

Walter Kirn : Qui vient de « Advanced Research Corporation ». Et j’ai…

Matt Taibbi : Le nom de la ville est un acronyme nucléaire ?

Walter Kirn : Oui. La ville est un acronyme nucléaire.

Matt Taibbi :  J’adore.

Walter Kirn :  Et j’y ai mangé le pire hamburger que j’aie bouffé depuis 50 ans..

Matt Taibbi : Et moi, j’ai mangé le pire hamburger que j’aie mangé de toute ma vie, je crois. On verra, nous comparerons nos notes plus tard.

Walter Kirn : OK. OK.

Matt Taibbi : Mais quoi qu’il en soit, super voyage. Aujourd’hui, pour ceux qui regardent, c’est le 4 juillet. Alors, joyeux 4 juillet à tous. Joyeux 4 juillet, Amérique !

Walter Kirn : Également connu comme le « Jour sans roi » .

Matt Taibbi : Ouais, le Jour sans roi, Exactement. Est-ce qu’ils vont faire ça demain ?

Walter Kirn: Oui oui.  Ils vont refaire le Jour sans roi.

Matt Taibbi : Oh, mon Dieu. Basta pour aujourd’hui. Je comprends. Mais allez. Bon, d’accord. Il y a eu des nouvelles importantes. C’est drôle, au cours de la semaine, Walter et moi… Walter m’a envoyé un article de Miranda Devine du New York Post, qui sans doute est surtout connue du public pour avoir révélé l’affaire de l’ordinateur portable de Hunter Biden. Mais cette fois-ci, elle a grillé tout le monde avec un nouveau rapport de la CIA sur le Russiagate, qui devrait faire la une partout, mais qui ne la fait pas,  à cause d’une autre histoire qui fait actuellement la une à sa place. Il s’agit de l’acquittement de Sean Puff Daddy Combs. Je n’ai pas suivi cette affaire de très près, mais on va quand même en parler un peu. Les gens ne le remarquent peut-être pas, mais, en fait, il existe un lien entre ces deux affaires, à savoir la famille Comey. Le rapport sur le Russiagate éstt très méchant pour James Comey, mais encore plus méchant pour quelqu’un d’autre. Et le procureur qui a perdu dans l’affaire Puffy est sa fille. Comment s’appelle-t-elle déjà, euh ? Quel est le nom de sa fille ?

Walter Kirn: M’en souviens pas.

Matt Taibbi : Bah…

Walter Kirn : Son nom de famille est tellement remarquable que son prénom en est éclipsé.

Matt Taibbi : Oui. Il fait rutiler l’ensemble. Alors, voyons voir.

Walter Kirn : Pourraient-ils refaire la famille Addams en l’appelant famille Comey ?

Matt Taibbi : Oh, mon Dieu !

Walter Kirn :  Et ils sont effrayants.

Matt Taibbi : Il est assez grand.

Walter Kirn : Oui, exactement : Lurch.

Matt Taibbi : Oui, hein ? C’est Lurch tiout craché. Si tu as déjà vu le type, la plupart des gens qui sont aussi grands que ça sont physiquement intimidants… lui, c’est le seul bonhomme de deux mètres à qui je trouve l’air d’une lavette.

Walter Kirn : Drôle de mec.

Matt Taibbi : Oui. Mais bon, c’est une affaire importante à plusieurs niveaux. J’ai vu plein de gens la comparer au verdict dans l’affaire O. J. Simpson. Ce n’est pas le verdict dans l’affaire O. J. Simpson. Nous verrons pourquoi ce n’est pas le verdict dans l’affaire O. J. Simpson. Donc, P. Diddy a été acquitté des chefs d’accusation les plus graves, pour lesquels il aurait pu être condamné à la prison à vie. Il s’agissait essentiellement d’accusations au titre de la loi RICO pour racket et…

Walter Kirn : Ma femme m’a demandé ce matin  : « Qu’est-ce que le racket, Walter ? » Et comme je ne me sers pas de Grok, je lui ai sans doute donné une réponse insuffisamment détaillée. Mais que signifie « racket » ?

Matt Taibbi : Eh ben, le racket, c’est justement ce qui a donné son nom à notre site, « racket » , comme si nous avions une entreprise criminelle. Classiquement, un racket ; c est une organisation criminelle où toutes les personnes qui en font partie contribuent d’une manière ou d’une autre, à commettre un crime, même si elles ne le commettent pas personnellement : si l’organisation commet ce crime et que tu fasses partie de l’organisation, tu es un racketteur, tu es dans un racket. Le cas le plus classique est celui d’un racket de protection. Ainsi, si tu es un mafieux et que toutes les entreprises d’un périmètre de 10 pâtés de maisons doivent verser de l’argent à ta mafia pour sa « protection », il s’agit d’une entreprise de racket. Si tu n’es que leur comptable et que tu ne te rends pas sur place pour menacer les gens, tu es quand même condamnable. C’est ainsi que fonctionne la loi RICO. La loi RICO permet au gouvernement de poursuivre des gens pour des crimes, même si ces gens n’étaient pas présents lors des faits.

Walter Kirn: Des gens qui n’ont pas appuyé sur la gâchette, pour ainsi dire ?

Matt Taibbi: C’est ça.. Exactement.. Donc Diddy a été massivement sur-inculpé. De toute évidence, il y a eu des infractions individuelles spécifiquement commises contre… est-ce trois femmes ? Trois femmes, qui, je pense, étaient les principales plaignantes dans cette affaire, et certaines d’entre elles sont assez chamboulées. Si tu lis  ces témoignages, regarde, tu peux voir à quel point toute cette histoire est horrible et révoltante. Mais la théorie du gouvernement dans cette affaire était que non seulement ces mauvaises choses se sont produites, mais que l’ensemble de son entreprise était une organisation criminelle dont le but était le trafic sexuel et les infractions sexuelles, ce qui est une théorie bizarroïde sur la façon dont tout ça s’est passé. Et la plupart des avocats qui ont réagi à ce qui s’est passé, et nous reviendrons sur leurs réactions, critiquent vivement les procureurs pour avoir choisi cette voie d’inculpation plutôt qu’une autre un peu moins sexy. En fait, il a été condamné en vertu de la loi Mann. Walter, quand as-tu entendu parler de la loi Mann pour la dernière fois ?

Walter Kirn : Je ne sais pas… dans « Shérif, fais-moi peur » ou quelque chose comme ça ? Il me semble que La loi Mann interdit le transport d’une personne mineure par-dessus la frontière d’un État à des fins de prostitution. C’est un des rares délits que je n’ai jamais commis accidentellement, et je pense que c’est injuste pour les gens qui vivent près des frontières d’un État. J’ai grandi près d’une frontière d’État, ce qui signifie que si j’étais allé de Taylors Falls, dans le Minnesota, à St. Croix Falls, dans le Wisconsin, avec des intentions louches, j’aurais été accusé d’un crime fédéral, mais que si j’avais fait la même chose dans l’autre sens, sur une distance de 8 kilomètre, je ne l’aurais pas été.

Matt Taibbi : Exactement. Oui. C’est bien ça. Il s’agit d’une loi qui a souvent fait la une des journaux aux débuts du FBI et aux débuts de l’application de la loi pénale fédérale. De nombreuses personnalités très célèbres ont été inculpées en vertu de la loi Mann, notamment Charlie Chaplin, Frank Lloyd Wright et Jack Johnson, le boxeur poids lourd.

Walter Kirn : Et il est intéressant de noter que, dans le langage courant…

Matt Taibb i : Chuck Berry.

Walter Kirn : …dans le langage courant, on appelait ça autrefois traite des blanc(he)s, contrairement à l’esclavage des noirs, L’esclavage blanc, c’était la prostitution, le proxénétisme et le transport de personnes d’un endroit à un autre à ces fins.

Matt Taibbi : Oui. Cette loi a été souvent utilisée pour arrêter quelqu’un qui avait simplement eu une relation consentie, mais qui avait fait traverser la frontière à sa petite amie et qui était, d’une manière ou d’une autre, un ennemi politique de l’État. Nous savons comment le FBI fonctionnait à l’époque. Mais je ne sais pas. Walter, quelle est ta première impression sur le verdict rendu dans l’affaire Diddy ? Car il y a quelques aspects intéressants que certaines personnes ne semblent pas avoir compris.

Walter Kirn : Eh bien, l’avantage de la sur-inculpation, c’est que quand tu finis par être condamné pour une chose qui, autrement, aurait paru sérieuse si elle avait été la charge principale, on a l’impression que tu  t’en es tiré à bon compte. Techniquement, Puff Diddy ne s’en est pas tiré à bon compte. Il a été condamné pour un crime fédéral très grave, mais il n’a pas été condamné pour des crimes fédéraux encore plus graves. Par conséquent, relativement parlant, il s’en est bien sorti. En d’autres termes, c’est un peu une question d’optique ou de point de vue. Et ce que je pense, en général, du point de vue de Sirius ou avec un regard d’émouchet, c’est que Puffy a des amis haut placés quelque part, car je connais pas mal de gens chez les avocats, et que l’une d’entre eux en particulier, qui suit ce genre de choses avec beaucoup d’attention, qui suit les scandales gouvernementaux, la corruption, etc., et qui a une vision pessimiste du fonctionnement des choses en Amérique, a été capable de prédire, avant même que toute une série d’autres accusations ne soient abandonnées, sur laquelle il serait condamné.

Et sa théorie pour expliquer cette issue, était qu’il est, d’une certaine manière, une personnalité protégée. Il ne s’agit là que d’une spéculation de sa part, mais elle ne manque pas d’un certain poids, puisqu’elle lui a permis de formuler une prévision aussi précise.

Source : racket news  

 

 

 

 

Un autre 4 juillet

 

 

Afghanistan

 

La Russie devient le premier pays à reconnaître officiellement le gouvernement taliban.

 

 

Le 4 octobre 2024, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en compagnie du ministre des Affaires étrangères par intérim des talibans afghans, Amir Khan Muttaqi, à Moscou.

 

 

Une décision qualifiée de « courageuse » par Kaboul et saluée par la Chine, qui s’est engagée à « poursuivre une politique étrangère d’amitié envers le peuple afghan ».

 

 

 

Et ceci est le drapeau taliban de la République Islamique d’Afghanistan  hissé pour la première fois  à la fenêtre de son ambassade  à Moscou.

 

 

 

 

 

Reconnaissance du pouvoir taliban par la Russie : les Afghans entre espoir et doutes

 

L’Orient–Le Jour – 5.7.2025

 

Les responsables russes et afghans se sont félicités de cette reconnaissance, affirmant qu’elle offrait la possibilité d’approfondir la coopération, notamment dans les domaines de l’économie et de la sécurité

« Avec la situation actuelle en Afghanistan, avec tous les défis, tout le monde s’inquiète. Si le monde reconnaît l’Afghanistan, nous serons heureux, actuellement même la plus petite chose compte », souligne Gul Mohammad, 58 ans, à Kaboul. Bien qu’ayant un souvenir amer de l’invasion soviétique de l’Afghanistan en 1979, lorsqu’il avait « tout perdu » et trouvé refuge au Pakistan, il estime que les « priorités sont différentes à présent ».

Lire la suite…

Source : Reconnaissance du pouvoir taliban par la Russie : les Afghans entre espoir et doutes – L’Orient-Le Jour

 

 

Lequel de ces Messieurs a-t-il été quotidiennement torturé à Guantanamo pendant de longs mois, pour devenir ministre de la Défense d’Afghanistan à sa sortie ?

 

 

 

 

 

Pour protéger les Routes de la Soie qui passent par le Xinjiang limitrophe ?

 

 

Il serait question de pourparlers entre Pékin et Kaboul pour installer une présence militaire chinoise en Afghanistan

 

 

 

Wang Yi, ministre des Affaires étrangères de la RPC

 

 

Lors de la prise de pouvoir par les talibans, la Chine, contrairement à plusieurs puissances occidentales, avait maintenu ouverte son ambassade à Kaboul où son ambassadeur était resté présent, tout en rapatriant néanmoins 210 de ses ressortissants. La Chine, cependant, n’a pas reconnu  officiellement le régime des talibans, attendant de voir sans doute la composition d’un futur gouvernement qu’elle espérait « ouvert, inclusif et largement représentatif ». Elle déclarait aussi attendre des talibans des garanties sécuritaires pour ses entreprises et ses ressortissants, avant d’investir dans le pays.

Les talibans se sont montrés réceptifs à ces mains tendues. Un de leurs porte-parole, Suhail Shaheen a qualifié la Chine de « pays ami de l’Afghanistan ». et un autre, Mohammad Naeem, a assuré que « le sol afghan ne sera pas utilisé contre la sécurité de quelque pays que ce soit ».

En juillet 2024, un accord économique a même été signé pour l’exploitation, par une compagnie chinoise, de la mine de cuivre afghane de Mes Aynak.

On en est là.

Mais… qu’ils soient ou non patronnés (payés et armés) par les USA, par le Sultan ou par d’autres, et qu’ils soient issus d’Afghanistan, du Pakistan ou d’ailleurs, les soi-disant djihadistes quoi-qu’il-en-soit terroristes font florès depuis plus de deux décennies, comme l’expérimente en ce moment même l’infortunée Syrie. Et on ne parle guère en Occident, où il n’y en a que pour les « malheureux Ouïghours », des assassinats répétés d’ingénieurs et de travailleurs chinois – sans parler du sabotage des travaux – dans le Xinjiang. Les routes de la soie doivent passer par là et ne pourraient qu’apporter de la prospérité aux populations traversées, mais il faut que le gouvernement chinois puisse être sûr de pouvoir protéger ses ressortissants tout autant que ses routes et il devrait pouvoir compter sur un gouvernement afghan sérieux, responsable et si possible amical.

Dans le fond, ces fameuses routes sont peut-être l’occasion inespérée d’un déblocage de la situation où se trouve la moitié féminine de la population afghane, qui se promenait vêtue de la sorte dans Kaboul, où il n’était pas encore question de jihad colorée, en 1979 :

 

 

 

 

Quand M. Zbigniew Brzezinski se vantait d’attirer l’URSS dans un bourbier qui lui serait fatal et s’en allait, quelques mois après cette photo, haranguer ses chers moudjahidines au Pakistan, il ouvrait la boîte de Pandore d’où allaient sortir al Zarkaoui, Ben Laden, Mokhtar Belmokhtar et aujourd’hui al Charaa, pour ne rien dire de ceux qui ont, pendant dix ans, mis la Tchétchénie à feu et à sang, laquelle n’a été sauvée que par l’héroïsme d’Akhmad Kadyrov et de ses alliés russes, aux côtés desquels son fils Ramzan a ensuite non moins héroïquement combattu les nazis d’Ukraine. Le combat a l’air d’être sans fin, et il a toujours les mêmes lointaines origines. On ne peut qu’espérer qu’elles s’autodétruiront bientôt.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 6 juillet 2025

par Les Grosses Orchades